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Livres - Publications - Page 136

  • Mgr Léonard a reçu le prix Saint-Etienne de théologie

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    Sans titre.pngUne amie (que nous remercions) nous transmet l'information suivante (traduite du hongrois - source) :

    Le prix Saint-Étienne de théologie pour Monseigneur Léonard

    Lundi dernier ont été donnés à Budapest les prix Saint-Étienne de théologie et de littérature. Le prix de théologie revient à notre Archevêque; notamment pour son ouvrage "Les raisons de croire" qui a été traduit en hongrois et dont l'actualité a été mise en lumière par l'abbé Lajos Pápai : "Ce livre est spécialement actuel chez nous car plusieurs décennies 'd'inculturation' athée nous ont privés d'intellectuels chrétiens." En des termes élogieux, Lajos Pápai a cité le chapitre intitulé "l'humanisme catholique" où notre Archevêque part d'une sentence de Saint Irénée : "La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, la vie de l'homme c'est la vision de Dieu." "L'homme trouve la vraie vie en s'ouvrant à Qui le surpasse, à savoir Dieu. Et bien sûr l'être humain s'ouvre à Dieu librement."

    La remise du prix a eu lieu au cours de la vingt-troisième Semaine Saint-Étienne du livre; elle a eu lieu dans la salle Jean-Paul II de l'Université catholique Pázmány Péter. Le prix a été remis à Mgr Léonard par le Cardinal Péter Erdő. Quant au prix de littérature, il a été attribué à Kányádi Sándor, poète dont les textes ont été mis en musique par l'ensemble Kaláka : le plus connu est le très beau texte "Quelqu'un marche au sommet des arbres" (les arbres désignant les êtres humains; "Valaki jár a fák hegyén").

    Lundi après-midi entre 15h et 16h les deux auteurs primés ont dédicacé leurs ouvrages place des Franciscains, où se trouvent plusieurs librairies catholiques de Budapest.

  • François d'Assise : la trouvaille extraordinaire d'une biographie contemporaine

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    la-vie-retrouvee-de-francois-d-assise.jpgDe Radio Vatican :

    Entretien -  « La Vie retrouvée de François d'Assise » est un évènement. Il s'agit de la deuxième biographie sur le "Poverello", écrite par frère Thomas de Celano entre 1232 et 1239. C'est un petit livre, mais une grande découverte pour le monde franciscain dont le mérite revient à l'historien médiéviste Jacques Dalarun.

    Dans le Livre pour Dieu, Sœur Catherine Aubin interroge ce spécialiste mondialement reconnu de la question franciscaine sur les nouveautés liées à ce manuscrit retrouvé. Il nous explique ainsi l’apparition de nouveaux évènements et de nouveaux témoignages de frères ainsi que l’approfondissement de la personnalité du biographe Thomas de Celano.

    podcast

     

    Lire également : La "vie" retrouvée de François d'Assise (La Croix)

  • Le catholicisme a-t-il un avenir au Québec?

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    Il n’est pas trop tard ! – Présent et avenir de l’Église d’ici. Normand Provencher ;, ed.Novalis , Montréal, 2015, 108 pages. Commentaire d'un essai  lu sous la plume de Louis Cornellier, dans le grand quotidien québecois « Le Devoir »:

    « Au Québec, c’est une criante évidence, l’Église catholique est en déclin. Le taux de pratique dominicale est passé de 85 %, au début des années 1960, à plus ou moins 5 %, aujourd’hui. Selon un sondage CROP, réalisé pour l’émission Second Regard en 2013, moins de 60 % des Québécois se disent maintenant catholiques et la moitié d’entre eux avouent accorder peu ou pas d’importance à la religion. « L’Église d’ici, constate donc Normand Provencher dans Il n’est pas trop tard !se fait plus discrète, fatiguée, vieillie, un peu triste, comme si elle était menacée de disparaître dans un avenir prochain. »

