Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 498

  • Le pape dénonce les législations qui au nom de la tolérance entravent la liberté religieuse

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Chrétiens en Europe : défendre la liberté religieuse et les migrants

    En rencontrant le Comité conjoint de la Conférence des Églises européennes et du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, le pape dénonce "les législations qui, au nom d’un principe de tolérance mal interprété, finissent pas empêcher les citoyens d’exprimer librement leurs convictions religieuses". Il déplore aussi "l’attitude avec laquelle l’Europe affronte la dramatique migration de milliers de personnes qui fuient les guerres, les persécutions et la misère".

    Le pape a reçu les membres du Comité conjoint de la Conférence des Églises européennes (CEC) et du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE), ce jeudi matin, 7 mai 2015.

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je vous souhaite de tout cœur la bienvenue et vous remercie pour votre visite. Je remercie en particulier le cardinal Péter Erdő et le révérend Christopher Hill pour leurs aimables paroles.

    Le comité que vous composez maintenant a pour objectif d’accompagner le chemin œcuménique en Europe, où ont commencé beaucoup des divisions qui existent encore entre les chrétiens. Pendant longtemps, les chrétiens de ce continent ont combattu les uns contre les autres. Aujourd’hui, grâce à Dieu, la situation est très différente. Le mouvement œcuménique a permis aux Églises et aux communautés ecclésiales en Europe de réaliser de grands pas sur la voie de la réconciliation et de la paix. Les récentes Assemblées œcuméniques européennes et la Charte œcuménique, rédigée à Strasbourg en 2001, sont des facteurs d’une collaboration féconde entre la Conférence des Églises européennes et le Conseil des conférences épiscopales européennes. Ces initiatives sont un motif de grande espérance pour surmonter les divisions, malgré la conscience que la route est longue vers la communion pleine et visible entre tous ceux qui croient dans le Christ. En réalité cependant, ce chemin, avec toute la fatigue qu’il comporte, fait déjà partie intégrante du processus de réconciliation et de communion que le Seigneur nous demande et nous fait accomplir, pourvu qu’il soit vécu dans la charité et dans la vérité.

    Le décret conciliaire sur l’œcuménisme, Unitatis redintegratio, affirme que la division entre les chrétiens « fait obstacle à la plus sainte des causes : la prédication de l’Évangile à toute créature » (n.1). Cela semble évident, par exemple, quand les Églises et les communautés ecclésiales en Europe présentent des visions différentes sur des questions anthropologiques ou éthiques importantes. Je souhaite par conséquent que ne manquent pas les occasions de réflexion, à la lumière de l’Écriture sainte et de la tradition partagée, et qu’elles soient fructueuses. Qu'en regardant ensemble le Seigneur Jésus-Christ qui « dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l’homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation » (Concile œcuménique Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, 22), nous puissions trouver des réponses communes aux questions que la société contemporaine nous pose, à nous, chrétiens. Plus nous serons proches du Christ, plus nous serons unis entre nous.

    Aujourd’hui, les Églises et les communautés ecclésiales en Europe se retrouvent à devoir affronter des défis nouveaux et décisifs, auxquels elles ne peuvent donner de réponses efficaces qu’en parlant d’une seule voix. Je pense, par exemple, au défi soulevé par les législations qui, au nom d’un principe de tolérance mal interprété, finissent pas empêcher les citoyens d’exprimer librement et de pratiquer de manière pacifique et légitime leurs convictions religieuses. En outre, devant l’attitude avec laquelle l’Europe semble affronter la dramatique et souvent tragique migration de milliers de personnes qui fuient les guerres, les persécutions et la misère, les Églises et les communautés ecclésiales en Europe ont le devoir de collaborer pour promouvoir la solidarité et l’accueil. Les chrétiens d’Europe sont appelés à intercéder par la prière et à œuvrer activement pour apporter le dialogue et la paix dans les conflits actuels.

    Vous redisant ma reconnaissance pour votre service ecclésial, j’invoque sur celui-ci la constante bénédiction du Seigneur. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci.

