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Livres - Publications - Page 133

  • Quand un dominicain fait l'éloge de l'action politique

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    9782889184477.jpgÉloge de l’action politique

     14x21cm, 209 pages, 18 euros.

    Le vernis de la pensée unique se craquèle enfin. Une supposée génération politique se lève, composée de chrétiens et de non chrétiens. Elle veut passer à l’action et s’illustrer dans le débat.

    Savent-ils, jeunes ou adultes, ce qu’ils veulent et quels moyens prendre ? Sans une pensée, l’action tourne court. Sans compétence, nul n’est respecté. Beaucoup déplorent le manque d’épaisseur humaniste de la classe politique. Pourtant, tout les pousse, le moment venu, à se comporter comme les autres.

    Des questions se posent : légitimité de l’ambition, fins du politique, équilibre du nécessaire et du possible, manipulation des passions publiques, rayonnement professionnel, disponibilité des acteurs, recherche des terrains d’entente. En outre, pour les chrétiens, place du témoignage dans une société sécularisée, rêve d’une chrétienté dans un pays apostat.

    Néanmoins, Dieu semble redevenu un acteur politique. La neutralité démocratique va-t-elle lui faire jouer son meilleur rôle ou bien son plus mauvais ? La laïcité est-elle capable d’arbitrer les religions, comme elle le prétend ? (4e de couverture)

    Le R.P. Humbrecht est Dominicain de la province de Toulouse, philosophe et invité régulier des conférences « Acteurs d’Avenir ». Il appelle régulièrement les jeunes cathos à s'engager dans la vie sociale et politique.

  • Séjour parisien du Cardinal Robert Sarah (suite): changer l’Eglise, pour quoi faire ?

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    Interview du Cardinal Robert Sarah par le Journal du Dimanche :

    Le quatrième personnage de la Curie, le cardinal Sarah, se pose en défenseur de la doctrine et de la famille. À ses yeux, la vision du mariage que veut imposer l’Occident est "ahurissante".

    Originaire du nord de la Guinée, le cardinal Robert Sarah, 69 ans, a été nommé en novembre préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Au Vatican, qui ne compte que deux cardinaux africains, il conseille le pape François pour la préparation de son premier voyage sur le continent noir, qui le conduira en décembre en Ouganda et en République centrafricaine. Nommé évêque à 34 ans par Jean-Paul II, créé cardinal en 2010 par Benoît XVI, il se veut le défenseur de l'église africaine et de ses 187 millions de fidèles.

    Divorces, mariage pour tous, unions libres, familles recomposées… La notion de famille change. Le Vatican vient d'envoyer un questionnaire aux chrétiens du monde entier pour les interroger sur ces questions. L'Église est-elle prête à une plus grande ouverture?

    Mais l'Église est déjà ouverte! Les divorcés y ont leur place, leurs enfants également. Tout comme les homosexuels, qui doivent être accompagnés dans leur foi.

    La question n'est pas là. L'Église doit-elle aller plus loin pour suivre les évolutions de la société?

    Je pense souvent à l'histoire de Naboth, qui possédait une vigne que convoitait le roi Achab. Naboth est mort car il a refusé de vendre sa terre qui lui venait de son père et de ses ancêtres. L'héritage est un trésor à conserver même si en apparence cela ne représente rien. Pourquoi l'Église devrait-elle changer alors qu'elle vient d'entrer dans son troisième millénaire? Sur les questions que vous avez évoquées, Dieu est clair. Il considère que la matrice de la famille se compose d'un homme et d'une femme. Jean-Paul II s'est prononcé sans ambiguïté sur les remariés. Ils ne peuvent communier.

