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Jeunes - Page 51

  • Mgr Rey : « Le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance »

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    L’évêque de Toulon-Fréjus, Monseigneur Dominique Rey, a célébré lundi dernier la messe de clôture du pèlerinage traditionnel de Pentecôte Paris-Chartes, organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté. Le site web « Boulevard Voltaire » publie l’interview du prélat recueillie dans ce contexte par Iris Bridier :

    Rey E2BFQoLWUAQU4jm.jpg« Monseigneur, vous célébrez la messe de clôture du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté lundi. Quel message adresserez-vous aux pèlerins qui auront marché ce week-end de Pentecôte ?

    En considérant cette magnifique flèche de la cathédrale de Chartres qui se dégage à l’horizon et qui entraîne le pèlerin marchant sur les routes poudreuses, cette flèche qui lui désigne le Ciel, je dirai que le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance. Dieu ne nous abandonne pas. Comme le disait Gustave Thibon, « pour n’espérer qu’en Dieu seul, il faut avoir désespéré de tout ce qui n’est pas Dieu ».

    Notre société traverse de nombreuses crises entraînant des inquiétudes pour l’avenir. Comment garder la confiance dans un monde où la violence, l’insécurité, le chômage, la peur du virus, les privations de liberté viennent troubler notre paix ?

    « L’espérance est un désespoir surmonté », écrivait Bernanos. Ces moments anxiogènes de culture hygiénique sont l’occasion de prendre de la hauteur, de rapporter tout cela à Dieu pour essayer de trouver un sens dans ce qui n’en a pas beaucoup aux yeux de nos contemporains. Comment cette crise, avec cette question de la mort et de la fragilité qui nous éclatent en pleine figure, nous amène à du réalisme et de l’humilité. C’est toute la question de l’espérance chrétienne qui est en jeu. Nous avançons vers Dieu quand nous sommes mis à terre. Cette crise que nous traversons est une opportunité de revenir à des essentiels. Le christianisme est né de la mort, il est sorti d’un tombeau. Le christianisme a changé le tombeau en berceau. Dans un monde qui manque d’horizon, le christianisme, en nous ramenant à l’essentiel, nous offre une perspective.

    La France, fille aînée de l’Église, est en proie à un double phénomène de déchristianisation et de montée de la radicalisation. L’islam, une menace ou un défi ?

    C’est d’abord un défi et cela peut devenir une menace. Un défi parce que géographiquement, sociologiquement, démographiquement, une réalité s’impose à nous incontestablement. Comment se frayer un chemin entre un relativisme et un fondamentalisme qui soumet Dieu à une image de violence ? C’est sur cette ligne de crête que se situe le témoignage chrétien, qui est pour nous un défi et une crainte si on ne prend pas l’exacte mesure de notre identité chrétienne et de notre mission de pouvoir témoigner à travers l’annonce et le dialogue.

    Certaines voix politiques s’élèvent pour reléguer le religieux dans la sphère privée pour lutter contre le séparatisme. Que pensez-vous de cette conception de la laïcité ?

    C’est une très mauvaise réponse car le religieux a une dimension publique. Être chrétien, ce n’est pas simplement dire sa prière ou faire son examen de conscience en privé. On veut soumettre le christianisme à l’individualisme ambiant. Le christianisme fait partie de la conscience personnelle, de l’intime de l’âme, mais il implique une relation à l’autre et il s’exprime, c’est sa vocation. Ce serait renier le christianisme que de le reléguer à la conscience individuelle. Ce serait l’amputer de son expressivité et, donc, de cette dimension de mission. Dans notre patrimoine, le grand nombre d’églises est une manifestation de cette foi dans la pierre. Il ne faut pas oublier que l’ADN du christianisme, c’est d’aller dans toutes les nations faire des disciples. »

    Ref. Mgr Rey : « Le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance »

    JPSC

  • Samedi dernier, 22 mai 2021, ordination à Rome de 27 nouveaux prêtres de la Prélature de l’Opus Dei :

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    En la Basilique Saint-Eugène, par l’archevêque Mgr Georg Gänswein, Préfet de la Maison pontificale et Secrétaire particulier de Benoît XVI

    JPSC

  • Des personnages LGBT+ chez LEGO

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    Via artofuss blog :

    Lego lance une collection de figurines non-genrées aux couleurs LGBTQ+

    Comme le rapporte le Guardian ce jeudi 20 mai, Lego a décidé de lancer une collection nommée “ Everyone is awesome” (“Tout le monde est génial”) qui rend hommage aux luttes et aux mouvements LGBT +. 

