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Enseignement - Education - Page 157

  • La dictature du relativisme selon Benoît XVI

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    Extrait d’un article de Benjamin Wicker consacré à Benoît XVI sur le site « Benoît et moi » :

    « (…) dans le dernier billet de ce blog, j'ai parlé de la mise en garde du pape Benoît XVI, nous avertissant que nous sommes, de plus en plus, les malheureux sujets d'une dictature - une «dictature du relativisme» - qui cherche à imposer la notion empoisonnée que les êtres humains ne peuvent pas connaître la vérité.

    Ce poison attaque le cœur même de notre humanité. Faits à l'image de Dieu, nous sommes des animaux rationnels dont la plus grande perfection est de connaître et aimer la vérité. Et la plus grande vérité, c'est Jésus-Christ lui-même, le Chemin, la Vérité et la Vie (…).

    Selon Benoît, les racines de notre relativisme se trouvent dans la tentative moderne de contracter la raison, de réduire son domaine, tout en la rendant maîtresse absolue dans ce domaine rétréci. Le rêve - il a commencé, en grande partie, comme le rêve du philosophe René Descartes - était de rendre la raison humaine infaillible, absolument certaine, en restreignant la raison aux seuls aspects matériels de la réalité qui peuvent être mesurés par les mathématiques. Au-delà de ce qui était physique et mesurable avec précision, rien n'était réel, ou du moins n'était rationnellement connaissable - ou, comme on en est venu à dire, tout était purement «subjectif».

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  • On ira tous au Paradis ?

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    Sous la plume d’Henrik Lindell, sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”:

    “Les athées iront-ils au paradis ? La réponse serait non, à en croire le Vatican le 23 mai. D'ailleurs, tous les non-catholiques seraient concernés par cette exclusion. Le P. Thomas Rosica, un porte-parole de l'Eglise, a en effet affirmé « que les personnes conscientes de l'Eglise catholique ne peuvent être sauvées si elles refusent d'entrer en elle ou rester en elle ». Autrement dit, « tous les non catholiques iront bien en enfer », ont suggéré plusieurs médias anglo-saxons sur un ton plutôt humoristique.

    Cette explication intervient après un début de polémique autour d'une homélie prononcée par le pape François le 22 mai. Selon le saint-père, le Seigneur lui-même, par la mort expiatoire de Jésus sur la croix, a sauvé « tous les hommes » qui deviennent des « enfants de Dieu de première catégorie ». Tous « sauvés » donc ? « Oui, tous, pas seulement les catholiques. Les athées eux aussi », a insisté le pape lui-même .

    Mais manifestement, son intention ici n'était pas de provoquer un débat théologique. L'idée était d'attirer l'attention sur le fait que tous les hommes, même les non catholiques, ont « le devoir de faire le bien », puisque « tous ont ce commandement à l'intérieur d'eux-mêmes ». Selon le pape François, un point d'entente entre croyants et non croyants pourrait être trouvé autour des actes qui iraient dans le sens de la paix et du bien commun. Pour plusieurs observateurs, le pape aurait ainsi suggéré que même les athées qui « font le bien » pourraient aller au paradis. Ce qui, à en croire le Vatican, serait donc une interprétation abusive.

    Néanmoins, dans sa mise au point, le Père Rosica a ajouté que « chaque homme et chaque femme, quelle que soit leur situation, peut être sauvé. Même les non-chrétiens peuvent répondre à cette action de l'Esprit qui sauve. Personne n'est exclu de la rédemption seulement à cause de ce qu'on appelle le 'péché originel'. »

    Source:

    Les athées iront quand même en enfer, selon le Vatican

    Irons-nous tous au Paradis, comme dans la chanson de Michel Polnareff ? Bien malin celui qui pourrait ainsi sonder, en dernier ressort, à la fois la justice divine, la droiture des consciences et l’invincibilité des erreurs. Laissons cela au Seigneur lui-même. Qui est plus grand que toutes les théologies -et a fortiori toutes les pastorales-  du monde. 

  • Quand la théorie du genre s'invite à l'école

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    La théorie du genre s'immisce à l'école

    Source : Le Figaro.fr, Marie-Estelle Pech, Caroline Beyer

    Le principal syndicat du primaire propose des «outils» pour parler des «nouvelles familles».

