Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 124

  • A propos de deux spectacles qui font grand bruit dans l’hexagone

    IMPRIMER

    bosch_10.jpgLe point de vue de Gérard Leclerc dans » France Catholique » : « Je me suis beaucoup interrogé, ces jours-ci, à propos de deux pièces de théâtre que certains considèrent comme de purs blasphèmes. Il est difficile de prendre parti soi-même tant qu’on n’a pas vu les pièces en question [et on n’a d’ailleurs pas très envie de les voir]... Les informations recueillies permettent cependant de se faire une première idée. Il me semble d’abord que Roméo Castelluci, l’auteur de Sur le concept du visage de Dieu a transposé sur la scène ses fantasmes sous la forme la plus provocante. Au point qu’on pourrait se demander si son but secret ne serait pas de porter les spectateurs à un état d’exaspération tel qu’ils en viennent à se battre entre eux. (…) Le genre de Golgota picknick paraît différent. Son auteur, Rodrigo Garcia, y affirme de la façon la plus absolue sa haine intégrale du christianisme dont il entend faire, en quelque sorte, la psychanalyse. Ce qu’il déteste par-dessus tout c’est la crucifixion, cette horreur du Golgota que les chrétiens auraient magnifié parce qu’ils y voient leur salut, leur rédemption. Nous sommes, d’après ce qu’on me dit de la représentation du théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées, en pleine folie furieuse, dans un déchaînement de règlements de comptes où les sentiments les plus intimes des chrétiens sont foulés au pied.

    Ces deux provocations de nature hétérogène m’incitent plus à la réflexion profonde qu’à la révolte qui serait elle-même violente au risque de se laisser prendre au piège par quelque extrémisme contre-productif. Les chrétiens se sentent provoqués au cœur même de leur conviction la plus enracinée. C’est elle dont il leur faut témoigner dans une totale transparence. à la violence des provocations il leur faut d’abord répondre par l’expression nue de la foi, celle que Benoît XVI veut mettre en honneur pour l’année 2012. »

    Dans ces cas là, le regard du chrétien se tourne d’abord vers le visage du Christ comme l’a si bien vu Jérôme Bosch. dans sa peinture de la passion. La foi catholique n’est pas une idéologie.

  • 7 milliards de Terriens ce 31 octobre ?

    IMPRIMER

    Y en aura-t-il un peu plus ou un peu moins, ce n'est évidemment pas cela qui compte. Il s'agit évidemment de dénoncer ces inconscients qui s'obstinent à ne pas vouloir limiter la natalité, au premier rang desquels figurent les catholiques censés s'opposer à toute forme de planning familial.

    Face à cette nouvelle campagne de propagande savamment orchestrée, rappelons quelques évidences:

    - l'allongement de la durée moyenne de la vie est le premier facteur "responsable" de cette croissance démographique;

    - la natalité est particulièrement développée là où les gens sont les plus pauvres; lutter contre le sous-développement et la misère, c'est contribuer à développer une démographie plus équilibrée;

    - les pays les plus prolifiques appartiennent pour la plupart à d'autres religions et ne font pas des encycliques romaines leurs livres de chevet; certaines religions poussent les femmes à multiplier le nombre de leurs enfants pour assurer le triomphe de leur foi sur d'autres qui sont en plein déclin démographique;

    - la dénatalité est particulièrement grave dans les pays de culture catholique (l'Italie en est l'exemple le plus typique); diverses enquêtes montrent que les catholiques n'observent généralement pas les préceptes de leur Eglise dans ce domaine;

    - l'Eglise n'est pas opposée au planning familial et promeut des méthodes de limitation des naissances dans une optique rigoureusement écologique (sans recourir à des méthodes mécaniques ou chimiques peu respectueuses du corps de la femme et de ses rythmes naturels);

    - les données démographiques mises en avant par les propagandistes du "stop démographique" sont souvent tronquées et infirmées par des études plus sérieuses qui montrent que les projections faisant croire à une augmentation continue de la population mondiale sont démenties dans les faits;

    Mais il est bien clair que les propagandistes de la dénatalité ne veulent rien savoir de tout cela et travaillent à culpabiliser les naïfs dont nous sommes qui ont encore l'audace de croire que la vie est un don de Dieu et une promesse d'avenir.

