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International - Page 253

  • La plus grande ville chrétienne d'Irak a été libérée

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    IRAK : la ville chrétienne de Qaraqosh libérée

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    Deux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville deQaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

  • "Syrie : le grand aveuglement"; un reportage étonnant d'objectivité sur France2

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    Du site ihsnews.net :

    (VIDEO) Un reportage de France 2 sur la Syrie, étonnant d’objectivité et de justesse d’analyse

    Voici un reportage qui détonne par rapport à ce que l’on trouve habituellement dans les médias occidentaux et plus spécialement en France. Et cet étonnement est d’autant plus grand, que le reportage est surprenant d’équilibre, de modération, de rigueur et de tentative d’objectivité, alors qu’il fut diffusé sur une chaîne du service public. Bien sûr, l’on pourrait lui reprocher de survoler ou du moins de passer un peu rapidement sur certains sujets, mais difficile de faire mieux dans un format regardé par le plus grand nombre. Aussi, nous vous recommandons grandement cet épisode de l’émission Un oeil sur la planète ayant pour titre : Syrie : le grand aveuglement.

  • Quand l'entourage d'Hilary Clinton tente de noyauter l'Eglise catholique

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    D'Alexandre Meyer sur aleteia.org :

    Révélation Wikileaks : Le camp Clinton fomentait le noyautage de l’Église catholique

    Un "Printemps catholique" ! L'Église aurait échappé de peu à une révolution idéologique progressiste... jusqu'à maintenant.

    La troisième fournée d’e-mails livrée ces derniers jours par Wikileaks réserve une surprise de taille. Les fuites visent toujours le cercle le plus étroit des relations politiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence des États-Unis d’Amérique. Elles sont abondamment exploitées par l’équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump et par de nombreux titres de la presse anglo-saxonne. En France c’est le silence. Aux États-Unis, c’est une déflagration.

    On y découvre que le plus proche et plus ancien collaborateur de Madame Clinton entend fomenter un « Printemps catholique » au sein de l’Église en y infiltrant des idées progressistes révolutionnaires jusqu’à l’implosion. Parmi les milliers de courriers électroniques divulgués par l’équipe de hackers de Julian Assange, ceux du directeur de campagne d’Hillary Clinton n’en finissent plus d’alimenter la polémique. Ni commentés ni surtout démentis par le camp démocrate, ils trahissent par exemple le double langage de la candidate sur le contrôle des frontières ou la régulation de la finance. Tel un Janus aux deux visages, Hillary affiche sa fermeté sur ces points depuis le début de la campagne mais Mrs. Clinton tient des propos autrement plus libéraux devant son entourage. Il est nécessaire pour le personnel politique d’avoir parfois une position publique et une position privée assure-t-elle. Curieuse entorse aux principes démocratiques américains qui honnissent le parjure.

    L’Église, « dictature médiévale » dans le viseur

    Un e-mail montre ainsi un activiste de gauche et le bras droit d’Hillary Clinton discuter avec désinvolture de cette « révolution » qu’ils entendent fomenter au sein de l’Église catholique.

    L’intitulé du courriel envoyé à John Podesta est sans équivoque : « Lancement d’un printemps catholique ? Le rêve ». Il est signé Sandy Newman, président fondateur de l’organisation progressiste à but non-lucratif Voices for Progress, ancien employeur et ami intime du président Obama. « Il doit y avoir un printemps catholique, où les catholiques eux-mêmes exigeraient la fin d’une dictature moyenâgeuse et l’arrivée d’un peu de démocratie et de respect de l’égalité des sexes (gender equality) dans l’Église catholique. »

    Sandy Newman, qui est de confession juive, admet ne pas savoir grand-chose de l’Église catholique et ne se déclare pas prêt lui-même à mener cette campagne de subversion de la doctrine catholique. « Même si l’idée n’est pas folle, je ne suis pas qualifié pour y participer et je n’ai pas pensé du tout à la façon dont on pourrait planter les graines de la révolution, ou qui serait à même de les planter. »

    John Podesta le rassure et lui demande de s’en remettre à lui et à ses amis qui ont déjà créé les organisations explicitement conçues pour infiltrer l’Église catholique avec leur idéologie progressiste. Mais il le prévient que le moment n’est pas idéal pour la révolution totale — du moins pour l’instant.