    «Est-il nécessaire d'apprendre à nos enfants à aimer les travestis?», peut-on lire en boucle sur les réseaux sociaux. L'information bruisse sur les blogs des sympathisants de la Manif pour tous depuis quelques jours. Le livre Papa porte une robe ferait son entrée dans les salles de classe de l'école primaire. La polémique enfle à la suite d'un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème «Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire». À l'occasion de cet événement organisé le 16 mai, jour de lutte contre l'homophobie, le syndicat a «mis à disposition» des professeurs des «outils théoriques et pratiques pour avancer». Libre à eux de s'en inspirer ou non. Le rapport de 192 pages déroule de nombreux chapitres, comme «Le genre, ennemi principal de l'égalité» ou «Déconstruire la complémentarité des sexes» et propose une vingtaine de «préparations pédagogiques» et ouvrages «de référence» - dont le fameux livre. «La littérature jeunesse est un support pertinent pour aborder toutes les questions sensibles», affirme Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat, avant de préciser qu'il s'agit de «suggestions» sans lien avec les programmes scolaires. «Le livre Papa porte une robe permet d'aborder les questions de sexisme et d'homophobie, qui sont liées», poursuit-il.

    Lire la suite sur le site du Figaro

  • Au-delà de la « manif’ pour tous », un combat d’une autre ampleur :

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    Dans « Famille Chrétienne », Aymeric Pourbaix appelle les catholiques à réinvestir le champ des médias, de l'enseignement, bref, de la culture en général :

    « Je crois aux forces de l’esprit », affirmait François Mitter­rand avant de quitter l’Élysée. François Hollande, lui, n’y croit pas (1), même s’il affiche une certaine « peur du démon » (2), ce qui, après tout, pourrait être le commencement de la sagesse…

    L’actuel chef de l’État serait pourtant avisé de prêter enfin attention aux signes du ciel, comme des esprits facétieux n’ont pas manqué de le noter : après de longues semaines d’hiver prolongé, le soleil a enfin fait sa réapparition dans le ciel, au soir de ce dimanche 26 mai, juste au-dessus de l’esplanade des Invalides à Paris…

    Mieux encore qu’en de vagues « forces », nous croyons à l’Esprit Saint, en sa force qui est aussi douceur, amour et vérité. Et qui, tantôt forte bourrasque, tantôt brise légère, a fini par susciter dans ce pays un vent de liberté, contre tous les conformismes. Si elle n’est pas encore ­déracinée, l’idéologie née de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques (partis, assemblées) et culturelles (médias, universités) qu’elle a lentement gagnées à sa cause. En un mot, cette idéologie est devenue conservatrice.

    Mais nous, chrétiens, croyons-nous vraiment à la force des idées ? Car il semble que nous ayons abandonné ce champ : dans les médias, dans l’enseignement, dans la culture en général, nous avons, hélas, laissé la place à d’autres, lui préférant les activités rentables, pour assurer l’avenir de nos enfants. C’est ainsi toute la culture, semblable à « l’air que l’on respire » selon ­Thibon, qui demande désormais à être purifiée de ces germes, contraires à l’édification des âmes des plus jeunes.

    Mais n’allons pas nous leurrer pour autant : la cité et la culture chrétiennes parfaites n’existeront pas ailleurs qu’au Ciel. Nous avons à être au milieu de la culture de notre époque comme le sel qui ne se dénature pas, et à y affirmer une transcendance.

    Ce combat culturel, aussi important que celui de la politique, sera long. Il demandera de nombreuses années, et cette patience chère au pape François, celle qui suppose des sacrifices, du souffle et de la persévérance. Mais qui, au bout du compte, produit l’espérance. Et pour nous y aider, nous pourrons toujours trouver l’inspiration dans les chefs-d’œuvre de nos prédécesseurs.

    On trouve ainsi dans ce magnifique Cantique de Jean Racine, mis en musique par Fauré, une haute expression de l’ambition qui nous anime, et qui est d’abord une prière : « Dissipe le sommeil qui rend l’âme insensible, et la conduit à l’oubli de tes lois ».

    ______

    (1) Comme l’a montré le livre enquête de Samuel Pruvot, François Hollande, Dieu et la République (Salvator).

    (2) Jean-Yves Boulic, Ceux qui croient au Ciel et ceux qui n’y croient pas (Grasset).

    Ici : Après la Manif pour tous du 26 mai, un vent de liberté

    Ceci ne concerne pas que la France et regarde prioritairement les laïcs chrétiens, bien plus que les clercs quels qu’ils soient.

  • Quand la langue parlée par Jésus s'invite au lycée

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    Source : le figaro - étudiant 

    Pour la première fois, des élèves d’un lycée de Sarcelles étudient l’araméen, une des plus vieilles langues au monde, aujourd’hui menacée.

    «Shlama lokun!» clament-ils en coeur pour se saluer. Depuis janvier dernier, ils sont une vingtaine de jeunes de seconde, première et terminale à se presser au cours d’araméen moderne. Le lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles est le premier en France à initier ses élèves à cette langue vieille de 3000 ans.

