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liturgie - Page 59

  • Eglise vivante : dix nouveaux Jésuites ordonnés prêtres le 10 juillet 2021 … à Kimwenza (RDC)

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    Par Mgr Carlos Ndaka, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Kinshasa:

    JPSC

  • Traditionis custodes au coeur de la rencontre entre le pape et les évêques de France

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    État de l’Église, abus sexuels, traditionalistes : ce que le pape François a dit aux évêques français

    Au cours d’une audience particulièrement longue, le pape François a librement échangé, jeudi 23 septembre, avec les évêques français des régions de Paris, Lyon et Clermont-Ferrand. « La France est la fille aînée de l’Église. Ce n’est pas la plus fidèle, mais c’est le lieu de créativité », leur a-t-il affirmé.

    23/09/2021

    Deux heures et vingt minutes. C’est la durée d’une rencontre exceptionnellement longue, jeudi 23 septembre au matin, entre le pape François et une vingtaine d’évêques de France, à Rome. Venus des régions de Paris, Lyon et Clermont-Ferrand, les hauts responsables catholiques français ont échangé avec l’évêque de Rome, en italien et à huis clos, laissant les discours préparés pour laisser libre au cours aux questions-réponses.

    Et parmi elles, cette question de l’évêque de Viviers, Mgr Jean-Louis Balsa : « Que trouvez-vous le plus beau en France ? » « La France est la fille aînée de l’Église. Ce n’est pas la plus fidèle, mais c’est le lieu de créativité. De créativité humaine, pastorale et spirituelle », a répondu le pape. Qui a ajouté, un peu plus tard : « En France, vous êtes les rois de la nuance. »

    « Ce qui intéressait le pape, c’était de discuter avec nous de manière informelle », a expliqué Mgr Michel Aupetit, l’archevêque de Paris, au cours d’une rencontre avec des journalistes, quelques heures après la rencontre avec François. « Ce sont nos questions qui ont alimenté ce dialogue, de manière très simple et fraternelle », a-t-il poursuivi. À la sortie, plusieurs évêques, de toute sensibilité, interrogés par La Croix, se sont dits « impressionnés » et « réconfortés » par cette rencontre, intervenue au quatrième jour de leur visite ad limina.

    Épuisement, burn-out

    Au cours de leur échange, les Français ont notamment évoqué le poids de la charge épiscopale, allant même jusqu’à évoquer des phénomènes d’« épuisement » et de « burn-out », selon l’un des participants. « Il nous a dit de remettre les difficultés au Seigneur, d’être dans la confiance », explique ce dernier.

    Parmi les sujets abordés, avec le pape mais aussi dans plusieurs dicastères romains, figure également le motu proprio Traditionis Custodes, publié en juillet, qui restreint fortement la possibilité de célébrer la messe selon la forme préconciliaire. « Le pape a dit que ce qu’il avait voulu faire, c’était de rétablir l’unité de l’Église en luttant contre l’idéologie qu’il craignait voir apparaître », a expliqué Mgr Aupetit, en précisant que François avait mentionné des risques « particulièrement aux États-Unis, en Suisse et un peu en France »« Ce qui n’est pas faux », a commenté Mgr Aupetit.

    « Risque de dérive »

    « Il a senti un risque de dérive et il a fait un choix », a résumé l’archevêque de Lyon, Mgr Olivier de Germay. Le nouveau primat des Gaules a notamment signalé au pape qu’il était selon lui « important de prendre en compte une diversité de situations en la matière »« On sait très bien que parmi ceux qui sont attachés à la forme extraordinaire, il y a chez certains un risque de séparation, précise Mgr de Germay. Mais ce n’est pas le cas de tous. Je lui ai dit : "Dans Amoris Laetitia, vous nous invitez à prendre en compte la diversité des situations. Ici, il faudrait faire la même chose." » Qu’a répondu François ? « Il nous a dit qu’il était d’accord, explique Mgr de Germay. Il nous a renvoyés à notre rôle d’évêque en nous disant que c’était à nous de prendre nos responsabilités. »

    Autre thème sensible évoqué par les évêques et le pape François : les abus sexuels, et le futur rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), qui doit être publié le 5 octobre. « Le pape nous a dit que l’important était de faire la vérité », a rapporté Mgr Aupetit. Selon qui François a incité ses interlocuteurs à « regarder la vérité en face »« Il nous a conseillé de prendre cela au sérieux, a complété Mgr de Germay. Et de voir également ce qui, dans le fonctionnement de l’Église, a pu conduire ou peut conduire à ce genre de dérive. »

    Les évêques français doivent poursuivre leurs rencontres, à Rome, vendredi 24 septembre. Ils s’entretiendront notamment avec les responsables du dicastère en charge du culte divin, ainsi qu’avec des membres de la commission pontificale pour la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs.

