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Jeunes - Page 51

  • Sur KTO, dans la série « la foi prise au mot » : La musique à l’église.

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    Arvo Pärt B8B6BC9C-7915-46D0-AB06-A7AC7B58B90F.jpegDans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes (ci-contre à gauche, le compositeur Arvo Pärt chez le pape  émérite Benoît XVI):

    JPSC

  • Comment expliquer la déchristianisation de la société belge ?

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    De Frédéric Close, en "opinion" sur le site de la Libre :

    6 novembre 2020

    Pourquoi la Belgique se déchristianise-t-elle ?

    Dans un monde où la sécularisation et le matérialisme gagnent du terrain, la catholicité a perdu une grande part de sa crédibilité auprès des Belges. Comment expliquer ce recul de la spiritualité ? Au sortir de la Première Guerre mondiale, Paul Valéry constata que les civilisations étaient mortelles. C’était une évidence que le déclin de l’Occident ne cesse de confirmer en ce qui concerne la nôtre. Quelques décennies plus tard, on a prêté à André Malraux la prédiction que le XXIe siècle serait religieux. Ici, rien ne semble moins sûr, quand bien même, comme d’aucuns le soutiennent, la prophétie aurait annoncé un siècle, non pas "religieux", mais "spirituel" (ce qui l’élargissait aux philosophies athées).

    Voici bien des années que, dans nos régions, les croyants de toutes obédiences craignaient non tant de nouvelles "guerres de religion" que "la guerre aux religions", autrement dit la recherche d’une prédominance toujours plus invasive du matérialisme à tous les niveaux de la société. Ceci aurait entraîné une atteinte insidieuse à la liberté des cultes mais aussi une inquiétante progression des fondamentalismes. On observe, en réalité, que d’aucuns renoncent soit à la pratique religieuse soit même à leurs convictions, tandis que certains autres, au contraire, manifestent leur foi avec une radicalité parfois aveugle, intolérante et prosélyte. Entre ces deux tendances extrêmes, la majorité des croyants se font de plus en plus discrets, de crainte d’être reniés par les uns ou injustement assimilés aux autres…

    Et de la sorte, les monothéismes et leurs règles morales ont tous été victimes ces derniers temps d’une évolution irréversible des mentalités et des législations. Il s’agit notamment de la libération sexuelle et de ses conséquences en matières éthiques, mais il s’agit surtout de leurs répercussions sur la cellule familiale et, par là même, sur l’éducation des enfants et l’accompagnement des jeunes.

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  • Pakistan : Arzoo Raja sauvée des griffes de son ravisseur

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Intervention de la police pour sauver la mineure catholique enlevée et contrainte à la conversion et au mariage islamique

    3 novembre 2020

    Karachi (Agence Fides) - « Nous rendons grâce à Dieu parce que la police du Sindh, sur ordre de la Haute Cour de la province du Sindh a sauvé Arzoo Raja, une jeune catholique de 13 ans enlevée le 13 octobre dernier. Il s'agit d'un résultat important après deux semaines d'action continuelle de la part des responsables de l'Eglise, avec le soutien des responsables des partis politiques, des militants et des organisations pour les droits fondamentaux ainsi que de la société civile. J'exprime ma satisfactions aux fonctionnaires de police et je remercie également tous nos frères musulmans qui nous aident à demander justice pour Arzoo ». C'est ce qu'a déclaré le Vicaire général de l'Archidiocèse de Karachi, Mgr Diego Sakeh, dans le cadre d'un entretien accordé à l'Agence Fides après avoir rencontré la jeune catholique sauvée hier, 2 novembre, en fin de soirée.

    Mgr Saleh poursuit : « J'apprécie énormément les forces de sécurité pour avoir sauvé la mineure le jour même où l'ordre lui en a été imparti par la Haute Cour et pour avoir tenu la mineure dans une situation de protection au commissariat de police dans une zone réservée aux femmes et aux enfants. De là, elle sera envoyée dans un foyer refuge pour sa protection ». Le Vicaire général ajoute : « Toute la communauté chrétienne du Pakistan est reconnaissante au gouvernement du Sindh, aux magistrats de la Haute Cour et aux fonctionnaires de la sécurité pour leur réponse rapide aux ordres du tribunal impartis hier matin et visant à sauver Arzoo ». Il exhorte par suite « toute la communauté chrétienne à continuer à prier jusqu'au moment où nous obtiendrons justice pour Arzoo et j'espère que cela interviendra bientôt ».

