Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Médias - Page 39

  • Les Saint-Cyriens vainqueurs de l'émission "La France a un incroyable talent"

    IMPRIMER

    Une bouffée d'air revigorant illustrant l'attachement de jeunes hommes à leur patrie et qui le manifestent avec panache et brio. Quelque chose qui semble bien exotique pour des pauvres Belges qui ont si souvent perdu le sens de la grandeur et de la fierté.

    D'Emilie Colin sur le site de France3 :

    La France a un incroyable talent : le sacre du chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan

    Le chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan est le grand vainqueur de la saison 16 de l'émission La France a un incroyable talent. Les jeunes militaires ont décidé de reverser la somme de 100 000 euros remportée, à des associations.

    La finale de l'émission La France a un incroyable talent diffusée sur M6 a vu la victoire du chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan. 40 jeunes volontaires, issus de la promotion des deuxième année de l'école militaire du Morbihan a conquis le public.

    Ils ont interprété plusieurs morceaux. D'abord "Conquest of paradise" de Vangelis, puis "En traîneau" un classique du répertoire de leur école et enfin une version revisitée de l'hymne national, "La Marseillaise". "Ils ont voulu varier et aussi montrer quelque chose de plus technique" explique le capitaine Ferrere qui les a accompagnés. 

    Le groupe porté par le chef de chœur, l'élève officier Paul avait décroché sa place pour la finale directement, grâce à un golden buzzer de l'animatrice Karine Le Marchand. Pendant leur audition, les élèves de Saint-Cyr avaient interprété "Les larmes d'ivoire", un chant sur le sacrifice militaire.

    Depuis leur sélection, tous continuaient à suivre leur entraînement militaire. Les répétitions avaient lieu sur leur temps libre. 

    100 000 euros, au profit d'associations

    100 000 leur ont été remis, une somme qu'ils comptent reverser à des associations de blessés et aux familles des morts de l'Armée de terre. 

  • Ce soir, sur C8 : une série américaine sur Jésus à ne pas manquer

    IMPRIMER

    Ce soir, n’oubliez pas: à vos écrans. Espérons que nous ne serons pas déçus mais en tout cas, cette programmation en période de Noël est un belle surprise, un évènement aussi inattendu qu’extraordinaire sur une chaîne française.

    Lundi 20 décembre à 21h15 (4 épisodes)
    Lundi 27 décembre à 21h15 (4 épisodes)

    https://www.vannes.catholique.fr/the-chosen-la-serie-sur-jesus-en-francais-sur-la-chaine-c8/

  • L'affaire de l'asbl Rafaël : la réponse des journalistes aux critiques des milieux ecclésiastiques

    IMPRIMER

    De Thierry Denoël et David Leloup sur le site du Vif :

    Scandale Rafaël : les journalistes du Vif, de Knack et de la RTBF réagissent aux déclarations de l'Eglise

    14/12/21

    La récente enquête du Vif, de Knack et de la RTBF sur l'asbl Rafaël a suscité beaucoup de réactions et d'attaques à l'égard du travail des journalistes ayant investigué durant six mois. Voici leurs réponses détaillées en sept points.

    Notre enquête sur l'asbl Rafaël diffusée le 8 décembre a provoqué de nombreuses réactions. Parmi elles, quatre critiques de notre travail journalistique publiées sur les médias confessionnels Cathobel et Kerknet, et sur le blog personnel du Vicaire général de l'Évêché de Liège :

    Les journalistes souhaitent rétablir certains faits et répondre à ces critiques infondées par une mise au point factuelle et documentée. Car comme l'écrivait Albert Londres en 1929, "Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie."

    Lire la suite sur le site du Vif 

  • Mgr Aupetit dénonce la cabale dont il a été victime

    IMPRIMER

    Du site de Libération :

    Contre-attaque

    Après sa démission, l’ex-archevêque de Paris Michel Aupetit se dit «victime d’une cabale»

    L’ex-archevêque de Paris Michel Aupetit réagit ce mardi dans «le Parisien» après sa démission dans un contexte flou. Accusé d’avoir eu des comportements ambigus avec des femmes, il se dit «victime d’une cabale». Une plainte pour diffamation devrait être déposée contre «Paris Match».

    14 décembre 2021

    «Avez-vous le sentiment d’avoir été victime d’une cabale ?» «Oui.» A question simple, réponse simple. L’ex-archevêque de Paris, Michel Aupetit, a réagi pour la première fois après sa démission, acceptée par le pape, dans les colonnes du Parisien ce mardi. Accusé d’avoir entretenu des relations ambiguës avec plusieurs femmes, Michel Aupetit nie tout et évoque des «réseaux» qui «[lui] en voulaient et ont agi»«Mais je n’ai aucune preuve», s’empresse-t-il de préciser.

