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Justice - Page 82

  • Maroc : un chrétien en prison pour avoir témoigné de ses convictions

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    De Portes Ouvertes :

    Maroc : prison ferme pour avoir parlé de ses convictions chrétiennes

    Dans le nord du Maroc, Mohammed El-Baldi a été arrêté et condamné à cause de sa foi chrétienne. Il est actuellement détenu dans la prison d’Ain Aicha.

    La petite communauté chrétienne locale du Maroc est sous le choc de l’arrestation et de la condamnation d’un de ses membres, Mohammed El-Baldi. En moins d’une semaine, ce chrétien de 34 ans a été arrêté, jugé et condamné pour évangélisation par le tribunal à une peine de prison ferme et une amende.

    Le 28 août, Mohammed, converti au christianisme depuis sept ans, était chez lui quand la police est arrivée, a fouillé sa maison et l’a arrêté. Il a été accusé d’inciter ses compatriotes à adopter la foi chrétienne, ce qui signifie donc quitter l’islam et se rendre coupable du crime d’apostasie.

    Dès le lundi suivant, 2 septembre, il a comparu devant le tribunal de Taounate, dans le nord du Maroc qui l’a condamné à deux ans et demi de prison ferme et à une amende de 5000 dirhams (450 euros).

    Une peine sévère

    Or, si la loi marocaine (article 220 du Code pénal) punit le fait d’ébranler un musulman dans sa foi, la peine de prison qu’a reçu Mohammed est cinq fois supérieure au maximum prévu par la loi et la somme d’argent qu’il doit verser est dix fois supérieure à ce que prévoit le code pénal. (Sources : Hesspress, Le 360, Assabah, Yabiladi)

    « Une telle rapidité est mauvais signe pour les chrétiens marocains et nous laisse penser que l’on n’a pas laissé à Mohammed la possibilité d’organiser correctement sa défense », s’inquiète un spécialiste de Portes Ouvertes pour la région.

    Au Maroc, parler publiquement de la foi chrétienne est interdit et la conversion au christianisme fermement découragée. Si les chrétiens étrangers bénéficient de la liberté de culte, les chrétiens locaux sont contraints de cacher leur croyance.

  • On peut renier son baptême mais pas le faire effacer des registres

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    Voici ce qu'on peut lire sur le Figaro (Delphine de Mallevoüe) :

    Religion : un «débaptisé» débouté en justice

    La cour d'appel de Caen a tranché : René Lebouvier, 73 ans, qui souhaitait se faire «débaptiser», a été débouté. La justice a estimé que la mention «a renié son baptême» sur les registres, obtenue en 2001, était suffisante, alors que le requérant demandait jusqu'à l'effacement de son nom. Une victoire pour le diocèse de Coutances qui avait été condamné en 2011 à le rayer de ses registres.

    La loi de Dieu se heurte souvent à la justice des hommes. Plus rarement devant les tribunaux. Ce mardi, à Caen, la cour d'appel a annulé une décision de justice qui, le 6 octobre 2011, avait condamné le diocèse de Coutances - une première - à effacer un baptême de ses registres. La cour a estimé que la mention «a renié son baptême», obtenue en 2001 par René Lebouvier et qui figurait depuis lors dans le registre paroissial à côté de son nom, était suffisante. «La liberté de M. Lebouvier de ne pas appartenir à la religion catholique est respectée sans qu'il y ait lieu à effacement ou correction supplémentaire du document litigieux», a-t-elle jugé. Motivé de longue date, le débouté l'assure: «J'irai jusqu'en cassation», confie-t-il.

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    Lire aussi : http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=648

  • L'avortement sélectif se pratique en Grande-Bretagne

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    Lu sur la synthèse quotidienne de gènéthique.org :

    De l'avortement sélectif en Grande-Bretagne

     Le Ministre britannique de la Santé a demandé au parquet des "clarifications urgentes" sur sa décision de ne pas poursuivre deux médecins ayant accepté de pratiquer un avortement en raison du sexe féminin du foetus.

    C'est le Daily Telegraph qui a révélé cette affaire à la suite d'une longue enquête prouvant que des avortements sélectifs sont pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Après avoir équipé quatre femmes enceintes d'origines éthniques différentes de caméras cachées, et les avoir envoyées auprès de neuf cliniques britanniques demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas, deux médecins ont accepté de pratiquer un avortement masquant "l'infanticide féminin" par "raisons sociales" ou encore "trop jeune pour être mère".