    « Nous avons créé l’organisation Catholics in Alliance for the Common Good pour faire advenir cette heure. Mais nous manquons de commandement (leadership) pour agir tout de suite. De même concernant les Catholics United. Comme la plupart des Printemps, je pense que celui-ci fonctionnera de la base vers le sommet », écrit-il.

    Les catholiques traités en parias

    La conversation révèle en outre le mépris des progressistes radicaux pour les catholiques et l’Église. Lundi dernier, WikiLeaks publiait de nombreux e-mails traduisant les moqueries des cadres démocrates envers les catholiques conservateurs. L’universitaire John Halpin, du Center for American Progress (un think-tank démocrate), envoyait à Podesta en 2011 un e-mail d’une rare violence à l’encontre du patron de l’époque de la chaîne Fox-News, dénigrant sa foi catholique : « C’est un abâtardissement incroyable de la foi ».

    John Halpin n’est pas tendre lorsqu’il s’épanche sur les catholiques devant Podesta et Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la campagne Clinton. « Ils sont attirés par une pensée systématiquement et sévèrement rétrograde sur le sujet des rapports entre les sexes (gender relations) et ignorent totalement toute idée de démocratie chrétienne. » Et la directrice de campagne d’acquiescer : « Je suppose qu’ils s’imaginent que leur religion est la plus conservatrice qui soit politiquement et socialement acceptable. Leurs amis riches ne comprendraient pas qu’ils deviennent évangéliques ! » Le professeur Halpin approuve : « Ils peuvent toujours jeter par-ci par-là leur pensée thomiste et leur principe de subsidiarité pour paraître sophistiqués, personne ne comprend foutre rien à ce dont ils parlent ».

    Une insulte dirigée contre des millions de personnes

    Le président de la Chambre des Représentants [la chambre basse du Parlement américain, ndlr] Paul Ryan, élu républicain du Wisconsin, a dénoncé des commentaires « stupéfiants ». « Dénigrer l’Église catholique comme sévèrement rétrograde (severly backwards) est une insulte dirigée contre des millions de personnes à travers le pays » a déclaré le fervent catholique dans un communiqué cinglant. « À tout le moins, ces déclarations révèlent l’attitude hostile de la campagne de Clinton envers les gens croyants en général. »

    Lire aussi l’analyse de la rédaction américaine d’Aleteia sur le scandale Wikileaks

    « Les Américains croyants devraient prendre tout cela en sérieuse considération et décider si ce sont les valeurs que notre prochain président doit porter. Si Hillary Clinton continue d’employer des personnes aux vues si partiales et sectaires, nous saurons clairement où se situent ses priorités » a-t-il ajouté.

    Les chevaux de Troie de la révolution

    L’organisation Catholics in Alliance for the Common Good (CACG) a été fondée par Tom Periello en 2005. À son conseil d’administration siège Fred Rotondaro. L’un et l’autre sont des compagnons de route du Centre for American Progress, fondé par… John Podesta. Rotondaro appelle régulièrement à l’ordination des femmes ou bien affirme que les « amours homosexuelles viennent de Dieu ».

    Catholics United fut fondée en 2005, par deux activistes démocrates : Chris Korzen et James Salt. L’organisation a condamné les évêques qui refusaient de distribuer la communion aux hommes politiques soutenant l’avortement. Elle dénonce régulièrement les « tentatives honteuses d’utiliser les sacrements catholiques en tant qu’arme politique ».

  • Le calvaire d'Asia Bibi continue

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    De "l'Observatoire de la christianophobie" :

    Asia Bibi : l’audience à la Cour d’appel annulée !


    asia-report

    J’apprends à l’instant, par un courriel de Voice of the Persecuted (États-Unis), que l’audience d’appel à la Cour suprême vient d’être annulée et reportée à une date ultérieure qui n’est pas précisée. Un des trois juges qui composent le tribunal de la Cour, Iqbal Hamid-ur-Rehman, a en effet déclaré forfait. On ne peut y voir qu’un des effets des menaces que j’évoquais dans mon précédent article. C’est vraiment angoissant et le calvaire d’Asia Bibi va continuer, encore et encore…

    De notre côté continuons à prier, encore et encore !

