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Défense de la Vie - Page 176

  • Le Figaro et la "Marche pour la Vie" à Washington

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    Sur son blog, Jeanne Smits dénonce la désinformation relative à la Marche pour la Vie qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes à Washington. En effet, le Figaro - qui relaie l'AFP - évoque tout bonnement "quelques centaines" de manifestants. Les médias créent en effet l'évènement en servant de caisses de résonnance à des évènements insignifiants ou, à l'inverse, réduisent à rien des évènements qui mériteraient que l'on en rende compte honnêtement. Il en a été de même, ces derniers jours, pour les grandes manifestations de soutien à Victor Orban qui ont eu lieu en Hongrie et que nos médias ont occultées. Même chose pour la Marche pour la Vie à Paris. D'où l'importance des blogs et sites indépendants qui permettent d'échapper à ce formatage médiatique...

  • Marche pour la Vie ce dimanche à Paris : les Belges étaient là aussi.

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    22_1_2012_-_1.jpgUn de nos correspondants a participé à cette marche. Voici son reportage :

     « 30.000 manifestants pour la vie à Paris ce dimanche 22 janvier 2012. Ces estimations nous ont été communiquées par des policiers ayant une certaine habitude de ce genre d'événements.

    Le matin même, à proximité de la basilique de Koekelberg nous attendait l'autocar qui devait précisément nous y amener. (affrété à l'initiative de "Jeunes pour la Vie", ndlr) Une bonne cinquantaine de participants étaient du voyage et après un trajet de quatre heures environ, nous sommes arrivés à la place de la République, lieu de départ du cortège.

    Là, c'est l'ambiance bon enfant caractéristique de cette marche.  Les participants viennent parfois de loin, et dans certains cas, avec leur évêque: Mgr Bagnard (diocèse de Belley-Ars) et Mgr Aillet (diocèse de Bayonne). En plus des Belges que nous sommes, on peut voir (et entendre!) des Italiens, des Roumains, et même des Sud-africains!

    Les slogans fusent, avec un point commun entre eux: les femmes ayant avorté ne sont jamais jugées, elles sont quelque part d'abord victimes de la banalisation qui est faite d'un tel acte et du manque d'information sur les séquelles dramatiques qui s'ensuivent.

    Voici le genre de slogans qu'on peut entendre sur le pavé parisien:

    - "La vie n'est pas un dû, c'est un don!"

    - "On ne se donne pas la vie, on la reçoit de Dieu comme fruit de l'amour entre un homme et une femme."

    La foule continue gaiement son chemin. A l'arrière de la manifestation, des gens prient le rosaire.

    Arrivés sur la place de l'opéra Garnier, noire de monde, les manifestants ont droit à un petit mot de Jean-Marie Le Méné. Il est président de la fondation Lejeune, ardent défenseur des enfants à naître, particulièrement ceux porteurs d'un handicap telle la trisomie 21. Il rappelle qu'en France aura lieu prochainement l'élection présidentielle. Ceux qui défendent la vie se doivent de peser de tout leur poids sur la campagne. Il en va de leur responsabilité...

    Enfin, il est 18h30 quand nous reprenons le chemin de Bruxelles, où nous arrivons vers 23h.

    De l'avis général, cette journée a été placée sur le signe de la bonne humeur, les connaissances se sont retrouvées, les inconnus ont lié connaissance. Le prochain rendez-vous pour la vie est fixé au 25 mars 2012 à Bruxelles: nous y serons tous! » 

     

  • L'euthanasie en Belgique, une "pratique palliative" ?

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    Source : Synthèse de presse de genethique.org (jeudi 19 janvier)

    En Belgique début janvier 2012, la mise en place d'une "initiative" a été annoncée et les résultats d'une étude auprès des médecins belges ont été publiés autour du sujet de l'euthanasie.

    L'hôpital UZ Brussel met en place avec l'Academisch Medish Centrum Wemmel "une initiative pour encadrer les patients terminaux ou incurables", ainsi que ceux souffrant de troubles psychiatriques. Le but est d'organiser une consultation de seconde ligne par des médecins et infirmiers formés à la pratique de l'euthanasie. Cette initiative ferait suite à un quadruple constats : la méconnaissance des législations relatives à la fin de vie, l'appel souvent trop tardif aux soins palliatifs, l'existence de cas d'acharnement thérapeutique et les demandes d'euthanasie de patients non terminaux ou atteints de troubles psychiatriques jugés "pas suffisamment entendus".

    L'Institut européen de bioéthique appelle cependant à la vigilance, mettant en parallèle les résultats d'une étude récente sur la non-déclaration, par les médecins, des euthanasies pratiqués, à la Commission de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie. Elle révèle que pour certains médecins, l'euthanasie peut être aujourd'hui considérée comme une "pratique palliative". De plus, cette étude s'intéresse aux motifs pour lesquels les médecins de Flandre négligent l'obligation de déclarer l'euthanasie à la Commission de contrôle : à 30% ils invoquent des procédures administratives et légales trop fastidieuses ou non respectées, 9% déclarent que l'euthanasie est une affaire privée entre médecin et patient et dans 2% des cas, les médecins veulent éviter d'éventuelles poursuites judiciaires.

