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Médias - Page 37

  • "Igor et Grichka Bogdanoff étaient habités par la certitude que Dieu existe"

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    De RCF Radio :

    Igor et Grichka Bogdanoff, des scientifiques certains de l'existence de Dieu

    "Igor et Grichka Bogdanoff étaient habités par la certitude que Dieu existe", confirme l'agent frères Bogdanoff. Ce lundi 10 janvier, une messe en hommage à Igor et Grichka Bogdanoff est célébrée en l’église de la Madeleine à Paris. Morts à six jours d’intervalle des suite du Covid-19, ils devaient rencontrer prochainement le pape François, avec qui ils voulaient écrire le tome 2 de leur best seller "Dieu et la science" (1991).

    Morts des suites du Covid, les frères Bogdanoff devaient rencontrer le pape

    Nés en 1949 dans le Gers, les célèbres jumeaux scientifiques sont morts à six jours d’intervalle des suites du Covid-19. Grichka le 28 décembre et Igor le 3 janvier. Ils avaient 72 ans. Une messe est célébrée ce lundi 10 janvier en l’église de la Madeleine à Paris pour leur rendre hommage. L'inhumation aura lieu dans la plus stricte intimité.

    Igor et Grichka Bogdanoff avaient prévu de rendre visite au pape François et de le solliciter pour la rédaction de leur livre. 30 ans après la parution de leur best seller "Dieu et la science" (éd. Grasset, 1991) écrit avec Jean Guitton, ils voulaient écrire un tome 2 avec "une personnalité qui aurait une aura nécessaire, une finesse d’esprit qui pourrait lui correspondre", explique leur agent Damien Nougarède. Il avait transmis en main propre une lettre des frères Bogdanoff au souverain pontife, en 2018, en vue de la rédaction de ce livre. Les jumeaux devaient aussi accompagner prochainement Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies au Vatican, pour rencontrer le pape. Ils avaient contribué à la rédaction de leur livre "Dieu, la science, les preuves - L'aube d'une révolution" (éd. Guy Trédaniel).

    Igor et Grichka Bogdanoff, des scientifiques certains de l’existence de Dieu

    Au-delà de leurs questionnements sur l’origine de l’univers, ou encore les rapports entre la conscience et la matière, Igor et Grichka Bogdanoff avaient la conviction que Dieu existe. "Ils étaient habités par la certitude que Dieu existe, explique Damien Nougarède, Dieu était très présent dans leur livre." Pour leur agent, « ils citaient en permanence cette phrase d’Einstein : "Tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par comprendre qu’un Esprit se manifeste dans les lois de l’univers, un Esprit immensément supérieur à l’homme se manifeste dans les lois de l'univers." »

    Igor et Grichka Bogdanoff était "totalement spirituels, au-delà d’une religion", comme en témoigne leur "finesse d’esprit, leur humanité, leur humilité..." "En 12 ans à leurs côtés je ne les ai jamais entendu dire du mal de qui que ce soit, ils avaient cette bienveillance que l’on retrouve dans une sorte de spiritualité, mais une spiritualité vivante, qui dépasse le cadre d’une religion."

  • "René Girard, la vérité mimétique" : une émission à ne pas manquer sur KTO

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    Ce soir, sur KTO Télévision :

    René Girard, la vérité mimétique

    30/12/2021

    René Girard est considéré comme l’un des grands penseurs de la seconde moitié du XXème siècle. Ce documentaire est un voyage au coeur de son oeuvre, de sa réflexion et de sa vie. Il explore et révèle les multiples aspects de sa fascinante « théorie mimétique ». Proches et fins connaisseurs de Girard se succèdent pour mettre en lumière sa pensée. Celle-ci affirme que le désir et l’imitation alimentent depuis toujours la mécanique du comportement humain, menant à la rivalité et la violence mimétiques, puis à la désignation du bouc-émissaire. A travers les mythes, les sociétés anciennes, les religions, l’Histoire de l’humanité, et jusque dans notre actualité, René Girard apporte l’éclairage singulier de sa vérité universelle. Où souffle aussi l’Esprit car, pour lui, tous les chemins de l’Homme mènent au Christ.

