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Philosophie - Page 16

  • Emmanuel Hussenet : « Ce qui m'inquiète plus que le virus, c'est la peur que nous en avons »

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    emmanuel-hussenet_article.jpgDans les temps inédits où l’on se calfeutre pour éviter la propagation du coronavirus, Emmanuel Hussenet, auteur de Robinson des glaces, explorateur passionné des banquises et philosophe, donne son témoignage à Théophane Leroux pour les lecteurs  du magazine « Famille Chrétienne » :

    « Je suis confiné à la campagne, en Bourgogne. Sur le plan personnel, cela ne change pas forcément grand-chose et je ne souffre pas de la claustration. Sur le plan collectif, je ne peux pas être imperméable à ce que subissent beaucoup de personnes. J’ai beaucoup de peine pour ceux qui vivent un confinement dans un contexte de tension, dans un studio bruyant ou un quartier qui ne leur permet même pas de jouir des premiers soleils.

    J’ai une expérience du confinement volontaire : en expédition, lorsqu’on est seul dans son kayak au milieu des glaces, on accepte la solitude et on est totalement maître de soi. On a la liberté de pouvoir disposer de sa propre vie, quelles que soient les conditions même si elles sont austères, par exemple lorsqu’on reste enfermé sous la tente pendant trois ou quatre jours à cause d’une tempête. Si elle est acceptée, si elle découle d'un choix personnel, la contrainte physique n’est pas déterminante. Quand elle résulte d’un pouvoir en place qui touche ce qui est le plus fondamental, la liberté, quelque chose de l’ordre du sacré. La question que soulève cette situation est celle du sens de la vie: enfermer des gens au prétexte qu'il faut protéger des vies, même si cela est présenté comme nécessaire, a quelque chose de paradoxal, car on ne peut vivre que dans la liberté.

    « Il y a des morts que la société accepte, d'autres non »

    Quand on part en expédition, on sait qu’on prend des risques, qu’on accepte et mesure, on vit avec eux au point qu’à un moment, on ne les voit plus, ils font partie des paramètres qui nous conditionnent et nous inscrivent dans une trajectoire. On anticipe le danger, on est concentré sur les besoins vitaux. Et le principal besoin vital, ce n’est pas boire, manger ou dormir, mais c’est se déplacer. Si l’on est immobilisé sous sa tente, on meurt : tout l’enjeu d’une expédition, c’est de se déplacer. C’est donc la liberté, c’est le choix de sa route. Pour un prétexte sanitaire, on suspend notre route. Malheureusement, le Covid-19 fait beaucoup de victimes, mais moins que d'autres pathologies ou que des causes accidentelles auxquelles nous sommes habitués. Il y a des morts que la société accepte, d'autres non. Le virus fait peur parce que nous n'avons pas appris à vivre avec lui, ce qui est assez étonnant puisqu'à l'âge de la mondialisation, chacun sait que la pandémie est un risque majeur. Ce qui m'inquiète plus que le virus, c'est la peur que nous en avons, laquelle rend suspecte toute personne que nous croisons. Dans notre système hygiéniste, figé sur des représentations matérialistes, les relations humaines sont mises à mal. Le rapport à la vie strictement quantitatif qui nous est imposé exclut la question du sensible et celle de sens. C'est selon moi très préoccupant.

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  • Une réflexion en marge de la pandémie du Coronavirus : Dieu et le mal, un double mystère

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    9782866795269.jpgEn concluant son essai apologétique « Les raisons de croire » publié chez Fayard (1e édition en 1987) Mgr André Léonard, alors professeur de métaphysique et de philosophie à l’UCL, illustre ces questions que posent déjà des enfants eux-mêmes lorsque leur conscience s’éveille à l’étrangeté de la condition humaine :

    Les raisons de croire ont leurs limites. Le mal, sous toutes ses formes, demeure énigmatique. Pourquoi Dieu a-t-il pris le risque de créer un monde où le mal était « nécessairement possible »? Et, quoi qu’il en soi de ses promesses eschatologiques, pourquoi laisse-t-il ce monde transitoire, où nous sommes, aller encore vers sa fin, avec son cortège de maux et de souffrance, au lieu d’instaurer tout de suite les cieux nouveaux et la terre nouvelle inaugurés par la Résurrection de Jésus ?