  • Le cardinal Sarah, ni traditionaliste, ni progressiste, mais intransigeant

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    «Je ne suis ni traditionaliste, ni progressiste. J’enseigne ce que les missionnaires m’ont enseigné. Je veux être fidèle, c’est tout.» Le cardinal Robert Sarah n’aime pas les étiquettes. Mais il admet celle d’intransigeant «parce que Dieu est exigeant, parce que l’amour est exigeant».

    A lire sur cath.ch

  • Eglise romaine et Liturgie : pour une véritable réforme.

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    Lu dans l’ Éditorial du bimensuel « L’Homme nouveau rédigé par Philippe Maxence le 17 septembre 2021

    « Depuis la publication du motu proprio Traditionis custodes, l’inquiétude des catholiques vivant de la forme extraordinaire ne cesse de grandir. Est-elle fondée ? J’ai dit ici même que des informations convergentes laissaient entendre que les séminaires des instituts traditionnels seraient particulièrement visés. Leurs supérieurs ont de ce fait publié un communiqué commun (disponible sur notre site) faisant part de leur crainte et demandant un évêque comme médiateur. Comme le remarquait Jean-Marie Guénois dans Le Figaro (4 septembre 2021), ils n’ont, en effet, plus d’interlocuteur à Rome alors que certains membres de la Curie rêvent de prendre leur revanche sur une famille spirituelle riche en vocations et qui à leurs yeux incarne le pontificat de Benoît XVI.

    Le thermomètre de l’inquiétude grimpe

    À vrai dire, l’inquiétude commence à gagner également certaines communautés qui célèbrent la forme ordinaire en tentant de l’inscrire dans une herméneutique de la continuité. Craintes là aussi vaines ? L’avenir le dira concrètement, mais le passé récent parle. Il y a un an, la Congrégation pour le Clergé ordonnait la fermeture du séminaire diocésain de San Rafael en Argentine. Son crime ? Continuer à distribuer la communion de manière traditionnelle. On se souvient aussi de l’affaire des Franciscains de l’Immaculée, congrégation très florissante et dont les prêtres célébraient dans les deux formes. Elle a été anéantie. Faut-il rappeler aussi la triste affaire des Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur, absolument pas traditionalistes, mais dont les usages ont été jugés trop conservateurs ? Cette congrégation, aussi, a été réduite à sa plus simple expression. En juillet dernier, au Costa Rica, la conférence épiscopale a non seulement interdit toute célébration de la forme extraordinaire mais aussi celle de la forme ordinaire en latin, tournée vers l’orient, ainsi que l’utilisation de vêtements liturgiques anciens. Un prêtre aurait été sanctionné dans ce sens. Forts de ces faits, des laïcs ont signé une Lettre aux catholiques du monde entier en demandant au Pape de revenir sur son motu proprio (texte sur notre site). Même demande de la part d’un prêtre, l’abbé Pellabeuf, au nom du respect e la constitution de Vatican II sur la liturgie? (ici).

    Prendre acte du réel

    Le constat est donc là : la paix liturgique installée par Benoît XVI semble brisée ; les discussions reprennent et les oppositions s’affirment. Au nom de quoi ? De la fidélité au concile dont nombre d’historiens affirment aujourd’hui qu’il a représenté dans les faits davantage l’étendard d’une remise en cause permanente qu’une règle certaine. Dans son dernier livre, L’Ivresse et le Vertige (1), l’historien Yvon Tranvouez, venu pourtant de l’extrême-gauche de Dieu et qui partage avec François une admiration pour Michel de Certeau, note ainsi que « Vatican II n’est plus qu’un mot de passe, un pavillon de complaisance ». Les mots sont forts. Ils traduisent au moins une certaine réalité trop souvent mise de côté par les clercs. Et pourtant, l’Église a besoin d’une véritable réforme pour faire face à un monde anti ou postchrétien pour que ses fidèles aillent au Ciel.

    Dans une telle situation, la première urgence, le premier pas d’une telle réforme serait de prendre acte de la réalité et de cesser de vivre comme si le monde ne reniait pas le christianisme. Voici des années que nous demandons une vraie réforme. Voici des années que nous l’attendons. Ecclesia semper reformanda : l’Église est toujours réformable. Encore faut-il la vouloir et la voulant, la réaliser.