    René Girard, la vérité mimétique - Une coproduction KTO/CRESCENDO MEDIA FILMS 2021 - Réalisée par Yves Bernanos

  • "L'Église s'est conformée au monde et n'a pas su faire passer son message particulier"

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    De kath.net/news; une interview du théologien et psychothérapeute Reinhard Pichler :

    Quand l'idéologie supplante la vérité

    29 décembre 2021

    "Mais dans l'ensemble, en cette période de détresse, on constate que l'Église s'est conformée au monde et n'a pas su faire passer son message particulier" - Interview du théologien et psychothérapeute Reinhard Pichler dans "VISION 2000".

    Qu'est-ce qui caractérise notre époque ? Et : comment les chrétiens devraient-ils réagir aux défis spirituels de la pensée mondaine dominante ? C'est sur ces questions que porte l'entretien suivant.

    Nous parlons des signes des temps, c'est-à-dire des tendances de l'évolution spirituelle. Quelles sont celles que tu considères comme significatives aujourd'hui ? Et dans quelle mesure est-il important pour les chrétiens de s'y confronter ?

    Reinhard Pichler : Je vois trois grands courants de développement qui arrivent à leur terme. Je veux dire par là qu'il y a des développements dont on peut reconnaître qu'ils ne peuvent pas continuer ainsi. Le premier courant de développement spirituel est le suivant : les gens ne trouvent plus de sens - et nulle part : ni dans la relation, ni dans l'Eglise, ni dans l'argent, ni dans la profession, ni dans le développement de carrière, ni dans le sport...

    Comment faut-il comprendre cela ?

    Pichler : Tout cela arrive à un point final, parce que plus haut, plus vite, plus loin - d'une certaine manière, cela ne va plus. Un exemple : les choses folles qui se déroulent au Hangar 7, c'est-à-dire les sports extrêmes : par exemple le saut stratosphérique de Felix Baumgartner à 40 kilomètres d'altitude. Ou encore : l'escalade de cascades de glace est déjà folle, mais il existe des vidéos Youtube dans lesquelles on voit des vététistes descendre de telles cascades et survivre d'une manière ou d'une autre ! Ce sont tous des exemples d'activités fondamentalement perverses et dénuées de sens.

    Ce sont des exemples dans le domaine du sport. Mais tu as aussi mentionné le domaine professionnel...

    Pichler : Je connais des gens qui sont responsables d'une fortune tellement importante ou de tant de collaborateurs qu'ils ne peuvent plus appréhender cette responsabilité. Pire encore, elles ne saisissent plus le sens réel de leur activité. Un exemple : pour de nombreuses entreprises, il ne s'agit même plus de savoir si elles fournissent un service utile et offrent des emplois sûrs, mais uniquement de connaître le cours de leurs actions. Il en va de même dans le secteur immobilier, où l'on construit de plus en plus pour le fait de construire...

    Tu as aussi parlé des relations...

    Pichler : Même les personnes croyantes abordent aujourd'hui les relations soit avec de trop grandes attentes, soit avec une désillusion complète. Les médias y contribuent également, car c'est un autre domaine dans lequel nous en arrivons à épuiser le sens. Avec les reportages actuels, on est constamment confronté à la question : qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Il est aisé de se perdre dans la multitude d'informations contradictoires. La confusion est parfois systématiquement encouragée.

    En résumé, nous perdons en grande partie la dimension de sens de notre vie quotidienne ?