    Par  valeursactuelles.com. Publié le 20 mai 2021

    La sortie est prévue le 1er juin prochain. Comme le rapporte le média anglais The Guardian, la société Lego est sur le point de commercialiser une collection nommée « Everyone is awesome » (« Tout le monde est génial ») qui rend hommage aux luttes et aux mouvements LGBT +.

    Onze nouvelles mini-figurines aux couleurs de l’arc-en-ciel verront ainsi le jour ce mois de juin qui marque le début du « mois des fiertés ». La marque Lego souhaite ainsi célébrer les individualités de chacun, en mettant en avant la diversité. Cette nouvelle collection propose des jouets aux couleurs arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT +, mais également des figurines noires et marron, pour symboliser la diversité des origines et couleurs de peau du mouvement.

    Dans un communiqué relayé par le Guardian, Lego, par l’intermédiaire de son désigner Matthew Ashton a expliqué vouloir « célébrer tout le monde, quelle que soit son identification ou la personne qu’il aime ».

    Selon les précisions du média anglais, les figurines en question demeurent ambiguës sur le genre qu’elles représentent, afin que plus de monde puisse s’identifier. Seule exception, le personnage violet, avec une perruque, qui est un clin d’oeil « à toutes les fabuleuses drag-queens ».

    « Cette initiative signifie beaucoup », a déclaré Flynn DeMarco, membre de la communauté LGBTQ + Afol et participant à l’émission télévisée Lego Masters US. Et de conclure : «Souvent, les personnes LGBTQ + ne se sentent pas considérées, en particulier par les entreprises. Il y a beaucoup de paroles et peu d’actes. »

  • N'en déplaise aux "progressistes", garçons et filles semblent toujours préférer les jouets traditionnels associés à leur sexe

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    21 May 2021


    Cinquante ans de recherche sur les préférences des enfants en matière de jouets montrent que les enfants préfèrent généralement les jouets associés à leur propre sexe.
    • Une méta-analyse récente a passé en revue 75 études sur les préférences des enfants en matière de jouets genrés.
    • Les résultats ont révélé que « les préférences en matière de jouets genrés peuvent être considérées comme bien établies ».
    • C’est un sujet controversé : certaines personnes affirment que ces préférences découlent de la pression sociale, tandis que d’autres disent qu’elles sont au moins en partie innées.

    Il est communément admis aujourd’hui que les rôles sociaux des hommes et des femmes sont devenus moins tranchés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient, par exemple, dans les années 1950.

    Ces changements ont-ils affecté une partie cruciale du développement des enfants : le jeu ? Pour être plus précis, est-ce que, au fur et à mesure que les rôles stéréotypés associés aux femmes et aux hommes sont devenus moins tranchés, la préférence des enfants envers les jouets dits genrés est également devenue moins nette ?

    Il semble bien que non. Pendant des décennies, des études [1] [2] ont montré que les garçons et les filles préfèrent généralement jouer avec des jouets associés à leur sexe biologique : des camions pour les garçons et des poupées pour les filles, pour donner un exemple simple.

    Ces résultats sont restés remarquablement stables au cours des 50 dernières années, selon une méta-analyse de 2020 portant sur la recherche sur les différences entre les garçons et les filles pour ce qui est de leurs préférences en matière de jouets. Publiée dans Archives of Sexual Behaviour et intitulée « La différence d’intérêt entre garçons et filles pour les jouets est restée stable depuis 50 ans ». Cette méta-analyse s’est penchée sur 75 études antérieures. 

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  • Ce qui préoccuperait le pape

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    Du site de la Fraternité Saint-Pie X :

    Le pape François s’inquiète des positions traditionalistes

    20 MAI, 2021

    Alors que la dérive de l’Eglise d’Allemagne s’accroît quotidiennement, et que les lois contre la vie s’étendent toujours plus, le pape François serait préoccupé de la formation « traditionaliste » des prêtres. C’est du moins ce qu’a affirmé le cardinal João Braz de Aviv, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

    Le cardinal Braz de Aviv, intervenant dans un colloque par visioconférence pour la 50e semaine nationale pour les instituts de vie consacrée, a révélé que, lors d’une récente rencontre avec François, le successeur de Pierre a exprimé sa crainte d’une « certaine tendance à s’éloigner un peu du concile Vatican II, en prenant des positions traditionalistes ».

