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Politique - Page 502

  • Le ministre Marcourt veut pousser les étudiants en médecine à pratiquer des avortements

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    Lu sur lavenir.net :

    Marcourt invite les doyens à sensibiliser les étudiants à l’IVG

    Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a indiqué jeudi avoir consulté les doyens de Facultés de médecine, leur demandant de «définir des actions concrètes […] afin de sensibiliser les étudiants à la pratique de l’IVG».

    Nous manquons de praticiens, nous devons «répondre à ces avancées éthiques», a-t-il fait observer alors que la Belgique se souvient de la loi dépénalisant l’avortement votée il y a 25 ans.

    Le ministre souhaite approfondir le champ d’action au sein des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des facultés de médecine afin de «renforcer l’information, la sensibilisation et la formation des jeunes candidats médecins concernant les gestes médicaux posés lors d’une IVG». Et Jean-Claude Marcourt d’espérer que cet appel soit «salutaire et fasse naître des vocations».

    Un des problèmes soulevés à l’heure de faire le bilan de la dépénalisation de l’avortement réside dans le risque de pénurie du personnel médical habilité à pratiquer l’IVG.

    25 ans après, les ministres souhaitent informer

    La ministre des droits des femmes en fédération Wallonie-Bruxelles, Isabelle Simonis, tient également à s’inscrire dans une politique «volontariste» en matière d’avortement. Elle souhaite ainsi développer un «outil d’information généraliste» accessible à toutes les jeunes filles et femmes et ce, dans les meilleurs délais. «Une des plus grandes lacunes est l’absence d’information objective quant aux solutions face à une grossesse non-désirée. Nous devons y remédier», a-t-elle soulevé jeudi.

    Il y a quelques semaines, l’Université Libre de Bruxelles menait différentes actions en rappelant le combat du professeur Willy Peers. L’institution soulignait à cette occasion les avancées éthiques et sociales en matière de droit à l’avortement et de la liberté de la femme de pouvoir disposer de son corps.

    C’est ce vendredi 3 avril 2015 que la Belgique célèbre les 25 ans de la loi Lallemand-Michelsens qui dépénalise l’avortement.

  • Non, l'IVG ne constitue pas un acquis positif pour les femmes !

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    Dans un entretien avec Christian Laporte paru dans la Libre (p. 53), Carine Brochier (administratrice de l'Institut Européen de Bioéthique) estime que la libéralisation de l'IVG ne constitue aucunement un acquis positif pour les femmes :

    Quel est votre bilan de la dépénalisation de l’IVG?

    Plus de 320000 femmes se sont fait avorter en Belgique. Ce sont là les cas déclarés… Cela fait 320000 drames, car comme l’a dit Simone Veil elle-même en novembre 1974, “l’avortement est toujours un drame et cela restera toujours un drame”… On en porte les traces toute sa vie… Certains ont vu dans la libéralisation de l’avortement un trophée pour la libération de la femme. C’est l’inverse! Qui a vraiment pensé à soutenir ces femmes en détresse et l’enfant qu’elles avaient en elles? Car éliminer le fœtus qu’on porte en soi est toujours un acte éprouvant qui marque le corps et l’esprit. Je puis en attester car j’ai été à la rencontre de ces femmes et jeunes filles.

    Dans un centre de planning familial pratiquant l’IVG?

    J’ai aussi voulu rencontrer les psychologues. La détresse est bien là tout comme – même avec beaucoup de dévouement – l’incapacité à gérer ces situations de crise. Pour respecter la liberté de la femme, ils évitent d’employer des mots comme bébé, enfant, papa, naissance, termes qui risqueraient de projeter la femme dans le futur et la réalité de la venue au monde d’un enfant. Mais est-­ce la rendre libre en occultant la réalité?

    Leur vie après l’IVG vous a aussi fort interpellée?

