La tactique du diable
Enseignement - Education - Page 23
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"Philo à Bruxelles", 17 mai : "La tactique du diable" avec Stéphane Mercier
17 mai à 19h30, sur la Grand-Place de Bruxelles (Maison du Roy d’Espagne) : -
Découvrir le Roman de Cuxa
Souvenir: dans les Pyrénées-Orientales, l'abbaye romane Saint-Michel de Cuxa est un monastère bénédictin doté d'une forte identité catalane. Dans un lieu classé monument historique, quelques moines accueillent les nombreux visiteurs venus découvrir la beauté unique du cloître roman. Chaque été, le lieu reçoit le célèbre festival de musique de chambre Pablo Casals. Cette abbaye accueillit aussi, plusieurs années de suite, les stages d’été de l’académie belge de chant grégorien fondée par Bruno Zeegers.
Reportage réalisé par Lizette Lemoine et Aubin Hellot, une coproduction La Huit Production et KTO.
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Liturgie 1 – « Le krach » : La grande crise liturgique liée à « la génération de la déconstruction » à partir de 1966, par Denis Crouan
Denis Crouan ajoute deux leçons introductives à son cours de liturgie. Voici la première.
Dans cette leçon introductive, le Docteur Denis Crouan, afin de montrer l’importance du cours de liturgie, raconte son expérience de la grande crise qui, concomitante à Vatican II, a tout déconstruit dans les Eglises d’Occident : Théologie, discipline, liturgie. Cette crise a pu être confondue à tort avec le Concile Vatican II à cause de sa concomitance. Face à cela, le pape Paul VI a vécu un véritable martyre intérieur.
COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI
Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.
Denis Crouan 2022.
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Monseigneur Laurent Ulrich, nouvel archevêque de Paris : pour la paix ou la guerre liturgique ? le dossier brûlant attend le nouvel archevêque…
Lu sur le site web « Paix liturgique » :
« La nouvelle est donc tombée : Mgr Laurent Ulrich, 71 ans en septembre, archevêque de Lille, après avoir été archevêque de Chambéry, devient archevêque de Paris, Mgr Aveline, archevêque de Marseille, ayant semble-t-il refusé la charge. Il sera « installé » à Saint-Sulpice le 24 mai.
Cet homme de Bourgogne est plutôt distant et réservé comme un homme du Nord qu’il est devenu. Sensible cependant et sachant manifester de l’empathie, ce prélat intelligent, se sait depuis toujours destiné à de hautes fonctions. S’il a été un temps vice-président de la Conférence des Evêques de France, il est clair qu’il s’en voit le président. Il est bien possible aussi que, si le présent pontificat se prolonge suffisamment, il puisse recevoir la barrette rouge d’un pape qui l’apprécie.
Car cet homme d’allure classique, mais qui n’a rien d’un traditionnel, est parfaitement dans la ligne du pontificat bergoglien. A Lille, où il était sur le siège qui fut occupé par Mgr Vilnet et Mgr Defois, il est entouré d’un clergé du Nord plus progressiste que lui, au sein duquel il a d’ailleurs eu à gérer trois grosses affaires de mœurs. Mais il entend qu’on sache quelle est sa ligne : accueil des migrants, proximité des pauvres, sur laquelle il est concurrencé par Marine Le Pen. On cite le fait qu’il a exigé d’un jeune diacre qui portait la soutane qu’il veuille bien l’abandonner.
Bon administrateur, il gère avec prudence, évitant « les histoires », détestant le bruit et la fureur, sachant faire avancer des collaborateurs en guise de « fusibles ».
La fin de l’ère Lustiger
Sa nomination à Paris marque la fin d’une époque. Dans nos Lettres 848 et 850 de février 2022, nous exposions les plaies et bosses qui affectent aujourd’hui le diocèse de Paris après la carbonisation du pontificat Aupetit. Il était clair, disions-nous, que ce diocèse traumatisé allait changer de mains : après avoir été gouverné et profondément formaté depuis le début des années 80 du siècle dernier par la personnalité du cardinal Lustiger et de ses successeurs le cardinal Vingt-Trois et Mgr Aupetit, il devenait très probable que le Pape allait profiter de l’occasion pour clore cette ère Lustiger, « cléricale » et arrogante selon ses critères de jugement. C’est bien ce qui arrive : le siège parisien échappe à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la Conférence des Évêques, désigné de longue date par les fées lustigériennes pour continuer une lignée épiscopale parisienne presque aussi durable que celle des Gondi aux XVIe et XVIIe siècles.
