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International - Page 165

  • Le nouveau directoire pour les affaires religieuses en Chine : une véritable gifle en pleine figure pour le Vatican

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Sur la nomination des évêques, la Chine fait cavalier seul.  Et le Pape s’incline

    « Une véritable gifle en pleine figure pour le Vatican ».  Voilà comment Bitter Winter, le journal en ligne numéro un au monde spécialisé dans l’information sur les religions en Chine, présente le texte intégral du nouveau directoire publié par l’Administration d’État pour les affaires religieuses pour rassembler dans une base de données unique toutes les informations sur le personnel religieux présent dans le pays et en pousser le contrôle jusqu’à un niveau quasiment Orwellien.

    > Enter the “Administrative Measures for Religious Clergy”: Be Afraid, Be Very Afraid

    À l’article 52 du directoire, on trouve de tout.  Par exemple, que la réincarnation d’un lama bouddhiste doit être autorisée par le Parti communiste chinois.

    Mais concentrons-nous sur l’article 16, celui qui concerne les évêques catholiques, leur nomination, leur consécration et leur reconnaissance officielle.

    Le 22 septembre 2018, le Saint-Siège et la Chine ont signé un accord provisoire et secret sur la nomination des évêques, renouvelé pour deux années supplémentaires le 22 octobre 2020, un accord que le Pape François – dans son discours du 8 février de cette année au corps diplomatique – a défini comme étant « essentiellement pastoral », émettant le souhait « que le chemin entrepris se poursuive, dans un esprit de respect et de confiance réciproque, pour contribuer davantage à la résolution des questions d’intérêt commun ».

    Mais à lire le directoire qui vient d’être publié par l’Administration d’État pour les affaires religieuses, il n’y a absolument rien de pastoral.  Les modalités de nomination des évêques sont entièrement dans les mains des autorités de Pékin, à travers leur bras armé qu’est l’Association patriotique des catholiques chinois et ce collège épiscopal fantoche qu’est la Conférence des évêques catholiques chinois, non reconnue par Rome.

    La procédure part d’une « élection démocratique » du nouvel évêque de la part de la « communauté catholique » du lieu, elle se poursuit par « l’approbation » de la nomination de la part de la pseudo-conférence épiscopale, et aboutit par la « consécration » de la part d’un évêque aligné et est couronnée par l’enregistrement officiel du nouvel élu dans la base de données qui le contrôlera jusqu’à la tombe.

    Et le Pape ?  Et le Saint-Siège ?  Pas un mot, comme s’ils n’avaient pas voix au chapitre.

    Voici ce que prévoit l’article 16 du directoire :

    « Les évêques catholiques sont approuvés et consacrés par la Conférence des évêques catholiques chinois.  L’Association patriotique des catholiques chinois et la Conférence des évêques catholiques chinois rempliront, dans les vingt jours après la consécration de l’évêque, le formulaire pour la classification d’un évêque catholique et le remettront pour enregistrement à l’Administration d’État pour les affaires religieuses, en fournissant les documents suivants :

    1. Une copie de la composition de ménage de l’évêque et une copie de sa carte d’identité.
    2. Une déclaration émise par la communauté catholique de la province, de la région autonome ou de la municipalité sous l’autorité directe du gouvernement central sur l’élection démocratique de l’évêque.
    3. Une lettre d’approbation de la Conférence des évêques catholiques chinois.
    4. Le certificat de la consécration de l’évêque signé par l’évêque consécrateur.

    Le formulaire d’enregistrement des évêques catholiques sera exclusivement celui fourni par l’Administration d’État pour les affaires religieuses. »

    Ce directoire entrera en vigueur le 1er mai prochain.  Après cette date, rien ne laisse présager que le bilan de l’accord entre le Vatican et la Chine sur la nomination des évêques sera meilleur que ce qu’on a enregistré jusqu’ici :

    > Loin dans le rouge.  Le bilan décevant de deux années d’accord avec la Chine

  • Indonésie : un signal clair sur le port du hijab dans le pays musulman le plus peuplé du monde

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    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    Revers des islamistes sur le port du voile en Indonésie

    Les écoles indonésiennes n’ont plus le droit d’imposer le port du hijab. Le gouvernement, par la voix du Ministre de l’Education, a envoyé un signal clair la semaine dernière sous peine de sanctions. Un scandale a éclaté suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant une jeune fille chrétienne de 16 ans à qui on intimait l’ordre de porter le hijab dans son école de Padang (Sumatra occidental). Jusqu’alors, 20 des 34 provinces du pays imposaient le port de ce vêtement religieux pour toutes les élèves et enseignantes de leurs écoles publiques. Des millions d’Indonésiennes, y compris celles issues de minorités non musulmanes, faisaient l’objet d’intimidations, voire étaient menacées d’expulsion, si elles s’opposaient à cette règle. Les écoles ont maintenant un mois pour adapter leurs règlements intérieurs.

