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Justice - Page 56

  • Etats-Unis : une nouvelle décision pro-vie

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    Nouvelle décision pro-vie de la Cour Suprême des Etats-Unis

    source : "Le Salon beige"

    La Cour suprême des Etats-Unis a donné tort à la Californie qui voulait imposer à des centres pro-vie d'informer les femmes enceintes de leur droit à se faire avorter ailleurs. Une telle loi viole la Constitution, ont jugé les cinq juges conservateurs de la haute cour, dans une décision très attendue. Les quatre magistrats progressistes minoritaires ont eux exprimé séparément leur désaccord.

    Ce dossier concerne les "centres de crise de la grossesse", gérés par des groupes chrétiens et conservateurs. Il en existe plusieurs centaines en Californie. Permettant d'assister et de conseiller des femmes qui ne souhaitaient pas tomber enceintes, ces centres tentent de les convaincre de ne pas avorter. La Californie a imposé à ces organismes privés d'informer les femmes qu'elles pouvaient bénéficier d'un avortement ou d'une contraception gratuites ou à bas prix dans d'autres centres, subventionnés par l'Etat. La loi californienne oblige aussi ces lieux d'accueil à informer clairement leur clientèle s'ils sont habilités à l'exercice de la médecine et s'ils disposent de praticiens sur place.

    Les militants "Pro-Life" avaient porté plainte contre la loi californienne de 2015, d'inspiration démocrate, assurant qu'elle violait leur liberté de conscience protégée par le premier amendement de la Constitution. Mat Staver, président de l'organisation conservatrice Liberty Counsel, s'est réjoui de la décision :

    "La Californie ne peut plus forcer les centres de crise de la grossesse à émettre un message qui va directement à l'encontre de leurs croyances religieuses et de leur mission consistant à sauver des vies".

    Il est manifeste que cette succession de jugements contre la dictature LGBT et contre la culture de mort est un effet Trump, alors qu’il n’y a pas (encore) de majorité nette à la Cour suprême pour la défense de la vie et de la loi naturelle.

  • Australie : le secret de la confession mis à mal

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    D'Alain Pronkin sur presence-info.ca :

    Le secret de la confession en péril

    Le Territoire de la capitale australienne vient d'adopter une loi qui oblige les prêtres à divulguer les secrets de la confession dans les affaires d'agressions sexuelles sur enfants. Cette disposition législative entrera en vigueur au printemps 2019. Ainsi, un prêtre qui reçoit la confession d’un prêtre pédophile ou de tout autre adulte ayant agressé un ou des enfants doit dénoncer cet aveu aux autorités policières.

    La loi prévoit deux situations bien différentes: la première oblige un prêtre témoin d’une agression sur un mineur de la signaler aux autorités policières, tandis que la seconde l’oblige à le faire s’il s’agit d’un aveu fait lors du sacrement de la réconciliation, autrefois appelé «confession».

    Cette nouvelle loi survient dans un contexte de procès et de révélations ces dernières années sur l’ampleur des abus sexuels contre des mineurs commis par des membre du clergé, et sur les prêtres, évêques et supérieurs qui ont préféré fermer les yeux ou qui ont tenté d’étouffer l’affaire.

    L’Église catholique, rappelons-le, impose une sanction à tout prêtre qui divulgue le secret de la confession. Elle est automatique : c’est l’excommunication, purement et simplement.

    Les prêtres ne divulguent pas les secrets de confession, mais entrent généralement en dialogue avec la personne afin de l’encourager à se dénoncer elle-même. Ils lui expliquent que le pardon nécessite souvent de se mettre concrètement en quête de justice, et que cela commence en reconnaissant ses propres torts. Mais comment concilier cet impératif religieux de non divulgation de la confession avec la protection des enfants mineurs?

    S’il est un crime odieux, c’est bien celui des agressions sexuelles contre les enfants. La société ne tolère pas ces crimes et les pédophiles n’ont droit à aucune compassion. Le crime paraît d’autant plus grave lorsqu’il est commis par des ministres ordonnés, qui bénéficient souvent d’un grand ascendant moral au moment de passer à l’acte.

    Même devant un tel crime, le système judiciaire assure un procès juste et équitable à ce type d’accusé. Un secret de confession n’est pas admissible en preuve.

    Ce que fait la nouvelle loi du Territoire australien est de mettre un terme à cette garantie de la justice criminelle, rompant avec une tradition légale qui existe depuis des lustres dans la plupart des démocraties. Déjà, des prêtres australiens ont indiqué qu’ils seraient prêts à aller en prison plutôt que de briser le secret.

    Un élément essentiel lors d’un procès criminel est le fait que la preuve doit exclure tout doute raisonnable. La meilleure preuve en matière criminelle est l’aveu, libre et volontaire, de l’accusé. Ce que recherche le procureur de la couronne, c’est l’aveu de l’accusé, ce qui entraîne irrémédiablement sa condamnation.

