Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 251

  • Réfugiés : un sommet des maires des grandes villes européennes aura lieu au Vatican les 9 et 10 décembre

    IMPRIMER

    De ihsnews.net :

    Sommet sur les réfugiés au Vatican

    Les maires de grandes villes européennes se retrouveront au Vatican pour une rencontre de travail intitulée « les réfugiés sont nos frères », les 9 et 10 décembre 2016. Parmi eux, la maire de Paris (France), Anne Hidalgo. Les participants étudieront notamment un appel pour « réduire les risques d’une spirale de réactions catastrophiques », plaidant pour la fin immédiate de la guerre en Syrie, une Union européenne plus accueillante et la lutte contre l’exploitation.

    Le Sommet, organisé à l’initiative de l’Académie pontificale des sciences, est la seconde rencontre de ce type après celle de juillet 2015 sur la lutte contre les esclavages modernes et les changements climatiques,.

    Il a pour objectif, explique un communiqué, d’« attirer l’attention internationale sur la menace à la stabilité mondiale représentée par le nombre croissant de réfugiés sur notre planète », actuellement estimé à 125 millions. Les organisateurs souhaitent une réponse proportionnée face à « l’énormité » du drame : « cela n’a aucun sens de fournir des tentes et de l’eau potable quand tous sont déjà morts de froid ou de déshydratation ».

    Parmi les causes de ce drame, la guerre, la famine et les désastres naturels. Toutes ayant un trait commun : « leur prévention est meilleure que leur traitement ».

    Beaucoup de migrants, constate la note, « ne sont que victimes innocentes d’actions et de décisions prises par les autres, c’est-à-dire de circonstances totalement évitables ». Ainsi les trois quart des urgences humanitaires étant la conséquence directe d’une guerre, « rien ne serait plus efficace que mettre fin à tous les conflits armés ».

    Quant au quart restant des réfugiés dus aux catastrophes naturelles, « le plus grand devoir moral dans l’assistance (…) revient à ceux qui en premier lieu sont à l’origine de telles catastrophes environnementales ».

    Les organisateurs lancent un appel « afin que chacun contribue comme il peut à éliminer de la face de la terre les fléaux de la guerre, des changements climatiques et de l’exploitation, à partir d’aujourd’hui et pour toujours ».

    L’appel des maires

    Durant le Sommet, explique le communiqué, seront présentées six propositions pour « réduire les risques d’une spirale de réactions catastrophiques à court terme, et (…) consolider les bénéfices des réformes à long terme ».

    L’appel demande d’ « arrêter la vague de réfugiés à l’origine, en mettant immédiatement fin à la guerre en Syrie ».

    Il préconise de « ne pas sanctionner la Grande Bretagne pour sa sortie de l’Union européenne », mais de « penser à une forme d’union plus créative et féconde, voire à une ‘saine désunion’ ». Cela implique « d’accorder une plus grande indépendance et liberté aux pays de l’UE en général et, plus particulièrement (…) de patrouiller sur les frontières nationales et de l’Union européenne afin d’accueillir les migrants économiques ‘comme ils arrivent’ ». La priorité doit être de « sauver des vies ».

    Il faut aussi « créer des couloirs humanitaires sûrs », « respecter le principe de non refoulement des réfugiés » et « dans tous les cas, examiner la possibilité de leur accès au marché du travail dans le pays d’accueil ».

    L’appel invite également à « offrir l’amnistie (…) aux victimes de l’esclavage moderne et du trafic d’êtres humains ». En effet, explique la note, beaucoup de personnes sans papier sont exploitées par des organisations criminelles. « Tous les pays doivent rechercher et poursuivre les groupes de trafiquants ».

    Le cinquième point concerne les chômeurs et les personnes affaiblies par la crise financière : il s’agit de mettre en œuvre des programmes de dépense sociale pour la santé, l’instruction, la formation, la spécialisation et le soutien aux familles, en fermant les paradis fiscaux. L’appel plaide aussi pour la réduction de la dette de la Grèce.

    Enfin, il recommande de « concentrer les ressources (…) dans la promotion du développement économique des pays à bas revenus, plutôt que dans la guerre ». En d’autres termes, « passer d’une stratégie fondée sur la défense et la guerre, à une stratégie plus focalisée sur le développement durable et global ».

