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Justice - Page 82

  • Maroc : Mohammed El Baldi a été libéré

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    Maroc : libération surprise de Mohammed El-Baldi (Portes Ouvertes)

    Mohammed El-baldi, qui avait été condamné début septembre à une peine de prison pour évangélisation, vient d’être libéré de façon tout à fait inattendue.

    Les pressions nationales et internationales ont payé." s’est réjouit l’Association Marocaine pour la Défense des Droits de l’Homme. "La procédure qui a mené à sa condamnation était truffée d’irrégularités et ses accusateurs n’étaient même pas présents au procès !" a rappelé Mohammed Oulad Ayad, le président de l'Association  pour la région de Fès.

    En effet, moins d’une semaine s’était écoulée entre l’arrestation de Mohammed, sa condamnation et son emprisonnement. Une rapidité qui ne lui avait pas laissé suffisamment de temps pour organiser sa défense.

    Ses avocats avaient fait appel et une nouvelle audience doit se tenir le 10 octobre. C’est lors de cette audience que l’on saura si cette libération provisoire est définitive ou pas.

    Le 28 août, la police avait fouillé la maison de Mohammed, et l’avait arrêté pour évangélisation. Le 2 septembre, le tribunal le condamnait à deux ans et demi de prison et à une amende de 5000 dirhams (450 euros), pour avoir "ébranlé la foi d’un musulman".

    Finalement, il n’aura passé qu’un mois derrière les barreaux avant que, le 26 septembre, la cour d’appel de la ville de Fès ne lui annonce sa libération provisoire.

  • Des nouvelles de Marc Dutroux

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    Une INFO RTL - Marc Dutroux, condamné à la prison à perpétuité, nourrit l'espoir d'une mise en liberté prochaine. En attendant, le pédophile se livre à quelques caprices.

    Actuellement écroué à Nivelles, au sud de Bruxelles, Marc Dutroux purge sa peine de réclusion à perpétuité à la suite de sa condamnation en juin 2004 pour l'enlèvement, la séquestration et le viol, entre juin 1995 et août 1996, de six fillettes et adolescentes belges, ainsi que de la mort de quatre d'entre elles.

    En avril dernier, il avait introduit une demande de libération conditionnelle, comme il y était autorisé, après avoir purgé le tiers de sa peine (assimilée à 45 ans de prison). Aujourd'hui, le pédophile espère que la prochaine demande de mise en liberté qu'il formulera sera la bonne.

    En attendant, il semble vouloir prendre soin de lui. Ses derniers caprices : pouvoir cuisiner dans sa cellule et recevoir la visite d'un coiffeur. Il se fait livrer de la viande crue. Marc Dutroux ne supporte plus les steaks de la prison de Nivelle. Même exigence pour les pommes de terre : celles de la cantine de l'établissement pénitencier n'étant pas à son goût, l'ancien électricien de profession veut maintenant des frites fraîches et parfaitement cuites.

    Tous les mois, un coiffeur qu'il a lui même choisi lui rend visite. Après 17 ans de détention, Marc Dutroux a confié à ses visiteurs habituels du jeudi qu'il voulait se remettre en forme. Il soigne donc son apparence physique, s'est fait livrer une nouvelle garde-robe, et a abandonné sa barbe négligée ainsi que ses cheveux en bataille, qui apparaissent sur les dernières photos de lui.

    Marc Dutroux se lave désormais régulièrement et a demandé à fréquenter plus assidûment la salle de sport, où il s'entraîne, tout seul. Une poignée d'admirateurs morbides continuent à lui envoyer 2 ou 3 lettres par jour.

    Aujourd'hui, le bourreau de Julie, Mélissa, Anne, Eefje, Sabine et Laetitia est persuadé qu'il pourra sortir bientôt.

  • Où en est le droit canonique aujourd’hui ?

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    Après avoir failli passer à la trappe après Vatican II, sous les coups de boutoir des idéologues de l’esprit du concile qui, au nom de la  « pastorale », voulaient  abolir celui des lois, la législation canonique fut réhabilitée sous le pontificat de Jean-Paul II (un nouveau code fut enfin publié en 1983, pour remplacer celui de 1917). Qu’en est-il aujourd’hui de l’enseignement de cette discipline universitaire et de son rôle dans l’Eglise et dans la société ?