    Il est difficile de se faire une idée précise de ce qu’entendait le pontife argentin avec aussi peu d’éléments. Mais il est déjà intéressant de constater que « prendre des positions traditionalistes », c’est « s’éloigner un peu du concile Vatican II ».

    Cette confidence, affirme le cardinal, a été donnée dans le cadre plus large de la formation des prêtres. Ainsi, le pape s’inquiète que la formation sacerdotale soit déviée, déformée, parce que l’on enseigne « des positions traditionalistes » aux séminaristes ou aux jeunes religieux.

    Le cardinal a aussi a appelé les consacrés à actualiser le sens de l’obéissance, loin de l’abus de pouvoir. Nous reconnaissons là ce que le pape appelle le danger de « cléricalisme », qui peut d’ailleurs concerner dans sa bouche non seulement les clercs, mais aussi les laïcs.

    A considérer le nombre de fois où ce danger a été dénoncé par François, il faut que, soit cette menace lui semble importante, soit qu’il l’ait en particulière horreur.

    C’en serait presque à croire que le fantôme de Gambetta hante les palais apostoliques. Cet homme politique avait en effet lancé une véritable guerre contre la religion, en prononçant son fameux « le cléricalisme, voilà l’ennemi », le 4 mai 1877, à la chambre des députés.

    Si l’abus de pouvoir dans l’Eglise reste toujours à déplorer, à dénoncer et à sanctionner, il faut rappeler que « l’abus n’enlève pas l’usage », et que le pape et les évêques doivent surtout encourager les détenteurs d’une autorité à se sanctifier, seul moyen vraiment efficace de diminuer les abus.

    Ce n’est malheureusement pas en traquant la Tradition et les « positions traditionalistes » que ce résultat sera obtenu. Mais en s’attachant à l’enseignement intégral de la foi, en formant de saints prêtres, et en rétablissant la discipline morale, tant pour les clercs que pour les fidèles. C’est ce qu’a fait toute vraie réforme dans l’Eglise.

  • Quand "l'école catholique" redéfinit sa mission de fond en comble...

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    Autre chose que du vent ? On notera en particulier que "le concept d'évangélisation" ne fait plus partie de ce projet. Mais y avait-il encore quelqu'un pour se faire des illusions à ce sujet ? A quand l'abandon de l'étiquette catholique ?

    Lu dans les colonnes de La Libre Belgique, ce mercredi 19 mai  (pp. 4-5); extraits :

    L’école catholique redéfinit sa mission de fond en comble

    C’est l’aboutissement d’un énorme travail qui a duré une bonne année auquel s’ajoutent neuf mois de délibérations : l’assemblée générale du Segec (Secrétariat général de l’enseignement catholique) a adopté, le 5 mai, le nouveau texte qui définit “la mission de l’école chrétienne”. Ce texte succède aux éditions précédentes de 1975 et de 1995 dont il constitue une réécriture complète. “Ce travail est fondamentalement tourné vers l’avenir et vise à actualiser la philosophie de l’éducation catholique dans le contexte de notre époque” , précise le directeur général du Segec, Étienne Michel. La rédaction du document a été confiée à un groupe de travail placé sous la houlette du sociologue à l’UCLouvain Jean De Munck, qui en présente le contenu à La Libre. … La cinquième dimension est spirituelle et religieuse. “La religion est évidemment un point important. Nous savons que nous vivons dans une société sécularisée. … Les écoles catholiques savent qu’elles doivent changer (et elles l’ont déjà fait) dans la manière d’introduire le religieux, en tenant compte à la fois des élèves qui n’en ont jamais entendu parler, et de la pluralité de l’offre. Le défi est donc d’initier les élèves à la culture religieuse et, en particulier, au christianisme.” Comment ? “Pas sur le mode de l’histoire des religions. La question centrale est d’entrer dans une parole religieuse, dans une interprétation religieuse. »
     
    Vers une introduction systématique aux grands courants religieux et de la pensée ?