    Pichler : Oui, et là, je dois aussi parler du domaine de l'Église. Ici aussi, le mystère essentiel de la souffrance, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, qui devrait être au premier plan des événements ecclésiaux, est perdu de vue. Tant d'éléments secondaires obstruent ce regard. L'Église met surtout en avant ses activités sociales, s'engage dans la protection du climat, de nombreux services religieux donnent l'impression que la foi est avant tout un événement et que l'église est un lieu de rencontre. C'est ainsi que le regard sur le mystère de la foi est occulté. Un autre exemple : quand un groupe veut lancer dans la paroisse la consécration de 33 jours à Jésus par Marie, le curé s'y oppose parce que cette action diviserait la paroisse si un acte de consécration public devait avoir lieu le 8 décembre dans l'église.

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  • Sur les petits écrans : « Le Tour du monde en 80 jours » revisité

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « Le Tour du monde en 80 jours » revisité : Phileas Fogg est un anti-héros, Passepartout est d'origine malienne, le détective Fix une femme journaliste

    Des chaînes francophones comme France 2 et la RTBF diffusent depuis la semaine dernière les premiers épisodes du « Tour du monde en 80 jours », une version « modernisée » du chef-d’œuvre de Jules Verne, portée par le Britannique David Tennant.

     

    Extraits de la version de 1956 avec David Niven dans le rôle de Phileas Fogg

    Coproduite pour l’Alliance européenne (un consortium de télévisions publiques notamment française, britannique, belge, italienne et allemande), ce feuilleton tourné en anglais met en scène David Tennant dans la peau du gentleman Phileas Fogg aux côtés de l’acteur d’origine malienne Ibrahim Koma dans le rôle de son fidèle serviteur Jean Passepartout. On a avait déjà plus tôt cette année, le très français Arsène Lupin incarné par Omar Sy, acteur d’origine sénégalaise exilé en Californie. Qui propose ces acteurs d’origine africaine dans le rôle de Français lors des « réinventions » des classiques de la littérature française ?

    Il s’agit donc d’une version « modernisée » du chef-d’œuvre de Jules Verne. C’est ainsi que le détective Fix du livre disparaît dans cette version. Il est remplacé par une journaliste intrépide et féministe, Abigail Fix. Passepartout, comme on l’a vu est un Français d’origine africaine. Quant à Fogg, c’est un antihéros. La princesse indienne sauvée in extremis d’un satî disparaît. Pas de mariage en vue entre elle et Fogg donc. L’idylle naît plutôt sous nos yeux entre Passepartout au torse nu et avantageusement brillant et Abaigail Fix de plus en plus émoustillée. Idylle que Fogg, grand distrait, ne voit pas naître. On comprend sa cécité : Ibrahim Koma n’a pas le visage avenant d’un jeune premier avec son nez busqué et épaté.

    Extraits de la version 2021

    Cette version « réinventée » a visiblement bénéficié des largesses des diffuseurs publics européens : les décors, costumes, animations et trucages respirent l’argent. Elle est plus animée que la version de 1956. La version avec David Niven, assez fidèle au roman de Jules, pêchait aussi par des scènes longues qui viraient au documentaire folklorique, sans doute intéressant à une époque où très peu de gens prenaient l’avion. Malgré ces défauts, le long métrage de 1956 était un véritable divertissement familial qui ne donnait pas dans la culpabilisation.

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  • Noël 2021 : une heure de rendez-vous pour le Cardinal Sarah sur les ondes d’Europe 1 /CNEWS

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    Europe 1 a diffusé ce 26 décembre une entretien de près d’une heure avec le cardinal Sarah. Ref. site web « le salon beige » : L’Europe, la France, son socle religieux fondateur c’est le christianisme

  • Chine : le régime renforce la répression religieuse

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Affaires religieuses : Pékin interdit toute activité religieuse en ligne sans l’accord du gouvernement

    23/12/2021

    Ce lundi 20 décembre, les autorités chinoises ont annoncé de nouvelles « mesures administratives concernant les services d’information religieuse sur Internet ». Ces nouvelles règles, qui entreront en vigueur le 1er mars 2022, reflètent les directives du président Xi Jinping, formulées lors des sessions de travail de la dernière Conférence nationale sur les Affaires religieuses, organisée début décembre. À cette occasion, le président chinois a annoncé son intention de renforcer le contrôle « démocratique » sur les religions dans le pays.

