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Livres - Publications - Page 132

  • Confusions et ambiguïtés du rapport synodal sur la famille : vers une conception protestante de la liberté de conscience ?

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    Lu sur le blog « Salon beige » ce 26 octobre 2015:

    Aline Lizotte, docteur canonique en philosophie et directrice de l'Institut Karol Wojtyla, analyse le texte issu du synode sur la famille pour le Figarovox :

    "Même s'il n'a pas pris position pour éviter un vote négatif d'une partie des évêques, le synode a suggéré au pape, et cela a été voté, que la question de la communion des divorcés remariés ne soit plus réglée par un oui ou par un non, mais à travers un «discernement» au cas par cas, selon des critères préétablis par l'Eglise: est-ce une évolution notable de la théologie morale catholique?

    Les numéros 84, 85 et 86 de la relation synodale sont pour le moins confus sinon ambigus. On n'y parle pas directement d'interdiction ou de permission de communier, mais de trouver les divers modes d'intégration en vue d'une meilleure participation à la vie communautaire chrétienne.

    Parmi ces différents modes d'intégration, il y aurait la permission de devenir parrains, de faire la catéchèse, de lire les textes à la messe, bref, de participer aux actes qui préparent à la vie sacramentelle.

    Mais il y a aussi la possibilité de communier. Jean Paul II n'était pas allé aussi loin. Tout en refusant fermement la possibilité de participer à la communion, il avait, lui aussi, bien affirmé que les divorcés faisaient partie de la communauté chrétienne - ils n'étaient pas excommuniés - et qu'ils devaient s'unir à la prière de l'Eglise, participer au sacrifice eucharistique et prendre part aux oeuvres de charité sociales.

    Aujourd'hui le numéro 84 du document final va plus loin, puisqu'il parle de «dépasser» les «exclusions» dans le domaine liturgique, éducatif, pastoral et … «institutionnel». Ce mot est vague mais il est très important car il peut tout désigner dans l'Eglise. Qu'est ce qui empêcherait en effet un divorcé remarié de devenir diacre…

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  • « Enquête sur les miracles » : en parler aujourd’hui ?

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    De eecho.fr :

    « Enquête sur les miracles » : en parler aujourd’hui ?

     

    Enquête sur les miracles. Pour la nouvelle évangélisation
    éd. du Jubilé, 2015 
    – Préface de Mgr Dominique Rey

     

     

     

     Les auteurs :

    Nicolas Celoro, Pianiste et compositeur (www.nicolasceloro.net)
    Lucien Daly, Ancien Directeur de recherche au CNRS et Chargé de cours à l’Université Paris 6
    Jean-François Froger, Exégète et chercheur en anthropologie biblique
    Edouard-Marie Gallez, Théologien spécialiste des origines chrétiennes et des post-christianismes. Prêtre de la Cté Saint Jean
    André Girard, Ancien directeur de recherche en Physique à l’Office National de Recherches Aérospatiales
    Jean-François Lambert, Maître de conférences en psychophysiologie de l’Université de Paris 7. Président de l’Université inter disciplinaire de Paris (UIP)
    Dominique Laplane, Neurologue. Ancien chef de service à la Pitié Salpêtrière, Professeur honoraire à l’Université Paris 6.
    Jean-Michel Olivereau, Professeur honoraire de neurosciences et de psychologie à l’Université Paris-Descartes. Enseignant au Studium de l’Abbaye de Sept-Fons.
    Pierre Perrier, Membre correspondant de l’Académie des sciences et membre fondateur de l’Académie des technologies.
    Yvon Pinson, Prieur de France de la Militia Sanctae Mariae (fondation de Dom Lafond)
    Didier Rance, diacre, historien, ancien Directeur pour la France de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED)
    Dominique Tisserand, Secrétaire du Projet Nouveau Regard et tisserand du site dudit PNR www.lemediateur.net/projetnouveauregard
    Patrick Theillier, Docteur en médecine, Ancien responsable du Bureau Médical des Sanctuaires de Lourdes
    Jacques Vauthier, mathématicien, ancien directeur de l’unité de formation et de recherche de mathématiques

    Ce livre est l’aboutissement de deux années d’enquêtes, de réflexions, d’échanges, de confrontations et d’analyses sur les miracles au sein d’un groupe de scientifiques et d’intellectuels rassemblés dans le cadre duProjet Nouveau Regard. Le plan du livre se présente sous la forme d’une enquête de police, allant du plus simple au plus complexe.
    La première partie présente les faits. La deuxième partie les analyse, teste leur fiabilité, leur donne une définition plus moderne sans références religieuses. La troisième partie approfondit l’analyse et accueille les controverses. Enfin, la quatrième partie traite des conséquences métaphysiques et théologiques.

