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Foi - Page 545

  • Le corps de Jésus reconstitué en trois dimensions à partir du Saint Suaire

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    De Caroline Becker sur aleteia.org :

    Un corps de Jésus en 3D réalisé à partir du Saint Suaire

    RECONSTRUCTED CHRIST

    Un modèle en trois dimensions de l'homme des douleurs, réalisé à partir du Saint-Suaire, est actuellement présenté à Padoue. Le résultat de deux années de travail.

    Le Saint Suaire de Turin n’en finit pas de passionner les historiens et les scientifiques. Ce drap en lin, conservé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin, a servi à envelopper le corps d’un crucifié, considéré depuis des siècles comme celui du Christ. Sa particularité ? L’image de l’homme et ses blessures ont été « imprimées » sur le linge et les tâches ne sont pas sans rappeler les souffrances du Christ : couronne d’épines, flagellation, blessure de lance dans la poitrine, clous dans les mains. Quasiment invisible à l’oeil nu, l’image apparaît avec précision en négatif.

    Lire aussi : Monnaies du linceul de Turin : les questions qui subsistent

    « Le Suaire reste un défi pour la science », a confié Paolo Di Lazaro, à Vaticannews, directeur adjoint du Centre international de sindonologie, institution spécialisée dans les recherches relatives au Saint-Suaire. Après deux ans de travail entre l’Université et l’hôpital de Padoue, supervisé par le professeur Giulio Fanti, les chercheurs ont pu élaborer un corps en trois dimensions.

    © P.M WYSOCKI / LUMIÈRE DU MONDE

    Un phénomène encore inexpliqué

    Si les informations laissées par le Saint-Suaire ont permis de proposer un « portrait » entier de l’homme des douleurs, les études n’ont pas encore expliqué comment ce corps, si tourmenté, avait pu sortir de son linge sans laisser de traces de sang. Pourquoi les marques et les blessures engendrées par la crucifixion ont pu s’imprimer mais les traces, attendues par la médecine quelques heures après la mort, ne sont pas présentes ? Cette mystérieuse « impression » reste de nos jours irrésolue et les scientifiques ne sont toujours pas capables, avec les technologies actuelles, de réaliser le même résultat.

    Le linceul à la lumière de la foi

    Pour les croyants, ce phénomène inexpliqué serait le signe de la Résurrection du Christ. L’archevêque émérite de Turin, Severino Poletto, avait déclaré en 2010 : « Devant nous, l’image, silencieuse mais fortement éloquente, d’un homme crucifié, qui présente toutes les caractéristiques de la violence subie par le corps de Jésus durant sa Passion, telles que les décrivent les Évangiles. Nous savons que notre foi n’est pas fondée sur le linceul, mais bien sur les Évangiles et le témoignage des apôtres. L’Église n’a pas la compétence scientifique pour se prononcer sur son authenticité. Mais ce tissu est une aide précieuse à la foi et à la prière des croyants. »

    En images : ces reliques attribuées à Jésus

    CROWN OF THORNS

    Démarrer le diaporama

     
  • Un pape qui nierait l'existence de l'enfer et l'immortalité de l'âme ?

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    De Riccardo Cascioli, sur la Nuova Bussola Quotidiana, traduit sur le site "Benoît et moi" :

    Scalfari et le Pape, une farce qui doit prendre fin

    Riccardo Cascioli / www.lanuovabq.it  / 30 mars 2018

    Le Pape qui nie l'existence de l'enfer. Une énormité qui, pendant des heures et des heures, a rebondi dans les journaux du monde entier, avant que le Saint-Siège ne démente le fondateur de Repubblica, Eugenio Scalfari. Pourtant, dans le communiqué de presse, trop de choses ne tournent pas rond...

    Mais que doit penser un pauvre catholique quand, le matin du Jeudi Saint, il se connecte à Internet et apprend que le Pape a raconté à un vieux journaliste de ses amis que l'enfer n'existe pas et que les âmes qui ne se repentent pas disparaissent simplement? Un Pape qui nie deux vérités de foi: l'enfer et l'immortalité de l'âme. Cela ne peut pas être, cela ne s'est jamais produit dans l'histoire de l'Église. Et puis, au tout début du Triduum pascal, où nous revivons le sacrifice du Christ, venu nous sauver du péché. Un timing diabolique. S'il n'y a pas d'enfer, il n'y a pas non plus de salut. Peu importe s'il ne s'agit pas d'un texte magistériel mais de l'article désormais habituel du fondateur de Repubblica, Eugenio Scalfari, qui transcrit une conversation qu'il a eue à Sainte Marthe avec le Pape François. Il s'agit là d'une énormité sans précédent aux conséquences dévastatrices.