    Malgré les preuves apportées par le quotidien anglais, le parquet a décidé de ne pas poursuivre ces médecins, d'une part "pour ne pas dissuader des médecins de pratiquer des avortements légitimes", d'autre part parce qu'aucun avortement sélectif n'a finalement eu lieu, enfin, parce que, de son point de vue, l'ordre des médecins serait plus à même de gérer "ces cas spécifiques". Une telle décision inquiète Jeremy Hunt, ministre de la santé, qui rappelle que les avortements fondés sur le choix du sexe sont "hors la loi" et "totalement inacceptables".

    L'avortement au Royaume-Uni est autorisé jusqu'à 24 semaines (contre 12 en France), période suffisament longue pour connaître le sexe de l'enfant à naître. Or une enquête de l'Université d'Oxford de juin 2007 avait déjà révélé un ratio garçon-fille nettement déséquilibré chez les mères d'origine indienne qui donnent naissance à leurs enfants en Grande Bretagne, qui s'expliquerait, comme en Chine ou en Inde, par l'augmentation de l'identification prénatale du sexe et des avortements des foetus de sexe féminin qui en découlent. 

    Pour rappel, près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays de Galles.

    (Lenouvelobs.com 07/09/2013- La Croix 09/09/2013)

  • Ecole à la maison : NEIN !

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    Sur le blog de J. Smits :

    Ecole à la maison : quatre enfants enlevés de force à leurs parents en Allemagne

    Jeudi matin, 8 heures. La famille Wunderlich, Dirk et Petra et leurs quatre enfants, entame sa journée d’école à la maison. Tout semble calme autour de leur maison dans les environs de Darmstadt. Mais soudain, la sonnette retentit. A travers la fenêtre, le père de famille voit une véritable armée qui investit la paisible demeure. Une vingtaine de personnes : travailleurs sociaux, officiers de police et même des agents spéciaux armés. A travers la porte, on lui signifie qu’on veut lui parler. Dirk essaie de poser une question, mais en quelques secondes trois policiers approchent avec un engin pour défoncer la porte. Il obtempère.

    Brusquement, Dirk Wunderlich est poussé dans un fauteuil et immobilisé. Les forces de l’ordre sont là pour embarquer les enfants. Le tort, le seul tort des Wunderlich ? Celui de vouloir faire l’école à la maison : c’est interdit en Allemagne (comme au temps des Nazis) et même la Cour européenne des droits de l’homme – surtout elle – reconnaît le droit des Etats signataires de la Convention d’organiser comme ils l’entendent l’obligation d’instruction, pour assurer l’intégration au sein de la communauté et la mixité sociale de tous les enfants.

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  • Bulletin de l'IEB - 30 août 2013 - Carences dans l'accueil des handicapés / pénurie médecins avortement

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    header_fr.jpgSommaire

  • Euthanasie : l'hôpital universitaire de Gand devant le juge

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    Voilà un avocat bien assertif, mais aussi un fait qui met bien en lumière l'évolution progressive du "droit à l'euthanasie" vers un "droit au suicide assisté". Et l'on fait bien peu de fait ici du fait que le patient n'est pas en phase terminale, et que l'arrêt du traitement est tout simplement létal pour un patient qui peut vivre. Il s'agit d'une euthanasie qui ne veut pas dire son nom, ne satisfait pas aux conditions légales et tourne carrément au suicide assisté. Quant à l'objection de conscience, la voici déjà à se retrouver devant le juge, pour avoir respecté la loi en refusant "d'achever" un suicidé. On ne peut que trembler.

    De Standaard.be

    D’après la VRT, l’hôpital universitaire de Gand et l’un de ses médecins doivent se justifier ce lundi devant le juge, car il ne veulent pas arrêter le traitement d’un patient dans le coma.

    Il y a quelques semaines, l’homme avait essayé de se suicider, mais il survécu à sa tentative. Il est depuis plongé dans un coma artificiel.

    Il avait arrêté dans une « déclaration de volonté négative » qu’il refusait par avance tout traitement dans ce cas.

    « C’est le droit de chaque patient de l’hôpital de faire savoir qu’il ou elle ne souhaite pas subier certains traitements. Dans ce cas-ci, le patient a clairement fait savoir qu’il ne veut pas recevoir d’autres traitements que des traitements antidouleurs. Et ce souhait n’est pas respecté. Je veux que cet acharnement thérapeutique cesse », a déclaré son avocat Joris Van Cauter à la radio VRT. « Ce que j’espère atteindre, c’est que la volonté de cet homme soit respectée ».

