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Politique - Page 395

  • Bruxelles, 2 septembre : cours sur l'avortement et sur l'idéologie du genre par Stéphane Mercier

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  • Comment un cardinal allemand réussit à faire cesser le programme nazi d’extermination des handicapés et des dépressifs

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    Le bienheureux Cardinal Clemens August von Galen, le lion qui s’opposa à Hitler (+1946) (32 mn)

    Comment il réussit à faire cesser le programme Nazi d’extermination des handicapés et des dépressifs, dès 1942, par sa parole forte et publique.

    Comparaison avec l’action courageuse du frère René Stockman, supérieur général des frères de la charité en Belgique, qui réussit la même chose dans sa congrégation en 2017.

    SAINTS ET TÉMOINS DE L’EGLISE CATHOLIQUE

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  • Quand la Libre épingle Belgicatho à tort

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    Ainsi, la Libre de ce jour (p. 9, rubrique "La journée") se croit autorisée à prendre à parti notre blog qui, selon la Rédaction de ce quotidien, s'en serait pris à Herman Van Rompuy. Nous avons publié hier les "utiles précisions" concernant l'affaire des Frères de la Charité autorisant la pratique de l'euthanasie dans leurs murs. A propos d'Herman Van Rompuy, il était seulement signalé ceci :

    "16) Herman van Rompuy, membre donc de ce conseil d’administration a réagi de la façon suivante à une interpellation sur Twitter du canoniste flamand Kurt Martens : « Le temps de "Roma locuta, causa finita" ("Rome a parlé, la cause est entendue") est désormais loin derrière nous. »

    17) Herman van Rompuy n’a pas commenté son tweet. Le Frère Stockman a déclaré le 14 août n’avoir aucune idée de l’intention de van Rompuy mais constater au travers de ce tweet un déclin du respect pour l’autorité du Vatican."

    Cela justifie-t-il que la Rédaction de La Libre, nous assimilant à toute la mouvance des sites qualifiés par elle d'"ultras-cathos", nous accuse de stigmatiser l'homme politique flamand ?

    Mise à jour (11H30) : Il est amusant de constater que, depuis la parution de ce "post", le site de la Libre a modifié l'article en question (sur l'édition en ligne) et qu'il n'est plus question d'"ultra-cathos" mais bien de "catholiques" !

  • La trisomie éradiquée par le recours systématique à l'avortement

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    LA TRISOMIE 21 ÉRADIQUÉE PAR L’AVORTEMENT

     de genethique.org :

    « A mesure que les tests de dépistage prénatal se répandent dans le monde, le nombre d’enfants nés atteints de trisomie 21 ou d’autres pathologies diminue, car lorsque le dépistage révèle une anomalie, beaucoup de parents choisissent de mettre fin à la grossesse », constate CBS news. Certains pays tiennent à jour des statistiques et leurs résultats sont significatifs : « les Etats-Unis ont un taux d’avortement pour la trisomie 21 estimé de 67% (1995-2011), et 6 000 enfants naissent atteints de trisomie 21 chaque année ; en France le taux d’avortement pour la trisomie 21 est de 77% (2015) ; au Danemark de 98% (2015). En Islande, plus de 4 femmes sur cinq ont recours au dépistage prénatal et près de 100% de celles qui reçoivent un résultat positif avortent ». L’Islande est donc proche « d’éradiquer les naissances d’enfants atteints de trisomie 21 ». Avec une population d’environ 330 000 habitants, seul un à deux enfants atteints de trisomie 21 naissent chaque année, « à cause d’une erreur de dépistage ».

    Sources : CBS News, Julian Quinones, Arijeta Lajka (15/08/2017)

  • Euthanasie : le supérieur général des Frères de la Charité met les points sur les "i"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Euthanasie: mise au point du supérieur général des Frères de la Charité

    « Oui » à la vie, « non » à l’euthanasie

    La vie est une valeur absolue et l’euthanasie ne peut jamais être considérée comme un geste thérapeutique, rappelle, entre autres, le p. René Stockman, supérieur général des Frères de la charité.

    Dans un entretien accordé au quotidien catholique italien Avvenire, il explique que trois frères siègent au Conseil de l’organisation de la quinzaine d’hôpitaux placés sous l’égide de sa communauté et que les autres membres sont des laïcs.

    L’organisation qui gère les hôpitaux psychiatriques pour cette congrégation, en Belgique, s’est dite favorable à l’euthanasie des patients lorsqu’il n’existait pas de “traitement alternatif raisonnable”.

    Un conseil composé en majorité de laïcs

    La décision a été contestée par cette communauté religieuse elle-même et par la Congrégation romaine pour la vie consacrée.