  • Des chrétiens français opposés à l'installation de camps de migrants

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    Des chrétiens s’opposent à l’installation d’immigrés (source)

    Voici un texte rédigé par un groupe de chrétiens de diverses paroisses de Versailles (Notre-Dame, Saint-Louis, Sainte-Jeanne-d’Arc, Immaculée-Conception, Notre Dame des Armées) qui ont entrepris de faire un point sur la question, attentifs au Magistère de l’Église, et qui prennent parti dans les débats en cours, conscients de leur responsabilité spécifique de laïcs dans l’Église. « Les laïcs, rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ, assument, dans l’Église et dans le monde, leur part dans ce qui est la mission du Peuple de Dieu tout entier » (concile Vatican II : Décret sur l’apostolat des laïcs) :

    Nous sommes chrétiens. Nous croyons que le Christ est le Maître de l’Histoire. Nous savons que, si elles n’étaient pas secouées par l’immigration massive déjà vécue depuis quelques dizaines d’années, nos vieilles sociétés fatiguées se seraient doucement assoupies: vieillards attentifs à protéger leur capital, foyers avec un ou deux enfants, garçon ou fille, appelés à faire de bonnes études et à décider s’ils veulent plus tard rester garçon et fille ou devenir l’inverse.

    Nous sommes des chrétiens engagés de façons diverses dans la société, dans notre époque.

    Certains d’entre nous accompagnent des jeunes issus de l’immigration, des Samir, Jamel, Kacem…, dans leurs projets scolaires et professionnels. Nous sommes conscients de l’ampleur du travail social requis pour assurer la bonne intégration de ces jeunes dans la société, et du faible nombre d’ouvriers.

    Nous avons dans notre entourage des personnes qui se sont chargées de l’accueil de familles de migrants du Moyen-Orient.

    Non, il n’est pas possible pour des chrétiens de limiter les fondements de leur position sur l’immigration à ces deux seuls textes bibliques : « cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous » et : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli. » D’ailleurs, il s’agit dans ces textes de « cet immigré » et d’« un étranger », c’est-à-dire deux individus déterminés, et non pas d’une masse de personnes provenant de quinze pays différents, aux motivations diverses, sans que l’on sache de chacun la raison particulière de sa migration : véritable persécution ouvrant droit au statut de réfugié, fuite devant la difficulté à faire son devoir dans un pays en guerre, attirance pour un pays développé, désir de tenter l’aventure…

    Avons-nous perdu le contact avec le réel ? Nous croyons-nous capables d’assurer un avenir à toutes ces personnes, avec nos 5 millions de chômeurs, nos 2 200 milliards de dettes, nos usines qui ferment, nos agriculteurs qui n’ont plus de quoi vivre, l’explosion de la violence, nos départements asphyxiés par les demandes sociales, notre enseignement à la dérive, nos difficultés à intégrer les familles issues de l’immigration africaine qui représentent au moins 20 % de la population ?

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  • Je fais un don pour Haïti

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    Haïti frappé de plein fouet par l’ouragan Matthew

    Aidez-nous à apporter une aide d’urgence aux victimes.

    C’est l’ouragan le plus grave qui frappe Haïti depuis 10 ans. On dénombre des centaines de morts et les dégâts matériels sont considérables. Maisons et églises ont été détruites, des Haïtiens ont tout perdu.

    L’effondrement de ponts et la destruction de routes rendent lescommunications difficiles. Les rivières ont débordé causant des graves inondations et des glissements de terrain. Les récoltes sont perdues. Des milliers d'habitants ont dû être évacués, d’autres se retrouvent sans abri.350.000 personnes ont besoin d’aide urgente.

    Caritas est directement venue en aide aux victimes en leur fournissant des abris de fortune.
     
    Nous avons aujourd’hui, d’urgence, besoin de votre soutien pour pouvoir distribuer des kits alimentaires aux personnes touchées par la catastrophe et des kits d’hygiène à 2.700 familles soit 13.500 personnes. Ces kits permettent de réduire le risque d’épidémie de choléra et autres maladies infectieuses.
     
    Faites un don aujourd’hui sur le compte de Caritas BE 88 0000 0000 4141 en mentionnant 5556 Haïti.
     
    Les Haïtiens ne baissent pas les bras, ils comptent sur vous.
     