    Difficile mais d’autant plus nécessaire

    Réforme encore, ou plutôt refondation, cette fois-ci. Le mot vient à l’esprit en observant le jeu des primaires en vue de l’élection présidentielle ainsi que les déclarations de candidature. Pas sûr que nous allions ainsi à l’essentiel. L’homme étant d’abord et par nature un être sociable et politique, il est urgent de dépasser les simples joutes électorales pour avancer vers une refondation d’une véritable polis. C’est le sens d’une tribune libre de notre ami Guilhem Golfin (2) dont nous faisons nôtre la conclusion : « il n’est d’autre voie que de procéder à une refondation politique afin de retrouver le sens de la communauté politique, du droit et de la justice, de la res publica authentique. L’avenir de la France passe par un tel changement, à fondement moral et spirituel. Y parvenir sera difficile, mais suppose pour commencer d’en percevoir la nécessité »…

    1. Yvon Tranvouez, L’Ivresse et le Vertige, DDB, 252 p., 20,30 €.
    2. Valeurs actuelles, 9 septembre 2021. Auteur notamment de Babylone ou l’effacement de César, Éditions de L’Homme Nouveau, 128 p., 12 €.

    Ref. Pour une véritable réforme !

    JPSC

  • Motu proprio « Traditionis custodes » du pape François : en route pour le réveil des divisions et des querelles liturgiques ?

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    Dans une tribune, le couple fondateur du chapitre missionnaire des « Pèlerins d’Emmaüs » au pèlerinage de Chartres, Stanislas et Maylis Choné, supplie l’Eglise de ne pas ressusciter le clivage entre « tradis » et « non tradis », au nom de la jeune génération de plus en plus adepte des deux formes du rite romain. Lu sur le site de l'hebdomadaire "Famille chrétienne":

    "Stanislas et Maylis Choné font partie de ces couples formés malgré des sensibilités liturgiques éloignées, l’un étant plutôt « tradi », et l’autre « charismatique ». Ils ont créé en 2019 le chapitre missionnaire des « Pèlerins d’Emmaüs » pour annoncer le Christ aux passants sur la route du célèbre pèlerinage de Chartres organisé par Notre-Dame de Chrétienté. Forts de cette diversité qui est pour eux l’une des caractéristiques de la jeune génération, souvent à l’aise avec les deux formes du rite romain, ils appellent l’Eglise à la voir comme une richesse et non comme une source de clivages, alors que le motu proprio Traditionis custodes risque de réveiller la guerre liturgique."

    À lire aussi

    En route avec le nouveau chapitre missionnaire du pèlerinage de Chartres

    Voici leur tribune :

    "Depuis la parution du motu proprio du pape François « traditionis custodes », et à l’approche de son application concrète dans les diocèses, les inquiétudes grandissent chez les prêtres et les fidèles attachés à la messe célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain, dite aussi messe de Saint Pie V ou messe tridentine. Si de nombreux évêques Français ont annoncé qu’ils feraient tout pour garder la paix et l’unité au sein de leur diocèse, d’autres sembleraient plus prompts à réduire de manière drastique la voilure des communautés Ecclesia Dei de leur diocèse.

    Comment réagir ? Comment faire comprendre aux autorités religieuses que nous, les jeunes générations épargnées par les querelles qui ont suivi la mise en application des réformes liées au Concile Vatican II, nous sentons si loin des étiquettes que l’on voudrait coller sur le front des « tradis », ou des « non-tradis », des « diocésains », ou des « réacs » ? Comment leur dire que nous nous sentons catholiques avant tout, que nous sommes attachés de tout cœur au successeur de Pierre, à notre Eglise de Rome et ce, quel que soit le missel employé ? Comment leur dire que les jeunes d’aujourd’hui recherchent du sacré, de belles liturgies célébrées aussi bien au Pèlerinage de Pentecôte de Notre Dame de Chrétienté qu’aux sessions de Paray-le-Monial ?

    Car c’est bel et bien notre réalité de chrétien aujourd’hui. En minorité dans tous nos milieux de travail ou d’études, nous avons besoin d’une chose : rester un corps, unis derrière le Christ qui est la tête. Nous avons besoin, aussi peu que nous soyons aujourd’hui en France, non pas de nous écharper mais d’être rassemblés par nos pasteurs pour « mettre le feu au monde » qui ne connaît plus Dieu. Au sein même de notre couple le débat peut exister alors que nous n’avons pas reçu la même chose dans notre biberon : faut-il ainsi que l’on se sépare ? N’y a-t-il pas une voie qui permet d’exister dans nos différences qui font toute la richesse de l’Eglise ?