    Etienne Michel : « L’école participe à construire, de manière pleine et entière, une éducation à la philosophie et à la citoyenneté, de manière transversale dans ses cours et ses programmes. Cette approche permet de conjuguer une tradition référée au christianisme avec les exigences contemporaines de la citoyenneté. »  … Un des débats au Parlement porte aussi sur l’idée de sortir les cours de religion de la grille horaire obligatoire. Qu’en pensez-vous ? « Ce cours doit rester obligatoire. Ramener l’enseignement de la religion dans la sphère privée n’est pas sans danger. L’inculture religieuse et l’appropriation du religieux par des groupes fondamentalistes se nourrissant l’une l’autre constituent une réelle menace. » Les précédentes éditions de la “Mission de l’école chrétienne” mettaient d’emblée l’accent sur les Évangiles. Ce n’est plus le cas. Pourquoi ? « Le nouveau texte montre le chemin qui a été fait dans les écoles catholiques et dans les cours de religion pour s’ajuster à une situation nouvelle. La mise en avant d’un concept d’évangélisation avait donné lieu à un malentendu sur notre position. Cette référence explicite a été prise, à tort, pour du prosélytisme, alors que nous prônons la liberté de penser et de croire. »

  • Le degré zéro de la transmission de la foi

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Le néo-christianisme, degré zéro de la transmission de la foi

    L’aspect le plus ravageur de la crise de société des années soixante (Concile, Mai 68) a été l’interruption, ou en tout cas la réduction drastique de la transmission, en premier lieu dans le catholicisme. Une partie des jeunes catholiques ont cessé de l’être, puis une partie des enfants de ceux qui étaient restés catholiques (avec un bagage catéchétique dérisoire) sont demeurés sur le bord du chemin, et ainsi de suite, la succession des générations amplifiant le double phénomène de désertion et, pour ceux qui demeuraient dans l’Église, d’analphabétisme religieux. Un évêque qui fut auxiliaire de Rome nous racontait sa surprise de découvrir qu’un certain nombre d’enfants d’écoles catholiques de son secteur, dirigées par des religieuses, ne savaient ni les prières élémentaires, ni… faire le signe de croix. 

    Nous parlions dans notre livraison 25 de janvier 2021, du reflet théorisé de cette situation par des théologies ultra-libérales, qui sont autant de versions du néo-catholicisme contemporain[1]. Nous remarquions qu’elles ne se satisfont pas des réformes que poursuit la tendance conciliaire la plus progressiste : « Ce n’est plus le temps des réformes, mais d’une rupture radicale », déclarait le P. José Maria Virgil[2].

    Un dominicain belge, Dominique Collin, né en 1975, animateur de l’aumônerie des étudiants de Liège, doctorant et chercheur au Centre Sèvres, à Paris, très représentatif de ces théologies de la limite, développe le même thème : « Certes, on peut toujours modifier telle ou telle structure ecclésiastique, remédier à tel ou tel abus, réviser telle ou telle disposition canonique, restructurer la curie romaine : toutes ces « réformes », bien qu’elles paraissent à certains moments nécessaires, restent accessoires par rapport à la signification ultime du christianisme. Je pose la question : une réforme peut-elle aller au-delà d’un simple ravalement [3]»

    L’avantage des penseurs catholiques de l’excès est qu’ils éclairent en les poussant au maximum les idéologies qui les ont précédés, en l’espèce toutes celles qui ont été libérées par le bouillonnement du concile Vatican II.

    De la tradition, faisons table rase

    Le projet de faire la table rase de la tradition, commun à tous les progressismes avancés, ne peut jamais être appliqué totalement, car il réduirait le message religieux qu’il délivre, lequel est par la force des choses d’essence traditionnelle, à l’insignifiance. Réduction à l’insignifiance vers laquelle il tend, malgré toutes les demi-mesures, comme on le voit dans la réforme liturgique de Vatican II.

    La pensée du P. Collin, exposée dans ses nombreuses conférences et deux livres récents, Le christianisme n’existe pas encore[4]et L’Évangile inouï[5]s’inspire spécialement de la critique de Kierkegaard contre l’Église luthérienne établie du Danemark. Kierkegaard voulait en finir avec le « mensonge » que représentait la prédication du christianisme par cette Église, au point que, selon lui, la mission des prêtres ne consistait plus qu’à empêcher le christianisme d’exister.

    Dans la même veine, moins violent que Kierkegaard dans le ton, mais plus anarchiste dans le fond, Dominique Collin explique que le christianisme historique et culturel, le christianisme « d’appartenance », continue certes de proclamer l’Évangile, mais en oubliant de le proclamer comme Évangile – euangélion, bonne nouvelle – au point qu’on serait en droit de remplacer le préfixe euphorique eû, bien, bon, par le préfixe dys, mauvais, difficile. Le christianisme d’appartenance prêcherait un « dyslangile », inintéressant pour notre époque.