    Au cours de ces pages le lecteur pourra ainsi prendre conscience :
    – Que le point le plus important pour la compréhension des miracles est d’abord de comprendre que la science a des limites qu’il importe de bien définir. L’épistémologie moderne doit reconnaître que le scientisme est une vision incomplète de la science.
    – Que la trop grande prudence de l’Église face à ces miracles se justifiait jusqu’à présent par cette mauvaise compréhension des limites de la science, incompréhension entretenue encore par un trop grand nombre de scientifiques.
    – Que dans bien des milieux scientifiques ou ceux qui s’y réfèrent, la question des miracles reste un sujet tabou sauf lorsqu’il est question d’en dénaturer l’origine. Ceci explique bien la mauvaise définition lexicale actuelle du miracle.
    – Que les miracles ne se sont produits, à toutes les époques ainsi qu’en nombre et en complexité, que dans la tradition chrétienne, réalité dont les conséquences sont difficilement contournables.
    – Que, comme dans une enquête de police, il est normal de faire appel à la science pour accroître la fiabilité des faits décrits par les témoins à la barre. De la même façon, on comprend aussi qu’il serait stupide de récuser l’expertise scientifique sous prétexte que les faits ne sont pas toujours renouvelables.

    Un regard moderne sur un phénomène souvent récusé dans l’Eglise au moment même où l’opinion se passionne pour le merveilleux.

  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 96, automne 2015

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    verité et espérance n° 96374.jpg

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre).

    Au sommaire de ce numéro n° 96 (3e trimestre 2015) : 

    De Corydalle à Lérins

    Témoignage : Catherine Emmerich et Mgr Van Bommel

    Ecologie : ne pas tomber dans une vision irréelle de la création

    La prière comme école de l’espérance

    L’écologie intégrale du pape François

    Qu’est-ce que la théologie du peuple ?

    Crise migratoire : justice et charité sont indissociables

    Les confessions du prieur de Malèves-Sainte-Marie

    Gabriel Ringlet, prêtre, accompagne les patients jusqu’à l’euthanasie

    La merveilleuse homélie posthume d’un père jésuite pour ses funérailles    

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude

    au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679  

    BIC: GEBABEBB

    de Vérité et Espérance 3000,

    B-4000 Liège

    JPSC

  • Une catholique divorcée et remariée témoigne en faveur des règles de l'Eglise

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    Via christroi.overblog.com :

    Très beau témoignage public de Béatrice Bourges au sujet du divorce vécu par les catholiques dans l'Eglise, et des règles de l'Eglise.

    Béatrice Bourges, auteur du livre "Béatrice B. catholique divorcée remariée", qui ne communie pas, explique pourquoi la discipline de l'Eglise (l'interdiction de communier pour les divorcés remariés) n'est pas un enchaînement mais un chemin de libération (présentation de Famille Chrétienne) :

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    « Finalement, ces règles, au lieu de m’enchaîner, me libéraient, écrit-elle. […] Et c’était bien dans l’obéissance que je trouvais ma liberté. » [1]

    Dans ce chemin de libération, Béatrice Bourges, interrogée par Charlotte d'Ornellas sur "Boulevard Voltaire", a également un message pour le clergé. Elle explique qu'elle a "du mal à comprendre que les prêtres ne rappellent jamais que d’autres situations empêchent également de communier" :

    "Je parle d’autant plus librement sur le sujet que je ne demande rien à l’Église, je lui obéis et je ne vais pas communier. Je n’ai absolument aucune revendication. J’ai été révoltée mais je suis désormais sereine, j’ai la foi et je fais confiance à l’Église.