    Ce n'est pas possible, il n'est pas possible que le Pape pense cela; et encore moins qu'il le dise à la légère dans une conversation avec un journaliste dont on sait qu'il a l'habitude de transcrire ses conversations avec le Pape, et que le Saint-Siège a déjà démenti à deux reprises (tout en laissant encore beaucoup de doutes). Et pourtant, silence du Vatican. Silence malgré le fait que depuis le début de la matinée, plusieurs journalistes ont immédiatement demandé au Bureau de presse de fournir des informations.

    Les heures passent, la nouvelle fait le tour du monde : «Le Pape nie l'existence de l'enfer». Cela revient à dire que depuis deux mille ans, l'Église plaisante, qu'elle s'est moqué d'un grand nombre de personnes. Pas seulement sur l'existence de l'enfer. Le catéchisme de l'Église catholique dit au n° 1035 : «L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, "le feu éternel". La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire».

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  • Existence de l'enfer : quand l'interviewer favori du pape déforme ses propos

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican dément les propos prêtés au pape sur l’enfer

    Dans un article paru dans le quotidien La Repubblica, le journaliste Eugenio Scalfari fait dire au pape François que « l’enfer n’existe pas ».

    Le Vatican a fermement démenti, jeudi 29 mars, les propos que le journaliste Eugenio Scalfari à prêtés au pape François, selon lesquels l’enfer n’existerait pas.

    « L’enfer n’existe pas, ce qui existe c’est la disparition des âmes pécheresses », aurait déclaré le pape selon la retranscription d’un entretien paru dans le quotidien La Repubblica.

    Dans un communiqué diffusé jeudi après-midi, la Salle de presse du Saint-Siège a souligné que l’article écrit par Eugenio Scalfari était « le fruit de sa propre reconstruction où ne sont pas citées les paroles prononcées par le pape ».

    « Pas une retranscription fidèle des paroles du Saint-Père »

    « Aucune phrase mise entre guillemets dans cet article ne doit être considérée comme une retranscription fidèle des paroles du Saint-Père », assure la Salle de presse, qui confirme toutefois que le pape a récemment rencontré Eugenio Scalfari, comme il le fait régulièrement.

    En 2013, déjà, un premier « entretien » entre le pape et Eugenio Scalfari, qui aura 94 ans le 6 avril, avait créé la controverse.

    À LIRE : L’entretien du pape à La Repubblica change de statut

    Quelques jours plus tard, le journaliste avait dû expliquer qu’il ne prenait pas de notes ni n’enregistrait ses entretiens avec le pape et qu’il reconstruisait de tête les propos entendus, reconnaissant ainsi que certains mots choisis pouvaient ne pas être ceux du pape.

    Contraire au Catéchisme

    François, qui a choisi dès le début de son pontificat d’entamer un dialogue avec le vieux journaliste et intellectuel athée n’a toutefois jamais souhaité cesser ses rencontres avec Eugenio Scalfari, malgré les critiques et les démentis quasi-systématiques du Saint-Siège sur les propos rapportés.

    Cette fois-ci, en faisant dire au pape que « l’enfer n’existe pas », Eugenio Scalfari le faisait aller à l’encontre du Catéchisme de l’Église catholique qui souligne expressément que « l’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité » (§ 1035).

    Il est toutefois peu probable que François, qui évoque le diable à de très nombreuses reprises dans son enseignement, ait pu mettre en doute l’existence de l’enfer.

    La théologie moderne et l’enfer

    En revanche, il a tout à fait pu mettre en garde contre l’idée d’un enfer conçu comme une fosse de feu où seraient jetés les pêcheurs, suivant ainsi de nombreux théologiens contemporains – dont Benoît XVI lui-même – qui soutiennent que l’enfer est l’absence de Dieu.

    Comme le relève le vaticaniste anglais Christopher Lamb, du Tablet, ce développement récent de la théologie moderne a été fortement soutenu par le bienheureux John Henry Newman qui, dans son poème Le Songe de Gérontius, « s’éloigne des perspectives étroites et rigides du ciel et de l’enfer ».

