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Politique - Page 397

  • La session LEAD s'est tenue le 17 septembre dernier au prieuré de Corsendonk

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  • Succès pour la 13e marche pour le respect de toute vie humaine à Berlin

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    Du "Salon beige" :

    Succès de la Marche pour la vie à Berlin

    D'Angelika de Poncharra, déléguée de Choisir la vie aux relations avec les étrangers :

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    Malgré trois contre-manifestations déclarées à proximité, samedi 16 septembre 2017, la 13marche pour le respect de toute vie humaine a réuni environ 7500 personnes dans la capitale allemande pour manifester en faveur de la protection des plus faibles, l'accueil de tout enfant, contre l'avortement et la sélection prénatale. Le collectif « Bundesverband Lebensrecht », composé de 13 associations de défense de la vie et de la famille, avait appelé à la mobilisation et au recueillement pour se souvenir des enfants non-nés.

    Une semaine avant les élections au Parlement fédéral, la manifestation a débuté à 13 h dans le quartier ministériel devant le Reichstag. Douze intervenants ont pris la parole, dont les déléguées de la marche parisienne et de la marche suisse (interdite cette année). L'archevêque de Berlin, Mgr Koch, et le président de la conférence des évêques allemands, le cardinal Marx, avaient envoyé des messages de soutien, tandis que l'évêque de Ratisbonne, Mgr Voderholzer, et trois évêques coadjuteurs étaient là. Les Églises protestantes étaient peu représentées. Les manifestants étaient venus de toute l'Allemagne, et spécialement du Sud à majorité catholique, mais aussi de plusieurs pays d'Europe de l'Ouest et de l'Est.

    Les intervenants insistaient sur le droit à la vie, premier de tous les droits, sur la défense de la dignité inhérente et intouchable de tout être humain. L'atteinte à cette dignité entraîne la souffrance du bébé, de la femme, de l'homme et de la société. Dieu aime tout homme, sa créature, dès la conception, et toute vie est une merveille de Dieu.

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    Le témoignage d'une maman et de son adolescent porteur de trisomie 21, a encouragé les assistants à « accepter de la main de Dieu et à aimer de tout son coeur » tout homme avec ses limites et à trouver beaucoup de bonheur avec des personnes « différentes », mais extraordinaires.

    Des jeunes de trois pays européens se sont présentés comme « We are the pro-life generation ! »

    Plusieurs demandes ont été adressées aux futurs membres du Bundestag : « Soyez favorables aux familles, respectez le début de la vie dès la conception, dites la vérité concernant l'avortement et l'euthanasie, protégez les embryons, les handicapés, les malades et les personnes âgées... »

    Les défenseurs de la vie ont ensuite commencé leur marche de silence et de deuil pour parcourir le centre de Berlin sur 5 km. Ils ont pu défiler sous la Porte de Brandebourg, symbole de la division allemande, puis de l'unité retrouvée. Un millier de croix blanches, des photos de petits enfants, des ballons et des pancartes parlaient du respect de la vie.  On y lisait « Je suis un être humain », « Tout homme veut vivre », »Accueil aimant au lieu d'exclusion », « Un homme véritable défend son enfant », « Accompagner au lieu de tuer », « Babies welcome », « Be pro-life, not pro-killing ! » etc. Il y avait aussi d'immenses faire-part de décès d'enfants avortés.

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    Dans la capitale fédérale, le douloureux souvenir des « vies sans valeur » selon l'idéologie national-socialiste est encore palpable, mais il reste aussi une forte présence communiste et anarchiste. Pendant tout l'après-midi, ces groupes « pro-choice » perturbaient la manifestation par des slogans comme « Ni Dieu, ni État, ni patriarchat » ou en s'infiltrant dans le cortège avec des parapluies dans les couleurs de l'arc-en-cielsymbole LGBT. Les 900 policiers déployés écartaient les perturbateurs et frayaient un chemin aux marcheurs en contenant les opposants. Les jeunes bénévoles organisateurs portaient des T-shirts verts avec le texte « It's a child, not a choice ! » 

    De retour devant le Reichstag, un office œcuménique a terminé la rencontre. Dans son sermon, l'évêque catholique de Ratisbonne, Mgr  Voderholzer, a rappelé que les enfants sont à accueillir comme une bénédiction de Dieu, et que nous devons prier pour tous les mal-aimés et pour les opposants. L'Incarnation du Fils de Dieu comme un tout petit bébé dépendant a élevé l'homme en dignité.