    « Il est urgent que les maires, peut-on lire en conclusion, en tant qu’autorités les plus proches des citoyens, mettent à disposition leurs compétences pour accueillir et régulariser tous les migrants et les réfugiés. Il est nécessaire que leur autorité soit au service du développement durable et global, de la justice et de la paix ».

    D’après le programme, les maires de Toulouse (France), Jean-Luc Moudenc, de Rome, Madrid, Barcelone, Genève, Berlin, Dublin, Bruxelles, Lisbonne, Amsterdam, Lesbos, sont notamment attendus. Ils devraient rencontrer le pape François dans le cadre du Sommet.

  • Le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau cycle de conférences à l'Ulg

    IMPRIMER

    cercle_logo.jpg

    A l’Université de Liège le 17 janvier 2017 à 18h00:

    ethique sociale.jpg

    Monseigneur Delville inaugurera le cycle annuel des conférences de l’Union des Étudiants catholiques,  consacré en 2017 à «  L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain » 

    Le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholique de Liège organisent, avec le concours du Forum de conférences « Calpurnia », leur cycle de conférences pour l’année 2017 à l’Université de Liège sur le thème « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ».  

    Ce cycle propose quatre rencontres pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe exposés par des conférenciers issus de différents horizons de la société.

    Une approche historique à partir des invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain et une interprétation du passage de la République romaine à l’Empire romain permettront de réfléchir sur la manière d’envisager l’avenir possible de l’Union Européenne confrontée à l’immigration et à la conservation d’une identité  compatible avec la multiculturalité.

    Les défis socio-économiques auxquels l’Europe est confrontée et les conditions à remplir pour y faire face seront abordés en conclusion par Pierre Defraigne, Directeur général hre à la Commission européenne et actuel Directeur exécutif du Centre Madariaga, qui est une fondation du Collège de l’Europe,

    La rencontre inaugurale aura pour thème : « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi Professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) sous la forme d’un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne ici : http://www.ethiquesociale.org/

    JPSC

  • Chine : le régime impose la présence d'un évêque "officiel" et illégitime lors d'une consécration épiscopale

    IMPRIMER

    Lu sur le site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) où l'on découvre la façon dont le régime communiste de Chine Populaire entend se comporter dans ses rapports avec l'Eglise catholique, laquelle ne devrait pouvoir s'en accommoder sous peine de trahir tous ceux qui ont souffert le martyre par fidélité à Rome :

    Comme à Chengdu, à Xichang, les autorités imposent la présence d’un évêque « officiel » illégitime lors d’une ordination épiscopale

    Ce 2 décembre, Mgr John Lei Jiapei a été ordonné évêque du diocèse de Xichang, dans le Sichuan. Cette ordination ne revêtirait pas de caractère notable si elle n’avait été marquée, comme celle qui s’est déroulée à Chengdu le 30 novembre, par la présence autour de l’autel d’un évêque illégitime (i.e. en-dehors de la communion ecclésiale), en la personne de Mgr Lei Shiyin.

    Diocèse isolé du sud de la province du Sichuan, Xichang ne compte guère que onze prêtres, une dizaine de religieuses et quelque 25 000 fidèles, principalement issus de la minorité ethnique des Yi. Situé sur un territoire autrefois confié aux Missions Etrangères de Paris, il était sans évêque depuis 1999. Selon les informations disponibles, ce n’est qu’au début de ce mois que les négociations qui existent entre Rome et Pékin ont permis la nomination de Mgr Lei Jiapei. Ce dernier était, de manière évidente, le « candidat » des autorités chinoises, même s’il était, semble-t-il, peu apprécié localement. Né en 1970, ordonné prêtre en 1995, Mgr Lei Jiapei avait été « élu » par le presbyterium de Xichang en 2010. En 2011, il était apparu sur une vidéo, revêtu de ses vêtements sacerdotaux, entonnant des chants communistes lors d’une cérémonie officielle du gouvernement – une attitude qui avait été négativement commentée par les catholiques chinois.