  • Le colonel Arnaud Beltrame adhérait inconditionnellement - et avec ferveur - à toute la foi catholique et à sa tradition

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Arnaud Beltrame : témoignage du P. Jean-Baptiste lors de la messe célébrée par Mgr de Romanet à Saint-Sulpice

    Avec l'aimable permission des chanoines de Lagrasse, voici le texte complet du témoignage du P. Jean-Baptiste lu à la messe célebrée à Saint-Sulpice à Paris par Mgr Antoine de Romanet, évêque aux armées, en l'honneur du 

    colonel Arnaud BELTRAME (18 AVRIL 1973 - 24 MARS 2018).

    Cher Monseigneur, chers frères et sœurs,

       Après l'hommage national de ce matin, j’aurais aimé être à vos côtés pour évoquer la figure du colonel Arnaud Beltrame, que je préparais au mariage depuis deux ans et dont j'étais proche en ces dernières années. Mais il me faut prêcher à ses funérailles demain matin à Carcassonne. Ma prière rejoint donc la vôtre ce soir.

       Vous savez tous la joie que j'ai eue d'être aux côtés du colonel Arnaud Beltrame avec Marielle, sa fiancée et déjà civilement son épouse, il y a cinq jours, à l'hôpital. Nous étions réunis tous les trois comme pour leur mariage que je devais bénir bientôt, et c'est l’ultime onction du sacrement des malades que nous avons célébrée à la place, pour un héros qui fait l'admiration de tous.

       Louons le Seigneur pour la force qu'il a mise en ce cœur d'homme et d'officier. Son excellente forme physique impressionnait ses hommes. Il venait souvent me voir en tenue de randonneur. Vous savez sa belle carrière militaire. Mais, plus important que tout, il ne cachait à personne la joie que Dieu lui avait offerte en redécouvrant la foi catholique vers ses 33 ans, entraînant sa première communion et le sacrement de confirmation il y a neuf ans seulement. Nous parlions beaucoup de conjugalité, d'évangélisation, du diable ou autre. Il avait soif de savoir et de comprendre.

       Intellectuellement brillant, il a suivi une préparation au mariage exigeante avec un sérieux qui force mon admiration. Marielle et lui venaient chaque mois à des rencontres de couples à Narbonne ou à l'abbaye de Lagrasse. Arnaud nous a marqué par sa vivacité, sa joie contagieuse et sa capacité d’entraînement. Loquace, il était presque bavard... Je devais parfois l'interrompre pour que Marielle puisse s'exprimer... et il le faisait avec un tendre sourire vers elle. Car ce soldat, ce chuteur opérationnel, ce gendarme d'élite fondait devant celle qu'il aimait et débordait d’attentions délicates, de mots gentils. J'en ai été cent fois témoin.

       Sa déclaration d'intention pour le mariage catholique que je devais célébrer le 9 juin prochain près de Vannes est admirable. Marielle ne souhaite pas que soit rendue publique cette lettre ultime. Sachez que ce texte écrit seulement quatre jours avant sa mort héroïque, prouve son adhésion inconditionnelle et fervente à toute la foi catholique et à sa tradition, qu'il y prie en particulier Notre Dame avec gratitude, qu'il demande l'aide de saint Michel et prend saint Joseph pour modèle.

       Bénissant sa maison le 16 décembre dernier, j'avais été frappé de la décoration manifestant sa foi et sa passion pour l'histoire et la gendarmerie. Mais plus encore, par le fait qu'il avait réservé une pièce pour en faire un oratoire. Nous y avons prié tous les trois. Imitez-le ! Faisons une place dans nos vies à la prière !

       Les jours saints que nous vivons rappellent le Sacrifice rédempteur du Christ. Louons le Seigneur de lui avoir permis d'imiter Jésus, de vivre qu' « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Arnaud savait le risque fou qu'il prenait en se livrant comme otage du terroriste. Il l'a fait pour sauver une vie, plusieurs peut-être, car tel était son engagement d'officier de gendarmerie et de chrétien.

       Je crois qu'il a offert sa vie pour que s'arrête la mort. La croyance du djihadiste lui ordonnait de tuer. La foi chrétienne d'Arnaud l'invitait à sauver, en offrant sa vie s'il le fallait.