    Mais il est sain qu’elle fasse comprendre à ses fidèles que le divorce n’est pas un caprice mais une blessure, souvent profonde. Je ne me suis pas mariée pour divorcer.

    Les commentaires violents de certains – faut-il rappeler que nous sommes tous pécheurs ? – ne sont pas seulement inutiles, ils éloignent des personnes de l’Église au moment où elles ont besoin de son Amour et de sa compassion. Je me suis convertie après m’être remariée et le Christ est venu me chercher là où j’étais. Même si, à cet endroit, ce n’était pas le meilleur !

    Je ne demande pas une réponse positive de la part de l’Église, je demande qu’on puisse se poser la question de cette souffrance sans tomber dans un discours violent et accusateur. Accepter d’aborder le sujet, ce n’est pas abandonner ses exigences : cela peut simplement permettre à certaines des personnes de revenir vers le Christ.

    [...]

    Pour appeler avant tout certains fidèles à la bienveillance. Ce livre est un cri de détresse : beaucoup ne réalisent pas le mal qu’ils font par les mots qu’ils choisissent. Le divorce n’est jamais une partie de plaisir. À 30 ans, je me suis retrouvée seule avec deux enfants, alors que j’étais destinée au mariage. Il est facile d’imaginer la difficulté et la souffrance que cela a représenté. Je me suis éloignée complètement de l’Église car je n’ai pas su y trouver la main secourable dont j’avais tellement besoin. Puis je me suis remariée et c’est ensuite que je suis revenue à la foi.

    Je ne communie pas, mais je vais à la messe et le Christ vient à moi. J’ai une place, malgré mes péchés, comme chacun d’entre nous ! Tout n’est pas si simple, la vie n’est pas si simple. Et les jugements hâtifs sont bien souvent dévastateurs.

    Il y avait également un message pour le clergé. Les prêtres appellent souvent à venir communier pendant leur sermon, semblant oublier que, dans l’assemblée, certains restent à leur banc et se sentent alors abandonnés. Je ne peux communier, et je l’accepte. Mais j’ai du mal à comprendre que les prêtres ne rappellent jamais que d’autres situations empêchent également de communierParfois, l’Église, dont la vocation est de proposer un absolu, ne bouscule pas assez les consciences.

    Nous, divorcés-remariés, ne sommes pas une caste à part. J’avais enfin envie de m’adresser aux divorcés-remariés qui se sont éloignés de l’Église, envie de leur dire que le Christ les attend à la messe. Je comprends leur réticence, j’ai été dans leur cas, mais qu’ils y retournent et ils verront, ils ne seront pas déçus !

    Ma foi me pousse à leur dire : « Revenez ! C’est là que se trouve la vraie Joie ! » [2]

     

    La réflexion de Béatrice Bourges est essentielle et son témoignage capital: ils répondent par avance au clergé qui autorise l'accès à la communion sacramentelle aux divorcés remariés, et plus largement distribue la communion à tout le monde sans vérifier la licéité des situations. Elle sous entend que l'on trouve la liberté d'abord dans une recherche de la vérité, et que la découverte de la vérité s'accompagne d'une connaissance des limites et des frontières à ne pas dépasser (ici les "règles" de l'Eglise), étape essentielle de la "libération" et de la guérison intérieure, qui vient de Dieu.

     

    Notes

    [1] Béatrice B. Catholique divorcée remariée Famille Chrétienne | 05/10/2015 

    [2] Entretien avec Béatrice Bourges, Boulevard Voltaire

  • Retour aux racines

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    Le livre du cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien. Entretien sur la foi (Fayard), vient d'être traduit en allemand avec une préface de Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontifical et secrétaire personnel de Benoît XVI. Le mensuel « La Nef » publie ici ce beau texte :

    Ce livre est un livre radical. Bien sûr, pas dans le sens où nous utilisons souvent ce mot aujourd’hui, en référence aux contestations ou aux opinions politiques extrémistes. Non, c’est la radicalité de l’Évangile qui inspire ce livre, la radicalité qui a animé et anime encore tant de témoins de la foi, la radicalité d’une décision inéluctable que chacun doit prendre, tôt ou tard, lorsqu’il entend l’appel du Christ, le prend au sérieux, ne veut plus s’en détourner et doit finalement y répondre. 