    La police a également procédé à l'arrestation du ravisseur, Ali Azhar, qui avait enlevé la jeune fille le 13 octobre au matin, l'avait convertie par la force à l'islam et s'était marié avec elle le jour même (voir Fides 21, 22, 24, 29 et 30/10/2020).

    Anthony Naveed, un membre chrétien de l'Assemblée provinciale du Sindh et Président de la Commission conjointe de l'Eglise catholique et des communautés protestantes créée pour le cas d'Arzoo Raja, interpellé par l'Agence Fides, affirme : « Nous sommes reconnaissants à Bilawal Zardari, Président du Parti populaire du Pakistan et au gouvernement du Sindh, qui nous ont soutenu dans la mesure où la loi en vigueur dans la province du Sindh n'admet pas de mariages en dessous des 18 ans ». Il ajoute : « Dans le cadre de la précédente pétition présentée au tribunal le 27 octobre dernier, la signataire, Arzoo Fatima (nom musulman d'Arzoo Raja) avait demandé la protection de son mariage et des détails fondamentaux, tels que le fait qu'elle avait moins de 18 ans, n'avaient pas été communiqués au juge, raison pour laquelle a été prise une décision en sa faveur en vue de sa protection ». Anthony Naveed explique en outre : « Dans la pétition suivante, que nous avons présenté au nom de la famille, se trouvaient tous les documents authentiques démontrant qu'Arzoo est mineure et a été contrainte à épouser son ravisseur, ce qui a porté le tribunal à ordonner de libérer immédiatement Arzoo de son ravisseur, Ali Azhar ».

    Le Père James Channan, OP, Directeur du Peace Center de Lahore, dans le cadre d'un entretien accordé à Fides, a déclaré : « Le sauvetage d'Arzoo est une occasion de rendre grâce à Dieu pour la lutte des responsables religieux chrétiens, des activistes pour les droits fondamentaux, des promoteurs de la justice et de l'harmonie interreligieuse qui a produit ce résultat positif. Les prières d'innombrables chrétiens et de nombreux hommes et femmes musulmans ont été exaucées ».

    Le Père Channan remarque encore : « Il s'agit d'une victoire de la loi et de la justice dont nous pouvons faire l'expérience au Pakistan si et lorsqu'elle est prise au sérieux et de manière juste. L'enlèvement, la conversion et le mariage forcés avec Ali Azhar, une personne mauvaise de 44 ans, a constitué un coup dur et un défi pour notre système judiciaire et politique ». Le dominicain conclut : « La libération si rapide d'Arzoo Raja constitue un signe de la lutte commune, des prières, des manifestations pacifiques et de la protestation de la communauté chrétienne ». (AG) (Agence Fides 03/11/2020)

     
  • Charleroi : la religion islamique est la plus enseignée dans les écoles communales

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    De sudinfo.be :

    Écoles communales à Charleroi: la religion islamique est la plus enseignée

    Pour rappel, suite à plusieurs modifications survenues ces dernières années, dans les écoles de l’enseignement officiel, tout le monde reçoit une heure de cours de philosophie et de citoyenneté par semaine. Pour la deuxième heure hebdomadaire, le choix est laissé libre entre les différentes confessions, la morale ou à nouveau de la citoyenneté (même si cette dernière option est reprise officiellement sous l’appellation dispense).

    Pour être complet, contrairement à ce qu’on pourrait penser naturellement, l’éducation à la philosophie et la citoyenneté, d’un côté, et la morale, de l’autre, font bien l’objet de cours différents, avec des programmes et des référentiels qui le sont tout autant. Par exemple, ceux de philosophie et citoyenneté ont l’obligation d’aborder de manière neutre la problématique du dialogue interconvictionnel.

    Comme déjà évoqué, ce n’est pas le nombre d’élèves dans les cours de religion islamique qui augmente, mais celui suivant le cursus catholique qui diminue.