       Arnaud est-il un saint au Ciel, un pécheur au purgatoire ou un damné en enfer, comme le pensent les partisans de son meurtrier ? Nous avons grand espoir qu'il nous regarde et intercède pour nous, mais Dieu seul le sait. Quoi qu'il en soit, prions pour lui et les autres victimes de cette tragédie. Prions pour son assassin et ses complices.

       Le colonel Beltrame était convaincu qu'on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu'avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu'il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l'histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des convictions assassines qui tuent et veulent tuer encore.

       Alors, avec Arnaud et comme lui, soyons prêts au sacrifice de nos vies pour l'amour de nos frères !

    Là où est la haine, mettons l'amour. Là où est le doute, mettons la foi. Là où est le désespoir, mettons l'espérance. Ainsi soit-il !

  • La messe, sacrifice de réconciliation institué le Jeudi Saint

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    Du Père Simon Noël osb, sur son blog, cet article rédigé pour la revue Radouga :

    La messe, sacrifice de réconciliation

    Le Christ, notre réconciliation dans l'eucharistie

    Par sa mort sur la Croix, Jésus-Christ a réconcilié l'humanité avec le Père et aboli les séparations entre les hommes en détruisant le mur de la haine. Il a ainsi apporté la paix véritable à l'humanité. Ce sacrifice de réconciliation et de paix est rendu présent en chacune de nos messes. Il y a une identité substantielle entre le sacrifice de la Croix et celui de la messe. La victime propitiatoire et le prêtre sont la même personne : celle du Christ. Seul le mode d'offrande est différent : le sacrifice est sanglant sur la Croix, il est non sanglant à la messe.

    C'est l'âme en paix, réconciliée, que nous devons participer à la messe. Dans la liturgie de saint Jean Chrysostome, la grande litanie de la paix qui commence la liturgie débute par ces mots : En paix, prions le Seigneur. Cela indique bien dans quel esprit nous devons prier à la messe.

    Dans l’Évangile, Jésus est très clair sur cette question : Si donc tu apportes ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel et va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis tu viendras présenter ton offrande (Matt. 5, 23-24). C'est pourquoi dans la liturgie orientale le baiser de paix à lieu juste avant la prière eucharistique, avant l'offrande du sacrifice. Dans le rite romain, il a lieu avant la communion, mais il va de soi que les dispositions profondes de ce rite doivent être présentes dès le début. Le rite romain souligne que la communion qui va avoir lieu est non seulement communion avec Dieu mais aussi communion entre nous.

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  • La double appartenance d'Arnaud Beltrame

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Entre franc-maçonnerie et Église catholique, le fervent parcours spirituel d'Arnaud Beltrame

    RÉCIT - Profondément catholique, le gendarme qui s'est sacrifié lors de l'attaque de Trèbes avait choisi de conserver son appartenance à une loge maçonnique. Avec une grande dignité, prêtres, maçons et gendarmes dressent le portrait d'un homme fervent.

    Le sacrifice suprême ne s'improvise pas. Donner sa vie, acte fort et définitif par excellence, n'est pas une décision de surface et encore moins d'apparence. Il s'enracine dans la profondeur de l'âme. Les hommes d'armes, soldats de toutes sortes, gendarmes en l'occurrence, y sont prêts à chaque fois qu'ils passent leurs uniformes de combat. Mais cette acceptation de la mort subie n'est jamais une évidence. Personne ne fanfaronne. Cela implique l'âme profonde, croyante ou pas. Que dire, a fortiori, du don volontaire de sa propre vie - jeune et si prometteuse - pour sauver des vies humaines?

    Lire l'entièreté de l'article

    Du coup, sur slate.fr, Henri Tincq, "spécialiste des questions religieuses" au Monde durant de longues années, épilogue :

    ... la vocation d’un homme est toujours complexe. L’autre engagement d’Arnaud Beltrame était dans la franc-maçonnerie. Après l’attentat et la mort du militaire, la Grande Loge de France, plus spirituelle que le Grand Orient, a revendiqué son appartenance et sa participation à ce qui devait être des «tenues ouvertes» [des réunions rituelles, ndlr]. Chrétien et franc-maçon: sont-ce deux engagements incompatibles? On sait le lourd passif qui a animé l’histoire des relations entre l’Église catholique et la franc-maçonnerie, mais les aspérités ont quelque peu été gommées avec le temps. La participation de catholiques à la franc-maçonnerie n’est certes pas encouragée, mais elle n’est plus prohibée. Elle ne vaut plus, comme autrefois, excommunication et menaces des foudres de l’enfer!