    Le p. Stockman souligne que la congrégation religieuse à laquelle il appartient c’est une chose et le Conseil de l’organisation une autre chose: “Il y a d’une part la Congrégation des Frères de la charité qui se trouve en Belgique et d’autre part, l’organisme qui gère les structures sanitaires. C’est un organisme où sont présents trois de nos frères, mais la majorité est composée de laïcs. Parmi les conseillers, il y a aussi Herman Van Rompuy, qui a été le premier président du Conseil européen.”

    Par conséquent l’ouverture à l’euthanasie vient de cet organisme: “En dépit du fait que ce sont des laïcs catholiques, dans une réalité comme celle de la Belgique, on voit progresser une mentalité sécularisée où la Doctrine de l’Eglise est – injustement – considérée sur certains points comme quasi “dépassée”.”

    Le supérieur de la Congrégation a adressé une lettre à tous : “J’espère que dans la réunion du conseil du 11 septembre on reviendra à la ligne indiquée par le Vatican.”

    Il souligne que selon la loi belge “on peut dire non à l’euthanasie” dans une structure catholique.

    Il explique le choix de l’euthanasie du fait des pressions “culturelles, politiques, et sociales” liées à la sécularisation et “très fortes” aussi en milieu catholique. Il dit avoir insisté dans sa lettre sur “quatre points fermes” sur lesquels “aucun compromis” n’est possible.

    Quatre points fermes

    Le p. Stockman explique ces quatre points fermes: “En premier lieu, rappeler que le respect de la vie est une valeur absolue. Secundo, que l’on ne peut pas indiquer l’euthanasie comme une “solution” à un malade sans perspective de guérison. Tertio: l’euthanasie ne peut être considérée comme un acte médical. Quatrième et dernier point: l’euthanasie ne peut pas être pratiquée dans les hôpitaux qui se disent liés à notre congrégation religieuse. J’en ai parlé aussi avec le Secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, et il a confirmé que sur ce point, on ne fait pas de compromis.”

    Le supérieur général se dit confiant dans la réponse positive de l’organisme mais si la réponse ne l’était pas, “je crains, dit-il, que ces structures ne puissent plus à l’avenir se dire liées à notre congrégation”: “Ce serait l’unique, et douloureuse, possibilité.”

  • De la fidélité à Fillon au ralliement à Macron : le dilemme des catholiques français "de droite"

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    De Jérôme Fourquet sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Fidèles à Fillon, ralliés à Macron: le dilemme des catholiques de droite

    FIGAROVOX/ANALYSE - À l'occasion de la fête du 15 août, Jérôme Fourquet revient sur la façon dont les catholiques de droite ont vécu l'élection présidentielle. 46% des catholiques pratiquants ont voté Fillon au premier tour. Au second tour, Macron l'a emporté largement, même si on observe une large progression du FN.

    Jérôme Fourquet est directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'Ifop.

    1 - Le vote au 1er tour de la présidentielle: les catholiques pardonnent à Fillon

    Le dilemme qu'ont ressenti durant la campagne du 1er tour certains catholiques de droite entre, d'un côté, un attachement aux valeurs et au message portés par François Fillon et, de l'autre, une réprobation morale de son comportement supposé révélé par les affaires, a, semble-t-il, été tranché in fine en privilégiant l'aspect politique de l'équation. En effet, d'après un sondage Ifop pour Pèlerin , 46% des catholiques pratiquants ont glissé un bulletin François Fillon dans l'urne au premier tour. Ce chiffre, de quasiment un catholique pratiquant sur deux, témoigne déjà en soi d'un soutien très imposant. Surtout, il correspond à l'étiage qu'atteignait le candidat des Républicains parmi les catholiques pratiquants dans les sondages réalisés au début de l'année 2017, avant le déclenchement du Penelopegate. La chute observée par la suite dans les sondages n'aura donc été que passagère et les catholiques pratiquants qui s'étaient, à ce moment de la campagne, détournés du Sarthois pour des raisons morales sont manifestement revenus vers lui le jour du vote.

    Ce score de 46% correspond par ailleurs, au point près, au niveau atteint par Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle de 2012 parmi les catholiques pratiquants: 45%. Cette comparaison est intéressante car elle montre que François Fillon a solidement tenu dans le segment des catholiques pratiquants, alors qu'il a enregistré un net recul dans les autres composantes de l'électorat de droite par rapport à son prédécesseur. Nicolas Sarkozy avait ainsi recueilli au niveau national 27,5% des voix en 2012, contre 19,9% pour son successeur. Ce tassement général de 7,5 points s'observe d'après les données de l'Ifop, à la fois parmi les catholiques non pratiquants (de 32% à 25%, - 7 points) et auprès des sans-religions (de 15% à 9%, - 6 points). Les catholiques pratiquants, auxquels François Fillon avait adressé de nombreux signaux, ont donc constitué le bloc le plus fidèle et le plus solide pour la droite avec un gain symbolique d'un point par rapport à 2012.