    « L'opposition féroce de certains prouve que nous avons à protéger quelque chose d'important, de précieux, de saint ! Il nous incombe de garder vivante la conscience de la gravité de l'avortement, de l'eugénisme, du suicide assisté et de l'euthanasie. Nous devons parler de ces sujets autour de nous et aider concrètement des personnes en difficulté afin que la vie humaine soit respectée et protégée. »

  • Le pape et l'accueil des migrants : une approche unilatérale et abstraite ?

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    De Thibaud Collin sur le site de l'Homme Nouveau :

    Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants… jusqu’où ?

    Publié dès le 21 août dernier, le Message du Pape François pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, qui aura lieu le 14 janvier prochain, porte son programme dans son intitulé : « Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés ». Ce texte a suscité de nombreuses réactions et repose toute la question du rapport entre le bien de la personne et le bien commun.

    Le Message du Pape pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, rendu public le 21 août, a suscité de nombreuses réactions et critiques, le sujet étant devenu inflammable en Europe depuis qu’elle subit une vague migratoire sans précédent et une montée en puissance de la présence musulmane. Notons que l’évêque de Rome intervient dans un contexte social et politique italien très tendu, puisqu’une réforme du code de la nationalité portée par le gouvernement de gauche de Gentolini vise à installer le droit du sol dans ce pays confronté à cette grande migration. Le texte du Pape est intitulé « Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés ». Le Pape décline sa pensée en s’appuyant sur ces quatre verbes.

    Un des passages les plus discutés est le suivant : « Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, n. 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. » Force est de constater que la citation est sortie de son contexte puisque Benoît XVI parle effectivement de la centralité de la personne mais dans un paragraphe consacré au principe de subsidiarité appliqué au développement d’une économie plus humaine. Ni l’assistanat ni la pure logique froide et mécanique du marché ne peuvent assurer le développement, dit le pape Benoît, car c’est par la mise en œuvre de la vertu de prudence que le bien des personnes et des peuples peut être atteint.

    Comment faut-il alors comprendre cette priorité de la sécurité personnelle sur la sécurité nationale ? Si cela signifie que le respect des droits de la personne peut engendrer un mal pour la sécurité nationale, cela serait une remise en cause de la doctrine sociale sur le bien commun qui ne peut être considéré comme concurrent du bien de l’individu. Il faut donc probablement entendre cette expression dans le sens où un État risque d’invoquer la sécurité nationale pour légitimer le viol des droits de la personne humaine. Encore faut-il déterminer de quels droits il s’agit. Et c’est là que le texte s’obscurcit. Dans la tradition théologique assumant le droit naturel les droits sont toujours à prendre en tant qu’exprimant et réglant des relations déterminées entre des êtres humains qui ne sont jamais des êtres indéterminés. Ainsi par exemple aucun État n’a le droit de couler un bateau transportant des civils, mais il peut par un légitime esprit de défense réguler les flots de population, s’il juge qu’il s’agit d’invasion mettant en danger le bien commun du peuple qu’il sert.

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  • Défis éthiques : le pape invite les médecins et les professionnels de la santé à protéger le don de la vie

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    De zenit.org :

    Médecine: protéger « le don de la vie » face aux « défis éthiques »

    Le pape François a invité les médecins et les professionnels de la santé à protéger « le don de la vie » face aux « défis éthiques urgents », au cours de l’audience générale du 20 septembre 2017, place Saint-Pierre.

    Lors des salutations aux pèlerins anglophones, après sa catéchèse, le pape s’est adressé « aux nombreux médecins et professionnels de la santé présents », en encourageant « leurs efforts dédiés à respecter et à protéger le don de la vie face aux défis éthiques urgents de notre époque ».