    Un seul endroit donne l’assurance d’une déclaration libre et volontaire d’un aveu de culpabilité: c’est celui qui survient lors d’une confession à un prêtre. Actuellement, aucun prêtre ne peut être appelé à témoigner de ce qui lui a été dit lors d’une confession. Ainsi, tout accusé au criminel peut confesser tout crime, de quelque nature que ce soit, à un prêtre. Il a la certitude qu’aucun prêtre ne divulguera ce qu’il a entendu. Toute personne – même si elle a commis le crime le plus vil qui soit – peut avoir un lieu, un asile, où se confier à Dieu en toute quiétude.

    Or, que fait le système judiciaire du Territoire de la capitale australienne? Il vient introduire une exception à ce principe, sur la question des crimes contre des enfants. Est-ce légitime ou moral? Dans les deux cas, je ne crois pas.

    La liberté de religion est un droit fondamental qui inclut celui de la confession à un ministre de son culte. L’État ne peut s’immiscer dans une matière qui a toujours été reconnue comme relevant d’un domaine intimement lié à la religion, malgré le fait que le crime soit des plus répugnants et odieux.

    Reste à voir, si cette disposition législative sera contestée devant les tribunaux ou si elle fera boule de neige vers d’autres juridictions.

  • Inquisition : la réalité historique ne correspond pas à la légende noire

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    Du site aleteia.org :

    « Les images d’un tribunal de l’Inquisition allant à la chasse aux sorcières sont caricaturales »

    Vingt ans après l’ouverture des archives de la Congrégation pour la doctrine de la foi, contenant notamment les documents historiques de l’Inquisition romaine, Mgr Alejandro Cifres, leur responsable, explique comment elles montrent que l’Inquisition ne correspond pas à sa "légende noire". Ces archives en 4 500 volumes, s'étalant de 1542 à 1903, retracent quatre siècles d'histoire de l'Église, même si une grande partie a aujourd'hui disparu.

    Aleteia : Que révèlent ces archives sur l’Inquisition ?

    Mgr Alejandro Cifres : Les archives montrent que la réalité est différente de l’image habituelle de l’Inquisition. La légende noire est une légende, comme les légendes « roses » qui tentent de tout justifier. Je dis toujours qu’il n’y a aucun chercheur qui vienne voir nos archives pour la première fois et qui en reparte avec une image de l’Inquisition encore plus mauvaise ! Ces archives mettent en évidence que l’Inquisition est une institution faite par des hommes, selon de critères différents des nôtres, mais qui cherchaient à appliquer des normes et des règles avec rigueur et sérieux. Surtout, l’Inquisition n’a pas seulement été un tribunal qui jugeait et condamnait – et bien souvent absolvait : ­c’était avant tout un lieu de discussion où les idées étaient étudiées, où les doctrines étaient expliquées. Les images d’un tribunal allant à la chasse aux sorcières sont caricaturales, et qui vient aux archives le sait. L’historiographie sérieuse n’a d’ailleurs pas attendu leur ouverture pour s’en rendre compte.

    Qu’est-ce que l’Inquisition ?

    Il faut tout d’abord savoir qu’il y a trois inquisitions différentes. Tout d’abord, l’inquisition médiévale, qui était une prérogative des évêques ou de délégués papaux pour des cas particuliers. L’épisode le plus connu est la croisade contre les Albigeois au XIIIe siècle. Puis, il y a les inquisitions espagnole et portugaise, qui sont les premières à être centralisées au niveau d’un pays. Enfin, il y a l’Inquisition romaine, fondée en 1542 par Paul III pour être un organisme central du Saint-Siège pour le contrôle de la dissidence religieuse. Puisque pontificale, elle avait compétence universelle, c’est-à-dire sur le monde entier. Dans les faits, elle n’agissait pas sur le territoire des inquisitions espagnole et portugaise, et donc pas non plus aux Amériques. En 1908, l’Inquisition romaine a laissé place au Saint-Office, lui-même ancêtre de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Lire aussi : L’Inquisition : perversion de la mission de l’Église ?

    Pourquoi le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation et futur pape Benoît XVI, a-t-il voulu ouvrir ces archives ?

    Jusqu’il y a encore 20 ans, nos archives restaient encore largement fermées à la consultation. Il s’agissait du dernier secteur d’archives du Vatican à n’avoir jamais été ouvert, la plupart l’ayant été à la fin du XIXe siècle. En 1998, le cardinal Ratzinger, après plusieurs sollicitations, a décidé que les temps étaient mûrs pour les ouvrir aux chercheurs. Toute personne qui a un diplôme le reconnaissant capable de lire ces documents — et pas simplement mû par la curiosité — peut venir consulter les archives. Il n’y a aucune discrimination d’idéologie, de religion ou de nationalité. En tant qu’archiviste, je peux dire que le bilan est très positif, surtout pour le climat de collaboration qui s’est créé entre l’institution et le monde des études.