    Sous le titre « le droit canon : sa passion », le dernier numéro de la  Lettre trimestrielle DPN (des prêtres pour toutes les nations) a interrogé à ce sujet l’abbé Jean-Pierre Schouppe, membre de  la société sacerdotale de la Sainte Croix (Opus Dei ) :

    schouppe1.jpg«  L’abbé Schouppe est né à Etterbeek en 1955. Docteur en droit canonique de l’Université de Navarre et licencié en droit UCL. Professeur de droit canonique à l’université  ponti­ficale de la Sainte-Croix à Rome, il enseigne les rapports entre l’Eglise  et la communauté politique ainsi que les droits de l’homme. Consulteur au Conseil ponti­fical pour les textes législatifs. Il a été « Défenseur du Lien » (1) au tribunal ecclésiastique de Malines-Bruxelles. Secrétaire du Groupe des Canonistes francophones ayant son siège à Louvain-la-Neuve,il s’investit également dans cette ville universitaire comme aumônier d’étudiants .

    -On n’entend que très rarement parler du droit canon en Belgique. Pourquoi dès lors enseigner et étudier cette matière ?

    Ce n’est pas parce que l’on n’en parle guère qu’il n’existe pas. Il y a notamment quatre tribunaux ecclésiastiques interdiocésains en Belgique – deux francophones et deux néerlandophones. Ils siègent régulièrement et traitent principalement les causes relevant du droit matrimonial (p.ex.nullité du mariage). Il est vrai que les médias n’invoquent le droit canonique qu’en cas de catastrophe comme la vente d’une église ou des cas de pédophilie. Par ailleurs, le droit canonique reste l’expression offi­cielle de l’Eglise catholique des valeurs qu’elle a toujours enseignées et sera de plus en plus un pôle juridique de référence pour le droit étatique en quête de repères et en panne de fondements (p. ex. en droit de la famille). D’autant que le système des droits de l’Homme, appelé à assumer un statut fondateur dans la société contemporaine, se cantonne dans une certaine ambiguïté qui fomente le relativisme et l’individualisme (2)

     -Où enseigne-t-on le droit canon ?

    En Belgique, après la fermeture de la faculté de Louvain-la-Neuve, où le flambeau de la transmission de ce savoir a été repris par le dynamique Groupe de travail de canonistes (outre les quelques cours dispensés à l’UCL dans le cadre de la théologie), il reste la faculté de la K.U.Leuven qui enseigne essentiellement en anglais. En France, en plus des enseignements dispensés à Lyon et à Toulouse, il y a une faculté classique à Paris et une faculté strasbourgeoise d’enseignement à distance. A Rome, il y en a sept. La faculté de la Sainte-Croix, ou j’enseigne, est fréquentée par plus de 200 étudiants provenant de tous horizons. Les cours se donnent en italien mais le latin reste la langue officielle du Code. Comme pour les trois autres facultés de notre Université pontifi­ cale, la fidélité au Magistère de l’Eglise constitue une caractéristique essentielle de l’enseignement.

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  • France : le Dr Dor condamné pour avoir offert des chaussons

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    Lu ICI : Le Dr Dor condamné pour avoir offert des chaussons

    Communiqué de Laissez-les-Vivre :

    "Fort du soutien inconditionnel et financier ( avec les fruits de nos impôts) du Gouvernement, le Planning Familial vient de faire lourdement condamner le docteur DOR.

    Celui-ci était poursuivi par deux plaignants :

    1) L'hôpital St Vincent de Paul à Paris pour un banal rosaire pour la vie dans la rue en 2011, comme SOS Tout Petits en organise régulièrement.

    2) Le Planning Familial parisien pour s'être introduit à deux reprises en 2012 dans les locaux public de cet organisme, y avoir déposé quelques tracts, et remis une médaille miraculeuse et des bottons de bébé en laine à une femme croisée dans l'escalier, alors qu'il quittait les lieux.

    S'il a été relaxé pour la première plainte, le docteur Dor a été condamné pour la deuxième à 10.000€ d'amende et 2.000€ de dommages et intérêts à la personne croisée en repartant. Circonstance aggravante dit la Cour, celle-ci étant catholique, elle fut d'autant plus traumatisée du geste compassionnel du docteur Dor.

    Sachant que même tricoté à la main, un botton de bébé en laine n'a pas spécialement de connotation confessionnelle, cela fait cher la marche d'escalier !"

