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liturgie - Page 73

  • Hristos Voskresie

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    Les chrétiens orthodoxes fêtent la Résurrection ce dimanche 2 mai :

    Le Christ est ressuscité des morts;
    par la mort, il a vaincu la mort;
    à ceux qui sont dans les tombeaux
    il a donné la vie

  • Des célébrations en plein air avec 50 personnes dès le 8 mai

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    Des célébrations à l'extérieur, en plein air, avec 50 fidèles ? Encore faut-il que le temps s'y prête dans nos contrées où la météo est souvent capricieuse...

    Communique de presse :

    Des célébrations en plein air avec 50 personnes dès le 8 mai

    Le Gouvernement a donné son accord aux cultes pour célébrer en plein air avec 50 personnes adultes maximum, dès le samedi 8 mai. Dans les églises, la norme de 15 personnes reste d’application, sauf pour les funérailles auxquelles peuvent assister 50 personnes.

    Depuis la Toussaint de l’an dernier, les célébrations ne peuvent plus avoir lieu qu’avec quelques fidèles. Il s’agit là pour beaucoup, d’une sérieuse restriction au vécu de la foi. Une amélioration est prévue dès le 8 mai. Les célébrations pourront alors avoir lieu à l’extérieur avec 50 personnes maximum, non compris les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis.

    Les Évêques encouragent les responsables locaux à user autant que possible de cette opportunité. Les lieux extérieurs de pèlerinage, de sanctuaires, le jardin d’un monastère ou d’un presbytère sont particulièrement adaptés à la liturgie.

    Les Évêques sont convaincus que l’on peut aussi faire davantage à l’intérieur. De commun accord avec tous les cultes reconnus, ils demandent au Gouvernement fédéral de rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. Cette norme relative s’avère moins restrictive pour le vécu de la foi et permet aussi une protection optimale de la santé publique.

    Les Évêques remercient à nouveau tous ceux qui s’engagent dans la lutte contre le virus. Ils appellent les croyants à suivre attentivement les mesures de sécurité du Gouvernement, à se faire vacciner. Ils invitent à prendre part au marathon de prière proposé par le Pape au cours du mois de mai, auquel participent nos sanctuaires mariaux.

    SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    Bruxelles, jeudi 29 avril 2021

  • Covid 19 et déconfinement: Plus nombreux pour les messes… à quelles conditions ?

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    Déserte B9723239333Z.1_20200417140155_000+G0TFST7VI.2-0.jpgLu sur le site web « cathobel », organe des diocèses francophones de Belgique :

    « Le Codeco du vendredi 23 avril 2021 n’a pas annoncé d’assouplissements pour les cultes. La norme reste de quinze personnes par église et de cinquante pour les enterrements.

    La possibilité de célébrer en extérieur avec cinquante personnes dès le 8 mai reste conditionnée: 70% des plus de 65 ans doivent être vaccinés et seuls 500 lits peuvent être occupés en soins intensifs (888 ce lundi 26 avril). Lors du prochain comité de concertation, on saura si les cultes sont assimilés à la culture. Ils pourraient alors bénéficier des mesures du plan intérieur avec 200 personnes à l’intérieur et à l’extérieur (maximum) en tenant compte des 10 m² par personne, non comptés les moins de 12 ans. Mais cette option reste pour l’heure très hypothétique« Impossible de prévoir actuellement des chiffres, indique Tommys Scholtes, sj, porte-parole de la Conférence épiscopale, or, c’est de ces chiffres que dépendront les assouplissements évoqués ».

    Vendredi, les évêques ont rencontré des représentants des gouvernements wallon, bruxellois et fédéral. Ils ont réitéré leur demande du mois de janvier d’autoriser dans les églises un fidèle par 10m2. Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, confirme:  «  l’élargissement à 200 personnes figure parmi les projets, mais à ce stade, il n’y a rien de décidé ».

    Un nouveau Comité de concertation aura lieu le 11 mai pour évoquer le plan plein air, le plan intérieur et aborder les perspectives pour l’été. »

    Ref. Plus nombreux pour les messes… à quelles conditions ?

    Pourquoi devrait-il être « très hypothétique » -selon l’expression de « cathobel »-  que les normes du plan intérieur relatif au culte puissent, en toute logique, suivre celles de la culture?  Serait-ce que, comme à la servante du malade imaginaire de Molière, il plait à l’Eglise d’être battue ?

    adde: 

    Ce jeudi 29 avril les évêques corrigent le tir: ils précisent, dans un communiqué que publie leur organe de presse précité, être « convaincus qu’on peut faire davantage à l’intérieur » (des lieux de culte). Ils demandent par conséquent au Gouvernement fédéral, et en accord avec tous les cultes reconnus, de « rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. « Cette norme relative », ajoutent-ils, est en effet « moins restrictive pour le vécu de la foi » et permet « une protection optimale de la santé publique ». Rendez-vous le 11 mai ?