    Membre des Oblats de Marie Immaculée depuis 1964, le théologien, qui réfléchit sans faux-fuyants à l’avenir de l’Église d’ici depuis des années, est lucide, mais refuse le désespoir. « Nous ne sommes pas, écrit-il, en train de vivre les derniers jours du christianisme et de l’Évangile, nous vivons la fin d’une Église, liée étroitement à notre histoire, avec ses institutions variées, son clergé nombreux, son autorité incontestée. » Ce qui disparaît ici, en fait, c’est la « civilisation paroissiale ». Le choc, pour les catholiques engagés, est dur, mais il peut être l’occasion d’un retour, non pas à l’Église d’avant le concile Vatican II, mais à « la mentalité évangélique ».

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  • Vocations sacerdotales : marasme et contrastes

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    Lu ce jour sur le site « Pro Liturgia »:

    "A deux reprises déjà, une statistique diligentée par le Vatican a attiré l’attention du public sur le recul inexorable du nombre de candidats à la prêtrise, et ce, dans le monde entier. 

    Selon les chiffres publiés, ce nombre aurait diminué de 2% entre 2011 et 2013. Le Vatican parle d’une tendance affirmée, d’un virage. Tendance confirmée par un signal très clair : non seulement l’Europe et l’Amérique du Nord sont touchés, mais aussi la très catholique Amérique du Sud. 

    En pourcentage, on constate même que c’est là-bas que la diminution est la plus forte. Entre 2011 et 2013, le nombre de jeunes hommes se destinant au sacerdoce a diminué de 7%. En Europe, ce pourcentage n’est que de 3,6%. Seule l’Afrique reste en dehors du mouvement, avec 1,5% de progression.

    Analyse par pays.

    Le problème se révèle encore plus dramatique lorsqu’on regarde pays par pays. 

    Il faut ainsi parler du Pérou et du Chili (avec une baisse de 11,2% chacun), de la Colombie (-10,5%), et du Brésil (-6,7%). En Europe, ce sont la Tchéquie (-13%), la Grande-Bretagne (-11,5%) et l’Autriche (-10,9%) qui sont le plus durement touchées. L’Allemagne, avec 7,7% de recul se trouve dans la moyenne.
    Pour ce qui est du vieux continent, on trouve certes un regain de l’intérêt pour la prêtrise en Italie (+0,3%), en Ukraine (+4,5%) et en Belgique (+7,5%) ; mais cela ne fait en chiffres bruts qu’une poignée de nouveaux séminaristes. 
    Même en Corée du Sud, qui pourtant passe pour une communauté des plus dynamiques de l’Eglise en Orient, et dans les Philippines, l’attractivité du sacerdoce tend à reculer peu à peu.

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  • Quand un franc-maçon rejoint l'Eglise (mise à jour)

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  • Un roman d'anticipation qui tient à coeur au pape

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    Lord_of_the_World_book_cover_1907.jpgDe Liberté Politique (Axel Rokvam) :

    Colonisation idéologique : le roman d’anticipation conseillé par le pape François


    En juin 1906 à Londres, Robert-Hugh Benson écrit un roman d’anticipation au succès immédiat, The Lord of the Word. C’est le pape François qui a attiré mon attention sur cet ouvrage oublié, en conseillant explicitement aux journalistes de le lire pour « comprendre le drame de la colonisation idéologique », lors de sa conférence de presse aérienne du 19 janvier dernier. Ce livre, il en a parlé à plusieurs reprises, comme une œuvre prophétique décrivant l’apostasie de la Modernité.

    À LA FIN du XIXe siècle, Robert Benson est un jeune pasteur anglican londonien, ordonné par son propre père, l’archevêque de Cantorbéry, numéro deux de la High Church après le prince régnant. L’abbé Benson est passionné de littérature, mais surtout épris de vérité. Comme beaucoup de ses coreligionnaires, il décide, après une réflexion profonde sur l’unité de l’église et la racine de sa foi, de se convertir au catholicisme. Il est reçu dans l’église romaine en 1903.