    Parlé par 500.000 personnes dans le monde, l’araméen est surtout connu pour être la langue de la Bible. «C’était la langue parlée en Palestine à l’époque du Christ... Mais contrairement à ce que les gens pensent, elle n’est pas morte. Elle n’a jamais cessée d’être parlée depuis 3000 ans», explique le professeur et linguiste, Pablo Kirtchuk.

    Autre langue, autre écriture. Apprendre tout l’alphabet araméen pourrait en décourager certains. Pourtant le cours est facultatif et ne rapporte aucun point. Les élèves sont là par pur plaisir. Si bien que l’araméen est même devenu plus populaire que l’hébreu dans ce lycée très attaché à l’enseignement des langues.

    Apprendre à écrire la langue qu’ils parlent depuis l’enfance

    Pourquoi ces élèves de la banlieue parisienne se ruent apprendre la langue des apôtres venue des confins du Proche-Orient? Parce que pour certains, «c’est la langue de leur famille», explique le professeur Pablo Kirtchuk à l’AFP. Car à Sarcelles vit une importante communauté assyro-chaldéenne originaire du sud est de la Turquie et du nord ouest de l’Irak depuis plus de trente ans maintenant. L’araméen est donc toujours d’actualité.

    De nombreux jeunes le parlent à la maison mais «n’ont jamais eu l’occasion d’en apprendre l’écriture ou la grammaire», souligne M. Kirtchuk, qui dit vouloir avant tout «faire mieux comprendre la langue» à ses élèves. L’enseignement porte ses fruits. Melody se réjouit d’apprendre l’origine et l’écriture de mots qu’elle prononce depuis son enfance. «C’est étrange car c’est une langue qu’on parle parfois depuis tout petit, mais sans pour autant bien la connaître», souligne-t-elle.

    «L’araméen c’est notre patrimoine, il faut le préserver», déclare fièrement Joni, 16 ans, qui n’est pas de ce lycée mais vient spécialement pour ce cours. Son enseignement et sa pratique se sont étiolés au fil des migrations de la communauté. Aujourd’hui, selon l’Unesco, l’araméen est une des 3000 langues en danger.

    Pas d’option au bac pour le moment

    À raison d’une heure de cours hebdomadaire, cet enseignement ne fait pas encore l’objet d’une option au bac ,contrairement à l’hébreu. «Cela ne rapporte pas de points. Mais ça valorise et reconnaît la culture de la communauté chaldéenne. On est plus sur de la découverte et de l’accompagnement personnalisé que sur un programme d’enseignement officiel», explique le proviseur du lycée Philippe Bonneville.

    L’an prochain, il souhaite développer cet enseignement, en augmentant les effectifs jusqu’à trente élèves. Pour en faire une option au bac ,le professeur Pablo Kirtchuk a bon espoir. «On espère que ça viendra», souligne-t-il, en tout cas, l’araméen le mérite».

  • Que cache la refondation de l'école publique française ?

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    France: décryptage du projet de loi sur l'éducation
    Discussion au Sénat

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 24 mai 2013 (Zenit.org) - Que sait-on du projet de M. Vincent Peillon de Refonder l’école de la République qui est actuellement en discussion au Sénat ? Pas grand-chose concrètement.

    Le texte du projet de loi rend obligatoire l’enseignement des « valeurs de la République » et de « l’esprit critique » qui feront maintenant partie du droit de tout enfant à l’instruction, même pour les enfants bénéficiant d’une instruction privée hors contrat ou à domicile (nouvel article L131-1-1).

    Le projet de loi remplace en outre le cours d’instruction civique par un « un enseignement moral et civique » visant à faire « acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la laïcité. » (nouvel article L311-4). Cet« enseignement moral et civique vise notamment à amener les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi. Cet enseignement comporte, à tous les stades de la scolarité, une formation aux valeurs de la République, à la connaissance et au respect des droits de l'enfant » (nouvel article L. 312-15).

    Quant à l’école primaire, le texte adopté par l’Assemblée nationale en première lecture indique que « Elle assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend obligatoirement, pour permettre l'exercice de la citoyenneté, l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de l'Union Européenne, notamment de l'hymne national et de son histoire. »

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  • Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ

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    Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),

    "les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":

    dont cette question :

    Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?

    Lors des décisions, la réponse a été :

    • Référence à l’esprit de Jésus–Christ

    A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.

    Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/

    A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.