    La campagne menée par le candidat des Républicains a ainsi permis à la droite de maintenir ses positions dans cet électorat, en dépit du trouble manifeste suscitée par «l'affaire Fillon», mais elle a également eu comme effet d'y endiguer la poussée frontiste. Lors des régionales de 2015, le FN avait sensiblement progressé au sein de cet électorat. Le choc constitué par l'assassinat du père Hamel s'était par ailleurs traduit par un raidissement supplémentaire d'une partie des catholiques pratiquants vis-à-vis de l'islam, qui laissait potentiellement augurer un gain pour Marine Le Pen dans cette catégorie de la population.

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  • Syrie : le père Ziad Hilal a vécu l’horreur

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    D'Andy Barrejot sur le site de La Dépêche :

    Curé à Homs, puis à Alep, le père Ziad Hilal raconte l'horreur

    Tout au long du pèlerinage national (français), des conférences sont proposées toute la journée. Dimanche après-midi, le père Ziad Hilal, qui fut curé à Homs avant de rejoindre Alep, raconte son quotidien en Syrie.

    Plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement à l'église Sainte-Bernadette, dimanche après-midi, pour écouter le témoignage du père Ziad Hilal. Ce dernier est né en Syrie en 1973, est devenu prêtre jésuite en 2010. D'abord curé à Homs, il a vite rejoint Alep. «Vous n'avez eu de cesse d'être un artisan de la paix dans cette guerre complexe, qui a provoqué aujourd'hui la mort de 300.000 à 400.000 personnes», commence François-Xavier Maigre, rédacteur en chef à «Panorama», qui animait cette conférence. Le père Ziad Hilal a connu de grandes difficultés pour venir à Lourdes. «Ce n'est pas facile de quitter Alep. La route internationale est coupée, nous avons dû passer par le désert. Il faut entre 12 et 20 heures pour quitter la région», raconte-t-il. Un pays qui est aujourd'hui fracturé, encombré de présences militaires venues d'Iran, de Russie, des États-Unis, et de bien d'autres pays. «Non seulement les églises, mais aussi les mosquées, les usines, les maisons, les hôpitaux, ont été détruits. Aujourd'hui, on compte 5 millions de réfugiés à l'extérieur du pays, et 12 millions de déplacés internes. Imaginez la ville de Paris vidée du jour au lendemain», explique le père Ziad Hilal. Pendant une heure, il a raconté son quotidien : une vie sans électricité, où les gens se tuent à la tâche pour ramener de l'eau, qui n'est pas toujours potable. Avant les conflits, la Syrie comptait 130.000 chrétiens, aujourd'hui, ils ne sont plus que 30.000. Pourtant, le père Zial Hilal est persuadé du rôle primordial que jouent les chrétiens d'Orient. «Notre présence est vieille de 2000 ans. Le mot même de chrétien vient de Syrie. Nous jouons un rôle entre l'Orient et l'Occident, et entre les communautés musulmanes, pour la vie culturelle aussi.» Il imagine que le nombre de chrétiens en Orient va continuer de diminuer. «Il y a des pays comme le Canada et l'Australie qui les accueillent volontiers. En Irak, après une guerre de 17 ans, ils sont peu à être restés.»

    Là-bas, avec d'autres prêtres, ils réfléchissent à des projets, comme la construction d'écoles.

    Le père Ziad Hilal a vécu l'horreur. Il a été pris en otage, a été visé par des balles, des membres de sa famille, des amis, sont morts. Un jour, lui et deux sœurs ont été pris en chasse par un lance-roquettes. Ils ont dû abandonner la voiture, ont couru dans les rues sans savoir où aller. Un homme musulman les a sauvés, en les hébergeant pour la nuit. Le père Ziad Hilal le raconte bien : là-bas, ils n'aident pas uniquement les chrétiens, mais bien tous les êtres humains dans la détresse. Dans sa résidence, ils ont accueilli une dizaine de familles de musulmans pendant deux ans, avec qui des liens très forts se sont créés. «Il faut lutter jusqu'au bout pour vaincre le mal, pour notre pays, pour notre foi.» Il refuse d'associer la violence avec l'islam. «Ceux qui fabriquent les armes sont des pays dits chrétiens. C'est injuste de dire que les musulmans sont méchants, il y a des intégristes dans toutes les communautés. Il y a une branche dangereuse contre laquelle il faut lutter. Mais les autres sont comme nous.»

    Le père Ziad Hilal est responsable à l'Aide à l'église, une association humanitaire qui aide les personnes coincées au cœur de ces conflits. «La mission de l'Église continue, c'est ça l'espérance. Ce qui compte, c'est l'être humain, c'est la foi.»

    Le père Ziad Hilal repartait hier en Syrie, dans des conditions incertaines. Suite à son intervention, il a reçu un tonnerre d'applaudissements pour ce témoignage si touchant. Et lorsque François-Xavier Maigre lui a demandé ce qu'on pouvait lui souhaiter, sa seule réponse a été «de rester en vie».

