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Jeunes - Page 127

  • La Fédération "les scouts" est-elle cohérente ?

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    De SudPresse.be :

    Verviers: la première unité scoute musulmane de Wallonie formée à Hodimont

    Formée à Hodimont, elle prône l’ouverture et veut «combattre les amalgames». Cinq animatrices et une dizaine d’ados: c’est le noyau de la première unité scoute musulmane de la fédération Les scouts (l’ex-Fédération des Scouts Catholiques, soit la plus grosse du pays) de Wallonie. Et cette nouvelle unité vient de voir le jour à Hodimont.

    «On a voulu créer cette unité avec deux ou trois copines, explique Anne Thonus, une animatrice verviétoise convertie à l’Islam. «On a eu envie de transmettre ces valeurs scoutes que j’avais connues durant ma jeunesse et on a pris contact avec la fédération Les Scouts, à Bruxelles. Ils nous ont répondu qu’ils voulaient s’ouvrir à des unités d’autres confessions et on a participé à des temps de formation.»

    Pour notre part, nous croyions avoir compris que la Fédération "Les Scouts" - anciennement "Fédération des Scouts Catholiques" - avait renoncé à son identité confessionnelle pour se proclamer à présent "ouverte à tous" et pratiquer le pluralisme. Est-il logique, dès lors, que cette fédération autorise la création d'unités musulmanes homogènes en son sein ? Pourra-t-on y refonder bientôt des unités catholiques ?

  • Pourquoi les écoles catholiques sont des modèles efficaces d'intégration

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    Alors que la laïcité est actuellement présentée comme le seul outil efficace de promotion de la paix civile, le directeur diocésain de l'Enseignement catholique de Paris, Frédéric Gautier,  invite à ne pas méconnaitre la soif religieuse des jeunes. Lu sur « Figarovox » :

    « La minute de silence demandée le 8 janvier par le Président de la République fut dans les établissements catholiques de Paris un temps paisible de recueillement pour les uns et de fervente prière pour les autres, y compris dans les communautés éducatives accueillant indifféremment des familles juives et musulmanes, parfois en forte proportion. Est-ce fortuit?

    Depuis de nombreuses années, nous faisons le constat que les motivations des familles juives et musulmanes, y compris de milieux modestes, pour l'inscription de leurs enfants, sont explicitement religieuses. «Ici on parle de Dieu», «Dieu est connu et reconnu» nous disent-elles. Par ailleurs, la perception que ces familles ont souvent de l'école publique est la négation de la dimension religieuse et l'absence de contenu éducatif au sens «moral» du terme, en dépit de «valeurs républicaines» constamment rappelées, mais considérées comme purement formelles et inopérantes.

    La foi qui inspire nos attitudes éducatives et l'esprit de nos relations avec les élèves et les adultes est perçue par ces familles comme la mise en œuvre de nos convictions chrétiennes souvent en analogie avec leur propre manière de voir ou de faire, ou avec leurs exigences éducatives. Nos convictions morales et civiles peuvent se fonder sur la foi, comme elles peuvent trouver leur justification dans une «morale laïque» issue du sens commun. La tradition du dialogue entre Foi et Raison dans l'Église catholique, la promotion de la liberté de conscience et la distinction classique entre «spirituel» et ««temporel» sont de ce point de vue des principes déterminants. Mais les motivations religieuses demeurent, d'expérience, plus efficaces et plus fécondes pour légitimer, pour nos élèves, les exigences d'une liberté respectueuse d'autrui, d'une égalité devant la règle qui ne nie pas les différences anthropologiques fondamentales, d'une fraternité qui provient de la reconnaissance d'un même Dieu -Père.

    L'école catholique associée à l'État par contrat est perçue par beaucoup de familles juives et musulmanes comme étant tout à la fois «L'École de l'Église catholique» et «l'École de la République». Se joue alors en son sein, pour les élèves comme pour les parents, un processus d'identification qui unit la dimension religieuse à une France qui la reconnaît et la respecte comme telle dans une institution éducative, et non qui la nie ou la cantonne dans la seule sphère du «privé» au nom de la «laïcité».