    Vous faites partie de ceux qui ont fait entendre une voix dissidente, attachée à la tradition, lors du dernier synode sur la famille…

    Le synode n'a aucun pouvoir doctrinal mais uniquement pastoral. Les évêques émettent des propositions discrètes au pape. Ce ne sont que des exhortations. Soigner quelqu'un, c'est du domaine de la pastorale mais la composition des médicaments relève de la doctrine. En dernier ressort, c'est le pape qui décide. Je fais partie de ceux – et ils sont très nombreux – qui ne laisseront pas la pastorale prendre le pas sur la doctrine. La doctrine, c'est la fondation sans laquelle la maison s'effondre.

    «La vision du mariage que l'on veut nous imposer est ahurissante»

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  • Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

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    topic (19).jpgGuerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

    Interview d’Elisabeth de Baudouin pour « Aleteia »

    «  […] Présent à Paris durant quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, rédigé en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat, le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a répondu aux questions d’Aleteia.

    Éminence, dans votre livre Dieu ou rien, vous évoquez à plusieurs reprises la « guerre liturgique » qui divise les catholiques depuis plusieurs décennies. Guerre d’autant plus regrettable, dites-vous, que sur cette question, ils devraient être particulièrement unis. Comment sortir aujourd’hui de ces divisions et réunir tous les catholiques autour du culte rendu à Dieu ?

    Cardinal Robert Sarah : Le Concile Vatican II n’a jamais demandé de rejeter le passé et d’abandonner la messe de saint Pie V, qui a engendré de nombreux saints, ni même de laisser le latin. Mais il faut en même temps promouvoir la réforme liturgique voulue par le Concile lui-même. La liturgie est le lieu donné pour rencontrer Dieu face-à-face, Lui apporter toute notre vie, notre travail ; et faire de tout cela une offrande à sa gloire. On ne peut pas célébrer la liturgie en nous armant : en portant sur nos épaules un armement de haine, de lutte, de rancœur. Jésus l’a dit Lui-même : « Avant de présenter ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». Dans ce « face-à-face » avec Dieu, notre cœur doit être pur, débarrassé de toute haine, de toute rancœur. Chacun doit éliminer de son cœur ce qui peut assombrir cette rencontre. Cela suppose que chacun soit respecté dans sa sensibilité.


    N’est-ce pas justement ce que Benoît XVI souhaitait ?

    Cardinal Sarah Oui, c’est le sens du motu proprio Summorum Pontificum (juillet 2007, ndlr). Benoît XVI a mis beaucoup d’énergie et d’espoir dans cette entreprise. Hélas, il n’a pas totalement réussi car les uns et les autres se sont « cramponnés » à leur rite en s’excluant mutuellement. Dans l’Église, chacun doit pouvoir célébrer selon sa sensibilité. C’est une des conditions de la réconciliation. Il faut aussi porter les gens à la beauté de la liturgie, à sa sacralité. L’Eucharistie n’est pas un « repas entre copains », c’est un mystère sacré. Si on la célèbre avec beauté et ferveur, on arrivera à une réconciliation, c’est évident. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui réconcilie, et cela va prendre du temps. 

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  • Qu'est-ce que la beauté ?

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    9782220066189_200x301.jpgQu'est-ce que la beauté ?

    Auteur(s) : Jean Brun, Boris Lejeune

    Editeur : Desclee De Brouwer ›

    Tandis que le prétendu Art Contemporain s'épuise dans le maniérisme d'une transgression sans objet, qu'attendre de la lecture de Jean Brun ? Tout simplement qu'elle nous ramène à l essence de l'art et de sa fonction, qui est de chanter la Beauté du Créateur à travers ses oeuvres et l'expression humaine qu'en donne l'artiste. Cette fonction sacrée, dans la situation du monde présent, prend la forme d'un combat métaphysique pour l'Être contre le Néant.

    204 pages - 18,50€

  • Le cardinal Sarah sur "Europe 1" avec Jean-Pierre Elkkabach

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    Cardinal Sarah : « On ne peut pas détruire un... par Europe1fr

    ... et on peut lire sur le site du Point (Afrique) (Véronique Fortes) :

    Religion - Divorce et homosexualité : "Dieu est clair", dit le cardinal guinéen Sarah

    Pour Mgr Robert Sarah, il y a des incompréhensions profondes entre l'Afrique et l'Occident sur le divorce et l'homosexualité au sein de la curie romaine.