    Les associations qui accueillent les femmes en post­IVG disent que beaucoup portent une nouvelle détresse psychologique, un poids dont elles n’osent pas parler puisque c’est irréparable et que souvent leur entourage n’était pas au courant ou les poussait à l’IVG. Au moment de l’avortement, elles sont soulagées face à la panique et à une situation d’urgence. Mais tôt ou tard, la réalité ressurgit comme un tsunami et de façon inattendue. Or, que nous dit­on aujourd’hui? Que l’avortement est une libération pour les femmes et qu’au nom de la libération de la femme – “Mon corps, mon choix” –, l’IVG devrait être plus accessible. Remettre en question l’avortement est perçu comme réactionnaire et stigmatisant pour les femmes qui y auraient eu recours. Parler des conséquences psychologiques et de la violence de cet acte est perçu comme inadapté, à la limite de l’intolérance. Car on priverait les femmes du droit de disposer de leur corps. Ecartons ici toute revendication idéologique: que voyons et qu’entendons-­nous lorsque ces femmes blessées sont rattrapées par la réalité? Est-­ce une victoire de voir combien l’avortement, quelles que soient l’éducation et la culture de la femme, laisse des traces en elle? La réalité est là, dans ces larmes…

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  • La doctrine sociale de Jean-Paul II reste d'actualité, dix ans après sa mort

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    De Liberté Politique.com :

    Dix ans après, l’actualité de la doctrine sociale selon Jean-Paul II

    L’Église universelle commémore ce 2 avril le dixième anniversaire du retour à Dieu de saint Jean-Paul II. L’économiste Jean-Yves Naudet rend hommage à son prophétisme. Le vainqueur du « socialisme réel » a renouvelé la pensée sociale de l’Église en l’enracinant dans une anthropologie à la hauteur des défis contemporains.

    DIX ANS APRES la mort de Jean-Paul II, on mesure l’ampleur de son apport à la doctrine sociale de l’Église et le caractère prophétique de ses mises en garde. Un enseignement qui s’adresse à « tous les hommes de bonne volonté », car il s’appuie certes sur la foi, mais aussi sur la raison.

    Il se situe dans la droite ligne des enseignements de ses prédécesseurs, depuis Léon XIII et Rerum novarum (1891), et ses successeurs, Benoît XVI et François, chacun avec son style propre, se situent aussi dans la même ligne : le monde change, des défis nouveaux apparaissent (François rédige une encyclique sur les questions écologiques), mais les principes restent, car ils « appartiennent au patrimoine doctrinal de l’Église » (CA § 3). 

    La clef de voûte, qui sert de guide « à toute la doctrine sociale de l’Église » et qui permet de juger toutes les situations, tous les systèmes, « c’est la juste conception de la personne humaine, de sa valeur unique » et donc de sa « dignité incomparable » (CA § 11).

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  • Des associations féministes réclament l'abolition de la gestation pour autrui

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    gpa-pma.jpgLu sur le site de la RTBF :

    La conférence de la Haye de droit international privé veut encadrer et permettre la reconnaissance de la gestation pour autrui (GPA). Plusieurs associations féministes dénoncent des dérives de plus en plus fréquentes et réclament l'abolition de cette pratique.

    Les débats furieux qui accompagnent la GPA, gestation pour autrui, autrement dit le recours à des mères porteuses, ressemblent à ceux qui entourent la pénalisation ou pas des clients de la prostitution. Ils divisent au sein de mêmes mouvements politiques, à gauche comme à droite, mais aussi parmi les féministes ou les militants des droits des homosexuels. Les uns et les autres argumentent au nom des mêmes valeurs : liberté individuelle, droit des femmes sur leur corps, intérêts des enfants.