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  • "Sans natalité, pas d'avenir" : le plaidoyer nataliste du pape

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    De Vatican News (Salvatore Cernuzio) (en italien) :

    François : sans natalité, il n'y a pas d'avenir. Si la famille redémarre, tout redémarre

    Le Pape ouvre, avec le Premier ministre italien Mario Draghi, les travaux des États généraux de la naissance promus par le Forum des associations familiales.

    D'une part, il y a le "désarroi dû à l'incertitude du travail", d'autre part, les "craintes dues aux coûts de moins en moins supportables pour élever des enfants" et la "tristesse" pour les femmes "qui sont découragées d'avoir des enfants au travail ou doivent cacher leur ventre". Autant de "sables mouvants qui peuvent faire sombrer une société" et qui contribuent à rendre cet hiver démographique devenu constant en Italie encore plus "froid et plus sombre". Le pape François s'est exprimé à l'ouverture des travaux des États généraux de la natalité, promus par le Forum des associations familiales dans l'auditorium de la Conciliazione et consacrés au destin démographique de l'Italie et du monde.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi est présent

    Le souverain pontife est arrivé ponctuellement à 9 heures dans le foyer de la grande structure située à quelques pas de la place Saint-Pierre, suivi du Premier ministre Mario Draghi. Sur la scène, huit enfants l'ont accompagné tout au long de la rencontre ; au premier rang, le maire de Rome, Virginia Raggi, le président de la région du Latium, Nicola Zingaretti, et l'ambassadeur d'Italie auprès du Saint-Siège, Pietro Sebastiani. Le président du Forum, Gigi De Paolo, a ouvert les travaux et Draghi est immédiatement intervenu pour donner le coup d'envoi de la série d'interventions des invités répartis sur trois tables thématiques : représentants de banques, d'entreprises, de compagnies d'assurance, de médias, de sports, tous réunis pour une discussion et un conte choral sur le thème de la natalité dans un pays qui, en 2020, a connu une réduction de 30% des naissances.

    La moitié des jeunes pensent avoir plus de deux enfants

    C'est précisément la tendance qu'il faut "inverser" pour "remettre l'Italie en marche à partir de la vie, à partir de l'être humain", a déclaré François au début de son discours, dans lequel il a tourné ses pensées en particulier vers les jeunes dont les rêves ont été brisés dans la glace de ce rude hiver, découragés au point que "seulement la moitié d'entre eux croient qu'ils pourront avoir deux enfants dans leur vie".

    "L'Italie se retrouve ainsi depuis des années avec le nombre de naissances le plus bas d'Europe", note le pontife, "dans ce qui devient le vieux continent non plus à cause de son histoire glorieuse, mais à cause de son âge avancé."

    "Chaque année, c'est comme si une ville de plus de deux cent mille habitants disparaissait, en 2020 elle a touché le nombre le plus bas de naissances depuis l'unité nationale : pas seulement à cause du Covid, mais à cause d'une tendance continue et progressive à la baisse, d'un hiver de plus en plus rigoureux."

    Les parents déchirés entre la maison et le travail, les grands-parents des canots de sauvetage

    Le pape cite le président de la République italienne, Sergio Mattarella, qui a répété que "les familles ne sont pas le tissu conjonctif de l'Italie, les familles sont l'Italie". Il tourne ensuite son regard vers la réalité des nombreuses familles qui, en ces mois de pandémie, "ont dû faire des heures supplémentaires, partageant leur foyer entre le travail et l'école, leurs parents faisant office d'enseignants, de techniciens informatiques, de travailleurs, de psychologues." Sans oublier les "sacrifices" demandés aux grands-parents, "véritables canots de sauvetage pour les familles" ainsi que "la mémoire qui nous ouvre à l'avenir".

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  • Carlo Acutis : sa mère témoigne de sa vie de foi

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    D'Élisabeth Simonneaux sur le site de Famille Chrétienne :

    « Carlo Acutis, mon fils, faisait chaque chose pour Dieu »

    Le bienheureux Carlo Acutis aurait eu 30 ans ce 3 mai. À l’occasion de cet anniversaire, sa mère Antonia Acutis a accepté de nous parler de son fils et de son message pour les nouvelles générations.