    (c) Traduction de Zenit

  • Une proposition de résolution visant à défendre les chrétiens d'Orient déposée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

    IMPRIMER

    Cette proposition a été déposée ce 6 mai par André-Pierre PUGET (P.P.) : https://www.pfwb.be/le-travail-du-parlement/doc-et-pub/documents-parlementaires-et-decrets/documents/001465489

    En voici le résumé :

    Sans titre2.png

  • Le Conseil des Femmes francophones de Belgique s'oppose à l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans

    IMPRIMER

    Communiqué de presse du Conseil des Femmes francophones de Belgique

    Pratique sexuelle ne veut pas dire 
    majorité sexuelle

    Voici la position du Conseil des Femmes sur l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans. Nous ne sommes pas d'accord avec ce postulat ; nous expliquons pourquoi. Nos réflexions se basent sur différents éléments, dont un examen approfondi des arguments exposés par les professionnel-le-s de la santé.

    Ce projet de loi nous semble extrêmement dangereux pour notre société et en particulier pour notre jeunesse en devenir (jeunes filles et jeunes garçons) car :
    Nous pensons à bon escient que la législation relative à l'âge de la majorité sexuelle doit, entre autres, être appréhendée comme une mesure de protection à l'égard des mineur(e)s. Il ne faudrait pas remplacer la loi par une autre législation qui mènerait à un recul de la protection des mineur(e)s. Ainsi, la législation actuelle protège les enfants et les jeunes adolescent-e-s précisément contre les abus des adultes.

    Rappel de la loi :

    Selon le Code pénal (art. 372 à 348 bis) tout rapport sexuel avec un-e mineur-e de moins de 14 ans constitue un viol, quelque soit l'âge de l'auteur de la pénétration sexuelle.

    Entre 14 et 16 ans, un rapport sexuel constitue un attentat à la pudeur. C'est-à-dire que dès 14 ans, il n'y aura viol que si la personne concernée ne consent pas « volontairement et consciemment » à la pénétration sexuelle. Mais, cet acte reste punissable. En effet, si le viol n'est pas retenu et si des poursuites sont engagées devant les tribunaux, ce sont les dispositions de la loi relatives à l'attentat à la pudeur qui seront mises en application. En d'autres termes, entre 14 et 16 ans, même si la victime est consentante et cela peu importe l'âge de l'auteur des faits, les dispositions relatives à l'attentat à la pudeur peuvent s'appliquer.
    Dès 16 ans, la/le jeune acquiert la « majorité sexuelle », et peut consentir valablement à un rapport sexuel. Rappelons que pratique sexuelle n'égale pas majorité sexuelle !

    Lire la suite

  • Se mobiliser pour Alep, ville martyre du conflit en Syrie

    IMPRIMER

    Sant’Egidio pour Alep, la « ville martyre » du conflit en Syrie

       

                                                           

    Plus d’actualité que jamais l’appel #savealeppo

     

     

               

    La dénonciation vigoureuse du quotidien « Avvenire » qui, avec la Communauté, relance l’appel « Save Alep » d’Andrea Riccardi pour parvenir au plus vite à une trêve et ouvrir un couloir humanitaire

    L’Avvenire de ce jour fait bien de mettre en titre de sa une « Les catacombes d’Alep » et de dédier une large place du journal à l’état d’abandon dans lequel se trouve cette ville martyre de Syrie,forcée de vivre sous terre par peur des bombardements qui finissent de la détruire. Il faut que le nombre de ceux qui ne veulent pas accepter qu’une population entière soit abandonnée à elle-même augmente. Nous sommes en effet face à une guerre dévastatrice, qui dure depuis plus de trois ans désormais, face à laquelle le mot le plus approprié est « honte ». La honte de la communauté internationale qui n’a pas réussi à ce jour à faire ce qu’il était possible de faire pour arrêter le massacre d’une ville syrienne symbole millénaire de cohabitation entre religions et cultures différentes, lieu d’art et de culture, avec le nombre le plus important de chrétiens au Moyen-Orient.

    Mais aussi la honte d’une opinion publique européenne et occidentale trop distraite pour pouvoir s’occuper de milliers de morts et de milliers de déplacés. Les chiffres d’Amnesty International sur les civils tués par les bombes font peur et rappellent qu’il y a dans le collimateur de la terreur des églises, des mosquées, des marchés, des hôpitaux et des écoles, autrement dit des lieux qui représentent la vie d’une ville.