    Sur l’envoi d’un mail en 2012, exhumé par l’hebdomadaire le Point fin novembre, à une femme, Aupetit répond : «C’est une personne qui, comme il arrive souvent quand on est prêtre ou médecin, s’attache parce qu’elle souffre de solitude.» Il décrit une femme qui lui écrivait «tous les jours»«J’ai répondu à un courrier», concède l’ex-archevêque, mais nie toute liaison. «Une fois, cette personne a eu mal au dos. Je lui ai fait un massage pour la soulager. Je rappelle que je suis médecin.»

    Une plainte contre «Paris Match» en rédaction

    Publiées il y a une semaine, des photos de Paris Match montraient Michel Aupetit en compagnie d’une femme, à la sortie d’une brasserie puis en promenade dans la forêt de Meudon (Hauts-de-Seine). Il s’agissait de Laetitia Calmeyn, une théologienne ultraconservatrice belge de 46 ans et vierge consacrée, proche de l’archevêque et bien vue jusqu’à Rome. «Cela n’a rien à voir avec une relation d’amour ou une relation sexuelle. C’est une amitié», explique Michel Aupetit. Il annonce aussi qu’une plainte pour diffamation contre l’hebdomadaire est actuellement en rédaction. «Je ne peux accepter que mon silence soit interprété comme un aveu de culpabilité.» Laetitia Calmeyn a elle aussi annoncé qu’elle porterait plainte contre Paris Match après la publication de ces photos.

    Plus largement, Aupetit a été invité à réagir à sa démission, acceptée le 2 décembre par le pape et justifiée de manière plutôt bancale. «Quand la rumeur grandit, grandit, elle détruit la réputation d’une personne qui ne pourra plus gouverner», avait développé le chef de l’Eglise dans l’avion qui le ramenait de Grèce. «Si l’on démissionne quelqu’un à cause de rumeurs, où va-t-on ?» s’insurgeait un théologien à Paris dans Libération. «S’il me l’avait demandé, j’aurais traversé la tempête. J’en étais capable, explique l’ex-archevêque. J’imagine qu’il a jugé que la situation pouvait fragiliser le diocèse.»

    Avant d’être nommé archevêque de Paris en 2017, Michel Aupetit a été évêque auxiliaire en 2013 puis, un an plus tard, il a hérité d’un diocèse de plein droit, celui de Nanterre. Celui qui a eu à gérer l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 est aussi connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique – il a notamment régulièrement soutenu les «marches pour la vie», hostiles à l’interruption volontaire de grossesse. Il a également eu maille à partir avec les homosexuels en 2012, lors des débats sur le «mariage pour tous».

  • Du "politiquement correct"

    IMPRIMER

    De Federico Cenci sur IFAMNEWS.com :

    Le virus du politiquement correct

    Luca Ricolfi, sociologue et co-auteur du "Manifeste de la libre pensée", s'élève contre une maladie devenue chronique : le politiquement correct.

    12 décembre, 2021

    “Une grande ombre plane sur nous. C’est un climat oppressant, fait de censure et d’intimidation, qui plane sur nos moindres paroles et pensées, avec des impositions et des interdictions plus ou moins voilées sur ce qu’il est bon de dire et de penser.” Le terrible diagnostic de l’état de notre démocratie est l’œuvre de Luca Ricolfi et Paola Mastrocola, auteurs du… Manifeste de la Libre Pensée. Le “climat oppressant” répond au nom de “politiquement correct” : une étiquette de conformisme, le verbe de l’establishment, qui comme tout postulat idéologique a ses propres prêtres et ses gardiens zélés, prêts à neutraliser toute hérésie. Ricolfi, sociologue, professeur d’université, essayiste à succès et personnalité de la télévision, en parle avec iFamNews.

    Prof. Ricolfi, dans quelle période historique peut-on situer la genèse du “politiquement correct” ?

    Elle est controversée : aux États-Unis, peut-être déjà à la fin des années 1960, en Italie certainement dans les années 1970.

    Au moment où le “politiquement correct” se répandait dans le langage en Italie, des voix se sont-elles élevées à contre-courant ?

    À ma connaissance, la seule voix autorisée qui s’est élevée contre elle, dénonçant l’hypocrisie des changements linguistiques passés pour un réel progrès, a été l’écrivain Natalia Ginzburg (1916-1991), qui depuis le début des années 1980, a pris position avec quelques beaux articles publiés dans La Stampa et L’Unità.