    Lors du premier synode sur la famille en octobre 2014, les ouvertures sur les divorcés remariés, les unions libres et les homosexuels ont beaucoup irrité les évêques africains, qui peinent déjà à défendre le modèle catholique monogame dans des pays à tradition souvent polygame. "L'Afrique propose à l'Occident ses valeurs sur la famille, l'accueil, le respect de la vie", explique ce cardinal réservé et modeste, l'un des deux membres africains de la curie romaine. "Les derniers papes ont eu une grande confiance dans l'Église d'Afrique, et c'est une invitation à jouer notre rôle", note le prélat.

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  • Le pape Pie XII par-delà la légende noire

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau, sous la plume d'Yves Chiron :

    Le pape Pie XII, au-delà de la légende noire

    Ce 2 mars est un double anniversaire pour le pape Pie XII : celui de sa naissance et celui de son élection pontificale. L'occasion de revenir sur plusieurs ouvrages publiés sur ce pape. De valeurs inégales, ces biographies mettent l’accent sur tel ou tel aspect de la riche personnalité de Pie XII. Parmi elles, celles de Pierre Milza ou de Gordon Thomas méritent une analyse plus approfondie.

    Des livres sur Pie XII paraissent régulièrement, en diverses langues. Certains apportent des lumières nouvelles sur tel ou tel aspect, d’autres sont décevants parce qu’ils ne prennent pas la mesure de pontificat qui aura duré près de vingt ans. Le Secret de Pie XII de Gordon Thomas, historien de l’espionnage, appartient à la première catégorie parce qu’il met en lumière, comme l’indique son sous-titre, « le réseau secret du Vatican pour sauver les Juifs de Rome ». Le Pie XII de Pierre Milza relève, hélas, de la seconde catégorie.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

    Lire également : un film réhabilite Pie XII

  • Monseigneur Léonard à l'Université de Liège: enjeux des synodes sur la famille

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    SYNODE SUR LA FAMILLE : ECHOS ET PERSPECTIVES

    Compte rendu du lunch débat avec Monseigneur André Joseph LÉONARD

    Archevêque de Malines-Bruxelles,

    membre du Synode extraordinaire sur la famille

    à l'Université de Liège, salle des Professeurs, mercredi 28 janvier 2015

    IMG_6910.JPGLe mercredi 28 janvier dernier, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de son exposé portait sur les enjeux du synode extraordinaire des évêques réunis à Rome du 5 au 19 octobre 2014. Il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres intitulé « La Famille : solution ou problème". Voici la transcription des propos de l’orateur (les intertitres et les italiques sont de notre fait) :

     

    LA CONFÉRENCEIMG_6904.JPG 

    IMG_6903.JPG 

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    « Je vais peut-être vous décevoir : malgré le titre annoncé de ma conférence je ne parlerai pas beaucoup du synode sur la famille, ni passé, ni futur.  S’agissant du synode passé, on trouve facilement sur internet les 58 paragraphes du rapport final que sert maintenant de lineamenta pour une consultation qui va se faire à tous les niveaux afin de produire l’ instrument de travail  du synode futur d’octobre 2015 et il est difficile de parler de celui-ci maintenant. Si, tout à l’heure, vous m’y invitez ou si vous m’y contraignez, je pourrai parler un peu de ce qui s’est passé au synode extraordinaire d’octobre 2014, mais je pense que le plus important est dit dans les 58 propositions finales de celui-ci.

    Il m’est difficile de vous parler des enjeux, des joies, des épreuves, des peines  de la famille -car c’est là l’objet de ma conférence- sur base de ces courts paragraphes. Par nature, par instinct, je préfère me situer dans un contexte plus large et plus structuré.