    Le 23 mars 2015, des collectifs et associations féministes manifestaient leur colère contre l'autorisation de la GPA envisagée par la Conférence de la Haye de droit international privé. Cette organisation intergouvernementale dont la mission est d’unifier progressivement les règles de droit privé entre différents pays souhaite en effet un encadrement transnational de la Gestation pour autrui, afin de faciliter la "reconnaissance mutuelle des filiations issues de contrats de mères porteuses". Il ne s'agit en aucun cas de se prononcer sur la légalité ou le bien fondé de la GPA mais de permettre à des enfants nés dans de telles conditions d'acquérir une identité civile en conformité avec leur vie réelle.

    GPA à géométrie variable, enfants fantômes ou réels

    Ainsi en France, des enfants nés de mères porteuses, aux États-Unis, en Belgique ou en Inde, là où c'est autorisé, ne pouvaient devenir français. Jusqu'à ce qu'en juin 2014, la Cour européenne des droits de l’Homme condamne la France pour avoir porté atteinte à l’identité de trois enfants nés par GPA, en refusant de transcrire dans l’état civil français leur acte de filiation légalement établi aux États-Unis. Et en janvier 2015, la même cour estimait que l’Italie n’aurait pas dû séparer un enfant né d’une GPA à l’étranger de ceux qui souhaitaient devenir ses parents. Le couple avait agi dans l’illégalité, cette pratique étant interdite également en Italie.

    Mais cette simple réflexion juridique équivaut à une légalisation de fait pour certaines associations féministes, lesquelles demandent aux Nations-Unies une "convention d’abolition du recours aux mères porteuses , sur le même modèle que l’abolition de l’esclavage". Une revendication née, pour les signataires de cet appel, de situations absurdes et inquiétantes qui surgissent avec cette pratique, telles des mères portant l'enfant de leur fils ou de leur fille…

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  • Sommaire du n° d'avril de La Nef

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    Sommaire du n°269 d'avril 2015
    SOMMAIRE DU N° 269 D’AVRIL 2015

    ÉDITORIAUX

    « Tu ne tueras pas » ?, par Christophe Geffroy
    Quand ce pays sera sans nous, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Convertir les Saoudiens ?, par Maurice Saliba
    Du nouveau à l’Institut Catholique de Toulouse, entretien avec 
    Andrea Bellantone, Aude Suramy et le P. Th.-D. Humbrecht
    À rebours : Libéral-libertaire ?, par Falk van Gaver
    Après les élections : reconstruire autrement, par Jacques    de Guillebon
    Géopolitique d’abord : Le règne des Faucons, par Paul-Marie Coûteaux
    Théologie de la libération : réhabilitation, par Falk van Gaver
    Série libéralisme (7) : Pour un juste libéralisme, par Charles Beigbeder
    Lettres toscanes : Le Calife ou le Christ, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Procréation eugéniste, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Remettre Dieu à sa place, entretien avec le cardinal Robert Sarah

    DOSSIER : VERS L’EUTHANASIE ?
    La culture de mort en marche, par Jacques de Guillebon
    La boucle est bouclée…, par Jean-Marie Le Méné 
    Euthanasie : ce qu’en dit l’Église, par Mgr Jacques Suaudeau
    Refuser de voir la mort en face, par Thibaud Collin
    Soins palliatifs : l’urgence, par Marie-Laetitia Girard
    « Oui, on peut agir ! », entretien avec Jean Frédéric Poisson
    Une légalisation déguisée, entretien avec Marion Maréchal-  Le Pen

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (5/5) : Le traitement qui sauve…, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Miracles, prodiges et signes, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Pierre Emmanuel, l’œil du cyclone, par Romaric Sangars
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma,
    Internet, Livres jeunes
    Un livre, un auteur, entretien avec Paul Clavier
    Portrait : Grégor Puppinck, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • Cours philosophiques : la neutralité serait-elle la condition du vivre ensemble ?

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    De Laurent de Briey dans lalibre.be (via didoc.be)

    La Cour constitutionnelle a rendu récemment un arrêt sur les cours dits « philosophiques » dans l’enseignement officiel francophone. Ce document a fait couler beaucoup d’encre. Nous reproduisons ici un article d’opinion publié dans La Libre Belgique du 23 mars dernier.