  • Nouvelle conférence sur le climat au Vatican avec des partisans du contrôle de la population et de l’avortement

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    De Jeanne Smits sur le site "Réinformation TV" :

    L’Académie pontificale des sciences organise de nouveau une conférence sur le climat avec des partisans du contrôle de la population et de l’avortement

    Perseverare diabolicum. Une nouvelle conférence sur le climat sera organisée début novembre sur le territoire du Vatican, avec une prise de parole inaugurale par le secrétaire d’Etat, le cardinal Parolin, avec – une nouvelle fois – plusieurs participants connus pour être favorables à l’avortement et au contrôle de la population. Sous prétexte de parler au monde à travers de soi-disant spécialistes, l’Académie pontificale des sciences (PAS) donne la vedette à des hommes d’influence qui œuvrent au service de la culture de mort.

    Parmi ces orateurs on note la présence d’un des grands « experts » qui ont contribué à la réalisation de Laudato si’, Joachim « John » Schellnhuber, membre du très malthusien Club de Rome. Il est membre du GIEC, conseiller spécial de Merkel et Barroso, membre de nombreuses académies scientifiques parfaitement dans le vent du « changement climatique », directeur du Potsdam Institute qui travaille sur les répercussions de celui-ci. Sur le plan politique, il ne cache pas son souhait de voir l’avènement d’une « gouvernance globale », une « société démocratique globale » chapeautée par l’ONU et organisée autour d’une « Constitution de la Terre », un « Conseil global » et une « Cour planétaire ».

    L’Académie pontificale des sciences invite Jeffrey Sachs, John Schellnhuber…

    Schellnhuber s’est défendu d’être partisan de la « dépopulation », préférant prêcher un changement de comportement qui réduira l’empreinte carbone des hommes, spécialement dans les pays riches. Mais en tant que membre du Club de Rome qui depuis sa fondation a fait le choix malthusien de recommander une « stabilité » de la population avec limitation sévère des naissances, et décroissance économique à travers une égalisation mondiale des revenus par tête, Schellnhuber assume forcément cette idéologie de haine de l’homme. Sans quoi il irait voir ailleurs.

    Sera également présent lors de la réunion de novembre Peter Raven, qui lui, était présent lors du dernier symposium de l’Académie pontificale des sciences sur l’extinction biologique, à laquelle participait par exemple Paul Ehrlich, l’auteur malthusien de The Population Bomb aux multiples affirmations démenties par la réalité (à l’en croire, sans stabilité de la population mondiale, on allait vers la famine dans de nombreux pays pas plus tard qu’en 1980). Raven, spécialiste des papillons, des plantes et de l’évolution est tout sauf un gentil entomologiste évaporé : il a déclaré en février devant la PAS que « Nous devons à un certain point avoir un nombre limité de gens, c’est pourquoi le pape François et ses trois prédécesseurs les plus récents ont toujours dit qu’il ne faut pas avoir plus d’enfants qu’on ne peut bien en élever ». Glissement décidément très rapide.

    Pour la défense du « climat », la parole aux partisans du contrôle de la population

    Au programme – et chargé, en outre, de la session de synthèse qui devra clore les débats – on trouve aussi Jeffrey Sachs, qui voit dans l’avortement le moyen « à moindre risque et à moindre coût » pour empêcher les naissances en cas d’échec de la contraception. « La légalisation de l’avortement réduit de manière significative le taux de natalité total d’un pays ; d’environ un demi enfant en moyenne », a-t-il pu écrire – et ce n’était pas une critique.

    Celui qui avait parlé à deux voix avec Paul Ehrlich en février au Vatican, le « chercheur » Sir Partha Dasgupta, est lui aussi en vedette. Grand laudateur de la barbare politique de l’enfant unique en Chine, il est l’un des parrains de « Population Matters » (autrefois connu comme l’Optimum Population Trust » qui plaide pour l’inversion de la croissance démographique, et il a déjà fait part devant la PAS de sa volonté de « décroissance » pour la préservation de la planète.

    Le symposium de novembre veut présenter une étude « holistique » des relations entre le « changement climatique », la santé de la planète et des hommes, et la pollution de l’air. Et des politiques auront la parole : le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, entré en résistance contre Donald Trump et son refus des Accords de Paris sur le climat, mais aussi Michelle Bachelet, présidente du Chili, dont l’une des grandes priorités politiques – la fin de l’interdiction de l’avortement – vient de devenir réalité dans son pays grâce au vote favorable du Sénat.

    Michelle Bachelet, qui a fait légaliser l’avortement, invitée à une conférence au Vatican

    On voit dans tout cela la patte du président de la PAS, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, qui a multiplié les mains tendues vers les ennemis de l’Eglise et de l’homme. Margaret Chan, la présidente d’origine chinoise de l’OMS – qui œuvre elle aussi pour l’avortement « sûr et légal » – n’interviendra donc pas par hasard.