    Le hijab est devenu un phénomène de société dans un certain nombre de pays musulmans au début des années 80, rappelle Kunwar Khuldune Shahid, correspondant pakistanais du magazine britannique « The Spectator » (en lien ci-dessous). La rivalité entre Saoudiens et Iraniens pour imposer leurs visions respectives d’un islam « pur », a eu des répercussions dans tout le monde musulman. Les Saoudiens ont massivement investi dans les pays de l’Asie du Sud-Est, important même leur architecture de mosquées et gagnant une indéniable influence politique. Ce conflit entre sunnites et chiites est toujours brûlant. Plusieurs chefs d’Etats sunnites, tels Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Mahatir Mohamed (jusqu’à peu Premier Ministre malaisien), et Imran Khan (Pakistan) ont fait preuve de jusqu’au-boutisme, important un extrémisme qui nuit avant tout aux femmes non musulmanes. Côté chiite, l’Iran impose le voile depuis la révolution de 1979. La résistance d’activistes ne s’est jamais éteinte, et celles qui ne se plient pas à la règle sont accusées « d’incitation à la prostitution », avec peines de prison et coups de fouet à la clé. L’actuel leader iranien, Sayyid Ali Khamenei, ne donne aucun signe de fléchissement. Il a d’ailleurs cette semaine affirmé que « les femmes iraniennes n’avaient jamais connu meilleur sort qu’aujourd’hui ».

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  • Le Parlement Européen s’est engagé officiellement à promouvoir l’avortement en Amérique du Sud et en Europe Centrale

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Bruxelles engagée dans la promotion de l’avortement en Amérique du Sud

    12 février 2021

    Vingt-cinq ans après la déclaration de Pékin, le Parlement Européen de Bruxelles s’est engagé officiellement à promouvoir l’avortement en Amérique du Sud et en Europe Centrale. En 1995, 189 pays ont défini leur vision des « objectifs pour atteindre l’égalité des sexes », incluant la « santé sexuelle et reproductive » parmi les « droits humains »(cf. Pékin + 10 : débat sur la santé de la reproduction et ONU : 25 ans de la conférence de Pékin sur les femmes). Cette semaine, le Parlement Européen examine l’état des lieux de la situation depuis 1995.

    « Nous ratifions les engagements pris il y a 25 ans », a déclaré Helena Dalli, commissaire européenne chargée de l’inclusion et de l’égalité. Elle rappelle qu’un « plan d’action pour les questions de genre » est en cours, « tant au sein de l’UE que dans ses relations extérieures ». Mónica Silvana González, députée espagnole et membre de la commission de développement, va plus loin : « Parmi nos obligations en tant que députés européens pour la zone internationale, il y a celle de garantir les droits sexuels et reproductifs des femmes vivant en dehors de nos frontières ». « Nous soutenons les députés et les féministes argentins, ajoute María Eugenia Rodríguez Palop, vice-présidente de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des sexes. Nous soutiendrons également les femmes chiliennes ». Selon une récente résolution du Parlement, l’IVG ferait partie des droits des femmes, « des droits humains universels, inaliénables et indivisibles » (cf. L’IVG, un droit ?).

    Pourtant, des voix ne soutenant pas cette résolution se sont élevées, pour « rappeler le droit à la vie ». Mais Rodríguez Palop a balayé la question car selon elle, même s’il ne faut pas « sous-estimer ce que peut représenter une vie naissante », « toujours se prononcer en faveur du fœtus implique également une violation des droits » des femmes, violation de leur « droit à la vie, à la santé, à une vie décente ». Elle conclut en expliquant que, « si l’UE veut être un acteur mondial », elle doit promouvoir l’avortement dans les pays qui ne le pratiquent pas, et qu’ « elle ne peut pas détourner le regard » des pays d’Amérique Latine comme le Chili et le Honduras.

