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Enseignement - Education - Page 158

  • Inquiets et perplexes...

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    Peut-on vraiment se sentir à l’aise dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ? Peut-on échapper à l'inquiétude et à la perplexité ?

    On peut évoquer cette crise économique dont on nous dit régulièrement que l’on devrait en voir le bout mais qui n’arrête pas de produire des effets toujours plus inquiétants affectant l’emploi et compromettant les perspectives d’avenir pour les jeunes, sans parler des questions que l’on peut se poser à propos de l’Union Européenne, de sa monnaie, du sort des partenaires les plus faibles (la Grèce, Chypre…).

    On peut aussi s’interroger sur l’actualité politique où l’on manque désespérément de personnalités à la hauteur des défis actuels, capables de faire passer le bien commun avant leurs intérêts et leurs appartenances partisanes. La classe politique souvent décrédibilisée donne l’impression de naviguer à vue, sans réel projet d’avenir susceptible de mobiliser et de rendre confiance, impuissante en particulier à défendre l’emploi menacé par la stratégie des multinationales. Les facteurs de division et de décomposition, la perte de confiance dans un monde marqué par les magouilles et la corruption, le scepticisme généralisé plombent le climat politique des pays de la vieille Europe. L’Italie en offre un exemple particulièrement désolant mais l’atmosphère morose et résignée de notre vie politique nationale n’est pas particulièrement réjouissante. En plus des impasses socio-économiques, il suffit d’évoquer l’impuissance à maîtriser les flux migratoires et les menaces que font peser sur notre société les menées de groupes extrémistes, islamistes en particulier.

    Il y a bien d’autres choses dans nos sociétés qui ne manquent pas d’inquiéter. Le n’importe quoi dans le domaine de la culture médiatique tel que la télévision nous en donne le spectacle quasi permanent en est un. Il suffit d’évoquer la pauvreté des programmations (ah, les séries !), l’hyper-érotisation de la publicité, l’esprit de dérision systématique, la pauvreté intellectuelle… pour s’en convaincre. Mais il y a aussi la misère de l’école que désertent de nombreux enseignants dégoûtés par une pédagogie foireuse et par un climat invivable, le déboussolement de nombreux jeunes tentés par la drogue, l’alcool, le suicide… largués par des adultes qui renoncent de plus en plus à assumer leurs responsabilités éducatives. Il faut bien évoquer aussi l’emprise du discours sur la sexualité qui vise à brouiller tous les repères et à nous imposer une vision relativiste où n’existe plus aucune norme ni valeur de référence. Une société peut-elle se construire et exister dans la durée lorsque tout se trouve ainsi livré au bon plaisir de l’individu ? Mais peut-être tout n’est-il pas perdu, du moins peut-on le penser et l’espérer en considérant ce qui se passe en France où tout un peuple se lève pour exiger le respect de l’enfant, du mariage et de la famille. Cela nous en bouche un coin à nous les Belges tellement habitués à nous résigner à toutes les dérives qui nous sont imposées au nom de la sacrosainte évolution des mœurs et de la société.

    Avouons que la situation actuelle de l’Eglise ne nous rend pas moins perplexes. La fin du pontificat précédent nous a laissés au milieu du gué entre, d’une part, le rejet d’un réformisme excessif né de Vatican II et qui se voulait en rupture avec la Tradition, et, d’autre part, le retour à une vision de continuité qui aurait dû se concrétiser dans une redéfinition de la foi (on attendait une encyclique à ce sujet) et dans un recadrage de la liturgie trop abandonnée au caprice de chacun. En lieu et place de cela, nous avons droit à un surprenant début de pontificat marqué par de nouvelles façons de faire mais dont on ne voit pas encore sur quoi cela débouchera concrètement. Certains évoquent déjà "un virage social" de l'Eglise... Quelles seront les orientations réelles de ce nouveau pontificat qui veut s’inscrire dans une ligne franciscaine et en finir avec le discours d’une Eglise faisant trop référence à elle-même ? Bien malin qui peut le dire et il nous semble que certains feraient bien d’être plus prudents quand ils se félicitent de l’accession sur le siège de Pierre d’un pape « ouvert et progressiste » ; il paraît tout aussi difficile de voir en François un pape dont les préoccupations rencontreraient celles des catholiques inquiets devant les dérives doctrinales et liturgiques… Bref, là aussi, on scrute et on attend.

  • A quelle sauce nos enfants vont-ils être éduqués à la vie affective et sexuelle ?