    Mais sa quête ne s’arrête pas là. L’abbé Benson a des intuitions. Il écrit beaucoup et il écrit bien. Il se passionne pour la fin des temps, l’Apocalypse, et l’Antéchrist, au point de dire, en 1905 : « L’Antéchrist commence à m’obséder. Si jamais je l’écrit, quel livre ce sera ! » Ce sera le Maître de la Terre, un roman passionnant qui raconte les derniers temps, la lutte de l’Église, cernée de toute part, et donc les dernières heures de ce monde, sous l’angle de la lutte eschatologique acharnée du bien et du mal, où la terre des hommes, portée par un humanitarisme sans Dieu, devient une préfiguration des enfers.

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  • « Vultum tuum, Domine, requiram » (PS. 26,8)

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    jean-paul-ii-et-eucharistie.jpg« Quaesivi vultum tuum, vultum tuum Domine requiram, ne avertas faciem tuam a me , j'ai cherché ton visage, je rechercherai ton visage, Seigneur : ne détourne pas de moi ta face »: du saint au pécheur, ce verset du psalmiste (que nous chantons à la messe grégorienne du dimanche après l’Ascension), beaucoup  de femmes et d’hommes religieux l’ont répété dans leur cœur, des artistes nombreux aussi l’ont exprimé par leur art. Le  livre de Véronique Lévy, récemment convertie au catholicisme, lui emprunte son titre : « Montre-moi ton Visage » . Lu ce « post » date du 22 avril 2015 sur le blog « Jésus-Christ en France » : 

    « La sœur cadette de l’écrivain Bernard-Henri Lévy publie un livre dans lequel elle raconte sa conversion au catholicisme. Récit d’un parcours hors du commun.

    En ce premier dimanche de carême de l’année 2012, la nef de Notre-Dame de Paris est pleine à craquer. Une cérémonie présidée par Mgr Vingt-Trois rassemble les adultes qui seront baptisés quarante jours plus tard, dans la nuit de Pâques. Soudain, dans l’assistance, on s’avise de la présence de Bernard-Henri Lévy. Que fait-il là, dans les rangées réservées aux familles des catéchumènes ? Des tweets fusent, vite relayés. C’est ainsi que se répand l’incroyable nouvelle : Véronique Lévy, la sœur d’une des figures de la communauté juive française, s’est convertie au catholicisme.

    Lorsqu’elle annonça à son frère qu’elle allait être baptisée, « BHL » perçut tout de suite que ce n’était pas une nouvelle lubie de sa petite sœur, de plus de vingt ans sa cadette, que personne, dans leur famille, ne prenait au sérieux. « À l’assurance et à l’intensité avec laquelle elle parlait, j’ai compris que ce n’était pas un enfantillage mais une authentique expérience intérieure, dit-il. J’ai été très vite impressionné aussi par son degré de connaissance en théologie chrétienne mais aussi juive, dont elle ne savait pourtant rien avant. » Bernard, comme l’appellent ses proches, est bouleversé. Impressionné d’abord par la transformation de Véronique : elle était fragile, instable ; il constate qu’une force nouvelle l’anime et s’en réjouit. Mais une part de lui-même est attristée par cette conversion : « Qu’en auraient pensé nos parents ? Pendant son baptême, je songeais que cet événement les aurait désolés. C’est une rupture comme il ne s’en était sans doute jamais produit dans cette lignée multimillénaire des Lévy, confie-t-il. J’avais aussi le sentiment d’avoir échoué à transmettre quelque chose à cette petite sœur qui pourrait être ma fille. »

    Qui est cette mystérieuse Véronique, jamais apparue en public ?