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés. Je ne sais pas s’il y a un esprit de famille qui unit les anges et les archanges, mais si c’était le cas, ce devrait être très différent de ce que nous vivons. Les animaux présentent certains phénomènes qui ressemblent à ce que nous vivons dans nos familles mais avec une énorme différence, car nous vivons les réalités de la famille en tant qu’esprits incarnés : le corps et l’esprit  -le corps aussi- font partie de notre destinée. Si nous étions de purs esprits, la famille n’existerait pas : il y aurait des affinités purement spirituelles entre nous.

    Le corps est une réalité extraordinaire et, pour en parler, l’Eglise est particulièrement  bien outillée par la révélation biblique. D’abord parce que, dans l’ensemble de l’univers physique, le corps humain est ce qu’il y a de plus prestigieux, le corps c’est le cheval de Troie de l’esprit à l’intérieur du cosmos, c’est par là que l’esprit s’introduit dans la matière. Le corps est un merveilleux instrument de communication, de production. On peut travailler avec son corps, communiquer avec son corps. Avec la main on peut communiquer la colère, la vengeance, l’amitié, la tendresse. On peut communiquer tant de choses par les mimiques, les gestes. Sans oublier ces extraordinaires cordes vocales humaines qui nous permettent de produire des sons articulés qui abritent du sens : c’est un phénomène infiniment plus complexe que le roucoulement des oiseaux, le gazouillis des pinsons ou le grognement des porcs. C’est un instrument de communication exceptionnel. Il y a tout un langage du corps qui est une pure merveille.

    La sexualité fait partie de ce langage avec une dimension tout à fait unique dans la sexualité animale et végétale. Je ne suis pas biologiste mais je pense que l’espèce humaine est la seule où la rencontre sexuelle peut se faire visage contre visage. Il y a dans l’agencement même de la complémentarité de l’homme et de la femme la promesse d’une union interpersonnellevisage contre visage et, en même temps, un langage de la sexualité qui est en même temps un langage qui signifie la procréation. Car la sexualité humaine, ou la sexualité animale, est organisée comme un laboratoire riche en ressources pour permettre la transmission de la vie, qui fait partie du langage objectif de la sexualité. Sans la dimension sexuelle de notre corps, il n’y aurait pas ce phénomène merveilleux de la famille. Mais cette dimension s’accompagne d’une part d’obscurité, comme tout notre corps.

    Notre corps est un instrument d’action performant. C’est aussi un instrument et un lieu de passion. Le corps nous expose à la souffrance. Il est vulnérable : il fleurit, il s’épanouit, il vieillit, il se déglingue, il s’en va, il périt. Toute chair est comme l’herbe des champs, disait déjà le prophète Isaïe. Le corps  nous expose à la violence, à la souffrance, à la maladie. Il est aussi un lien d’opacité. Dans la plus agréable union, tu seras toi, je serai moi et nous ne serons jamais un. Il y aura toujours le mur infranchissable de notre corporéitéLes esprits peuvent fusionner, les corps pas totalement. La sexualité humaine est une promesse de plaisir, de joie, de bonheur, de vie mais elle est aussi habitée par de l’aveuglement, de la sauvagerie, de la brutalité. Elle est un lieu de plaisir, de joie, de fécondité  mais aussi de souffrance, de domination, d’exploitation et de mort. Il y a une ambigüité dans la sexualité comme dans le corps.

    La foi chrétienne est particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps

    La foi chrétienne est  particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps.

    Témoins de sa grandeur, nous sommes, avec le judaïsme -pour une part aussi l’islam, je pense- une religion du corps.  Mais il n’y a aucune philosophie, ni aucune religion autre que le christianisme qui ait osé penser, sur base de faits qui se sont inscrits dans l’histoire, qu’il y a un corps humain  qui est celui d’une personne divine, qui est le corps de Dieu : le Corps de Jésus qui est maintenant encore  et plus que jamais, le corps d’une personne divine.

    Et nous vénérons une femme qui a mis Dieu au monde : elle n’a pas mis au monde la divinité, mais elle a mis au monde Quelqu’un qui est Dieu, parce qu’elle est une femme et qu’elle a un corps.

