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Foi - Page 678

  • Sous le soleil de Dieu : des chanoines pour l'éternité

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    De Stéphen Vallet sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    « Alors que l’Europe souffre d’une terrible crise des vocations, l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, puisant à la riche spiritualité de saint François de Sales, entend servir l’Église en lui offrant chaque année de nouveaux prêtres. Petit tour d’horizon avec son prieur général, Mgr Gilles Wach, sur cet Institut à la romanité clairement assumée et doucement proposée, esprit salésien oblige.

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    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont vous êtes le Prieur général, vient de voir le Saint-Siège reconnaître ses Constitutions. Qu’est-ce que cette situation change désormais pour vous ? Que signifie le fait d’être un institut de droit pontifical ? 

    Mgr Gilles Wach : Depuis sa fondation en 1990, l’Institut a suivi les étapes canoniques habituelles pour les sociétés de vie apostoliques cléricales. Les choses se sont faites progressivement et pacifiquement, malgré le contexte de crise dans l’Église. 

    Pendant dix-huit ans, nous étions de droit diocésain et nous bénéficions de la bienveillance, d’abord de l’évêque de Mouila, Mgr Obamba, puis des différents archevêques de Florence, les cardinaux Piovannelli et Antonelli.

    Nos prêtres ont vite été présents sur trois continents. Il devenait naturel que nous dépendions directement du Saint-Siège. Nous avons donc été reconnus de droit pontifical en 2008 après une enquête soigneuse : tous les évêques avec lesquels nous exercions un apostolat ont été interrogés. Depuis cette date, l’Ordinaire de l’Institut est son prieur général, qui est à la tête de chanoines séculiers répandus dans différentes maisons érigées canoniquement par lui-même à travers le monde.

    À l’issue d’une visite canonique menée par S. Exc. Mgr Bacqué, nonce apostolique, le Saint-Siège a définitivement approuvé nos constitutions le 29 janvier 2016. 

    Rien ne change en revanche dans nos relations avec les évêques diocésains : nous ne nous installons dans un diocèse que si nous sommes appelés par eux. Puis, une convention est passée entre l’évêque du lieu et moi-même, comme ordinaire de l’Institut ; celle-ci fixe les modalités de notre présence. Nous répondons aux nombreux appels des évêques pour travailler avec eux et leur presbyterium.

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  • Un martyr de la Révolution française et une carmélite bientôt sur les autels

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François va canoniser deux nouveaux saints français

    Parmi eux Salomon Leclercq, éducateur membre des frères des écoles chrétiennes, mort en martyr pour avoir refusé de prêter le serment de constitution civile du clergé qui, après le renversement de la monarchie, donnait à l’État le contrôle sur l’Église de France. Le religieux vécut dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes où, avec 190 autres ecclésiastiques, il fut sauvagement tué à coups d’épée lors des massacres de septembre. Il a été béatifié en 1926 par le Pape Pie IX.

    Parmi les futurs saints figure également une carmélite française emportée à l’âge de 26 ans par une grave maladie :  Elisabeth de la Sainte Trinité avait voulu faire de sa vie une louange de gloire à Dieu et avait choisi de s’abandonner à l’amour trinitaire. Elle développa une doctrine centrée sur l’habitation de Dieu dans la personne humaine. En 1960, le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar avait salué «la structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique d’une densité et d’une consistance sans défaut».

  • Quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap !

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    Sur Radio Vatican :

    Le Pape François exhorte à entourer d’amour les personnes malades et handicapées

    RV - Le Pape François a présidé ce dimanche 12 juin 2016 au Vatican une messe solennelle à l’occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées, point d’orgue du cette année Sainte. Traduction en langue des signes, lecture en braille, et pour la première fois place Saint-Pierre, l’Évangile a été joué en scènes par des personnes avec un handicap mental. Les personnes malades et handicapés étaient donc protagonistes de cette célébration eucharistique. Ainsi la première lecture a été proclamée par une personne handicapée espagnole. La seconde, en anglais, par une jeune femme aveugle lisant en braille. Toutes ont été  traduites par des personnes malentendantes de divers pays. Cette messe a été précédée de plusieurs témoignages sur le handicap et la maladie. Le fondateur de la communauté de “l’Arche”, et “Foi et Lumière” Jean Vanier, a notamment envoyé du Canada un message vidéo.