    C’est là que chaque personne peut comprendre que toute son existence d’homme le mène6a00d83451619c69e201b8d150eb1e970c-320wi.jpg à cette question : Dieu ou rien !

    Le cardinal Robert Sarah ne craint pas de parler de la radicalité de l’Évangile pour la confronter sans concession à l’examen du temps. Il démontre de manière convaincante que les nouvelles formes d’athéisme et d’agnosticisme ne sont pas simplement des impasses intellectuelles concernant les individus. Pour lui, les profondes transformations morales que connaissent nos sociétés sont davantage une menace existentielle et ce, non seulement pour le christianisme, mais surtout pour la civilisation humaine. 

    D’abord, c’est Dieu qui disparaît, puis c’est au tour de l’homme de se faire dieu : « Aujourd’hui, dans des pays riches et puissants, l’éclipse de Dieu conduit l’homme vers un matérialisme pratique, une consommation désordonnée ou abusive, et la création de fausses normes morales. Le bien matériel et la satisfaction immédiate deviennent l’unique raison de vivre. Au bout de ce processus, il ne s’agit même plus de combattre Dieu ; le Christ et le Père sont ignorés. La cause est entendue : Dieu n’intéresse plus personne. Il est mort et son départ nous laisse indifférents. […] La nouvelle règle consiste à oublier le Ciel pour que l’homme soit pleinement libre et autonome. »

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  • Le Synode de la famille? Parlons-en

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     Le Synode de la Famille ?  Parlons-en 

     2 dates au choix : Mercredi 7 octobre - samedi 17 octobre à 20h

     « Communion eucharistique et divorcés remariés, homosexualité, contraception :

    (dire autrement) ce que l’Eglise en dit vraiment et pourquoi.

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     par Véronique Hargot-Deltenre

    Formatrice-accompagnatrice Affectivité-Sexualité-Fécondité/ Couple- Célibat-Famille

    Auteur d’un document : « Pourquoi il faut (…aurait fallu) annuler le Synode 2015 »

    Disponible sur commande à partir du 20 octobre: 5 EU + frais de port

     Square Vergote, 18

    1040 Bruxelles

    Métro Montgoméry (+ 10 min à pieds) ; Tram ou bus arrêt Diamant

    P.A.F à titre indicatif: 5 EU (couples 7 EU ; étudiants 3 EU) 

    Inscription obligatoire : vie.amour.belgique@gmail.com ( de préférence) ou sms: 0478 31 33 45

     NB : Ces conférences seront par après itinérantes, selon les demandes.

    JPSC

  • Synode : une Église mondaine ou une Église prophétique ?

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    thibaud-collin.jpgDe Thibaud Collin, aujourd’hui sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » : 

    "Vingt-six théologiens viennent de publier leur contribution au Synode sur la famille, accompagnée d’une préface de Mgr Brunin, président du Conseil Famille et Société de la Conférence des évêques de France. Un livre qui met de côté le Catéchisme de l’Église catholique et l’enseignement de Jean-Paul II. Lecture d’un philosophe pour dénoncer un danger:

    La Conférence des évêques de France, sous la responsabilité de Mgr Brunin, président du Conseil Famille et Société et lui-même Père synodal, a souhaité participer au débat synodal actuel en publiant un ouvrage collectif dans lequel 26 théologiens francophones répondent aux questions posées dans la Relatio Synodi. Ce volume, par nature composite, se signale cependant par sa très grande homogénéité : presque toutes les contributions sont en effet des critiques de l’enseignement de l’Église sur le mariage et la sexualité ! À croire qu’il y a eu un grand vide magistériel sur ces sujets entre la fin des années 1960 et aujourd’hui. Omissions, contresens, voire sophismes sont légion dans ces quelque 300 pages. Ainsi la bibliste Anne-Marie Pelletier, professeur aux Bernardins, ignorant l’enseignement de saint Jean-Paul II sur le passage d’Éphésiens 5 sur le rapport du Christ à l’Église et soulignant l’urgence d’affronter des questions sur « la soumission de la femme à son mari » (p. 59) que le pape polonais a traité avec minutie et profondeur voilà plus de trente ans !