  • Y a-t-il de bons et de mauvais catholiques ?

    IMPRIMER

    Décidément la programmation d'"oeuvres" franchement antichrétiennes (Golgotha Picnic) ou recourant à d'étranges démonstrations (utilisation d'un immense portrait du Christ (dans "Le visage du Christ") pour en faire la cible de projectiles) n'en finit pas de susciter de nombreuses réactions. Mgr Vingt-Trois a dénoncé "Golgotha Picnic" et a invité les catholiques français à réagir par des moyens pacifiques tels que des courriers adressés aux élus et aux autorités responsables; de son côté, Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, a réprouvé les agissements auxquels on a assisté ces derniers jours du fait de jeunes manifestants protestant contre la pièce de Castellucci.

    Dans une tribune libre, la journaliste Myriam Picard s'exprime ainsi :

    Lire la suite

  • "Anges et démons" sur nos petits écrans : un film cathophobe

    IMPRIMER

    Le 6 mai 2009, le Salon Beige mettait cette note en ligne sous la signature de Michel Janva :

    "Anges & Démons : un film cathophobe"

    Dans un dossier de 5 pages, L'Homme Nouveau décrypte le film Anges & démons, qui sort bientôt au cinéma. On y lit notamment cette révélation du père Bernard O’Connor, prêtre canadien qui travaille à la Congrégation pour les Églises orientales et chroniqueur régulier du magazine américain Inside the Vatican, dans lequel il a raconté être allé se mêler à l’équipe d’Anges et Démons à Rome :

    Lire la suite

  • Un pays en pleine déchéance

    IMPRIMER

    Il est de plus en plus désespérant d'habiter ce pays. La mesquinerie linguistique hypothèque le "vivre ensemble" et accapare les énergies des politiques alors qu'il y a tant d'autres urgences. L'économie belge est menacée par les agences de cotation qu'inquiète notre instabilité chronique. L'immigration massive déstabilise peu à peu certaines régions. L'insécurité gagne du terrain et les actes d'incivilité deviennent monnaie courante.

    Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est que, dans notre pays, aucun homme ou femme politique ne se fait entendre pour défendre les valeurs non négociables : le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille fondée sur l'union entre un homme et une femme et ouverte à l'accueil de la vie, la liberté d'éducation où les parents sont considérés comme les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Alors qu'en France, en Italie (même à gauche), en Espagne... des hommes politiques relaient ces valeurs, nous n'en trouvons aucun chez nous. C'est comme si notre pays avait contracté une espèce de sida mental et était devenu incapable de résister à toute forme de mal susceptible de dégrader le climat politique, social, culturel et moral. Toute voix qui se ferait entendre pour contester ce processus de délitement généralisé est aussitôt dénoncée, stigmatisée, condamnée sans appel.

    Au milieu de ce processus de dégradation, l'Eglise ne fait malheureusement pas exception. Ses institutions ("piliers") ne sont plus chrétiennes que de nom, ses pasteurs sont muets; seuls sont entendus ceux qui contestent l'institution et se singularisent par des prises de position subversives. Mgr Léonard est le seul qui ose faire entendre un discours différent mais on voit le sort qui lui est réservé tandis que ses confrères restent "planqués". Ce qui arrive à notre archevêque confirme étrangement les théories de René Girard selon lesquelles une société en proie à tous les facteurs de dissociation peut tenter de retrouver une cohérence en se réunissant dans le même rejet du bouc émissaire.