    Dans son homélie, le Saint-Père rappelle que «le vrai sens de la vie comporte aussi l’acceptation de la souffrance et de la limite» soulignant que «le monde ne devient pas meilleur, parce que composé uniquement de personnes apparemment ‘‘parfaites’’ (…) mais lorsque croissent la solidarité entre les hommes, l’acceptation réciproque et le respect». Or déplore-t-il, «dans une époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte au bonheur et à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant». «Il vaut mieux maintenir ces personnes séparées, dans une ‘‘enceinte’’ - peut-être dorée - ou dans les ‘‘réserves’’ du piétisme et de l’assistantialisme, afin qu’elles n’entravent pas le rythme du faux bien-être. Dans certains cas, on soutient même qu’il vaut mieux s’en débarrasser le plus tôt possible, parce qu’elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise».

    Face à la «pathologie de la tristesse», le Pape propose «la thérapie du sourire»

    En réalité, insiste le Pape François «quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap» considérant «qu’une personne malade ou portant un handicap ne peut pas être heureuse, parce qu’elle est incapable de mener le style de vie imposé par la culture du plaisir et du divertissement». S’appuyant sur l’Evangile de ce dimanche (Lc 7, 36-8, 3), qui nous présente «une situation particulière de faiblesse», la femme pécheresse jugée et marginalisée que Jésus accueille et la défend, le Saint-Père démontre au contraire que «la fragilité elle-même peut devenir un réconfort et un soutien à notre solitude». «Que de personnes avec un handicap et souffrantes s’ouvrent de nouveau à la vie dès qu’elles découvrent qu’elles sont aimées ! » Aimer par Jésus dont «la tendresse est signe de l’amour que Dieu réserve à ceux qui souffrent et sont exclus». «Jésus est le médecin qui guérit avec le médicament de l’amour, parce qu’il prend sur lui notre souffrance et la rachète»souligne le Pape.

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  • 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

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    De Sébastien Maillard, sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican donne 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

    Dans un document rendu public mardi 14 juin, la Congrégation pour la doctrine de la foi invite les évêques à bien évaluer les nouveaux charismes dans l’Eglise. Elle veut ainsi les guider dans la reconnaissance des diverses communautés charismatiques.

    Pourquoi un document sur les relations entre les évêques et les mouvements charismatiques ?

    À la suite du concile Vatican II, diverses communautés nouvelles ont émergé dans l’Église catholique, considérées comme inspirés par l’Esprit Saint. Après ce premier essor, la plupart de ces associations multiformes ont aujourd’hui perdu leur fondateur. Elles sont dans une phase de leur histoire qui appelle une « maturité ecclésiale », selon un document présenté mardi 14 juin mais préparé depuis 2000 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, l’un des plus importants dicastères de la Curie. L’objectif de ce texte, intitulé Iuvenescit Ecclesia (L’Église rajeunit) est d’éviter que ces mouvements croissent indépendamment du reste de l’Église mais y soient pleinement insérés. Sur 34 pages, cette « Lettre aux évêques sur la relation entre les dons hiérarchiques et charismatiques pour la vie et la mission de l’Église » apporte une clarification théologique et une impulsion pastorale pour « ne pas opposer, comme l’a souligné à la presse le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, une 'Église de l’Esprit' et une 'Église de l’Institution' » mais faire valoir leur « co-essentialité ».

    Quel rapport a le pape François avec les mouvements charismatiques ?

    Très soutenues par Jean-Paul II dans leur visée évangélisatrice, les communautés charismatiques font face à un pape François exigeant envers elles, soucieux d’appuyer leur dynamisme sans que celui-ci ne se développe séparément des diocèses. Garant avant tout de l’unité dans l’Église, le pape argentin, qui a approuvé le document, est attaché à ce que les pasteurs marchent avec leur peuple, dans toute leur diversité. En même temps, il tient à ce qu’ils restent ouverts aux surprises de l’Esprit Saint, tout en faisant preuve de discernement.

    Comment les évêques doivent-ils accueillir ces communautés ?

    « La réalité qui prend corps en naissant d’un charisme doit jouir d’un temps opportun d’expérimentation et de sédimentation, qui fasse passer de l’enthousiasme des débuts à une configuration stable », reconnaît le Vatican dans ce document. Celui-ci invite les évêques à accompagner « avec bienveillance »un long « itinéraire de vérification ». À cette fin, la lettre tire du Magistère huit « critères pour le discernement des dons charismatiques dans les associations ecclésiales ». Parmi eux figurent l’élan « missionnaire » qui doit animer ces mouvements, leur acceptation de l’intégralité de la foi catholique et « donc éviter de s’aventurer au-delà de la doctrine », leur « réelle communion avec toute l’Église » et leur « disponibilité à la collaboration réciproque », la « présence de fruits spirituels de charité, joie paix et maturité humaine » et la « référence à la doctrine sociale de l’Église ».