  • RDC : l’opposition marque des points contre Kabila

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    De Hubert Leclercq sur le site web de « La Libre Afrique »

    « Il y  des jours comme ça où rien ne va ! C’est ce que doivent se dire les tenants du pouvoir en République démocratique du Congo qui viennent de recevoir coup sur coup deux uppercuts en plein menton.

    Vendredi, sur le coup de 16 heures, la cour d’appel de la Cour pénale internationale décidait d’acquitter Jean-Pierre Bemba, condamné en première instance à 18 ans de prison pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Moins de 24 heures tard, c’est Kinshasa même qui envoyait un message fort en se mobilisant en masse pour le premier meeting d’Ensemble pour le Congo, la plateforme politique de Moïse Katumbi, l’ennemi numéro 1 du pouvoir.

    Les chiffres sont difficiles à établir. Seule certitude, comme pour le meeting de l’UDPS le 24 avril dernier, la place Sainte-Thérèse a été envahie par une foule dense et compacte. La première sortie officielle à Kinshasa d’Ensemble pour le Congo peut être vu comme une réussite qui montre que le mouvement qui porte la candidature de Moïse Katumbi peut s’imposer bien au-delà du Katanga et même plus largement de l’est de la RDC. Ensemble pour le Congo est d’ailleurs le seul mouvement politique actuel qui dépasse largement les clivages est-ouest avec dans ses bagages des leaders politiques qui ont un poids réel dans de nombreuses provinces de la RDC (Lumbi dans les Kivus, Endundo à l’Equateur, Kamitatu dans le Bandundu ou Kyungu dans le Katanga) , sans parler de la personnalité de Moïse Katumbi célèbre dans tout le pays.  Un Moïse Katumbi qui a surpris tout son monde en apparaissant sur le grand écran  de la place Sainte-Thérèse pour un discours en lingala. « C’est bien, on sait que c’est un swahilophone, mais il a fait l’effort de parler en lingala. Ce n’est pas la première fois qu’il s’adresse à Kinshasa en lingala et on sent qu’il s’améliore » , explique Bertin, un membre de l’UNC de Vital Kamerhe, venu ce samedi à Sainte-Thérèse « pour voir et pour entendre ». Verdict? « Jamais l’opposition congolaise n’a été aussi forte. S’il veut rester Kabila devra faire des miracles. Il ne peut rien face à Bemba, Katumbi ou même Kamerhe. Il ne joue pas dans la même catégorie qu’eux. Il faut que l’opposition reste encore unie le temps d’envoyer le coup final au pouvoir illégitime en place. Après, je pense et j’espère qu’on pourra organiser de vraies élections lors desquels tous les candidats pourront vraiment défendre leur chance ».

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  • Le SAJE société de distribution cinématographique de films et téléfilms d’inspiration chrétienne pour un public francophone va promotionner un excellent film sur Pie XII

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    Lu sur le blog du « Salon beige » :

    « Enfin un bon film sur Pie XII

    Après Marie de Nazareth, Saint Pierre, Saint Philippe Neri, Bakhita, Don Bosco, Le Bon Pape Jean XXIII, Paul VI et Mère Teresa, SAJE vient d’acquérir les droits d’un nouveau téléfilm produit par la RAI et Lux Vide et qui fait toute la lumière sur la question tant débattue de l’attitude du pape Pie XII envers les juifs pendant la seconde guerre mondiale, en s’appuyant sur des faits historiques vérifiables, qui permettent de réhabiliter le Souverain pontife. 

    PIE XII – SOUS LE CIEL DE ROME est une fiction réalisée par un grand réalisateur québécois (Christian Duguay, le réalisateur de Belle et Sébastien 2, Un sac de billes et Jappeloup), avec dans le rôle du Pape, James Cromwell, le comédien américain oscarisé.

    Pour réaliser le doublage et le sous-titrage en français de cette série de 2 épisodes d’1h30, SAJE doit débourser 27 000 € HT. Pour les aider à les financer, une opération de financement participatif est mise en place. Si vous voulez les aider dans cette aventure, vous avez deux possibilités : 

    • Soit de faire un don directement sur la page Credofunding (et recevoir en échange un certain nombre de contreparties comme des DVD, des affiches et des places de cinéma).
    • Soit de faire un don sur une Fondation reconnue d’utilité publique, qui a choisi de soutenir notre mission et qui est habilitée à émettre des reçus fiscaux. Pour cette solution, contactez-directement contact@sajeprod.com

    Pour vous donner un avant-goût de ce superbe film, en voici la bande-annonce en VO sous-titrée

     

    Ref. Enfin un bon film sur Pie XII

    JPSC

  • Quand la Cour suprême des États-Unis donne raison au pâtissier qui a refusé de préparer un gâteau pour un mariage homosexuel

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    Grégor Puppinck répond aux questions de Paul Sugy sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Quelle place pour la liberté de conscience dans les sociétés libérales ?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - La Cour suprême des États-Unis a donné raison au pâtissier ayant refusé de préparer un gâteau pour un mariage homosexuel. Grégor Puppinck decrypte cet arrêt et considère que la liberté de conscience est la «roue de secours» d'une société libérale.