    Ces derniers jours, le lycée classique Cavour de Turin a décidé d’adopter, dans les communications officielles destinées aux élèves, l’astérisque à la place des désinences de genre. Pourtant, le mois dernier l’Accademia della Crusca s’est exprimée sur le sujet, en soulignant qu’il est préférable d’utiliser le pluriel masculin traditionnel. L’avis de la plus haute autorité linguistique ne compte-t-il plus non plus ?

    L’idée qu’écrire “tutti”, qui signifie “tout le monde”, au lieu de “tutt*” – avec un astérisque remplaçant le “i” masculin – est discriminatoire ou peu inclusif est tout simplement stupide et devrait tomber dans le ridicule par lui-même. Le fait même de consulter l’Accademia della Crusca est une folie. Si nous vivions dans un monde qui avait le sens des proportions, personne ne prendrait une telle idée au sérieux. Et le fait que la principale objection à l’astérisque n’est pas qu’il soit absurde, mais seulement qu’il soit inutilisable à l’oral (car il ne peut pas être prononcé), montre à quel point la maladie à progressé.

    Il a été écrit qu'”il fut un temps où la censure était de droite, et la liberté d’expression de gauche”. Est-ce le contraire aujourd’hui ?

    Non, il y a heureusement une partie de la gauche qui défend encore la liberté d’expression. Le problème est que, à quelques exceptions près (Piero Sansonetti, par exemple, directeur du journal Il Riformista), les gens de gauche n’ont pas le courage de s’exprimer ouvertement par crainte des critiques des partisans radicaux du “politiquement correct”. Pensez au cas de Kathleen Stock, la conférencière contrainte de démissionner de l’université du Sussex, à Brighton en Angleterre, pour ses opinions sur l’identité sexuelle. Pouvez-vous imaginer que pratiquement aucun des médias progressistes n’a mené une bataille pour la défendre ? Quant à la droite, le risque est que sa défense de la liberté d’expression se transforme en complaisance avec les discours de haine.

    La conséquence inévitable du “politiquement correct” n’est-elle pas la soi-disant “culture de l’annulation”, qui abat les statues et prétend réécrire l’histoire de A à Z sur la base de paramètres apparemment “plus contemporains”, mais en réalité idéologiques ?

    Malheureusement, la “culture de l’annulation” n’est qu’une des manifestations actuelles du “politiquement correct”. j’en ai compté cinq autres dans un essai que j’ai publié dans Repubblica.. Et la mutation qui m’inquiète le plus est le racisme inversé, qui blâme le simple fait d’être blanc, masculin et hétérosexuel, et qui prétend attribuer des avantages indus en fonction de la couleur de la peau et du sexe. (...)

    Mais est-ce le sort des intellectuels qui défient la pensée dominante, d’être marginalisés de l’espace public ?

    Cela dépend en grande partie de leur autorité et de leur popularité. Ils ont essayé de marginaliser l’ancien maire de Venise, Massimo Cacciari, mais ils n’ont pas encore réussi. Mais oui, aujourd’hui il y a très peu de place pour la dissidence, du moins dans les médias qui comptent. Mais il y a aussi le revers de la médaille : dans les médias qui ne comptent pas, ou peu, on donne trop souvent la parole à des dissidents disqualifiés. Toute dissidence n’est pas noble.

    Pensez-vous que la liberté d’expression est en danger ?

    Oui, et sous de nombreuses formes. Bien sûr, il y a des enseignants sanctionnés ou obligés de démissionner, mais il y a surtout l’autocensure préventive qui accable tout le monde dans tant de domaines. Les journalistes doivent faire attention à la manière dont ils rapportent les faits, les écrivains doivent se méfier des lecteurs sensibles lorsqu’ils soumettent un manuscrit aux maisons d’édition, les personnes à la recherche d’un emploi doivent cacher ce qu’elles écrivent ou ce qu’elles ont posté sur l’internet.

  • "Action Vivre Ensemble" réagit à l'émission "Investigation"

    IMPRIMER

    De  sur cathobel.be :

    Action Vivre ensemble réagit au reportage sur l’asbl Rafaël

    Engagée elle-même dans la lutte contre la pauvreté, l’asbl , dont la campagne d’Avent bat son plein, attend des explications de la part de l’asbl Rafaël. Cette dernière, mise en cause dans divers médias, fait en effet partie des associations qu’ soutient.