    La dimension spirituelle n’est pas oubliée. Sanchez Sorondo présidera, au dernier jour du symposium, l’« Appel à l’action des leaders religieux », où voisineront un rabbin, un pasteur évangélique, un évêque anglican. Mais aussi et surtout le gourou Sri Sri Ravi Shankar, grand penseur mystico-gazeux qui imagine tout pouvoir résoudre par des techniques de respiration. Son International Art of Living Foundation a obtenu le statut consultatif spécial des ONG auprès des Nations unies : elle inspire des ashrams dans de nombreux pays. Il interviendra donc comme « Leader humanitaire, maître spirituel et ambassadeur de la paix ».

    Et tant pis pour Dieu, et pour le premier et le plus grand des commandements.

     
  • Yemen : un massacre dans l'indifférence générale de la communauté internationale

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    D'Eric Denece sur Magistro.fr :

    Yémen : silence ! on massacre !

    Alors qu’elle ne participe que très marginalement aux opérations contre Daech, l’Arabie saoudite a été capable de réunir autour d’elle une coalition internationale de 150 000 hommes (1) pour conduire, depuis plus de deux ans, une sanglante guerre d’agression au Yémen (opération Tempête décisive). Elle a retiré en cette occasion la dizaine d’aéronefs qui participaient mollement aux bombardements contre Etat islamique, pour en déployer une centaine à sa frontière sud. Les Saoudiens affirment que leur coalition a largué 90 000 bombes pendant cette guerre qui dure depuis deux ans. Cela fait 123 bombes par jour, soit 5 par heure. Rien qu’en avril 2015, la coalition a conduit plus de 1 700 raids aériens, soit jusqu’à 80 certains jours ; on aurait bien aimé voir ses moyens engagés contre Daech.

    Pourquoi les Saoudiens ont-ils déployé une telle armada, mobilisé leur Garde nationale et battu le rappel de leurs alliés arabes, asiatiques et occidentaux pour lancer une offensive contre les tribus d’un pays voisin, alors que Riyad ne fait absolument rien contre l’Etat islamique ? Sans doute faut-il rappeler que les Houthis sont des zaydites, une secte de l’islam proche du chiisme. Ils se battent, non pour imposer au monde une vision violente, obscurantiste et sectaire de l’islam, mais pour retrouver une autonomie et une considération vis-à-vis du gouvernement d’Aden qui leur ont été retirées en 1962. Les Houthis ne représentent en rien une menace pour la sécurité du Moyen-Orient ni pour la paix mondiale, même s’ils ont demandé le soutien de Téhéran (2) pour faire face à l’agression de Riyad.

    Ce conflit semble toutefois ne pas intéresser grand-monde, contrairement au conflit syrien. Pourtant, comme l’explique le colonel Alain Corvez, "les crimes contre l’humanité commis par la coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen ont détruit toutes les infrastructures vitales du pays : barrages, eaux, hôpitaux, électricité, infrastructures routières, aériennes et portuaire et tué des milliers de civils dont de nombreux enfants car leurs frappes semblent vouloir non seulement détruire le pays berceau de l’arabisme et de ses cultures séculaires, mais aussi atteindre le moral des habitants à la manière nazie. Le choléra est désormais à l’état épidémique et les ressources médicales et de première nécessité ont du mal à atteindre le pays" (3).

    Les Saoudiens ont bombardé toutes les installations de production alimentaire du Yémen. La marine et l’armée de l’air saoudiennes ont détruit la quasi totalité des infrastructures du port de Sanaa et ciblent tous les navires qui tentent d’y entrer ou d’en partir. Certains navires de secours officiels sont autorisés à passer, mais ils ont des difficultés à décharger fautes de grues. Les zones tenues par la rébellion sont véritablement affamées par les Saoudiens et leurs alliés. La situation humanitaire est catastrophique : plus de 10 000 victimes sont à déplorer - chiffre vraisemblablement largement sous-évalué - auxquelles il convient d’ajouter 18 millions de Yéménites confrontés à la famine et aux épidémies en raison du blocus imposé par la coalition.

    Il est absolument stupéfiant que seul un nombre extrêmement réduit d’observateurs internationaux et de médias évoquent cette guerre quasi-génocidaire conduite par Riyad. Presque personne n’a dénoncé les massacres et les destructions effectuées par l’armée de l’air saoudienne, pas plus la presse internationale que les Etats occidentaux. La diplomatie et les médias français se sont indignés à tort sur Alep, alors même que les djihadistes s’étaient livrés à de nombreuses exactions contre les populations civiles. Mais on ne les pas entendu sur le Yémen où les membres de la coalition violent sans aucun état d’âme toutes les conventions de Genève.