    Grégor Puppinck est docteur en droit et directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ). Il est membre du panel d'experts de l'OSCE sur la liberté de conscience et de religion. Il est l'auteur d'une étude sur l'objection de conscience et les droits de l'homme, publiée aux éditions du CNRS en 2016.

    FIGAROVOX.- Quelles sont les conséquences de la décision rendue lundi par la Cour suprême des États-Unis

    Grégor PUPPINCK.- Même lorsque l'on connaît l'importance du «wedding cake» dans un mariage américain, cette affaire a l'air d'une plaisanterie insolite! Préparer un gâteau pour la fête d'un «mariage homosexuel» n'est qu'une coopération très éloignée à ce mariage. Un artisan-pâtissier a pourtant refusé de créer ce gâteau, en invoquant le respect de sa liberté d'expression et de ses convictions morales et religieuses. Le couple d'hommes l'a traîné pendant six années devant les tribunaux pour cette raison.

    En réalité, ce combat juridique est révélateur des difficultés causées par le pluralisme croissant des sociétés occidentales où les «nouveaux droits» se heurtent aux anciens. Il est difficile de faire coexister les militants LGBT et les personnes qui estiment que l'homosexualité est peccamineuse. La Cour suprême a donné raison au pâtissier, en affirmant la protection des «objections religieuses et philosophiques au mariage gay». C'est donc une victoire pour la liberté de conscience.

    Cependant, cette décision a une portée limitée, car les juges américains ont tranché sur un aspect secondaire de l'affaire, estimant que les autorités du Colorado avaient fait preuve d'une «animosité évidente et inadmissible» à l'encontre de la foi chrétienne du pâtissier, dont les convictions ont été traitées de «rhétorique méprisable».

    Vous œuvrez depuis plusieurs années à défendre le droit à l'objection de conscience à la CEDH. Pensez-vous que la décision américaine puisse influencer le juge européen?

    La Cour suprême a en effet une forte influence sur la CEDH. Les grandes juridictions internationales essaient donc d'être à l'unisson. Elles communiquent entre elles, de manière informelle, pour éviter de se contredire sur un même sujet.

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  • Liège : un homme a ouvert le feu sur deux policiers sur le boulevard d'Avroy à Liège. L'évêque de Liège réagit.

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    Lu dans « La Libre Belgique » :

    « Ce mardi matin, à Liège, un individu répondant au nom de Benjamin Herman a donné des coups de couteau dans le dos de deux policières et s'est emparé de leurs armes avant de les tuer. Il a ensuite abattu un civil à bord d'une voiture.

    Il a ensuite pris la fuite pour se réfugier dans une école. C'est là que le peloton anti-banditisme (PAB) de la Cité ardente l'a neutralisé de plusieurs balles.

    Marginal et violent selon des prisonniers, il aurait multiplié les séjours en prison pour des faits de vols, de dégradations aux biens publics et de petits trafics de drogue.

    L'individu pourrait s'être radicalisé en prison, un phénomène inquiétant en Belgique. Nos confrères de Paris Match signalent d'ailleurs qu'un coran et un tapis de prière ont été retrouvés dans la cellule de l'auteur de la fusillade. Ce qui tente à confirmer l’hypothèse selon laquelle il se serait rapproché de l’Islam en prison et, peut-être comme on le craint, de détenus radicalisés.

    Radicalisé et fiché S

    L'homme était connu comme étant radicalisé et était fiché à la Sûreté de l'Etat depuis 2017, lors de son passage à la prison de Lantin.

    " J'avais vu qu'il s'était radicalisé, d'ailleurs il me disait qu'il était vraiment musulman" , explique Bruno, un codétenu rencontré par la RTBF, qui a connu Benjamin Herman à la prison de Marche-en-Famenne. " Il pratiquait le jeûne le lundi et le jeudi. Il ne mangeait pas, je le voyais ", ajoute-t-il. Et pourtant, Bruno affirme que la radicalisation de Benjamin Herman n'était pas connu de tous: " Il ne le disait pas . Même aux surveillants qui s'entendaient bien avec lui. Il ne le disait pas à tout le monde ".

    L'homme ne comprend pas les actes de son ex-compagnon de cellule: " Ce n'était pas un mauvais garçon. S'il pouvait aider quelqu'un, il l'aidait. Quand je vois ce qu'il a fait, je ne comprends pas . Il était déjà sorti en permission, il avait déjà eu des congés. Et chaque fois, ça se passait mal ".