    Source : Deutsche Welle, Mirra Banchón (11/02/2021)

  • "Time Magazine" divulgue la coalition qui a favorisé la victoire de Joe Biden

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    De Ludovic Lavaucelle sur La sélection du Jour :

    9 février 2021

    « TIME MAGAZINE » RÉVÈLE LA COALITION QUI A FAVORISÉ LA VICTOIRE DE JOE BIDEN

    Il y a bien eu une « conspiration » pour battre Donald Trump explique – pour s’en féliciter – la journaliste Molly Ball, pour le magazine « Time ». S’il n’y est pas question de fraudes, cet article fait grand bruit aux Etats-Unis tant il dévoile la puissance des forces qui se sont liguées contre Trump depuis l’automne 2019. Il fallait d’abord sceller une alliance avec les « Big Tech » pour gagner la guerre de l’information. Ensuite, fédérer les organisations de « droits civiques » pour maximiser la participation des communautés les plus favorables au camp démocrate. Enfin, et ce fut sans doute la réussite la plus étonnante, obtenir le soutien du monde des affaires.

    1. Les « Big Tech »

    En novembre 2019, Mark Zuckerberg, patron de Facebook, invita à dîner chez lui 9 responsables de mouvements de droits civiques. Le contrôle du contenu sur le réseau social était au menu des échanges. On note la présence parmi les convives de l’avocate Vanita Gupta, présidente du « Leadership Conference of Civil and Human Rights ». Joe Biden l’a depuis nommée Haut Conseiller auprès du Ministre de la Justice, en charge notamment de la lutte « antitrust ». Leur hôte les assura de son soutien et les autres grands acteurs GAFAM suivirent le pas. En mars 2020, l’épidémie du COVID-19 convainquit les activistes que l’abstention risquait d’être massive. Une campagne de financement d’ampleur eut lieu pour aider les États à s’équiper en prévision d’un mode de scrutin où le vote par correspondance prendrait une part majeure. Une fondation philanthropique, « The Chan Zuckerberg Initiative », versa 300 millions de dollars pour soutenir cet effort.

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  • Sœur Gloria Cecilia Narváez retenue en otage depuis quatre ans entre les mains de djihadistes

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    De Lucie Sarr sur le site de La Croix Africa

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, quatre ans entre les mains de djihadistes

    La religiosa colombiana Gloria Cecilia Narváez Argoty

    Voilà désormais 4 ans que sœur Gloria Cecilia Narváez, religieuse colombienne a été enlevée au Mali, le 7 février 2017.

    Les dernières nouvelles de cette consacrée datent d’octobre lorsque Sophie Pétronin, ex-otage libérée par les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) a alerté sur son état de santé.

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, enlevée le 7 février 2017, à Karangasso, dans le sud du Mali où elle était en mission depuis plus de 10 ans, est encore entre les mains des djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim).

    Libérée le 8 octobre 2020, Sophie Pétronin, ex-otage française, a donné des nouvelles de la religieuse colombienne de la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée. Les deux femmes avaient passé une grande partie de leur captivité ensemble. Selon Sophie Pétronin, sœur Gloria, malade, a demandé au président français Emmanuel Macron d’agir. Sophie Pétronin a aussi raconté qu’ensemble, elles ont traversé de nombreux camps et partagé couvertures, nourriture et eau. Selon l’ex-otage, la religieuse avait été ligotée pendant trois jours parce qu’elle s’était perdue au cours d’une promenade.

    Demande d’aide

    Dans un message vidéo publié le 29 janvier 2018, Sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoti sollicitait l’aide du pape François. On la voyait, en habit religieux, l’air fatigué, implorant, les mains jointes, l’aide du pape pour sa libération. En septembre 2017, les autorités colombiennes avaient évoqué sa santé précaire. « Elle est vivante mais son état de santé n’est pas bon. Elle a des problèmes à une jambe et à un rein ».

    Pétition

    Dès le lendemain de son enlèvement, l’Église malienne s’était mobilisée pour la libération de la religieuse. En mai 2017, la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée avait lancé une pétition pour la libération de Sœur Gloria. Celle-ci avait recueilli plus de 90 000 signatures.

    En mars de la même année, la Conférence des évêques du Mali avait également lancé un « plan d’urgence » pour qu’elle retrouve la liberté. Il s’agissait de diffuser dans tous les médias maliens un message exigeant la libération de l’otage colombien. L’épiscopat malien avait également demandé à tous les fidèles de prier quotidiennement pour qu’elle soit libérée.

    Sa maman est décédée

    Rosita Argoty de Narváez, 87 ans, la mère de sœur Gloria Cecilia Narváez, est décédée fin septembre 2020 sans avoir pu revoir sa fille qu’elle rêvait d’embrasser avant de s’éteindre.