    Evidemment, il existe une explication : les États-Unis fournissent les renseignements, le ravitaillement en vol, l’armement et les munitions à leurs alliés saoudiens. Et la France et le Royaume Uni soutiennent cette opération. Surtout, Riyad menace l’ONU d’arrêter de fournir de l’argent pour ses efforts de secours si elle dénonçait cette guerre. D’ailleurs, le Conseil de Sécurité a voté - à l’exception notable de la Russie - le 16 avril 2015, la légitimation de l’agression sous le chapitre 7, ce qui est un scandale et décrédibilise l’ONU. Les Occidentaux, en restant délibérément silencieux sur les atrocités commises  par l’Arabie Saoudite et ses alliés au Yémen sont complices de crimes contre l’humanité.

    Au demeurant, en dépit de l’importance des moyens engagés, l’intervention des Saoudiens et de leurs alliés demeure un fiasco militaire.Elle s’avère par ailleurs totalement contre-productive, ayant eu pour effet de renforcer la présence de l’Iran et du groupe Al-Qaeda dans la péninsule arabique (AQPA) au Yémen, et de permettre l’implantation locale d’une branche de l’Etat islamique.

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    (1) Le Pakistan, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Sénégal et la France – ainsi que et les Egyptiens sur le plan naval - se sont associés à cette opération à laquelle Washington a donné son feu vert.

    (2) Les Houthis sont très sourcilleux quant à leur autonomie. En septembre 2015, les Iraniens leur avaient déconseillé de s’emparer de Sanaa, la capitale, sachant que cela allait déclencher l’intervention saoudienne ; mais ils n’en ont pas tenu compte. Par ailleurs, ils ont rejeté la demande de Téhéran d’installer une base navale permanente dans la zone qu’ils contrôlent.

    (3) Alain Corvez, "Les pays occidentaux complice de crimes contre l’humanité au Yémen", Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), Tribune libre n° 70, juin 2017 (www.cf2r.org).

  • La politique néoconservatrice des Etats-Unis : un désastre absolu

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    De Jean-Luc Basle sur Magistro.fr :

    Déclin annoncé des néoconservateurs

    Renaud Girard a récemment annoncé le crépuscule des néoconservateurs. (1) Ce qui surprend, ce n’est pas tant son annonce que sa présentation de la pensée néoconservatrice. Elle serait un "messianisme démocratique". Si elle l’était, pourquoi serait-elle condamnée ? Non, hélas. Elle n’est ni messianique ni démocratique. Elle est brutale et destructrice. C’est ce qui la condamne.

    Selon ses pères, Bill Kristol et Robert Kagan, "les buts moraux et les intérêts nationaux fondamentaux de l’Amérique sont presque toujours en harmonie". Cette vision du monde ne s’appuie pas sur la morale mais sur le rapport des forces en présence. Ce n’est pas un hasard si elle prit naissance après la chute de l’Union soviétique quand un monde bipolaire devint unipolaire pour un temps. Dans un document du Ministère de la défense de 1992 dont l’auteur est Paul Wolfowitz, il est écrit : "Notre objectif premier est de prévenir la réémergence d’un nouveau rival, sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui pose une menace du même ordre que celle posée par l’Union soviétique." Il n’y a rien de "moral" dans cet objectif qui est l’expression d’une vision hégémonique du monde.

    La morale dont se prévalent Bill Kristol et Robert Kagan n’est qu’un faux-nez. Seule compte l’hégémonie américaine associée à la cause israélienne. D’où le souhait émis d’un nouveau Pearl Harbor dans "Projet pour un nouvel empire américain". Ce sera le "11 septembre". Cette analyse en apparence cynique que nous en faisons ne l’est que pour ceux qui ont oublié l’Opération Norwood qui prévoyait le massacre de plusieurs milliers d’Américains pour forcer la main du président Kennedy à Cuba, ou l’incident de la Baie du Tonkin qui entraînera les Etats-Unis dans une guerre aussi violente qu’inutile au Vietnam ou encore cette déclaration de Madeleine Albright selon laquelle la sécurité des Etats-Unis vaut bien la mort de 500 000 enfants irakiens. Faut-il aussi rappeler cette pitoyable performance de Colin Powell le 5 février 2003 aux Nations Unies destinée à convaincre le monde que Saddam Hussein dispose d’armes chimiques ? L’Irak sera envahi et détruit sans qu’il ne soit trouvé la moindre trace d’armes chimiques ce que les inspections de l’ONU, commencées en 1991 sous la direction du Suédois Hans Blix, avaient amplement démontré.

    Les Etats-Unis sont un empire – un empire d’une violence extrême. La guerre de Corée en est l’exemple même. Constatant qu’ils ne pouvaient conquérir la Corée du nord, les dirigeants américains décidèrent de l’éradiquer. La même politique fut appliquée au Vietnam avec l’usage massif d’un herbicide, baptisé "Agent Orange", pour en cacher l’horreur. Cette barbarie est présente tout au long de l’histoire américaine… La distribution de chocolat aux populations par les "boys" à la fin de Seconde Guerre mondiale ne doit pas faire illusion. Elle est le fait d’actes spontanés de soldats étrangers à la violence du "système" qui les dirige.