    Suite au reportage « Dons aux pauvres, l’étrange disparition » diffusé mercredi soir sur la RTBF dans le cadre de l’émission Investigation (la une) et dans divers médias, Action Vivre Ensemble s’est dit « choquée et indignée par les faits reprochés tels qu’ils ont été présentés dans l’enquête: malversations financières, abus de pouvoir, conditions d’occupation des personnes sans papiers. »

    Dans un communiqué publié ce jour sur son site, elle indique que l’asbl Rafaël a bénéficié de son soutien financier pour son travail auprès des personnes sans papiers, dans la ligne de son objet social. Action Vivre Ensemble a, par exemple, permis à cette asbl d’acheter une camionnette pour récupérer l’aide alimentaire. Et cette année, elle soutient, à hauteur de 5.000 euros, son projet de relogement des personnes sans papiers.

    « Le processus de sélection des projets et les vérifications quant à la mise en œuvre sur le terrain n’ont pas laissé paraître de signaux en lien avec les accusations telles que portées par le reportage », écrit Action Vivre Ensemble qui a cependant sollicité les responsables de Rafaël pour qu’ils apportent éclaircissements et justifications, dans un bref délai. En attendant, et jusqu’à nouvel ordre, Action Vivre Ensemble précise qu’elle n’apportera pas de nouveau soutien à cette asbl Rafaël.

    Action Vivre Ensemble tient, par ailleurs, à réaffirmer sa confiance dans le travail de nombreuses associations de lutte contre la pauvreté. « Elles font, en effet, un travail de terrain essentiel et dans des conditions très difficiles », insiste l’association qui affirme vouloir poursuivre avec une « même détermination sa mission rendue possible grâce à l’engagement des associations partenaires et de ses volontaires, donateurs, donatrices et salarié·e·s qui se battent au quotidien pour un monde plus juste ».

    Lire également : Projet Rafaël: l’autre enquête

  • KTO : « Deo et débats », un échange sur l’actualité tourmentée de l’Eglise de France

    IMPRIMER

  • Une réponse papale ambiguë à une affaire parisienne ambiguë

    IMPRIMER

    De JD Flynn sur The Pillar :

    Une réponse papale ambiguë à une affaire parisienne ambiguë

    7 décembre 2021    

    Huit ans après le début du pontificat du pape François, les conférences de presse aériennes ont toujours le pouvoir de surprendre, d'éclairer et, peut-être plus souvent, de confondre. 

    Les remarques du pape sur son vol de retour lundi à Rome, après un court voyage à Chypre et en Grèce, n'ont pas fait exception. Alors que le pape François a évoqué sa récente décision d'accepter la démission de l'archevêque de Paris, il a laissé de nombreux catholiques se demander ce qu'il essayait exactement de dire et ce qui avait guidé sa décision.   

    François a accepté la démission de l'archevêque Michel Aupetit la semaine dernière, annonçant sa décision le 2 décembre, sans explication. Le départ de Mgr Aupetit fait suite à des rapports des médias français selon lesquels il aurait eu une relation inappropriée avec une femme il y a plus de dix ans - un fait que l'archevêque a reconnu, tout en insistant sur le fait que la relation était non sexuelle et consensuelle, mais inappropriée - "ambiguë", a-t-il dit. 

    Lors de son vol de lundi, le pape François a donné quelques détails sur cette relation, affirmant que l'archevêque aurait "caressé" et "massé" sa secrétaire alors qu'il était encore prêtre. Mais le pape a également déclaré qu'il n'avait pas accepté la démission d'Aupetit à cause de ce que l'archevêque avait fait, mais à cause de la façon dont les gens en parlaient. 

    Le pape François a déclaré qu'à cause des "ragots des personnes chargées de rapporter les choses, un homme a perdu sa réputation, [au point] qu'il ne peut pas gouverner."

    "C'est une injustice", a déclaré le pape François. "C'est pourquoi j'ai accepté la démission d'Aupetit : pas sur l'autel de la vérité, mais sur celui de l'hypocrisie."

    Ainsi, selon le pape, la conduite de l'archevêque ne méritait pas en soi une révocation - une perspective qui s'aligne sur le droit canonique en la matière, et qui suit la décision de François de le nommer en premier lieu, en 2018, bien que le Vatican ait apparemment été au courant de la relation.  

    Toujours selon le pape, c'est une injustice que des personnes - vraisemblablement des membres des médias et leurs sources - aient colporté des ragots sur Aupetit. Mais cette injustice est devenue la base de l'éviction de l'archevêque de son poste.

    Le pape a ajouté que les péchés de la chair "ne sont pas les plus graves", a rappelé à la presse que tout le monde est pécheur, et a réprimandé les catholiques qui attendent de leurs évêques qu'ils soient sans péché.

    Qu'est-ce que tout cela signifie ?