Mgr Ulrich aura donc à gérer l’héritage difficile que laisse Mgr Michel Aupetit. Il lui faudra restaurer la confiance avec ses subordonnés et son clergé : l’ancien archevêque, homme d’un caractère difficile et cassant avec ses subordonnés, avait vu deux de ses vicaires généraux¸ Alexis Leproux et Benoist de Sinety, claquer la porte et démissionner à quatre mois d’intervalle. Du jamais vu. Benoist de Sinety était d’ailleurs parti dans le diocèse de Lille, où Mgr Ulrich lui avait confié la grosse paroisse lilloise de Saint-Eubert.
Michel Aupetit avait frappé de tous côtés ; A gauche, Michel Aupetit avait liquidé violemment la communauté progressiste de Saint-Merry. A droite, il avait géré sans aucun dialogue le renvoi du directeur du lycée Saint-Jean-de-Passy. Et puis aussi, il avait tranché dans la liturgie traditionnelle.
Les injustices et violences vis-à-vis de la messe traditionnelle à réparer
Bizarrement, l’archevêque Aupetit, alors qu’il avait bénéficié au début de son mandat de l’opinion favorable du monde traditionnel qui appréciait ses prises de position morales courageuses, se l’était mis à dos en interprétant lourdement le motu proprio Traditionis custodes.
De manière violente, il avait supprimé deux messes dominicales traditionnelles officielles dans deux paroisses populaires, à Saint-Georges de La Villette et à Notre-Dame du Travail, deux paroisses ou la liturgie traditionnelle était célébrée par le curé lui-même ou par un vicaire de la paroisse . De même avait-il supprimé toute une série de messes de semaine officielles, notamment celle très suivie de Saint-François-Xavier, où un public de jeunes nombreux se retrouvait tous les mercredis, et encore celle du lundi à Sainte-Clotilde.
Il avait en outre réservé le droit de célébrer les messes qu’il conservait (Saint-Roch, Saint-Eugène, Sainte-Odile, ND du Lys, Sainte-Jeanne de Chantal) uniquement à des prêtres bi-ritualistes diocésains expressément désignés par lui.
Dans cette affaire, Mgr Philippe Marsset, le « bras gauche » de Mgr Aupetit, a joué un rôle très néfaste. Philippe Marsset est en effet connu pour son hostilité à cette liturgie depuis l’époque de Summorum Pontificum, où curé de la grosse paroisse Saint-Pierre-de-Montrouge, dans le XIVème arrondissement, il avait tenté de réduire à un ghetto le groupe important qui demandait la célébration d’une messe. Et depuis le départ de Mgr Aupetit, il maintient la ligne du refus de tout accommodement à Sainte-Clotilde, à ND du Travail, à Saint-François-Xavier.
Ces injustices incompréhensibles ont d’ailleurs déclenché des manifestations de protestation qui durent toujours :
- Le mercredi à 17h, un chapelet récité dans l’église Saint Georges de La Villette
- Le mercredi à 19h15, un chapelet itinérant partant de Saint François Xavier et se rendant à N.D. du Lys
- Le dimanche à 18h, un chapelet devant N.D. du Travail
- Et les lundis, mardis et jeudis de 13h à 14h, une présence des veilleurs devant les bureaux de l’archevêché, rue du Cloître-Notre-Dame
Ces manifestations s’ajoutant à celle « célébrée » tous les samedis de midi à 12h 45, devant la nonciature apostolique, avenue du Président-Wilson.
En attente de la pacification liturgique
A Lille, Mgr Ulrich, après une période de distance froide, a dégelé ses rapports avec l’ICRSP desservant l’église Saint-Etienne à Lille et la chapelle ND de Fatima à La Chapelle d’Armentières.