    Une présence « ordonnée en haut lieu »

    Dans la modeste cathédrale Sanyajie à Xichang, Mgr Lei Jiapei a été ordonné par trois évêques qui sont en communion avec Rome. Président de l’Association patriotique des catholiques chinois, Mgr Fang Xingyao, évêque « officiel » de Linyi, présidait la cérémonie ; il était assisté par deux autres évêques, Mgr Xiao Zejiang, de Guiyang, et Mgr He Zeqing, de Wanxian (Wanzhou). Quatre autres évêques, appartenant à des diocèses du Sichuan, étaient également présents autour de l’autel, mais ils n’ont pas pris part à l’ordination elle-même du nouvel évêque ; parmi les quatre figuraient Mgr Tang Yuange, ordonné deux jours plus tôt à Chengdu, et Mgr Lei Shiyin, évêque illégitime de Leshan.

    Lire la suite

  • Echos des chrétiens de par le monde

    IMPRIMER

  • La distance entre la Chine et le Saint-Siège reste grande

    IMPRIMER

    Voir l'émission sur KTO.TV :

  • La mort d'un dictateur

    IMPRIMER

    De Mathilde Golla sur LeFigaro.fr :

    Les visages sombres du révolutionnaire Fidel Castro 

    Le commandant en chef de la Révolution cubaine a mené une répression féroce contre toute opposition sur son île. Une politique qui a valu la condamnation de Cuba par la Commission des droits de l'homme de l'ONU et par des ONG, comme Amnesty International.

    Fidel Castro est mort vendredi soir 25 novembre à l'âge de 90 ans. Le commandant en chef de la Révolution cubaine a tenu son île d'une main de fer et défié la superpuissance américaine pendant plus d'un demi-siècle. Célèbre pour ses coups d'éclat et ses discours interminables, l'homme a la barbe légendaire et à l'uniforme vert a suscité tout à la fois fascination et défiance dans le monde. Vénéré autant que détesté, ennemi implacable et grand séducteur, le «lider Maximo» ne dispose d'aucune rue à son nom, ni de statue à son effigie mais d'un passé sulfureux. L'un des derniers géants politiques du XXe siècle qui a survécu à plus de 600 tentatives d'assassinat, défié onze présidents américains et agité un demi-siècle d'Histoire légue également une face sombre de lui-même.

    » Mort de Fidel Castro: suivez notre live

    ● L'homme aux 600 tentatives d'assassinats

    En 1959, le docteur en droit de 32 ans sans formation militaire, entre triomphalement à La Havane. Il met en déroute une armée de 80.000 hommes et renverse Fulgencio Batista, le dictateur au pouvoir.

    » Fidel Castro, le dernier révolutionnaire

    Peu après la victoire, la machine répressive s'installe et les tribunaux d'exception poursuivent les partisans de Batista, qui auraient fait près de 600 victimes. Une politique qui a valu à Castro dès 1958 et jusqu'en 2000, 634 tentatives d'assassinat, selon l'ancien chef du renseignement cubain Fabian Escalante. «Pourvu que nous mourions tous de mort naturelle, nous ne voulons pas que l'heure de la mort s'avance d'une seule seconde», déclarait Fidel, qui se séparait rarement de son pistolet Browning.

    ● Un dictateur

    «C'est l'homme des E: égotiste, égoïste et égocentrique», le dépeint la dissidente Martha Beatriz Roque, 71 ans. Ceux qui ont osé lui résister, ajoute-t-elle, ont connu «l'emprisonnement, les passages à tabac et les actes de répudiation». Le «Barbudo» s'était peu à peu transformé en dirigeant autoritaire et dogmatique, refusant toute libéralisation et mettant au pas toute opposition. Repoussant les appels à l'ouverture et qualifiant ses opposants de «mercenaires», «il restera comme un dictateur», estime à l'AFP Beatriz Roque. Jacobo Machover, écrivain et journaliste cubain qui vit en exil en France depuis plus de quarante ans, évoque l'exercice «d'une tyrannie dynastique». Le co-fondateur du collectif Solidarité Cuba libre souligne «l'exil de près de deux millions de Cubains, ainsi qu'une répression impitoyable qui s'est traduite par des centaines de fusillés et des milliers de personnes condamnées à des peines démentielles, pouvant aller jusqu'à trente ans de prison».