    Pourquoi, écrit André Léonard, au moment où nous nous révoltons, nous mets-tu le doigt sur la bouche en nous montrant ton Fils crucifié, criant sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Pourquoi tardes-tu à faire éclater universellement la résurrection de ton Christ ? Je ne sais et je m’humilie devant toi. Et surtout, poursuit-il, pourquoi encore cet enfant martyrisé, cette fille violée, ces handicapés à perpétuité, ces hommes exploités ou écrasés, pourquoi ? Je connais la réponse : « à cause du pouvoir du mal, à cause du péché des anges et des hommes, à cause de notre péché à tous, à cause du mystère d’iniquité qui, forgé par Satan, accueilli par Adam et ratifié par chacun de nous, emprisonne l’univers et le tient provisoirement asservi à la vanité ».

     Mais quel sera donc le sens ultime de tant de souffrances et de cette histoire dont, toi-même Seigneur, tu as porté le poids ?

    Je ne sais, avoue le théologien, mais je crois que je puis te faire confiance jusqu’au bout car tu en as payé le prix de ton amour crucifié : le prix du sang de Jésus. Mais c’est aussi pourquoi le doute peut s’infiltrer dans mon esprit, la pensée peut me venir de trouver excessive la confiance que tu nous demandes et la tentation peut me guetter de rejoindre tous ceux qui se détournent de toi. Malgré tout, je souscris aux raisons que j’ai de croire en toi et je te prie qu’en mon nom propre et au nom de mes frères ma réponse soit toujours celle de Pierre à la question de Jésus : « Jésus dit alors aux Douze : « voulez-vous partir, vous aussi ? ». Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as, toi, les paroles de la vie éternelle. Nous croyons, nous, et nous savons que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6, 6-69).

    JPSC

    « Credo, Domine, adjuva incredulitalem meam » : je crois Seigneur, viens au secours de mon incrédulité (St. Marc, ch. 9, verset 23).

  • In memoriam : André Manaranche, jésuite franc-tireur

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    Andre-Manaranche-decede-coronavirus-93_0_430_288.jpgDans la nuit de Pâques, dimanche dernier 12 avril 2020, le Père jésuite André Manaranche nous a quittés à l’âge de 93 ans, emporté par l’épidémie de coronavirus.

    Des amis se souviennent du temps où, alors jeunes Liégeois rassemblés autour de leur mentor l’abbé Guy Janssens, ils réunirent plus de mille auditeurs au Palais des Congrès de la Cité ardente pour écouter ce fils de saint Ignace dont ils appréciaient le profil: conseiller religieux des routiers des Scouts d’Europe, sociologue fuyant la théologie sociologisante et qui, pour fuir l’ambiance ouest-européenne, avait aussi consacré de nombreuses années de sa vie à l’Afrique francophone réceptive à une formation alliant le sens du contact humain à une foi solide. 

    JPSC

    Sur le site de l'Homme Nouveau, l'abbé Thierry Blot lui rend un hommage justifié :

    In memoriam : Père André Manaranche

    In memoriam : Père André Manaranche

    Le 12 avril dernier, le Rév. Père André Manaranche, de la Compagnie de Jésus, mourait du coronavirus tandis que l’Eglise chantait l’Exultet pascal. Le devoir de piété filiale m’incite à rendre hommage à ce prêtre que le Seigneur Jésus a rappelé à Lui en la nuit de Pâques si spéciale de cette année 2020. Cet humble témoignage s’ajoute à ceux qui ont été publiés dans L’Homme Nouveau en 2014 ; ils concernaient deux autres figures sacerdotales de premier plan que j’ai eu la grâce de connaître chez les Scouts d’Europe, les abbés Edmond Barbotin[1] et Pierre Gaudray[2].