    Lire aussi : AFRIQUE/MALI - Appel en faveur de la libération rapide d'une religieuse enlevée... voici quatre ans

  • Les voeux du pape au Corps diplomatique

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    D', sur zenit.org :

    Diplomatie : le monde a besoin de fraternité autant que de vaccins, affirme le pape

    Cinq crises à résoudre (Texte intégral)

    « 2021 est un temps qu’il ne faut pas perdre », a déclaré le pape devant les ambassadeurs du monde entier – 183 pays entretiennent des relations diplomatiques avec le Vatican – réunis dans la Salle des bénédictions du palais apostolique. La rencontre, qui devait avoir lieu initialement le 25 janvier, avait été reportée en raison d’une sciatique dont souffrait le pape.

    Au fil de son long discours, le pape François a énuméré les cinq crises actuelles : sanitaire, environnementale, socio-économique, politique et la crise des relations humaines. Il a plaidé notamment pour « l’accès universel à l’assistance sanitaire de base », en interpelant : « Si on supprime le droit à la vie des plus faibles, comment pourra-t-on garantir avec efficacité tous les autres droits ? »

    Le pape s’est inquiété aussi de l’insécurité alimentaire qui frappe de nombreux pays, notamment africains, et a une nouvelle fois encouragé à mettre « l’économie au service de l’homme et non l’inverse ».

    Le temps plus important passé à la maison a aussi conduit à rester plus longtemps de manière aliénante devant les ordinateurs et d’autres moyens de communication, avec de graves retombées sur les personnes les plus vulnérables, spécialement les pauvres et les chômeurs. Ils sont des proies plus faciles de la criminalité informatique – le cybercrime – dans ses aspects les plus déshumanisants, depuis les fraudes jusqu’à la traite d’êtres humains, à l’exploitation de la prostitution, y compris infantile, ainsi qu’à la pédopornographie.

    Pour édifier « un monde plus humain, juste, solidaire et pacifique », le pape a souhaité le désarmement, pointant du doigt « l’insuffisance de la dissuasion nucléaire », fondée « sur la peur » : « Il y a trop d’armes dans le monde », a-t-il déploré, et « avec la multiplication des armes, la violence augmente à tous les niveaux ».

    Discours du pape François

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Je remercie le Doyen, Son Excellence Monsieur Georges Poulides, Ambassadeur de Chypre, pour les paroles courtoises et les vœux qu’il a exprimés en votre nom à tous, et je m’excuse avant tout pour les inconvénients que l’annulation de la rencontre prévue le 25 janvier peut vous avoir causé. Je vous suis reconnaissant pour votre compréhension et votre patience et pour avoir accueilli l’invitation à être présents ce matin, malgré les difficultés, pour notre traditionnel rendez-vous.

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  • Le cardinal Müller dénonce le "grand reset"

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    De Maike Hickson sur LifeSiteNews :

    Le cardinal Müller dénonce le "grand reset"

    Le cardinal a averti que l'objectif de cette nouvelle force de fusion - la collaboration entre les grandes entités capitalistes et la Chine - vise "le contrôle absolu de la pensée, de la parole et de l'action".

    5 février 2021

    Le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a récemment fait des commentaires à Edward Pentin, du National Catholic Register, à propos du Grand Reset, telle que promu par le Forum économique mondial de Davos (WEF). Dans ce contexte, le cardinal a lancé un sérieux avertissement selon lequel il voit une fusion des organisations capitalistes occidentales avec la Chine, formant un nouveau "capitalisme-socialisme unifié".

    Le 29 janvier, le prélat allemand a déclaré à Pentin que les deux camps - "le capitalisme à but lucratif, les géants de la haute technologie des pays occidentaux" et le "communisme de la République populaire de Chine" - "convergent et fusionnent aujourd'hui en un capitalisme-socialisme unifié", produisant un "nouveau colonialisme". Par ces commentaires, il semble indiquer que nous assistons ici à une fusion des grandes puissances financières avec les États communistes - en particulier la Chine - qui vise à la domination du monde par les puissances mondiales capitalistes alors que les masses sont maintenues dans les sociétés socialistes, contrôlées et réprimées par l'État. On peut se sentir ramené ici à la réponse récente des pays occidentaux à la crise du coronavirus qui a conduit à la suppression de nombreuses libertés au nom d'une crise sanitaire.

    LifeSite a pris contact avec le cardinal Müller pour lui demander de s'expliquer sur ces questions.