    La liste des critères comprend aussi celui d’accepter « des moments d’épreuve dans le discernement des charismes », en allusion à des périodes où tel ou tel mouvement traverse une faiblesse ou une dérive passagères. « La naissance de tensions éventuelles exige de la part de tous la pratique d’une charité plus grande », recommande le Vatican.

    Les ordres religieux et instituts de vie consacrée sont-ils concernés ?

    Le document a été présenté mardi à la presse par le cardinal Müller accompagné du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques. Mais, pratique inhabituelle, le préfet de la Congrégation pour les religieux, le cardinal Joao Braz de Aviz, s’y est invité, s’asseyant parmi les journalistes. Une manière de manifester qu’il aurait souhaité être davantage associé à ce document qui, dit-il, « concerne la vie consacrée ». Le texte vise d’abord les communautés issues du Renouveau charismatique mais touche, en pratique, à des formes de vie consacrée et de vie apostolique. Les rapports entre évêques et congrégations religieuses doivent toutefois faire l’objet d’un futur document.

  • Des paroissiens de Sainte-Catherine adressent une lettre ouverte à Monseigneur De Kesel

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    Lettre ouverte à Mgr Joseph De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles (source)

    Bruxelles, le 13 Juin 2016 

    Monseigneur,

     « Concertation », voilà un terme que vous utilisiez dans votre lettre pastorale de 2005 sur l’avenir des églises de Bruxelles. Alors aujourd’hui, pour ne rien vous cacher, nous sommes extrêmement inquiets. Nous essayons vainement de vous rencontrer, pour comprendre l’origine et le bien-fondé des rumeurs de fermeture de notre église Sainte-Catherine et de dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres qui courent depuis le mois d’avril dernier.

    Comprendre pourquoi une église, située en plein cœur touristique de Bruxelles, qui fait le plein tous les dimanches et où de nombreux fidèles trouvent un véritable lieu de ressourcement spirituel et humain, serait à nouveau menacée de fermeture. Comprendre pourquoi l’Archevêché souhaiterait le départ de prêtres et de séminaristes qui ont permis à Sainte-Catherine de redevenir une paroisse vivante et rayonnante depuis sa réouverture en Septembre 2014, un « noyau de vitalité évangélique » comme vous en souhaitez tant pour notre ville. Comprendre enfin pourquoi le dialogue et les échanges en toute confiance et transparence sont si difficiles avec nos pasteurs sur des sujets qui nous touchent d’aussi près.

    Pas d’informations, aucune communication 

    Le 29 avril 2016, le Vicariat de Bruxelles a démenti par voie de communiqué ces différentes rumeurs. Mais ce communiqué ne nous a pas rassurés, car il indique bien l’existence de deux dossiers en réflexion : l’un concernant la fermeture de l’église Sainte-Catherine, l’autre, la dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres. Pour en connaître le contenu, et parce que nous ne pouvons pas imaginer une réflexion sans connaissance de la réalité et des personnes directement concernées, nous avons souhaité vous rencontrer. À de nombreuses reprises, nous vous avons écrit (entre autre courriers des 25 et 26/04/16). Vous nous avez alors invités à contacter Mgr Kockerols, l’évêque de Bruxelles (dans un courrier du 27/04/16), ce que nous avons fait. Après notre courrier et nos nombreux rappels (28 et 29/04, 2 et 3/05/2016), nous avons finalement obtenu un rendez-vous avec votre Auxiliaire pour le 08/06/2016.

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  • 11e dimanche du temps ordinaire : quand les pharisiens font passer la lettre avant l'esprit

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    Dirk Bouts, le repas chez Simon

    Prédication (archive du 16 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 36-50 ; 8, 1-3) pour le 11e dimanche du temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Luc 7, 36-50; 8, 1-3)

    Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. — Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? » Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. » Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! » Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Chouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

  • Quand des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

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    D'Isabelle Demangeat sur le site du journal La Croix :

    CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.

    À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non, rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu. Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».

    La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.

    > A lire : « Catholic Voices », la contre-offensive médiatique des laïcs anglais

    Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont

    Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.

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  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

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    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

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    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

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    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Gregory Puppinck,lauréat du prix de l'Humanisme chrétien 2016 : une interview réalisée par la radio chrétienne francophone (RCF).