    La Communauté de Sant’Egidio invite à relayer l’appel « Save Alep », lancé il y a un an par Andrea Riccardi avec des milliers d’adhésions en faveur d’un canal humanitaire pour secourir la population et ouvrir des lueurs d’espoir pour la paix. Cet appel peut constituer la base pour une intervention urgente de la communauté internationale. Ne rien faire ou attendre trop longtemps avant d’agir équivaut à laisser Alep mourir d’abandon. Il s’agit d’une proposition qui a reçu le consentement, il y a une semaine à peine, des plus grands représentants des Eglises orientales durant le premier sommet interchrétien sur le thème « Chrétiens au Moyen-Orient : quel avenir ? », organisé par Sant’Egidio et par l’archevêché de Bari. Une conférence internationale qui a vu aussi la participation des représentants des gouvernements européens, comme le ministre des Affaires étrangères italien Paolo Gentiloni, du secrétaire pour les relations avec les Etats du Saint-Siège, Paul Richard Gallagher et, pour la conférence épiscopale italienne, du secrétaire Nunzio Galantino lequel a rappelé combien il était devenu « urgent et vital de ne pas céder » devant ce massacre continuel.

    N’abandonnons pas Alep, faisons notre possible pour dénoncer le drame de cette ville proche, car située sur l’autre rive de la Méditerranée, rouvrons sa population à l’espérance !

    SIGNEZ l'appel #saveAleppo

  • Le Liban gravement menacé

    IMPRIMER

    D'Aide à l'Eglise en Détresse (international) (Olivier Maksan) :

    « Que restera-t-il du Liban ? »

    Son Éminence le cardinal Bechara Boutros Rai, patriarche maronite, s’inquiète de l’équilibre religieux au Liban. Le chef de l’Église maronite unie à Rome exprimait récemment ses inquiétudes dans un entretien accordé à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique Aide à l’Église en Détresse (AED) au siège du patriarcat de Bkerké, au Liban.

    Conséquences économiques, sociales et culturelles

    « En ce qui concerne la coexistence des musulmans et des chrétiens au Liban, il n’y a pas de problème. Tous les Libanais veulent cette coexistence. Notre grand problème, ce sont les réfugiés syriens. Il s’agit de plus de 1,5 million de personnes. Bien entendu, c’est une obligation humanitaire de les aider. Et l’Église fait beaucoup. Mais la plupart d’entre eux sont des sunnites. Sur le plan politique et religieux, ils peuvent être exploités par les sunnites libanais.  Nous avons déjà fait la même expérience avec les Palestiniens. Dans les années 1970, c’était eux qui avaient déclenché la guerre civile contre les Libanais et l’armée libanaise. À l’époque, les sunnites libanais s’étaient ralliés à eux. Cela pourrait se reproduire aujourd’hui. L’année dernière, lors de la première confrontation entre l’armée libanaise et l’État islamique (ÉI), l’armée a été attaquée par des sunnites armés syriens. À long terme, c’est une bombe à retardement. La guerre en Syrie et en Irak doit cesser afin que les gens puissent retourner dans leur pays. Le temps qui passe ne joue pas en notre faveur », explique le cardinal.

    En outre, le cardinal a déploré les conséquences économiques pour le Liban résultant de la très grande quantité de réfugiés syriens. « Les Syriens veulent manger, naturellement. C’est pourquoi ils travaillent à des tarifs inférieurs à ceux des Libanais. Mais c’est aussi la raison pour laquelle les Libanais perdent leur emploi. Les Syriens ouvrent des magasins où les prix sont inférieurs à ceux des magasins libanais. Voilà pourquoi certains Libanais ont déjà émigré. »

    Lire la suite

  • Chine : les persécutions contre les chrétiens ne cessent de s'intensifier

    IMPRIMER

    Lu sur "réinformation.tv" (Béatrice Romée) :

    La Chine communiste ne cesse d’intensifier les persécutions contre les chrétiens

    Alors que les élites occidentales travaillent à soutenir le régime communiste chinois, Pékin n’a eu de cesse d’intensifier sa campagne de persécution brutale contre les chrétiens et tout autre croyant, dans le cadre de la guerre menée en Chine contre toute forme de dissidence.

