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International - Page 277

  • Le scénario du « Camp des Saints » ?

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    Migrant Boat Deaths 03.jpgLes immigrés clandestins en provenance de Libye sont de plus en plus nombreux. Une réalité qui ne manque pas de faire écho au roman de Jean Raspail, "Le camp des saints" (1973), dans lequel l'auteur décrit les conséquences d'une immigration massive (et soudaine) sur la civilisation occidentale. Sur le site « Atlantico », Frédéric  Encel (professeur de relations internationales à l’ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris) interroge Maxime Tandonnet (historien, et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, auteur de "Histoire des présidents de la République", Perrin, 2013) :

    Atlantico : Dans le roman de Jean Raspail, près d'un million de migrants partent du delta du Gange en même temps pour arriver sur les côtes françaises. Selon les services de renseignements transalpins, entre 800 000 et 1 million de migrants se dirigeraient actuellement vers la Libye - ou y seraient déjà - avec pour objectif de se rendre en Europe. La Libye a-t-elle effectivement les moyens d'envoyer une telle proportion de personnes sur les côtes européennes dans un laps de temps similaire à celui de l'ouvrage ?

    Frédéric Encel : La réponse est non, pour deux raisons. D'abord parce que les Etats voisins - Algérie, Tunisie, Egypte, ou encore le Tchad au sud -  en dépit de leurs difficultés internes, sont parfaitement capables d'empêcher des flux migratoires depuis leurs territoires respectifs vers la Libye, flux dont on se demande d'ailleurs d'où ils viendraient (le grand ouest égyptien, le sud algérien et le Tchad septentrional sont d'immenses déserts), et surtout pourquoi ils prendraient le risque insensé de passer par la Libye où sévissent les barbares de l'Etat islamique. 

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  • Antoing, 27 avril : Les chrétiens de Syrie et d'Irak face à une barbarie criminelle avec Christian Cannuyer

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    ANTOING

    Les chrétiens de Syrie et d’Irak face à une barbarie criminelle

    L’Amicale des retraités de la section de Tournai-Mouscron de la FWA a invité Christian Cannuyer pour animer sa prochaine activité.

    Elle se tiendra le lundi 27 avril à 14h en la salle Saint-Pierre, place Bara à Antoing.

    M. Cannuyer est enseignant à la Faculté de théologie catholique de Lille et également président de la Société belge d’études orientales.

    Le sujet du jour sera: les chrétiens de Syrie et d’Irak face à une barbarie criminelle.

    Pour une question d’organisation, il est utile de s’inscrire par téléphone auprès de Mme Monique Conem au 069 64 79 43 au plus tard pour le vendredi 24 avril.

    Une participation aux frais de 6€ sera perçue à l’entrée de la salle.

  • L'Etat Islamique a massacré une trentaine de chrétiens éthiopiens

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    Lu sur le figaro.fr (Alain Barluet) :

    Daech assassine des chrétiens d'Éthiopie

    L'État islamique a revendiqué dans une vidéo le massacre d'une trentaine «d'adorateurs de la Croix» en Libye

    Se soumettre, payer ou mourir. Une fois encore, l'État islamique (EI) a menacé les chrétiens dans une vidéo diffusée dimanche sur des sites djihadistes. Le film montre l'assassinat d'au moins 28 hommes, présentés comme des chrétiens d'Éthiopie, des «croisés» et «adorateurs de la Croix appartenant à l'Église éthiopienne hostile». Lundi, Addis-Abeba a confirmé la mort de 30 de ses ressortissants. Selon Redwan Hussein, porte-parole et ministre éthiopien de la Communication, il pourrait s'agir de migrants. L'Éthiopie a déclaré trois jours de deuil national.

    La vidéo n'a pas encore été officiellement authentifiée, mais elle porte toutes les marques de Daech. Sur la bande de 29 minutes, on voit 12 hommes vêtus de combinaisons orange être égorgés au couteau sur une plage, quelque part dans l'est de la Libye. Un autre groupe, d'au moins 16 personnes, est massacré d'une balle dans la tête, sans doute dans le désert du sud du pays, par des hommes en noir. La première partie rappelle les meurtres, il y a deux mois, de 21 chrétiens coptes, pour la plupart égyptiens, qui avait provoqué une réaction armée du Caire.