    » La tyrannie dynastique intacte des frères Castro

    Fidel a en effet mené une politique de répression envers l'opposition qui a entraîné à plusieurs reprises la condamnation de Cuba par la Commission des droits de l'homme de l'ONU. De nombreux observateurs, think-tank et des ONG comme Amnesty International ont critiqué des dérives autoritaires du régime. «Le régime a mis en place très tôt un système de répression de la dissidence» et durant ces années «de nombreuses personnes ont été incarcérées pour leurs opinions», a déclaré ce samedi sur Franceinfo Geneviève Garrigos, ancienne présidente d'Amnesty International en France et actuelle porte-parole du mouvement. Cette répression continue sous la présidence de Raul Castro: un «harcèlement permanent» existe et vise des blogueurs, des journalistes ou encore des artistes qui ont «des opinions divergentes» de celles du régime, ajoute-t-elle.

    Même ses plus proches alliés ne sont pas épargnés. En 1959, le commandant Huber Matos, compagnon de lutte qui s'était rebellé, a été condamné à 20 ans de prison. Puis, rien qu'en 1960, la répression qu'il avait ordonnée a entraîné l'arrestation de 70.000 prisonniers politiques et 631 condamnations à mort (146 personnes furent exécutées). Tortures psychiques et physiques sont pratiquées et, selon un rapport d'Amnesty International, il y aurait eu plus de 20.000 prisonniers politiques cubains en 1961. Lors du «printemps noir» de 2003, 75 dissidents seront incarcérés et trois personnes fusillées.

    Dans les années 2000, il y avait environ 300 prisonniers politiques. Encore aujourd'hui, plus de 20.000 Cubains s'expatrient chaque année aux États-Unis.

    ● Une vie luxueuse

    La légende du combattant frugal a, plusieurs fois, été contestée. La fortune de celui qui affirmait se contenter d'un salaire de 40 dollars par mois, avait été évaluée à 900 millions de dollars, en 2006 par le magazine Forbes.

    Par ailleurs, dans La vie cachée de Fidel Castro, Juan Reinaldo Sánchez, son garde du corps personnel qui a vécu dix-sept ans au service rapproché du maître de Cuba affirme que le Lider máximo avait une île à son usage exclusif comme maison de campagne, à 15 km de la baie des Cochons. Sur cette île de Cayo Piedra, «un paradis pour millionnaires», son homme de confiance décrit une vie entourée de yacht, de parties de chasse sous-marine, piscine d'eau douce et une armée de gardes et de serviteurs.

    L'homme disposait en outre d'une vingtaine des résidences réparties à Cuba, ajoute le garde du corps. Souffrant de troubles digestifs, Fidel ne mangeait que des produits frais et ne buvait que du lait de la même vache gardée dans une étable privée, alors que le reste de la population cubaine était rationnée… Fidel Castro était par ailleurs entouré en permanence par deux hommes du même groupe sanguin que lui, le très rare 0 négatif, en cas de problème de santé. Une image qui tranche avec celle du révolutionnaire et tiers-mondiste véhiculée par le mythe Castro.

    ● Un entourage controversé

    Les soutiens de Fidel Castro révèlent un autre aspect sombre de sa personnalité . Dans les années soixante, il aide des guérillas en Argentine, en Bolivie ou au Nicaragua. Fin des années 1990, il adopte politiquement le Vénézuélien Hugo Chavez.

    Aujourd'hui, Cuba a hébergé les pourparlers de paix entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) et le gouvernement colombien. Sa révolution «donne (...) l'envie de lutter, de prendre le maquis, de saisir un fusil pour essayer de changer les choses», confie à l'AFP Ivan Marquez, numéro deux des Farc. Mais c'est aussi «grâce à Cuba que nous avons pu avancer autant. Aucune autre tentative de paix en Colombie (...) n'avait réussi ce qui s'est fait ici», ajoute-t-il.