    Il y en a bien un, « comme un lion rugissant, rôdant autour de nous », qui se réjouirait de la division qui pourrait poindre dans l’Eglise… Alors si nous voulons faire la peau à la forme extraordinaire, rappelons-nous la grande vitalité des familles et des vocations sacerdotales et religieuses qu’elle entraîne au sein de l’Eglise. Si, au contraire, nous sommes tentés de tourner le dos au pape, souvenons-nous toujours que l’Esprit-Saint est aux commandes et que la Vierge veille sur la barque de Pierre « afin que tous soient un ; comme toi Père, tu es en moi, et moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. »  (Jean 17, 20-23). Et encore : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’ils reconnaîtront que vous êtes mes disciples » (jean, 13-35). Alors oui, que nous soyons laïcs, prêtres ou évêques, au cœur de nos faiblesses, de nos fragilités et de nos défauts, gardons en tête et dans nos cœurs, humblement, que notre pèlerinage sur la Terre doit faire jaillir sur nos frères l’Amour du Christ et l’annonce de son Evangile. C’est là notre essentiel. Engageons-nous à prier encore et encore pour notre Eglise, pour la paix et l’unité de son petit troupeau groupé derrière le Saint-Père. "

    À lire aussi :

    Dom Pateau : « Il faut sortir de ce combat liturgique qui épuise l’Église »

    Camille Lecuit.

    Ref. Motu proprio : le vibrant appel d'un jeune couple à ne pas réveiller des querelles liturgiques

    JPSC

  • Le pape s’inquiète de la « tentation de revenir en arrière »

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    De La Civilta Cattolica :

    “LA LIBERTE NOUS FAIT PEUR”. Conversation du pape François avec les jésuites slovaques

    “LA LIBERTE NOUS FAIT PEUR”. Conversation du pape François avec les jésuites slovaques
    21 septembre 2021

    Bratislava, dimanche 12 septembre 2021 à 17h30. Le pape François vient de terminer la réunion avec les représentants du Conseil Œcuménique des Églises à la Nonciature. Le temps de ranger les chaises après le moment précédent, et voilà que 53 jésuites slovaques prennent place dans la salle. François entre et salue : « Bonsoir et bienvenue ! Merci pour cette visite. Je ne savais pas qu’il y avait autant de jésuites ici en Slovaquie. On voit bien que “la peste” se répand partout ». Le groupe éclate de rire. François demande qu’ils posent des questions parce que, dit-il, provoquant à nouveau des rires, « je n’ai vraiment pas envie de faire un discours aux Jésuites ».

    Le Provincial de la Province slovaque adressa quelques mots de salutation au Pape : « Père, je veux vous remercier de tout cœur pour cette invitation, qui a été une surprise pour nous. C’est un encouragement pour notre vie communautaire et pastorale. Il y a beaucoup de jésuites en Slovaquie. Je voulais confirmer que la Compagnie veut être à votre disposition pour les besoins de l’Église ».

    Le Pape répond par une plaisanterie : « Merci. L’idée d’inviter des jésuites dans mes voyages apostoliques était celle du P. Spadaro, parce que de cette façon il a de la matière pour faire un article pour La Civiltà Cattolica qui publie toujours ces conversations ! » Et il continue : « Je suis là, j’attends les questions. Lancez le ballon au gardien de but. Allez ! »

    Un jésuite demande : « Comment allez-vous ? »

    Toujours en vie. Bien que certaines personnes veuillent ma mort. Je sais qu’il y a même eu des réunions entre prélats qui pensaient que l’état du Pape est plus grave que ce qui était dit. Ils préparaient le conclave. Patience ! Dieu merci, je vais bien. Cette opération était une décision que je ne voulais pas prendre : c’est une infirmière qui m’a convaincu. Les infirmières comprennent parfois mieux la situation que les médecins, car elles sont en contact direct avec les patients.

    Un jésuite qui a travaillé pendant près de 15 ans à Radio Vatican demande ce que les jésuites devraient avoir à cœur pour la pastorale en Slovaquie.

    Un mot me vient toujours à l’esprit : « proximité ».

    La proximité avec Dieu, tout d’abord : n’abandonnez pas la prière ! La vraie prière, celle du cœur, pas la prière formelle qui ne touche pas le cœur. Une prière qui lutte avec Dieu et qui connaît le désert où l’on ne ressent rien. Proximité avec Dieu : Il nous attend toujours. Nous pouvons être tentés de dire : je ne peux pas prier parce que je suis occupé. Mais Lui aussi est très occupé. Il est occupé à être à vos côtés, à vous attendre.