    Une église près du quartier commercial de Wangfujing, à Pékin, en décembre 2016 durant les fêtes de Noël.

    Selon une annonce publiée le 20 décembre par l’Administration d’État pour les Affaires religieuses (SARA), il ne sera plus possible d’organiser des activités religieuses en ligne sans l’autorisation du gouvernement chinois. L’Administration d’État pour les Affaires religieuses, qui dépend du Conseil des affaires de l’État (correspondant au gouvernement central), a précisé avoir approuvé, le 3 décembre dernier, « des mesures administratives concernant les services d’information religieuse sur Internet ».

    Les nouvelles règles, adoptées conjointement avec le ministère de la Sécurité de l’État et d’autres ministères, entreront en vigueur le 1er mars 2022. Cette nouvelle mesure répressive sur la liberté religieuse reflète les directives de Xi Jinping. Durant les sessions de travail de la dernière conférence nationale sur les Affaires religieuses, organisée début décembre, le président chinois, secrétaire général du Parti communiste, a annoncé son intention de renforcer le contrôle « démocratique » sur les religions.

    En d’autres termes, il s’agirait de renforcer la répression religieuse du régime. Pour Xi Jinping, les religions doivent s’adapter au fait que la Chine est un pays socialiste. Selon le « leader suprême », au cœur du pouvoir du PCC, la masse des croyants de différentes confessions doit s’unir autour du Parti et du gouvernement, en rejetant toute influence étrangère.

    Selon les nouvelles règles, les organisations et les particuliers qui souhaitent fournir des informations religieuses en ligne devront en demander l’autorisation après de leur département provincial des Affaires religieuses. Les sermons, homélies, cérémonies et activités de formation organisées par les institutions religieuses, les monastères, les églises et les particuliers ne pourront être diffusés en ligne qu’après avoir obtenu une licence spéciale. Il est également précisé qu’aucune organisation ou individu ne peut collecter des fonds « au nom de la religion » sur Internet. Les activités religieuses en ligne sont également interdites pour toutes les organisations étrangères présentes en Chine.

    La « sinisation » des religions, un processus entamé en 2015

    Par ailleurs, selon les nouvelles règles, les informations religieuses sur le Web ne doivent pas « inciter à la subversion contre le pouvoir de l’­État, ni s’opposer à l’autorité du Parti, s’attaquer au système socialiste et à l’unité nationale ou menacer la stabilité sociale ». Elles ne doivent pas non plus « promouvoir l’extrémisme, le terrorisme, le séparatisme ethnique et le fanatisme religieux ». Les initiatives visant les jeunes sont également visées : les communications en ligne ne doivent pas « inciter les mineurs à devenir religieux, ni les amener ou les forcer à participer à des activités religieuses ».

    L’objectif du régime de Pékin est de poursuivre la « sinisation » des religions, un processus entamé officiellement en 2015. En février 2021, l’Administration d’État pour les Affaires religieuses a également rendu public des « mesures administratives pour le personnel religieux », un document sur l’administration du clergé, des moines, des prêtres, des évêques, etc.

    En février 2018, le Parti a aussi adopté de « Nouvelles règles sur les activités religieuses », selon lesquelles le personnel religieux ne peut agir qu’en adhérant à des institutions « officielles » et en se soumettant au PCC. Concernant l’Église catholique, la signature, en 2018, de l’accord entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, puis son renouvellement en octobre 2020, n’a pas diminué la persécution du régime de Pékin sur les chrétiens chinois, en particulier contre les « non officiels ».