    L'actuelle sacralisation de la dérision religieuse joue très efficacement contre l'intégration souhaitée, dans une forme d'irresponsabilité qui suscite ce qu'elle dit vouloir éviter. Bossuet s'est déjà gaussé de cette inconséquence: «Dieu se rit des hommes qui dénoncent des faits dont ils chérissent les causes».

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  • Quand de jeunes Tunisiens prennent le chemin de l'église

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    Lu sur le site du Monde :

    A Tunis, de jeunes musulmans prennent le chemin de l’église

    De plus en plus de jeunes musulmans tunisiens à la recherche d'une nouvelle spiritualité épousent la foi chrétienne. Ils seraient plusieurs dizaines chaque année à devenir catholiques ou protestants et sont les représentants d'une génération qui jouit d’une certaine liberté de conscience et de croyance.

    Sur la voûte de l'église de la Goulette, dans la banlieue nord de Tunis, les vertus cardinales s'incarnent par quatre figures féminines: force, justice, prudence et tempérance. C’est la dernière qui retient l'attention de Cyprien. « Temperentia (en latin), voilà ce dont les chrétiens de Tunisie ont le plus besoin pour ne pas heurter les sensibilités des autres». Les autres, ce sont les musulmans, qui sont plus de dix millions pour seulement 25 000 chrétiens, selon une estimation du diocèse de Tunis.

    Cyprien, de son nom de converti, dit de sa nouvelle religion qu'elle est « une rencontre dans l'itinéraire de sa vie ». Sa trajectoire est singulière, il en convient. Issu d'une famille peu pratiquante et d'un grand-père imam formé à la Zitouna (université islamique de Tunis), il est artiste, tantôt poète, tantôt metteur en scène.

    Méditation et prière

    L'idéologie socialiste sera son premier engagement. Mais vers vingt ans, la Bible remplace ses lectures marxistes. « J'avais tout dans ma vie, sauf le bonheur. Je ressentais un vide et je suis entré dans une spirale de désespoir » raconte-t-il. L’athée qu'il était s'ouvre à la théologie et vit le christianisme comme une illumination. « La seule façon de me soulager était l'art. Désormais je m'apaise grâce à la méditation et à la prière », dit Cyprien, converti en 2008 et devenu séminariste afin de devenir prêtre après un voyage en Italie.

    Retour au coeur de Tunis à l’église anglicane du quartier El Hafsia. Samedi, le culte y est dispensé en arabe tunisien par un pasteur américain. Plus offensifs que leurs homologues catholiques, les représentants du culte protestants perçoivent le Maghreb comme une terre vierge pour l'évangile et redoublent d’efforts pour attirer de nouveaux fidèles. L'ambiance est bon enfant pendant l'office entrecoupé de pauses musicales, où trois jeunes jouent le rôle de l'orchestre au répertoire copte, jordanien ou libanais.

    Les missionnaires envoyés en Tunisie sont plus nombreux depuis 2011 et la prêche interdite en publique a lieu dans des cercles réduits. En parallèle des lieux de culte traditionnels, des églises clandestines voient le jour dans les maisons de particuliers et accueillent dans la discrétion des chrétiens plus nombreux.

    Ex « demi-salafiste »

    Reda (nom changé à sa demande) assiste à l’assemblée lorsque son père a le dos tourné. Ce jeune de 22 ans, ex « demi salafiste » comme il dit, est devenu un chrétien hybride : catholique, il fréquente aussi l'église anglicane. Reda a progressivement rejeté l’islam, qu’il assimile désormais à la violence. « J'étais musulman par peur. Avec le christianisme j’ai trouvé une relation plus personnelle avec Dieu, moins rituelle », dit-il.

    Au premier rang de la salle, Amal, 24 ans, parle de son parcours avec recul et humour. Son rire nerveux cache une histoire dure à dire. Celle qui joue la matriarche du groupe a payé sa conversion au prix fort. « Mon père a essayé de me tuer à trois reprises. La première fois, il m'a emmenée dans une zone abandonnée près de l'aéroport et m'a défigurée. La seconde fois, je me suis protégé le visage. Je m'en suis bien sortie, avec seulement le bras cassé ». Puis elle change de sujet, oubliant au passage le récit de la troisième tentative.