    JPSC

  • Ego sum pastor bonus

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    Ego sum pastor bonus

  • Temps pascal avec Dom Marmion : du 4e dimanche après Pâques au samedi de l'octave de Pentecôte

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  • Le latin liturgique populaire… en Afrique

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    Le latin liturgique et le chant grégorien, méprisés par les idéologues ecclésiastiques occidentaux, auraient-ils trouvé une seconde vie dans la surprenante inculturation populaire que les africains eux-mêmes leur réservent ?  Voici ce qu’on peut entendre de nos jours dans la cité de Bukavu au Kivu:

     

    stella duce i284571214496356227._szw3000h2000_.jpgFaut-il alors s’étonner que le Collège des Jésuites (« Alfajiri » plus de 2500 élèves) de cette ville congolaise ait aussi une section latine et que la devise de ce vaste établissement s’intitule « Stella Duce » en l’honneur de la Vierge Marie (Notre-Dame de la Victoire) : l’étoile qui pilote ce grand navire ancré sur la presqu’île de Nya-Lukemba ?

    JPSC

  • Les missionnaires de la miséricorde divine : une communauté en pleine expansion

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    Le deuxième dimanche de Pâques était consacré à la miséricorde divine : une occasion de mettre en lumière une jeune communauté catholique en pleine expansion : les « Missionnaires de la Miséricorde divine », à l’école de sainte Faustine. Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    SMMD-Communauté-été-2020-620x330.jpg

    « L’abbé Jean-Raphaël Dubrule est supérieur des Missionnaires de la Miséricorde divine depuis juillet 2020, succédant au fondateur, l’abbé Loiseau. Il nous parle de sa communauté en plein développement et de ses projets.

    La Nef – Comment succède-t-on à un fondateur charismatique comme l’abbé Loiseau ? Quels sont vos principaux objectifs comme supérieur ?

    Abbé Jean-Raphaël Dubrule – Succéder à l’abbé Loiseau a été bien sûr une surprise pour moi, puisque ce sont des raisons de santé qui l’ont amené à remettre sa charge de supérieur avant le premier chapitre de la communauté qui se réunira quand nous serons douze membres incorporés définitivement. L’abbé Loiseau avait été mon directeur spirituel avant que je ne rentre au séminaire, puis mon supérieur et curé depuis la fondation de la communauté en 2005. J’ai donc beaucoup reçu de lui et aussi appris à le connaître. C’est pourquoi je lui succède avec reconnaissance et dans un souci de continuité. Après le temps de la fondation, vient maintenant le temps de la stabilisation durant lequel j’ai pour objectif de développer l’assise de la communauté, tout en veillant bien sûr à sa croissance, avec le souci particulier des vocations.

    Pourriez-vous nous rappeler ce que sont les Missionnaires, leur charisme et leur vocation, et aussi où en est votre communauté (statut, implantations et accueil…) ?

    C’est la spiritualité de la miséricorde reçue, vécue et répandue qui nous caractérise et nous unit. Nos statuts demandent en effet de mettre en valeur, à travers une vie communautaire, le témoignage de la miséricorde, comme le Christ l’a révélé à sainte Faustine, de puiser cette miséricorde dans l’Eucharistie, célébrée particulièrement dans la forme extraordinaire du rite romain, dans un esprit d’enrichissement mutuel avec la forme ordinaire et de répandre cette miséricorde en vue de la nouvelle évangélisation, particulièrement envers les musulmans. C’est notamment pour cette forme de mission que le bienheureux Charles de Foucauld est notre second saint patron.
    Après s’être vu confier des apostolats dans le sud de la France, à Toulon, Marseille et Draguignan, la communauté exerce maintenant un ministère à Lyon, Strasbourg et Colmar. Pour les quelques années qui viennent, il nous faudra conforter ces derniers lieux. Le reste appartient à la Providence. Notre croissance, modeste mais régulière, nous permet cependant d’envisager l’ouverture d’autres lieux d’ici 3 ou 4 ans.
     

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  • Jubilate Deo omnis terra, Alleluia !

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    Iubilate Deo omnis terra, alleluia :
    psalmum dicite nomini eius,
    date gloriam laudi eius.
     
    Jubilez pour Dieu, toute de la terre, alléluia :
    dites un psaume à l’honneur de son nom,
    rendez gloire à sa louange !
     