    Le Great Reset est un programme publié par le Forum économique mondial (WEF) qui utilise la crise du coronavirus comme raison d'un remaniement fondamental de la façon dont nous, les humains, vivons ensemble sur cette terre. Le WEF affirme sur son site web que "les changements que nous avons déjà observés en réponse à la COVID-19 prouvent qu'une remise à plat de nos bases économiques et sociales est possible". À la lumière des crises économiques et environnementales prévisibles, le WEF propose que "nous construisions des fondations entièrement nouvelles pour nos systèmes économiques et sociaux". La façon dont cette reconstruction de nos sociétés devrait être perçue par ces acteurs financiers et économiques mondiaux (cliquez ici pour une liste des participants à la réunion du WEF 2020 à Davos, Suisse) peut être vue dans leur propre vidéo du WEF intitulée "Huit prédictions pour le monde en 2030".

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  • Quand l'archevêque de Chicago s'en prend au Président de la Conférence épiscopale américaine

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    D'Aline Lizotte sur Smart Reading Press :

    DU JAMAIS VU : L’ARCHEVÊQUE DE CHICAGO UTILISE TWITTER CONTRE LE PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE AMÉRICAINE

    À l’occasion de l’investiture du nouveau Président américain, une vive tension s’est produite au sein de la Conférence épiscopale américaine, Mgr Cupich utilisant Twitter pour marquer sa différence par rapport à son président, Mgr Gomez, au sujet de la politique annoncée par le catholique Joe Biden sur l’avortement. Des tweets très peu likés par ses confrères… N’ayant réussi à rallier à lui que la presse progressiste, Mgr Cupich devra très probablement envisager son avenir sous d’autres cieux !

    Le 20 janvier dernier, Joe Biden étendit sa main sur une vieille Bible appartenant à sa famille depuis 1893 et prononça ce serment : «Joseph Robinette Biden, Jr., do solemnly swear that I will faithfully execute the office of President of the United States, and will to the best of my ability, preserve, protect and defend the Constitution of the United States. So help me God1».

    Lors de son investiture, l’allocution prononcée par le Président Biden mit un fort accent sur la nécessité de l’unité de la nation, axée fondamentalement sur la démocratie : le peuple a parlé, la volonté du peuple a été entendue, et nous avons le devoir de préserver cette unité sacrée. Car il y a urgence de combattre le péril de la désunion. Il y a beaucoup à réparer, beaucoup à restaurer, beaucoup à guérir, beaucoup à construire, beaucoup à gagner. Peu de périodes dans notre histoire ont fait face à une tel défi, à des difficultés aussi grandes que celles par rapport auxquelles nous devons agir. Nous faisons face à l’injustice raciale, à la survie de la planète, à l’extrémisme politique représenté par la domination de la race blanche, au terrorisme domestique, à la perte de la responsabilité de la dignité humaine. Pour sauvegarder la démocratie il faut l’unité, l’unité, l’unité.

    Ce discours très polémique et axé sur la critique politique de son prédécesseur – qui n’assistait pas à l’investiture – était une tentative de la part du nouveau président pour montrer sa capacité à neutraliser les forces politiques de son adversaire, alors qu’il sait que beaucoup d’électeurs amers quant à la défaite de Trump sont loin de vouloir adhérer à un Président à qui le vote populaire n’est pas très majoritairement acquis.

    LA DÉCLARATION DES ÉVÊQUES AMÉRICAINS

    Cependant, dans l’après-midi de ce même jour, un autre son de cloche ou de «tocsin» parvenait aux oreilles du Président : la déclaration des évêques américains envoyée par le président de la Conférence épiscopale, Mgr José Gomez, archevêque de Los Angeles. Cette déclaration, si elle comporte une partie diplomatique (félicitations pour le nouveau président à l’occasion de sa victoire électorale et assurance des prières de toute l’Église pour que son mandat produise de bons fruits) n’en contenait pas moins un énoncé des conditions dans lesquelles l’épiscopat collaborerait à son action politique.

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  • Fraternité universelle : Pierre Manent critique envers les injonctions du pape François

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    Pierre Manent sur le dilemme des chrétiens face à l'immigration dans Le Figaro de ce jour (Eugénie Bastié) :
     
    Pierre Manent: «Ne confondons pas le christianisme avec la religion de l’humanité»

    GRAND ENTRETIEN - Le philosophe participe, le 6 février, à un colloque de l’Académie catholique de France sur le thème «Christianisme et migrations (1)». Dans cette perspective, il livre une réflexion de haut vol sur le malaise qu’éprouvent de nombreux chrétiens face à l’immigration, déchirés entre le devoir de charité et le droit des peuples à la continuité historique. Il se montre critique envers les injonctions du pape François à une fraternité universelle qui abolirait les frontières.