  • France : des évêques qui n'ont pas peur de se mouiller

    IMPRIMER

     

    Christianophobie : plusieurs évêques demandent aux chrétiens d’agir

    Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Mgr Aubertin, archevêque de Tours, Mgr Aumonier, évêque de Versailles, Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars, Mgr Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre et Mgr Raffin, évêque de Metz, ont récemment appelé les laïcs à se mobiliser contre la « christianophobie » qui sévit en France, notamment dans les milieux culturels.

    (Nouvelles de France)

     

  • Mgr Léonard : les loups ne lâchent pas leur proie

    IMPRIMER

    Une autorité religieuse a-t-elle le droit de rappeler aux fidèles les exigences de la foi et de la morale de la communauté à laquelle ils appartiennent sans être clouée au pilori par la classe politique sévissant au "parlement" de la Fédération Wallonie-Bruxelles?

    Oui ou non, les écoles libres appartiennent-elles encore à la communauté catholique? Celles et ceux qui y enseignent ou qui les dirigent ne sont-ils pas censés être catholiques et vivre en cohérence avec leur engagement?

    Est-il concevable que des politiques interviennent dans les questions religieuses pour imposer leurs vues et discréditer un responsable religieux qui agit "dans son rôle"? Oseraient-ils en faire autant dans les mosquées qui sont non seulement des lieux de prière mais aussi des lieux d'enseignement et de formation culturelle?

    Est-il acceptable que des journalistes fassent preuve de parti-pris et de mauvaise foi, profitant notamment de la position ambiguë d'une feuille jadis catholique qui abuse de son ancienne clientèle en l'abreuvant d'informations tronquées et malhonnêtes?

    Sommes-nous déjà résignés à vivre dans un état totalitaire où une ligne politique et culturelle jugée "correcte" est imposée à tous et propagée par une presse servile?

    L'acharnement dont font preuve les détracteurs de Mgr Léonard ne constitue-t-il pas déjà une forme de persécution verbale qui semble ouvrir la voie à ceux qui ont déjà recouru contre lui à des insultes et à des voies de fait, sans égard au respect de la dignité des personnes?

    Autant de questions auxquelles nous invitons chacun à répondre, en toute sincérité et honnêteté, et sans se laisser dicter ses réponses par la propagande conformiste.

  • Mgr Léonard à nouveau la cible des médias

    IMPRIMER

    Nous y avons fait écho (http://belgicatho.hautetfort.), Mgr Léonard ne trouve pas souhaitable que des personnes en porte-à-faux (dans leur vie de couple) par rapport à la morale catholique exercent les responsabilités de directeurs d'écoles libres ou enseignent la religion. Evidemment, au regard de la législation sur l'embauche, le primat de Belgique ne peut empêcher des personnes dans cette situation d'être désignées pour remplir ces fonctions. L'archevêque écrit : « Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique. » Il s'agit donc de renvoyer les intéressés à leur conscience pour s'interroger sur la cohérence entre leurs responsabilités professionnelles et leur situation privée (mais connue de tous). Mais voilà, l'Eglise n'a plus le droit de protéger ses institutions ni de rappeler les exigences qui découlent tout naturellement de l'exercice de certaines fonctions, ici celles de professeurs de religion ou de directeurs, postures où l'exemple donné a tout de même une certaine importance.

    Cela n'empêche pas la presse de délirer et d'exploiter cette phrase de Monseigneur Léonard pour raviver sa hargne et rappeler toutes ses interventions antérieures qui n'ont pas eu l'heur de plaire aux tenants du politiquement et culturellement correct. Ainsi, Romandie News titre : "Le primat de Belgique interdit aux divorcés l'enseignement religieux", comme s'il en avait le pouvoir! Mais la coalition ameutée contre Monseigneur de Malines-Bruxelles est large : l'agence Belga, les représentants de l'enseignement catholique du nord et du sud du pays, l'UFAPEC, le SEGEC, les politiques, et tous ceux pour qui l'occasion est trop belle pour ne pas être exploitée avec toute la mauvaise foi que l'on imagine. Il y a fort à parier que tel chroniqueur religieux d'un journal anciennement catholique de la capitale ne sera pas en reste...