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  • Apaiser la douleur en fin de vie : un nouveau dossier de l'IEB

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    NOUVEAU DOSSIER de l'IEB : Apaiser la douleur en fin de vie

    Chaque année, 52 millions de personnes meurent dans le monde et l’on estime qu’environ un décès sur dix est dû au cancer. Alors que 95% des douleurs pourraient être soulagées, plus de 65% de patients cancéreux meurent, encore aujourd’hui, dans uncontexte douloureux. C’est dire combien le combat des soins palliatifs est loin d’être gagné et qu’une formation spécifique, dans le domaine de l’algologie et de l’antalgie, s’impose comme une urgence.

    En Belgique, entre 35.000 et 40.000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année et les chances de réelle guérison, c’est-à-dire de rémission à plus de cinq ans, sont estimées à 60%. Une médecine de pointe permet aujourd’hui de déceler très précocement un cancer. Les chimiothérapies et la radiothérapie plus ciblées, l’hormonothérapie, les traitements avec les facteurs de croissance, la médecine moléculaire et génétique sont en constante évolution et ouvrent un horizon optimiste.

    Cette médecine très prometteuse n’évince pas l’émergence d’une diversité de pathologies multifactorielles, telles que les accidents vasculaires cérébraux, les pathologies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique…), les pathologies neuromusculaires (myopathie de Duchêne…), les maladies neuropsychiatriques (maladie de Huntington…), etc. Autant de maladies qui montrent combien la société se doit de mobiliser des moyens humains et financiers pour donner de la place à ceux qui sont de plus en plus fragilisés aujourd’hui.

    LIRE le DOSSIER ici

  • Le scénario du « Camp des Saints » ?

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    Migrant Boat Deaths 03.jpgLes immigrés clandestins en provenance de Libye sont de plus en plus nombreux. Une réalité qui ne manque pas de faire écho au roman de Jean Raspail, "Le camp des saints" (1973), dans lequel l'auteur décrit les conséquences d'une immigration massive (et soudaine) sur la civilisation occidentale. Sur le site « Atlantico », Frédéric  Encel (professeur de relations internationales à l’ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris) interroge Maxime Tandonnet (historien, et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, auteur de "Histoire des présidents de la République", Perrin, 2013) :

    Atlantico : Dans le roman de Jean Raspail, près d'un million de migrants partent du delta du Gange en même temps pour arriver sur les côtes françaises. Selon les services de renseignements transalpins, entre 800 000 et 1 million de migrants se dirigeraient actuellement vers la Libye - ou y seraient déjà - avec pour objectif de se rendre en Europe. La Libye a-t-elle effectivement les moyens d'envoyer une telle proportion de personnes sur les côtes européennes dans un laps de temps similaire à celui de l'ouvrage ?

    Frédéric Encel : La réponse est non, pour deux raisons. D'abord parce que les Etats voisins - Algérie, Tunisie, Egypte, ou encore le Tchad au sud -  en dépit de leurs difficultés internes, sont parfaitement capables d'empêcher des flux migratoires depuis leurs territoires respectifs vers la Libye, flux dont on se demande d'ailleurs d'où ils viendraient (le grand ouest égyptien, le sud algérien et le Tchad septentrional sont d'immenses déserts), et surtout pourquoi ils prendraient le risque insensé de passer par la Libye où sévissent les barbares de l'Etat islamique. 

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  • Quand une famille catho décide de vivre au coeur d'une cité HLM

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    Du site de l'Homme Nouveau (Adélaïde Pouchol) :

    Une famille catholique au coeur de la cité 
    Entretien avec Amaury Guillem

    Ils sont les « cathos du 11e étage », Amaury Guillem, sa femme et ses trois filles, venus vivre au cœur d’une cité de Marseille. Volontaires de l’association Le Rocher, ils ont choisis de témoigner de leur foi là où la misère est si grande. Après trois années passées là-bas, Amaury Guillem vient de publier un livre (Ceux du 11e étage, carnet de bord d’une famille catho en cité HLM, Cerf), où il témoigne des joies et difficultés de leur mission.

    Vous avez décidé de vous installer en cité HLM à Marseille, pourquoi ?