  • Iran : condamné pour avoir diffusé la bible

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    ASIE/IRAN (Fides.org) - Chrétien condamné à dix années de réclusion pour avoir diffusé des copies de l’Evangile

    Téhéran – Un iranien converti au Christianisme en provenance de l’islam a été condamné à dix ans de réclusion pour « crime contre la sécurité de l’Etat ». La faute à expier est d’avoir distribué des copies de l’Evangile dans le pays. Mohammad-Hadi Bordbar, connu sous le nom de Mostafa, originaire de la ville de Rasht, a été accusé de conspiration et condamné. Ainsi que cela est indiqué à l’Agence Fides, des actes judiciaires, il ressort que l’homme aurait confessé « avoir quitté l’islam pour adhérer au Christianisme » et « considérant l’Evangélisation comme un devoir, il a distribué 12.000 Evangiles en version de poche ».

    Après son baptême, Mostafa avait mis sur pieds une « house church », assemblée de culte domestique, avec des rencontres de prière à son domicile, rencontres qui sont considérées comme illégales. Mostafa a été arrêté à Téhéran le 27 décembre 2012, après une opération de police à son domicile. Les agents de sécurité ont arrêté et interrogé pendant des heures les participants à la réunion, soit une cinquantaine de chrétiens. Dans l’habitation, la police a trouvé du matériel et des publications chrétiennes, telles que des films, des livres, des CD et plus de 6.000 copies de l’Evangile.

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  • La véritable Eglise des pauvres

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    Lu sur le site de Radio-Vatican :

    « Les conditions de vie de la population sont de plus en plus difficiles dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. La lutte entre les milices armées et l’armée gouvernementale fait rage depuis trois ans dans cette région des Grands Lacs, en particulier autour de la ville de Goma, la capitale régionale. En RDC, plus vaste pays d’Afrique, les groupes armés, les convoitises des pays voisins et les violences récurrentes laissent une population civile dans le plus grand dénuement. Le président du Secours Catholique François Soulage s’est rendu en République démocratique du Congo (RDC) au début du mois de juillet. Il dresse un constat alarmant de la situation. 

    Le Nord-Est de la RDC est devenu au fil des mois un pays de déplacés. Ainsi, Goma a accueilli près d’un million de déplacés, des populations venues des montagnes de l’intérieur du Congo qui ont fui les groupes armés. « Les réfugiés vivent dans une trentaine de camps de tentes, envahissant tous les espaces possibles et coupant les arbres autour pour se chauffer » explique François Soulage, ils n’ont aucune ressource et dépendent du Programme alimentaire mondial (PAM), avec qui la Caritas Goma travaille pour la distribution de nourriture.

    Des villes qui se transforment en camps de réfugiés

    Le Président du Secours Catholique revient sur le pillage en règle des groupes armés qui terrorisent la région : les paysans n’ont plus d’outil, ni tracteurs et attelages de bœufs. Tout a été pris par les groupes armés. La situation est également critique à Bukavu, dans le Sud-Kivu. Il y a dix ans, explique François Soulage, cette ville de 200 000 habitants avait l’eau et l’électricité courantes. Aujourd’hui, avec un million de personnes en plus, il y a des coupures d’électricité constantes et quasiment pas d’eau potable.

    Dans ce pays où l’État a disparu, les ONG sont le seul recours pour ces populations, et l’Église ne ménage pas ses efforts, notamment à travers le réseau des Caritas locales, qui sont soutenues par le Secours Catholique. La priorité actuelle est de travailler sur l’accès et la qualité de l’eau. Pour gérer cet outil hydraulique, les villageois doivent constituer un comité de gestion. Les personnes le composant sont rémunérées par les petites cotisations que versent les usagers. On sort ainsi du système de la gratuité, cela implique les habitants.

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  • Le jugement et l'incarcération de Nicolas Bernard-Buss : un véritable scandale d'état

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    "Valeurs Actuelles" consacre une enquête détaillée aux circonstances de l'arrestation de Nicolas, à son curieux procès et à sa pénible incarcération. C'est édifiant. On en prendra utilement connaissance ICI.

  • Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre du clergé dans le monde.

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    Selon l’Osservatore Romano :

    Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre  du clergé dans le monde. Tel est le principe établi par la Cour d'appel de l'Oregon (plus précisément la Court of Appeals for the Ninth Circuit), aux Etats-Unis qui, avec une sentence du 5 août, a rejeté une cause judiciaire lancée en 2002 sur la responsabilité présumée du Saint-Siège dans un cas d'abus sexuels. La cause concernait un prêtre irlandais qui, après avoir été dénoncé pour des abus commis sur un mineur, survenus en 1965, avait été signalé par son ordre religieux d'appartenance au Saint-Siège qui, en quelques semaines, l'avait réduit à l'état laïc.