    3/05/2021

    Carlo aurait fêté ses 30 ans cette année. Vous souvenez-vous comment votre fils a développé sa vie de foi ?

    Carlo a fait sa première communion à 7 ans. À partir de ce jour, il est allé à la messe quotidiennement, et priait devant le Saint-Sacrement, avant ou après la célébration. Lorsque l’on partait en voyage, la première chose qu’il demandait était l’église la plus proche de notre hôtel pour avoir la messe quotidienne. Puis il s’est mis à dire le chapelet, lire la Bible, des ouvrages sur les saints et sur les apparitions, et à prier la liturgie des Heures. Il faisait cela de lui-même, tout en menant une vie d’écolier intense.

    La rencontre avec Jésus dans l’eucharistie était le moment le plus important de sa journée. Carlo aimait dire que « l’eucharistie [était son] autoroute pour le Ciel ». Il estimait que nous avons beaucoup plus de chance que les personnes au temps de Jésus il y a deux mille ans, parce qu’eux devaient marcher des heures pour Le voir. Nous, il nous suffit d’aller à l’église la plus proche et nous avons Jérusalem avec nous. Il avait la certitude de la présence de Dieu dans le tabernacle. Il ne comprenait pas pourquoi des gens font la queue pour voir un match de foot ou un concert de rock, alors que personne ne se presse devant le tabernacle où Dieu est présent avec sa chair, son sang, sa divinité.

    Carlo a suivi l’invitation du pape Jean-Paul II à ouvrir sa porte au Christ, quand celui-ci disait : « N’ayez pas peur ! » Son existence ordinaire est devenue extraordinaire parce qu’il mettait le Christ au centre de sa vie. Chaque chose qu’il faisait, il la faisait par Dieu, pour Dieu et en Dieu. Il me disait toujours : « Non io ma Dio », ce qui signifie : « Pas moi mais Dieu ».

    Carlo était un garçon généreux. Comment cela se traduisait-il au quotidien ?

    C’était un garçon ouvert, généreux, qui ne disait jamais de mal de personne. Il était toujours positif et disait : « La tristesse, c’est le regard vers soi, et la joie, le regard vers Dieu. » Nous vivions dans le centre de Milan, il s’était organisé pour apporter des boissons chaudes et de la nourriture à ceux qui étaient proches de notre maison. Pour Carlo, chaque personne était importante, sans distinction de race, de culture ou de religion. À ses funérailles, l’église était pleine et beaucoup de gens ont dû rester dehors. Je me demandais qui ils étaient, je ne les avais jamais vus. Tous étaient des amis de Carlo : des domestiques, des portiers, il connaissait tout le monde. Il avait une attention particulière pour les personnes étrangères qui avaient laissé leur pays pour venir travailler ici.

    On le surnomme le « geek de Jésus ». Comment a-t-il développé son talent en informatique ?

    Carlo était un génie en informatique et un autodidacte. Dieu lui avait donné un don. Il me demandait d’emprunter des livres à la bibliothèque de l’université polytechnique de Milan. Il lisait les instructions et comprenait tout. Il était capable d’utiliser tous les programmes difficiles à saisir et normalement utilisés par des personnes ayant fait des études spécifiques très particulières. Il a créé le site Internet des Jésuites pour le volontariat, ainsi que d’autres pour des paroisses. C’est pour cela que le pape François l’a cité en exemple dans la manière d’utiliser Internet pour parler de Dieu, lors du synode des jeunes en 2019.

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  • Dysphorie de genre chez les enfants : quelles réponses apporter ?

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    De gènéthique.org :

    Dysphorie de genre chez les enfants : quelles réponses ?

    30 avril 2021

    Les médias relaient des histoires de garçons convaincus d’être des filles et de filles convaincues d’être des garçons, et souffrant du sentiment d’être nés dans un corps qui ne leur correspond pas. Il s’agit parfois d’adolescents mais aussi d’enfants très jeunes, de 5 ou 6 ans.

    Jean-Pierre Lebrun est psychiatre et psychanalyste, membre de l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent, agrégé de l’enseignement supérieur de l’université catholique de Louvain, ancien président de l’Association lacanienne internationale et de l’Association freudienne de Belgique, directeur des collections « Humus » et « Singulier-Pluriel » chez Erès, auteur de plusieurs ouvrages sur la subjectivité et le lien social dont Le monde sans limite (Erès, 1997, dernière rééd. poche 2016), et Un immonde sans limite (Erès, 2020).