    Selon le récent rapport rendu par l’organisation chrétienne de défense des Droits de l’homme China Aid, les mesures de répression prises à l’encontre des chrétiens, et plus largement des croyants, l’année dernière, ont atteint des proportions oubliées depuis au moins 10 ans.

    En Chine, le parti communiste intensifie les persécutions contre les chrétiens

    Et les analystes sont peu rassurants : le pire pourrait être à venir tant le parti communiste chinois cherche à briser tous ce qu’il perçoit comme un défi pour son autorité impitoyable et sa propagande. Or les chrétiens en sont une, par leur foi même. Même certaines églises approuvées et gérées par le gouvernement se sont trouvées inquiétées par l’autocratie chinoise…

    Les chiffres les plus récents révèlent une intensification de la persécution et décrédibilisent donc tout discours visant à faire passer le président chinois Xi Jinping pour un homme plus « modéré » ou « occidentalisé ».

    Cette répression brutale et ces attaques incessantes contre les croyants ont de troublantes implications pour le reste de l’humanité, alors que de nombreux mondialistes poussent la Chine à prendre une part plus active dans la « gouvernance globale » imposée peu à peu au monde entier.

    Le milliardaire allié à Obama, George Soros, avait même appelé le régime chinois à « s’approprier » ce qu’il appelle le « Nouvel ordre mondial » de la même manière que les Etats-Unis l’ont fait dans le passé…

    En Chine, les persécutions contre les chrétiens ont été multipliées par cent entre 2013 et 2014

    Et les chiffres sont réellement inquiétants. Le rapport 2014 de China Aid sur les persécutions religieuses en Chine montre que ces abus ouvertement perpétrés par le gouvernement chinois, ont été multipliés par plus de cent en 2013 !

    Plus précisément, le nombre de citoyens condamnés pour des raisons religieuses est par exemple passé de 12 en 2013 à 1.274 en 2014 ! 572 cas de persécutions impliquant 17.884 personnes ont en outre été enregistrés en 2014, soit 300  % de plus qu’en 2013…

    Et encore, en raison du système de censure orwellien du parti communiste, China Aid souligne que ses chiffres sont sûrement inférieurs à la réalité… Des chiffres glaçants qui donnent une idée de ce que pourrait être le comportement d’un gouvernement mondial tant la Chine a de poids dans sa mise en place.

  • Des millénaires d’architecture chrétienne anéantis en Irak

    IMPRIMER

    Des millénaires d’architecture chrétienne pulvérisés en Irak

    Près de 72 églises et institutions chrétiennes ont été profanées ou totalement détruites en Irak depuis 1996 par des groupes violents dont l’État islamique ne constitue que le dernier épisode sur le plan chronologique. La destruction systématique de la mémoire architectonique et artistique de villes comme Mossoul – pour n’en citer qu’une – fait partie du plan brutal d’éradication des chrétiens hors du Moyen-Orient.

    Lire l'article ICI

  • En Wallonie et à Bruxelles : la ministre Milquet menace de reporter à 2016 la dispense des cours de religion dans l’enseignement « officiel »

    IMPRIMER

    D’Isabelle Lemaire dans « La Libre »

    « Pour Joëlle Milquet, la coupe est pleine. La ministre CDH de l’Éducation doit faire face à l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a ouvert le droit aux élèves de l’enseignement officiel de ne suivre ni cours de morale ni cours de religion. Elle tente depuis d’organiser la rentrée scolaire 2015. La ministre a transmis une circulaire aux écoles du réseau officiel demandant à ce que les parents précisent leur choix via un questionnaire : cours de religion, de morale (option 1) ou ni l’un ni l’autre (option 2).

    Mais voilà, la Fapeo (association de parents de l’enseignement officiel) a appelé fin avril les parents à choisir l’option 2. Et deux pouvoirs organisateurs de l’officiel (le Cpeons et le CECP) ont embrayé en envoyant une lettre à toutes les communes leur demandant de relayer la lettre de la Fapeo. Comme si cela ne suffisait pas, certains pouvoirs organisateurs (celui de Bruxelles-Ville, par exemple) ont distribué leur propre version du questionnaire.