    Les guerres en Afghanistan et en Irak qui seront suivies de la destruction de la Libye, de la Syrie et du Yémen n’ont rien d’un "messianisme démocratique". Elles sont l’application d’une politique décidée bien avant le "11 septembre". Plusieurs documents en attestent dont : "Une nouvelle stratégie pour sécuriser le Royaume", de Richard Perle écrit en 1996 ou cette lettre adressée à Bill Clinton en janvier 1998 par Robert Kagan, William Kristol, Richard Perle, Donald Rumsfeld et Paul Wolfowitz. Dans son discours du 3 octobre 2007, le général Clark, ancien commandant des forces de l’OTAn, apprend dix jours après le 11 septembre que le Pentagone prévoit la destruction de l’Irak, de la Syrie, du Liban, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et de l’Iran. Constatant que le peuple américain n’est pas informé de cette politique, il n’hésitera pas à parler de "coup d’état". Dix ans plus tard, force est de constater que ce plan a été en partie réalisé.

    Assistons-nous au crépuscule de cette politique néoconservatrice ? Sans doute. Ni la Russie, ni la Chine ne l’acceptent. Plus grave pour ses auteurs, elle aboutit aux résultats opposés à ceux recherchés. Ainsi, l’Irak est-elle désormais proche de l’Iran – un rapprochement qui oblige les Etats-Unis, sous la pression d’Israël, a envisagé un "changement de régime" dans ce pays. La violence appelle la violence sans que soit atteint le but fixé : le remplacement des Accords Sykes-Picot par la carte du colonel Ralph Peters. Ce dessein qui a failli réussir est sur le point d’échouer à moins d’un engagement direct des Etats-Unis en Syrie et en Iran. L’engagement en Syrie est impossible, sauf à envisager un affrontement avec la Russie, comme l’a rappelé le chef d’état-major Joseph Dunford lors de son audition au Sénat en février dernier. Un affrontement avec l’Iran ne l’est pas davantage puisqu’il remettrait en cause l’Accord signé par l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. C’est inenvisageable à moins d’une erreur grossière de l’Iran que les Etats-Unis aimeraient provoquer, comme le laissent entendre leurs déclarations, sans espoir d’y parvenir car la ficelle est trop grosse pour que les Iraniens la saisissent.

    La politique néoconservatrice est un désastre absolu, si l’on y ajoute son coût humain et financier. Elle met en cause la stabilité intérieure des Etats-Unis, comme l’a démontré l’élection de Donald Trump. Elle est donc condamnée. Pour autant, va-t-elle s’effacer dans un avenir proche, comme le laisse entendre Renaud Girard ? En dépit de ses échecs, elle demeure la pensée dominante à Washington, à preuve les nouvelles sanctions à l’égard de la Russie votées par le Congrès. Il faut s’attendre à de nouvelles crises. Les empires disparaissent rarement sans livrer un dernier combat.

    (1) Figarovox, 17 juillet 2017.

  • Élections « soviétiques » au Rwanda : le pouvoir absolu reste solidement en place.

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    Lu sur le site de  La Libre Afrique (10 août):

    kagamé.jpg« La commission électorale du Rwanda a confirmé mercredi la victoire du président Paul Kagame à l’élection du 4 août avec un score sans appel de 98,79% des voix. Le sortant qui dirige son pays depuis la fin du génocide de 1994 améliore ainsi légèrement le résultat préliminaire de 98,63% des suffrages.

    L’écrasante victoire de M. Kagame, 59 ans, salué pour avoir mis fin au massacre visant principalement la minorité tutsi et redressé économiquement le Rwanda mais critiqué pour le manque d’ouverture démocratique, était attendue avant même le scrutin.

    Le résultat final de la présidentielle crédite ses rivaux à l’élection, l’opposant Frank Habineza et le candidat indépendant Phillipe Mpayimana de respectivement 0,48 et 0,73% des votes.

    Selon la commission électorale, le taux de participation s’est élevé à 96,42% des 6,9 millions d’électeurs inscrits.

    Le pourcentage de voix obtenu par M. Kagame correspond à celui par lequel les Rwandais avaient approuvé en 2015 une modification de la Constitution lui permettant de se présenter pour un troisième mandat et de potentiellement de diriger le pays jusqu’en 2034.

    Les Etats-Unis et l’Union européenne ont toutefois émis des réserves sur cette victoire.

    « Nous sommes troublés par les irrégularités observées au cours du scrutin et nous réitérons nos inquiétudes de longue date sur l’intégrité du processus de totalisation des votes », avait indiqué samedi le département d’Etat américain.

    Ref. Rwanda: Kagame confirmé vainqueur avec près de 99% à la présidentielle

    Un pouvoir autoritaire sans partage, issu d’une longue guerre civile (les premières violences datent de la Toussaint 1959) a-t-il pour autant réconcilié les Rwandais depuis les jours dramatiques de 1994 ? Kagame, issu de la diaspora tutsie exilée dans l’Afrique anglophone,  n’est pas éternel.