    Comme souvent, la vidéo se veut une propagande pour l'EI, un long discours où se mélange réécriture de l'histoire des religions et justification, sur une réalisation reprenant les clichés des films «gore» américains. Ainsi, un homme en noir masqué, brandissant un pistolet dans le dos des victimes, maudit les chrétiens qui ne se soumettraient pas à l'islam ou ne régleraient pas l'impôt de protection, la jizya. «Au peuple de la Croix: nous sommes de retour», dit-il. Le témoignage d'hommes affirmant être des chrétiens de Raqqa, la capitale de l'EI en Syrie, est inséré dans le film. Ils expliquent que les djihadistes leur ont donné le choix de se convertir à l'islam ou de payer, et qu'ils ont choisi de donner de l'argent.

    C'est la première fois que Daech cible des ressortissants de l'Éthiopie, un pays situé au sud-est de la Libye et séparé d'elle par le Soudan. Beaucoup de migrants traversent ce désert pour tenter de trouver du travail en Libye ou un bateau pour l'Europe. Un voyage rendu plus périlleux encore depuis que l'État islamique a pris pied en Libye. L'EI est parvenu à s'imposer dans l'Est libyen, notamment autour de Benghazi et de Syrte, y reproduisant ses méthodes violentes et ses vidéos insupportables.

    La Maison-Blanche a très fermement condamné dimanche ce «massacre brutal». François Hollande, pour sa part, a dit «condamner de la manière la plus ferme ce crime» et réclame de toute urgence un accord de réconciliation nationale «pour rétablir l'ordre et la sécurité» dans ce pays. L'ONU tente depuis mars une médiation entre les deux pouvoirs rivaux avec des pourparlers qui se sont poursuivis dimanche dans la ville marocaine de Skhirat, près de Rabat. Le médiateur, Bernardino Leon, a assuré dimanche qu'«un accord final», devant aboutir à un gouvernement d'union nationale, était désormais «très proche».

    Lire aussi : du-genocide-armenien-au-genocide-chretien

  • Catastrophe en Méditerranée : la réaction des Européens, un test révélateur pour les valeurs européennes

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    COMECE Presse 21/04/2015 :

    « La réaction des Européens sera un test révélateur pour les valeurs européennes »

    Déclaration du Président de la Commission des Episcopats de l’Union Européenne (COMECE), le Cardinal Reinhard Marx, suite à la catastrophe en Méditerranée.

    « On ne peut tolérer que la Mer Méditerranéenne devienne un grand cimetière ! » Tel fut l’appel du Pape François aux Etats européens pour un « soutien réciproque » et contre des « solutions particularistes », lors de son discours devant le Parlement Européen le 25 novembre 2014. La tragédie qui a coûté la vie à environ sept cent migrants dans les eaux de la Méditerranée dans la nuit de samedi nous rappelle ces paroles du Pape mais interroge également dans quelle mesure l’Union Européenne prend au sérieux les valeurs, si souvent évoquées, sur lesquelles elle est fondée. Cette nouvelle catastrophe en Méditerranée constitue un échec pour tout ce qui fait de l’Union Européenne une communauté de valeurs.

    Alors que les chiffres ont encore été revus à la hausse, il apparaît que bien plus de 1000 migrants ont péri en Mer Méditerranée ces 10 derniers jours. L’UE ne peut rester sans réagir face à cette catastrophe humaine. Dans les faits, on pourrait blâmer le pouvoir d’attraction de l’UE pour les réfugiés, les mesures européennes dont tirent avantage les trafiquants ou encore le manque d’action pour contrer les causes qui poussent les migrants à fuir leurs pays d’origine. Mais tout ceci ne justifie pas de fermer les yeux sur la tragédie humanitaire qui se joue en Méditerranée et à laquelle doit faire face l’Union Européenne.

    La sphère politique en Europe a trop souvent déploré le décès de réfugiés sans pour autant en tirer les conséquences. La catastrophe actuelle pousse aujourd’hui les Etats européens à prendre des mesures drastiques pour lutter contre ce phénomène tragique. La réaction des Européens sera un test révélateur pour les valeurs européennes. Si l'Union Européenne décide de faire honneur à ses convictions, alors elle ne peut que réinstaurer les instruments de « Mare Nostrum » et élargir la mission « Triton » sur la protection des frontières extérieures de l'UE. Le sauvetage de vies humaines en Méditerranée ne peut rester un simple enjeu politique. Il s’agit d’un véritable devoir humain et d’une exigence de l’aspiration morale de l’Europe.