    ● Un séducteur

    «J'ai été tellement impressionnée! Je n'ai pu que le regarder et dire: je l'aime». Mercedes Gonzalez, Cubaine de 59 ans, n'a vu que deux fois le leader cubain de près, mais elle a succombé à «l'effet Fidel». Son aspect rude de guérillero et ses longs discours ont fasciné autant les masses que les femmes. Flamboyant et extraverti, l'homme s'est marié à deux reprises et a eu sept enfants de trois femmes. Sa compagne Dalia Soto del Valle, qui partageait sa vie depuis les années 1960, lui a donné cinq fils. Puis, il a eu au moins trois autres enfants, dont une fille vivant à Miami. Si «l'effet Fidel» a fait succombé de nombreuses autres femmes, on connait peu de choses de sa vie sentimentale. «La vie privée, selon moi, ne doit pas être un instrument de publicité ou de politique», tranchait-il. L'homme aux multiples facettes laisse donc aussi un passé sombre derrière lui.

  • Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

    IMPRIMER

    De Jean Avesnes sur le site « info catho » :

    Le nombre de catholiques dans le monde poursuit son expansion, surtout en Afrique, d’après les chiffres tirés de l’annuaire statistique de l’Église, mis à jour au 31 décembre 2014 et publiés le 23 octobre dernier par l’agence Fides à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale.

    Le Bureau Central des Statistiques de l’Église, évoque une Église dynamique dans un monde en mutation. L’Afrique apparait comme le continent de l’espérance pour l’Église catholique tandis que le nombre des ministres ordonnés, notamment religieux, enregistre un fléchissement surtout en Europe. Première donnée réconfortante : entre 2005 et 2014 (la période prise en considération par les auteurs de l’étude) le nombre des catholiques baptisés a augmenté à un rythme qui dépasse largement celui de la population mondiale : + 14,1 % contre + 10,8 %, à l’exception de l’Océanie.

    En 2014, le monde comptait ainsi 1272 millions de catholiques, soit 157 millions de plus qu’en 2005. 23 % de la communauté catholique mondiale vit en Europe, mais ce continent est le moins dynamique du monde, du point de vue du catholicisme. Depuis plusieurs années, les baptisés catholiques constituent environ 40 % de la population européenne. Au contraire, le continent africain est de loin le plus dynamique. Le rythme de croissance des baptisés catholiques dépasse 40 %, alors que la population africaine croit au rythme de 23,8 %. Les catholiques africains représentent désormais 17 % des catholiques du monde entier. L’Amérique enregistre un léger fléchissement mais continue d’accueillir près la moitié des catholiques baptisés.

    En Afrique, le nombre des prêtres, diocésains et religieux, a augmenté de 32,6 % entre 2005 et 2014, En Europe il a chuté de plus de 8 %. Par ailleurs, autre donnée étonnante : après une période de dynamisme entre 2005 et 2011, la croissance s’est arrêtée et ce phénomène se poursuit. Cela vaut aussi pour le nombre des séminaristes dont la diminution à partir de 2011 touche tous les continents à l’exception de l’Afrique et atteint 17,5 % en Europe.

    En 2014, les séminaristes d’Afrique et d’Asie représentaient 53,9 % du total mondial. L’Afrique compte actuellement 66 séminaristes pour 100 prêtres, ce qui laisse espérer un renouvellement générationnel, tandis que l’Europe n’en compte que 10 contre 100, ce qui laisse présager un vieillissement rapide du clergé. Le clergé religieux est plus touché que le clergé diocésain. En ce qui concerne les vocations féminines, 38 % des religieuses vivent encore en Europe, mais c’est justement sur le vieux continent, ainsi qu’en Amérique et en Océanie que leur nombre décline sensiblement.

    Source

    Ref. Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

    Ci-dessous, une visite épiscopale au Kwilu (RDC)

    JPSC

  • A Liège le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures : deux chorales polonaises chantent le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle). A l’orgue : François Houtart.

    IMPRIMER

    Affiche_liquescentes.jpg

    A Liège, le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures la chorale « Liquescentes » de Poznań et le « Studium » de Musique sacrée de Lódz chantent  le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle) à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132).

    Le Petit Office de l’Immaculée Conception est  une version populaire condensée des offices de Matines, Prime , Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies de la liturgie catholique. Sa composition est attribuée au franciscain milanais Bernardin de Busto (XVe siècle) mais c’est au jésuite espagnol saint Alphonse Rodriguez ( XVIe  siècle)  qu’on doit surtout sa diffusion  au temps de la Contre-Réforme. Les prières de ce Petit Office ont été approuvées solennellement par un bref du pape Pie IX, dans la foulée de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception (1854).