    Le salut du monde s’est joué sur la croix, dans le corps humilié, dépouillé, blessé, outragé, crucifié de Jésus et du corps ressuscité qui a traversé la mort et inauguré un monde nouveau où le corps n’a plus la pesanteur qu’il a maintenant : il n’est plus voué à la mort comme il l’est présentement.

    Et nous pensons que cette réalité, le corps humain de Jésus, crucifié, ressuscité, qui traverse la mort, qui inaugure un monde nouveau, est parmi nous. Ce matin, j’ai célébré l’eucharistie : eh bien, la croix de Jésus ressuscité était là, présente et quand nous communion au corps de Jésus, nous communions, nous qui allons mourir dans quelques temps, à la vie impérissable du Ressuscité et nous croyons non seulement en la résurrection de Jésus, à sa présence dans la parole de Dieu et dans l’eucharistie mais nous croyons que nous-mêmes nous allons ressusciter.

    Enfin, je dis nous, mais il y a des enquêtes qui montrent qu’il y a une majorité de catholiques qui n’y croient pas vraiment, qui croient que notre corps va se dissoudre en pourriture, en poussière ou en cendre mais qu’après cela, c’est fini. Il y a peut-être bien l’âme qui subsiste mais le corps, lui, est envoyé à la poubelle pour toujours.  Or le Credo se termine par ces mots : je crois à la résurrection des morts -ou de la chair- et à la vie éternelle. Bien sûr, cette carcasse va périr et se dissoudre dans quelques temps mais Dieu, c’est ce que nous promet Jésus et il y a des raisons de croire à ses promesses, va recréer nos corps : nous serons recrées dans notre être corporel, un corps plus beau encore, plus performant et plus durable que le corps présent.

    Il y a des pisse-vinaigres partout : je sais bien qu’à certaines  périodes de l’histoire, des théologiens et même des Pères de l’Eglise ont parlé un peu négativement du corps, en raison de l’opacité présente du corps. Nous ne sommes plus au paradis terrestre, pour évoquer la condition originelle de la création, avant le big bang etc. ni au paradis céleste où la vie est impérissable. Nous sommes dans l’entre-deux de cet univers où, comme dit saint Paul, nous gémissons dans l’attente de la pleine rédemption de notre corps et nous sommes encore, comme toute la création, asservis à l’esclavage de la corruption, comme Paul dit dans la Lettre aux Romains, chapitre 8e, versets 18 et suivants. Mais, ceci étant, nous jetons un regard  positif -exceptionnel dans l’histoire humaine- sur la destinée du corps humain.

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  • BXL, 17 mars, rencontre littéraire avec Frank Andriat

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     Eveil des Jeunes à la Culture ASBL

    vous invite à

    une rencontre littéraire avec Frank ANDRIAT

    le mardi 17 mars 2015 à 20H00

    à Bruxelles, dans les locaux de Caritas International

    rue de la Charité, 43 – 1210 Bruxelles (métro Arts-Loi)

    CVT_Je-tenverrai-des-fleurs-de-Damas_8434.jpegFrank Andriat est professeur de français en secondaire dans un athénée réputé de Bruxelles, où la mixité sociale est bien présente. Dans l'une de ses classes où les élèves sont âgés d'une quinzaine d'années, deux garçons sont partis du jour au lendemain en Syrie sans prévenir personne. Le chaos a envahi toutes les classes, les professeurs ont dû se transformer en psychologues, les examens ont été annulés. Chaque élève avait sa petite enquête à faire parmi les proches pour tenter de connaître quelle avait été la filière... L’auteur nous parlera en particulier de son livre « Je t’enverrai des fleurs de Damas » qui aborde la question brûlante d’actualité de deux de ses élèves bruxellois partis combattre en Syrie. Cette présentation sera suivie d’une séance de dédicace et de la vente des différents ouvrages du romancier. La soirée se clôturera par un échange autour d’un verre et d’une collation au bar.