    « Sur vous tous et sur vos familles, j’invoque la joie et la paix de Notre Seigneur Jésus-Christ », a-t-il ajouté.

  • Pakistan : un jeune chrétien condamné à mort après "un blasphème" sur un système de messagerie instantanée

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    De Fides.org (15 septembre) :

    ASIE/PAKISTAN - Condamnation à mort d’un jeune chrétien après un blasphème sur un système de messagerie instantanée

    Lahore (Agence Fides) – Un chrétien accusé de blasphème a été condamné à mort en première instance par un tribunal de Gujrat, au Pendjab pakistanais. Nadeem James, 24 ans, résidant dans la colonie chrétienne de Yaqoobabad, avait été accusé d’avoir commis un blasphème en juillet 2016, consistant dans l’envoi de messages blasphématoires à partir du téléphone portable d’un musulman par le biais du système de messagerie instantanée What’s App. Ainsi que l’a appris Fides, le propriétaire du téléphone, Yasir Bashir, un ami de la famille de Nadeem James, avait porté plainte au commissariat de police de Sarai Alamgir avec l’assistance de deux imams liés au groupe Sunni Tehreek, connu pour son intransigeance religieuse, réclamant l’arrestation immédiate de Nadeem James. Le 10 juillet 2016, Nadeem James avait été inculpé sur la base des articles 295a et 295c du Code pénal pakistanais, qui punissent le blasphème contre l’islam. Peu après le dépôt de la plainte, Nadeem James avait fui et, en son absence, la police a retenu ses deux sœurs, les malmenant par ailleurs, afin qu’elles révèlent le lieu où Nadeem James s’était caché.

    Le procès en première instance devant le tribunal s’est désormais conclu sur une condamnation à mort accompagnée d’une lourde amende. Dans une décision de 28 pages, le tribunal a déclaré que Nadeem James avait envoyé des messages blasphématoires via What’s App à Yasir Bashir et qu’il devait donc être condamné à mort.

    Au cours de ces dernières semaines, un autre chrétien, Asif Masih, âgé de 18 ans, a été arrêté sous une accusation de blasphème dans le village de Jam Kayk Chattha, sis aux environs de Wazirabad, ville du centre du Pendjab. Le jeune homme a été accusé d’avoir brûlé des pages du coran. Après son arrestation, une foule de quelques 200 hommes s’est rassemblée hors du commissariat de police, demandant à grands cris qu’il soit exécuté.

    Selon l’ONG connue sous le nom de Commission pour les Droits fondamentaux du Pakistan, 40 personnes se trouvent actuellement dans le couloir de la mort des prisons pakistanaises, suite à une condamnation à la peine capitale due à un blasphème alors que les groupes ou individus radicaux islamiques ont tué au moins 71 personnes dans le cadre d’exécutions sommaires suite à un présumé blasphème depuis 1990.

    En avril dernier, un étudiant musulman, Mashal Khan, a été tué par une foule de ses collègues après avoir été accusé de blasphème dans la ville de Mardan et l’épisode a, de nouveau, ouvert le débat sur la nécessité d’une réforme de la loi pour en éviter l’usage abusif.

    Nasir Saeed, un activiste chrétien de l’ONG Centre for Legal Aid, Assistance and Settlement (CLAAS) remarque pour Fides : « La loi sur le blasphème frappe injustement non seulement les minorités religieuses au Pakistan mais également les citoyens musulmans. En outre, elle contribue à détériorer les relations internationales de notre pays et à causer des dommages à son image au sein de la communauté internationale. Une réforme est urgente, pour le bien de la nation ». (PA) (Agence Fides 15/09/2017)

  • Parution d'un livre consacré aux dérives de l'euthanasie dans notre pays

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    Dans le Soir du 12 septembre dernier, la présidente de l'ADMD s'inquiète elle-même des dérives d’une éventuelle loi euthanasie… pour fatigue de vivre :