  • Pays-Bas : "Ne faites pas le dernier pas qui rendrait l'euthanasie applicable à tous les âges"

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    De Vatican News :

    Pays-Bas: l’Église se dresse contre la dépénalisation de l’euthanasie des enfants

    Le premier pays au monde à avoir légalisé l’euthanasie s’apprête à éliminer l’une des dernières restrictions, qui concernait les enfants de 1 à 12 ans.

    27 octobre 2020

    La récente décision du gouvernement néerlandais d'étendre la dépénalisation de l'euthanasie aux enfants de 1 à 12 ans en phase terminale suscite la controverse. Jusqu'à présent, aux Pays-Bas, premier pays au monde à avoir légalisé l'euthanasie, sa pratique n'était pas pénalement punissable pour les personnes majeures ayant exprimé le souhait d’avoir recours à cette méthode, ainsi que pour les nourrissons atteints de maladies terminales à la demande de leurs père et mère, pour les enfants de plus de 12 ans, avec leur consentement et celui de leurs parents, et pour ceux de 16 à 18 ans, même sans le consentement de ces derniers. Mais la loi ne prévoyait pas de possibilité d’euthanasie pour les enfants de 1 à 12 ans atteints d'une pathologie incurable et douloureuse, et plusieurs pédiatres demandaient des précisions sur ce point.

    La réponse est venue il y a deux semaines, lorsque le ministre de la Santé, Hugo de Jonge a annoncé au Parlement l'accord du gouvernement pour l'extension de la dépénalisation à cette tranche d'âge, en précisant que les nouvelles dispositions ne seront pas régies par une nouvelle loi, mais par de simples règlements complémentaires qui entreront en vigueur dans les prochains mois.

    Pour justifier cette décision, le ministre a cité les conclusions d'une étude commandée par l'exécutif à un groupe d'experts qui, d'une part, recommande d'améliorer les soins palliatifs et la connaissance de ces soins pour les enfants âgés de 1 à 12 ans, mais, d'autre part, affirme que dans les quelques rares cas (entre 5 et 10 par an à l’échelle nationale) où ceux-ci ne suffisent pas à soulager la souffrance, les pédiatres devraient avoir la possibilité de pratiquer l'euthanasie sur ces enfants «sans être punis». En pratique, un médecin agissant pour cette «cause de force majeure» ne serait pas pénalement punissable.

    L’opposition ferme de l’Église

    Plusieurs forces politiques d'inspiration chrétienne ont pris des mesures contre cette mesure. La position de l'Église catholique a été quant à elle exprimée par le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, dans une lettre adressée au gouvernement. «Si cette disposition devient une réalité, la vie des gens peut être interrompue par les médecins dès la conception, à tout âge, sous certaines conditions et sans sanction. La boucle est donc bouclée», lit-on dans la lettre, dans laquelle il est souligné que depuis le début du débat sur l'euthanasie aux Pays-Bas, les critères sont devenus de plus en plus larges : «Au début des années 80, on considérait qu'elle était acceptable dans la phase terminale d'une maladie physique. Plus tard, avant même la phase terminale. Dans les années 1990, elle a également été appliquée aux troubles psychiatriques et à la démence. Depuis le début de ce siècle, elle a été appliquée aux nourrissons handicapés. Et bientôt, elle sera également appliquée aux enfants âgés de 1 à 12 ans.»

    «Cependant, la vie humaine est une valeur fondamentale dès la conception, souligne le cardinal Eijk. Sa valeur ne peut donc pas être contrebalancée par d'autres considérations, comme la souffrance due à une maladie ou à un handicap, même pour les enfants». Il n’est donc jamais licite de donner volontairement la mort, et la fourniture de soins palliatifs reste une «obligation morale» vis-à-vis de toute personne dont la maladie ne serait pas ou plus curable, rappelle l'archevêque d'Utrecht, en citant le récent document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Samaritanus bonus.

    Selon le cardinal Ejik, le projet en question soulève d'ailleurs le risque d’un moindre investissement dans la recherche sur les soins palliatifs. «Ne faites pas le dernier pas qui rendrait l'euthanasie applicable à tous les âges», conclut le primat des Pays-Bas.