    Les célébrations de Noël n’ont pas non plus été épargnées. Selon l’agence Asianews, les autorités du canton de Rong’an (dans la région autonome de Guangxi, dans le sud de la Chine) ont interdit de fêter Noël dans les écoles locales. La raison officielle étant qu’il s’agirait d’une « fête occidentale » et que Noël menacerait la culture nationale chinoise. La prolifération, ces dernières années, d’événements liés à la veille de Noël (appelée localement « ping an ye », une expression chinoise signifiant « nuit paisible ») et au jour de Noël est vue par le régime de Pékin comme une agression contre la culture chinoise.

    (Avec Asianews)

  • Les Saint-Cyriens vainqueurs de l'émission "La France a un incroyable talent"

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    Une bouffée d'air revigorant illustrant l'attachement de jeunes hommes à leur patrie et qui le manifestent avec panache et brio. Quelque chose qui semble bien exotique pour des pauvres Belges qui ont si souvent perdu le sens de la grandeur et de la fierté.

    D'Emilie Colin sur le site de France3 :

    La France a un incroyable talent : le sacre du chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan

    Le chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan est le grand vainqueur de la saison 16 de l'émission La France a un incroyable talent. Les jeunes militaires ont décidé de reverser la somme de 100 000 euros remportée, à des associations.

    La finale de l'émission La France a un incroyable talent diffusée sur M6 a vu la victoire du chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan. 40 jeunes volontaires, issus de la promotion des deuxième année de l'école militaire du Morbihan a conquis le public.

    Ils ont interprété plusieurs morceaux. D'abord "Conquest of paradise" de Vangelis, puis "En traîneau" un classique du répertoire de leur école et enfin une version revisitée de l'hymne national, "La Marseillaise". "Ils ont voulu varier et aussi montrer quelque chose de plus technique" explique le capitaine Ferrere qui les a accompagnés. 

    Le groupe porté par le chef de chœur, l'élève officier Paul avait décroché sa place pour la finale directement, grâce à un golden buzzer de l'animatrice Karine Le Marchand. Pendant leur audition, les élèves de Saint-Cyr avaient interprété "Les larmes d'ivoire", un chant sur le sacrifice militaire.

    Depuis leur sélection, tous continuaient à suivre leur entraînement militaire. Les répétitions avaient lieu sur leur temps libre. 

    100 000 euros, au profit d'associations

    100 000 leur ont été remis, une somme qu'ils comptent reverser à des associations de blessés et aux familles des morts de l'Armée de terre. 

  • Ce soir, sur C8 : une série américaine sur Jésus à ne pas manquer

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    Ce soir, n’oubliez pas: à vos écrans. Espérons que nous ne serons pas déçus mais en tout cas, cette programmation en période de Noël est un belle surprise, un évènement aussi inattendu qu’extraordinaire sur une chaîne française.

    Lundi 20 décembre à 21h15 (4 épisodes)
    Lundi 27 décembre à 21h15 (4 épisodes)

    https://www.vannes.catholique.fr/the-chosen-la-serie-sur-jesus-en-francais-sur-la-chaine-c8/

  • L'affaire de l'asbl Rafaël : la réponse des journalistes aux critiques des milieux ecclésiastiques

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    De Thierry Denoël et David Leloup sur le site du Vif :

    Scandale Rafaël : les journalistes du Vif, de Knack et de la RTBF réagissent aux déclarations de l'Eglise

    14/12/21

    La récente enquête du Vif, de Knack et de la RTBF sur l'asbl Rafaël a suscité beaucoup de réactions et d'attaques à l'égard du travail des journalistes ayant investigué durant six mois. Voici leurs réponses détaillées en sept points.

    Notre enquête sur l'asbl Rafaël diffusée le 8 décembre a provoqué de nombreuses réactions. Parmi elles, quatre critiques de notre travail journalistique publiées sur les médias confessionnels Cathobel et Kerknet, et sur le blog personnel du Vicaire général de l'Évêché de Liège :

    Les journalistes souhaitent rétablir certains faits et répondre à ces critiques infondées par une mise au point factuelle et documentée. Car comme l'écrivait Albert Londres en 1929, "Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie."