    "Ces sorties se sont toujours bien déroulées", affirme Koen Geens

    L'auteur était détenu depuis 2003 et il devait achever sa peine en 2020 à la prison de Marche-en-Famenne. "Il a bénéficié d'autorisations de sortie et de congés pénitentiaires pour préparer sa réinsertion mais n'a jamais été libéré sous condition par le tribunal de l'application des peines", a insisté le ministre de la Justice, Koen Geens.

    Originaire de Rochefort et âgé de 31 ans, le jeune homme se trouvait en congé pénitentiaire pour deux jours. Il devait réintégrer la prison ce mardi. Il aurait été emprisonné pour des faits de droit commun.

    Selon le ministre Koen Geens, l'homme avait déjà bénéficié de 11 autorisations de sortie d'un jour et de 13 congés pénitentiaires de deux jours qui s'étaient bien déroulés. "Il était donc difficile de prévoir que cela se passerait mal à la 14e fois", a-t-il affirmé mardi à son arrivée au Conseil National de Sécurité.

    Le nom de l'auteur était apparu de manière indirecte dans trois dossiers

    Le nom de l'auteur de l'attaque était apparu précédemment dans deux rapports de la Sûreté de l'Etat et un de la police, mais de manière indirecte, a indiqué le Premier ministre Charles Michel mardi soir, à l'issue d'une réunion du Conseil National de Sécurité. Les dossiers dans lesquels le nom Benjamin Herman est apparu "visaient d'autres personnes et d'autres situations", a précisé M. Michel. "Sur base des éléments récoltés, les services ont considéré qu'il ne fallait pas donner de qualification à l'auteur", qui ne figurait par ailleurs pas dans la base de données de l'Ocam.

    L'attaque n'a pour l'instant pas été revendiquée par l'Etat islamique, a ajouté le Premier ministre.

    Antoinette Reyners »

    Ref. L'auteur de l'attaque à Liège était radicalisé et fiché à la Sûreté de l'Etat depuis 2017

    L’évêché de Liège, dont le siège se trouve non loin du lieu de la tuerie, a publié le communiqué suivant, ce même jour à 15h30 :

    «  Après les événements dramatiques qui ont secoué le centre de Liège, à quelques centaines de mètres de l’évêché, Mgr Delville, évêque de Liège, exprime ses condoléances et son soutien moral à ceux et celles qui, de quelque manière que ce soit, sont touchés par ces assassinats sauvages. Il invite en même temps à la prière. Voici le contenu de son communiqué:

     Mgr Jean-Pierre Delville et les communautés chrétiennes du diocèse de Liège sont profondément meurtris par la tuerie qui s’est produite ce 29 mai 2018 au Boulevard d’Avroy. Ils présentent leurs sincères condoléances aux familles des deux policières et du jeune homme qui ont été abattus. Ils adressent aussi leurs sentiments d’amitié et de solidarité au bourgmestre de la ville de Liège et aux membres des forces de l’ordre qui ont été frappés dans leur mission au service de la population et qui ont réagi avec détermination et courage. 

    Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège 

    Ce soir, une prière en mémoire des victimes aura lieu aux endroits suivants de la ville de Liège :

    - à 17h45, Mgr Aloys Jousten, évêque émérite de Liège, célèbrera la messe à l’église des Bénédictines, 56 Boulevard d’Avroy.

    - à 20h00, Mgr Jean-Pierre Delville présidera la prière de la Communauté Sant’Egidio à l’église St-Barthélemy, place St-Barthélemy à Liège. »

    JPSC

  • "Affaire Alfie" : réflexions sur la fin de vie

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Après « l'affaire Alfie », une réflexion sur la fin de vie

    Un entretien avec Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban; propos recueillis par Odon de Cacqueray le dans Culture de Vie / Contreculture de mort

    Mgr Ginoux a été en charge des Aumôneries d’Hôpitaux de son diocèse d’Avignon de 1994  à 2000, ce qui lui a permis de de voir comment se passe l'accompagnement des malades et des mourants, mais aussi de travailler avec les  soins palliatifs.  Déjà à cette époque surgissait la question de l’euthanasie. Selon lui, la situation qui n'était pas excellente s'est dégradée depuis. Il a accepté de revenir pour L'Homme Nouveau sur "l'affaire Alfie Evans".

    Atteint d’une grave maladie neurovégétative, Alfie Evans, qui aurait eu deux ans ce mois-ci, a été l’objet d’un véritable combat entre ses tout jeunes parents et le corps médical de Liverpool (Angleterre). Malgré diverses interventions, dont celle du Pape et du gouvernement italien, le 28 avril peu après minuit, l’enfant reçoit quatre médicaments en intraveineuse. Alfie meurt quelques heures plus tard. Un drame qui soulève de nombreuses questions éthiques.