  • Cameroun : des écoliers de 9 à 12 ans massacrés à Kumba

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/CAMEROUN - Déclaration de l'Evêque de Kumba après le massacre de six écoliers

    26 octobre 2020

    Yaoundé (Agence Fides) – « Aujourd'hui est le jour le plus sombre et le plus triste à Kumba depuis la crise sociopolitique qui a frappé le nord-ouest et le sud-ouest en 2016 et a impliqué cette région dans la guerre » a affirmé S.Exc. Mgr Agapitus Nfon, Evêque de Kumba, dans le sud-ouest du Cameroun, lequel a dénoncé le massacre d'au moins 6 écoliers de 9 à 12 ans à l'arme à feu et à l'arme blanche. Plusieurs autres écoliers ont été blessés.

    Le massacre a été perpétré le 24 octobre au Collège de l'Académie bilingue internationale Madre Francisca, lorsque, aux alentours de 11.30 locales, un groupe non identifié a fait irruption dans la cour de l'établissement avant d'ouvrir le feu sur les élèves qui se trouvaient en classe.

    « Quelle était leur faute ? Celle d'étudier ? » se demande l'Evêque. « Pendant combien de temps les autorités concernées se contenteront de regarder ? Nos enfants devront-ils mourir de nouveau avant que quelque chose ne soit fait ? ».

    « A cause de cet acte barbare, la population de Kumba est en larmes et l'ensemble du Diocèse en deuil. Nos cœurs sont brisés parce que nos enfants innocents ne sont plus » affirme l'Evêque qui demande au gouvernement camerounais et à la communauté internationale de mettre un terme aux exécutions de civils dans la partie anglophone du Cameroun. Mgr Nfon a annoncé que les obsèques des victimes se tiendront le 30 octobre en la Cathédrale du Sacré-Coeur de Kumba. Aucun groupe n'a jusqu'ici revendiqué la responsabilité du massacre mais le gouvernement et les séparatistes de la région se sont échangés des accusations réciproques.

    L'attaque contre l'établissement scolaire a suscité une condamnation dans tout le pays alors que la diaspora camerounaise sensibilise actuellement le monde par Internet sous l'hashtag #EndAnglophoneCrisis sur les réseaux sociaux. Les habitants de Kumba ont organisé une marche de protestation dans toute la ville para solidarité avec les victimes de l'attaque. De son coté, le gouvernement a condamné les homicides et s'est déclaré « choqué et profondément indigné », promettant de trouver les coupables.

    Au sein des deux provinces anglophones, le conflit est en cours depuis 2016 lorsque le Président Paul Biya avait proclamé vouloir déplacer les enseignants francophones dans les écoles anglophones. Cette mesure avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vas, portant à un affrontement très dur entre les autorités et les milices qui réclament l'indépendance des provinces anglophones. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2020)

  • Pakistan : enlèvement et conversion forcée d'une jeune catholique de 13 ans

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    De l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Appel à une action ferme du gouvernement après l'enlèvement et la conversion à l'islam d'une jeune catholique de 13 ans

    21 octobre 2020
    primopiano_11014.jpgKarachi (Agence Fides) - Arzoo Raja, 13 ans, catholique vivant à Karachi, a été enlevée, convertie e force à l'islam avant d'être contrainte à épouser un musulman de 44 ans dénommé Ali Azhar qui l'avait enlevée le 13 octobre au matin. Ainsi que cela a été confirmé à l'Agence Fides, il s'agit là du dernier d'une série de cas qui bouleversent et préoccupent la communauté catholique au Pakistan. Nasir Raza, militant des droits fondamentaux qui assiste la famille catholique de la jeune Arzoo Raja dans cette délicate affaire, déclare dans le cadre d'un entretien accordé à l'Agence Fides : « Il s'agit du énième cas, une histoire qui se répète. Le 13 octobre, la jeune fille a été enlevé et, le même jour, convertie de force à l'islam et contrainte à un mariage islamique impunément. Arzoo Raja jouait chez elle. Elle est sortie pour aller dans un magasin et n'en est pas revenue. Après sa disparition, sa famille a déposé une plainte contre X devant les autorités de police, le 13 octobre aux alentours de 17.00 locales ».

    Nasir Raza explique : « Arzoo est une élève de l'équivalent indien de la 5ème de collège et, ainsi que le prouve son certificat de naissance provenant de la National Database and Registration Authority (NADRA), elle est née le 31 juillet 2007 ». Elle ajoute : « La famille de la jeune fille est en état de choc et très tendue. Le comportement inapproprié des agents de police du commissariat local a représenté un autre défi pour la famille, en proie à la souffrance et au désespoir ».