    Merci 

         BE88 0000 0000 4141

         infofr@caritasint.be
         www.caritasinternational.be


       
     
    Caritas International

    Rue de la Charité 43 - 1210 Bruxelles
  • Extinction des chrétiens d'Orient et chantage aux migrants

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    Une interview de Patrick Karam, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger, sur le site "Nouvelles d'Arménie magazine" :

    Les Chrétiens en Orient sont en train de disparaître

    En marge de la cérémonie donnée en l’honneur du 25ème anniversaire de la République indépendante d’Arménie, qui s’est déroulée le 5 octobre au Conseil régional d’Ile de France, le président de la Coordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), Patrick Karam, nous a confié que la situation en Syrie « n’a jamais été aussi catastrophique ». Bien qu’il observe que c’est une « dictature », « les chrétiens pouvaient exercer leurs droits et aller dans les églises. Un musulman qui souhaitait se convertir, pouvait le faire sans être intimidé, massacré et lapidé. Une femme musulmane pouvait épouser un chrétien. Il y avait une certaine liberté religieuse. Les chrétiens en Orient sont en train de disparaître », dit-il.

    En Irak, Patrick Karam rappelle qu’en 1977, les chrétiens représentaient une population de 2 millions d’individus. Aujourd’hui, entre 350 et 400 000. « Ils vivent quasiment tous dans des camps de réfugiés, hors de leur sol natal. Ils veulent partir.

    « En Syrie, les chrétiens, avant le déclenchement des hostilités, étaient environs 1, 800 000. Aujourd’hui on estime qu’il ne reste plus que 800 000 à 900 000 chrétiens en Syrie. Si la guerre se poursuit ils vont disparaître.

    A Alep, la communauté arménienne a été la première à être visée par Daech. Je ne veux pas oublier ces Arméniens d’Alep que j’ai rencontré quand j’étais en Syrie. Je ne veux pas oublier ces Arméniens d’Irak et du Kurdistan. Les Arméniens du Liban, qui eux essayent d’aider leurs frères en Irak et en Syrie, mais qui n’en ont pas les moyens.

    La question des chrétiens d’Orient, c’est aussi la question du deuxième génocide des Arméniens. La Turquie a une responsabilité directe dans ce deuxième génocide, en ayant aidé, en ayant soutenu, en ayant aidé à financer, en ayant favorisé le trafic de pétrole, de trafic d’armes et de personnes. Ce que fait la Turquie est une véritable honte et un scandale. La place d’Erdogan est aujourd’hui d’être devant la Cour pénal internationale. Pour ce qu’il fait à son peuple et pour ce qu’il a permis de faire en Orient. La Turquie n’a pas sa place en Europe. Et avec ce que fait la Turquie aujourd’hui, je ne comprends pas que l’Union européenne continue à laisser ouverts des chapitres de négociation. Des dizaines de milliers de personnes sont en prison. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur emploi, des dizaines de milliers sont persécutés. Et que dire des chrétiens qui ont disparu de la Turquie ? Ce qui est une certitude, est que la Turquie représente une régression par rapport à ce qu’elle a pu faire par le passé, et ce n’était pas glorieux.

    Il faut aujourd’hui que l’Europe se réveille. Oui ils font du chantage. Du chantage aux migrants. Ils nous envoient leurs migrants. Et pour que nous nous taisions, ils menacent d’en envoyer encore plus. A un moment donné il faut dire stop ! »

    Sur la question de la répression sur la population turque, Patrick Karam estime que l’Europe doit avoir le courage de déclarer un embargo contre la Turquie. « Bien que la Turquie soit membre de l’Otan, la Turquie renie nos valeurs et se sert de l’Otan pour persécuter les Kurdes. La Turquie est membre de l’Otan et ne reconnaît pas le génocide arménien. Nous ne voulons pas de cet allié qui joue double jeu ! » , s’est indigné le président de la CHREDO et Vice président du Conseil Régional d’Île de France.

    Par ailleurs, Patrick Karam se rendra en délégation en Egypte au mois de novembre pour assister à un débat visant à la reconnaissance du génocide des Arméniens.

  • Un "pro life" devrait succéder à Ban-Ki-Moon comme secrétaire général de l'ONU

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    ANTONIO GUTERRES, PROCHAIN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU : SES ENGAGEMENTS

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Le portugais Antonio Guterres devrait succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l'ONU, pour un mandat de cinq ans. Son élection a été validée par le Conseil de sécurité des Nations unies, après un vote informel le 5 octobre. Le candidat doit également recueillir le vote favorable de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Ancien premier ministre portugais, Antonio Guterres est présenté comme un « socialiste modéré, catholique et pro-européen », « grand défenseur des droits de l’homme » et, à ce titre, « très respecté des organisations non gouvernementales ». Âgé de 67 ans, il a « entamé son parcours politique au sein des mouvements catholiques avant d’entrer au Parti socialiste portugais ». Il reste président de l’Internationale socialiste, avant de devenir, en 2005, haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, jusqu’en 2015. « Il laisse l’image d’un patron ‘charismatique’, ‘humble et humain’, ‘travailleur acharné et méthodique’, selon d’anciens collaborateurs ».