    Dans un communiqué, l'avocat Jeffrey S. Lena, qui représente le Saint-Siège, a souligné que la sentence détermine de fait la conclusion d'une cause lancée en 2002 « placée sous le signe d'une grande campagne médiatique ». La sentence, écrit-on dans le communiqué, « n'a pas eu lieu suite à un accord ou tout autre type de paiement de la part du Saint-Siège ». Il s'agit de la « troisième affaire de ce type contre le Saint-Siège qui tombe face à l'évidence de la loi et des faits », en effet, la cause était fondée sur des affirmations inexactes et des syllogismes fallacieux qui avaient induit en erreur le public pendant des années. Mais elle  s'est conclue par la ferme révocation d'une action légale contre le Saint-Siège qui n'aurait jamais dû commencé ». L'avocat Lena souligne en particulier que la sentence rejette ce que l'on voulait affirmer en principe, c'est-à-dire que le Saint-Siège serait directement informé et aurait le contrôle de tous les prêtres du monde, et qu'il devrait donc être accusé de responsabilité personnelle en cas d'abus sexuels avéré commis par tout membre du clergé.

  • Bientôt Pâques pour la théologie de la libération ?

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    3173_theo_440x260.jpgSelon le “Monde des Religions” la théologie de la libération, que l’on pensait au tombeau,  espère ressusciter à la faveur de la grande “pagaille” (pour reprendre ses propres termes) agitée par le pape François. C’est du moins ce que pensent les nostalgiques des années 1970, mais est-ce si sûr ?  JPSC.

     Extraits:

    La théologie de la libération aujourd’hui

    .(…) Si l’autoritarisme latino-américain a été le terreau de ce mouvement religieux, si la théologie de la libération a introduit, dans le débat théologique et social, des questions de justice et de participation politique, elle ne semble pas être morte avec la démocratie.

    Mais non, la théologie de la libération vit. Toutefois, avec la démocratie d’abord, puis avec le tournant à gauche de l’Amérique Latine, les oppositions se sont amoindries, et la théologie de la libération a perdu en visibilité. Elle a moins accès aux médias de masse (télévision, grands quotidiens, internet) que d’autres mouvements religieux, parfois plus conservateurs (notamment les Églises évangéliques). Elle attire moins, mais elle continue d’exister. Elle a même gardé sa place dans le catholicisme romain. Aucun schisme – quelle option improbable ! – aucune désertion de l’Église n’a eu lieu (…).

    Le combat de la théologie de la libération contre les inégalités et les dernières prises de position du Pape François contre les dérives financières – et, de façon plus large, contre le néolibéralisme et la mondialisation – pourraient lui apporter un nouvel élan. Option fort possible, d’autant plus que la plupart de ses fondateurs (exception faite d’Helder Câmara, au Brésil, et d’Arnulfo Romero au Salvador) sont encore actifs : D’Escoto, Boff, Frei Betto, Guttiérez, Evaristo Arns (…).

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  • De nouvelles lois au Vatican

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    Cité du Vatican, 11 juillet 2013 (VIS). Voici la présentation par Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, des nouvelles lois vaticanes:

    Les lois approuvées ce jour par la Commission pontificale pour l’Etat de la Cité du Vatican constituent une intervention normative de large portée, nécessaire en raison du service que cet Etat, particulier et unique en son genre, est appelé à accomplir au bénéfice du Siège apostolique. La finalité originelle et fondamentale du Vatican, consistant à garantir la liberté d’exercice du ministère pétrinien, requiert en effet un réajustement institutionnel faisant davantage abstraction de son exiguïté territoriale pour revêtir une complexité qui, par certains traits, est semblable à celle des états contemporains.

    Né avec les Accords du Latran de 1929, l’Etat adopta en bloc le système juridique, civile et pénal du Royaume d’Italie, convaincu que cette dotation était suffisante pour régler les rapports de droit commun à l’intérieur d’un Etat dont la raison d’être réside dans le support de la mission spirituelle du Successeur de Pierre. Le système pénal originel, constitué du code pénal italien du 30 juin 1889 et du code de procédure pénale italien du 27 février 1913 (entrés en vigueur le 7 juin 1929) n’a ensuite connu que des modifications marginales. La nouvelle loi sur les sources du droit (N. LXXI, du 1 octobre 2008) a même confirmé la législation pénale de 1929 bien qu’en attente d’une redéfinition complète de la discipline.

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