    Il est vrai qu’en plus de la réunion extraordinaire des Ministres des Affaires Etrangères et de l’Intérieur de l’Union Européenne de ce lundi, la catastrophe fera l’objet d’un sommet européen extraordinaire à l’appel du Président Tusk. Je salue le fait que les Ministres des Affaires Etrangères de l’Union Européenne se soient engagés à renforcer les mesures en Méditerranée et à augmenter le budget alloué aux missions de l’UE dans cette région. Cependant, il faudra que leurs paroles soient suivies par des actes lors du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de jeudi : L’Europe doit dès à présent œuvrer à trouver des propositions concrètes pour la mise en place d’une politique d’asile et de migration humaine qui soit supportée et mise en application de manière solidaire par tous les Etats membres de l’Union Européenne. Toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour qu’une tragédie telle que celle de samedi ne se reproduise jamais ! Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ne peuvent plus se permettre de renvoyer la problématique des migrants aux calendes grecques, dès que la catastrophe actuelle ne fera plus les gros titres des journaux.

    Nos prières vont aux victimes de cette catastrophe ainsi qu’à leurs proches. Nous ne prions pas les yeux fermés, mais grands ouverts vers ceux qui en ont besoin.

    Lire aussi "l'éclairage" de Koz : https://mail.google.com/mail/u/0/?pli=1#inbox/14cd628c3268ea3f 

  • Le pape François veut mobiliser l’Europe pour accueillir les migrants

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    Selon le journal « La Croix » "le pape François a exhorté samedi 18 avril la communauté internationale à agir face à la succession des épisodes tragiques marquant l’afflux de migrants tentant au péril de leur vie de gagner l’Italie depuis l’Afrique du nord.

    « Je voudrais exprimer ma gratitude à l’Italie qui a entrepris d’accueillir les nombreux migrants cherchant refuge, au prix de leur vie », a déclaré le souverain pontife.

    Son appel est intervenu une semaine après le naufrage de quelque 400 personnes en Méditerranée. Selon les garde-côtes italiens, plus de 11 000 candidats à l’immigration en Europe ont débarqué dans les six derniers jours, et des centaines d’autres continuent d’arriver sur les côtes italiennes

    Les derniers arrivants, un groupe de plus de 450 réfugiés dont 50 enfants, deux nouveau-nés et deux femmes enceintes, ont débarqué samedi 18 avril au matin à Messine en Sicile, après avoir été secourus par la marine italienne, alors que l’opération Triton de surveillance et de secours en Méditerranée est régulièrement critiquée..."

    Lire la suite ici : Une exhortation du pape François face à la tragédie des migrants 

    JPSC

  • Mgr Oliver Dashe (Nigeria) : « Les pays occidentaux pourraient envoyer des forces pour lutter contre Boko Haram »

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    Lu sur le site de "La Croix"

    "Un an après l’enlèvement, dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, par Boko Haram de 200 jeunes filles dans son diocèse, l’évêque du diocèse de Maiduguri explique comment les Nigérians s’organisent contre la secte islamiste, avec l’aide des armées africaines.

      La Croix : Vous êtes de passage en Europe pour alerter sur le sort des jeunes filles enlevées par Boko Haram à Chibok, en avril 2014. Que sait-on à Maiduguri sur leur sort? 

     Mgr Oliver Dashe: Nous ne savons pas où elles sont. Nous n’avons pas d’information. Car Boko Haram les a séquestrées et les a emmenées dans la forêt. Il y a aussi de nombreuses autres femmes qui ont été séquestrées par des membres de Boko Haram. Je dirais que 500 voire 1 000 femmes ont été séquestrées.

     > A lire, notre dossier sur Boko Haram  

     Quelle est la situation actuelle dans votre diocèse auquel appartiennent beaucoup de ces lycéennes? 

    Les choses se sont calmées. Il y a une paix relative dans la ville de Maiduguri. Nous ne subissons pas les tueries d’avant. Nous avons l’espoir que la situation va s’améliorer. Une chose magnifique est arrivée : l’émergence des milices de musulmans.