    Lire la suite sur le site du Vif 

  • Mgr Aupetit dénonce la cabale dont il a été victime

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    Du site de Libération :

    Contre-attaque

    Après sa démission, l’ex-archevêque de Paris Michel Aupetit se dit «victime d’une cabale»

    L’ex-archevêque de Paris Michel Aupetit réagit ce mardi dans «le Parisien» après sa démission dans un contexte flou. Accusé d’avoir eu des comportements ambigus avec des femmes, il se dit «victime d’une cabale». Une plainte pour diffamation devrait être déposée contre «Paris Match».

    14 décembre 2021

    «Avez-vous le sentiment d’avoir été victime d’une cabale ?» «Oui.» A question simple, réponse simple. L’ex-archevêque de Paris, Michel Aupetit, a réagi pour la première fois après sa démission, acceptée par le pape, dans les colonnes du Parisien ce mardi. Accusé d’avoir entretenu des relations ambiguës avec plusieurs femmes, Michel Aupetit nie tout et évoque des «réseaux» qui «[lui] en voulaient et ont agi»«Mais je n’ai aucune preuve», s’empresse-t-il de préciser.

    Sur l’envoi d’un mail en 2012, exhumé par l’hebdomadaire le Point fin novembre, à une femme, Aupetit répond : «C’est une personne qui, comme il arrive souvent quand on est prêtre ou médecin, s’attache parce qu’elle souffre de solitude.» Il décrit une femme qui lui écrivait «tous les jours»«J’ai répondu à un courrier», concède l’ex-archevêque, mais nie toute liaison. «Une fois, cette personne a eu mal au dos. Je lui ai fait un massage pour la soulager. Je rappelle que je suis médecin.»

    Une plainte contre «Paris Match» en rédaction

    Publiées il y a une semaine, des photos de Paris Match montraient Michel Aupetit en compagnie d’une femme, à la sortie d’une brasserie puis en promenade dans la forêt de Meudon (Hauts-de-Seine). Il s’agissait de Laetitia Calmeyn, une théologienne ultraconservatrice belge de 46 ans et vierge consacrée, proche de l’archevêque et bien vue jusqu’à Rome. «Cela n’a rien à voir avec une relation d’amour ou une relation sexuelle. C’est une amitié», explique Michel Aupetit. Il annonce aussi qu’une plainte pour diffamation contre l’hebdomadaire est actuellement en rédaction. «Je ne peux accepter que mon silence soit interprété comme un aveu de culpabilité.» Laetitia Calmeyn a elle aussi annoncé qu’elle porterait plainte contre Paris Match après la publication de ces photos.

    Plus largement, Aupetit a été invité à réagir à sa démission, acceptée le 2 décembre par le pape et justifiée de manière plutôt bancale. «Quand la rumeur grandit, grandit, elle détruit la réputation d’une personne qui ne pourra plus gouverner», avait développé le chef de l’Eglise dans l’avion qui le ramenait de Grèce. «Si l’on démissionne quelqu’un à cause de rumeurs, où va-t-on ?» s’insurgeait un théologien à Paris dans Libération. «S’il me l’avait demandé, j’aurais traversé la tempête. J’en étais capable, explique l’ex-archevêque. J’imagine qu’il a jugé que la situation pouvait fragiliser le diocèse.»

    Avant d’être nommé archevêque de Paris en 2017, Michel Aupetit a été évêque auxiliaire en 2013 puis, un an plus tard, il a hérité d’un diocèse de plein droit, celui de Nanterre. Celui qui a eu à gérer l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 est aussi connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique – il a notamment régulièrement soutenu les «marches pour la vie», hostiles à l’interruption volontaire de grossesse. Il a également eu maille à partir avec les homosexuels en 2012, lors des débats sur le «mariage pour tous».