    Au Portugal, « ses détracteurs lui reprochent d’avoir contribué à la victoire du ‘non’ lors du référendum de 1998 sur la dépénalisation de l’avortement ». Il n’a en effet  « jamais caché son opposition à l’interruption volontaire de grossesse ».

    Sources: AFP (6/10/2016); Le Monde, Marie Bourreau (6/10/2016)

  • Vient de paraître : Magazine « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle » : n° 100, automne 2016

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison d'été. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés ci-dessous en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    mag_100_sept2016_corr02-page-001.jpg

    Au sommaire de ce numéro n° 100 (automne 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Brève histoire du sacrement de pénitence (II)

    Anima Christi

    Notes de lecture :

    Les racines juives de la messe – le Testament du Roc

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    France : deux attentats islamistes endeuillent les vacances

    Le sacrifice du matin

    Aux JMJ de Cracovie : le pape appelle les « jeunes divans » à la fraternité multiculturelle

    Benoît XVI : Dernières Conversations

     

    Belgique:

    Fraternité des Saints Apôtres : la décision qui fâche

    15 juillet : le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles décrète la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres

    Quelques réactions dans la « cathosphère »

    La dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres et l’obéissance à l’Eglise

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

     

  • Le pape François à la rencontre des périphéries dans le Caucase

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    De Jean-Marie Guénois, envoyé spécial à Tbilissi (Géorgie) et Bakou (Azerbaïdjan), dans le « Figaro » du 2 octobre 2016

    « Le pape François poursuit, ce dimanche, son voyage dans le Caucase, par une dernière étape en Azerbaïdjan. Il doit quitter aux aurores Tbilissi, la capitale de Géorgie, où il a passé deux jours dans l'indifférence populaire et une relative tension avec les orthodoxes largement majoritaires dans ce pays pour rentrer, dans la soirée de dimanche, à Rome. Mais l'accueil des musulmans chiites d'Azerbaïdjan ne pourra pas être pire que celui des chrétiens orthodoxes de Géorgie… Même si la glace a fondu en surface, ces chrétiens ont confirmé leur réputation d'être les plus anticatholiques de toute l'orthodoxie mondiale.

    Le paradoxe est que les musulmans chiites d'Azerbaïdjan se montrent beaucoup plus bienveillants pour la poignée de catholiques - une paroisse, sept prêtres, 570 catholiques recensés! - puisque le grand Mufti du Caucase, Allahs Hukur Pashazade, a financé une partie de leur église catholique de Bakou consacrée en 2007.

    L'Église catholique serait donc mieux accueillie dans le sud du Caucase par les musulmans que par des chrétiens orthodoxes? Oui, probablement mais une nuance près. Les catholiques sont ultraminoritaires dans les deux cas: 2,5 % de la population en Géorgie ; 0,01 % en Azerbaïdjan. Ils sont donc totalement inoffensifs. L'Azerbaïdjan, en frontière avec l'Iran, est musulman à 88 % mais à majorité chiite (62 %). L'islam y est, de plus, en pleine expansion: lors de l'indépendance vis-à-vis de l'Union Soviétique, le 30 août 1991, le pays comptait 17 mosquées, il y en a 2000 aujourd'hui.

    Absence de délégation orthodoxe dans un stade aux trois-quart vide

    Après avoir dit la messe du dimanche dans l'église catholique de Bakou, la capitale d'Azerbaïdjan, le pape François doit rencontrer le président de la République, Ilham Heydar Aliyev. Il visitera, l'après-midi, la grande mosquée flambant neuve - inaugurée en 2014 elle porte le nom du président financeur - pour un entretien avec le grand Mufti du Caucase. Entrevue suivie par une rencontre interreligieuse avec un discours très attendu du pape François qui sera le clou de son 16° voyage hors d'Italie.

    Quel souvenir le pape François emportera-t-il, dimanche soir, dans son avion de retour? Il le confiera peut-être aux journalistes qui l'accompagnent lors d'une conférence de presse aérienne devenue rituelle en rentrant de chaque voyage, mais il est certain que jamais encore, depuis son élection en 2013, le pape François n'aura reçu un accueil aussi froid qu'en Géorgie même s'il a vécu des moments très chaleureux aux contacts de la petite communauté catholique de ce pays.