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    Enseignons.be s'impatiente à propos de la finalisation de l'"EVRAS", entendez "l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle" censée entrer dans les objectifs généraux de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire, inscrits dans le décret Missions de 1997. Enseignons.be se fait ainsi le relais d'une constellation(1) de groupes constitués en tête desquels vient "Arc-en-Ciel-Wallonie" (la fédération wallonne des associations LGBT).

    Pas de quoi nous rassurer vraiment sur les objectifs poursuivis par les promoteurs de ces cours qui devraient être introduits à l'école pour formater nos enfants dans la ligne de l'idéologie du gender et d'une éducation sexuelle présentant comme indifférentes les orientations sexuelles, qu'elles soient hétéros, homos, bi ou transgenres... C'est d'ailleurs sur le site d'Arc-en-Ciel que l'on trouve le pdf reprenant les orientations de l'EVRAS.

    (1) Arc-en-ciel Wallonie, Centre d’Actions Laïques, Comité Belge Ni Putes ni Soumises, Fédération des Centres de Planning Familial, Librex, Plateforme Prévention Sida, Université des Femmes, CGSP Enseignement, FAPEO – Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel…

    En lien avec cette problématique, lire : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-gender-pour-tous-contre-le-droit-des-parents

  • Ecole : les enfants du divorce ont plus de problèmes

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    C'est ce que confirme encore, si besoin en était, une étude dont la RTBF rend compte (http://www.rtbf.be):

    Une étude assez étonnante (?) de la KUL basée sur des chiffres fournis par la Flandre, explique que les enfants de divorcés ont nettement moins de chances de décrocher un diplôme dans l'enseignement supérieur.

    Selon les chercheurs, les enfants des familles monoparentales rencontrent particulièrement des difficultés à l'école.  Par ailleurs, un quart des enfants de divorcés double au moins une année alors que pour les enfants issus de couples non séparés, il s'agit plutôt d'un enfant sur cinq. En fin de secondaire, seuls quatre enfants sur dix de parents divorcés décrochent un diplôme alors qu’on en compte cinq sur dix pour les autres. Cela voudrait dire que si les parents se séparent avant les 18 ans de leur enfant, il a 45 % de chances de moins de décrocher un diplôme dans l'enseignement secondaire. Les garçons seraient davantage concernés et le risque est encore plus fort lorsque les parents eux même ont été peu scolarisés.

    Pourquoi  cette différence ?

    Les chercheurs mettent en avant un contact moins important avec les deux parents, des moyens financiers plus réduits, mais aussi le stress du divorce. Les chercheurs estiment encore que les écoles devraient être mises au courant de ces situations familiales.  D'autres spécialistes ont déjà réagi en précisant qu’en dehors de l’écoute et de l’aide que différentes structures peuvent apporter, il n’est pas question pour autant  de coller une étiquette aux  enfants du divorce.

    Notons encore que cette étude concerne uniquement la Flandre. (comme si cela devait être différent ailleurs !)

  • Le "Gender pour tous" et les droits des parents

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    De Grégor Puppinck *

     Source: ZENIT.ORG

     Les parents qui voudront transmettre certaines valeurs à leurs enfants vont dans les prochains mois se heurter à l'école de la République, telle que l’actuel gouvernement veut la refonder, en particulier à propos de la complémentarité homme-femme, de la sexualité humaine et de la morale.

    Le projet de loi Taubira sur le mariage doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l'école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la « refondation de l'école de la République » prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » pour « permettre à chaque élève de s'émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre ». Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que  « dans nos valeurs, l'Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d'en faire des citoyens libres »

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  • Anthony Flew a découvert le Dieu d’Aristote.

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    C’est ce qu’un correspondant nous communique sous l’intitulé : « l’athée le plus influent du 20ème siècle a changé d’avis ! ». L’info est sur « canalblog », mais la nouvelle date un peu :

     « Anthony Flew change d’avis en 2004 à l’age de 81 ans et croit désormais en l’existence de Dieu. Il écrit par la suite un livre intitulé «There is a God» (Il y a un Dieu) expliquant son changement de pensée. Dans son livre, on apprend à la page 74 que c’est lors d'un débat à l’université de New York qu’il a officiellement et publiquement annoncer son changement de pensée. Il déclara lors de ce débat qu’il pensait que l’origine de la vie pointait vers un créateur du fait des récentes recherches effectuées sur l’ADN. Il explique à la page 93 de son livre : «Je dois souligner que ma découverte du Divin s’est déroulé sur un plan purement naturel, sans aucune référence à des phénomènes surnaturels. Ça a été un exercice qui traditionnellement est appelé la théologie naturelle. Il n’a aucun lien avec aucune des religions révélées. Je ne prétends pas avoir eu d’expérience personnelle de Dieu ni une expérience qui peut être appelée surnaturelle ou miraculeux. En bref, ma découverte du Divin a été un pèlerinage de la raison et non de la foi»(Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 93)