    Qui était le Père André Manaranche ? Je n’ai aucunement la prétention d’épuiser la richesse de cette personnalité exceptionnelle dans un article aussi bref. Il reviendra à d’autres d’écrire sa biographie, de présenter et d’analyser son œuvre prolifique (sa bibliographie ne compte pas moins de trente-cinq livres !), qui couvre des domaines aussi divers que la théologie fondamentale et celle du sacerdoce, les sciences sociales, l’apologétique, la morale, l’ecclésiologie…sans oublier ses nombreux ouvrages de nature pastorale destinés plus particulièrement aux jeunes. A partir de quelques faits qui surgissent spontanément de ma mémoire, le lecteur pourra se remémorer et redécouvrir ce trésor théologique et pastoral que le Père Manaranche nous a offert tout au long de sa vie avec générosité et humilité, et évoquer ses propres souvenirs qui ont émaillé ses rencontres avec ce prêtre bon et fidèle que les jeunes de l’Ecole d’Evangélisation de Jeunesse-Lumière appelaient affectueusement « Tonton », sans oublier ses innombrables conférences, méditations, homélies prononcées en divers lieux (abbayes, séminaires, paroisses…), ainsi que la lecture de ses ouvrages et de ses nombreux articles parus dans diverses revues[3].

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  • Guérir les "vérités devenues folles" avec Rémi Brague

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    Guérir les “vérités devenues folles”

    Entretien avec le philosophe Rémi Brague, membre de l’Académie des sciences morales et politiques

    Critique impitoyable de son époque, Gilberth Keith Chersterton voyait dans les valeurs du monde moderne des “vérités devenues folles” parce qu’elles avaient été déracinées du terreau spirituel antique et médiéval qui leur donnait vigueur, équilibre et cohérence. Dans un recueil de conférences prononcées outre-atlantique (Des vérités devenues folles, Editions Salavatore, 2019) le philosophe Rémi Brague s’inscrit dans le sillage du célèbre écrivain anglais. Loin de s’en tenir à une vaine dénonciation des écueils contemporains, l’auteur, spécialiste de la philosophie médiévale, y propose de “sauver les vertus, les idées ou les vérités que le projet moderne a conduites à la folie, en retrouvant la forme prémoderne de ces bonnes choses”. Car, oui, il est possible de guérir les “vérités devenues folles”…

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  • À tu et à toi avec la mort. Comment annoncer la nouvelle que le monde ne veut pas entendre

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    Lu en traduction sur le site « diakonos.be » cet article publié par Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    «  (S.M.) Je reçois et je publie.  Le professeur Leonardo Lugaresi est un spécialiste du Nouveau Testament et des Pères de l’Église très apprécié des lecteurs de Settimo Cielo, qui retrouveront au bas de cet article les liens vers toutes ses précédentes interventions.

    Cher M. Magister,

    La lettre du prêtre français qui se gausse de l’angoisse « médiévale » qu’il attribue au professeur Pietro De Marco et qui lui oppose la petite leçon de son christianisme « moderne » (« la religion n’est pas le lieu de transfert de ses angoisses ») touche bien malgré lui, et je le crains à l’insu de son auteur, au cœur même du problème.

    Le monde d’aujourd’hui est effectivement en proie à une angoisse de mort.  La pandémie de Covid-19 qui est en train de terroriser le monde entier n’est pas la première cause de décès en absolu et ne le sera probablement pas à l’avenir, malgré son développement inquiétant.  Sur notre planète, les hommes meurent davantage pour toute une série d’autres raisons, chaque année par dizaines de dizaines de millions.  Mais cela ne nous angoisse pas parce qu’il s’agit, pour ainsi dire, de la mort des autres.

    La mort due au coronavirus, en revanche, c’est notre mort à nous.  Celle qui pourrait me tomber dessus à moi à tout moment quelles que soient les précautions que je pourrais prendre.  Le virus invisible et omniprésent fait apparaître, comme possibilité universelle, la constante imminence de ma propre mort.  C’est-à-dire précisément ce que la modernité avait soigneusement programmé d’évacuer de son horizon.

    Ce qui nous est insupportable à nous, hommes modernes, c’est en fait de découvrir subitement la condition d’impuissance dans laquelle nous nous trouvons.  Le recours, instinctif et généralisé, à la métaphore de la guerre pour représenter la condition présente de l’humanité trahit aussi notre besoin inconscient d’avoir des armes en main. Et nous les aurons probablement, sans doute dans un futur proche, mais pas tout de suite.