    En effet, la police a classé sans suite le cas en ce que, au soir du 14 octobre, l'avocat du ravisseur s'est présenté au commissariat de police en présentant les documents qui, selon lui, accorderaient une plein légitimité à l'opération. Il s'agissait en l'occurrence d'un affidavit signé par Arzoo Raja attestant de sa libre volonté de se convertir à l'islam et de se marier, d'un certificat de conversion à l'islam et d'un certificat de mariage. Les parents de la jeune fille n'ont rien pu faire même s'ils avaient fourni le certificat de naissance de leur fille, en appelant à la loi qui interdit tout mariage en dessous de l'âge de 18 ans (selon le droit islamique en revanche, les noces sont possibles).

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  • Le parcours d’Olave Baden-Powell ou l’aventure scoute au féminin

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    bol.com | Olave Baden-Powell (ebook), Philippe Maxence | 9791033610120 |  Boeken

    De Malo Tresca sur le site du journal La Croix :

    « Olave Baden-Powell », une vie au service du guidisme mondial racontée par Philippe Maxence

    Critique 

    Journaliste et écrivain, Philippe Maxence publie une première biographie en français de l’épouse du fondateur du scoutisme. Il brosse le portrait d’une femme forte, qui s’est engagée avec ténacité contre les conformismes de son époque.

    Olave Baden-Powell, L’aventure scoute au féminin

    de Philippe Maxence,

    Ed. Artège, 320 p. 20,90 €

    Dans la conscience collective, elle demeure toujours largement cantonnée à l’ombre de son mari, l’iconique fondateur du scoutisme mondial. Aucune biographie d’elle n’existait d’ailleurs encore en français… Un « affront » désormais réparé. Dans son dernier livre, le journaliste Philippe Maxence a en effet choisi de braquer les projecteurs sur l’atypique et trépidant parcours d’Olave Baden-Powell (1889-1977), qui joua aux côtés de son époux un rôle clé dans l’essor du scoutisme féminin. Sans toutefois en avoir été la fondatrice, ni même l’inspiratrice.

    Cadette d’une famille aisée de trois enfants, la jeune Olave St Clair Soames a la petite vingtaine quand elle rencontre, lors d’une croisière à bord de l’Arcadian en 1912le célèbre général britannique en retraite Lord Robert Baden-Powell. Le mouvement de jeunesse qu’il a fondé, quelques années plus tôt, jouit déjà d’une certaine notoriété. En dépit de leur trentaine d’années d’écart, des affinités se nouent entre les deux, et ne tardent pas à se muer en amour caché. En octobre de la même année, ils se marient, faisant fi de réticences familiales.

    Grande dévotion

    Peu conformiste - elle était notamment excédée par les us et coutumes du modèle de la femme victorienne, contrairement à sa mère qui s’en faisait le chantre -, spontanée et très sportive, Olave a rapidement su se faire apprécier au sein du mouvement. Dépassant sa timidité d’adolescente, elle s’est éperdument dévouée à la cause du guidisme naissant pour conduire son développement en Angleterre, puis dans le monde entier - en France, en Afrique, sur le continent nord-américain… -, au cœur d’un siècle profondément tourmenté par les guerres.

    Son investissement aura toutefois eu quelques répercussions moins heureuses, notamment sur sa vie de famille. Dans un univers fantaisiste largement inspiré par Peter Pan, les trois enfants du couple Baden-Powell ont en effet reçu une éducation très libre, bien qu’entachée par certaines souffrances liées aux absences parentales récurrentes.

    En janvier 1941, la mort de Lord Robert a aussi plongé Olave dans des pensées suicidaires. Alors portée par son combat pour le scoutisme, la fidèle anglicane poursuivra pendant ses 35 dernières années l’œuvre de son époux décédé. Bien documenté, cet ouvrage retrace avec finesse la vie de cette personnalité engagée, sans prétendre explorer les recoins de son âme.

  • Décapitation de Samuel Paty : sommes-nous tous "prof" ?