    JPSC

  • Les Chevaliers de Colomb encouragés à poursuivre leur engagement pour la famille et pour les chrétiens du Moyen-Orient

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    De Baptiste Protais sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican appelle les Chevaliers de Colomb à défendre « des valeurs familiales saines »

    Au nom du pape, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a adressé ses vœux à cette puissante organisation caritative de catholiques américains, très impliqués dans la défense de la famille et le soutien aux chrétiens du Moyen-Orient.

    La puissante organisation caritative américaine des Chevaliers de Colomb s’est réunie du 1er au 3 août à Saint-Louis (Missouri) pour son 135e congrès, intitulé «Convaincus par l’amour et le pouvoir de Dieu ». À cette occasion, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, leur a adressé un message au nom du pape dans lequel il les félicite pour leur action dans l’Église, une action principalement tournée vers la famille et les chrétiens du Proche-Orient.

    Alors que se joue aujourd’hui « une nouvelle guerre mondiale "par morceaux" », selon une expression qu’il emploie souvent, le pape François demande aux Chevaliers de Colomb, dans ce message, « de rejeter cette mentalité et de combattre l’avènement d’une culture d’indifférence ».

    En « accomplissant leurs responsabilités quotidiennes dans l’esprit de l’Évangile », ils aideront ainsi à fonder « des bases solides pour le renouvellement de la société dans son ensemble, en travaillant à changer les cœurs et à construire la paix », poursuit-il.

    Entrer dans la vision de la famille promue par le pape

    Le message du pape salue « les efforts inlassables des Chevaliers de Colomb pour défendre et promouvoir la sainteté du mariage et la dignité et la beauté de la vie familiale ». Très engagés dans la défense de la vie, contre l’avortement et le mariage homosexuel, ce sont eux en effet qui ont acheté en 2014 le sanctuaire Jean-Paul II à Washington et l’institut qui y promeut sa théologie du corps et de la famille.

    Le cardinal Parolin s’appuie aussi sur l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, pour appeler l’organisation américaine à entrer dans la vision de la famille promue par le pape François, lieu d’apprentissage de la vie en société et de la fraternité sociale.

    « C’est dans la famille que nous voyons que le vaste monde est aussi notre foyer, dans lequel nous sommes appelés à vivre ensemble, à apprendre la proximité, l’attention et le respect des autres », leur écrit-il, en soulignant l’urgence d’un « renforcement des valeurs familiales saines », et d’une « vision renouvelée de notre responsabilité à l’égard de la communauté » pour « dépasser la polarisation et l’endurcissement du tissu social ».

    1,5 milliards de dollars à des œuvres caritatives

    Cette organisation caritative catholique, qui se présente comme une « société fraternelle d’hommes catholiques fondée pour apporter une aide financière aux membres et à leurs familles », a été fondée en 1882 à New Haven, dans le Connecticut, aux États-Unis, par le Père Michael J. McGivney, un descendant d’immigrants irlandais, pour donner aux jeunes immigrés irlandais les moyens de s’intégrer aux États-Unis, en leur proposant une alternative aux sociétés secrètes comme la franc-maçonnerie.

    Les Chevaliers de Colomb financent aujourd’hui de nombreux projets caritatifs, comme le projet « Nourrir les familles » et « Des manteaux pour les enfants ». En une décennie, ils ont versé plus de 1,5 milliard de dollars à des œuvres caritatives. Durant leur convention, les Chevaliers ont ainsi annoncés que 2 millions de dollars avaient été versés pour le retour des familles irakiennes chassées de la plaine de Ninive par Daech il y a trois ans.

    Très puissants aux États-Unis – en 2017, ils figuraient à la 880e place du classement Forbes des fortunes américaines –, les Chevaliers de Colomb regroupent plus de 1,8 million de membres à travers le monde. Ils ont toutefois plus de mal aujourd’hui à recruter parmi les jeunes générations.

    Peu connus en Europe, les Chevaliers de Colomb, présidés depuis 2000 par le « chevalier suprême » Carl Anderson –, par le passé responsable des relations publiques de la Maison-Blanche, ont nommé un Français pour développer leur présence en France, Maxime Nogier.

    Très influent dans l’Église américaine, l’ordre finance de nombreux projets dans les diocèses et soutient chaque année financièrement la quinzaine de prière pour la liberté religieuse aux États-Unis. Il a racheté l’année dernière le site d’information catholique Crux.

    À LIRE : Le site spécialisé Crux repris par les Chevaliers de Colomb

    C’est aussi lui qui était le principal sponsor de la convention des catholiques américains qui a réuni près de 3 400 leaders des diocèses et mouvements, début juillet, à Orlando en Floride, autour de 150 évêques américains.