  • Du "politiquement correct"

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    De Federico Cenci sur IFAMNEWS.com :

    Le virus du politiquement correct

    Luca Ricolfi, sociologue et co-auteur du "Manifeste de la libre pensée", s'élève contre une maladie devenue chronique : le politiquement correct.

    12 décembre, 2021

    “Une grande ombre plane sur nous. C’est un climat oppressant, fait de censure et d’intimidation, qui plane sur nos moindres paroles et pensées, avec des impositions et des interdictions plus ou moins voilées sur ce qu’il est bon de dire et de penser.” Le terrible diagnostic de l’état de notre démocratie est l’œuvre de Luca Ricolfi et Paola Mastrocola, auteurs du… Manifeste de la Libre Pensée. Le “climat oppressant” répond au nom de “politiquement correct” : une étiquette de conformisme, le verbe de l’establishment, qui comme tout postulat idéologique a ses propres prêtres et ses gardiens zélés, prêts à neutraliser toute hérésie. Ricolfi, sociologue, professeur d’université, essayiste à succès et personnalité de la télévision, en parle avec iFamNews.

    Prof. Ricolfi, dans quelle période historique peut-on situer la genèse du “politiquement correct” ?

    Elle est controversée : aux États-Unis, peut-être déjà à la fin des années 1960, en Italie certainement dans les années 1970.

    Au moment où le “politiquement correct” se répandait dans le langage en Italie, des voix se sont-elles élevées à contre-courant ?

    À ma connaissance, la seule voix autorisée qui s’est élevée contre elle, dénonçant l’hypocrisie des changements linguistiques passés pour un réel progrès, a été l’écrivain Natalia Ginzburg (1916-1991), qui depuis le début des années 1980, a pris position avec quelques beaux articles publiés dans La Stampa et L’Unità.

    Ces derniers jours, le lycée classique Cavour de Turin a décidé d’adopter, dans les communications officielles destinées aux élèves, l’astérisque à la place des désinences de genre. Pourtant, le mois dernier l’Accademia della Crusca s’est exprimée sur le sujet, en soulignant qu’il est préférable d’utiliser le pluriel masculin traditionnel. L’avis de la plus haute autorité linguistique ne compte-t-il plus non plus ?

    L’idée qu’écrire “tutti”, qui signifie “tout le monde”, au lieu de “tutt*” – avec un astérisque remplaçant le “i” masculin – est discriminatoire ou peu inclusif est tout simplement stupide et devrait tomber dans le ridicule par lui-même. Le fait même de consulter l’Accademia della Crusca est une folie. Si nous vivions dans un monde qui avait le sens des proportions, personne ne prendrait une telle idée au sérieux. Et le fait que la principale objection à l’astérisque n’est pas qu’il soit absurde, mais seulement qu’il soit inutilisable à l’oral (car il ne peut pas être prononcé), montre à quel point la maladie à progressé.

    Il a été écrit qu'”il fut un temps où la censure était de droite, et la liberté d’expression de gauche”. Est-ce le contraire aujourd’hui ?

    Non, il y a heureusement une partie de la gauche qui défend encore la liberté d’expression. Le problème est que, à quelques exceptions près (Piero Sansonetti, par exemple, directeur du journal Il Riformista), les gens de gauche n’ont pas le courage de s’exprimer ouvertement par crainte des critiques des partisans radicaux du “politiquement correct”. Pensez au cas de Kathleen Stock, la conférencière contrainte de démissionner de l’université du Sussex, à Brighton en Angleterre, pour ses opinions sur l’identité sexuelle. Pouvez-vous imaginer que pratiquement aucun des médias progressistes n’a mené une bataille pour la défendre ? Quant à la droite, le risque est que sa défense de la liberté d’expression se transforme en complaisance avec les discours de haine.

    La conséquence inévitable du “politiquement correct” n’est-elle pas la soi-disant “culture de l’annulation”, qui abat les statues et prétend réécrire l’histoire de A à Z sur la base de paramètres apparemment “plus contemporains”, mais en réalité idéologiques ?