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    Avec #jesuisprof, la France se mobilise pour les enseignants

    L'acte barbare commis par un jeune Tchétchène sur la personne d'un enseignant de Conflans-Sainte-Honorine doit être condamné sans aucune restriction. Nous sommes bien évidemment horrifiés devant cette décapitation, acte relevant d'un fanatisme aveugle mais procédant d'une certaine logique propre à l'islam (voir la loi sur le blasphème au Pakistan).

    Mais cela doit-il nous rendre solidaires des agissements d'un enseignant qui, pour inculquer le respect de la liberté d'expression à ses (très) jeunes élèves, leur montrait les caricatures provocantes et abjectes de Charlie Hebdo ? Procéder à de telles exhibitions dans le cadre d'un cours d'éducation civique nous semble inapproprié, surtout lorsqu'on sait que l'on offense ainsi le sentiment religieux de jeunes appartenant à la communauté musulmane bien présente dans cette école. Sans compter que l'enseignant doit plutôt apprendre à ses élèves à prendre leurs distances à l'égard de phénomènes passionnels ou émotionnels tels que celui activé par le procès de Charlie Hebdo et par les provocations qui l'accompagnent. Ces provocations (nouvelle publication des caricatures), ont d'ailleurs déjà failli conduire à de nouveaux drames.

    Il faut dénoncer le radicalisme et le fanatisme des islamistes qui n'hésitent pas à recourir à des crimes odieux que l'on ne peut légitimer en aucune manière mais cela justifie-t-il que l'on se solidarise avec des pratiques pédagogiques discutables ? Se mobiliser autour de la figure de Samuel Paty pour en faire le symbole de la liberté d'expression et de la mission des enseignants est abusif et constitue une exploitation discutable de l'indignation provoquée par un acte barbare.

    Nous n'étions pas Charlie, nous ne serons pas davantage "prof".

  • RDC : Cardinal Ambongo : « un sentiment de joie et d’un peu de crainte pour ma nomination au Conseil des cardinaux »

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    Ambongo-Maluku.jpgL’archevêque métropolitain de Kinshasa, en République démocratique du Congo, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, nommé tout récemment par le Pape François au Conseil des Cardinaux, réagit à sa nomination au sein de ce Conseil dans une interview donnée au Père Jésuite Jean-Pierre Bodjoko pour « Vatican News ».

    Le Cardinal Ambongo en a profité pour donner aussi son opinion sur la nouvelle encyclique du Pape « Fratelli tutti » et s’exprimer sur les questions abordées lors des dernières réunions de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), sans oublier la problématique des enseignants dans les écoles conventionnées catholiques en RDC. Extrait :

    « Question : « Dernièrement, vous avez été « incompris », si je peux utiliser ce terme, à la suite de votre rappel que les enseignants des écoles conventionnées catholiques, surtout au niveau primaire, doivent être catholiques. Pourtant, cela fait partie de la convention signée entre l’Eglise et l’Etat en RDC ?

    Réponse :

    Toutes ces réactions dérivent clairement du fait de comment on arrive à tout mélanger au Congo. Ça donne l’impression que nous sommes tombés dans une sorte de médiocrité, où on veut tout ramener au plus petit commun dénominateur. Le point de départ de notre prise de position est une convention avec l’Etat depuis 1977, à travers ce que l’on appelle les écoles conventionnées catholiques. Toutes les écoles de l’Etat au Congo sont publiques. Mais, il y en a qui sont conventionnées catholiques, protestantes, kimbanguistes, etc. Il y a aussi des écoles qui sont gérées directement par l’Etat. Nous devons apprendre à prendre au sérieux les parents des élèves. Quand un parent décide d’envoyer son enfant dans une école conventionnée catholique, c’est parce que ce parent a réfléchi, a évalué et est arrivé à la conclusion selon laquelle il veut que son enfant soit éduqué selon les valeurs de telle ou telle convention. S’il envoie son enfant chez nous les catholiques, c’est parce qu’il veut que son enfant soit éduqué conformément aux valeurs catholiques. L’enfant qui étudie dans nos écoles catholiques et qui est formé par un musulman, un protestant ou quelqu’un issu des églises de réveil, aura-t-il, au sortir de l’école, les valeurs catholiques auxquelles les parents ont cru et pour lesquelles ils ont envoyé leurs enfants chez nous ? Si nous nous comportons de cette manière, c’est que nous avons failli devant les parents qui ont cru aux valeurs catholiques. C’est pourquoi, nous avons levé l’option qu’à l’école primaire, où l’enseignant est aussi catéchète, que ce dernier soit aussi de confession catholique, parce qu’un enseignant de l’école primaire enseigne toutes les matières y compris la religion. Je ne sais pas qui accepterait que le cours de religion, dans l’église catholique, soit enseigné par un musulman, par exemple. C’est le bons sens. Et nous sommes vraiment déterminés sur cette question. Nous allons tenir à notre identité catholique. Mais, cela ne veut pas dire que nous ne voulons pas des autres. Nous sommes des catholiques et nous voulons être des catholiques. Que les protestants soient des protestants et que les musulmans soient des musulmans. Nous allons collaborer avec eux. Mais, chacun doit garder son identité. C’est la question de savoir ce que nous voulons. Ou nous sommes des catholiques, ou nous ne le sommes pas. Et, si nous sommes des catholiques, nous devons aussi éduquer conformément aux valeurs auxquelles les catholiques croient. C’est une question de responsabilité vis-à-vis des parents d’élèves. Il serait inacceptable et irresponsable de notre part qu’un parent envoie son enfant chez nous et que cet enfant parte de chez nous avec des valeurs qui ne sont pas catholiques .