    Prix des entrées :

    • en prévente par virement : 6 €/adultes et 5 €/– 18ans
    • le jour même : 8 €/adultes et 6 €/ –18ans
    • Clôture des préventes le jeudi 12 mars 2015.

    Inscriptions souhaitées, le nombre de places étant limité : par mail ecasbl@icloud.com ou par téléphone 0478/98.78.07

    Virement sur le compte bancaire Eveil à la Culture-asbl BE04 6116 9118 9031 avec en communication : Andriat + nom de famille + nombre de places 

    Eveil à la Culture ASBL Eveil à la Culture ASBL Chaussée de Louvain, 20 1320 Hamme-Mille 0478/98.78.07 – ecasbl@icloud.com

  • Cardinal Sarah : tout sur sa venue en France

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    D’Elisabeth de Baudouin sur le site « aleteia » :

    topic (20).jpgOn attendait François en France en 2015. Alors que son voyage a été reporté en 2016, c’est l’un de ses plus proches collaborateurs, le cardinal guinéen Robert Sarah, qui vient en visite dans l’Hexagone, à l’occasion de la sortie de son livre   Dieu ou rien, entretiens sur la foi, écrit en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat (Ed. Fayard, 424 pages).


    L’un des hommes clés de la curie

    Qui est Robert Sarah ? Derrière l’homme discret, natif d’Ourouss en Guinée (1945) et ordonné prêtre en 1969 se cache en fait un « premier de classe » : nommé archevêque de Conakry à seulement 34 ans par Paul VI (1974), il est créé cardinal – le premier du continent africain - par Benoît XVI en 2010. Entretemps (2001), le « Bébé évêque », comme l’aurait surnommé le Pape Jean Paul II, a été appelé à Rome, d’abord comme « numéro deux » de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, dicastère en charge des Eglises des pays en développement, avant de devenir président de « Cor unum », le Conseil pontifical qui coordonne l’action humanitaire de l’Eglise.

    De là à lui confier la direction d’une congrégation pontificale, il n’y avait qu’un pas : François l’a franchi en novembre dernier, en le nommant à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dicastère clé en charge de la question, sensible dans certains pays dont la France, de la liturgie. Comme cardinal de curie, il participé au synode sur la famille d’octobre dernier, où les évêques africains se sont signalés par leur défense des valeurs traditionnelles de l’Eglise concernant le mariage et la famille.

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  • Jean d'Ormesson dénonce la barbarie de Daech

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    Sur le site d'Europe1 :

    INTERVIEW E1 - L'écrivain et académicien de 89 ans a exprimé toute son indignation au micro d'Europe 1 après l'enlèvement d'une centaine de chrétiens en Syrie.

    Après les coptes assassinés en Libye, ceux crucifiés en Egypte, 90 nouveaux chrétiens d'Orient ont été enlevés par l'organisation de l'Etat islamique en Syrie mardi. De quoi susciter l'indignation de l'écrivain Jean d'Ormesson, venu dire toute son inquiétude mercredi matin au micro d'Europe 1.

    "Une mise en scène de l'horreur." Âgé de 89 ans, l'académicien estime qu'il y a un élément qui distingue les crimes commis par l'EI de ceux qu'il a pu observer sa vie durant : "Ce qui est frappant, c'est l'étalement de la cruauté. Nous avons connu des drames épouvantables, les camps de concentration en Allemagne, les goulags en Russie, mais au moins les coupables essayaient de cacher leurs crimes. Là, il y a une mise en scène de l'horreur."

    Cette mise en scène, une spécialité développée par l'EI, choque au plus haut point l'homme de lettres : "Le massacre des coptes en Libye a été abominable avec une mise en scène qui ne manque pas d'un certain talent atroce. Vous avez des événements en Syrie, en Libye, en Afrique noire aussi, il y a une volonté de faire disparaître le christianisme dans cette région du monde. " 

    "Génocide". Une horreur qui frappe donc en ce moment les chrétiens d'Orient, une communauté riche en histoire, comme le souligne Jean d'Ormesson : "Ils sont parmi les plus anciens chrétiens du monde, les chrétiens d'Irak sont presque des contemporains du Christ. Aujourd'hui, on peut dire que les communautés chrétiennes d'Irak sont génocidées."