    Malheureusement, la “culture de l’annulation” n’est qu’une des manifestations actuelles du “politiquement correct”. j’en ai compté cinq autres dans un essai que j’ai publié dans Repubblica.. Et la mutation qui m’inquiète le plus est le racisme inversé, qui blâme le simple fait d’être blanc, masculin et hétérosexuel, et qui prétend attribuer des avantages indus en fonction de la couleur de la peau et du sexe. (...)

    Mais est-ce le sort des intellectuels qui défient la pensée dominante, d’être marginalisés de l’espace public ?

    Cela dépend en grande partie de leur autorité et de leur popularité. Ils ont essayé de marginaliser l’ancien maire de Venise, Massimo Cacciari, mais ils n’ont pas encore réussi. Mais oui, aujourd’hui il y a très peu de place pour la dissidence, du moins dans les médias qui comptent. Mais il y a aussi le revers de la médaille : dans les médias qui ne comptent pas, ou peu, on donne trop souvent la parole à des dissidents disqualifiés. Toute dissidence n’est pas noble.

    Pensez-vous que la liberté d’expression est en danger ?

    Oui, et sous de nombreuses formes. Bien sûr, il y a des enseignants sanctionnés ou obligés de démissionner, mais il y a surtout l’autocensure préventive qui accable tout le monde dans tant de domaines. Les journalistes doivent faire attention à la manière dont ils rapportent les faits, les écrivains doivent se méfier des lecteurs sensibles lorsqu’ils soumettent un manuscrit aux maisons d’édition, les personnes à la recherche d’un emploi doivent cacher ce qu’elles écrivent ou ce qu’elles ont posté sur l’internet.

  • "Action Vivre Ensemble" réagit à l'émission "Investigation"

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    De  sur cathobel.be :

    Action Vivre ensemble réagit au reportage sur l’asbl Rafaël

    Engagée elle-même dans la lutte contre la pauvreté, l’asbl , dont la campagne d’Avent bat son plein, attend des explications de la part de l’asbl Rafaël. Cette dernière, mise en cause dans divers médias, fait en effet partie des associations qu’ soutient.

    Suite au reportage « Dons aux pauvres, l’étrange disparition » diffusé mercredi soir sur la RTBF dans le cadre de l’émission Investigation (la une) et dans divers médias, Action Vivre Ensemble s’est dit « choquée et indignée par les faits reprochés tels qu’ils ont été présentés dans l’enquête: malversations financières, abus de pouvoir, conditions d’occupation des personnes sans papiers. »

    Dans un communiqué publié ce jour sur son site, elle indique que l’asbl Rafaël a bénéficié de son soutien financier pour son travail auprès des personnes sans papiers, dans la ligne de son objet social. Action Vivre Ensemble a, par exemple, permis à cette asbl d’acheter une camionnette pour récupérer l’aide alimentaire. Et cette année, elle soutient, à hauteur de 5.000 euros, son projet de relogement des personnes sans papiers.

    « Le processus de sélection des projets et les vérifications quant à la mise en œuvre sur le terrain n’ont pas laissé paraître de signaux en lien avec les accusations telles que portées par le reportage », écrit Action Vivre Ensemble qui a cependant sollicité les responsables de Rafaël pour qu’ils apportent éclaircissements et justifications, dans un bref délai. En attendant, et jusqu’à nouvel ordre, Action Vivre Ensemble précise qu’elle n’apportera pas de nouveau soutien à cette asbl Rafaël.

    Action Vivre Ensemble tient, par ailleurs, à réaffirmer sa confiance dans le travail de nombreuses associations de lutte contre la pauvreté. « Elles font, en effet, un travail de terrain essentiel et dans des conditions très difficiles », insiste l’association qui affirme vouloir poursuivre avec une « même détermination sa mission rendue possible grâce à l’engagement des associations partenaires et de ses volontaires, donateurs, donatrices et salarié·e·s qui se battent au quotidien pour un monde plus juste ».

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