    Pourtant : L’Église a toujours été formelle : on ne peut pas être à la fois catholique et franc-maçon.

  • Pâque toujours nouvelle…

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    Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Pierre et Jean au Tombeau 6ab74801bb78bd188f4c89f8c7d55faf.jpgPâques 2018 : comme chaque année les chrétiens proclament  « Χριστός ἀνέστη, Surrexit Christus, le Christ est ressuscité » mais quel est le sens de cette profession de foi ? Dans son livre sur Jésus de Nazareth, Benoît XVI écrit : si dans la Résurrection du Christ, il ne s’était agi que du miracle d’un cadavre ressuscité cela ne nous intéresserait, en fin de compte, pas plus que la réanimation, grâce à l’habileté des médecins, de personnes cliniquement mortes. Pour le monde en général et pour notre existence, rien ne serait changé.

    Et le pape aujourd’hui émérite poursuit : saint Paul nous dit dans sa première lettre aux Corinthiens que c’est seulement dans la mesure où nous la comprenons comme un événement universel, comme l’inauguration d’une nouvelle dimension de l’existence humaine, que nous sommes sur la voie d’une interprétation juste des témoignages sur la Résurrection telle qu’elle se présente dans le Nouveau Testament. Benoît XVI interroge: cela peut-il être en opposition avec la science ? Est-ce que vraiment il ne peut exister que ce qui existait « depuis toujours » ? Est-ce que quelque chose d’inattendu, d’inimaginable, quelque chose de nouveau, ne peut pas exister ? Si Dieu existe, ne peut-il pas, lui, créer aussi une dimension nouvelle de la réalité humaine et de la réalité en général ? Et la création n’est-elle pas, au fond, en attente  de cette ultime et plus haute « mutation », de ce saut décisif de qualité ? N’attend-elle pas l’unification du fini avec l’infini, l’unification entre l’homme et Dieu, le dépassement de la mort ?

    Du point de vue de l’histoire, la Résurrection de Jésus, c’est la semence la plus petite mais elle porte en elle, comme le suggère l’image du grain de sénevé, les potentialités infinies de Dieu. Ainsi, la Résurrection est entrée dans le monde seulement à travers quelques apparitions mystérieuses aux élus. Et pourtant, elle était le début vraiment nouveau dont, en secret, tout le monde était en attente. Alleluia !

    Tous les offices de la semaine sainte en l'église du Saint-Sacrement à Liège: cliquez ici  Des Rameaux à Pâques 

    Ci-dessous: la messe grégorienne du dimanche de Pâques, avec le concours de l'ensemble instrumental Darius (violons et orgue positif).

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_avril2018.jpg

    Ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC

  • Verviers : messe de Pâques en musique à Sainte-Julienne

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    Sans titre.jpg

    Vous êtes cordialement invité(e)(s) à assister à la 

    Messe de Pâques 

    le dimanche 1 avril à 11H00

    à l’église Sainte-Julienne, 

    Avenue Léopold II à Verviers

    La Chorale Ste Julienne, 

    sous la direction de Margaret Todd-Scott,

    interprètera :

    le Kyrie et le Gloria de la Kleine Orgelmesse de Haydn

    le "Since by man came death" du Messie de Haendel

    le Sanctus et l'Agnus Dei de la messe K192 de Mozart

    "I know that my Redeemer liveth" du Messie de Haendel 

    Après la Messe nous aurons le plaisir de vous offrir l’apéritif et des petits oeufs de Pâques.

  • Jeunes chrétiens, la génération pivot ?

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    Dans l’Europe post-chrétienne, la majorité des jeunes ressemble à celle des vieux : comme ceux-ci, elle est sortie de la religion autrefois dominante et baigne dans le conformisme d’une société cosmopolite, sans identité ni racines : ni centre, ni périphérie, tout est égal. Comme il faut malgré tout donner un sens aux quelques tours de carrousel que chacun effectue autour d’une étoile appelée soleil avant de retomber dans le néant d’où il a été malencontreusement sorti, quelques placebos calmeront toute inquiétude métaphysique inutile : l’écologie, la tolérance, la paix sont les plus courues. Ce n’est déjà pas si mal, pour supporter le voyage vers nulle part. Mais c’est tout de même un peu court. Et les chrétiens, jeunes et vieux, embarqués dans cette galère n’ont-ils aujourd’hui plus rien à apporter de plus ? Quelqu’un peut-être. De Jean-Pierre Denis sur le site de « La Vie » :