    Pierre MANENT. - Le malaise des chrétiens est un aspect du malaise général des citoyens européens, confrontés non seulement à un déclassement de leurs nations dans l’échelle des puissances, mais à une perte de confiance dans la légitimité et le sens même de la forme de vie que la nation abrite. Le droit des peuples à la continuité historique dont vous parlez ne fait précisément pas partie des droits de l’homme tels qu’ils sont aujourd’hui compris et garantis et qui ne veulent connaître que l’individu d’un côté, l’humanité de l’autre. (...)

    Les migrants eux-mêmes, avant de venir dans nos pays, participaient activement à la vie du pays qu’ils ont quitté, et où, selon leur âge, ils ont reçu une éducation plus ou moins complète, une formation humaine plus ou moins accomplie. Compte tenu de la diversité des régimes politiques, sociaux et religieux, il est clair, nous en avons fait l’épreuve douloureuse, que cette formation peut leur avoir inculqué des règles de conduite et des dispositions incompatibles avec nos principes de justice et avec l’amitié civique dans laquelle nous souhaitons vivre.

    Le regard humanitaire ne veut voir dans les migrants que des «hommes semblables» alors qu’ils sont aussi des «citoyens différents». Si c’est une obligation de les secourir quand ils sont en danger, cette obligation ne comporte pas celle d’en faire des concitoyens. Nous pouvons avoir de bonnes raisons de leur opposer un refus suivi d’effet. J’accueille volontiers les encouragements du pape François à nous montrer «fraternels», mais je regrette que la pointe de son reproche soit obstinément dirigée contre nos vieilles nations chrétiennes, qui, certes, ne sont pas ces jours-ci les membres les plus dévoyés de la famille humaine." (...)

    L’injonction à l’ouverture des frontières et à l’accueil inconditionné des migrants est la conséquence de ce que vous appelez « religion de l’humanité » . Celle-ci est-elle une version édulcorée du christianisme (les fameuses « vertus devenues folles » de Chesterton) ou bien en rupture radicale avec celui-ci ?

    Chrétiens ou non, ne confondons pas le christianisme avec la religion de l’humanité qui est aujourd’hui la religion politique de l’Occident, si du moins nous souhaitons faire un peu de clarté sur notre situation. Pour le dire d’un mot, la religion de l’humanité repose sur un sentiment immédiat, que partagent tous les hommes à des degrés divers, à savoir le sentiment du semblable, le sentiment de l’humanité de l’autre homme, qui contiendrait la promesse d’une unification de l’humanité par une sorte de contagion irrésistible, chacun s’identifiant à son semblable, se transportant par l’imagination à la place de son semblable.

    La charité est tout autre chose que le sentiment du semblable ou la compassion. Elle ne repose pas sur le sentiment ni l’imagination. Elle est une disposition active de la volonté, une vertu, qui vise quoi ? Inséparablement Dieu et le prochain, mais d’abord Dieu. Pourquoi ? Ici, il faut casser le morceau. Parce que nous autres hommes, nous ne sommes en réalité ni très aimants ni très aimables. Seule la médiation du Christ, telle est l’affirmation chrétienne, peut nous libérer de la prison du moi. C’est pourquoi la charité ne voit pas l’apparence émouvante du semblable mais vise la présence invisible de Dieu dont notre semblable est l’image. Pardon pour ce comprimé de théologie catholique !

    La religion de l’humanité s’est installée parmi nous à la faveur de l’affadissement du christianisme. Elle consacre notre passivité : incapables de rien vouloir qui nous soit propre, nous attendons que l’autre vienne à nous.

  • Le goulag et l'oppression communiste sont toujours bien présents en Chine

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    De la revue de presse ("Au quotidien") de l'Homme Nouveau :

    Le goulag et le communisme ne sont pas morts…

    Au quotidien n° 139 : Le goulag et le communisme ne sont pas morts…

    Pour beaucoup d’Occidentaux, la Chine ne serait plus un pays communiste puisqu’on y pratique un capitalisme efficace et offensif. Un témoignage rapporté par La Croix hebdo (30 janvier) remet les pendules à l’heure en montrant l’existence du goulag chinois dans un pays toujours dirigé par le parti communise et usant des armes habituelles de contrôle de la population.