    Il y a des chrétiens aussi mais surtout des musulmans. Ces hommes s’occupent de la sécurité et combattent Boko Haram. Ils ne sont pas armés, mais leur présence en nombre arrête les membres de Boko Haram.

    C’est grâce à eux que les islamistes ont reculé et sont partis de Maiduguri. Ils sont retournés dans la forêt. La bonne chose, c’est que Boko Haram devient plus faible.

     Faites-vous confiance au nouveau président élu Muhammadu Buhari? 

    Je suis optimiste. Notre nouveau président va combattre la corruption et Boko Haram. Il est sincère, ce n’est pas une personne avide, cupide, ni égoïste. De plus, avec son passé, comme il a été général, il va utiliser ses connaissances pour écraser Boko Haram.

    Avez-vous le sentiment que l’Occident apporte suffisamment de soutien au Nigeria? 

    Dans notre cas, on a l’impression d’avoir affaire à une guerre en solo. Nous ne voyons pas de déclaration de nos frères et de nos sœurs du reste du monde pour nous soutenir. L’aide pourrait venir en termes militaires, financiers et sur le plan moral et spirituel. Mais nous n’entendons pas de déclaration.

    Les Nations unies ont aidé les réfugiés au Cameroun. Mais il faut faire plus. Au Kenya par exemple, après le massacre dans l’université, il y a parfois cette attitude de dire, tout cela c’est loin, nous ne sommes pas du même niveau, c’est un autre pays, un autre continent…

    Ce comportement qui consiste à dire : « Laissons-les se débrouiller avec leurs problèmes », ce n’est pas une bonne attitude.

     Êtes-vous favorable à une intervention militaire occidentale? 

    Oui, avant c’était l’un de mes appels. Je voulais que l’Occident envoie des forces pour aider à combattre Boko Haram. Un peu comme les pays occidentaux le faisaient en Irak et en Syrie contre Daech. Même s’ils n’envoyaient pas de troupes sur terre, mais au moins des frappes aériennes. Ce n’est pas arrivé.

    Mais maintenant le Tchad, le Cameroun et le Niger aident le Nigeria, et la situation s’est calmée. Et je prie pour que ces forces de combat gardent l’avantage, pour qu’elles écrasent Boko Haram. Et pour que nous n’ayons pas besoin de plus de forces extérieures.

     Mais nous savons que les terroristes peuvent être très rusés. Ils peuvent combattre de nouveau par surprise. Donc pour déjouer totalement leurs plans et réellement mettre fin au terrorisme non seulement au Nigeria mais en Afrique de l’Ouest et dans le monde entier, les pays occidentaux pourraient envoyer des forces pour aider. Nous l’apprécierions beaucoup.

    Recueilli par Valérie Demon (à Madrid)"

    Ref. Mgr Oliver Dashe : « Les pays occidentaux pourraient envoyer des forces pour lutter contre Boko Haram »

    Au Cameroun, Boko Haram a commis un nouveau massacre vendredi dernier 17 avril, tuant au moins 19 civils du village de Bia...

    C'est toute la région qui a besoin d'être purgée de cette secte islamiste.

    JPSC

  • Italie : 15 migrants musulmans arrêtés pour avoir jeté à l'eau des chrétiens

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    L’horreur dans l’horreur : alors que des milliers de migrants perdent la vie en fuyant leur pays, la haine au nom de la foi s’invite jusqu’à bord des embarcations. Lu sur le site « aleteia » :

    « Ils avaient survécu à la traversée de la Méditerranée, une mer devenue un véritable cimetière ces derniers mois : l’exode incessant des migrants a fait l’an passé autant de victimes que deux fois la catastrophe du Titanic, sans que les pays européens ne viennent vraiment soutenir l’effort réalisé par l’Italie seule. Ces derniers jours, 600 survivants ont encore été accueillis sur les côtes italiennes.

    Pourtant, dans le drame, on peut encore trouver plus dramatique, plus horrible : 15 immigrés d'origine africaine et de confession musulmane viennent d’être arrêtés dès leur arrivée en Sicile (Italie) pour homicide. Selon le témoignage donné par d’autres survivants, ces 15 migrants ont jeté par-dessus bord 12 réfugiés chrétiens après une rixe sur le bateau les transportant en Méditerranée, selon les informations dévoilées par la préfecture de police de Palerme (Italie).