    Cette peine pour entrave à l'avortement dépasse les réquisitions du parquet, qui avait demandé une peine de 8000 euros d'amende. Le lobby pro-mort se défend bien. Le parquet avait souligné "la pression morale et psychologique" et "les actes d'intimidation" (sic) exercés par le vieillard de 84 ans auprès de cette femme.

  • Maroc : un chrétien en prison pour avoir témoigné de ses convictions

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    De Portes Ouvertes :

    Maroc : prison ferme pour avoir parlé de ses convictions chrétiennes

    Dans le nord du Maroc, Mohammed El-Baldi a été arrêté et condamné à cause de sa foi chrétienne. Il est actuellement détenu dans la prison d’Ain Aicha.

    La petite communauté chrétienne locale du Maroc est sous le choc de l’arrestation et de la condamnation d’un de ses membres, Mohammed El-Baldi. En moins d’une semaine, ce chrétien de 34 ans a été arrêté, jugé et condamné pour évangélisation par le tribunal à une peine de prison ferme et une amende.

    Le 28 août, Mohammed, converti au christianisme depuis sept ans, était chez lui quand la police est arrivée, a fouillé sa maison et l’a arrêté. Il a été accusé d’inciter ses compatriotes à adopter la foi chrétienne, ce qui signifie donc quitter l’islam et se rendre coupable du crime d’apostasie.

    Dès le lundi suivant, 2 septembre, il a comparu devant le tribunal de Taounate, dans le nord du Maroc qui l’a condamné à deux ans et demi de prison ferme et à une amende de 5000 dirhams (450 euros).

    Une peine sévère

    Or, si la loi marocaine (article 220 du Code pénal) punit le fait d’ébranler un musulman dans sa foi, la peine de prison qu’a reçu Mohammed est cinq fois supérieure au maximum prévu par la loi et la somme d’argent qu’il doit verser est dix fois supérieure à ce que prévoit le code pénal. (Sources : Hesspress, Le 360, Assabah, Yabiladi)

    « Une telle rapidité est mauvais signe pour les chrétiens marocains et nous laisse penser que l’on n’a pas laissé à Mohammed la possibilité d’organiser correctement sa défense », s’inquiète un spécialiste de Portes Ouvertes pour la région.

    Au Maroc, parler publiquement de la foi chrétienne est interdit et la conversion au christianisme fermement découragée. Si les chrétiens étrangers bénéficient de la liberté de culte, les chrétiens locaux sont contraints de cacher leur croyance.

  • On peut renier son baptême mais pas le faire effacer des registres

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    Voici ce qu'on peut lire sur le Figaro (Delphine de Mallevoüe) :

    Religion : un «débaptisé» débouté en justice

    La cour d'appel de Caen a tranché : René Lebouvier, 73 ans, qui souhaitait se faire «débaptiser», a été débouté. La justice a estimé que la mention «a renié son baptême» sur les registres, obtenue en 2001, était suffisante, alors que le requérant demandait jusqu'à l'effacement de son nom. Une victoire pour le diocèse de Coutances qui avait été condamné en 2011 à le rayer de ses registres.

    La loi de Dieu se heurte souvent à la justice des hommes. Plus rarement devant les tribunaux. Ce mardi, à Caen, la cour d'appel a annulé une décision de justice qui, le 6 octobre 2011, avait condamné le diocèse de Coutances - une première - à effacer un baptême de ses registres. La cour a estimé que la mention «a renié son baptême», obtenue en 2001 par René Lebouvier et qui figurait depuis lors dans le registre paroissial à côté de son nom, était suffisante. «La liberté de M. Lebouvier de ne pas appartenir à la religion catholique est respectée sans qu'il y ait lieu à effacement ou correction supplémentaire du document litigieux», a-t-elle jugé. Motivé de longue date, le débouté l'assure: «J'irai jusqu'en cassation», confie-t-il.

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    Lire aussi : http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=648

  • L'avortement sélectif se pratique en Grande-Bretagne

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    Lu sur la synthèse quotidienne de gènéthique.org :

    De l'avortement sélectif en Grande-Bretagne

     Le Ministre britannique de la Santé a demandé au parquet des "clarifications urgentes" sur sa décision de ne pas poursuivre deux médecins ayant accepté de pratiquer un avortement en raison du sexe féminin du foetus.