    Les principaux arguments avancés par Anthony Flew :

    [b] 1/ L’extrême complexité du fonctionnement de la molécule d’ADN ;

    [b] 2/ Les lois de la Nature ;[b] 3/ L’information présente dans l’ADN ;

    [b] 4/ L’ajustement si parfait des lois de l’univers

     Lire ici :

    http://rustyjames.canalblog.com/archives/2012/03/05/23685083.html"

    Antony Flew Garrard Newton (né à Londres le 11 février 1923 mort à Reading le 8 avril 2010) est un philosophe analytique britannique, souscrivant à une option évidentialiste en épistémologie. Il est avant tout connu pour ses travaux sur David Hume, et ses ouvrages sur la philosophie de la religion.

    Ayant longtemps proclamé son athéisme, Flew indique à la fin 2004 qu'il est devenu déiste, au sens ou il adhère à l'idée d'un Dieu aristotélicien (en)[1].

    Antony Flew découvre le dieu premier moteur de l’univers, vingt cinq siècles après le Stagirite. Mieux vaut tard que jamais. La philosophie des sciences nous fera toujours un peu sourire.

  • Le pape François, l’Argentine et le diable

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    1574833.jpgIllustration: l’ange déchu (et soucieux), sous la chaire à prêcher de la cathédrale Saint-Paul à Liège.

    Depuis son élection, le pape François a plusieurs fois fait référence au diable lors de ses homélies, catéchèse, et angélus. Lors de sa première messe, « pro ecclesia », au lendemain de son élection, il a notamment déclaré « celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable », citant l’écrivain Léon Bloy, mais aussi « quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon. » Il est revenu sur ce thème devant les cardinaux, avant que ceux-ci ne se séparent, à l’issue du conclave : il ne faut jamais « cédé au pessimisme, à l’amertume que le diable offre chaque jour ». Lors de la messe des Rameaux, il a de nouveau fait référence au malin qu’il a expressément cité dans son deuxième tweet : « nous ne devons pas croire au Malin qui dit que nous ne pouvons rien faire contre la violence, l’injustice, le péché. »

     Ces constantes références au diable interpellent dans les pays occidentaux où la figure du malin n’est plus si souvent utilisée. Mais il ne faut pas oublier que le nouveau pape n’est pas européen mais argentin et que cela peut peut-être expliquer certaines choses.

    Le père Michel Anquetil, prêtre du diocèse de Coutances, en France, vit depuis plus de trente ans en Argentine, et officie dans le diocèse de Viedma, en Patagonie, dans l’Etat de Rio Negro: “ La plupart des croyants ici croient que l’esprit du mal existe : ils peuvent le constater tous les jours avec les guerres, les inégalités. Les gens pensent que cet esprit agit chez les personnes qui ont le pouvoir. En plus, ils croient très fort en Dieu, mais croient encore plus dans la figure du Jésus crucifié qu’en la Résurrection “.

    Le père Anquetil souligne bien qu’en tant qu’Argentin, « on croit très fort en l’esprit du bien mais on constate aussi que l’esprit du mal agit en nous et autour de nous si on le laisse agir. Et le monde est très souvent marqué par beaucoup de signes négatifs. ». Il remarque également que la religiosité qui marque tant les latino-américains est « populaire ». « Notre grande mission est ainsi de déterminer ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas » ajoute-t-il, constatant qu’en Europe, « l’homme étant très sécularisé, ces différences ne sont plus aussi voyantes ». Une différence qui explique peut-être la surprise des Occidentaux vis-à-vis de ces références au diable.

     On ne peut pas s’empêcher de se remémorer l’enseignement constant de l’Eglise:

     “ …Cette chute est refus de Dieu, avec l'état conséquent de damnation ; elle consiste dans le choix libre de ces Esprits qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son règne, usurpant ses droits souverains…   “ Vous deviendrez comme Dieu” ou “comme des Dieu… “. Ainsi, l'Esprit malin tente de transférer à l'Homme l'attitude de rivalité, d'insubordination et d'opposition à Dieu qui est presque devenu le but de toute son existence “ ( Bienheureux Jean-Paul II ). "Celui qui ne croit pas au diable ne croit pas dans 'Evangile." (Du même).