    Les faits se seraient déroulés dans le détroit de Sicile. Les victimes étaient « de foi chrétienne, contrairement à leurs agresseurs de confession musulmane », précise la police dans son communiqué, qui indique également que les 15 personnes arrêtées sont accusées « d'homicide multiple aggravé de haine religieuse ».

     Ref. Italie : 15 migrants musulmans arrêtés pour avoir jeté à l'eau des chrétiens

    JPSC

  • Nouvelles horreurs islamistes : L'EI met en scène une exécution de chrétiens éthiopiens en Libye

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    Lu sur le site web du Figaro :

    5cc2107f-8d33-4569-b38e-91e74bf398ec.jpgLe groupe Etat islamique (EI) a publié ce dimanche une vidéo montrant l'exécution d'une trentaine d'hommes, présentés comme des chrétiens éthiopiens, par des jihadistes en Libye.

    Cette vidéo de 29 minutes, publiée sur des sites jihadistes, montre un groupe d'au moins 12 hommes égorgés sur une plage et un autre groupe de 16 autres tués par balles dans une zone désertique. Ils sont présentés comme des membres "de l'Eglise éthiopienne ennemie" par la vidéo.

    Mi-février, l'EI avait diffusé une vidéo montrant la décapitation de 21 hommes, la plupart des Egyptiens de confession copte, sur une plage, dans une mise en scène semblable.

    Les 12 hommes, vêtus de combinaisons oranges, sont amenés sur la plage avant d'être couchés au sol et décapités au couteau. Parallèlement, dans une zone désertique, 16 hommes vêtus de combinaisons noires sont abattus à bout portant.

    Un homme habillé en noir s'exprime en anglais alors que les autres bourreaux, un derrière chaque prisonnier, sont intégralement vêtus de treillis militaires et silencieux. Tous sont masqués.

    Les images des exécutions concluent la vidéo de 29 minutes. 

    Auparavant, on peut voir des hommes présentés comme des chrétiens de Syrie expliquer que les djihadistes leur ont donné le choix de se convertir à l'islam ou de payer, et qu'ils ont choisi de donner de l'argent. »

     Ref. L'EI met en scène l'exécution de chrétiens éthiopiens en Libye

    TVA-Nouvelles note ici qu’  "environ deux tiers des Ethiopiens sont chrétiens, la majorité d'entre eux étant des Coptes orthodoxes, une communauté qui affirme être présente dans la Corne de l'Afrique depuis le 1er siècle.

    De nombreux Éthiopiens ont quitté leur pays pour aller chercher du travail, notamment en Libye, où la main-d'oeuvre étrangère était nombreuse avant que le pays ne tombe dans le chaos à la suite de la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

    Des Éthiopiens rejoignent aussi la Libye pour tenter de rejoindre l'Europe par la mer.

    L'EI a déclaré un califat sur les pans de territoire syrien et irakien sous son contrôle et y multiplie les exactions. Certaines atrocités sont, à l'image de celles diffusées dimanche, mises en scène dans des vidéos insoutenables, devenues une arme de propagande des jihadistes.

    Le groupe ultra-radical a pris pied en Libye l'an dernier en profitant du désordre dans ce pays livré aux milices et dirigé par deux gouvernements rivaux. Il contrôle notamment des zones dans la région de Syrte, une ville côtière située à 450 km à l'est de Tripoli.

    L'ONU tente depuis mars une médiation entre les deux pouvoirs rivaux avec des pourparlers qui se sont poursuivis dimanche dans la ville marocaine de Skhirat, près de Rabat.

    Le médiateur de l'ONU, Bernadino Leon, y a qualifié de 'très préoccupantes' les informations 'pas encore confirmées' concernant les nouvelles 'activités terroristes de l'EI' "

    Sic! Et quoi d'autre, à part ces propos de fonctionnaire ?