    Une nouvelle morale

    On constate également le contresens récurrent consistant à accuser les encycliques Humanæ vitæ (1968) et Veritatis splendor (1993) d’être légalistes et naturalistes (p. 182, 186, 208) pour mieux les opposer au concile Vatican II censé être personnaliste et légitimer ainsi une morale du sujet attentive aux situations particulières et ouverte à la miséricorde. Comme si Paul VI et Jean-Paul II avaient moins bien compris le Concile que le Père jésuite Alain Thomasset, professeur au Centre Sèvres… On remarque encore l’omniprésence de certains mots sur lesquels cette nouvelle (mais en réalité très datée) morale s’articulerait. Un des plus significatifs est celui de « stabilité », en passe semble-t-il de devenir la clef de voûte de cette morale sexuelle, moyen de s’habituer à considérer comme légitime les couples de même sexe et les divorcés remariés.

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  • Entretiens sur l'islam avec le Professeur Marie-Thérèse Urvoy

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    Entretiens sur l'islam
    avec le professeur Marie-Thérèse Urvoy

    Format 13 x 20 

    90 pages, 10 €

    septembre 2015

    4e de couverture

    Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie, de philosophie et d’histoire médiévale arabes à l’Institut catholique de Toulouse, ainsi que professeur associée à l’École doctorale Bordeaux Montaigne. Elle dirige l’équipe de recherche CISA (Christianismes, islams et sociétés arabes) ainsi que la collection « Studia Arabica » aux Éditions de Paris.

    Entretiens avec le Professeur Marie-Th�r�se Urvoy

    Dans ces entretiens, Madame Urvoy nous fait l’amabilité de répondre en toute vérité à de nombreuses questions que peuvent se poser les Français sur l'islam et sur son interaction avec la religion chrétienne et la société laïque.


    Louis Garcia dirige les éditions Docteur angélique. Il étudie inlassablement la philosophie, la métaphysique et la théologie des diverses religions depuis une trentaine d’années.

     

    Quelques extraits ICI

     

    Table des matières

    I. Biographie


    II. Les origines de l’islam
    Le Coran et sa langue
    Le prophète de l’islam
    Quel islam ?


    III. Islam et société
    République et charîa 
    Le laxisme de la justice


    IV. La psychologie de l’islam


    V. Le dialogue islamo-chrétien


    VI. L’exigence de vérité 
    « Nulle contrainte en religion » (Coran II, 256)
    « Celui qui tue un homme, c’est comme s’il tuait toute l’humanité » (V, 32)
    « Repousse le mal par le bien » (Coran XIII, 22)
    « L’amitié avec les chrétiens (nazaréens) » (Coran V, 82)

  • Le prix exorbitant de la mondialisation

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    Couv-Schooyans.jpgDans ce nouvel ouvrage, Michel Schooyans se demande si la personne ne paye pas aujourd’hui le prix de la mondialisation. Il s’interroge de ce fait sur la stratégie des politiques dites de santé reproductive, sur l’eugénisme, sur le lien entre sexualité et amour, sur la globalisation de la pauvreté, sur la montée en force d’une police de l’environnement et de la pensée, sur l’allégeance de certains milieux chrétiens aux grandes organisations mondiales.

    Il apporte une analyse fine et à contre-courant, porteuse de réponses éclairantes.

    Pour commander le livre : ici.

    Le Prix humain de la mondialisation, de Mgr Michel Schooyans, avec la collaboration d'Anne-Marie Libert, Éd. de  L'Homme Nouveau, 194 p., 14,50 euros.

    Mgr Michel Schooyans explique (source) : J’ai écrit ce livre pour ouvrir les yeux des gens d’aujourd’hui. Beaucoup de nos contemporains sont victimes du dopage mé­diatique déversé notamment par la télévision. Ils ont peur de la vérité ; le divertissement de masse les en détourne.