    L’Ensemble vocal polonais  « Liquescentes »  qui interprète ce Petit Office  avec le « Studium » de musique sacrée de Lódz s’est constitué en octobre 2004, lors de la Semaine de la Culture Chrétienne organisée par les Pères dominicains à Poznań . Il se spécialise dans l’exécution et la propagation du chant grégorien et collabore avec les Pères de l’abbaye bénédictine de Triors en France.

     François Houtart tiendra les parties d’orgue dans cette prestation. Il a été l’élève d’Hubert Schoonbroodt au Conservatoire royal de Bruxelles et a travaillé avec des  maîtres de l’orgue tels que Jean Guillou, Carlo Hommel,  Jean Boyer ou  André Isoir  et poursuivi une carrière internationale qui l’a mené dans quatorze pays enropéens, au Canada et en Amérique latine.

    P.A.F. : libre

    Autres renseignements : tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • La liberté religieuse en recul dans le monde

    IMPRIMER

    D'Eugénie Bastié sur le site du Figaro :

    La liberté religieuse est en recul dans le monde

    L'association Aide à l'Église en Détresse (AED) pointe dans son rapport bisannuel la montée de «l'hyper-extrémisme islamiste» et d'une «nouvelle vague de répression» en Chine notamment, pour expliquer une «nette augmentation de l'intolérance religieuse» dans le monde.

    ● La situation a empiré dans 14 pays

    La liberté religieuse est en net recul dans le monde. C'est ce que montre le rapport 2016 de l'association Aide à l'Église en Détresse (AED) qui vient en aide aux chrétiens persécutés aux quatre coins du globe. Ce rapport bisannuel, qui couvre donc la période juin 2014-juin 2016, fait un point détaillé sur la situation de 20 pays pratiquant la persécution religieuse. «Sur les 196 pays étudiés, 38 ont montré des preuves indubitables de violations importantes de la liberté religieuse», écrivent les auteurs. Sur ces 38 pays, la situation a empiré dans un tiers des cas (37 %, soit 14 pays). Parmi les pays où la liberté religieuse a empiré, on trouve la Chine, le Pakistan, le Soudan, le Niger, ou encore les pays en guerre comme la Libye et le Yémen. Les pays où il y a eu une amélioration sont rares:  le Qatar, l'Égypte (notamment en raison des signes encourageants pour l'unité nationale entre musulmans et chrétiens donnés par le général Al-Sissi), et le Bouthan.

    Carte de l'intolérance religieuse, établie par l'AED dans son rapport de 2016.



    Lire la suite

  • Un tournant pro-life aux Etats-Unis ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site de bfmtv.com :

    Trump va nommer un juge pro-vie à la Cour suprême

    Le nouveau président des Etats-Unis a réaffirmé sa position "pro-life", lors d'une interview télévisée accordée dimanche à la chaîne CBS.  

    Donald Trump nommera un juge anti-avortement à la Cour suprême, a-t-il affirmé, dimanche, dans un entretien accordé à la chaîne CBS.

    Sur les neuf juges, nommés à vie, une place est vacante depuis février dernier. Le Sénat avait refusé la nomination proposée par Barack Obama, laissant ainsi le choix au nouveau président. 

    "Voici ce qui va se passer. Je suis pro-life (anti-avortement) et les juges seront pro-life".

    La Cour suprême, dont le pouvoir sur les questions de société est déterminant, pourrait ainsi prendre une coloration très conservatrice.

    Lors du dernier vote sur l'avortement, en juin 2016, trois juges contre cinq avaient voté en faveur d'une loi anti-avortement, adoptée par le Texas en 2013.

    De plus, Donald Trump estime que le dernier mot devrait revenir aux Etats qui pourraient choisir leur législation sur l'avortement.

     

    D'où le dépit du lobby pro-avortement :

    «Atterrés. En colère. Avec le cœur brisé. Indignés. Choqués. Attristés. Ecœurés. Honteux. Découragés. Épuisés. Détruits.» C’est en ces termes que Richards a décrit l’état d’esprit de son organisation qui, depuis la mi-2015, est accusée de trafic d’organes et de l’utilisation de tissus de bébés avortés dans ses locaux.

    Planned Parenthood a investi plus de 30 millions de dollars dans la campagne présidentielle d’Hillary Clinton.