    Deuxièmement : la proximité entre vous, l’amour entre frères, l’amour austère des jésuites, qui est très beau, charitable, mais aussi austère : l’amour des hommes. Cela me fait mal quand vous et les autres prêtres vous vous « écorchez » les uns les autres. Et cela bloque les choses, cela ne nous aide pas à aller de l’avant. Mais ces problèmes existent depuis le début de la Compagnie. Pensez, par exemple, à la patience qu’Ignace avait avec Simon Rodriguez. Il est difficile de faire communauté, mais la proximité entre vous est vraiment importante.

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  • Le motu proprio « Traditionis custodes » du pape François : un document à effet unilatéral ?

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    Une réaction de Denis Crouan sur le site « Pro liturgia » :

    « NOUVEAU Samedi, 18 septembre 2021. Depuis la publication du Motu proprio “Traditionis custodes”, un certain nombre d’évêques se focalisent sur les fidèles et les lieux de culte attachés à la forme “extraordinaire” de la liturgie romaine.

    Il serait bon qu’ils regardent aussi du côté des paroisses où l’on dit recevoir Vatican II et la liturgie restaurée dans le sillage de ce Concile. Car c’est de ce côté-là - bien plus que du côté des ”traditionalistes” - que viennent la majorité des problèmes liturgiques dont sont révélatrices les liturgies dénaturées célébrées dimanche après dimanche depuis des années. Mais ça, les évêques refusent de le voir. Et pour une raison très simple : les liturgies dénaturées sont les fruits d’une pastorale qu’ils ont eux-mêmes approuvée et encouragée. Et nos pasteurs semblent avoir à la fois trop de fierté pour faire leur “mea culpa” et pas assez de courage pour corriger les nombreuses malfaçons des célébrations paroissiales.

    NOUVEAU Samedi, 18 septembre 2021. Quand on assiste à une messe paroissiale, on constate que très peu de fidèles savent qu’ils doivent s’agenouiller à certains moments de la célébration. Il est vrai que durant plusieurs années, cette attitude d’adoration fut proscrite par un clergé autoproclamé “conciliaire”, lequel a d’ailleurs fait supprimer les agenouilloirs dans un très grand nombre d’églises.

    Pourtant, la “Présentation générale du Missel romain” consacre un long passage aux “gestes et les attitudes du corps”. On y lit :

    “Les gestes et les attitudes du corps, tant ceux du prêtre, du diacre ou des ministres, que ceux du peuple doivent viser à ce que toute la célébration manifeste une belle et noble simplicité, que soit perçue toute la vraie signification de ses diverses parties et que soit favorisée la participation de tous. On devra donc être attentif aux normes de cette Présentation générale et à la pratique reçue du rite romain ainsi qu’au bien commun spirituel du peuple de Dieu, plutôt qu’à ses goûts personnels et à son propre jugement.

    Les attitudes communes à observer par tous les participants sont un signe de l’unité des membres de la communauté chrétienne rassemblée dans la sainte Liturgie; en effet, elles expriment et développent l´esprit et la sensibilité des participants.

    Les fidèles (...) s’agenouilleront pour la consécration, à moins que leur état de santé, l’exiguïté des lieux ou le grand nombre des participants ou d’autres justes raisons ne s’y opposent. (...) Là où il est de coutume que le peuple demeure à genoux depuis la fin du Sanctus jusqu’à la fin de la Prière eucharistique, et avant la communion quand le prêtre dit Ecce Agnus Dei (Voici l’Agneau de Dieu), il sera bon de conserver cette coutume.”

    Ref. https://www.proliturgia.org/actua.html

    Au point où se trouve actuellement l’usage du missel de Paul VI, est-il encore réformable dans un sens plus proche de l’esprit de la constitution liturgique « sacrosanctum concilium » de Vatican II (1963) ?

    JPSC

  • Aujourd’hui 17 septembre : le diocèse de Liège fête saint Lambert

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    Patron du diocèse de Liège 

    Lambert-Liège.jpg

    L'évêque Lambert fut assassiné un 17 septembre d'une année entre 696 et 705 que les historiens hésitent encore à fixer. Son martyre eut lieu à Liège dans la villa franque qu'il possédait sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert. Un culte populaire du saint martyr s'y développa. Il fut favorisé par la décision de son successeur, saint Hubert, d'y transférer sa dépouille mortelle qui, dans un premier temps, avait été ramenée au siège du diocèse alors fixé à Maastricht. La dévotion jamais démentie à la mémoire de notre Saint entraîna ensuite le déplacement à Liège de la résidence officielle des évêques: un acte véritablement fondateur pour l'avenir de la Cité et ce qui deviendra, plus tard, le Pays de Liège.