    JPSC

  • Pourquoi le sort des Chrétiens d'Orient laisse l'opinion publique indifférente

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    Lu sur lexpress.fr (Christian Makarian) :

    La double mort des Chrétiens d'Orient

    La morne indifférence qui recouvre le sort des chrétiens d'Orient ne relève pas de la sphère de l'étranger lointain, ni des "dommages collatéraux" inhérents à la vague de destruction qui ravage actuellement le Moyen-Orient, certaines zones de l'Afrique et en partie l'Asie. Elle est le puissant révélateur du malaise nihiliste qui ronge l'Europe. 

    En dehors de groupes de croyants très motivés, qui effectuent dans l'ingratitude générale un travail de sensibilisation remarquable, la disparition des minorités les plus anciennes du Moyen-Orient ne soulève pas d'émoi particulier au sein d'une opinion publique française par ailleurs prompte à se mobiliser pour d'autres causes bien moins alarmantes. Cherchez bien, vous ne trouverez pas d'artistes de premier plan pour défendre cette cause, point d'acteurs de cinéma prêts à engager leur renommée, ni de stars du rock'n'roll, qu'on a pourtant vu faire campagne pour la protection des Indiens d'Amazonie menacés par la déforestation. En Orient, en fait de déracinement, ce sont des vies humaines que l'on arrache par milliers et un rameau originel que l'on détache à coups de hache de l'arbre généalogique des civilisations. 

    Pourquoi restons-nous si impavides?

    Cette tiédeur devient en elle-même le sujet d'une interrogation plus profonde: hors de toute conviction religieuse, laquelle doit rester le domaine secret de chacun, sommes-nous encore capables de nous indigner contre des massacres, des viols de masse, des persécutions organisées, des rackets érigés en système économique, des enlèvements contre rançon, des vexations, lorsqu'il s'agit de populations qui partagent, non le même environnement culturel mais les mêmes valeurs que les nôtres? Ce qui induit une autre question, bien plus gênante: croyons-nous encore en ces valeurs humanistes pour lesquelles des communautés coupées du monde mettent leur vie en péril, et les trouvons-nous dignes d'être maintenues sur la terre où elles ont vu le jour? La réponse est d'autant plus embarrassante que les minorités chrétiennes d'Orient (mais aussi d'Afrique ou d'Asie) sont attaquées par des bandes d'assassins invariablement enrôlés sous la bannière djihadiste, qui ne voient dans ces survivants que des alliés de la culture occidentale. Par leur sauvagerie, les terroristes visent deux buts principaux. En immolant des innocents ou en les forçant à l'exil, ils veulent atteindre l'Europe comme l'Amérique et démontrer que ces deux continents n'ont plus la capacité de se projeter. Ils cherchent à détruire la riche diversité du monde arabe, laquelle fut à l'origine de l'arabisme (adversaire de l'obscurantisme religieux) et du rêve d'une modernité orientale, pour y imposer une exclusivité islamique - qui n'a jamais existé. Une régression en tout point. Dans Les Désorientés (Grasset), Amin Maalouf écrit qu'un chrétien d'Orient meurt deux fois: la première en tant qu'être humain, la deuxième en tant que membre d'une communauté en voie de disparition. 

    Il ne s'agit pas d'affirmer que nous devrions être par nature solidaires avec les chrétiens d'Irak, de Syrie, du Nigeria, du Kenya ou du Pakistan au motif que leur religion est toujours celle dont les édifices ornent nos villes et nos villages, mais précisément de se demander pourquoi nous restons si impavides. Dans un livre prenant, qui mêle le vécu et l'analyse, Sébastien de Courtois avance une explication qui nous éclaire: "Cette indifférence est liée à un rejet de notre propre reflet dans le miroir, comme si le fait d'avoir été nous-mêmes chrétiens devait nous interdire de nous intéresser à cette réalité. Avec une vision étroite de la laïcité - ce qu'elle n'était pas à ses débuts [...] -, nous avons jeté le bébé avec l'eau du bain, réservant les questions du "fait religieux à la seule sociologie, puis à la sphère politique, ce qui est pire, le laïcisme devenant à son tour une idéologie de remplacement." 

    Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions. Le crépuscule des chrétiens d'Orient, par Sébastien de Courtois. Stock, 187 p., 18,50€

  • Persécutés, exilés, tués, parce que chrétiens

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    Les langues se délient. Le pape François a parlé fermement, le lundi de Pâques, « La Libre » y va maintenant d’un éditorial et d’un long article signé par Vincent Braun, Marie-France Cros et Christophe Lamfalussy  (mise à jour du mercredi 15 avril 2015) :

    "Les communautés chrétiennes ne sont pas menacées directement. Elles sont menacées par la violence, par l’anarchie, par l’insécurité, la pauvreté. C’est tout cela qui les pousse à fuir. Les chrétiens veulent vivre dignement, en liberté, avec les autres. En général, les musulmans les apprécient et demandent à ce qu’ils restent", nous disait en juin dernier Mgr Antoine Audo, l’évêque chaldéen d’Alep, en Syrie.

    Depuis, le groupe terroriste Etat islamique a entrepris d’édifier un "califat" en Irak et en Syrie. La menace est devenue plus directe sur les chrétiens d’Orient, de ces deux pays en particulier mais pas seulement.

    Les communautés chrétiennes du Moyen-Orient composent une mosaïque de cultes divers (copte, maronite, arménien, chaldéen, syriaque, grec melkite…) qui se sont implantés partout dans la région dès les premiers temps du christianisme. Celles-ci se sont intégrées aux Etats, trouvant des arrangements avec les pouvoirs locaux et les communautés dominantes, musulmanes, pour sinon vivre en harmonie avec elles, participer au mieux au tissu social de ces Etats.

    Depuis plusieurs années, la région est déstabilisée par des conflits qui remettent en cause les conditions de leur subsistance. Ces changements se traduisent par une poussée de l’intolérance et une inflation des violences à l’égard de ces communautés dans un environnement où la religion dominante, l’islam, est de plus en plus brandie comme repère moral absolu par des groupes plus ou moins structurés et nombreux (Frères musulmans, salafistes…), quand elle n’est pas instrumentalisée par des bandes armées.

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  • L'hostilité à l'avortement gagne du terrain aux Etats-Unis

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    Lu ICI :

    USA: la moitié du pays est extrêmement hostile à l’avortement selon l’Institut Guttmacher 

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  • Kenya : le massacre horrible des 142 jeunes étudiants exécutés parce que chrétiens

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    kenya,shebabs,islamistes,djihadistes,massacre,horreurDe Laurent Marchand, sur son blog :

    Kenya, assassinés parce que Chrétiens

    Chaque mois, 322 chrétiens sont persécutés dans le monde. 214 églises ou lieux de culte chrétiens attaqués. 722 actes de violence perpétrés. Ce décompte, c’est une organisation américaine qui le tient. Opendoorsus.org  Il confirme ce que le rapport annuel de l’Aide à l’Eglise en détresse relevait en 2014. La liberté religieuse est un des droits de l’homme les plus violés dans le monde, et les chrétiens sont en train de devenir la première minorité religieuse persécutée. Au Proche Orient, bien sûr, mis à feu et à sang par les combattants de Daech. Mais aussi en Asie et plus encore en Afrique. Le massacre des 142 jeunes étudiants du campus de Garissa,  au Kenya, jeudi, ajoute à l’horreur. Ce sont des étudiants, la plupart chrétiens, venus de tout le pays, qui ont été pris pour cible. C’est l’avenir du pays, le choix de l’éducation et la confession qui a guidé les assassins. Les premiers récits sont impressionnants. Les tueurs des milices shebab ont fait appeler les étudiants dans leur famille, avant de les assassiner froidement. Ils ont trié les victimes potentielles en fonction de leur appartenance religieuse. Vendredi, des survivants ont raconté comment les shebab se sont amusés avec leurs otages, les faisant ramper dans des mares de sang ou téléphoner à leurs parents pour leur demander de réclamer le retrait des troupes kényanes de Somalie, avant de les tuer. Des étudiants se sont barbouillés du sang de leurs amis exécutés afin de passer pour morts, alors que les islamistes cherchaient, pièce après pièce, des personnes à abattre. "+Nous ne craignons pas la mort, cela va être de bonnes vacances de Pâques pour nous+, criaient les assaillants en swahili, avant de tirer", a raconté Salias Omosa, 20 ans, un étudiant traumatisé hébergé dans un camp militaire proche de l'université.  En ce jeudi saint, une véritable Saint-Barthélemy djihadiste a été mise en scène.

    lire la suite sur le blog de Laurent Marchand