    Provided to YouTube by The Orchard Enterprises

    Jubilate Deo Omnis Terra · Contrapunctus · Owen Rees · Cristóbal de Morales

    Jubilate Deo Omnis Terra

    ℗ 2020 Signum Records Released on: 2019-12-18

  • Pour changer notre regard sur la messe et y participer de l'intérieur

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    De XA sur le Forum catholique :

    L’abbé Guillaume de Tanoüarn, rédacteur en chef de Monde & Vie, vient de publier chez Via Romana un nouveau livre intitulé Méditations sur la messe.

    Pour Monde & Vie, Dominique Molitor a interrogé l'abbé de Tanoüarn. Je publie ci-dessous cet entretien avec l'aimable autorisation de l'ensemble des protagonistes.

    ***
    Sur l’aventure spirituelle - Monde & Vie du 10 avril 2021 - pp. 38 et 39

    L’abbé Guillaume de Tanoüarn, rédacteur en chef de notre magazine, vient de publier un nouveau livre intitulé Méditations sur la messe. Loin des soubresauts de l’actualité, il nous emmène au cœur de notre destinée, là où le Christ nous rattache à Dieu – si nous le voulons !. ››› Propos recueillis par Dominique Molitor

    Vous publiez aux éditions Via romana un nouveau livre intitulé Méditations sur la messe. Pouvez-vous nous préciser les circonstances et le contexte de ce travail que rien n’annonçait dans vos œuvres antérieures ?

    Je crois que je n’aurais jamais osé me lancer dans la rédaction d’un tel livre sans le confinement. Ce sont les circonstances du premier confinement, souvenez-vous, les églises fermées ; l’absence totale de messe en présence de peuple, et cet ordre péremptoire de nos autorités : « restez chez vous », voilà ce qui m’a décidé à parler de cette messe à laquelle on ne pouvait plus assister. Il se trouve que j’avais donné un cours sur ce sujet l’année précédente au Centre Saint Paul. Confiné à Saumur, dans ses beaux paysages dont la Loire a le secret, je n’avais pas ma bibliothèque : impossible d’aborder un sujet d’érudition ! Restait, dans le grand calme du confinement, à méditer. Qu’est-ce que la méditation ? Un regard particulièrement intense de l’esprit, animé par une volonté de comprendre dans laquelle se cache tout l’amour du monde. Le terme de cette volonté de comprendre, comme le dit bien Descartes, est l’évidence. Saint Ignace, dans ses célèbres Exercices spirituels, explique que l’on va de la méditation à la contemplation. La méditation n’est pas un détour, elle est la base dont il faut partir pour aller vers l’évidence contemplée. Dans nos vies, la foi recouvre ainsi tout ce que l’on fait avec évidence. Il m’a semblé que je devais partager cette évidence du rite latin, qui est, d’abord et avant tout l’évidence du sacré. Cela fait plus de trente ans que je suis prêtre, et la prière qui mobilise toutes les forces de mon esprit, c’est encore la messe. Or il y a tant de fidèles pour lesquels, à l’inverse, la messe est un long ennui, que l’on n’éprouve que par devoir ou par habitude ! J’ai voulu donner aux chrétiens, à travers ce petit livre, le goût d’une véritable méditation sur la messe. Qu’est-ce que la messe ? Il s’agit en réalité d’une initiation au Mystère chrétien lui-même.

    Vous étiez donc tel un ermite, mais nous précisez-vous d’emblée, vous aviez des compagnons de route… ?

    Certains sujets, je les ai tournés et retournés dans mon esprit et je garde précieusement telle ouverture, tel trait de lumière, telle émotion aussi, comme renfermant un savoir précieux et non une science gratuite. C’est en ce sens que j’évoque au début de ce livre mes compagnons de route. Je n’ai pas la prétention d’avoir écrit une œuvre scientifique sur la messe. Il me manque trop de références. Mais je garde précieusement toutes celles que j’ai citées dans cet ouvrage. Pas besoin d’une bibliothèque pour l’écrire. Quelques livres suffisaient, des livres lus et relus, des auteurs qui sont comme des compagnons, des thèmes récurrents et, entre tous, outre le thème de la messe elle-même, de l’origine et de la signification des prières qui y sont dites, le thème du sacrifice, dans toutes ses dimensions : liturgiques, théologiques, mais aussi anthropologiques, métaphysiques, spirituelles, c’est-à-dire simplement quotidiennes, car le sacrifice fait forcément irruption dans la vie de chacun, qu’on ait cherché ou non à l’y inviter. Mes compagnons de route ont tous été touchés par cette grande question de l’acte sacré et de la présence de Dieu à travers la terrible présence du mal, la présence d’un Dieu qui seul est sauveur du mal. Outre Thomas d’Aquin et l’étonnant article de la Somme théologique sur le sacrifice, il y a Cajétan, en réponse aux protestants, il y a Joseph de Maistre, en réponse à la Révolution française, il y a enfin René Girard, inépuisable source de réflexion sur la violence et le sacré, c’est-à-dire sur le sacrifice. J’en oublie la merveilleuse école française de spiritualité, en particulier un petit livre du Père de Condren sur L’idée de sacerdoce et de sacrifice, co-écrit au cours du siècle dix-septième avec le célèbre janséniste Pasquier Quesnel. Ces gens m’ont nourri et m’ont donné ce que je tente de rendre aux lecteurs d’aujourd’hui. Je voudrais aussi, puisque vous parlez de compagnons de route, rendre hommage à Mgr Guérard des Lauriers et à l’originalité de son approche de la notion de sacrifice, au sein de la messe elle-même.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 11 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche « in albis » (1er dimanche après Pâques) :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : Aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », Propre de la messe « Quasimodo » », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/i2_k7OP36Ds