    Jacqueline Herremans alerte surtout sur les risques de dérives. La personne n’est-elle pas soumise à des pressions extérieures (de son entourage, de sa famille, par exemple) qui la pousseraient à demander l’euthanasie ? Autre dérive potentielle selon la présidente de l’ADMD : « On pourrait se dire : puisque des personnes âgées peuvent mettre fin à leur vie sereinement, pourquoi encore les soigner ? Il ne faudrait pas que des choix individuels deviennent de nouvelles normes sociétales… » Depuis l’élargissement de la loi aux mineurs, l’euthanasie n’a plus suscité d’importants débats remontant jusqu’au Parlement. L’ouverture du droit à l’euthanasie pour les personnes âgées « fatiguées de vivre » pourrait vraisemblablement en devenir un. La population belge semble prête, voire demandeuse. (Le Soir, 12/09/2017)

    Un ouvrage consacré à cette question devrait paraître ces prochains jours comme le signale SudInfo :

    Les dérives de l'euthanasie recensées dans un ouvrage qui pointe les pratiques en Belgique

    Le 23 septembre 2002, la loi euthanasie entrait en vigueur en Belgique. Sept jours plus tard, Mario Verstraete, atteint par la sclérose en plaques, était le premier à demander son application. Ce jeudi paraîtra un livre de l’université de Cambridge, auquel a participé un spécialiste belge. Il dénonce les dérives d’une pratique devenue « normale » en Belgique.

    Cela fait quinze ans que la loi euthanasie est d’application en Belgique. Notre pays est à la pointe de cette pratique qui est même « ouverte » aux mineurs. Ce jeudi, un livre sortira aux éditions de la célèbre université de Cambridge. Cet ouvrage, dont le titre traduit de l’anglais, est « Euthanasie et suicide assisté. Leçons de la Belgique », revient sur ces quinze années qui ont changé la fin de vie de bon nombre de Belges.

    Des milliers d’euthanasies sont déclarées chaque année en Belgique… Mais de nombreuses ne le sont pas  !

    > Le livre s’attarde aussi sur l’euthanasie pour les personnes vulnérables comme les enfants, les handicapés

  • Associations chrétiennes et Marche pour l'avortement : un démenti d'Entraide et Fraternité

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    Dans un "post" mis en ligne le 11 septembre consacré à la Manifestation européenne pour le droit à l'avortement du jeudi 28 septembre à Bruxelles, nous avions relevé que plusieurs associations chrétiennes de notre pays étaient liées au mouvement organisateur, celui de la "Marche Mondiale des Femmes". Mais, nous rétorque-t-on, cela n'implique pas que ces associations chrétiennes soutiennent toutes les initiatives de la Marche Mondiale des Femmes, comme le signale un démenti d'Entraide et Fraternité. Nous en prenons acte tout en regrettant que ces associations chrétiennes acceptent de faire partie d'une plate-forme qui promeut des manifestations et des mobilisations en opposition avec l'éthique chrétienne et le respect de la vie. 

    Entraide et Fraternité et Vivre Ensemble ne soutiennent en aucun cas cette manifestation pro-avortement. Nous ne sommes pas du tout liés ni à l’organisation ni à la promotion de cet événement.  

    Nous sommes effectivement membres de la plateforme la Marche Mondiale des Femmes comme organisme de lutte contre la pauvreté. Celle-ci regroupe différents membres qui ont en commun la défense des femmes. Il s’agit d’un vaste mouvement de solidarité autour des 4 thèmes suivants :

    • Pauvreté & indépendance économique – femmes et travail décent,
    • Violences envers les femmes,
    • Paix et démilitarisation,
    • Biens communs et accès aux ressources – souveraineté alimentaire. 

    http://www.marchemondialedesfemmes.be/index.php/fr/membres-marche-fr/liste-des-participants-fr Ces différents membres ne soutiennent pas tous toutes les actions de la Marche des Femmes ni  ne soutiennent toutes les mêmes revendications.

    Comme vous pouvez le voir sur la page web de cet  événement, nous ne sommes pas partie prenante/corganisateur ni promoteur de cette manifestation : http://www.marchemondialedesfemmes.be/index.php/fr/rencontre-europeenne-de-la-mmf-2017-bruxelles/flyer-de-la-manifestation-du-28-september. Notre nom n’y figure pas.