    Les résultats d'une autre étude ont montré que les 3/4 des médecins belges interrogés pensent que "l'euthanasie à la demande du patient peut constituer une forme adéquate de soins palliatifs". De plus, la moitié d'entre eux estiment que "le médecin doit pouvoir décider, en concertation avec son équipe en charge des soins, d'administrer des substances létales à un patient atteint d'une maladie incurable en proie à des souffrances insupportables et qui n'est pas en mesure de prendre lui-même des décisions". 10% d'entre eux estiment cependant que "la loi relative à l'euthanasie nuit au bon développement des soins palliatifs".

    La majorité des médecins souhaitent élargir la loi aux mineurs, près de la moitié veulent l'étendre aux patients devenus incurables mais qui ne sont pas en fin de vie si ils en font une déclaration anticipée écrite. Pour finir, 25% estiment que l'euthanasie est une affaire privée entre médecin et patient et qu'elle ne doit plus être soumis au contrôle de la Commission d'évaluation.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 13 janvier 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • "Deux petits pas, de la souffrance à l'espérance", Anne-Dauphine Julliand à BXL le 10 février

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    Anne-Dauphine est l’auteur de

    Deux petits pas sur le sable mouillé paru en mars 2011.
    Thaïs, la fille de Loïc et Anne-Dauphine, a deux ans quand on découvre qu’elle est atteinte de leucodystrophie, une maladie rare. Il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Alors ses parent lui font une promesse : « Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière ».
    Venez découvrir un témoignage, une véritable leçon de vie, un hymne à l’amour...

  • La porte ouverte à la sélection prénatale du sexe ?

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    La synthèse de presse de Généthique relaie cette information :

    "Début janvier 2012, la revue Federation of American Societies for Experimental Biology a publié l'étude d'une équipe sud-coréenne, selon laquelle un simple test sanguin en début de la grossesse suffira bientôt à déterminer le sexe de l'enfant. Jean-Pascal Beaupré, journaliste québécois pour Cyberpresse s'interroge sur les questions éthiques soulevées par cette avancée scientifique.

    Au Québec, l'avortement étant autorisé jusqu'à 12 semaines de grossesse, il n'est pas possible d'avorter en raison du sexe de l'enfant, puisque l'on en a connaissance au cours du 4eme mois (16e semaine). Mais les motifs de recours à l'avortement sont nombreux et dépassent déjà l'ordre médical : situation économique, stabilité du couple, raison professionnelle, etc. Jean-Pascal Beaupré s'inquiète de la possible sélection du sexe qui pourrait arriver avec cette possibilité de connaître le sexe de l'enfant dès les premières semaines de grossesse.

    Il souligne que cette avancée contient en germe des dérives qui pourrait faire tomber le pays dans une surreprésentation des garçons par rapport aux filles, comme en Chine.

    Il appelle à s'interroger sur les conséquences hypothétiques d'une telle découverte : "on peut se demander si la possibilité de connaître le sexe du bébé aussi tôt ne serait pas un incitatif supplémentaire, et superflu, à renoncer à mener une grossesse à terme"."

  • Avortement : la surdité morale est devenue la norme éducative en Occident

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    C'est à lire sur le site "Benoît et moi" :

    La surdité morale par rapport à l’avortement est aujourd’hui la norme éducative occidentale
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    « La compréhension pour celui qui peut décider de par sa position de force de l’existence du faible n’est que l’autre face du traitement sans pitié infligé à la victime d’une inversion de toutes les valeurs de la vie et de l’amour. Qu’ils ne m’ennuient plus ces catholiques compréhensifs avec le thème de l’amour et de la solidarité ».

    C'est Giuliano Ferrara, un journaliste et homme politique atypique puisqu’il a commencé sa « carrière » au Parti Communiste Italien qui s’exprime ainsi. Certes il a bien gardé de ces origines une façon abrupte de s’exprimer mais sa « conversion » à la défense de la vie, même si elle n’a pas fait recette pour lui apporter des voix au niveau électoral, mérite d’être soulignée.
    Il n’est sûrement pas très loin de la porte du Temple, dans la cour des Gentils

    Lire la suite : http://benoit-et-moi.fr/

    Lire aussi "Redimensionner" la loi d'avortement, propose le patriarche de Lisbonne

  • Le droit de tuer serait-il en péril ?

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    Le vent serait-il en train de tourner ? La "culture de mort" serait-elle en perte de vitesse? Le droit d'éliminer tranquillement l'enfant à naître serait-il en danger? C'est ce que l'on pourrait déduire de cette mobilisation alarmiste des milieux pro-avortement qui en appellent aux signatures et aux manifestations. Lisez plutôt :

    "Depuis le 20ème anniversaire de la loi de dépénalisation de l’avortement en Belgique,  vous aurez remarqué que les offensives se multiplient pour revenir sur cet acquis majeur de santé publique et d’émancipation. Il ne se passe pas une semaine sans que des nouvelles alarmantes nous parviennent, et pas seulement d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud ! Chez nos voisins proches, comme en Belgique d’ailleurs, les intimidations à l’égard des femmes ou envers des professionnels de la santé pratiquant des avortements se multiplient, tout comme les velléités de faire échec aux législations en vigueur.