    « Moins d’un jeune Français sur quatre se dit chrétien. Ce chiffre choc, je le tire d’une étude menée par l’Institut catholique de Paris avec des universitaires européens, étude dont lavie.fr publie en avant-première les principaux enseignements. Il résume à lui seul l’état de la sécularisation occidentale. L’enquête livre, en effet, à propos de pays aussi divers que la Belgique, l’Allemagne, le Royaume-Uni ou l’Espagne, des résultats comparables. La grande majorité des 16-29 ans semble purement et simplement sortie de la religion en général et de la religion chrétienne en particulier. Cette absence d’héritage est devenue un héritage. Un athéisme culturel encore renforcé par une persistante mauvaise transmission de la foi dans les familles dites chrétiennes. Autrefois la religion était imposée par les structures sociales, et l’athéisme relevait de choix individuels. Devinez de quel côté se situent désormais pression sociale et conformisme ?

    Génération athée, l’étude choc

    Si l’on est hargneux on dira que rien n’est fait, rien qui soit à la hauteur du défi, lequel est plus souvent nié que reconnu. Si l’on préfère la résignation à l’imprécation, on dira que rien n’y fait. Ni Jean Paul II et sa nouvelle évangélisation, ni Benoît XVI et sa stratégie des minorités créatives ni le pape François avec son évangile des périphéries ne semblent avoir eu le moindre impact. À quelques nuances ou exceptions près, ni le catholicisme ni le protestantisme ni même l’orthodoxie (l’étude évoque la Russie) n’ont le monopole de la déconfiture. Cela relativise bien des querelles de clocher.

    Un jeune sur quatre se déclare chrétien, malgré le poids du conformisme social ? C’est potentiellement énorme.

    Voilà pour le verre à moitié vide. Mais en même temps, ce chiffre a quelque chose d’extraordinaire, de si gros qu’on pourrait bien ne pas le voir, comme la fameuse lettre volée d’Edgar Poe, tellement mise en évidence que personne ne la remarque. Comment, un jeune sur quatre se déclare chrétien, malgré le poids du conformisme social ? Mais… c’est potentiellement énorme ! Et alors… que fait-on ? Qui leur parle ? Que leur dire ? Personne ne sait. À peu près personne ne fait rien. L’énergie missionnaire reste concentrée sur la fraction la plus motivée, ceux que j’avais appelés lors des dernières JMJ les « cathos ++ ». Les neuf dixièmes des jeunes chrétiens de ce pays sont plus ou moins livrés à eux-mêmes. On frise la non-assistance à croyants en danger.

    Génération "catho ++"

    Autre tabou, et non des moindres, l’islam. Il y a en France environ deux jeunes chrétiens pour un jeune musulman. À peu de chose près, on compte autant de jeunes anglicans que de jeunes musulmans au Royaume-Uni, et plus de jeunes musulmans que de jeunes catholiques aux Pays-Bas. Dans les Églises, on feint de penser que ce n’est pas un sujet. Belle hypocrisie. Par exemple, ce double bouleversement – plus d’incroyants et… plus de croyants musulmans – explique ce que nous avons appelé, avec d’autres, la « tentation identitaire ». Certains penseront même qu’il la justifie. Posons franchement la question jamais abordée, mais implicite dans bien des débats sur la laïcité : les jeunes chrétiens se sentent-ils plus proches, en termes de vision du monde, des incroyants de leur génération que des musulmans européens qui ont le même âge qu’eux ? En fait, ils partagent avec les uns l’attachement à un certain pluralisme libéral et avec les autres l’aspiration à un horizon de sens spirituel que la société ne reconnaît plus. Une bonne partie d’entre eux adhère en tout cas à un autre modèle que celui de la forteresse assiégée : celui du pont. La tâche n’est certes pas facile pour cette forte minorité chrétienne, mais la façon dont les 16-29 ans d’aujourd’hui répondront à cette question déterminera l’avenir du christianisme. Et aussi, à mon sens, l’avenir de notre société. Minoritaires, les jeunes chrétiens sont devenus le pivot sur lequel la culture européenne pourra demain s’articuler,  trouver du commun. Le corps du Christ sauvera-t-il le corps social ? »

    Ref. Jeunes chrétiens, la génération pivot ?