    Démarche illégale

    Quelle est la position de la ministre face à cette fronde ? "On rêve ! On est à Moscou, dans une dictature ? Outre le fait que la démarche de la Fapeo est illégale, car le Pacte scolaire interdit tout frein au libre choix, cette laïcité militante rend impossible l’organisation de la rentrée, vu qu’il n’y a pas de moyens complémentaires pour l’encadrement", s’exclame Joëlle Milquet. Car le risque est grand d’avoir de nombreux élèves dispensés dont il va falloir occuper.

    La ministre, qui va rencontrer les frondeurs ce mardi, menace : "Si ça continue, je ne dépose aucun texte sur la dispense car rien ne m’y oblige. Et je reporte le décret sur l’organisation de la dispense à 2016, en liant le tout avec le cours de citoyenneté." 

    Ref. Milquet menace de reporter à 2016 la dispense des cours de religion

     

     C’est en effet ce qu’il y aurait de mieux à faire : attendre la mise en place de ce 8e cours offert en option obligatoire aux élèves qui récusent la religion et la morale laïque…

    JPSC

  • GPA : il n'y a pas de traite d'êtres humains "éthique" !

    IMPRIMER

    GPA: Il n’y a pas de traite d’êtres humains éthique !

    Une opinion de Joseph Junker, Ingénieur civil et blogueur à www.speculooz.com publiée sur LaLibre.be :

    Ce dimanche 3 mai au siège du gouvernement bruxellois, des bébés ont été vendus. Au cœur de notre capitale, des contrats ayant pour objet la livraison d’un être humain ont été négociés. Inacceptable. Abject. Répugnant. On m’accusera sans doute volontiers de lancer des points Godwin à l’emporte-pièce, je n’en ai cure. Car quand dans une démocratie des enfants sont l’objet d’un commerce, que peut-il arriver de pire ? Quelle est l’étape suivante ?

    On ergote volontiers sur l’aspect scandaleusement commercial de ces transactions, mais il faut aussi se rappeler le fond de la chose qui n’est guère plus reluisant : Il s’agit d’une part d’enlever un enfant à peine né à sa mère pour le confier à des gens qui ne sont pas ses parents et d’autre part de prostituer (pardon en langage politiquement correct « de louer »), neuf mois durant pour des tiers le corps d’une femme en l’une des choses les plus intimes : sa maternité. Si je conviens volontiers que le fait de payer pour cela ajoute un relent particulièrement désagréable à la chose, quiconque a tenu comme moi un nourrisson dans ses bras comprendra qu’il lui importera peu de savoir un jour s’il a été vendu ou « donné » comme un chaton. Ce qui compte pour lui et le rends inconsolable, c’est sa maman. Le reste n’est que détail, rien de plus que l’arme du crime par lequel est commise l’injustice ultime : celle faite à un enfant.

    Lire la suite

  • Pape François : Non seulement un chrétien peut faire de la politique, mais il le doit !

    IMPRIMER

    Les chrétiens ont le devoir de s’engager en politique mais il ne faut pas créer des partis d’inspiration chrétienne, a affirmé le Pape à un groupe de laïcs italiens. Lu sur le site « aleteia », sous la plume d’Elisabeth de Baudüin :

     « Non seulement un chrétien peut faire de la politique, mais, si c’est sa vocation, il doit s’engager dans cette voie qui constitue l’une des formes les plus hautes de la charité. C’est ce que le Pape a affirmé, le 30 avril 2015, aux quelque 4 000 membres des Communautés de vie chrétienne italiennes et de la Ligue missionnaire des étudiants italiens présents salle Paul VI, à l’occasion de leur congrès national (Frascati, 30 avril-3 mai 2015). 

    Deux mouvements de laïcs chrétiens qui puisent à la même source

    Les communautés de vie chrétienne (ou CVX) sont une association internationale de laïcs catholiques de spiritualité ignacienne, qui compte près de 130 000 membres présents dans 59 pays. Fondée par des jésuites italiens, la Ligue missionnaire des étudiants (Lega missionnaria studenti) regroupe les élèves et anciens élèves des écoles et instituts dirigés par des jésuites. Les branches italiennes de ces deux mouvements distincts mais qui puisent à la même source (non seulement jésuite mais mariale), sont en lien et collaborent.  