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    Gregor Puppinck, juriste, docteur en droit, expert auprès de la Cour Européenne des Droits de l’homme, dirige le Centre Européen pour le Droit et la Justice à Strasbourg

    écouter l'émission sur RCF

  • Sarkozy et les racines de la France

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    Nous avons évoqué ici le point de vue du pape François sur cette question des racines identitaires :Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles . L’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy revient sur la question en des termes très différents :

    JPSC

  • Le cardinal Mercier divise toujours la société flamande : un débat entre Jan De Volder (Tertio), Alain Lebeaupin (nonce du pape auprès de l’UE), Jean-Pierre Delville (évêque de Liège) et Laurence Van Ypersele (histoire contemporaine, Ucl)

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    Le Belge sorti du tombeau ? De Christian Laporte dans « La Libre » :mercier.jpg

    « Qui disait donc que la N-VA avait mis au frigo les questions linguistico-communautaires ? Chassez le
    naturel, il revient parfois très vite au galop. Victime de son ire : le cardinal Désire-Joseph Mercier, depuis toujours la bête noire des flamingants parce qu’au début du XXe siècle ce prélat - qui fut le primat de l’Eglise de Belgique de 1906 à 1926 - avait résolument soutenu notamment le développement de l’UCL à Louvain sous toutes ses facettes linguistiques. Puis il n’envisageait pas la Belgique autrement que dans l’orbite culturelle francophone, ce qui fit rugir les radicaux flamands. Cela a laissé des traces.
     

    A Lierre - la ville de la fameuse Tour Louis Zimmer et du grand écrivain flamand Felix Timmermans -, les nationalistes ont fait fort en imposant, à la hussarde, voici quelques jours, le changement de nom d’une place au seul motif que le prélat s’était opposé à la néerlandisation de l’enseignement en Flandre.

    Cordon sanitaire rompu 

    Pour ce faire, ils ont non seulement fait fi de leur alliance politique locale avec l’Open VLD mais ont en outre brisé le cordon sanitaire puisqu’ils ont pu bénéficier de la voix du seul élu du Vlaams Belang pour imposer leur motion…

    Plus comique (si on ose dire) : la place devrait porter les noms de Philippe et Jeanne - in ‘t Nederlands bien sûr - en hommage à Philippe le Beau et Jeanne de Castille, les parents de Charles Quint qui ont cependant élevé celui-ci en français… 

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  • Selon le vice-président de la République, l’Eucharistie est « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour »

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    Lu sur le site Eglises d'Asie des Missions étrangères de Paris :

    Selon le vice-président de la République de Chine (Taiwan), l’Eucharistie est « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour »

    Elu vice-président de Taiwan le 20 janvier dernier lors des élections présidentielles qui ont vu la victoire de Mme Tsai Ing-wen, la candidate du Parti démocrate-progressiste (DPP), Chen Chien-jen n’a jamais caché la foi catholique qui l’anime. Lors de l’annonce de sa candidature, Tsai Ing-wen l’avait présenté en ces termes : « C’est un catholique fervent, une personne à qui vous pouvez faire entièrement confiance. » Ce 28 mai, huit jours seulement après avoir prêté serment lors de sa prise de fonction officielle, Philip Chen Chien-jen n’a pas hésité à témoigner en public de la réalité de sa foi catholique, affirmant puiser dans l’Eucharistie « une source de joie, d’équilibre intérieur, de paix et d’amour ».

    Après le Congrès eucharistique international organisé à Cebu, aux Philippines, en janvier 2016, l’Eglise catholique de Taiwan organisait le week-end des 28 et 29 mai derniers un Congrès eucharistique local. Tenu dans un stade couvert de Taichung, ville de la façade côtière occidentale de l’île, il a réuni quelque 11 000 fidèles. Un chiffre important pour une Eglise minoritaire, Taiwan comptant environ 300 000 catholiques pour une population totale de 23,5 millions d’habitants.

    Les Congrès eucharistiques ont pour vocation de développer chez les fidèles le sens et l’importance de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Invité par les évêques taïwanais à prendre la parole devant les fidèles rassemblés à Taichung, c’est donc tout naturellement que le vice-président Chen Chien-jen s’est exprimé sur ce thème. La teneur de son témoignage n’a laissé aucun doute sur l’importance que le numéro deux de l’exécutif taïwanais attache à la foi catholique en général, et à l’Eucharistie en particulier.

    « Source de mon bonheur »

    Chen Chien-jen a commencé par dire qu’il avait pris l’habitude d’assister à la messe quotidiennement lorsque, dans les années 1990, il était membre de l’Academica Sinica, prestigieuse instance académique. Médecin de formation, chercheur renommé en épidémiologie moléculaire et génomique, il a confié qu’il allait à la messe accompagné de son épouse, catholique elle aussi. « La messe quotidienne me permet de confier mes prières, mon travail, mes joies, mes peines à Dieu. Ecouter la parole de Dieu, ce qu’en disent les prêtres, recevoir le corps du Christ, voilà ce qui est à la source de mon bonheur dans ma vie et mon mariage », a expliqué celui qui, âgé de 65 ans, est devenu une figure politique de premier plan à Taiwan.

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