    Le "dies natalis", la naissance au ciel, de saint Lambert se fête le 17 septembre de chaque année mais la solennité de cette fête peut aussi  se célébrer le dimanche qui suit : ce sera le cas en l'église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy, dimanche prochain 19 septembre 2021 à 10 heures, où la messe sera aussi chantée en grégorien et en plain chant liégeois. À l’orgue : Patrick Wilwerth

    DIMANCHE 19 SEPTEMBRE 2021 À 10 HEURES 

    A l'église du Saint-Sacrement

    Journées patrimoine 2021 DSCN2411 2.JPG

    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège 

    Le programme des chants:

    Propre grégorien de la fête :

    Introït « Gaudeamus », graduel « Ecce sacerdos magnus », alleluia « Ego sum pastor bonus », offertoire « Posuisti » et communion « Ego sum pastor bonus »:

    Ces chants du propre de la fête sont ceux de la messe de saint Lambert en usage à Liège au XXe siècle, à partir de la réforme de saint Pie X. Il démarque lui-même une partie de la messe, beaucoup plus ancienne cette fois, du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur. On sait que la représentation la plus précoce du Christ dans les catacombes était celle d’un berger ayant une brebis sur ses épaules, illustration en forme d’arcane de la parabole du bon berger : d’où sa présence dans la liturgie pascale. L’adaptation de cette liturgie aux évêques martyrs est obvie, puisqu’ils ont, comme le bon berger de l’Evangile, « donné leur vie pour leurs brebis ». C’est le cas du verset alléluiatique « Ego sum pastor bonus » (1er mode) et du verset de communion sur le même texte (IIe mode). D’autres textes chantés de la messe proviennent du répertoire destiné aux fêtes d’évêques, peut-être créés en partie pour la célébration de la fête de saint Martin de Tours. Ce serait le cas du graduel « Ecce sacerdos magnus » (Ve mode) et de l’offertoire « Posuisti » (VIIIe mode). L’introït est le très célèbre « Gaudeamus » (1er mode) attesté dès le haut moyen âge et qui a tant de fois servi de « teneur » aux compositions polyphoniques ; cette page, peut-être écrite primitivement pour la commémoration du martyre de sainte Agathe, se retrouve aux fêtes de la Toussaint et de Notre-Dame.

    (D’après la notice du musicologue Carl de Nys accompagnant le disque « Plain-chant pour le millénaire de Liège ») 

    Kyriale « Cunctipotens genitor Deus » :

    Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei et Credo IV

    Plain-chant liégeois :

    Séquence à saint Lambert "Christi nomine laetemur et Lamberto gratulemur"

    17_Sequentia_Christi_nomine_laetemur.mp3

    Cette prose ou séquence « Christi nomine laetemur » (Ve mode), qui se chante après l’alleluia, avant la lecture de l’Evangile, ne se trouve pas dans le répertoire : il s’agit plus que probablement, de l’adaptation d’un texte assez récent sur un schéma mélodique ancien en usage à Liège. 

    Hymne de la Principauté de Liège "Magna Vox",

    La  Magna vox  fut considérée comme l’hymne « national » de la Principauté de Liège. Un des derniers maîtres de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert, Jean-Noël Hamal (Liège 1709-1778) nous en a laissé une belle version polyphonique à six voix.  En fait, il s’agit de l’antienne ad Magnificat des premières Vêpres de l'office liégeois de saint Lambert . Sa version primitive, en plain-chant, a été composée par l’évêque Etienne de Liège ( ° c.850 + 920). C’est cette version que l’on peut lire et  écouter ici, interprétée par des grégorianistes du diocèse:

    JPSC

  • La messe de clôture du 52ème Congrès eucharistique international à Budapest

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    De KTO télevision :

  • Le missel "de S. Paul VI" (1970 ) : seule référence désormais légitime pour célébrer la messe selon le rite romain devenu en fait libéral et multiforme ?

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    Lu ce commentaire sur le site « Pro Liturgia » :

    « À lire le dernier Motu proprio « Traditionis custodes » sur la liturgie, signé du pape François, le rite romain existerait sous deux formes, du moins pour ce qui concerne la Messe : l’ « extraordinaire », célébrée avec le Missel dit « de S. Pie V » et l’ordinaire, célébrée avec le Missel de « S. Paul VI ».

    Cette façon de voir les choses permet de croire que les informations qui parviennent aux oreilles du pape via les évêques sont totalement fausse. Car si la forme « extraordinaire » existe bel et bien, est respectée par les prêtres qui choisissent de la célébrer, il n’en va pas du tout de même avec la forme « ordinaire » : cette dernière a fait, dès les lendemains du concile Vatican II, l’objet de dégradations tellement systématisées qu’il n’est pas possible d’imaginer qu’elles n’ont pas été orchestrées par une frange influente du clergé qui voulait priver les fidèles de la prière officielle de l’Église.