     “Le malin cherche toujours à gâcher l’œuvre de Dieu, en semant la division dans le cœur de l’homme, entre corps et âme, entre l’homme et Dieu, dans les rapports interpersonnels, sociaux, internationaux, et aussi entre l’homme et la création. Le malin sème la guerre; Dieu crée la paix.” ( Benoît XVI ).

     “Le diable est bien évidemment le grand séducteur parce qu’il essaie d’amener l’homme au péché en présentant le mal comme le bien. Mais nous sommes responsables de la chute parce que la conscience a la capacité de distinguer ce qui est bon de ce qui est mal.” (Cardinal Georges COTTIER)

    Source: http://fr.radiovaticana.va/news/2013/04/04/le_pape_françois,_l’argentine_et_le_diable/fr1-679556

  • www.lapetitejulienne.be Lancement d’un site catho interactif pour les enfants

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    Communiqué de presse

    (Voir le dossier de presse ICI)

    www.lapetitejulienne.be
    Lancement d’un site catho interactif pour les enfants

    Liège, Belgique. Ce jeudi 28 mars 2013, le  site internet lapetitejulienne.be a été mis en ligne.

    Ce site agréable, joyeux et ludique permettra aux enfants et à leurs parents de se familiariser avec la vie de la petite Julienne, dite Julienne de Cornillon, l’une des plus grandes figures féminines liégeoises. Son intuition autour du Mystère eucharistique a connu un important rayonnement international du Moyen Age à nos jours, ce qui se traduit encore actuellement par un jour férié, la Fête-Dieu, dans certains pays, dont l’Allemagne.

    Symboliquement, la mise en ligne a lieu ce jeudi Saint, jour où l’Eglise entre dans le grand week-end Pascal en se rappelant en particulier l’institution de l’Eucharistie : « vous ferez cela en mémoire de moi » (Lc 22,19).

    Sur ce nouveau site, un dessin animé résume son enfance tandis que plusieurs jeux en ligne sont disponibles: memory, puzzle, labyrinthe, 7 différences, bricolages… En outre, les animateurs d’enfants ou catéchistes de préparation à la première communion puiseront également dans des idées d’animations ou de prières.

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    Une randonnée thématique familiale de 11 kilomètres est proposée en ligne à partir du lieu de naissance de Julienne: Retinne, où prend cours le petit ruisseau qui porte son prénom. Il creuse une verdoyante vallée, agrémentée de 1.001 curiosités et aboutit dans le domaine récréatif des étangs de la Julienne à Visé-Argenteau au Nord de Liège.

    Jacques Galloy s’est exprimé : « Nous espérons que le site « la petite Julienne » amusera les enfants et leur témoignera de la joie d’être chrétien. Le dessin animé, les bricolages, les jeux en ligne et la randonnée thématique seront également appréciés des adultes. »

    Anne Junker a dit : « Julienne m’a montré l’exemple d’une vie simple et belle à travers la foi et l’amour. J’espère que nous arriverons à transmettre cela à travers le site.»

    Ce site internet, illustré par Anne Junker et développé par l’agence web Synchrone sur base des dernières technologies web permettant une navigation verticale dynamique. Il fait écho au succès rencontré par le livre illustré pour les enfants publié en juin 2012. Il va être publié en allemand et en slovène dès l’été 2013.

    La mise en ligne du site s’est faite en présence des auteurs et de Mgr Jousten, évêque de Liège, au « 42 », pub dominicain au cœur de Liège, Place Xavier-Neujean, 42, 4000 Liège, à l’ombre de l’église Saint Jean où déjà vers 1240, les dominicains encourageaient Julienne à aller au bout de son intuition.