    Dans un conflit entre les deux parties, le médecin et la famille, qui doit décider ?

    Il y a plusieurs éléments à prendre en compte : l’état du patient, les probabilités de vie, la disproportion des soins donnés par rapport à la situation, etc. Les premiers responsables de la vie de l’enfant sont les parents, les équipes médicales doivent être au service de la vie. Il est donc nécessaire qu’un dialogue soit conduit entre les parents et l’équipe médicale. Pour le petit Alfie, ce dialogue a dû être rompu puisque c’est la justice qui a imposé sa décision. Or, l’enfant – hormis l’assistance respiratoire – n’était pas en état de « mort » puisqu’il a même respiré plusieurs heures sans aide. Le débrancher était un acte intentionnel de donner la mort, donc un acte euthanasique. Cet acte ne pouvait donc pas être approuvé par les parents et la justice humaine, en donnant raison à l’équipe médicale, a outrepassé sa mission. 

    Le Pape a parlé pour Alfie Evans. L’Église a-t-elle une légitimité pour parler dans ces affaires complexes ? 

    Le bienheureux Paul VI pouvait affirmer que l’Église était « experte en humanité ». L’Église n’oublie pas qu’elle est envoyée par le Christ pour annoncer la « Bonne Nouvelle » aux hommes de ce temps. Elle rappelle la valeur unique de toute créature humaine de sa conception à sa mort naturelle, elle plaide pour le respect de la vie des plus faibles, des plus démunis, des « sans-voix ». À travers son enseignement, à travers l’écoute et la pratique médicale (Académie pontificale des Sciences, Académie pontificale pour la Vie, hôpitaux, œuvres caritatives…), elle a sa place et son expérience dans le monde de la santé. Elle insiste sur le droit à la vie, le refus de la mort provoquée, le développement des soins palliatifs, l’accompagnement de celui qui meurt selon le principe même de la fraternité et de la solidarité. C’est la mise en pratique de l’Évangile du Bon Samaritain et de ce que Jésus demande explicitement : « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). L’Église voit dans le malade le visage du Christ souffrant et lui porte secours. Elle reconnaît à chaque personne sa dignité intrinsèque et elle alerte sur l’eugénisme vers lequel nous glissons peu à peu.

    Quel est le rôle de la loi et de la justice dans la décision médicale ?

    Il est regrettable que la décision d’un juge entraîne la mort de quelqu’un. La confiance en la médecine en est ébranlée, le conflit autour d’une vie est sorti de la relation entre le soigné et le soignant. Si la justice est saisie par l’une ou l’autre des parties c’est en raison même d’un conflit. L’équipe médicale voulait arrêter l’aide respiratoire du petit Alfie Evans, les parents ne le voulaient pas. Il a donc fallu faire intervenir un jugement de justice. En France la loi insiste sur la nécessité du caractère collégial de la décision médicale. Il faut cependant reconnaître que nous irons de plus en plus vers de telles situations si l’euthanasie est légalisée.

    Quelles sont les limites aux décisions médicales et au pouvoir médical ?

    Cette question est capitale. Toutes les dérives sont possibles si notre société n’accepte pas de mettre l’homme au premier plan, mais pas l’homme comme un matériau à façonner, « l’homme augmenté », qui nous est promis aujourd’hui. La technique, les améliorations de la vie, l’intelligence artificielle, les progrès génétiques conduisent droit à « l’absolutisme technologique » (Benoît XVI, Caritas et Veritate). Les limites viendront d’une prise de conscience, d’une conversion vers un regard anthropologique nouveau, l’acceptation de l’homme comme créature à qui Dieu a donné la mission de construire une société fraternelle œuvrant pour le bien commun.

    Lire également, sur zenit.org : https://fr.zenit.org/articles/quelques-elements-au-dossier-dalfie-evans-et-de-ses-parents-par-james-gallagher/

  • Pour commencer une réforme de la laïcité à la française :

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     « Réparer le lien » entre l’État et les monastères, une suggestion de Grégor Puppinck (photo) (*) à Emmanuel Macron. Lu sur le site du mensuel « La Nef » :