    Ces jeunes qui interrogent les dogmes ont adopté le christianisme malgré la pression familiale et l'intimidation sociale mais ils restent discrets sur leur nouvelle foi. En dépit du climat de relative liberté, aller au bout de leur engagement a souvent un prix. Cyprien a vécu sans domicile fixe, Marwen a abandonné ses études, Amal a perdu son travail à deux reprises. L’ONG protestante « Portes ouvertes » place la Tunisie à la 30ème place de son indice mondial de la persécution des chrétiens.

    Salsabil Chellali

  • Quand l'évêque de Liège "kiffe" la pop-louange

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    C'est sur le site de Sud-Presse :

    L'évêque de Liège «kiffe» la pop-louange: il a chanté ce samedi à Verviers (Vidéo) F.H.

    Ambiance incroyable samedi soir dans l’église heusytoise où le trio verviétois Jesus’Trip donnait un récital étonnant fait de « pop louange » et autres prières chantées. Avec, en invité d’honneur, un étonnant évêque de Liège,

    Monseigneur Jean-Pierre Delville terminait ce week-end sa visite au vicariat (il faut lire "doyenné") de Verviers. À n’en pas douter, il se souviendra de cet épilogue festif face à une foule impressionnante, déchaînée dans une même communion musicale.


    Mgs Delville, évêque de Liège, chante de la... par sudpresse

  • Liège, 27 janvier : Eduquer aujourd'hui, mission possible ? avec Jean-Marie Petitclerc

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    Capture_d_ecran_2015-01-07_a_09-27-18.png

    L’éducation est un défi de toujours et de tous les jours. Face à l’évolution de la société, les enjeux éducatifs deviennent encore plus criants. Cette urgence éducative n’est pas sans poser de nombreuses questions et de réelles incertitudes par rapport à l’avenir… Eduquer aujourd’hui, est-ce encore véritablement possible ?

    Pour nous aider à alimenter cette réflexion sur le défi actuel de l’éducation des jeunes, nous accueillerons le mardi 27 janvier prochain Jean-Marie Petitclerc.  Ce prêtre salésien de Don Bosco est aussi polytechnicien et éducateur spécialisé. Par son expérience et sa réflexion, il devenu l’un des grands experts actuels sur toutes les questions d'éducation.

    Né en 1953 en France, il est élevé dans une famille de médecins en Normandie. Il fait ses études à l'École polytechnique. À sa sortie en 1974, il hésite entre engagement religieux et politique. Très sportif, il est hospitalisé à cause d'une pratique trop intensive de l’athlétisme. Cloué sur un lit d'hôpital pendant 18 mois, il renonce à la politique. Par hasard, il tombe sur une biographie de Giovanni Bosco, fondateur des Salésiens. Cette période de réflexion lui permet de choisir une nouvelle voie, celle tracée par ce dernier. Devenu prêtre salésien, il suit une formation d'éducateur spécialisé et fonde un club de prévention spécialisée à Chanteloup-les-Vignes. Il dirige ensuite un foyer d'action éducative « habilité justice » qui accueille des mineurs confiés par des magistrats. Il est rappelé à Chanteloup-les-Vignes au moment des émeutes urbaines de 1991 et initie la « médiation sociale ».

    Fondateur et directeur de l'association Le Valdocco à Argenteuil, en banlieue parisienne, il devient chargé de mission au Conseil général des Yvelines. En septembre 2004, il rejoint Lyon, où il monte une antenne du Valdocco et reprend un atelier de réinsertion. Très impliqué dans le scoutisme, il est aumônier de groupes Scouts et Guides de France à Lyon.

    En juin 2007, il est nommé chargé de mission au cabinet de Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, responsable de la coordination des acteurs locaux, poste qu'il quitte début février 2009, pour se consacrer pleinement à la direction de l'association Le Valdocco, et notamment à Laurenfance, le foyer pour jeunes en difficulté ouvert à Tassin la Demi-Lune par l'association.

    Il est l’auteur de nombreux ouvrages dans le domaine de l’éducation.

  • Islamisme : quand les autorités belges prennent le mors aux dents

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    La Belgique craint encore d'autres attaques, affirme un communiqué de Belga publié aujourd’hui par « La Libre »

    « Si la police et la justice belges ont déjoué jeudi un attentat dans notre pays, dont la cible étaient des policiers, les autorités craignent maintenant que d'autres terroristes passent à l'action, selon une information développée par De Tijd sur son site internet dans la nuit de jeudi à vendredi. Le journal économique et financier a appris jeudi soir auprès des services de sécurité que le danger d'une attaque n'était pas écarté. Les services anti-terrorisme craignent que d'autres combattants revenus de Syrie ou des terroristes passent à l'action après les opérations menées par la justice et la police jeudi à travers le pays.