    Le pape François a-t-il accepté la démission d'Aupetit parce que de fausses rumeurs ou allégations avaient entravé la capacité de l'archevêque à gouverner ? Alors qu'un pasteur de paroisse peut être démis de ses fonctions parce qu'il a perdu sa bonne réputation auprès de ses paroissiens - même si cette perte de réputation n'est pas imputable au pasteur - le pape n'a pas laissé entendre auparavant qu'il appliquerait une norme similaire aux évêques diocésains.  

    En fait, si c'est ce que le pape a voulu dire, cette décision semble représenter un changement radical pour le pontife, qui a défendu par le passé des évêques qu'il estimait victimes de fausses accusations. Si François, qui s'est toujours efforcé de défier la pression des médias, a démis Aupetit de ses fonctions à cause d'une tempête médiatique de "ragots", a-t-il donné le pouvoir aux critiques épiscopaux du monde entier de susciter la détraction comme moyen de voir leurs évêques renvoyés ?    

    Autre question : le pape peut-il imputer avec précision les échecs de leadership d'Aupetit aux détracteurs de l'archevêque dans les médias ? 

    L'archevêque a perdu deux conseillers principaux cette année, l'un en janvier et l'autre en mars - des prêtres très respectés qui auraient démissionné parce qu'ils avaient du mal à supporter le style de leadership autocratique d'Aupetit. Ces démissions sont intervenues plusieurs mois avant que les médias français ne mettent la main sur une histoire salace concernant le passé de l'archevêque. En quoi les médias sont-ils responsables ?

    Le pape voulait-il dire que les rumeurs sur la relation d'Aupetit ont circulé parmi les prêtres parisiens pendant des mois avant que la presse ne s'en empare ? Est-ce que cela a un lien avec les démissions de son personnel de chancellerie ? Les ragots cléricaux sont-ils vraiment responsables de la chute d'Aupetit ? Les détracteurs de l'archevêque au sein de la chancellerie ont-ils transmis aux médias des informations d'apparence salubre - et est-ce là ce que le pape avait en tête ?

    Nous ne le savons tout simplement pas. Et cette incertitude met en évidence un défi permanent pour le Vatican : Le Pape François a promis une nouvelle approche du Vatican pour traiter les évêques ayant commis des fautes ou des incompétences administratives. Le Vatican a également promis la transparence. Mais quelques commentaires aériens hors sujet - une vue à 30 000 pieds du problème, pour ainsi dire - sont le genre de transparence qui soulève plus de questions qu'elle n'en résout. 

    Si le pape n'est pas confronté à d'autres questions sur Paris, il continuera à être interrogé sur la façon dont il prend des décisions cruciales en matière de personnel et sur les raisons de ces décisions. Un avertissement en vol contre les commérages, associé à un petit je ne sais quoi sur les détails, n'est pas de nature à démontrer à de nombreux catholiques que l'engagement du Vatican dans la réforme de la gestion du personnel est un plan qui fonctionnera lorsque le caoutchouc rencontrera la piste.

  • L'intolérance croissante contre les chrétiens en Europe

    IMPRIMER

    De Kath.Net/News (traduction automatique) :

    Un rapport met en garde contre l'intolérance croissante contre les chrétiens en Europe

    8 décembre 2021

    L'Observatoire de Vienne nomme les formes agressives de laïcité et d'islamisme comme les principales causes de "tendance inquiétante" - la majorité des cas documentés en France, en Allemagne, en Espagne, en Suède et en Grande-Bretagne

    Vienne (kath.net/KAP) L'intolérance laïque et l'extrémisme islamiste contribuent de manière significative au fait que les chrétiens ou les institutions chrétiennes pratiquant dans les pays européens sont de plus en plus exposés à la discrimination, y compris aux actes de violence et de persécution : cela vient d'un rapport de l'Observatoire sur l'intolérance et les discriminations à l'encontre des chrétiens en Europe » (OIDAC), qui a été présenté mardi lors d'une conférence de presse en ligne. Le phénomène de l'intolérance envers les chrétiens est totalement sous-évalué en Europe et doit être perçu, discuté et prévenu tant politiquement que socialement, selon la porte-parole.

    « Dans l'Europe d'aujourd'hui, non seulement il n'est pas à la mode de vivre la foi chrétienne avec conviction, mais cela peut également conduire à de graves atteintes à la liberté personnelle dans des domaines importants de la vie tels que le travail ou la formation », a déclaré la directrice de l'OIDAC, Madeleine Enzlberger, résumant le résultats ensemble. L'intolérance à l'égard des chrétiens et leur discrimination allaient du vandalisme dans les églises et les bâtiments chrétiens aux crimes haineux contre les individus. Mais on peut également constater une restriction progressive des droits fondamentaux tels que la liberté d'opinion, de religion et de conscience, la liberté de contrat ou les droits parentaux par le biais de pressions sociales ou étatiques, ainsi qu'un degré élevé d'"autocensure" parmi les étudiants chrétiens.