    Grégor_Puppinck_(5262058682).jpgDans son discours du 9 avril aux Bernardins, devant la Conférence des évêques de France, Emmanuel Macron, après avoir exprimé son « sentiment que le lien entre l’Église et l’État [s’était] abîmé » et qu’il convenait de le « réparer », a tenu à « saluer tous ces prêtres et ces religieux qui de cet engagement ont fait leur vie ».
    A ce propos, comme acte concret de réconciliation, l’État pourrait aisément reconnaître aux congrégations religieuses une liberté dont elles sont privées depuis plus d’un siècle, ce d’autant plus que le président Sarkozy avait déjà admis dans son discours du Latran de 2007 que « la République [maintenait] les congrégations sous une forme de tutelle » et que « cette situation [était] dommageable pour notre pays ».
    Trouvant son origine dans l’anticléricalisme de la IIIe République, qui a notamment contraint à l’exil près de 30 000 religieux, le régime français des congrégations, instauré en 1901 et toujours en vigueur, est en effet particulièrement contraignant en ce qu’il exclut délibérément les monastères du droit commun des associations et les soumet à un régime juridique restrictif. En effet, alors qu’une simple déclaration suffit aux associations ordinaires pour disposer de la personnalité morale, les congrégations ne peuvent accéder à cette personnalité et jouir des droits qui s’y attachent qu’en vertu d’un décret, rendu au terme d’une procédure dite de « reconnaissance légale » soumise à de strictes conditions.

    UNE FORME DE GALLICANISME
    Cette procédure nécessite en particulier l’adoption par la congrégation de statuts civils pouvant entrer en conflit avec le droit canonique. Il en est ainsi de l’interdiction de mentionner dans ces statuts l’existence des vœux « solennels », « perpétuels » ou « définitifs », en application du décret révolutionnaire des 13 et 19 février 1790, encore en vigueur. Autre exemple, toute congrégation doit se soumettre – dans ses statuts civils – à la juridiction de « l’évêque du diocèse » (décret du 16 août 1901), faisant ainsi obstacle à l’exercice direct, par le Saint-Siège, de son autorité sur les congrégations de droit pontifical, celles-ci relevant de Rome, et non pas de l’évêque, à la différence des congrégations diocésaines. En cela, la République maintient une forme de gallicanisme.
    Si de nombreuses congrégations ont, avec le temps, accepté d’entrer dans ce régime, d’autres s’y sont refusées, se résignant alors – pour préserver leur liberté spirituelle – à subir la précarité des associations de fait sans personnalité morale. Ces congrégations de fait ne peuvent donc pas, en leur nom propre, signer de contrat, être propriétaires de leurs propres bâtiments, recevoir des dons ou des legs, ouvrir un compte bancaire, ou encore obtenir une carte grise…
    En tout état de cause, quel que soit le régime choisi (reconnaissance légale ou association de fait), les religieux sont privés de la liberté d’association dont bénéficient les autres groupes de personnes, sans que cette restriction ne réponde à une justification objective et raisonnable. Alors que les mosquées ou les Témoins de Jéhovah peuvent librement se constituer en association loi 1901 avec tous les droits qui en découlent, pourquoi un monastère devrait-il encore être soumis à un régime dérogatoire ?

    ÉLARGIR LE CHAMP DE LIBERTÉ DES MONASTÈRES
    Ce régime juridique spécifique paraît aujourd’hui anachronique au regard des libertés et du principe de non-discrimination. Selon d’éminents canonistes, tel le père Cédric Burgun, il serait d’ailleurs souhaitable de permettre aux monastères de bénéficier de la liberté d’association et ainsi d’élargir le champ de leur liberté.
    Cette mise à jour de la législation française est en outre requise par le droit européen. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a en effet posé le principe de l’« autonomie des organisations religieuses » en vertu duquel le droit national doit permettre aux communautés religieuses ou de conviction « de décider en toute indépendance la manière dont elles sont dirigées, de leur règlement interne, du contenu de leurs croyances, de la structure de la communauté et du système de nomination du clergé, et de leur nom et autres symboles ». Or, force est de constater que le régime actuel des congrégations méconnaît ces obligations.
    Il est vrai que, à ce jour, la Cour européenne n’a pas encore été saisie d’un litige mettant en cause la compatibilité de ce régime avec le droit européen. Toutefois, si une telle affaire devait être portée devant les juges de Strasbourg, ceux-ci concluraient probablement à une violation de la Convention européenne des droits de l’homme. La France serait alors tenue de corriger sa législation.

    Grégor Puppinck

    Ref. « Réparer le lien » entre l’État et les monastères

    (*) Grégor Puppinck est docteur en droit, directeur de l’ European Centre for Law and Justice (ECLJ). Il est membre du panel d’experts de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) sur la liberté de conscience et de religion. Il est l’auteur d’une étude sur « la conventionnalité du régime français des congrégations », parue dans la Revue du droit public en janvier 2018. il est aussi l’auteur de « Objection de conscience et droits de l’homme. Essai d’analyse systématique », Société, Droit et Religion (CNRS Editions, 2016) et de La famille, les droits de l’homme et la vie éternelle (L’Homme Nouveau, 2015).

    JPSC

  • Affaire Alfie Evans : dénouement d'une controverse ?

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    L'affaire a trouvé son dénouement la nuit dernière (le 28 à 2H30) avec la mort du petit garçon.