    Nous ne soutenons absolument pas cette marche contre (ô lapsus...) l’avortement. Nous déplorons que le blog de Belgicatho qui se veut blog de réinformation fasse de la désinformation à ce sujet et utilise notre nom et ceux d’autres organisations proches comme Justice et Paix. Que cherche-t-ils en faisant de tels amalgames malhonnêtes ?

    A Entraide et Fraternité/Vivre Ensemble, nous nous battons pour que le Livre de la Vie soit précisément réalité pour tant d’enfants, de femmes et d’hommes dans le monde et ici. Pas de doute que nous nous rejoignons dans le même combat, ainsi qu’avec les communautés chrétiennes de Belgique et nos partenaires d’ici et d’ailleurs.

    C'est, somme toute, une bonne nouvelle ! Et alors, on peut rêver de voir Entraide et Fraternité soutenir activement la prochaine Marche pour la Vie... 

  • Les "samedis philo" : programme du premier trimestre 2017-2018

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  • PMA pour toutes, dernière frontière avant le transhumanisme : une tribune percutante de François-Xavier Bellamy (mise à jour)

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    De Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    François-Xavier Bellamy: «PMA pour toutes, dernière frontière avant le transhumanisme»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ouverture de la PMA pour toutes les femmes a été annoncée par le gouvernement. Pour François-Xavier Bellamy, une telle décision serait un dévoiement de la médecine et constituerait le point de bascule vers le transhumanisme.

    Ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé de philosophie, François-Xavier Bellamy enseigne en classe préparatoire. Il est également l'auteur de Les Déshérités, ou l'urgence de transmettre (éd. Plon, 2014).

    Alors nous y voilà rendus, à cette frontière si longtemps rêvée, si longtemps imaginée, à cette frontière tant redoutée aussi. À la plus essentielle de toutes les frontières. Celle que les légendes de l'humanité ont tenté de décrire pendant des millénaires, celle qui a hanté les nuits des alchimistes, celle dont tant de héros et de puissants dans l'histoire ont recherché avidement la trace... La véritable Finis Terrae, le seuil du monde humain connu. Nous voilà prêts à passer la ligne. Et finalement ce n'est pas si impressionnant que cela. Et c'est peut-être ce qui est le plus inquiétant, au fond.

    Il n'y a qu'un pas à faire, et nous allons le faire presque sans y penser. Juste un pas de plus, comme n'importe quel pas. Sans voir la ligne sous nos pieds.

    On nous en avait pourtant parlé, de cette fameuse frontière dont les progrès de la science ne cessent de nous rapprocher. Le transhumanisme. L'homme augmenté. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce nouveau monde incroyable, qui devenait peu à peu attirant ou vaguement terrifiant à mesure qu'il semblait devenir possible.

    Monde où la médecine ne servirait plus à réparer les corps, mais à les mettre au service de nos rêves. Monde où le donné naturel ne serait plus une limite, ni un modèle - où l'individu enfin émancipé des frontières ordinaires du vivant pourrait modeler sa vie, et celle des autres, à la mesure de son désir. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce monde de science-fiction.

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  • Les droits de l’homme ne peuvent devenir « un fourre-tout rhétorique » répondant aux caprices de l'époque

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    ONU : les droits de l’homme ne peuvent être « un fourre-tout rhétorique »

    Mise en garde par Mgr Janusz S. Urbanczyk (Traduction intégrale)

    « Le terme “droit de l’homme” doit être strictement et prudemment appliqué, de peur qu’il ne devienne un fourre-tout rhétorique, sans cesse élargi pour répondre aux caprices passagers de l’époque », avertit le Saint-Siège. « Une telle approche élastique discréditerait le concept même des droits de l’homme. »

    Mgr Janusz S. Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège, est en effet intervenu à la séance d’ouverture de la Réunion de mise en œuvre de la dimension humaine 2017 de l’OSCE ce lundi 11 septembre 2017 à Varsovie.

    Pour la Doctrine sociale de l’Église, rappelle-t-il, « les droits de l’homme sont décrits comme universels, inaliénables et inviolables… La sécurité, la sûreté et la paix ne résultent pas de la limitation des droits de l’homme, mais plutôt de leur jouissance par tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion ».