    Il répond aux questions de Gènéthique.

    Gènéthique : Les médias ont relayé récemment l’histoire de très jeunes enfants, de 5 ou 6 ans, qui refusent leur sexe morphologique : un petit garçon qui déclare être une fille, une petite fille se disant garçon. A cet âge précoce, voyez-vous dans cette demande de l’enfant quelque pathologie ou seulement une étape de l’enfance confrontée aux limites de la vie ?

    Jean-Pierre Lebrun : Depuis que le monde est monde, les enfants s’interrogent sur leur identité sexuée à partir de leur identité sexuelle, celle-ci leur étant prescrite par leur anatomie. L’être humain est un être de parole et l’in-fans, le non encore parlant, doit intégrer que son sexe anatomique ne lui donne pas toutes les clés – loin s’en faut – de sa « sexuation », c’est-à-dire de la façon dont il va se situer comme être sexué dans ce monde de parole.

    Il est souvent arrivé à des parents de se dire à propos de leur enfant qui posait de telles questions que celles-ci allaient se régler spontanément… avec le temps. Et la plupart du temps, ils n’avaient pas tort ! Comme vous le dites très bien vous-même, il s’agit de laisser à l’enfant la possibilité de « se confronter aux limites de la vie ». L’enfant a le temps de l’enfance pour cette confrontation.

    Donc rien de pathologique à cela ; mais dans cette démarche, dans ce trajet, ce qui peut déjà faire entendre que du pathologique pourrait être possible, c’est que l’enfant s’accroche, coûte que coûte, à son idée, à l’idée qu’il se fait de la réalité – en l’occurrence anatomique – qui est la sienne … au point même de dénier cette dernière.

    G : Cette conviction d’appartenir au sexe opposé concerne également des préadolescents, qui redoutent l’arrivée de la puberté, ou d’adolescents pubères qui demandent des hormones pour ressembler au sexe désiré. L’analyse de la situation est-elle différente à ces âges ?

    JPL : Oui, parce que l’adolescence est comme la seconde session aux examens de « la confrontation aux limites de la vie ». Une chance de rattraper ce qui n’a pas été réussi suffisamment, qui ne s’est pas vraiment inscrit lors de l’enfance. Or devant un échec, il y a toujours moyen d’estimer que ce n’est pas le travail que l’on aurait dû faire qui n’a pas été accompli mais que ce sont les exigences demandées qui n’étaient pas légitimes, ni justifiées.

    Et dans l’appréhension de ce jugement par l’adolescent, il y a une multiplicité de facteurs qui peuvent intervenir : cela va de l’influence des autres à sa capacité de « faire l’effort » demandé, de l’incidence des discours qui circulent autour de lui à son refus de consentir à se confronter à l’expérience des limites, de son besoin de transgresser pour se constituer comme sujet à sa capacité de récuser quoi que ce soit de ce qui lui est demandé….

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  • Un jeune vietnamien témoigne de sa conversion du bouddhisme au catholicisme

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Hô-Chi-Minh-Ville : un jeune bouddhiste vietnamien se convertit grâce aux vidéos catholiques

    30/04/2021

    Près de six mois après son baptême et après avoir reçu les sacrements de l’initiation chrétienne, un jeune vietnamien d’origine bouddhiste témoigne de sa conversion. Truc Lam, né et élevé dans une famille bouddhiste dans la région de Can Tho, au sud d’Hô-Chi-Minh-Ville, confie s’être converti en 2017 à l’âge de 14 ans via des messes télévisées et des vidéos catholique sur Youtube. Le 24 octobre 2020, il a été baptisé dans l’église de Vi Hung, dans le diocèse de Can Tho. Aujourd’hui, le jeune vietnamien explique qu’il va à la messe tous les jours et qu’il aimerait devenir prêtre.

    Le 24 octobre 2020, Truc Lam, un jeune vietnamien d’origine bouddhiste, a reçu le baptême et le sacrement de la Confirmation dans le diocèse de Can Tho.