    Mais cette condition, toute abhorrée qu’elle soit par la modernité, appartient essentiellement à la vie humaine dans son rapport avec la mort, et cela il faut le dire aussi.

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  • Confinement : Famille Chrétienne propose 7 vidéos cathos à ne pas louper

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne

    7 vidéos cathos à ne pas louper en période de confinement

    23/03/2020

    frère Paul-Adrien d’Hardemare

    Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». ©DR

    Sérieuses, philosophiques ou complètement décalées, voici sept vidéos pour regarder – enfin – des trucs intelligents sur internet en période de confinement.

    1. « Jour de Guerre » un peu zinzin au couvent des Dominicains

    Les Dominicains de Nancy sont-ils tombés sur la tête ? Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». Avec des décors surréalistes et des effets spéciaux à gogo, le religieux décline ses conseils pour chaque « jour de guerre » passé : communion spirituelle pour les ados, repli tactique en cas de coup dur, programme TV… Des vidéos complétement décalées mais très sérieuses sur le fond… à voir sans les enfants ! Le dominicain s’est même livré à une petite parodie de la très officielle allocution télévisée d’Emmanuel Macron.

    2. Quelles nouvelles chères sœurs ?

    Dans le même genre, les Soeurs Coopératrices Paroissiales du Christ Roi, basées dans la Drôme, ont réalisé une courte vidéo humoristique intitulée : « C’est gentil de prendre des nouvelles ». Mais les religieuses ne font pas que rire. Elles savent aussi rendre service et utiliser leur talent de couturières pour confectionner des masques pour l’hôpital de Valence.

    3. La peste ou le corona ? Du Fabrice Hadjadj tout craché !

    Faute de pouvoir faire ses cours habituels, l’inénarrable Fabrice Hadjadj ouvre une série d’interventions en ligne sur sa chaîne Youtube. Son nom ? « Penser entre la peste et le corona ». Le premier épisode s’intitule « #Epidémio-logiques ». Mais le philosophe ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Se souvenant de la manière dont des jeunes gens se réunissaient dans un château pour se raconter des histoires lors de la grande peste de 1348 à Florence, Fabrice Hadjadj a pris sa guitare pour composer une chanson prophylactique au temps du corona…

    4. L’Eglise est-elle sainte ? A la suite du père de Menthière

    Sans public, le père Guillaume de Menthière poursuit ses conférences de Carême sur le thème « L’Eglise vraiment sainte ? ». Après Abraham, Pierre et Marie, le prêtre parisien s’intéresse cette 4e semaine de Carême à l’Eglise de Paul. Notre Eglise est-elle la même que celle du foudroyé du chemin de Damas ?

    5. Coronavirus, qui est coupable ? Mgr Aupetit sans langue de bois

    L’homélie très incisive de Mgr Michel Aupetit, dimanche 22 mars à Saint-Germain L’Auxerrois. « Dans le contexte actuel d’une pandémie mondiale nous avons besoin d’en comprendre le sens. « Allons bon : qui est coupable ? ». Nous voyons bien que tous les fléaux qui affectent les humains sont la plupart du temps la conséquence de leurs actes. C’est évident bien sûr pour les guerres dans lesquelles nous nous entre-tuons. Mais c’est aussi vrai maintenant pour les cyclones et les tempêtes, ces catastrophes dites « naturelles », dont on sait qu’elles viennent de plus en plus du réchauffement climatique qui n’est que la conséquence de la mauvaise gestion de la planète et de l’égoïsme des pays les plus riches. De même, ce coronavirus, apparu en Chine, dans un marché où l’on n’hésite pas à vendre des animaux sauvages dans des conditions scandaleuses pour satisfaire la virilité déficiente des vieux lubriques montre l’incurie des hommes – et la responsabilité, entre parenthèse, d’un régime qui a fait du mensonge un mode de gouvernement : ce qui a retardé une saine réaction sanitaire. Bref, il n’est pas besoin de chercher très loin pour trouver un coupable de toutes ces folies. Mais ce n’est pas la question du jour ».