    Mgr Urbanczyk met aussi en garde contre le fait de « sortir ces droits de leur propre contexte, en limitant l’étendue de l’application des droits et en permettant de varier le sens et l’interprétation des droits et de nier leur universalité au nom de différentes perspectives culturelles, politiques et sociales ». « Une telle approche, explique-t-il, semblable à celle qui considère les droits de l’homme et les libertés fondamentales comme des privilèges accordés par l’État (pour être révoqués à son gré), nuit à l’idée même des droits de l’homme et entrave certainement leur jouissance par chaque homme et chaque femme. »

    Le rôle de l’OSCE est de « corriger » les « infractions, faire avancer la cause des droits humains universels et promouvoir la juste protection si nécessaire de ces droits », exhorte le représentant du Saint-Siège.

    Voici notre traduction de la déclaration en anglais de Mgr Urbanczyk.

    Madame la Présidente,

    Le Saint-Siège est heureux de participer à cette réunion  de mise en œuvre de la dimension humaine (HDIM) 2017 et remercie la Pologne, notre pays hôte, pour son hospitalité, ainsi que la présidence autrichienne de l’OSCE et le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme, pour la planification et l’organisation de cette réunion.

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  • Congo: le Nonce Apostolique dénonce un « Etat prédateur de son peuple »

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    Lu sur le site de « La Libre Afrique » :

    mgr_luis_mariano_montemayor_nonce_rdc (1).jpgLe nonce apostolique en République démocratique du Congo a dénoncé « un Etat prédateur de son peuple » dans un entretien reproduit jeudi par plusieurs médias congolais, dans lequel il confirme que le pape ne se rendra pas à Kinshasa avant la tenue d’élection pour éviter tout « risque de manipulation ».

    Le pape François « est attristé par une certaine distance que l’on perçoit entre la classe politique et son peuple », a déclaré le nonce, Mgr Luis Mariano Montemayor, à la radio onusienne Okapi, de retour d’une visite de cinq jours dans la région troublée du Kasaï. « Ce n’est pas une critique qu’on peut faire seulement à l’Etat. L’Etat (congolais) a une tradition d’Etat prédateur de son peuple », a-t-il ajouté.

    « Pourquoi le pape a-t-il parlé plus que la classe dirigeante kasaïenne sur le problème du Kasaï? « , s’interroge le nonce.

    La nonciature a été la première à donner le bilan de quelque 3.000 victimes dans le Kasaï, théâtre depuis un an d’affrontements entre forces de sécurité et milices Kamuina Nsapu, du nom d’un chef traditionnel tué en août 2016.

    Risque de manipulation

    Argentin comme le pape François, le nonce a confirmé que le Souverain pontife conditionnait « évidemment » un voyage en RDC à l’organisation d’élections. « Avant ça, [il y a] risque de manipulation, d’exploitation de la visite du Saint Père. Soit pour dire qu’il appuie la continuation du gouvernement illégitime. Soit pour ceux qui […] espèrent expulser le régime en fonction des mouvements populaires », a-t-il développé.

    La RDC traverse une crise politique liée au maintien au pouvoir de M. Kabila dont le deuxième mandat a pris fin le 19 décembre 2016. La Constitution lui interdit de se représenter mais l’opposition soupçonne la Majorité présidentielle – qui dément – de vouloir organiser un referendum pour modifier la loi fondamentale.

    Très influente en RDC, l’Eglise catholique a parrainé le 31 décembre 2016 un accord pouvoir-opposition prévoyant des élections avant fin 2017. Mais aucun calendrier électoral n’a encore été publié et la RDC se trouve toujours dans une impasse politique. L’opposition demande le départ de M. Kabila et la publication d’un calendrier électoral

    Ref. RDC: le nonce dénonce un « Etat prédateur de son peuple »

    Les élections ne sont pas un acte magique, surtout quand aucune fée ne semble aujourd'hui détenir la baguette susceptible de transformer la citrouille en un beau carrosse doré.

    JPSC