    Pour son rapport annuel, l'Observatoire de Vienne avait évalué les incidents qu'il avait documentés, ainsi que des questionnaires approfondis sur le sujet et des entretiens approfondis avec des experts. Dans cinq pays - à savoir la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Suède et la Grande-Bretagne - les chrétiens sont les plus confrontés aux restrictions. Plus précisément, 754 « crimes haineux » ont été documentés pour les cinq pays, sans compter les situations de discrimination. Selon le rapport, les signalements de crimes de haine antichrétiens sont particulièrement fréquents en France et en Allemagne, tandis que le Royaume-Uni a le plus de poursuites pénales et d'enquêtes sur les discours de haine présumés. Dans l'ensemble, les crimes haineux antichrétiens auraient augmenté de 70 % en Europe de 2019 à 2020. Les auteurs appellent à la prudence en ce qui concerne le nombre : le rapport « innove » et révèle un énorme écart de recherche ; cependant, il est encore trop tôt pour faire des déclarations quantitatives et comparatives.

    Propre opinion et églises ouvertes en danger

    Pour l'Allemagne, le rapport recense 255 cas, dont la plupart concernent le vandalisme dans les églises. "De plus en plus de chrétiens sont touchés par cela car les églises restent alors fermées pour éviter les incidents", a déclaré Enzlberger, expliquant les conséquences. Alors que les mesures de l'État ne sont « restrictives que dans certains domaines », il existe une grande « hostilité sociale » contre les chrétiens dans certaines régions. La liberté d'expression est restreinte à la fin des groupes radicalisés et sous prétexte de lutter contre les « discours de haine ». Comme autres problèmes, les auteurs du rapport citent les restrictions aux droits parentaux, par exemple dans l'éducation religieuse ou l'éducation sexuelle, mais aussi le traitement injuste des convertis chrétiens par les autorités,

    Le pasteur anglican Bernard Randall a donné un exemple concret de "comment la foi chrétienne est réduite au silence". L'ancien pasteur du Trent College de Nottingham, une école dirigée par l'Église anglicane d'Angleterre, avait été signalé au programme britannique de lutte contre le terrorisme « Prevent » et avait été renvoyé de l'école. Il s'était rendu à une foire scolaire pour se faire sa propre opinion sur les opinions exprimées par une organisation LGBTI active dans l'école lors d'un cours de formation anti-intimidation. Dans son sermon, il n'a ni discrédité ni réfuté la position de l'association, a déclaré l'ecclésiastique, qui n'a aucun espoir d'être à nouveau employé dans une école. L'audience pour son procès contre sa propre école est prévue pour septembre 2022.

    Lire la suite

  • L'Eglise catholique dans le collimateur des journalistes

    IMPRIMER

    Cette fois, c'est la gestion d'ASBL liées à l'Eglise qui est ciblée par divers journalistes et qui sera l'objet de l'émission Investigation diffusée ce 8 décembre sur La Une; présentation sur le site de la RTBF  :

    DONS AUX PAUVRES, L’ETRANGE DISPARITION

    Poverello est un ASBL qui lutte contre la pauvreté. Cette ASBL nage dans l’argent puisqu’elle génère à elle seule 870.000€ de bénéfices par an. C’est donc l’une des plus riche de Belgique dans ce secteur.

    Pourtant, on constate que ces millions d’euros accumulés par les dons ne sont que très rarement utilisés dans le but d’aider réellement les pauvres.

    Comment une ASBL dont l’objectif premier est d’aider les personnes en difficultés dépense-t-elle alors cet argent ? Où va-t-il ? On peut se demander également comment Poverello peut-elle générer autant de bénéfices ?

    5 journalistes d’investigation (Knack, Le Vif et RTBF) ont uni leurs forces pour obtenir les réponses à ces questions.

    Cette enquête collaborative va les mener jusqu’à l’Église catholique belge et ses plus hautes sphères. Au bout d’un travail acharné d’une durée de 6 mois, ils vont mettre en lumière des réalités cachées : conflits d’intérêts, exploitation économique et abus de biens sociaux.

    Cette enquête sur le business de la charité sera diffusée ce mercredi 8 décembre à 20h20 sur La Une.

  • L'ASBL Rafael au coeur d'une tourmente médiatique

    IMPRIMER

    De cathobel.be (Vincent Delcorps) :

    Rafael : un projet honnête de logement pour les pauvres à Bruxelles

    Le projet social Rafael se trouve au cœur d’une opération médiatique conjointement menée par la RTBF, Le Vif et Knack. Dans un communiqué, Mgr Herman Cosijns, président de l’Organe d’Administration de l’asbl, dénonce « un tissu de mensonges ». Et tient à rétablir la vérité.