  • Une video sur le Père Jacques Sevin, fondateur des scouts catholiques de France

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    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/documentaire-le-pere-jacques-sevin,-fondateur-des-scouts-de-france/00070752

    Le scoutisme, " la grande affaire " du Père Jacques Sevin, jésuite qui fonda des Scouts de France en 1920. Son objectif : faire des jeunes des adultes chrétiens, faire grandir leur foi et les intégrer à l'Église catholique grâce à la vie scoute.Objectif qui a suscité de nombreuses vocations sacerdotales, religieuses et laïques, qui prendront naissance avec ce qui deviendra le véritable terreau de vigueur spirituelle et de générosité éducative et intellectuelle que nous connaissons. Grâce aux séquences tournées dans les camps scouts, d'images d'archives et de témoignages captivants, ce film éclaire d'un jour nouveau la vie toute donnée d'un prêtre qui s'oublia lui-même au profit de jeunes adultes qu'il aimait tels qu'ils étaient et pour ce qu'ils étaient appelés à être. Afin de leur donner une mentalité de campeur, c'est à dire "d'hommes libres, indépendants des lieux et des biens, qui ne tiennent à rien et qui, par conséquent, sont toujours prêts". Un film qui va bien au-delà du simple portrait pour nous faire découvrir l'essence du scoutisme et qui nous ragaillardit." On ne fait rien sur terre qu'en se consumant" Père Jacques Sevin.

  • « Délivre-nous du Mal »

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    A propos de l’ultime demande du  Pater, notre ami Jean-Pierre Snyers nous fait parvenir cette réflexion :

    « Délivre-nous du Mal ».Voilà qui est éloquent. Le Mal avec un « M » en majuscule. Qu'est-ce que cela signifie? Tout simplement qu'il ne s'agit pas seulement de « quelque chose » mais également de « quelqu'un ». Dans le « Compendium du catéchisme de l'Eglise catholique » voulu par le pape Benoît XVI on lit: « Le Mal désigne la personne de Satan, qui s'oppose à Dieu et qui est « le séducteur de toute la terre »  Quant au « Livre de la foi » (publié en 1987 par les évêques de Belgique), voici qu'il nous dit: « La Tradition voit en Satan et les démons des êtres crées bons par Dieu et devenus mauvais par leur propre volonté... L'Eglise nous invite à résister au diable car celui-ci tente de manipuler le coeur de l'homme et d'enchaîner sa liberté ».

    On le sait, le Christ Lui-même a été tenté par le démon. Maintes fois, Il nous a mis en garde, exorcisé des possédés. Tout le Nouveau Testament est rempli de versets relatifs à celui qui est notre adversaire. Quelques exemples: « Le monde entier est sous la puissance du Malin » (1 Jean, 5:19);  « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang mais contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6:12);  « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant » (1 Pierre, 5:8); « Car Satan se déguise en ange de lumière » (2 Corinthiens, 11:14).

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  • cours philosophiques: l’arroseur arrosé

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    Dans « La Libre » d’aujourd’hui, le constitutionnaliste Marc Uyttendaele s’inquiète du devenir d’un projet cher aux milieux de la « libre » pensée et du monde laïc belges. Extrait :

     « Sur le plan juridique, il est désormais acquis que les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, mais nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel.

    Sur le plan économique, il existe, à charge de la Communauté, un nombre important de professeurs de religion et de morale qui ne sont pas forcément à même de dispenser d’autres enseignements.

    Face à cette équation, la ministre de l’enseignement obligatoire propose d’organiser, à côté du cours engagé de morale laïque, un cours de morale neutre. Celui-ci serait destiné à tous les élèves qui ne se reconnaissent ni dans une religion reconnue, ni dans la laïcité organisée. Cette formule, juridiquement incontestable, n’en est pas moins insatisfaisante.

    En effet, elle ne permet pas de combler, au bénéfice de l’ensemble des élèves, le vide qui a été dénoncé. Ceux-ci continueraient à suivre un cours de religion ou de morale, mais seraient privés du droit de recevoir un enseignement objectif et critique sur l’ensemble des religions et des courants philosophiques.

    D’autres solutions existent. En vertu de la Constitution, les élèves ont droit, tout au long de l’obligation scolaire, à une éducation religieuse ou morale. La Constitution ne quantifie pas ce qui est recouvert par cette éducation et partant ne la cantonne pas dans un carcan horaire. Autrement dit, rien n’impose que deux heures soient consacrées hebdomadairement, pendant douze ans, à des cours de religion ou de morale.

    L’exigence constitutionnelle serait, par exemple, parfaitement respectée si au début de l’obligation scolaire, ces cours étaient dispensés deux heures par semaine pour être réduits au fur et à mesure du temps, et ne plus l’être qu’une heure par mois à la fin des études secondaires. En faisant ainsi de la place dans la grille horaire, tous les enfants pourraient bénéficier d’un enseignement objectif consacré à l’histoire des religions et à la philosophie.