    L'absence, en particulier, d'une délégation orthodoxe à la messe papale de samedi matin dans le stade - au trois quart vide - de Tbilissi alors que cette présence officielle orthodoxe avait été annoncée par le Vatican, quelques jours avant le départ, comme un pas historique vers une réconciliation, a été plutôt mal vécu par la délégation vaticane. »

    Ref. Caucase : le pape à la rencontre des musulmans, après un accueil glacé des orthodoxes

    JPSC

    Lire aussi : les mariages entre catholiques et orthodoxes sont interdits par l'Eglise orthodoxe géorgienne

  • Les évêques du Canada vent debout contre l'euthanasie et le suicide assisté

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    D'après le journal La Croix (Clémence Houdaille), "les évêques canadiens refusent les funérailles religieuses à ceux qui ont choisi l’euthanasie. Les évêques des diocèses canadiens d’Alberta et des Territoires-du-Nord-Ouest ont publié des directives à propos du suicide assisté et de l’euthanasie dans un document publié le 14 septembre 2016." Selon ce texte, lorsque des personnes malades font connaître publiquement leur volonté de mettre fin à leurs jours par euthanasie ou par suicide assisté, « il ne sera pas possible de célébrer des funérailles chrétiennes » au lendemain de leur décès, énoncent les six évêques catholiques de l’Alberta et des Territoires-du-Nord-Ouest dans cette série de directives remises aux prêtres de leurs diocèses.

    « Une telle demande doit être gentiment mais fermement refusée »

    Si la famille du défunt n’a pas encouragé le recours à l’aide médicale à mourir et« à condition que cela ne provoque pas de scandale public, les rites des funérailles peuvent alors être célébrés », précisent toutefois les évêques, appelant à être attentif à ne pas transformer les funérailles en une « occasion de célébrer la décision de la personne aimée de mourir par suicide assisté ou par euthanasie ».« Cela serait véritablement scandaleux », puisque la cérémonie religieuse serait interprétée « comme un encouragement pour d’autres à recourir à ce mal », poursuivent-ils, prévenant qu’« une telle demande doit être gentiment mais fermement refusée ».

    L’Église accorde pourtant des funérailles chrétiennes aux personnes qui, apprend-on après leur décès, se sont suicidées, reconnaissent les signataires de ces directives, d’après la radio chrétienne Radio VM. Dans ces cas, « nous ne pouvons pas juger les raisons qui ont mené un individu à prendre cette décision, pas plus que nous ne connaissons les dispositions de son cœur », écrivent-ils. Par contre, dans le cas de l’aide médicale à mourir, le consentement de la personne est préalable à son décès. La personne doit être consciente que son geste « est contraire à la foi chrétienne ».

    « Reconnaître une décision qui l’a entraînée à poser un geste contraire à la foi chrétienne »

    En refusant la tenue de funérailles religieuses, le but de l’Église n’est pas de punir la personne décédée mais bien « de reconnaître sa décision, une décision qui l’a entraînée à poser un geste contraire à la foi chrétienne », expliquent encore les évêques des diocèses d’Edmonton, Calgary, Grouard-McLennan, Saint-Paul et Mackenzie-Fort Smith.

    Ce texte s’intéresse aussi au sacrement des malades. Dans le cas des personnes mourantes qui demandent l’euthanasie, les prêtres doivent « implorer avec délicatesse et fermeté la personne malade » de renoncer à ce recours. « Si elle maintient sa décision, l’onction ne peut être offerte », écrivent les évêques.

    Avant l’adoption du projet de loi, l’archevêque canadien d’Ottawa, Mgr Terrence Prendergast, avait déjà souligné que ceux qui demandaient à mourir ainsi n’étaient pas en mesure de recevoir les derniers sacrements. « Demander à être tué est gravement désordonné et constitue un rejet de l’espoir que le rite (de l’onction des malades, NDLR) demande et essaie d’apporter », avait assuré l’archevêque d’Ottawa, Mgr Terrence Prendergast, dans une interview à l’agenceCanadian Catholic News reprise par la presse spécialisée le 27 février 2016.