  • Pie XII : Quelle mouche a piqué la Compagnie des Galeries ?

    IMPRIMER

    Le théâtre des Galeries (Bruxelles) a programmé pour la fin de ce mois la pièce de théâtre de Hochhuth intitulée "Le Vicaire" et qui a inspiré le film de Costa-Gravas "Amen". Le propos de Hochhuth (communiste, soupçonné d'être un agent de la Stasi) était d'accuser le pape Pie XII de complaisance à l'égard du nazisme et de ne pas avoir dénoncé le génocide juif. Or, aujourd'hui, les archives s'ouvrent et la vérité historique se fait jour, montrant que ces accusations sont infondées et que Pie XII a déployé de nombreuses initiatives pour sauver un maximum de Juifs, au point que, récemment, l'ambassadeur d'Israël déclarait : "La volonté vaticane de sauver des Juifs est un fait".

    Un site est consacré à la défense et à l'illustration du pape calomnié et outragé; il se présente ainsi :

    Lire la suite

  • Le b.a.-ba de la cathophobie

    IMPRIMER

    Une dépêche de cathobel relaie l'Osservatore Romano qui fait écho à un article du "Catholic Herald"

    L'"Osservatore Romano" a publié, dans son édition du 2 octobre 2011, un article de l'hebdomadaire anglais "Catholic Herald" qui, sur un ton ironique, donne des conseils à de jeunes journalistes qui voudraient réussir dans la profession. Il décline une série de recommandations reprenant les clichés utilisés dans la presse lorsqu'il s'agit d'évoquer l'Eglise en général, et le pape en particulier.

    Lire la suite

  • BBC : éliminer la référence au Christ fait partie du culturellement correct

    IMPRIMER

    Slate.fr se fait l'écho de cette directive de la BBC visant à bannir la référence à Jésus-Christ dans l'emploi des dates. Ainsi faudra-t-il évoquer "l'ère commune" et non plus les mentions "avant" ou "après Jésus-Christ". (Nous avions déjà évoqué le même type de dispositions en Australie : http://www.belgicatho.be.)

    "Proposée au départ par des spécialistes de déontologie de la chaîne pour ne pas porter atteinte aux non-chrétiens, et par devoir d’impartialité,  cette idée a été très mal reçue par des chrétiens traditionalistes et certains journalistes parmi les plus connus de la chaîne, qui ont décidé de ne pas la suivre: «Je ne vois pas de problème à l’utilisation d’“avant JC” ou “après JC”, compris de tous», explique John Humphrys, l’un des journalistes historiques de la chaîne.

    «Je dis avant, après JC, parce que je comprends ces termes. En revanche, je ne sais pas ce que signifie “ère commune”. Pourquoi serions-nous dans l’ère commune en 20 après JC et pas en 20 avant JC?», explique Boris Johnson, maire de Londres qui présentait un documentaire sur l’empire romain à la BBC. Il est même allé jusqu’à qualifier l’adoption de cette nouvelle dénomination de «puérile, absurde et anti-démocratique» dans une tribune du Telegraph du 26 septembre."

  • USA : les évêques contraints de constituer une commission pour défendre la liberté religieuse

    IMPRIMER

    Washington (Agence Fides) - La Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique (USCBB) a annoncé l'institution d'une « Commission ad hoc » pour la liberté religieuse qui sera présidée par S.Exc. Mgr William Lori, Evêque de Bridgeport (Connecticut). Afin de garantir le travail de la Commission, deux nouveaux membres y travailleront à temps plein, à savoir un avocat expert en matière de législation sur la liberté religieuse et un autre membre qui assurera la gestion des questions inhérentes tant à la liberté religieuse qu'aux thèmes liés au mariage.

    Lire la suite