    C'est le Daily Telegraph qui a révélé cette affaire à la suite d'une longue enquête prouvant que des avortements sélectifs sont pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Après avoir équipé quatre femmes enceintes d'origines éthniques différentes de caméras cachées, et les avoir envoyées auprès de neuf cliniques britanniques demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas, deux médecins ont accepté de pratiquer un avortement masquant "l'infanticide féminin" par "raisons sociales" ou encore "trop jeune pour être mère".

    Malgré les preuves apportées par le quotidien anglais, le parquet a décidé de ne pas poursuivre ces médecins, d'une part "pour ne pas dissuader des médecins de pratiquer des avortements légitimes", d'autre part parce qu'aucun avortement sélectif n'a finalement eu lieu, enfin, parce que, de son point de vue, l'ordre des médecins serait plus à même de gérer "ces cas spécifiques". Une telle décision inquiète Jeremy Hunt, ministre de la santé, qui rappelle que les avortements fondés sur le choix du sexe sont "hors la loi" et "totalement inacceptables".

    L'avortement au Royaume-Uni est autorisé jusqu'à 24 semaines (contre 12 en France), période suffisament longue pour connaître le sexe de l'enfant à naître. Or une enquête de l'Université d'Oxford de juin 2007 avait déjà révélé un ratio garçon-fille nettement déséquilibré chez les mères d'origine indienne qui donnent naissance à leurs enfants en Grande Bretagne, qui s'expliquerait, comme en Chine ou en Inde, par l'augmentation de l'identification prénatale du sexe et des avortements des foetus de sexe féminin qui en découlent. 

    Pour rappel, près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays de Galles.

    (Lenouvelobs.com 07/09/2013- La Croix 09/09/2013)

  • Ecole à la maison : NEIN !

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    Sur le blog de J. Smits :

    Ecole à la maison : quatre enfants enlevés de force à leurs parents en Allemagne

    Jeudi matin, 8 heures. La famille Wunderlich, Dirk et Petra et leurs quatre enfants, entame sa journée d’école à la maison. Tout semble calme autour de leur maison dans les environs de Darmstadt. Mais soudain, la sonnette retentit. A travers la fenêtre, le père de famille voit une véritable armée qui investit la paisible demeure. Une vingtaine de personnes : travailleurs sociaux, officiers de police et même des agents spéciaux armés. A travers la porte, on lui signifie qu’on veut lui parler. Dirk essaie de poser une question, mais en quelques secondes trois policiers approchent avec un engin pour défoncer la porte. Il obtempère.

    Brusquement, Dirk Wunderlich est poussé dans un fauteuil et immobilisé. Les forces de l’ordre sont là pour embarquer les enfants. Le tort, le seul tort des Wunderlich ? Celui de vouloir faire l’école à la maison : c’est interdit en Allemagne (comme au temps des Nazis) et même la Cour européenne des droits de l’homme – surtout elle – reconnaît le droit des Etats signataires de la Convention d’organiser comme ils l’entendent l’obligation d’instruction, pour assurer l’intégration au sein de la communauté et la mixité sociale de tous les enfants.

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  • Bulletin de l'IEB - 30 août 2013 - Carences dans l'accueil des handicapés / pénurie médecins avortement

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    header_fr.jpgSommaire

  • Euthanasie : l'hôpital universitaire de Gand devant le juge

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    Voilà un avocat bien assertif, mais aussi un fait qui met bien en lumière l'évolution progressive du "droit à l'euthanasie" vers un "droit au suicide assisté". Et l'on fait bien peu de fait ici du fait que le patient n'est pas en phase terminale, et que l'arrêt du traitement est tout simplement létal pour un patient qui peut vivre. Il s'agit d'une euthanasie qui ne veut pas dire son nom, ne satisfait pas aux conditions légales et tourne carrément au suicide assisté. Quant à l'objection de conscience, la voici déjà à se retrouver devant le juge, pour avoir respecté la loi en refusant "d'achever" un suicidé. On ne peut que trembler.

    De Standaard.be

    D’après la VRT, l’hôpital universitaire de Gand et l’un de ses médecins doivent se justifier ce lundi devant le juge, car il ne veulent pas arrêter le traitement d’un patient dans le coma.

    Il y a quelques semaines, l’homme avait essayé de se suicider, mais il survécu à sa tentative. Il est depuis plongé dans un coma artificiel.