    Des menaces auraient déjà été reçues jeudi soir à Bruxelles, raison pour laquelle l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) a estimé nécessaire d'élever le niveau de la menace à trois (sur une échelle de quatre) pour tout le pays et non plus pour les seuls bâtiments policiers et judiciaires, selon De Tijd.

    Tous les services anti-terrorisme s'accordent sur la cellule opérationnelle qui a fait l'objet d'opérations de la police à Verviers: ses membres sont extrêmement dangereux et étaient prêts à commettre une attaque avec des policiers pour cible.

    Record de dossiers de financement du terrorisme

    La cellule belge de lutte contre le blanchiment a transmis au parquet l'année dernière un nombre record de dossiers concernant le financement du terrorisme. Il s'agirait de 36 dossiers, portant sur un total de 6,8 millions d'euros. En 2013, la cellule avait transmis 25 dossiers, portant sur un montant total de 2,6 millions d'euros, peut-on lire vendredi dans L'Echo et De Tijd. En 2014, la cellule anti-blanchiment a reçu 152 notifications de transactions financières suspectées d'être liées au terrorisme, à comparer à 126 notifications en 2013. Trente-six de ces dossiers ont été transmis au parquet.

    "Il est toutefois très difficile de repérer l'argent des terroristes", insiste Jean-Claude Delepière, le patron de la cellule anti-blanchiment, qui lance un appel pour que la cellule reçoive davantage de compétences.

    "La cellule peut suivre les flux financiers des terroristes mais pas ceux des 'extrémistes'. "Des propositions de loi en ce sens n'ont jamais été approuvées au Parlement", précise-t-il.

    Autre souci: cette cellule ne peut pas directement partager ses informations financières avec les services de renseignements tels que la Sûreté de l'État.

    Le personnel opérationnel de la police d'Anvers autorisé à emmener son arme à domicile

    Les membres du personnel opérationnel de la police locale d'Anvers ont reçu la permission d'emmener à domicile leur arme de service. Les postes de police restent fermés au public jusqu'à nouvel ordre tandis que les commissariats principaux sont eux ouverts mais sont surveillés, a décidé jeudi soir la direction de la police anversoise lors d'une réunion de crise faisant suite à l'élévation du niveau de la menace dans notre pays. Ces mesures doivent garantir la sécurité des collaborateurs de la police et des bâtiments les abritant.

    Il est demandé au public de ne se rendre dans les postes de police qu'en cas d'absolue nécessité. Certaines démarches peuvent ainsi être effectuées par téléphone et des déclarations peuvent être déposées via le portail électronique de la police ».

    Ref. La Belgique craint encore d'autres attaques

    Voici le court communiqué publié par l’évêque de Liège, qui se trouvait hier à Verviers : « Au moment même où je visitais la mosquée du Céciv rue de Hodimont à Verviers, un groupe de terroristes étaient repérés et certains abattus par la police.

    La cordialité manifestée par la communauté musulmane de Hodimont contraste avec la violence de ceux qui trahissent l’Islam par leur agressivité aveugle.

    La guerre engendre la guerre. Seul le dialogue et la rencontre conduiront à la paix ».

    JPSC

  • 17 janvier : l’évêque de Liège se lance dans la Pop-Louange lors d'un concert à Verviers (Heusy)

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    Ressucito-Tour-Heusy-Web.jpgAprès avoir fait danser les églises à travers toute la francophonie, "Le Ressucito-Tour" revient, une dernière fois, pour une date exceptionnelle! 