    Le 8 novembre, contre la plupart des pronostics des sondeurs, Donald Trump, du Parti républicain, a battu la favorite à l’élection présidentielle, la candidate du Parti démocrate et ancien secrétaire d’État de Barack Obama, Hillary Clinton. Le Parti républicain a également remporté la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.

    Au cours de ces dernières semaines, Trump a promis aux groupes catholiques américains pro-vie de défendre la vie, de couper les fonds destinés au planning familial et de nommer des juges pro-vie à la Cour suprême. Quant à Clinton, elle a réaffirmé dans le dernier débat présidentiel, le 19 octobre, sa défense de Planned Parenthood et de l’industrie de l’avortement aux Etats-Unis.

    Google a révélé que le mot «avortement» a été le plus recherché en lien avec Trump et Clinton le jour du scrutin.

    Pour la présidente du Planning familial et ses partisans, il «n’y a pas assez de mots pour décrire nos sentiments à propos de ce qui s’est passé dans cette élection et de ce qui nous attend».

    Cependant, Richards a déclaré que «nous allons continuer le combat» et que les portes de ses cliniques d’avortement «resteront ouvertes».

    Plusieurs dirigeants pro-vie ont souligné que la victoire de Trump dans les élections a été une défaite majeure pour le Planning familial.

    La présidente et fondatrice de Live Action, Lila Rose[2], a déclaré dans un communiqué qu’après les élections, «il est essentiel que nous nous unissions pour pousser M. Trump à tenir ces promesses et à réduire le financement du Planning familial, à nommer des juges pro-vie à la Cour suprême et veiller à ce que le contribuable ne soit pas obligé de financer les avortements».

    Source
    https://www.aciprensa.com/noticias/planned-parenthood-estamos-devastados-y-enojados-por-victoria-de-trump-86625/

    [1] Planned Parenthood Federation of America (PPFA)

    [2] https://en.wikipedia.org/wiki/Lila_Rose

  • Quand les démocraties occidentales sont devenues des oligarchies...

    IMPRIMER

    De Chantal Delsol (source) :

    La victoire de Trump, reflet de la maladie de la représentation démocratique

    Pour la philosophe, l’élection du président républicain signe la revanche des peuples face au mépris des élites, qui se veulent pourtant démocrates.

    L'élection inattendue de Donald Trump est ainsi résumée par un commentateur de radio, au matin français du 9 novembre : "Nous avons la nausée." Mot bien répandu pour traiter l’autre moitié de la société, celle populaire.

    La démocratie est un régime d’incertitude et de débats, et c’est ainsi que nous l’aimons. La droite ou la gauche gagne, cela provoque des déceptions et des plaintes, enfin c’est la loi du genre. Mais ce qui se passe aujourd’hui est bien différent : nous nous trouvons avec Trump devant un candidat bien-que-légal-inacceptable. Nous avons aujourd’hui le cas de partis, ou de candidats, qui sont criminalisés et cependant ne sont pas interdits. Quel genre de criminels est-ce donc ? Nous risquons de perdre la démocratie si nous ne parvenons pas à répondre à cette question. C’est un écueil contre lequel achoppent toutes les démocraties occidentales. Le jugement vaut pour Orban, Le Pen, Kachinsky, et autres. L’événement présent déborde la prochaine politique de Trump, et déborde même les prochains changements dans la politique internationale. L’événement pose la question : voulons-nous continuer à être démocrates, avec ce que cela suppose de tolérance et de débat loyal avec tous les courants de pensée ?

    Trump est jugé inacceptable parce que si extrémiste, si vulgaire, si excessif en tout, si machiste, et j’en passe. Le même reproche vaut pour les autres précédemment cités. Les Républicains américains proposaient d’autres candidats, tout aussi motivés. Mais les électeurs ont préféré le plus caricatural, qu’ils ont brandi au nez et à la barbe de leurs élites sophistiquées et évoluées. Signe d’exaspération, voire de provocation, face à une élite qui, tout en se prétendant démocrate, diffame ses adversaires et les exclut (200 grands journaux américains ont pris le parti de Clinton, et six, celui de Trump).