    L’abbé Reginald Rahoens frappé par les besoins sociaux de la paroisse de Sint-Guido à Anderlecht, a fondé l’asbl Rafaël pour faire face à ce problème. L’asbl a eu l’opportunité d’acheter le bâtiment de l’ancienne clinique Sainte-Anne aux Soeurs hospitalières du très Saint-Sauveur en 1997. Il y a accueilli des personnes en difficulté et y a même vécu lui-même. Grâce au Conseil d’administration, Rafaël a pu poursuivre son œuvre après le décès de l’abbé Rahoens, en 2011. En 2015, 300 personnes étaient hébergées dans l’ancienne clinique Sainte-Anne. Et ce sans le moindre subside public.

    Restauration du bâtiment

    Fin 2016, la commune d’Anderlecht a déclaré que le bâtiment n’était plus en conformité avec les dispositions légales (procès-verbal du 23/12/2016). L’état du bâtiment était si mauvais que la commune a interdit la prise en charge de nouveaux résidents et a enjoint l’évacuation d’un grand nombre de chambres.

    L’organe administratif a décidé la rénovation en profondeur du grand bâtiment d’une surface habitable de 10.000 m². Prix : 10 millions d’euros. Le coût de cette rénovation dépassant largement les possibilités de l’asbl Rafaël, l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles a été sollicité. Ce dernier s’est dit prêt à soutenir le projet suite à l’inspiration évangélique réelle et très concrète qui l’animait.

    Le bâtiment qui a toujours appartenu à la communauté ecclésiale, a été transféré à l’Archidiocèse, en vue de sa restauration. L’Archidiocèse en confiera ensuite la gestion à Rafaël pour lui permettre de poursuivre son objectif social : la réinsertion des personnes vulnérables dans notre société.

    Objectif social

    Le centre rénové comprendra 52 logements sociaux. Cette action sera menée en collaboration avec plusieurs partenaires, dont l’asbl ‘t Eilandje (refuge pour les personnes sans abri), Les petits Riens (et leur projet d’habitat accompagné pour les personnes provenant d’un Centre d’accueil) et l’asbl Convi-vial (qui propose des logements aux réfugiés).

    Le centre comprendra également une dizaine de logements pour hébergement d’urgence ou pour situation de transit. Un centre de santé, un restaurant social, une banque alimentaire et des locaux paroissiaux sont également prévus. Les travaux terminés, la chapelle rouvrira également ses portes.

    L’objectif social est donc maintenu, même si la structure de cet objectif social est différente.

    Un logement pour tous les anciens résidents

    La rénovation, exigée par la commune et qui prendra deux ans, ne pouvait avoir lieu que si l’ancien bâtiment était entièrement évacué. Depuis 2017, on a recherché un nouveau logement pour et avec chacun des anciens résidents. La commune d’Anderlecht et son service social, le service social de Cureghem, qui assurait la permanence, et le syndicat des locataires d’Anderlecht ont participé à cette recherche.

    Finalement, début 2021, seuls quelques résidents n’avaient pas trouvé de solution. L’asbl  Rafaël a loué pour eux, un bâtiment d’une vingtaine de chambres. En juin 2021, cinq chambres de ce bâtiment étaient encore libres. Des chambres étaient donc encore disponibles pour tous ceux qui n’auraient pas trouvé de logement. Ceci est en opposition totale avec les déclarations mensongères à ce sujet.

    Banque alimentaire

    La banque alimentaire de Raphaël a toujours continué à fonctionner. Elle remettait des colis alimentaires trois fois par semaine à plus de 600 personnes. Trois à dix bénévoles – résidents de Rafaël et autres – en assurent le fonctionnement. Nous nions totalement qu’il s’agissait de travail obligatoire, comme certains le prétendent. Ce n’était pas non plus le cas dans le cadre du déménagement des tables et des chaises offertes par l’ambassade d’Islande.

    Crédit-pont

    Un autre mensonge qui a été diffusé est que l’un des administrateurs de l’asbl aurait reçu de l’argent. Les faits, corroboré par document sont les suivants : un crédit-pont a été accordé à l’une des administratrices, mère célibataire avec cinq enfants qui s’est retrouvée en situation financière très précaire suite à des circonstances ne comportant aucune faute de sa part. Ce crédit est entièrement remboursé, avec intérêts. Cette procédure est parfaitement légale.