    Cette soirée exceptionnelle est organisé par le Doyenné de Verviers avec la participation de l'Évêque de Liège, Jean-Pierre Delville.
    Jesus'Trip, le groupe célèbre Belge de Pop-Louange.
    Originaire de la région verviétoise, constitué de trois jeunes qui ont la foi en Dieu et qui revendiquent fièrement d'être catholiques. Ils témoignent et partagent simplement leur joie à travers des concerts de Pop-Louange. 
    (Pop-Louange = Louange au Seigneur sur de la musique Pop). 
    Jesus'Trip aime penser que ' Plus on est de fous, plus on prie ! '.
    Ils ont le désir d'apporter tout leur dynamisme dans chaque doyenné où ils sont invités afin de réaliser un concert de Pop-Louange dans une paroisse. L'Eglise est avant tout invitée à se rassembler pour louer Dieu et vivre dans la joie. 
    Où:
    Eglise Saint Hubert, Place Hubert Delrez, 4802 Heusy
    Téléphone:
    0471 25 14 62
    Tarif:
    Entrée gratuite
    Public:
    à partir de 7 ans
    Internet:
    http://www.jesus-trip.be
    Accéder au communiqué de presse

  • La "France de demain" n'est pas Charlie

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    Lu sur le site de la D.H. :

    Au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, un enseignant de l'Oise a tenu des propos qui contrastent complètement avec ce qu'on a pu lire et entendre ces derniers jours. 

    Il a ainsi expliqué que ses élèves " condamnent l'assassinat mais le justifient". Ce qui avait suscité la colère de certains musulmans, à savoir les caricatures de Mahomet, reste une pierre d'achoppement. "Ils n'admettent pas qu'on puisse caricaturer le prophète et après se plaindre d'être assassinés. Je dois dire la vérité aux auditeurs, c'est une partie de mes élèves d'origine extra-européenne qui pensent ça. Elle est là la réalité".

    Le journaliste tente alors de comprendre la position de ces jeunes. " Ils estiment que le Prophète a été insulté, mais ils ne justifient pas le crime... ", demande-t-il. " Ils ont du mal à ne pas le justifier ", réplique alors l'enseignant. " Ils en parlent beaucoup entre eux. La laïcité n'existe plus. C'est pleins de petites choses qui font qu'on a une jeunesse en perdition. Je veux pas mettre tous les élèves dans le même sac. J'interviens dans un lycée professionnel, avec des élèves en difficulté, dans des quartiers pas évidents. On a une jeunesse qui, parfois, a une haine envers la France et ne se reconnait pas dans ses valeurs, notamment la liberté d'expression ".

    "Je n'ai aucune compassion pour Charlie Hebdo"

    "J'ai un élève qui m'a dit 'de nombreuses personnes mettent je suis Charlie en photo de profil sur Facebook, mais moi je ne suis pas Charlie, je n'ai aucune compassion pour les personnes qui sont mortes'. C'est dur à entendre". Jean-Jacques Bourdin, sans voix, rappelle alors que la position de ces jeunes est minoritaire et que la majorité des Français s'accordent à dénoncer l'attentat contre le journal satyrique. "Malheureusement, dans ma classe, ce n'est pas minoritaire. Et cette jeunesse c'est la France de demain".

    Lire également : Ces minutes de silence qui ont dérapé dans les écoles

  • Quand un jeune choisit d'être prêtre

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    (FRANCE 2) Francetv info 

    Une équipe de France 2 est allée à la rencontre d'un futur prêtre pour comprendre ce qui l'a poussé dans cette voie.

    À 27 ans, Cédric Anastase a décidé de venir prêtre. Une vocation qu'il porte en lui depuis toujours. "Quand j'étais petit, je me disais toujours, sois je serai prêtre, sois je serai prof. Je rentrai de la messe, je prenais mon petit déjeuner, je regardais Téléfoot. Je suis un grand passionné de football. Ensuite, j'allais dans la chambre avec mon petit frère et on célébrait la messe", explique le jeune homme au micro de France 2.

    "Le célibat a un coût"

    Après des études de biophysique, à 20 ans, Cédric pousse enfin la porte du séminaire. Mais il prend vite conscience du sacrifice qu'il doit consentir. "Le jour ou j'ai tenu mon petit neveu dans les bras, quand il sortait de la maternité, je me suis dit 'jamais tu n'auras d'enfant'. J'ai découvert qu'il y avait un coût au célibat. Je l'ai éprouvé dans ma chair, dans mon histoire : je ne serai pas père. Mais en même temps, je serai multi-papa. Je serai père du peuple qui me sera confié", s'enthousiasme le futur prêtre. "Mon choix, c'est de tout donner au seigneur (...) J'ai trouvé ma place dans le monde. Je ne doute pas de ça. Je suis bien dans ma peau, je suis bien dans mes pompes, je suis bien dans ce que je fais. Je suis heureux", conclut Cédric Anastase.