    6. Ce n’est pas la première fois que les chrétiens sont confinés…

    A la demande de la paroisse de Poissy, l’historien Christophe Dickès, spécialiste du catholicisme, explique en trois petites vidéos de cinq minutes l’origine et l’histoire des églises domestiques. « Si nous sommes confinés à cause du coronavirus, ce n’est pas la première fois que des chrétiens sont obligés de rester chez et de pratiquer leur foi sous leur toit ».

    7. Révisez votre philo avec François-Xavier Bellamy

    Ses interventions publiques n’étant plus possibles, le philosophe François-Xavier Bellamy met en libre-service une partie de ses conférences données dans le cadre de son association Philia. Chaque jour, une nouvelle conférence sera publiée en podcast audio et vidéo. Trois sont d’ores et déjà accessibles : le réel existe-t-il ? Pourquoi est-il si compliqué d’être simple ? et la science peut-elle tout connaître ? Idéal pour faire réviser les lycéens !

    Une dernière pour la route…

    Vous pouvez retrouver toutes les vidéos « Trois minutes en vérité » de Famille Chrétienne sur notre chaîne Youtube. Des témoignages forts comme ceux d’Asia Bibi, Blanche Treb ou encore le père Amar. Sans oublier de nombreux anonymes : musulmans convertis, franc-maçon passé à la foi chrétienne

    Antoine Pasquier

  • Croire et comprendre; Saint Thomas et les raisons de la foi

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    CONFÉRENCE D'OUVERTURE - PHILO à Bruxelles (Cycle 2018-2019) : Croire et comprendre : Saint Thomas et les raisons de la foi Le Moyen Age a élaboré la distinction entre foi et philosophie, non pour les séparer, comme le voudrait une certaine modernité trop sommaire dans ses jugements, mais pour mieux les unir. Dans un opuscule sur Les raisons de la foi, nouvellement traduit par Stéphane Mercier, saint Thomas présente la manière d’aborder les dogmes de la foi avec des interlocuteurs étrangers au christianisme. La foi ne craint pas davantage la raison que celle-ci n’est mise en danger par la Révélation.

  • Le coronavirus : un châtiment divin ?

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    Du Professeur Roberto de Mattei de la Fondation Lepanto :

    Le Coronavirus est-il un châtiment divin ? Considérations politiques, historiques et théologiques - Le sujet de mon intervention s’intitule : “les nouveaux scénarios en Italie et en Europe pendant et après le Coronavirus”. Je n’aborderai pas la question d’un point de vue médical ou scientifique : je n’en ai pas la compétence. Mais je traiterai cette question sous trois autres angles : celui du spécialiste de sciences politiques et sociales ; celui de l’historien ; et celui du philosophe de l’histoire.

  • "Le réel existe-t-il ?" avec François-Xavier Bellamy

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    En cette période de confinement, les Soirées de la Philo sont mises à la disposition de tous ceux qui le souhaiteront ! Les lycéens qui veulent travailler en complément de leurs cours à distance, mais aussi tous ceux qui voudront saisir l’occasion pour explorer les grandes questions que nous n’avons pas toujours le temps de nous poser… Chaque jour, une nouvelle conférence sera publiée en accès libre ici, en podcast audio et vidéo. Toute l’équipe Philia est heureuse de partager l’expérience avec vous !

    Le réel existe-t-il ? avec François-Xavier Bellamy

    Qu’est-ce qu’une chose en réalité ? Qu’est ce qui est réel ? Le réel existe-t-il comme quelque chose que nous aurions tous en commun et auquel nous pourrions nous référer, comme une sorte de pierre de touche qui pourrait nous servir de lien ? Qu’est-ce qui fait la différence entre le réel et l’irréel, entre la vérité et l’illusion ? Les deux questions sont liées. Et si nous voulons savoir, il nous faut savoir de quoi nous parlons. Alors ce soir nous allons nous poser ensemble cette étonnante question : le réel existe-t-il ?

     
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    VIDÉO : Regardez la Soirée du 7 octobre 2019

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  • Video : Paul Vaute présente son livre "Plaidoyer pour le Vrai"

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    Couverture Plaidoyer pour le vrai

    L'opposition paraît irréductible entre ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de vérité ou que celle-ci ne peut être commune et ceux qui affirment la possibilité de cette vérité, même si notre intelligence ne l'appréhende jamais entièrement. Renouer avec le vrai, adéquation de la pensée et du réel, c'est refuser l'individualisme, le grégarisme et l'idéalisme. Ce livre défend la trinité de la vérité, de la bonté et de la beauté.