    L’inexorable montée au pouvoir de tous les Trump occidentaux raconte un grave dysfonctionnement de la représentation démocratique, l’expression terrible d’une guerre larvée que se livrent les élites et les peuples dans la plupart des pays d’Occident, et finalement la revanche des peuples face au mépris que leur prodiguent de soi-disant démocrates. Les élites intellectuelles, médiatiques et gouvernantes ignorent complètement qui est ce peuple avec lequel elles votent. Et dès qu’elles le regardent elles reculent d’horreur : elles voudraient, comme le dictateur bien connu, "changer de peuple". Pour ces élites, celui qui n’est pas mondialisé, nomade, émancipé, féministe… est criminel. Ainsi, partout, la moitié de la population est criminalisée.

    Lire la suite

  • Pape François : « Trump ? Je ne juge pas. Je me soucie seulement qu’il ne fasse pas souffrir les pauvres »

    IMPRIMER

    Le « Vatican Insider » a rendu compte du nouvel entretien que le pape François a accordé à l’ancien député socialiste italien Eugenio Scalfari, fondateur du quotidien de gauche « La Reppublica ». Isabelle Cousturié l’a traduit pour le site « Aleteia ». Extraits :   

     « Donald Trump ? « Je ne porte pas de jugement sur les personnes et sur les hommes politiques, je veux seulement comprendre si leurs manières de faire font souffrir les pauvres et les exclus », a déclaré le pape François dans un nouvel entretien avec Eugenio Scalfari, dans Repubblica, qui lui demandait son avis, à la veille des élections américaines, le 7 novembre dernier.

    Le Pape, rapporte le journaliste italien, a réaffirmé sa préoccupation majeure en ce moment : la situation des réfugiés et des migrants. « Parmi eux, il n’y a  « qu’une poignée de chrétiens », a-t-il dit, « mais cela ne change rien car c’est la souffrance de tous qui nous intéresse, leur détresse. Les causes sont nombreuses et nous faisons notre possible pour les éliminer ».

    Abattre les inégalités, une urgence

    Malheureusement, a poursuivi le Saint-Père, ces causes viennent souvent des populations mêmes qui « craignent de perdre leur emploi ou de voir leurs salaires diminuer ». L’argent est non seulement contre les immigrés et les réfugiés mais contre les pauvres, présents aussi dans les pays riches, et qui ont peur d’accueillir d’autres pauvres venant de l’extérieur. « C’est un cercle vicieux et ce cercle doit être brisé », estime le Pape, « nous devons abattre les murs qui nous divisent: tenter d’accroître le bien-être et le répandre ». Mais pour cela, a-t-il ajouté, « nous devons abattre des murs et jeter des ponts qui fassent diminuer ces inégalités, au profit de plus de liberté et plus de droits ». L’Eglise veut que ces inégalités – « le plus grand des maux de ce monde », a commenté le Saint-Père – soit combattues. Et d’insister : « C’est l’argent qui est responsable, qui crée ces inégalités, et il se dresse contre les mesures qui tentent d’aplanir le bien-être et de favoriser l’égalité ».

    Pour François, poursuit le journaliste italien, ces inégalités encouragent « les déplacements de tant de peuples d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre ». Et ces peuples, relève-t-il, après deux, trois, ou quatre générations, « s’intègrent et leur diversité tend à disparaître totalement ». Le Pape est d’accord pour définir un tel processus « un processus de métissage », mais loin de lui l’idée d’une société de type marxiste: « Au contraire, j’ai toujours dit que ces sont les communistes qui pensent comme les chrétiens. Le Seigneur a toujours parlé d’une société où les décideurs seraient les pauvres, les vulnérables, les exclus. Pas les démagogues, pas les Barrabas, mais le peuple, les pauvres, qu’ils croient en Dieu et en sa transcendance ou pas. C’est eux que nous devons aider pour obtenir cette égalité et cette liberté » […]

    Lire l’article complet ici :  Pape François : « Trump ? Je ne juge pas. Je me soucie seulement qu’il ne fasse pas souffrir les pauvres »

    Pour une vision beaucoup plus profonde et religieuse des drames du monde d'aujourd'hui, il peut être très utile de (re) écouter la magistrale conférence donnée par le Cardinal Ratzinger à Notre-Dame de Paris en 2001   Cliquer ici.

    JPSC