Lors de la survenance de Traditionis custodes, Mgr Ulrich (et surtout son conseil) a (ont) voulu réduire le nombre des messes traditionnelles célébrées dans ces lieux. Des négociations s’en suivirent, dans lesquelles le P. de Sinety, sur la paroisse duquel se trouve Saint-Etienne, a joué un rôle important de facilitateur. Et pour finir, Mgr Ulrich fit une déclaration pour dire que rien n’était changé…
Il n’est d’ailleurs pas impossible que Benoist de Sinety revienne à Paris pour seconder le nouvel archevêque dans sa difficile mission de réconciliation. Notamment de réconciliation et de paix avec les fidèles de la liturgie traditionnelle, fort nombreux à Paris et qui, en quelque sorte l’attendent de pied ferme, non seulement dans les lieux où les messes ont été supprimées, mais aussi sur la question des sacrements autres que la messe, à savoir essentiellement la question brûlante de la célébration de la confirmation dans le rite traditionnel.
L’attente de cette part vivante et agissante du troupeau parisien sera-t-elle remplie ? Elle est prête en tout cas à faire entendre sa voix. »
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USA : 11 États vont restreindre les cours d'éducation sexuelle et de genre pour les enfants
De kath.net/news :
Plus de protections contre l'éducation sexuelle inappropriée à l'âge dans 11 États américains
26 avril 2022
Aux États-Unis, les parents craignent de plus en plus que leurs enfants soient exposés à des contenus inappropriés à leur âge à l'école sur des sujets tels que l'orientation sexuelle et l'identité de genre.
Washington DC (kath.net/LifeNews/jg)
Onze États américains, tous à majorité républicaine, envisagent actuellement de restreindre les cours d'éducation sexuelle et de genre pour les enfants. La Floride a récemment adopté une loi similaire, répondant aux inquiétudes d'un nombre croissant de parents selon lesquelles les programmes actuels sont conçus pour exposer leurs enfants à des contenus inappropriés à leur âge. Un sondage national de mars 2022 réalisé par Morning Consult et Politico a révélé que malgré la couverture médiatique négative de la loi de Floride, une majorité d'électeurs américains s'opposent à l'orientation sexuelle et à l'éducation à l'identité de genre pour les enfants jusqu'à la troisième année.
Dans l'État de l'Ohio, le Congrès envisage une loi similaire à celle de la Floride. "Pourquoi les démocrates et les médias sont-ils contrariés par un projet de loi qui rejetterait un programme d'études sur l'identité sexuelle et de genre pour les enfants de six ans ?", demande le représentant républicain Mike Loychik.
Une loi correspondante a déjà été adoptée en Alabama. Le gouverneur Kay Ivey signera la loi. "Assez de ces absurdités radicales et réveillées", écrit-elle sur Twitter.
En Louisiane, une loi est en cours de discussion qui supprimerait le contenu sur l'identité de genre et l'orientation sexuelle du programme scolaire de la maternelle à la huitième année. en Caroline du Sud, un projet de loi le prévoit même pour tous les étudiants de moins de 18 ans.
Les États du Missouri, de l'Indiana, du Kentucky, de l'Oklahoma et du Tennessee préparent des lois similaires. Un projet de loi en Arizona exigerait que les cours d'éducation sexuelle dans les écoles publiques se concentrent sur le sexe plutôt que sur l'identité de genre. L'Iowa envisage une législation qui exigerait le consentement parental pour toute forme d'éducation à l'identité de genre. Ces lois n'ont pas encore été votées.
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Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 9ème leçon : La mise en place de la musique du VIII° au X° s.
Denis Crouan est aussi organiste. Il raconte ici comment peu à peu est apparu au premier millénaire en pays Franc, avec retour fécond d’influence romaine, le chant grégorien. Le nom de « grégorien » fait référence au pape saint Grégoire le Grand qui n’en est pas l’auteur mais l’inspirateur involontaire.
Comment fonctionne le chant Grégorien avec 1° sa corde de base 2° ses différents modes qui en créent l’atmosphère et 3° son latin et ses accents linguistiques chantant.
Denis Crouan traite aussi des trois catégories de chants grégorien : 1° syllabique (une note par syllabe) ; 2° semi-orné (quelques notes ajoutées) et 3° mélismatique (guirlandes de notes).
Mais, au-delà de ces techniques, ce chant a une âme qui vient de la prière (ce qui explique qu’un chœur technique de professionnels sans prière ne produit pas du bon grégorien).
COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI
Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.
Denis Crouan 2022.
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RDC : les prêtres ayant eu un enfant devront abandonner leur état
Source : La Croix – FSSPX.Actualités :
« A trois mois du premier voyage apostolique du pape François en République démocratique du Congo (RDC) l’épiscopat demande aux prêtres qui, ayant rompu le vœu de chasteté, ont eu un enfant, de renoncer à leur ministère sacerdotal.
Le document de dix-neuf pages rédigé par la Conférence des évêques du Congo (Cenco) – destiné à l’usage interne du clergé de RDC – est daté du 4 mars 2022 : il aura fallu à peine un mois pour qu’il fuite dans la presse.
« A l’école de Jésus-Christ. Pour une vie sacerdotale authentique » – tel est l’intitulé de la circulaire épiscopale – entend « briser le silence » sur un sujet délicat : celui des prêtres ayant eu un enfant, du fait d’une union par essence illégitime.
Les prélats congolais évoquent une « incompatibilité » entre la charge de père de famille et de prêtre, et demandent à tout ecclésiastique se trouvant dans cette situation de « solliciter une dispense de ses obligations auprès du pape », afin de pouvoir s’occuper du ou des enfants dont ils sont le père.
Jusqu’à maintenant, les autorités ecclésiastiques congolaises étaient demeurées le plus souvent discrètes dans ce genre d’affaire, ce qui peut facilement se comprendre pour diverses raisons. Il est par ailleurs probable que les nouvelles directives de la Cenco avaient déjà commencé à être appliquées avant leur publication.
En effet, depuis le début de l’année 2022, près d’une dizaine de prêtres ont été renvoyés de l’état clérical : fin mars, rien que dans le diocèse de Tshumbe, au centre du pays, trois d’entre eux ont dû cesser leur ministère et se démettre.
Le document de la Cenco stipule que, dans le cas où le prêtre ayant un enfant ne serait pas disposé à abandonner la soutane, l’évêque devra « présenter le cas au Saint-Siège », pour qu’il applique la peine maximale prévue, le renvoi de l’état clérical.
« Exhorter et persuader ne suffit plus, ces attitudes rendent difficile l’amendement des coupables et sèment confusion et scandale parmi les fidèles », expliquent les prélats congolais qui insistent : « le prêtre géniteur d’enfants a besoin à la fois de la miséricorde et de la réprimande de la part de l’Eglise ».
Une mise au point qui intervient quelques mois avant le voyage du pape François en RDC, programmé du 2 au 5 juillet prochains. Le Saint-Père découvrira un pays en proie à des conflits armés, dans lequel l’Eglise joue un rôle politique de premier plan, et où les catholiques représentent 40% des 90 millions d’habitants.
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Philo à Bruxelles : 26 avril; "La paresse, le vide de l'âme" avec Stéphane Mercier
Retrouvons-nous à la prochaine conférence de Stéphane Mercier : 26 avril à 19h30, sur la Grand-Place de Bruxelles.
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La Résurrection est nôtre
Le chrétien fidèle à son incorporation au Christ par le baptême ressuscitera pour le rejoindre au lumineux bonheur du Ciel.
La perception de notre mortalité, qui s’impose à chacun de nous au quotidien, et parfois bien lourdement, peut certes venir se dresser comme un écran bien sombre faisant obstacle à notre foi en cette vérité : ainsi s’en trouve-t-il malheureusement en trop grand nombre, de ces disciples rachetés par le Christ, qui vivent dans l’affliction, comme ceux qui n’ont pas d’espérance (cf. 1 Th 4, 12). Et quant à ceux qui professent au moins en théorie une vraie espérance, ils ne l’ont pas toujours bien chevillée au cœur, de sorte qu’elle ne produit plus chez eux les heureux fruits de souriante paix dont elle regorge en fait.
Or, pour peu que l’on examine le fondement de ce point qui sert en quelque sorte de charpente à notre vie d’ici-bas, il se révèle on ne peut plus assuré. Osons cette image, dont nous pensons que l’argumentation proposée un peu plus bas montrera la pertinence : il ne s’agit pas d’un simple vernis laqué, mais de ce que les gens de métier appellent une coloration dans la masse, une couleur indissociable du matériau auquel elle donne éclat. Expliquons-nous.