    Ma femme et moi avons eu, grâce à Dieu et à nos familles, des vies confortables, où nous n’avons jamais manqué de rien. Nous vivions à Bayonne et étions heureux. Mais il manquait quelque chose à ce bonheur : nous nous sentions appelés à vivre l’Évangile de façon plus radicale, par un engagement auprès des plus pauvres. Vu la situation des banlieues, il semble qu’elles soient l’enjeu n°1 de notre société française, puisque s’y concentrent de nombreuses problématiques, économiques, sociales, religieuses. Il y a urgence à ce que les chrétiens investissent ce terrain, pour servir les plus pauvres, témoignant de Celui qui, se faisant pauvre parmi les pauvres, a déjà porté toutes les souffrances du monde et leur donne un sens. Enfin, à l’école de bien des initiatives anciennes – Madeleine Delbrêl, Sœur Emmanuelle - ou actuelles – l’Arche, Simon de Cyrène, l’association pour l’amitié ou Lazare -, nous étions convaincu qu’il ne fallait pas se contenter de travailler auprès des démunis mais bien vivre avec eux. C’est là que se vit la radicalité de l’Évangile, dans ce qu’il a de plus crucifiant mais aussi de plus vivifiant.

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  • Frère de Jésus ?

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    Du dominicain Renaud Silly (couvent Saint-Thomas d’Aquin de Toulouse) sur "Figarovox ":

     La Vie de Jude frère de Jésus : Françoise Chandernagor met sa plume alerte et sa probité historique au service de la première Église de Jérusalem, gouvernée par la famille de Jésus. Cette grande oubliée de l'histoire, rejetée par les deux camps, en voulant être juive et chrétienne ne fut ni l'une ni l'autre, aux dires de ses détracteurs. On doit se féliciter de tout ce qui contribue à faire connaître la source juive jamais tarie qui irrigue le christianisme, car c'est la fidélité aux origines qui protège contre l'idéologie et la violence religieuse.

    Dommage cependant que Chandernagor fasse dépendre son récit d'une thèse historiquement contestable sur la fratrie d'au moins sept rejetons de son époux Joseph qu'aurait enfantée Marie de Nazareth. Pour en démontrer l'existence, elle se prévaut d'une écrasante galerie d'autorités, pères de l'Église, exégètes, et porte l'estocade en tirant à elle le témoignage de Benoît XVI. Pourtant, elle ne cite pas un fait important qui ruine sa démonstration.

    Les villageois de Nazareth nous disent que les frères de Jésus se nomment «Jacques et Joset, Jude et Simon» (Évangile selon Marc 6,3). Joset étant une forme hellénisée de Joseph, l'usage juif de la papponymie (on donne à l'enfant un des prénoms de son grand-père et non de son père) exclut l'existence d'un fils de saint Joseph prénommé comme lui. Mais surtout, on lit dans le même Évangile que se tenait près de la croix de Jésus «Marie, mère de Jacques et Joset» (Marc 15,40). Si cette femme était la mère de Jésus, on la présenterait comme telle, non pas comme mère de Jacques et Joset. Selon Matthieu (27,56), elle fait partie de l'entourage féminin qui accompagne Jésus depuis la Galilée. Il est donc impossible qu'il s'agisse de sa mère. Encore vivante lors de la Passion, comme la mère du Christ, cette seconde Marie ne peut avoir été l'épouse de Joseph qui, comme juif pieux, n'était pas polygame. Nommés deux fois ensemble et dans le même ordre, «Jacques et Joset» forment un duo aisément identifiable, le premier n'étant autre que le chef de l'Église de Jérusalem, tenu pour un saint par ses fidèles comme par les Pharisiens, mort en glorieux martyr en 62 ou 67.