    Contacts :

    Jacques GALLOY, auteur, +32 (497) 44 67 36jacques@galloy.be
    Anne JUNKER, illustratrice et infographiste, +32 (498) 41 43 22 
    junkeranne@gmail.com
    Luc MATHUES, communication, +32 (492) 82 83 36
    juliennedecornillon@gmail.com
    SYNCHRONE, agence web, Olivier Malchair, +32 (43) 44 00 03  
    info@synchrone.be

    A propos des auteurs :

    Jacques Galloy est marié et père de 5 enfants. Ingénieur commercial, il est directeur financier d’un groupe de haute technologie et responsable des Jeunes de l’Emmanuel en Belgique.
    Anne Junker est infographiste et illustratrice, diplômée de l’Ecole supérieure des Arts Saint-Luc et d’un master d’illustration à l’académie des Beaux-Arts de Liège : anneblog.illustrateur.org 

    © Editions Gallocam - Chemin de la Julienne 35, 4671 Saive

  • La mort d'un ami : Jacques Van Godtsenhoven

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    Nous apprenons la nouvelle du retour à Dieu de

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    Jacques Van Godtsenhoven

    ce 22 mars 2013

    On sait combien Jacques Van Godtsenhoven s'est dévoué sans compter, durant de très nombreuses années au service des familles, en particulier au sein de l'association "Familles Unies" dont il fut le courageux Président. Il s'est battu pour les valeurs familiales mais aussi pour le respect de la vie et pour un enseignement fidèle aux valeurs chrétiennes. Il nous laisse le souvenir d'un chrétien authentique, animé par une foi solide, une charité active et une espérance intrépide. Nous présentons aux siens nos plus sincères et nos plus chrétiennes condoléances.

    La cérémonie religieuse d'à-Dieu aura lieu

    le mardi 2 avril 2013 à 10h

    en l’église Saint-Henri, à Woluwe-Saint-Lambert. 

  • Un vrai laïcisme antireligieux

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    Un article paru hier dans le Figaro constitue une démonstration par l'absurde de l'incapacité chronique de la laïcité à la française à respecter les religions, et de vivre en paix avec elles. Cela démontre aussi que ce n'est qu'une laïcité de façade, mais un vrai laïcisme anti religieux. Il n'est en tout cas pas difficile de comprendre pourquoi nos politiciens anticléricaux belges en rêvent et s'en inspirent. C'est ici :

    Shabbat, ramadan et examens le dilemme des pratiquants (Le Figaro)

  • Noël, Toussaint et Pâques bannis du calendrier scolaire en Belgique francophone

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    Nous lisons dans La.Libre :

    Noël et Pâques éjectés du calendrier scolaire

    Un nouveau décret édicte une règle pour fixer les congés scolaires. Et scelle au passage leurs appellations.

    Le gouvernement de la Communauté française vient d’adopter un décret-cadre déterminant les vacances et jours de congé dans l’enseignement obligatoire, l’enseignement de promotion sociale et l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit. (...)

    ... les appellations des différents congés scolaires - modifiées dans les années 2000 déjà ! - sont, cette fois, utilisées dans un décret. On peut ainsi lire "congé d’automne" pour le congé de la Toussaint, "vacances d’hiver" pour vacances de Noël, "congé de détente" pour le congé de Carnaval et "vacances d’été" pour les grandes vacances. (...)

    Signer la pétition pour maintenir les appellations issues de notre culture chrétienne : https://www.lapetition.be/en-ligne/Rendez-nous-nos-conges-de-Noel-Paques-Toussaint-12733.htm

  • La doctrine catholique sur la sexualité sera-t-elle bientôt hors-la-loi ?

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    Durant les années où j'ai enseigné la religion à des élèves du secondaire, je me suis souvent posé la question de savoir si un jour on ne nous interdirait pas de dispenser des contenus en contradiction avec les nouvelles orientations éthiques de la société. Peut-on, par exemple, continuer à professer que la sexualité repose sur la différence sexuelle sans être taxé de facto d'"homophobie"? Et, dans la mesure où l'enseignement libre est subventionné par la collectivité, a-t-on le loisir d'y délivrer un message en contradiction avec les lois autorisant l'IVG, l'euthanasie, la procréation assistée, etc ? La situation telle qu'elle se présente aujourd'hui à l'ouest du Canada et que Jeanne Smits analyse sur son blog permet de voir plus clairement dans quelle direction nous allons :

    Le ministre de l'Education du Yukon (ouest du Canada) a interdit, de manière publique, l'enseignement du point de vue catholique sur l'homosexualité dans les écoles catholiques recevant des fonds publics. Par une lettre ouverte envoyée le 19 mars à l'évêque local, Mgr Gary Gordon, Scott Kent a explicitement ordonné que cet enseignement ne soit plus donné, rapporte LifeSite.