    Les droits de l’enfant entre pouvoirs publics et parentaux :

    JPSC

  • Alfie Evans victime de l'acharnement thanatologique des médecins et des juges

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    De Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Les Pâques d’Alfie et le tombeau vide

    Le petit Alfie aurait dû mourir en l’espace de quelques minutes, une fois son respirateur débranché. Avec les médicaments « de confort » de circonstance.  « Soigneusement installé sur les genoux de Mr Evans et de Ms James, s’ils le désirent ».  Et « après que la mort aura été confirmée, la famille pourra le laver, l’habiller et passer du temps avec lui ».

    Voilà ce qui était spécifié dans le « protocole » pour la mort d’Alfie, tel que notifié à ses parents Tom et Kate par l’Alder Hey Children’s Hospital de Liverpool.

    Mais ce n’est pas comme ça que les choses se sont passées. Parce que même sans le petit tuyau d’oxygène, débranché à 22h17 le lundi 23 avril, Alfie a continué à respirer.  Seul.  Pendant des heures et des heures.  A tel point que le jour suivant, les médecins de l’hôpital – manifestement contredits par les faits – ont dû lui redonner de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture.  « Un miracle de la prière », a déclaré Francesco Cavina, l’évêque qui avait accompagné le père d’Alfie le 18 avril, pour « un petit guerrier qui veut vivre ».

    Ce lundi de la quatrième semaine de Pâques, nombreux sont ceux qui s’étaient mobilisés pour arrêter ceux qui voulaient faire mourir Alfie. A Rome, l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, appartenant au Saint-Siège, était prêt à l’accueillir et à le soigner.  La Secrétairerie d’Etat du Vatican était à l’œuvre depuis plusieurs jours sur ordre direct du Pape.  Le gouvernement de Rome avait donné la nationalité italienne à l’enfant et avait activé sa propre ambassade et consulats au Royaume-Uni.  La présidente du Bambino Gesù, Mariella Enoc, s’était rendue en personne à Liverpool tandis qu’un avion spécial était prêt à décoller de Rome avec à son bord une équipe médicale.  Le Pape François s’était de nouveau exprimé en faveur d’Alfie, dans un tweet : « Je renouvelle mon appel afin que la souffrance de ses parents soit entendue et que leur souhait d’accéder à de nouvelles possibilités de traitement soit exaucé. »

    Le jour suivant, mardi 24 avril, étant donné comment la stupéfiante vitalité d’Alfie contredisait de façon flagrante ceux qui voulaient le voir mort, les pressions pour la défense de l’enfant se sont faites intensifiées. Au point que le juge anglais chargé le dossier depuis le début et qui avait donné l’ordre de le mettre à mort la veille s’est vu contraint de convoquer une nouvelle fois les parties à l’audience, à Manchester, l’après-midi.

    Anthony Hayden, le juge, était titulaire jusqu’à il y a deux jours de la Family Division de la haute cour britannique, en plus d’être un activiste LGBT et l’auteur du livre « Children and Same Sex Families ». Sa thèse a toujours été qu’il fallait donner la mort à Alfie parce qu’elle correspondait à « his best interest », son meilleur intérêt.  Et c’était également la thèse de Alder Hey Children’s Hospital de Liverpool  où l’enfant était soigné.  Contre l’avis des parents qui s’y opposent.

    Des parents très jeunes, elle est anglicane et lui est catholique, issus de familles ouvrières, déjà plusieurs fois humiliés par les médecins de l’hôpital, ignorés par les grands journaux britanniques, et aujourd’hui traités de « naïfs » et de « fanatiques » par des juges méprisants au cours de l’audience convoquée par le juge Hayden.

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  • Faut-il dépénaliser totalement l'avortement ?

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Faut-il dépénaliser totalement l'avortement ?

    Le politique parle beaucoup de l'avortement en Belgique. Non pas des aides insuffisantes pour prévenir l'avortement losque la femme est enceinte, non pas des conséquences sociétalesque constitue cet enjeu de santé publique.

    La question qui fait débat est celle de ladépénalisation totale l'IVG pour que la femme "ne se sente plus culpabilisée".

    Quels sont les chiffres ? Y a-t-il vraiment des études fiables quant aux effets psychologiquesd'une IVG sur les femmes ?

    Les documents repris ci-dessous aideront  le lecteur à mieux cerner la problématique au-delà de toute revendication idéologique et politique.

    Tableau comparatif de l’évolution des IVG en Europe : en 8 ans en Belgique, 22% d’augmentation d’IVG. La Belgique se place ainsi en deuxième place après l’Espagne.

    Flash Expert :

    Sortir l’avortement du Code Pénal ?

    Il n’y a aucun « droit à l’avortement » issu du droit international et européen

    L'avortement tardif au-delà de 12 semaines

    Fiche didactique l’avortement provoqué en Belgique

    Dossiers : Conséquences psychologiques de l’avortement

    Meta-étude Etudes scientifiques: syndrome post-avortement

    Derniers chiffres de la Commission Avortement