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La corrélation qui rattache notre résurrection à celle du Christ apparaît immédiatement à l’esprit : « Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui » (1 Th 4, 14). Elle est l’assise de notre foi sur ce point. Mesure-t-on pour autant à quelle profondeur elle s’enracine dans la réalité spirituelle ?
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Nous ne reviendrons pas ici sur la solidité des raisons de croire à la résurrection corporelle du Christ : notre propos en ces lignes est seulement d’attirer l’attention sur un aspect de ce qui rend si sûre l’affirmation proclamée avec force par l’Apôtre en second lieu : « de même, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. »
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Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 7ème leçon : Crise et renouveau de la liturgie, expansion de la liturgie romaine (VIIème au VIIIème siècle)
Le rôle de saint Grégoire le grand (590-604) au début du VIIe siècle est à l’origine d’une réforme de la liturgie romaine par suppression des doublons et purification des textes douteux. Il lui donne aussi son esprit : « la contemplation donne son sens à l’action ». et ses trois pieds :
1° La tenue de soi (une ascèse comme garde du cœur) ;
2° La componction (tout part du coeur pour conduire à l’humilité).
3° La volonté de se mettre en « état de prière ».
La visite en France du pape Etienne II en 734, accompagné des chantres de l’Eglise de Rome, va répandre la liturgie romaine dans le royaume des francs, qui vivait une liturgie en crise et dégradée.
Ainsi, l’expression « messe de toujours » utilisée dans certains milieux catholiques n’a guère de sens du point de vue historique : ce qui est « de toujours » et doit le rester n’est pas le rite de la messe mais l’Eucharistie et la théologie sur laquelle s’établissent les différentes formes liturgiques ayant l’agrément de l’Église.
COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI
Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.
Denis Crouan 2022.
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KTO : comment évangéliser ? loin des slogans, les leçons de l’histoire missionnaire
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Qu'est-ce qu'une école catholique? La Congrégation romaine pour l’Education catholique publie une nouvelle « instruction »
D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Education: « Identité catholique » et « culture du dialogue », une « instruction » (texte complet)
Education au dialogue, pacte éducatif et des questions sans réponse
« L’identité de l’école catholique pour une culture du dialogue »: la Congrégation romaine pour l’Education catholique publie une nouvelle « instruction » ce mardi 29 mars 2022: un appel à éduquer au « dialogue » en vue d’une Eglise en « sortie » et dans le cadre d’un « pacte éducatif » entre enseignants; administrations et parents.
Autrement dit, le dialogue fait partie de l’identité de l’école catholique et de la formation du catholique: l’identité de l’école catholique est « dynamique ».
On sait que l’éducation, qui était une priorité donnée par le pape Benoît XVI à son diocèse de Rome est aussi une des priorités du pape François, comem en témoigne sa fondation pour l’éducation Scholas occurrentes, et son « pacte éducatif » destiné à unir les volontés autour de l’éducation des jeunes.
Une priorité aussi pour le pape François: le dialogue, ad intra – synode- et ad extra – pour la résolution de conflits -.
On notera justement des passages sur la gestion des conflits… mot qui revient une vingtaine de fois. Conflits notamment justement à propos de l’identité catholique.
En même temps, certains observateurs s’étonnent, à Rome, que les termes d’ « abus », ou de « racisme » (lutte contre les abus et le racisme) n’apparaissent pas: certes, une instruction ne peut pas tout dire, il faut la lire avec d’autres documents déjà publiés par le Saint-Siège sur le sujet.
Mais au moment où l’identité catholique des écoles a été mise à mal par les scandales des abus, et où cette même identité est mise en cause face au scandale du sort réservé aux « Nations premières » dans des écoles catholiques canadiennes – depuis hier des délégations sont reçues par le pape François – , on aurait attendu que le document rencontre cette actualité tragique en indiquant des mesures pour que de tels crimes ne se reproduisent plus.
Car c’est aussi d’identité catholique de l’école dont il est question dans la lumière apportée sur ces scandales. Mais l’instruction n’a pas été présentée à la presse: les questions sont pour le moment sans réponse…
Le texte complet est publié par zenit.org : c'est ICI