    Quelques exemples sont révélateurs de cet aveuglement. Premier exemple : l’irréversibilité. La situation démographique de nombreux pays est non seulement alarmante ; ­elle est irréversible. L’Allemagne, la Russie, la Tchéquie connaissent un déficit populationnel sans précédent. Des savoirs et des savoir-­faire sont en train de disparaître. Les immigrants, souvent mal préparés, sont loin de suffire à combler ce déficit. Irréversibles sont également certaines manipulations génétiques. Des savants rêvent même de fabriquer de nouveaux êtres « transhumains ». Quant à la contraception, elle semble définitivement entrée dans les mœurs, malgré ses effets nocifs pour l’être humain.

    Deuxième type d’aveuglement : l’immense pauvreté qui sévit dans de nombreuses régions du monde, pauvreté liée à la corruption, aux guerres, à l’ignorance. La Méditerranée est pour ainsi dire devenue un cimetière marin. Cet aveuglement-ci n’épargne pas les plus hautes autorités internationales. Celles-ci organisent des réunions médiatisées, qui distraient les participants alors que ces derniers pourraient contribuer à la résolution de bien des problèmes. Enfin, les gens d’Europe occidentale ne veulent pas voir que la porte est grande ouverte à une formidable bombe à retardement : l’islamisme radical. Tout ­cela rappelle le naufrage du Titanic : la majorité des passagers ne voulait pas voir que le navire était en train de sombrer.

    L’aveuglement prend aussi la forme du consumérisme. L’économie est largement axée sur la consommation et le profit, non sur l’aide aux plus pauvres. Enfin, il faut ouvrir les yeux face aux idéologies qui pourvoient à la destruction des institutions défendant les valeurs non négociables.

    Ce livre a été écrit pour que les hommes et les femmes de bonne volonté soient informés et qu’ils ne se laissent pas « embobiner » par les charlatans du bonheur. L’aveuglement des gens a pour origine ultime le rejet de la Lumière apportée par Jésus. « N’ayez pas peur ! ». Tout chrétien doit être porteur d’un message d’espérance. À la veille de l’Assemblée synodale sur la famille, puisse ce petit livre nourrir notre réflexion sur les enjeux considérables qui y seront discutés !

  • « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

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    6a00d83451619c69e2017d4187ea3a970c (1).jpgLe Cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Evêques, a publié un article en deux parties le 11 juillet sur le site de la Conférence des évêques d'Italie (partie 1 et partie 2). Ce texte est une réponse à la question posée au n. 53 du Rapport final du Synode extraordinaire des Evêques qui s’est tenu l’année dernière sur le thème « Les défis pastoraux sur la Famille dans le contexte de l’Évangélisation » :

    « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

    Extrait du texte intégral publié par « Le Salon Beige » :

    […] La position de l’Église catholique à l’égard des personnes divorcées et remariées face à la communion eucharistique demeure toutefois claire et constante dans la tradition même si leur situation irrégulière n’empêche pas la communion spirituelle au sacrement. Avant même le Concile Vatican II, un commentateur de saint Thomas d’Aquin évoquait leur cas en ces termes: « Le pasteur miséricordieux devra leur enseigner l’importance et l’efficacité de la communion in voto pour procurer des grâces eucharistiques. » Il précisait ainsi l’enseignement de saint Thomas qui parle équivalemment de communion in voto et de « communion spirituelle » :

    Elle est spirituelle parce qu’elle fait atteindre la res du sacrement (l’effet), mais elle est elle-même sacramentelle parce qu’elle fait atteindre cette res (union au Christ) par un votum (désir) dont l’objet propre est le sacramentum(manducation) lui-même bien que sa réalisation rituelle soit actuellement impossible.

    La raison profonde de la discipline de l’Église vient du lien très intime entre l’alliance conjugale et la signification nuptiale de la communion eucharistique : « le lien conjugal est intrinsèquement relié à l’unité eucharistique entre le Christ époux et l’Église épouse » (SC, 27, cf. Ep. 5, 31-32). Cette affirmation de l’Exhortation apostolique Sacramentum caritatis assume l’approfondissement théologique de saint Jean-Paul II sur le mariage et dans le cas des divorcés remariés reconfirme la pratique pastorale de l’Église « parce que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement l’union d’amour entre le Christ et l’Église, qui est signifiée et mise en œuvre dans l’Eucharistie » (SC, 29).

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