    Très rapidement, ce sont des formes « dévoyées » de la liturgie qui sont venues remplacer, dans la grande majorité des paroisses, ce que l’on se plaît encore à faire passer pour la forme « ordinaire », pour la forme voulue par Vatican II. Il y a là une grande tromperie à laquelle des fidèles dupés ou complaisants ont fini par adhérer ; tromperie qui fait que tous les débats sur la liturgie sont faussés ; tromperie qui fait que le Motu proprio « Traditionis custodes » risque d’accentuer les problèmes au lieu de les régler avec intelligence et dans la paix.

    Tant que dans les paroisses on ne trouvera pas la « forme ordinaire » célébrée fidèlement, dignement, tant qu’on voudra faire passer les célébrations actuelles pour pleinement conformes à ce qui a été voulu par le Concile, tant que les choses ne seront pas clairement définies et dites, tous les documents pontificaux sur la liturgie n’apporteront rien, ne changeront rien, n’engageront aucune possibilité d’améliorations ; la « tambouille liturgique » continuera à mijoter et plaira à des assemblées désormais habituées à faire passer l’ambiance et le sentimentalisme avant la foi et l’adoration. Autrement dit, à déconnecter la « lex orandi » de la « lex credendi ».

    Finissons tout de même par une note d’optimisme : la génération qui s’est employée à démanteler la liturgie est en train de passer. Ce qu’elle laisse derrière elle, ce sont des paroisses vides où ne subsistent plus que des « comités théodule » qui tournent à vide. Peu à peu, une nouvelle génération de prêtres et de fidèles se lève et, ici et là, avec beaucoup de courage, s’emploie à redresser ce qui peut l’être en se montrant appliqués à mettre en œuvre la véritable liturgie reçue de l’Eglise. Le redressement de la liturgie qui semblait encore impensable dans les années 1980, quand en pleine crise fut fondée notre association Pro Liturgia, semble devenir peu à peu réalisable. Demeurons fermes dans la foi. »

    Ref. NOUVEAU Lundi, 13 septembre 2021

    Quoi qu’il en soit, une messe de Paul VI en latin, utilisant le canon dit romain (« Prex eucharistica I ») et pratiquant le chant grégorien est la plus rare des variantes multiformes permises qui soit utilisée par les dévots du missel édicté par ce pape en 1970. Il ne faut pas rêver : l’anarchie libérale engendrée par ce nouveau rite a encore de beaux jours devant elle…

    JPSC

  • "Traditionis custodes" sous la loupe des "hommes en noir"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Motu proprio Traditionis custodes,
    l'analyse du Club des Hommes en Noir

    Motu proprio Traditionis custodes, <br>l'analyse du Club des Hommes en Noir

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc. 

    Le Club des Hommes en Noir avec l'abbé de Tanouärn, le Père Viot, le Père Thomas sj et Jean-Pierre Maugendre, sous la direction de Philippe Maxence revient sur le dernier motu proprio du Pape François : Traditionis Custodes.

     

  • Lettre aux catholiques du monde entier

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    Lettre aux catholiques du monde entier

    Lettre aux catholiques du monde entier

    Quarante-deux personnalités laïcs lancent un appel pour expliquer leur incompréhension et leur souffrance devant le motu proprio Tradionis custodes du pape François qui abolit les dispositions de Summorum Pontificum de Benoît XVI, qui avait permis le retour à la paix liturgique dans l'Église, favorisant ainsi la mission et l'évangélisation.

    Quel père, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? (Mt 7, 9)

    Chers Frères et Sœurs dans le Christ,

    C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la décision du pape François d’abroger les principales dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum promulgué par le pape Benoît XVI, le 7 juillet 2007. Après des décennies de divisions et de querelles, ce Motu Proprio fut, pour tous les fidèles catholiques, une œuvre de paix et de réconciliation.

    Rome viole la parole donnée par le pape Benoi?t XVI, avec brutaliteé et intransigeance, bien loin de l’accueil fraternel tant vanté.

    La volonté affirmée du pape François, dans le Motu Proprio Traditionis Custodes du 16 juillet 2021 est de voir disparaître la célèbration de la messe de la Tradition de l’Eglise. Cette décision nous plonge dans la consternation. Comment comprendre cette rupture avec le Missel traditionnel, réalisation « vénérable et antique » de la « loi de la foi », qui a fécondé tant de peuples, tant de missionnaires et tant de saints ? Quel mal font les fidèles qui souhaitent, simplement, prier comme le firent leurs pères depuis des siècles ? Peut-on ignorer que la messe tridentine convertit de nombreuses âmes, qu’elle attire des assemblées jeunes et ferventes, qu’elle suscite de nombreuses vocations, qu’elle a fait surgir des séminaires, des communautés religieuses, des monastères, qu’elle est la colonne vertèbrale de nombreuses écoles, œuvres de jeunesse, catéchismes, retraites spirituelles et pèlerinages ?