    JPSC

  • Communauté Saint-Martin : un témoignage plein et entier sur la vocation sacerdotale, sur l'amour du Christ et sur les combats spirituels

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    De KTO :

    La charité est bien un thème de Carême, voilà pourquoi nous avons choisi de recevoir le modérateur général d'une communauté qui s´est mise sous le patronage de Saint Martin, héraut universel de cette vertu théologale. La Communuaté Saint-Martin est une association de prêtres et de diacres vivant leur apostolat en communauté, au service des diocèses. Sur le plateau d'Un coeur qui écoute, Don Paul Préaux ne refuse pas de donner un témoignage plein et entier sur sa vocation sacerdotale, sur son amour du Christ et sur les combats spirituels que cela implique dans sa vie. Il rappelle aussi que si sa responsabilité est bien d'enseigner, de sanctifier et de gouverner, elle ne peut se faire qu'avec de l'amour et de l'humour.

  • Vient de paraître : un ouvrage sur la BD chrétienne

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    De Karthala.com :

    FRANCART Roland

    La BD chrétienne
    17,00 €TTC

    Résumé

    Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion.

    Editeur : Karthala

    Description complète

    Petit poucet du Neuvième Art, la BD chrétienne, née en 1941, est forte de 70 000 pages, réparties en près de 1 500 albums francophones. Roland Francart propose une étude exhaustive sur ce pan de la BD qui a marqué toute une génération. Après avoir abordé le monde de la BD en général, sa naissance et son évolution, l’auteur met en exergue l’âge d’or de la BD chrétienne jusqu’en 1960, puis son tournant catéchétique et enfin un renouveau avec les mangas, comics et romans graphiques. Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion.

    Roland Francart, jésuite, est géographe et spécialiste de la bande dessinée chrétienne. Il est le directeur-fondateur du Centre Religieux d’Information et d’Analyse de la BD (CRIABD) et président du Jury du prix européen Gabriel de la BD chrétienne, Roland Francart a publié 40 numéros de la revue Coccinelle et 80 de la revue Gabriel.

    Ils en ont parlé

    "Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion."

    Une recension sur le site de jesuites.com (février 2018)

  • Pré-synode : des jeunes en désaccord avec l’Eglise sur les principes non-négociables

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    Du site "Riposte catholique" :

    Des jeunes en désaccord avec l’Eglise sur les principes non-négociables

    Le document du pré-synode des jeunes a été publié et l’on y découvre, sans surprise depuis que nous savons qu’un jeune du MRJC représentait les jeunes français, que les jeunes catholiques envoyés à Rome ne partagent pas toujours la foi de l’Eglise sur des sujets pourtant essentiels :

    Il existe souvent de profonds désaccords parmi les jeunes, à la fois dans l’Eglise et dans le monde, sur certains de ses enseignements qui sont particulièrement sensibles. Quelques exemples : contraception, avortement, homosexualité, cohabitation, mariage et comment la prêtrise est perçue dans les différentes réalités de l’Eglise. Il est important de noter que, quelque soit le niveau de compréhension des enseignements de l’Eglise, des désaccords et des discussions sont toujours en cours parmi les jeunes sur ces sujets polémiques. Par conséquent, ils peuvent vouloir voir l’Eglise changer ses enseignements ou au moins avoir accès à de meilleures explications et formations sur ces questions. Même si un débat interne existe, les jeunes catholiques, dont les convictions sont en conflit avec les enseignements officiels, veulent rester dans l’Eglise. Beaucoup de jeunes catholiques acceptent ces enseignements et trouvent en eux une source de joie. Ils ne désirent pas seulement que l’Eglise tienne fermement ses positions malgré leurs impopularités mais qu’elle les proclame avec une plus grande profondeur dans ses enseignements.

    A travers le monde, la relation au sacré est compliquée. La chrétienté est souvent vue comme quelque chose qui appartient au passé et ses valeurs ou sa pertinence dans notre vie ne sont plus comprises. En même temps, dans certaines communautés la priorité est donnée au sacré car la vie quotidienne est structurée autour de la religion. Dans certains contextes asiatiques, le sens de la vie peut être associé avec des philosophies orientales.

    Nos évêques ont du pain sur la planche pour former les jeunes à ces questions. Cela leur changera de parler d’immigration...