    Après plus de deux ans d’internement dans un camp de rééducation, Gulbahar Haitiwaji décide de raconter le lavage de cerveau et les sévices qu’inflige Pékin aux Ouïghours. Rares sont ceux qui réchappent de ces goulags made in China. Plus rares encore ceux qui osent témoigner.

    Depuis près de six mois, Gulbahar Haitiwaji s’interroge. Témoigner ou se taire ? Elle vient tout juste de trouver la sécurité et la liberté en France, où elle vit avec sa famille. Son calvaire appartient au passé : deux années et demie de détention dans l’un de ces nombreux camps où Pékin prétend « rééduquer » les Ouïghours, minorité musulmane qui peuple le Xinjiang, dans l’ouest de la Chine. Parler, c’est revivre l’enfer. C’est aussi risquer d’exposer ses proches restés au pays. Mais faire profil bas, c’est couvrir le régime. Cornélien.

    La rareté de son témoignage – peu de Ouïghours ont réchappé des camps, et encore moins peuvent s’exprimer depuis l’étranger – la convainc finalement de sauter le pas. « Ce qu’on vit au Xinjiang, c’est un génocide culturel », insiste-t-elle en vous fixant de ses deux billes noires, assise dans son salon parisien. Voire un génocide tout court… vu les soupçons de stérilisation forcée pesant sur Pékin. « On nous vaccinait de force contre la grippe, nous disait-on. Mais c’est vrai que certaines femmes s’alarmaient de ne plus avoir leurs règles après. Était-on, en réalité, en train de nous stériliser ? Franchement, je l’ignore », dit-elle, prudente. C’est pour toutes ces camarades qu’elle se décide à révéler le pire. Pour « celles qu’on a emmenées, un matin, les chaînes aux pieds, le visage recouvert d’une cagoule et qu’on n’a plus jamais revues. »

    Pour Pékin, tout est bon pour mater les Ouïghours. Des goulags made in China se multiplient désormais dans le Xinjiang. Le pouvoir chinois réfute le terme, parlant plutôt de « centre de formation professionnelle », censé permettre de « réfléchir à (ses) erreurs », d’« améliorer sa conscience nationale » et de mieux « distinguer le bien du mal ». Un retour soixante ans en arrière, en pleine Révolution culturelle, lorsque les Gardes rouges, fiers de leur rhétorique manichéenne, justifiaient les pires actes.

    Au programme de Gulbahar pendant sa détention : onze heures quotidiennes de cours (histoire, droit, mandarin). Ceux qui répondent mal aux questions posées doivent rédiger leur autocritique et la lire en public. Un lavage de cerveau ponctué « de louanges à Xi Jinping, au Parti communiste chinois et à la grande Chine ».Certaines humiliations l’ont marquée à jamais. « Un jour, on m’a attachée à un banc durant vingt jours, avec l’interdiction formelle de bouger. Pas même pour aller aux toilettes. »

    Une caméra suit les gestes de chaque détenu et, au moindre faux pas, le rappelle à l’ordre. Nuit et jour. « Il fallait dormir les bras allongés le long du corps et le visage toujours visible », explique-t-elle. Pourquoi cette position ? « Le visage, c’était pour vérifier qu’on ne priait pas sous la couverture. Les bras le long du corps, pour s’assurer qu’on ne tentait pas de se suicider. » Être filmé non-stop et obtempérer aux ordres crachés par un œil électronique… Orwell l’a imaginé, Pékin l’a fait. Dans les plaines reculées du Xinjiang, Big Brother règne en maître.

    Gulbahar finira par craquer, mais plaide les circonstances atténuantes. Ayant perdu toute notion du temps à force d’être privée de la lumière du jour, gravement amaigrie (« mes mains pouvaient se toucher lorsque je les posais sur mes hanches »), elle craint d’abord de ne pas passer l’hiver face au « froid apocalyptique » des plaines d’Asie centrale. « Nous portions tous les jours la même combinaison. Nous n’en avions qu’une seule. Quand on la lavait, on devait la renfiler dans la foulée, encore mouillée… et dehors, il pouvait faire – 30° C. »

  • Ni Biden ni Pelosi ne devraient recevoir la Communion

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    Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone : Les catholiques doivent retrouver "l'idée qu'ils sont dignes de recevoir la communion

    Washington D.C., 27 janvier 2021

    Dans une interview au sujet de sa récente admonestation de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-Calif.), l'archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco a souligné la nécessité pour les catholiques de retrouver le sens de la dignité de recevoir la Sainte Communion.