    Par ailleurs (source), l'Assemblée plénière 2016 de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a débuté hier et se poursuivra jusqu'au 30 septembre au Centre Nav Canada, à Cornwall, en Ontario. La réunion est présidée par Mgr Douglas Crosby, O.M.I., évêque de Hamilton et président de la CECC, qui a présenté son rapport annuel pendant la séance d'ouverture. En cette première journée de réunion, les évêques ont principalement réfléchi aux conséquences de la loi C-14, qui a légalisé le suicide assisté et l'euthanasie au Canada. Son Éminence le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, aux Pays-Bas, a donné une conférence sur les répercussions sociales et culturelles de la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie aux Pays-Bas et ailleurs. La journée a commencé par la célébration de l'Eucharistie, présidée par Mgr Crosby avec la participation de l'école secondaire catholique Holy Trinity.

    À titre de théologien moraliste, éthicien médical et médecin, le cardinal Eijk a donné un aperçu de l'expérience vécue dans son pays. Il a dit qu'au début, des arguments en faveur de l'euthanasie et du suicide assisté ont été exprimés en 1969 ; ensuite, l'euthanasie médicale a été fréquemment pratiquée dans les années 1970, puis la première loi réglementant provisoirement l'euthanasie a été adoptée en 1993. Depuis ce temps, dit-il, le sentiment populaire permet l'euthanasie et le suicide assisté par un médecin pour les personnes souffrant de troubles affectifs et de maladies psychiatriques, y compris la dépression, ainsi que le fait d'enlever la vie aux nouveau-nés ayant des handicaps. En même temps, les médecins qui pratiquaient fréquemment l'euthanasie reçoivent maintenant moins de demandes en raison de l'accessibilité croissante des soins palliatifs et du fait que le public en est mieux informé.

    « Qu'est-ce que l'expérience des Pays-Bas peut apprendre aux politiciens, aux décideurs et aux travailleurs des soins de santé des autres pays? » a-t-il demandé. Il a répondu que tout d'abord, on n'a aucun besoin d'une « nouvelle éthique médicale » en plus de celle qui est offerte par les soins palliatifs : « ramener à un degré supportable les souffrances des gens ayant des maladies incurables, et aider ceux-ci à redécouvrir la dignité de leur vie en leur prodiguant avec amour des soins professionnels : des soins humains, médicaux, socio-psychologiques et pastoraux; bref, des soins qui s'adressent à toute la personne ». Deuxièmement, l'expérience des Pays-Bas offre la preuve empirique qu'une fois qu'on ouvre un petit peu la porte, elle s'ouvre davantage très facilement. « Une fois qu'on permet de mettre fin à la vie pour un certain genre de souffrances, pourquoi ne le permettrait-on pas pour des souffrances un tout petit peu moins grandes? » La troisième leçon à apprendre, a-t-il dit, est que les soins palliatifs respecte la capacité des gens qui souffrent grandement, soit d'une maladie, soit de handicaps, de retrouver la dignité de leur vie et de continuer de vivre malgré leur situation.

    Dans son rapport annuel, Mgr Crosby a souligné plusieurs initiatives auxquelles la Conférence a participé, notamment pour promouvoir les soins palliatifs et les soins à domicile et pour mobiliser les appuis locaux en faveur de tels soins, en plus de presser les politiciens fédéraux et provinciaux de respecter la liberté de conscience et de religion des fournisseurs de soins de santé ainsi que des établissements.

    En Suisse également, l'épiscopat a pris fermement position : http://www.eveques.ch/documents/communiques/etude-sur-le-suicide-assiste-des-aines

  • Cette troisième guerre mondiale qui fait rage : la guerre contre la Vie

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    La troisième guerre mondiale est celle contre la vie

    Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana (traduction par nos soins)

    C’était en février 1995, lors de la Conférence internationale des Nations Unies sur le développement social à Copenhague, la Première Dame des Etats-Unis à l’époque, Hillary Clinton, haranguait le public des délégués en réclamant le droit à l'avortement "rare, légal, sûr". Ce n’était certes pas une nouvelle prise de position ; quelques mois plus tôt déjà, lors de la Conférence du Caire, elle avait essayé d'insérer l'avortement parmi les moyens recommandés pour le contrôle des naissances.