    Dans un premier temps, la semaine dernière, Mgr Gordon avait donné un début de suite aux injonctions ministérielles en acceptant de ne plus faire figurer sur le site d'une école catholique le contenu de cet enseignement, tout en précisant que cet enseignement serait bien donné aux élèves au sein des écoles catholiques dépendant de son diocèse. Le ministre Scott Kent a donc réagi en disant que cela ne suffisait pas.

    En clair : la loi du Territoire prime l'enseignement religieux dans toutes les écoles confessionnelles du Yukon. Ou encore : la morale laïque a préséance sur la morale confessionnelle (ou naturelle). Ou encore : non à une loi morale qui primerait sur la loi civile, comme le déclarait naguère Jacques Chirac, suivi en cela par quelques autres qui avaient pu nous sembler plus proches…

  • Belgique francophone : trois constitutionnalistes donnent leur feu vert aux cours de philo

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    Lu sur l’ « Vers l’Avenir » de ce mercredi 13 mars

     « Les cours de philos pour les petits belges francophone c’est un vieux et épineux débat. Une sorte de monstre du Loch Ness de notre enseignement.

    Hier, trois constitutionnalistes ont bravé les tempêtes de neige pour venir expliquer en commission que ce projet n’était pourtant pas aussi mort-né qu’on le croyait. Christian Behrendt (ULg), Hugues Dumont (St Louis) et Marc Uyttendaele (ULB) ont estimé que la constitution permettait de créer un cours de « philosophie, citoyenneté et histoire culturelle des religions » dans l’enseignement secondaire. Ils ont même dit qu’il existait « une immense marge de manœuvre » et ont déclaré que le « Parlement devait dès lors prendre ses responsabilités ». Le professeur Dumont a encouragé les députés à agir. « La voie est ouverte, avancez, cessez de vous barricader sur vos piliers ».

    Le député MR, Richard Miller, n’est pas peu fier de voir ainsi validé «son» projet de cours de philos. «Mon projet est de réussir le vivre-ensemble de personnes de convictions différentes. Un enseignement obligatoire, dispensé à tous les enfants, et favorisant la connaissance et le respect mutuel est essentiel», souligne Miller. Mais il craint pourtant toujours que le débat n’aboutisse pas. Car la mise en œuvre de ce cours est complexe, eu égard à notre système d’enseignement organisé en réseaux et… désargenté.

    Pour Marc Uyttendaele, dans l’enseignement organisé par la Fédération, le législateur communautaire peut rendre facultatif le cours de religion. La Flandre a clairement choisi cette option, a-t-il fait observer.

    Pour l’enseignement libre subventionné, imposer un cours de philo en remplacement de celui de religion est cependant impossible, a indiqué Hugues Dumont, évoquant toutefois la possibilité de conditionner le subventionnement d’un établissement à l’introduction d’un tel cours.

    Évidemment, et hélas, les moyens budgétaires ne permettent pas de créer un nouveau cours au-delà de la grille horaire actuelle, regrette-t-on chez la ministre de l’enseignement Marie-Dominique Simonet (cdH). Celle-ci a proposé en 2012 que ce cours de philo soit donné par les professeurs de religion déjà en place, moyennant certains aménagements.

    Les avis restent divergents sur la possibilité pour un prof de religion de donner un cours de philosophie. Hugues Dumont n’y voit pas d’objection majeure et envisage un régime transitoire, le temps que l’enseignant acquière la formation et le titre adéquats. Marc Uyttendaele craint dans ce cas un manque d’apparence d’impartialité. »

    Réf. Trois constitutionnalistes donnent leur feu vert aux co... - lavenir.net

    Cette affaire n’en est pas à son premier rebondissement et celui-ci n’est sûrement pas le dernier.

    Il est exact que la Flandre a effectivement accepté que des parents de l’enseignement officiel puissent faire « objection de conscience » à l’ensemble des cours de religion et de morale, mais la raison en est que, en Flandre, on estime le cours de morale insuffisamment neutre : il ne s’agit donc pas de rendre ces cours facultatifs, contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant l’article, mais d’acter l’absence d’un cours subsidiaire réellement neutre. Reste alors la question du financement d’un tel cours.

    Dans l’enseignement libre catholique, la question de la neutralité ne se pose évidemment pas (ce serait plutôt celle du contenu du cours de religion et de la qualité catholique des maîtres) ; quant à y ajouter (et non substituer évidemment) un cours de « philosophie citoyenne », c’est là aussi une question de financement.

    La Communauté française de Belgique aurait-elle des subsides à jeter par portes et fenêtres ?  

    JPS