    in albis 2009_04_638.jpgCe Dimanche s’appelle « Quasimodo », tiré des premiers mots de l’Introït de la messe du jour: « quasimodo geniti infantes », (comme des enfants nouveaux nés ayez soif d’un lait spirituel très pur…») ou dimanche « in Albis », car les chrétiens néophytes, accueillis en ce jour où s’achève l’octave de la fête de Pâques, venaient alors déposer le vêtement blanc de leur baptême pascal de nouveaux-nés à la vie en Dieu .

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce dimanche matin du 4 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du saint Jour de Pâques

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L Schyns, G. Lahaye) : Aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », Propre de la messe « Resurrexi »; Kyriale de la messe I (Xe s.); credo I (XIe s.), hymne « O filii et filiae » (origine XII e s.);

    Motets classiques : Micheline Viellevoye

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/VYfd_Hux2vc

    JESUS-LIMBES-FRA-ANGELICO-054_bat01_31 (1).jpgLa grand-messe de Pâques est le point culminant de l’allégresse pascale. Tous les événements que nous avons vus se dérouler, toutes les paroles que nous avons entendues pendant le saint triduum doivent être maintenant une réalité mystérieuse et présente : Le Christ, notre Agneau pascal, est immolé. La messe présente une grande unité de pensées et le même thème revient sans cesse. Le leitmotiv est cette parole de saint Paul : Le Christ, notre Agneau pascal, est immolé (Ép., Grad., Seq., Comm.).

    L’introït est tiré du psaume 138 qui célèbre en général la science et la présence de Dieu pénétrant jusqu’au plus intime de notre être. Toutefois l’antienne a été adaptée à la solennité pascale. En effet, Jésus s’est endormi sur la croix, confiant au Père son esprit. Maintenant il se réveille entre les bras aimants de Dieu, lequel a accepté l’innocente Victime qui s’est offerte spontanément à lui. Il l’a serrée sur son cœur et l’a réchauffée de sa propre chaleur. Jésus est ressuscité. « Je me lève et me retrouve toujours avec toi ; Alléluia ; tu tiens sur moi ta main ; Alléluia ; trop élevée est devenue pour moi ta science ; Alléluia, Alléluia. » Ps. « Seigneur, tu me scrutes, tu me connais bien ; tu connais mon repos et mon lever. ».

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  • Vous qui avez jeûné et vous qui n'avez pas jeûné, réjouissez-vous aujourd'hui !

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    Homélie de saint Jean Chrysostome pour la fête de Pâques

    Que tout homme pieux et ami de Dieu
    jouisse de cette belle et lumineuse solennité !
    Que tout serviteur fidèle entre avec allégresse
    dans la joie de son Seigneur ! (Mt 25,21)

    Celui qui a porté le poids du jeûne,
    qu’il vienne maintenant toucher son denier.
    Celui qui a travaillé depuis la première heure,
    qu’il reçoive aujourd’hui le juste salaire.
    Celui qui est venu après la troisième heure,
    qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâces.
    Celui qui est arrivé après la sixième heure,
    qu’il n’aie aucune doute, il ne sera pas lésé.
    Si quelqu’un a tardé jusqu’à la neuvième heure,
    qu’il approche sans hésiter.
    S’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure,
    qu’il n’ait pas honte de sa tiédeur,
    car le Maître est généreux,
    il reçoit le dernier comme le premier ;
    il accorde le repos à l’ouvrier de la onzième heure
    comme à celui de la première ;
    il fait miséricorde à celui-là, et comble celui-ci.
    Il donne à l’un, il fait grâce à l’autre. (Mt 20,1-16)
    Il accueille les œuvres
    et reçoit avec tendresse la bonne volonté ;
    il honore l’action et loue le bon propos.

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