    Mais la chaire d'où partait l'appel et l'autorité de celle qui le lançait lui conférait objectivement une force qui ne pouvait pas passer inaperçue. À 21 ans de distance, il apparaît clairement que ce discours n'était pas été un simple exercice de rhétorique, mais l’explicitation d'une priorité politique pour les États-Unis, destinée à avoir un effet profond sur la réalité de nombreuses populations. Au point que si nous voulons utiliser l'expression «troisième guerre mondiale», celle-ci serait mieux adaptée à la guerre contre la vie qui est menée sans quartier partout dans le monde, avec un bilan annuel de 50 millions de victimes tant il y a d'avortements qui sont pratiqués. Aucune autre guerre n'a jamais été plus sanglante et plus globale que celle-là.

    Ce n’est pas un hasard si la Sainte Mère Teresa de Calcutta affirmait que l'avortement est le plus grand destructeur de la paix. Mais vous savez ce qui se passe avec les saints: on exalte l’aspect qui plaît le plus au monde, et on oublie tout ce qui pourrait paraître plus gênant pour le monde lui-même.

    De toute façon, la guerre est menée sur plusieurs fronts: le premier est immédiat et consiste à attaquer la législation des pays qui interdisent encore l'avortement, en totalité ou à quelques exceptions près. Dans le viseur, ce sont surtout les pays d'Amérique latine, mais comme nous le voyons dans l’actualité de ces derniers jours, même en Europe on ne plaisante pas: ce qui est arrivé en fin de semaine pour l'Irlande, avec des manifestations dans le monde entier pour appuyer la demande d’un référendum constitutionnel, est tout de même inquiétant. La Pologne est également dans le collimateur, et il ne se passe pas une session des agences de l'ONU à Genève sans qu’une condamnation ne soit prononcée à l’encontre de Varsovie. Tandis qu’ici (en Italie), des gens se mobilisent, récoltant des centaines de milliers de signatures pour présenter un projet de loi qui réintroduirait le crime de l'avortement provoqué.

    L'Irlande et la Pologne, connues comme des terres de solide tradition catholique, ont une valeur symbolique forte, ce qui explique les ressources que le lobby pro-avortement investit pour renverser la législation. Du reste, il suffit de se rappeler la façon dont a été accueilli dans le monde le vote du référendum irlandais qui a sanctionné la reconnaissance du mariage homosexuel.

    L'autre aspect est celui de l'objection de conscience, une institution que l’on voudrait supprimer, encore une fois au son des jugements et des recours devant les tribunaux internationaux. Pour ceux qui prétendent que l'avortement est une chose naturelle et évidente, il est évident que l'objection de conscience les gêne: elle indique que la pratique en question a au moins quelque chose de moralement discutable, qui n’est pas normal. C’est une pensée intolérable pour ceux qui veulent imposer un système de pensée unique.

    À l'appui de l'élimination de l'objection de conscience des législations concernées dans le monde, il y a aussi un autre front, à savoir celui de la revendication d'un prétendu «droit à l'avortement», qui devrait être compté parmi les droits humains fondamentaux. Dans ce cadre, les agences de l’ONU mais aussi les organisations humanitaires connues (le cas le plus flagrant étant celui d’Amnesty International) jouent un rôle de premier plan.

    Il y a au moins un autre front qui doit être souligné, celui de la propagande éco-catastrophique. Réussir à convaincre de l'existence d'une urgence climatique, par exemple, rend plus acceptable la suspension de certaines libertés et garanties personnelles. Elle fait aussi passer par-dessus tout l'idée que la population excessive - et excessivement consumériste - conduit à la destruction de l'environnement, la Terre. Et c’est la vieille idée malthusienne de l'insuffisance des ressources pour une population croissante qui est de retour. "La population source de pollution" fut un slogan à succès lors des années 70 qui a contribué énormément à la croissance des mouvements écologiques. Mais aujourd'hui, il est remplacé par un message encore plus direct: «Plus de monde = plus d’émissions de dioxyde de carbone."

    Il n'y a rien qui soit laissé au hasard dans cette guerre; ce n’est pas l'esprit du temps qui conduit inévitablement à ces conséquences, mais bien une politique précise poursuivie systématiquement et de façon persistante, par un pouvoir qui n’est pas réductible aux intérêts et aux actions d'un seul État.

    Saint Jean Paul II désignait tout cela sous le vocable de "culture de la mort", qui s’oppose à la "culture de la vie", deux catégories qui ont été pourtant abandonnées, qui sait pourquoi. Ce qui est sûr, c’est que ce faisant - ou en perdant de vue les dimensions réelles des enjeux – on fragilise encore davantage la position de ceux qui, dans cette guerre mondiale, se rangent du côté de la défense de la vie humaine.