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  • "Divorcés-remariés" : la voie de l’ordo paenitentium

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    Lu sur le « Salon beige » :

    6a00d83451619c69e201bb081b1451970d-320wi.jpg« Le frère Thomas Michelet est dominicain, licencié en théologie. Il était à la Sainte-Baume, le sanctuaire de sainte Marie-Madeleine, et il est à Fribourg depuis septembre pour une thèse de doctorat en théologie. Dans la revue Nova et vetera, il publie un long et très intéressant article sur la question fort débattue des fidèles divorcés, remariés civilement. L'intégralité de cet article est à lire, car il répond aux objections, questions, propositions que certains posent. En voici un court extrait :

    "[...] La vraie difficulté n’est pas la communion eucharistique mais l’absolution, qui suppose le renoncement à son péché. C’est ce qui explique l’impossibilité d’admettre à l’eucharistie pas seulement les divorcés remariés mais « ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste » (CIC, can. 915), appelés autrefois « pécheurs publics ». On gagnerait à le rappeler, sans doute en des termes moins abrupts, afin que les divorcés remariés ne se croient plus les seuls concernés par ce qui n’est d’ailleurs pas une mesure disciplinaire de l’Église, mais une impossibilité qui s’impose d’abord à elle. Et donc, notre réponse pastorale ne devrait pas non plus se focaliser sur leur seul cas — avec le risque de les enfermer dans une catégorie de péché, sans voir qu’ils sont avant tout des baptisés en quête de Dieu —, mais elle devrait être pensée plus largement pour tous ceux qui se trouvent dans la même situation, et que l’on pourrait appeler faute de mieux des « impénitents » ou des « non-sacramentalisables ».

    Si l’on ne peut pas leur donner le sacrement de la pénitence, cela tient autant à l’obstacle qui se trouve en eux qu’aux conditions actuelles du sacrement, lequel suppose pour y entrer que la personne soit prête à recevoir l’absolution et à poser les trois actes du pénitent : le repentir (contrition), l’aveu de son péché (confession) et sa réparation (satisfaction), avec le ferme propos de s’en détacher si ce n’est déjà fait, de ne plus recommencer et de faire pénitence. Ces éléments sont intangibles en eux-mêmes, faisant l’objet de définitions conciliaires, mais l’ordre dans lequel ils interviennent ne l’est pas, puisque ce n’est qu’autour de l’an 1000 que la pénitence a suivi habituellement l’absolution comme un effet du sacrement en vue de la réparation, alors qu’elle en était la condition préalable dans la pénitence antique, certes au titre de peine réparatrice mais aussi en tant que disposition à la contrition. De même la forme ordinaire du sacrement est devenue si l’on peut dire « instantanée », rassemblant tous ces éléments dans un acte rituel unique et bref, tandis que la pénitence antique s’étalait sur de nombreuses années et en plusieurs étapes liturgiques, depuis l’entrée dans l’ordre des pénitents jusqu’à la réconciliation finale. Or c’est exactement le cas de figure des divorcés remariés, et plus généralement de tous ceux qui peinent à se détacher complètement de leur péché, qui ont besoin pour cela d’un cheminement sur le temps long. Dans sa forme actuelle, le sacrement de la pénitence ne peut plus intégrer cette dimension temporelle et progressive, alors que c’était le propre de la pénitence antique, qui se pratiquait d’ailleurs encore au Moyen Âge et qui n’a jamais été supprimée. Sur ces deux points, le régime de la pénitence serait donc susceptible de s’enrichir de nouveau, et il serait bon qu’il le fasse car c’est là un vrai manque, en intégrant à côté des trois formes sacramentelles déjà prévues dans le rituel en vigueur, une autre forme « extraordinaire », à la fois nouvelle et profondément traditionnelle. L’histoire encore récente montre que pour engager une telle réforme, un simple motu proprio paraît suffire ; mais il serait sans doute opportun d’y consacrer d’abord une assemblée du synode des évêques, de même que le synode de 1980 sur la famille avait été suivi par celui de 1983 sur la pénitence. [...]"

    L'intégralité de l’article est accessible en ligne, ce qui est une faveur exceptionnelle de l’éditeur. »

    JPSC