    C’est pourquoi le Centre d’Action Laïque, avec ses partenaires historiques - la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial et les Centres de Planning Familial des FPS  - ont créé une plateforme de défense du droit à l’avortement pour toutes les femmes du monde.  Cette plateforme regroupe actuellement les associations membres effectifs suivantes :

    Centre du Libre Examen, Centre Séverine, Conseil des Femmes Francophone de Belgique (CFFB), Fédération des Centres de Planning et de Consultations, Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, GACEHPA, LUNA, Mutualité Socialiste, Nederlandstalige Vrouwen Raad (NVR), Comité belge Ni putes Ni Soumises asbl, R.A.P.P.E.L (fr/nl), Sensoa, Université des femmes, VIVA-Socialistische Vrouwen Vereniging, VOK- Vrouwen Overleg Komitee, FGTB-ABVV."

  • Les voeux de Benoît XVI aux membres du corps diplomatique

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    On trouvera l'intégralité du discours adressé par le pape aux diplomates accrédités auprès du Vatican sur le site de Radio Vatican : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/articolo.asp?c=552978

    Extraits :

    "La crise peut et doit être un aiguillon pour réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique, avant même de le faire sur les mécanismes qui gouvernent la vie économique : non seulement pour chercher à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais pour nous donner de nouvelles règles qui assurent à tous la possibilité de vivre dignement et de développer leurs capacités au bénéfice de la communauté dans son ensemble. (...)

    "Il est difficile actuellement de tracer un bilan définitif des récents événements (en Afrique du Nord) et d’en comprendre pleinement les conséquences pour les équilibres de la Région. L’optimisme initial a cependant cédé le pas à la reconnaissance des difficultés de ce moment de transition et de changement, et il me semble évident que la voie adéquate pour continuer le chemin entrepris passe par la reconnaissance de la dignité inaliénable de toute personne humaine et de ses droits fondamentaux. Le respect de la personne doit être au centre des institutions et des lois, il doit conduire à la fin de toute violence et prévenir le risque que l’attention due aux demandes des citoyens et la nécessaire solidarité sociale se transforment en simples instruments pour garder ou conquérir le pouvoir." (...)

    Lire la suite

  • Liens du jour (4/1/2012)

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    L'institution du mariage menacée en Australie (Nouvelles de France)

    Facebook supprime un message sur l'auto-avortement (J. Smits)

    Les libre-penseurs contre Notre Dame du Léman (J. Smits)

    France: mépris du droit à la vie des nouveaux-nés (généthique)

    Contraception, une étude inquiétante (Alliance Vita)

  • Quand la Libre milite pour la libéralisation de l'avortement en Irlande

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    Les temps changent. La Libre (jadis Libre Belgique) est un excellent thermomètre des variations de l'opinion et de l'évolution des milieux "conservateurs" vers un conformisme libéral dans le domaine des moeurs. Un indice nous en est encore donné aujourd'hui avec un article de Carole Le Goff qui relaie complaisamment les revendications de l’Ifpa (Irish Familly Planning Association), "une organisation qui vient en aide aux adolescentes et femmes aux grossesses compliquées". Il faut entendre par là une association qui permet aux femmes de se débarrasser de l'enfant qu'elles attendent par le recours à l'avortement. Et de dénoncer les restrictions de la loi irlandaise qui "ne facilitent pas le travail des centres d’aide aux femmes enceintes". Curieuse conception de l'aide aux femmes enceintes qui consiste à leur proposer l'IVG! Mais, réjouissons-nous, les choses évoluent dans la bonne direction avec une pratique de plus en plus large de la "prévention", entendez par là le recours à la contraception : "Les Irlandais peuvent par exemple désormais se procurer des préservatifs sans prescription, et donc en dehors des pharmacies. Cette année-ci a marqué la légalisation de la pilule du lendemain. Elle est accessible sans prescription médicale dans les pharmacies depuis janvier dernier." Comme s'il s'agissait de "prévention" alors que chacun sait que la mentalité contraceptive débouche automatiquement sur une mentalité abortive qui procède de la même logique. La conclusion de cet article est claire : "Les Irlandais sont donc prêts à évoluer, mais le sont-ils assez pour légaliser l’avortement ? Pour Niall Dehan (président de l'IFPA), la réponse est oui. "Toutes les affaires liées à l’avortement nous donnent une mauvaise image à l’étranger. Tout ça va changer dans les années à venir. Depuis ces vingt dernières années, les mentalités ont évolué. La période de l’Irlande ultra-conservatrice est révolue et nous allons bientôt en ressentir les effets."