  • Le plaidoyer de Noël du pape pour les enfants du monde

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    De Zenit.org (Anita Bourdin) :

    Plaidoyer de Noël pour les enfants du monde

    Le pape dénonce un silence complice face aux Hérode modernes

    ROME, 25 décembre 2014 - Le pape François dénonce un "silence complice" face aux "Hérode" d'aujourd'hui, qui maltraitent, exploitent, massacrent les enfants à travers le monde.

    Dans son message prononcé avant la bénédiction "sur la Ville et sur le monde", "urbi et Orbi", depuis la loggia des bénédictions de la basilique Saint-Pierre, ce 25 décembre, à midi, le pape a prononcé ce plaidoyer où il fait allusion à la tragique actualité du Massacre des Innocents perpétré le roi Hérode juste après la naissance de l'Enfant Jésus.

    Le visage grave, le pape s'est arrêté longtemps à la souffrance des enfants et à leurs larmes:  "Jésus Enfant: ma pensée va vers tous les enfants aujourd'hui tués et maltraités. Que ce soit ceux qui, avant de voir la lumière, sont privés de l'amour généreux de leurs parents et enterrés par l'égoïsme d'une culture qui n'aime pas la vie. Que ce soit les enfants réfugiés en raison des guerres et des persécutions, victimes d'abus et exploités sous nos yeux et notre silence complice. Et les enfants massacrés sous les bombardements même là où le Fils de Dieu est né. Aujourd'hui encore, leur silence impuissant crie sous l'épée de tant d'Hérode. L'ombre des Hérode d'aujourd'hui plane sur leur sang. Je vois tant de larmes en ce Noël, avec les larmes de l’Enfant-Jésus !"

    Le pape exprimé cette prière pour la transformation du monde: "Que le pouvoir du Christ, qui est libération et service, se fasse sentir dans beaucoup de cœurs qui souffrent des guerres, des persécutions, de l’esclavage. Qu’avec sa mansuétude, ce pouvoir divin touche la dureté des cœurs de tant d’hommes et de femmes immergés dans la mondanité et dans l’indifférence. Que sa force rédemptrice transforme les armes en charrues, la destruction en créativité, la haine en amour et en tendresse. Ainsi nous pourrons dire avec joie : « Nos yeux ont vu ton salut »."

    "Oui, frères, a insisté le pape, Jésus est le salut pour chaque personne et pour chaque peuple !", en évoquant la "brutale persécution" soufferte par des peuples entiers.

    Les chrétiens d'Irak et de Syrie, la paix au Moyen-Orient et en Terre Sainte, la paix en Ukraine, au Nigeria, au Libye, au Soudan du Sud et en République Centrafricaine,  et en République Démocratique du Congo, sont dans la prière du pape en ce Noël 2014.

    Mais aussi pour les enfants, notamment ceux du Pakistan tués la semaine dernière, et leurs familles, les victimes du virus ébola au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. 

    La bénédiction a été précédée et suivie par les hymnes du Vatican et de l'Italie exécutés par les fanfares des carabiniers et de la gendarmerie vaticane, en présence du piquet d'honneur de la Garde suisse pontificale en grande tenue et de la marine militaire italienne. Le pape était entourés des cardinaux Franc Rodé et Ludwig Müller, ainsi que de son cérémoniaire, Mgr Guido Marini.

    Après son appel, le pape a accordé la bénédiction "Urbi et Orbi" qui accorde l'indulgence plénière, aux conditions indiquées par l'Eglise, même aux personnes qui suivaient la bénédiction par des moyens de communication sociale. La place Saint-Pierre était comble. Et un rayon de soleil est venu éclairer la crèche offerte par la région de Vérone.

  • Ethique sociale : Monseigneur Léonard à l’Université de Liège le mercredi 28 janvier 2015

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    On peut déjà s’inscrire (obligatoire au plus tard trois jours à l’avance) en s’adressant à l’Union des étudiants catholiques de Liège : tel. 04.344. 10.89 ou email jpschyns@skynet.be 

    JPSC