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  • Carlo Acutis : la figure d'un saint qui convainc et fascine

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    RITE DE BÉATIFICATION

    Acutis, à travers le nouveau Bienheureux, une Eglise qui attire

    12-10-2020

    Un type simple, gentil et normal. Mais aussi : amoureux exceptionnel de l'Eucharistie et dévoué à la Vierge. Génie de l'Internet et partisan des principes chrétiens, sans compromis. Du profil que le cardinal Agostino Vallini a tracé du nouveau bienheureux Carlo Acutis, se dégage toute la beauté d'une Église ancienne et toujours nouvelle. Capable plus que jamais d'attirer, car gouvernée par le seul Seigneur de l'Histoire : Jésus-Christ.

    Nous reproduisons le texte de l'homélie que le cardinal Agostino Vallini a prononcée le samedi 10 octobre lors de la Sainte Messe de béatification de Carlo Acutis, dans la Basilique supérieure de Saint François à Assise. Des mots qui esquissent la figure d'un saint qui convainc et fascine, parce que tout entier tourné vers le Christ et en même temps parfaitement capable de dialoguer avec les gens de notre temps. Le nouveau bienheureux montre à l'Église que l'Évangile est vivant dans la chair de ses enfants et l'Église, par le nouveau bienheureux, montre à ses enfants que seul Dieu tient son destin ultime entre ses mains.

    *******

    "Celui qui demeure en moi et moi en lui porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire." (Jean 15:5)

    (...) Aujourd'hui, nous sommes particulièrement attirés et en admiration face à la vie et au témoignage de Carlo Acutis, que l'Église reconnaît comme un modèle et un exemple de vie chrétienne, en le proposant tout particulièrement aux jeunes. On se demande, bien sûr, ce que ce jeune homme de seulement quinze ans avait de si spécial ?

    En parcourant sa biographie, nous trouvons quelques repères qui le caractérisent déjà humainement.

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  • Carlo Acutis, "l'informaticien de l'Eucharistie" béatifié ce 10 octobre

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    Image

    D'Arnaud Dumouch :

    La vie du bienheureux Carlo Acutis, l’informaticien de l’eucharistie (1991-2006) (54 mn) (12 octobre)

    Thèmes abordés :

    • Pourquoi certains sont irrésistiblement attirés vers Dieu et d’autres non ? 
    • La grâce actuelle et la liberté ;
    • Comment expliquer l'étrange célébrité de certains saints dans le peuple de Dieu ? 
    • Y aura-t-il un jour une béatification générale ?  

    Cet adolescent est saisi par l’amour de Dieu dès son enfance. Il va créer pour l’eucharistie un site internet avant d’être emporté vers l’autre monde à l’âge de 15 ans. Il avait émis le souhait d’aller tout droit au Ciel, sans passer par un autre purgatoire que cette terre. Il a été béatifié par le pape François le 10 octobre 2020.

    SAINTS ET TÉMOINS DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE https://www.youtube.com/playlist?list...

    Par Arnaud Dumouch, 2012-2020.