    Beaucoup d’entre vous, frères catholiques, prêtres, évêques, nous avez fait part de votre incompréhension et de votre profonde douleur : merci pour vos nombreux témoignages de soutien.

    Favoriser la paix de l’Église afin de construire l’unité dans la charité, mais aussi amener les catholiques à renouer avec leur propre héritage en faisant découvrir au plus grand nombre les richesses de la tradition liturgique, trésor de l’Eglise, tels étaient les buts poursuivis par Summorum Pontificum. Le pape émérite Benoît XVI voit son œuvre de réconciliation détruite de son vivant.

    Dans une époque imprégnée de matérialisme et déchirée par les divisions sociales et culturelles, la paix liturgique nous apparaît comme une nécessité absolue pour la foi et la vie spirituelle des catholiques dans un monde qui meurt de soif. La restriction drastique de l’autorisation de célébrer la Messe selon sa forme traditionnelle fera resurgir la méfiance, le doute et annonce le retour d’une querelle liturgique déchirante pour le peuple chrétien.

    Nous l’affirmons solennellement, devant Dieu et devant les hommes : nous ne laisserons personne priver les fidèles de ce trésor qui est d’abord celui de l’Église. Nous ne resterons pas inactifs devant l’étouffement spirituel des vocations que prépare le Motu proprio Traditionis Custodes. Nous ne priverons pas nos enfants de ce moyen privilégié de transmission de la foi qu’est la fidélité à la liturgie traditionnelle.

    Comme des fils à leur père, nous demandons au pape François de revenir sur sa décision, en abrogeant Traditionis Custodes et en rétablissant la pleine liberté de célébration de la messe tridentine, pour la gloire de Dieu et le bien des fidèles. Du pain plutôt que des pierres.

                              Le 8 septembre 2021, en la fête de la Nativité de la Très sainte Vierge Marie        

    Jeanne Smits, journaliste - directrice de Blog

    Jean-Pierre Maugendre, Renaissance Catholique

    Philippe Maxence, journaliste et écrivain, rédacteur en Chef de L'Homme Nouveau

    Jean de Tauriers, Président de ND de Chrétienté 

    Guillaume de Thieulloy, éditeur de presse 

    Charles de Meyer, Président de SOS Chrétiens d'Orient

    Benjamin Blanchard, DG de SOS Chrétiens d'Orient

    Christian Marquant, Président de Paix Liturgique 

    Michel De Jaeghere, journaliste et essayiste

    Hervé Rolland, Vice-Président de ND de Chrétienté

    Maike Hickson, écrivain, LifeSiteNews

    Robert Hickson, écrivain 

    Roberto de Mattei, professeur

    Michael Matt, Editor in chief The Remnant

    Marie-Pauline Deswarte, professeur

    Jean-Baptiste  Pierchon, Maitre de conférences, Docteur en Droit

    Hugues Petit, professeur, Docteur en Droit

    Jean Sévillia, journaliste, historien, écrivain

    Xavier  Arnaud, directeur du Forum catholique

    Laurent Dandrieu, journaliste

    Henri Sire, écrivain     

    Jacques Charles-Gaffiot, historien d'art 

    Victor Aubert, Président d’Academia Christiana

    Bernard Antony, Président de l’AGRIF

    Reynald  Seycher, professeur d'université

    François Billot de Lochner, Président de Fondation de Service politique

    Anne Brassié, journaliste et écrivain

    Jérôme Triomphe, avocat

    Cyrille  Dounot, professeur et avocat ecclésiastique

    Thibaud Collin, philosophe et professeur

    Alvino-Mario Fantini, Editor in chief The European Conservative

    Pawe? Milcarek, Dir. Rédaction Christianitas

    Marek Jurek, ancien Président de la Diète de Pologne

    Philippe Pichot-Bravard, Maître de conférence

    Philippe Lauvaux, professeur à ULB Paris Assas

    Claude Goyard, professeur à Paris Assas

    Philippe de Villiers, ancien ministre, écrivain

    Max Guazzini  

    Pierre  de Lauzun, Haut fonctionnaire, écrivain

    Yves Daoudal, journaliste - Directeur de Blog

    Jean-Marie Molitor, journaliste

    Michael Hageböck, Président de Summorum Pontificum Freiburg

    Stéphane Deswarte