    "Les catholiques ne comprennent plus l'idée de la dignité de recevoir la Communion. C'est juste considéré comme une sorte de geste symbolique d'accueil et d'appartenance", a déclaré Mgr Cordileone au EWTN Pro-Life Weekly dans une interview diffusée jeudi soir.

    L'archevêque a abordé le sujet du refus de la Sainte Communion à quelqu'un "pour le bien de son âme". Il a déclaré que les catholiques doivent d'abord comprendre l'enseignement de l'Eglise sur l'Eucharistie afin de saisir la signification du refus de la Sainte Communion à une personnalité publique.

    "Pour que ce genre d'action [le refus de la communion] ait un sens pour beaucoup de gens, nous devons retrouver ce sens de ce que cela signifie de recevoir [la communion]", a dit Mgr Cordileone, soulignant le manque de croyance dans la Présence réelle de l'Eucharistie chez les catholiques. "Que dites-vous vraiment quand vous recevez la Communion ? Pour moi, cela va de pair avec ce déclin de la croyance en la Présence réelle du Christ dans l'Eucharistie", a-t-il dit.

    L'archevêque Cordileone expliquait au RTE sa déclaration du 21 janvier à la présidente de la Chambre des représentants, Pelosi, une catholique originaire de l'archidiocèse de San Francisco. Dans cette déclaration, Mgr Cordileone avait déclaré qu'"aucun catholique en bonne conscience ne peut être favorable à l'avortement", faisant référence au soutien public de Pelosi au Congrès en faveur de l'avortement légal.

    Pelosi, lors d'un podcast le 18 janvier avec l'ancienne candidate à la présidence Hillary Clinton, avait évoqué la question de l'avortement comme "le droit de la femme à choisir" et avait déclaré que les catholiques devraient "aimer la contraception" pour réduire le taux d'avortement. En réponse, Cordileone a déclaré que Pelosi "ne parle pas au nom de l'Eglise catholique", et que son expression "droit de choisir" pour décrire l'avortement légal "est un écran de fumée pour perpétuer toute une industrie [de l'avortement] qui profite d'un des maux les plus odieux imaginables".

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  • L'Amérique à l'heure d'Orwell

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    De la rubrique "Au quotidien" (n°137) du site de l'Homme Nouveau :

    dis moi qui tu censures, je te dirai ce que tu lis

    Au quotidien n°137 : <br>  dis moi qui tu censures, je te dirais ce que tu lis

    Bon connaisseur des États-Unis, Gérald Olivier a consacré sur son blog, « France-Amérique » plusieurs articles à l’après élection dans ce pays dont un, le 16 janvier dernier, titré « L’Amérique à l’heure d’Orwell »…

     Cette semaine, Joe Biden, président élu des Etats-Unis, a annoncé que le thème de son investiture, le 20 janvier, serait « l’Amérique Unie » (United America) ! Nancy Pelosi, « Speaker » de la Chambre des représentants, a, pour sa part, fait voter, pour la seconde fois, par la Chambre, où les Démocrates disposent de la majorité des sièges, la destitution (impeachment) du président Donald Trump …

     Ainsi à 48 heures d’intervalle, le futur président Américain a affirmé vouloir travailler à une unité retrouvée… tandis que le troisième personnage du pouvoir poursuivait sa vendetta personnelle contre le président sortant, et par extension contre les dizaines de millions d’Américains qui le soutiennent toujours!

     L’opposition de ces deux postures illustre l’hypocrisie Démocrate et la folie répressive qui s’est emparée de l’establishment américain ces derniers jours. Le pays vit une véritable purge politique et l’atmosphère évoque plus l’URSS de Staline que la nation de Jefferson et Madison. (…) Mercredi 6 , alors que le Congrès était réuni au grand complet pour communiquer les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 et certifier le vainqueur, le président Trump terminait un discours devant des milliers de supporters pour dénoncer des tricheries électorales, et contester une élection qu’il estimait volée. Il exhortait ses partisans à défendre leur pays, et "marcher jusqu’au Capitole » pour manifester leur opposition de manière « pacifique et patriotique ». (…) Les institutions américaines ont donc aisément survécu à cet assaut désordonné et incohérent. Le système, qui n’a jamais été véritablement menacé, l’a emporté. L’ordre a triomphé du désordre. Mais les conséquences de cette attaque don-quichottesque perdurent et vont se prolonger longtemps.

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