    Face à ce drame, Jean d'Ormesson appelle à "prendre conscience" et à "crier son indignation". S'il n'est pas favorable à une action au sol menée seulement par la France, il espère qu'une force européenne ou américano-européenne puisse bientôt intervenir. Car, il ne veut pas l'oublier, "il faut toujours se battre contre la barbarie", surtout pour une communauté "qui doit se sentir oubliée du monde".

  • Comprendre le Pape François

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    I-Grande-153107-comprendre-le-pape-francois.net.jpgComprendre le Pape François
    L'itinéraire d'un homme qui veut changer l'Eglise et le monde

     

    Depuis les premiers instants de son pontificat, le pape François étonne, bouscule, ravit ou agace. Il n'agit pas comme le chef d'une institution hiérarchique, change les habitudes. Andrea Riccardi pose un regard large et profond sur l'homme et ses actes.Un témoignge et une analyse exceptionnels. 

    Sommaire : 1) retour sur la démission de Benoît XVI - 2) Un pape surprenant - 3) La diplomatie d'un Pape non diplomatique : culture de la rencontre et de l'amitié - 3) « Comme j'aimerais une Église pauvre et pour les pauvres » - 4) Face à la globalisation, habiter la terre dans l'espérance - 5) Le Pape du bout du monde, la révolte de l'Esprit ou comment sortir de la crise de l'Église    

    A propos de l'auteur :   

    Andrea Riccardi, historien, est une personnalité religieuse et politique italienne. Il est entre autres le fondateur de la Communauté de Sant'Egidio, née en 1968. Il a été, de 2011 à 2013, ministre de la Coopération internationale et de l'Intégration. Depuis 2013, il préside "Choix citoyen pour l'Italie", le nouveau parti de Mario Monti.

  • Le suicide religieux assisté

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    Mary Eberstadt sur le site « didoc.be » :

    41UnWv+7DNL._UY250_.jpg« Dans un des chapitres du livre How the West Really Lost God: A New Theory of Secularization (Comment le monde occidental a vraiment perdu Dieu : une nouvelle théorie de la sécularisation), Mary Eberstadt explique que le déclin des églises protestantes les plus anciennes d’Europe et des Etats-Unis est lié aux changements doctrinaux qu’elles ont opérés dans les domaines concernant la contraception, le divorce, l’avortement et l’homosexualité. Ce qui a contribué à son tour à la fragilisation de la famille en Occident. Nous avons sélectionné quelques paragraphes de cet ouvrage :

    (…) Ces efforts réformistes ont peu à peu contribué à un dénouement inattendu : ils ont affaibli au propre comme au figuré la famille naturelle, les fondations sur lesquelles étaient basées ces mêmes églises. Dans leur zèle pour attirer les individus qui souhaitaient un relâchement de la doctrine chrétienne, les églises ont progressivement oublié d’assurer leurs arrières : les familles saines dont les membres devaient se reproduire, au sens littéral, mais aussi dans le sens figuré, celui de transmettre la religion. Ici nous voyons à nouveau l’effet puissant de la double hélice famille et foi.

    (…) Depuis le début, le christianisme soutient un code moral, un code sexuel strict comparé aux autres religions (…) La surprise historique n’est donc pas tant que les réformistes s’efforcent de le rendre plus supportable, mais bien que le code soit resté intact, si longtemps, au centre de la chrétienté : plus ou moins jusqu’à la réforme. C’est alors que le clergé commença à détricoter la moralité sexuelle : cela remonte à des siècles, bien avant la révolution sexuelle, et en tirant particulièrement sur le fil du divorce.

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