    Truc Lam, né et élevé dans une famille bouddhiste, a souvent accompagné sa famille au temple pour vénérer Bouddha et participer aux prières bouddhistes. Il raconte qu’un jour, son âme a vécu un changement brutal : « Je me souviens que j’étais en train de regarder une messe célébrée par Mgr Paul Bui Van Doc. J’étais curieux et j’avais cliqué sur un lien pour voir. Après cela, ma chaîne Youtube m’a recommandé beaucoup d’autres vidéos de messes célébrées par l’évêque [décédé à Rome en 2018]. » C’était en 2017. Il avait alors 14 ans et il était en 4ème au collège Chu Van de Rach Gia, dans la province de Kien Giang. Après quelque temps, il est tombé sur la vidéo d’une messe célébrée par Mgr Louis Nguyen Anh Tuan, évêque auxiliaire d’Hô-Chi-Minh-Ville. « J’ai beaucoup aimé ses homélies sur le mariage, la famille et l’immigration, cela m’a aidé à comprendre le sens de l’amour de Dieu. J’admirais aussi la ferveur des catholiques que je voyais durant la messe », explique Truc Lam. Admiratif des deux évêques vietnamiens, il s’est mis à chercher davantage d’informations à propos d’eux sur Internet. Malgré son jeune âge, il s’est posé de nombreuses questions. « Pourquoi l’archevêque a-t-il choisi ‘Dieu est la source de ma joie’ comme devise ? Il était toujours souriant. C’est peut-être à cause de Dieu qu’il était toujours aimant et heureux. Et les homélies de Mgr Tuan sont faciles à comprendre, elles me sont très utiles », confie-t-il.

    Ces messes télévisées ont permis à Truc Lam de mieux connaître Dieu et la foi catholique. Mais quand il a parlé de vouloir devenir catholique, il explique qu’il y avait « une déception évidente de la part de ma grand-mère et de mes parents ». Il ajoute que ses parents sont ouverts d’esprit et qu’ils ont respecté sa volonté. « Il y a longtemps, alors que je n’avais pas encore entendu parler de l’Église, je me souviens d’une conversation avec mon père. Il disait : ‘Je vois beaucoup de bonnes choses dans l’Église catholique. Ils sont fervents et vont souvent à la messe. Mais de manière générale, chaque religion est bonne et chaque religieux apprend aux gens à vivre honnêtement et à être vertueux.’ » Bien que ses parents aient considéré qu’il était suffisamment mûr pour une telle décision, sa grand-mère était déçue : « Quand tu étais malade, j’ai apporté un poisson en offrande et j’ai prié le Dieu du Ciel et Bouddha pour ta guérison ; et aujourd’hui, tu oses te comporter de cette manière. » « C’est Dieu qui le veut, qu’est-ce que je devrais faire ? », a-t-il répondu. D’autres membres de sa famille étaient également critiques. Mais comprenant que ses proches ne connaissaient pas grand-chose au catholicisme, il a prié pour ses parents et sa famille. « J’ai souvent l’occasion de parler de Dieu à toute ma famille. Mes proches ont fini par s’apaiser. »

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  • "J'élève mon enfant avec le Christ" : un guide de l'éducation chrétienne

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    J'élève mon enfant avec le Christ

    J'élève mon enfant avec le Christ

    Guide de l'éducation chrétienne

    Comment faire grandir ses enfants dans une vision catholique? Voici le premier guide qui propose non seulement des éléments d'analyse sur les fondamentaux de l'éducation chrétienne et les étapes de la croissance psychologique et spirituelle, mais aussi des conseils pratiques sur la formation religieuse, la prière en famille et la liturgie de l 'Église, ainsi que des questions / réponses complètes sur les sacrements.

    Facile à consulter et à lire, ce livre de référence est riche de nombreux encadrés, conseils de lecture, précisions de vocabulaire qui en font un outil accessible à tous.

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    Vu dans la presse:

    "Un outil pratique, vraiment bien fait, à recommander" (La Nef).

    "Un guide complet qui traite de la question de l’éducation dans toutes ses dimensions (psy et spi)" (Famille chrétienne)

    "Croisant réflexions théologiques et psychologiques, assorties de conseils de lecture et de nombreux encadrés, c’est un précieux outil pédagogique" (France catholique)

    "Nous espérons que J’élève mon enfant avec le Christ deviendra une référence incontournable des familles" (Liberté politique)

    Pour feuilleter des extraits et commander

    Sommaire

    • Les fondamentaux de l’éducation chrétienne
    • Les étapes de la croissance psychologique et spirituelle
    • Transmettre la foi
    • La prière et la liturgie
    • Les sacrements en questions
    • Les grandes questions
    • Index

    www.transmettre.fr

    270 pages, 29 €,