    On ne peut se contenter de regarder depuis le balcon

    Certes, faire de la politique est difficile et c’est même une forme de martyre, a poursuivi le Pape. Cela comporte également le risque de se salir les mains. Mais on ne peut rester les bras croisés à se contenter de « regarder depuis le balcon » prospérer la culture du rejet ! En rappelant au passage, sur les terres de la démocratie chrétienne, que « fonder un parti politique catholique n’est pas la voie », le Pape jésuite aura sans doute fait grincer quelques dents… Mais le Christ Lui-même n’a-t-il pas appelé à la séparation des pouvoirs, en disant : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » ?

    Lire la suite

  • Le pape aux luthériens suédois : ayons le courage de défendre la vie

    IMPRIMER

    (VIS) Ce matin (4 mai), le Pape a reçu l'Archevêque luthérienne de Upsala (Suède), Mme. Antje Jackelén, venue avec une délégation de l'Eglise évangélique-luthérienne suédoise. Il les a salués cordialement, soulignant que l'an passé on a célébré le 50 anniversaire du décret sur l'œcuménisme du Concile Vatican II, Unitatis Redintegratio, qui constitue la référence de l'engagement œcuménique de l'Eglise catholique. (...)

    L'appel à l'unité exige aussi "un fort encouragement à un engagement commun caritatif, en faveur de tous ceux qui souffrent dans le monde à cause de la misère et de la violence, et qui ont besoin tout particulièrement de notre miséricorde; en particulier le témoignage de nos frères et sœurs persécutés doit nous encourager à grandir dans la communion fraternelle. La question de la dignité de la vie humaine qui doit toujours être protégée, est de grande actualité, ainsi que les questions concernant la famille, le mariage et la sexualité qui ne peuvent être tues ou ignorées de peur de mettre en danger l'accord œcuménique déjà atteint. Il serait un péché, sur des questions aussi importantes, de voir apparaître de nouvelles différences confessionnelles". (...)

  • Bruxelles : SUCCES DE L’ACTION ANTI-GPA CE DIMANCHE 3 MAI PLACE ROYALE

    IMPRIMER

    DSC_0598.jpg"Action pour la Famille" se réjouit du SUCCES DE L’ACTION ANTI-GPA CE DIMANCHE 3 MAI PLACE ROYALE :

    Nous étions près d’une centaine ce dimanche 3 mai pour manifester notre opposition à la gestation pour autrui (GPA) devant le siège du gouvernement de la Région Bruxelles capitale. Dans ce bâtiment public (!?) se tenait un salon Devenir Homopapa organisé par l’association américaine Men Having Babies en vue de faire de la publicité pour les agences américaines qui proposent, moyennant paiement, le recours à une mère porteuse rémunérée.  

    Cette action montée par No Maternity Traffic (SIGNEZ la pétition qui se trouve sur leur site)  dont Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw est membre a été très largement couverte par les médias francophones et flamands. Ci-dessous quelques liens vers des articles de presse.

     

    Une couverture complète et des photos sur notre action sont disponibles sur notre site http://www.actiegezin-actionfamille.be et sur notre page Facebook  https://www.facebook.com/agafasbl.

    La députée MR Anne-Charlotte d’Ursel interpellera le président de la Région de Bruxelles capitale Rudy Vervoort (PS) sur l’utilisation du bâtiment du siège du gouvernement bruxellois par des associations qui promeuvent ce que Karin Jiroflée (socialiste flamande SPA) dénonce comme de la « traite d’êtres humains ».  Le président du CdH, Benoît Lutgen, rappelle avec force que son parti s’oppose à toute marchandisation de l’humain.

    Nous continuons à rencontrer des Sénateurs et des Députés d’un plus grand nombre de partis possible pour les sensibiliser sur la gestation pour autrui, qui est toujours commerciale (puisque les intermédiaires, médecins, juristes, psychologues etc. qui l’accompagnent sont rémunérés) et qui constitue non seulement une marchandisation mais un véritable trafic de femmes et d’enfants. Notre objectif reste d’obtenir une interdiction légale et totale de la GPA en Belgique (comme le demande le CdH dans son programme électoral).

    Un tout grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont aidé et soutenus !