    Il avait arrêté dans une « déclaration de volonté négative » qu’il refusait par avance tout traitement dans ce cas.

    « C’est le droit de chaque patient de l’hôpital de faire savoir qu’il ou elle ne souhaite pas subier certains traitements. Dans ce cas-ci, le patient a clairement fait savoir qu’il ne veut pas recevoir d’autres traitements que des traitements antidouleurs. Et ce souhait n’est pas respecté. Je veux que cet acharnement thérapeutique cesse », a déclaré son avocat Joris Van Cauter à la radio VRT. « Ce que j’espère atteindre, c’est que la volonté de cet homme soit respectée ».

  • Iran : condamné pour avoir diffusé la bible

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    ASIE/IRAN (Fides.org) - Chrétien condamné à dix années de réclusion pour avoir diffusé des copies de l’Evangile

    Téhéran – Un iranien converti au Christianisme en provenance de l’islam a été condamné à dix ans de réclusion pour « crime contre la sécurité de l’Etat ». La faute à expier est d’avoir distribué des copies de l’Evangile dans le pays. Mohammad-Hadi Bordbar, connu sous le nom de Mostafa, originaire de la ville de Rasht, a été accusé de conspiration et condamné. Ainsi que cela est indiqué à l’Agence Fides, des actes judiciaires, il ressort que l’homme aurait confessé « avoir quitté l’islam pour adhérer au Christianisme » et « considérant l’Evangélisation comme un devoir, il a distribué 12.000 Evangiles en version de poche ».

    Après son baptême, Mostafa avait mis sur pieds une « house church », assemblée de culte domestique, avec des rencontres de prière à son domicile, rencontres qui sont considérées comme illégales. Mostafa a été arrêté à Téhéran le 27 décembre 2012, après une opération de police à son domicile. Les agents de sécurité ont arrêté et interrogé pendant des heures les participants à la réunion, soit une cinquantaine de chrétiens. Dans l’habitation, la police a trouvé du matériel et des publications chrétiennes, telles que des films, des livres, des CD et plus de 6.000 copies de l’Evangile.

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  • La véritable Eglise des pauvres

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    Lu sur le site de Radio-Vatican :

    « Les conditions de vie de la population sont de plus en plus difficiles dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. La lutte entre les milices armées et l’armée gouvernementale fait rage depuis trois ans dans cette région des Grands Lacs, en particulier autour de la ville de Goma, la capitale régionale. En RDC, plus vaste pays d’Afrique, les groupes armés, les convoitises des pays voisins et les violences récurrentes laissent une population civile dans le plus grand dénuement. Le président du Secours Catholique François Soulage s’est rendu en République démocratique du Congo (RDC) au début du mois de juillet. Il dresse un constat alarmant de la situation. 

    Le Nord-Est de la RDC est devenu au fil des mois un pays de déplacés. Ainsi, Goma a accueilli près d’un million de déplacés, des populations venues des montagnes de l’intérieur du Congo qui ont fui les groupes armés. « Les réfugiés vivent dans une trentaine de camps de tentes, envahissant tous les espaces possibles et coupant les arbres autour pour se chauffer » explique François Soulage, ils n’ont aucune ressource et dépendent du Programme alimentaire mondial (PAM), avec qui la Caritas Goma travaille pour la distribution de nourriture.

    Des villes qui se transforment en camps de réfugiés

    Le Président du Secours Catholique revient sur le pillage en règle des groupes armés qui terrorisent la région : les paysans n’ont plus d’outil, ni tracteurs et attelages de bœufs. Tout a été pris par les groupes armés. La situation est également critique à Bukavu, dans le Sud-Kivu. Il y a dix ans, explique François Soulage, cette ville de 200 000 habitants avait l’eau et l’électricité courantes. Aujourd’hui, avec un million de personnes en plus, il y a des coupures d’électricité constantes et quasiment pas d’eau potable.

    Dans ce pays où l’État a disparu, les ONG sont le seul recours pour ces populations, et l’Église ne ménage pas ses efforts, notamment à travers le réseau des Caritas locales, qui sont soutenues par le Secours Catholique. La priorité actuelle est de travailler sur l’accès et la qualité de l’eau. Pour gérer cet outil hydraulique, les villageois doivent constituer un comité de gestion. Les personnes le composant sont rémunérées par les petites cotisations que versent les usagers. On sort ainsi du système de la gratuité, cela implique les habitants.

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