Il n’y a pas qu’en Belgique que la désinformation frappe les évêques (l’évêque -au singulier- chez nous) refusant de courber l’échine devant la religion séculière. Exemple cité ce matin par le site de “La Vie”:
"Violez les femmes parce qu'elles le méritent". C'est mot pour mot ce que le journal L'Express.be met dans la bouche de Mgr Francisco-Javier Martinez Fernandez, archevêque de Grenade, rebaptisé pour l'occasion Javier Jimenez, s'appuyant sur une traduction de l'écrivain portugais Manuel Antonio Pina, connu pour ses positions anti-catholiques. En cause, un paragraphe de l'homélie de Noël de l'archevêque, qui dit ceci: "Mais tuer un enfant sans défense, et que ce soit sa propre mère qui le fasse! Cela revient à donner aux hommes le droit absolu, sans limite, d'abuser du corps de la femme, parce que la tragédie c'est elle (la femme) qui l'avale, et elle l'avale comme si c'était un droit: droit de vivre toute sa vie affligée par un crime qui laisse toujours des traces dans la conscience et pour lequel ni les médecins ni les psychiatres ni toutes les techniques ne connaissent de remède". Rien là que de très classique dans le discours de l'Eglise, qui dit depuis longtemps que l'avortement est une violence faite aux femmes. Pina, et avec lui, des dizaines de sites et blogs athées, et - plus grave - un journal belge font mine de croire qu'il s'agit là d'un appel à violer les femmes qui avortent. La polémique enfle depuis hier sur les réseaux sociaux qui partagent à tout va le passage incriminé d'une homélie que l'on peut trouver dans son intégralité ici, Ce qui est étonnant, c'est que l'homélie en question ne date pas de cette année mais de... Noël 2009. Par quelle opération cette vieille homélie est-elle ressortie pour faire un tel buzz? Mystère. Mais ce qui est le plus troublant, finalement, c'est la façon dont "l'info" a été reprise sans aucun recul, par les blogs, médias et y compris sur les murs Facebook et comptes Twitter de nombreux catholiques scandalisés, comme si même chez ceux qui connaissent de l'intérieur la doctrine morale catholique un appel au viol de la part d'un archevêque était plausible. C'est peut-être le signe le plus frappant de la profondeur de la crise de confiance de fidèles plus déboussolés qu'on ne l'imagine par les scandales pédophiles à répétition de ces dernières années.
Commentant aujourd’hui un livre paru, voici peu, aux éditions « Fidélité », le journaliste titre dans la « Libre » de ce jour : « Mgr Léonard s’en prend au Parlement » et poursuit :
La revue mensuelle « La Nef », n° 233, janvier 2012, consacre un dossier fort bien fait à ce sujet d’actualité. Epinglons dans celui-ci quelques unes des réflexions de Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, toujours lucide et sans ambages inutiles :
L’ancien ministre Karel De Gucht jouit déjà d’une solide réputation d’anticléricalisme rabique. Tel père, tel fils ? Voici que son rejeton Jean-Jacques (photo) a déposé au parlement de la Communauté flamande, où il siège comme député libéral, une proposition de décret tendant à remplacer dans les classes terminales de l’enseignement secondaire de cette Communauté la moitié des heures de religion par des cours de « religions comparées ». Les possibilités réelles que cette proposition aboutisse ont incité le