    • Broché - format : 15,5 x 24 cm / 34 euros
    • ISBN : 978-2-343-16233-1 • 20 décembre 2018 • 336 pages

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  • Philo à Bruxelles, 10 mars : "Saint Thomas et les sciences sociales" avec Stéphane Mercier

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    Mener une réflexion consacrée au thomisme et à la science, c’est aussi aborder les sciences sociales que sont la sociologie bien-sûr, mais aussi l’économie et la politique.

    Chez saint Thomas, comme d’ailleurs chez Aristote, la politique est considérée comme un art de vivre en communauté au service du bien commun plutôt qu’un seul instrument du pouvoir.

    Cette perspective implique une réévaluation éthique des sciences politiques telles qu’elles se sont développées par la suite, en particulier depuis la Renaissance.

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  • La souscription aux Mélanges offerts à Mgr André Léonard, à l'occasion de son 80ème anniversaire, est ouverte

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    Le 6 mai prochain, Mgr A. Léonard fêtera son quatre-vingtième anniversaire.

    Anciens étudiants de Mgr à l'UCL, Monsieur l'Abbé Eric Iborra (paroisse Saint-Roch, Paris) et Isabelle Isebaert qui a été directrice de l'Ecole de la Foi (Namur), ont conçu le projet de lui offrir, à cette occasion, un volume de Mélanges, hommage de gratitude à celui qui fut, pour beaucoup, un guide avisé  et un courageux confesseur de la foi.

    Ce volume sortira, comme prévu, en mai 2020 pour l'anniversaire de Monseigneur, sous le patronage des cardinaux Erdö et Müller, et du professeur Rémi Brague. Il contient les contributions d'une quarantaine d'auteurs, philosophes et théologiens pour la plupart (au nombre desquels par exemple : le cardinal Müller, Rémi Brague, Stéphane Mercier, Mgr Pascal Ide, Mgr Warin, Mgr M.Schooyans, le Père J.M Verlinde, Mme  Carine Brochier, M. Michel Ghins , le P. B. Pottier, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine...) et compte plus de 600 pages.

    Pour financer les coûts d'édition, l'ouvrage est proposé en souscription, au prix de 20 € seulement et les  souscripteurs ont, s'ils le souhaitent,  la possibilité de figurer dans la tabula gratulatoria  et de s'associer ainsi  nommément à l'hommage rendu à Monseigneur Léonard.

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    Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ

    Mélanges offerts à Mgr André Léonard,
    archevêque émérite de Malines-Bruxelles, à
    l'occasion de son 80ème anniversaire

    Parution : 20 mai 2020
    ISBN : 978-2-249-91046-3
    676p. - 29 €

    « Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ » : telle est, selon les termes du pape émérite Benoît XVI dans une lettre-préface, la façon dont Mgr André Léonard a vécu sa vocation de prêtre et de professeur. Publié à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, le 6 mai 2020, ce recueil d'études se veut un témoignage de gratitude envers celui qui fut, pour beaucoup, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion.

    Près de quarante confrères et amis se sont associés à cet hommage, offrant ainsi un vaste panorama d'essais sur la théologie des sacrements et la figure du prêtre, l'histoire de la philosophie, la métaphysique (vérité, don et amour), l'éthique (dignité et vocation de l'homme), l'écologie, l'art et la littérature, la fin des temps (« Viens Seigneur Jésus ! »).

    En souscrivant dès à présent, vous pouvez acquérir le volume au prix de 20 € (hors frais de port) et contribuer ainsi au financement de l’édition. Si vous le souhaitez, votre nom figurera dans la Tabula gratulatoria insérée dans l’ouvrage. Dans ce cas, n’oubliez pas de cocher la case correspondante ci-dessous et d’y indiquer le titre de civilité (M, Mme, Mlle, Sœur, Père…) qui doit accompagner votre nom. Les souscriptions doivent nous parvenir au plus tard le 10 avril 2020.

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