    Nous tenons à souligner qu’aucun des administrateurs de Rafaël n’a jamais fait usage de l’argent de Rafaël à des fins personnelles. L’asbl Rafaël n’a également jamais bénéficié de subventions d’une quelconque instance gouvernementale.

    Rafaël est un projet honnête qui fournit des logements aux personnes en situation précaire de Bruxelles. Nous sommes profondément choqués par les mensonges diffusés à son sujet.

    Herman Cosijns

    Président de l’Organe d’administration de l’asbl Rafaël

    8 décembre 2021

  • Les propos parfois surprenants du pape lors de la conférence de presse dans l'avion qui d'Athènes le ramenait à Rome

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    6 décembre 2021

    Pape François: «Le document de l'UE sur Noël est un anachronisme»

    Dans un dialogue avec les journalistes sur son vol de retour de Grèce, François a évoqué son voyage, axé sur la question migratoire et la fraternité avec les orthodoxes. Il a aussi évoqué l'affaire de la démission de l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, victime de «bavardages».

    «Le document de l'UE sur Noël est un anachronisme» issu d'un «laïcisme édulcoré». C'est ce qu'a déclaré le Pape François en répondant aux questions des journalistes sur le vol de retour à Rome, au terme de son voyage à Chypre et en Grèce.

    Costandinos Tsindas (CYBC):

    Sainteté, vos fortes observations sur le dialogue interreligieux à Chypre et en Grèce ont suscité des attentes stimulantes au niveau international. On dit que s'excuser est la chose la plus difficile à faire. Vous l'avez fait de manière spectaculaire. Mais que compte faire le Vatican pour rapprocher le christianisme catholique et orthodoxe? Un synode est-il prévu? Avec le patriarche œcuménique Bartholomée, vous avez demandé à tous les chrétiens de célébrer en 2025 les 17 siècles écoulés depuis le premier synode œcuménique de Nicée. Quelles sont les étapes à suivre dans ce processus? Enfin, la question du document de l'Union Européenne sur le Noël ...

    Merci. J'ai demandé pardon devant Hyéronymos, mon frère, j'ai demandé pardon pour toutes les divisions qu'il y a entre les chrétiens, mais surtout celles que nous avons causées, nous les catholiques. Je voulais demander pardon aussi en regardant la guerre d'indépendance lorsqu’une partie des catholiques s'est rangée du côté des gouvernements européens, contre l'indépendance de la Grèce, alors qu’au contraire, dans les îles, les catholiques ont soutenu l'indépendance et sont même allés à la guerre, certains ont donné leur vie pour leur pays.

    S'excuser pour le scandale de la division; au moins pour ce dont nous sommes coupables: l'esprit d'autosuffisance. Nous nous taisons quand nous sentons que nous devons nous excuser. Ça me fait toujours du bien de penser que Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, jamais. C'est nous qui sommes fatigués de demander pardon. Et si nous ne demandons pas le pardon de Dieu, nous ne le demanderons guère à nos frères et sœurs: il est plus difficile de demander le pardon d'un frère que celui de Dieu, parce que nous savons que là-haut (Dieu) dit: «oui, va, tu es pardonné».

    Au contraire, avec les frères il y a la honte, l'humiliation. Dans le monde d'aujourd'hui, cette humiliation est nécessaire. Dans le monde d'aujourd'hui, l'attitude de l'humiliation est de demander le pardon. Tant de choses se passent dans le monde, tant de vies perdues, tant de guerres: comment se fait-il que nous ne ne demandions pas pardon? Pour en revenir à ce pour quoi je voulais demander pardon, la question des divisions, nous devons nous excuser au moins pour celles que nous avons causées. D'autres choses peuvent être demandées aux responsables, mais pour notre part, je m'excuse. Et aussi sur cet épisode de la guerre où une partie des catholiques avait pris parti. Je demande pardon aussi pour le scandale du drame des migrants, pour le scandale de tant de vies noyées en mer.

    Question sur l'aspect synodal

    Oui, nous sommes un seul troupeau, c'est vrai, et faire cette division entre clergé et laïcs est une division fonctionnelle, de qualification, mais il y a une unité, un seul troupeau. Et la dynamique entre les différences au sein de l'Église est la synodalité. C'est-à-dire s'écouter mutuellement et aller ensemble sin ods, ou marcher ensemble. C'est le sens de la synodalité: vos Eglises orthodoxes, même les Eglises catholiques orientales ont conservé cela, alors que l'Eglise latine avait oublié le Synode, c'est saint Paul VI qui a restauré le chemin synodal, il y a 56 ans, et nous cheminons pour prendre l'habitude de la synodalité, pour marcher ensemble.

    Lire la suite