    Ils seraient ainsi mieux armés pour comprendre la société dans laquelle ils vivent, quitte à pouvoir porter, librement, un regard critique sur les convictions de leurs propres parents.

    Le problème économique n’est évidemment pas insoluble. Une solution parmi d’autres consisterait à ne pas remplacer les titulaires des cours de morale et de religion qui prennent leur pension et d’associer, dans une phase transitoire, ceux qui sont encore en fonction au nouvel enseignement. Ils pourraient ainsi venir exposer à tous les élèves les éléments objectifs relatifs au culte ou au courant philosophique qui est le leur, à charge pour de nouveaux professeurs, formés à cette fin, de délivrer aux mêmes élèves un enseignement objectif et critique.

    Bref, la création d’un cours de morale neutre est une fausse bonne idée. Il s’agit, en quelque sorte, d’une réponse a minima aux objections juridiques qui ont été soulevées à l’encontre du système actuel. Une telle réforme revient en quelque sorte à sortir une vieillerie du grenier, à en faire une réparation de fortune et à la replacer là où on l’avait trouvée. Le moment est venu d’oser une grande réforme en offrant à tous les élèves des écoles francophones une plus grande connaissance des religions, une plus grande culture et un bagage critique. La société de demain ne pourra en être que meilleure. »

    Ici : Le cours de morale neutre, "une fausse bonne idée"

    Recadrons le débat :

    Tel qu’il est engagé, celui-ci ne concerne pas (encore ?) l’enseignement libre (c'est-à-dire en fait catholique) qui scolarise la moitié des jeunes belges.

    Le professeur Uyttendaele écrit que si «  les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel ».

    Deux remarques : la laïcité reconnue dont parle le professeur Uyttendaele n’est évidemment pas celle de l’Etat et des pouvoirs publics mais la laïcité philosophique qui est assimilée aux six autres cultes reconnus. Ensuite, est-il si clair que nul ne peut être contraint de suivre ce type de cours ?  La Flandre a effectivement accepté que des parents puissent faire exception de conscience à l'ensemble des cours de religion et de morale, en raison de ce que, en Flandre, on estime le cours de morale insuffisamment neutre. Il ne s'agit donc pas de rendre les cours facultatifs, mais d'acter l'absence d'un cours subsidiaire neutre. Le cas ne semble pas encore s’être posé pour la Belgique francophone.

    Et voici donc la laïcité prise à son propre piège : si certains élèves ne se retrouvent pas dans les cours de religion et de laïcité engagée actuellement dispensés dans l’enseignement officiel, eh bien créons une nouvelle option : un cours de laïcité neutre.

    Ce n’est évidemment pas du tout ce que veulent les tenants de la pensée unique post-moderne : sous le masque de la culture et de la formation à l’esprit critique, ils entendent, au contraire, poser une grande accolade au-dessus de toutes les convictions religieuses ou philosophiques, dont l’enseignement serait progressivement asservi aux valeurs d’un Décalogue officiel. 

    Marc Uyttendaele, Vincent Peillon, même combat ? Oui, mais non vraiment la Belgique n'est pas la France à cet égard...     

  • Idéologie du genre : et on en remet une couche

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    C'est ICI :

    On ne naît pas fille ou garçon, on le devient

    L’identité sexuée se construit tout au long de l’enfance. Et ce, au départ de déterminants à la fois biologiqueset environnementaux. Mais il reste encore impossible à ce jour de savoir quelle est la part d’inné ou d’acquis.

    Dans une pièce, ils sont tous rassemblés. Un bébé inconnu et vêtu de manière neutre leur est présenté soit comme garçon, soit comme fille.  (?!) Très vite, les participants à l’expérience décrivent différemment le nourrisson, et interprètent diversement ses comportements selon le genre annoncé. ...

    On peut lire la suite mais c'est sans surprise et tout est permis dès lors qu'on fait abstraction des données de la nature. Il s'agit d'enfoncer le clou qui consiste à occulter les données de nature pour privilégier celles d'une culture censée conditionner l'enfant à une identité sexuelle qui lui serait dictée par son environnement. Ah si nous avions un Molière pour fustiger ces inepties ainsi que le jargon psycho-pédagogique dont elles se parent...

    Voir : http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/18/une-enquete-norvegienne-met-a-mal-la-theorie-du-gender-genre.html

  • Communauté Saint-Martin: ces nouveaux prêtres dont nos paroisses ont besoin

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