    La neutralité, condition du vivre ensemble?

    Il n’est plus besoin de le rappeler : la Cour constitutionnelle a estimé la semaine dernière qu’un élève ne pouvait être obligé de s’inscrire dans un cours de religion ou de morale laïque. L’arrêt de la Cour mériterait d’être discuté, mais il me semble plus important d’essayer de clarifier les concepts de neutralité et de laïcité, ainsi que de se demander si la neutralité est réellement une condition du vivre ensemble.

    L’une des conclusions les plus frappantes de l’arrêt est d’affirmer que le cours de morale « laïque » n’est pas un cours « neutre », mais un cours confessionnel comme les autres. La morale laïque est fondée sur la conviction que la raison permet l’émancipation individuelle de l’obscurantisme religieux. Elle est donc porteuse d’une critique de la religion incompatible avec la neutralité.

    Cette conclusion conduit certains à considérer que nous avons besoin d’une laïcité à la française. Pourtant, le concept de laïcité en France trouve sa source dans la même critique révolutionnaire de la religion. Il est hérité des Lumières françaises qui, à la différence de l’Aufklärung allemand, a opposé foi et raison. Il est vrai que si la Prusse de Kant était protestante, la France de Voltaire était catholique.

    La laïcité à la française exprime dès lors la volonté de substituer l’Etat à l’Eglise comme seule institution pouvant légitimement organiser la vie en société. Par contre, dans les pays où la Réforme avait déjà favorisé une désinstitutionalisation de la religion, l’affirmation de la primauté de l’Etat n’a pas nécessité une même exclusion du religieux hors de la sphère publique.

    La laïcité est toutefois en évolution constante. Elle prend aujourd’hui une signification plus proche de la neutralité de l’État. Or, si la laïcité est un concept propre à la tradition républicaine, la neutralité appartient à la tradition libérale (principalement) anglo-saxonne. Pour le libéralisme, la finalité de l’Etat est de permettre à chaque individu de vivre conformément à ses propres convictions philosophiques. A cette fin, il doit assurer une égale liberté à chacun, en garantissant le respect des droits fondamentaux, tout en ne prenant pas lui-même position sur les questions confessionnelles. Dans ce cadre, la laïcité apparaît comme une interprétation particulière de la neutralité selon laquelle celle-ci serait garantie par l’exclusion des convictions philosophiques hors de la sphère publique.

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  • 40 Days for Life : plus de 400 enfants à naître sauvés de l'avortement

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    Lu sur Riposte Catholique :

    40-days-logo.jpg.jpg40 Days : plus de 400 enfants à naître sauvés de l’avortement !

    La campagne de Carême des 40 Days for Life, commencée le mercredi des Cendres 18 février, vient de s’achever ce dimanche des Rameaux (29 mars). La coordination des 40 Days for Life a annoncé ce lundi 30 mars que, pendant ces quarante jours, au moins 402 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement. Et ce nombre devrait croître dans les jours à venir au fur et à mesure que les informations remonteront à la coordination. (...)

  • Création d'une instance pour le cours de religion catholique (dans l'enseignement officiel)

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    On trouvera ci-dessous le communiqué annonçant la création d'une instance pour le cours de religion catholique dans l'enseignement officiel qui - rappelons le - scolarise moins de 50% de la population scolaire de la Communauté Wallonie-Bruxelles. L'enseignement libre catholique n'est donc pas concerné par la réforme annoncée qui prévoit de réduire le cours "confessionnel" à une heure par semaine, l'autre heure étant dévolue à un "cours de citoyenneté". Les inspecteurs et professeurs concernés sont donc invités à faire des propositions et à partager leurs réactions. Il est vrai que la situation est assez particulière : les professeurs de religion, "libérés" de la moitié de leur enseignement confessionnel, devront se reconvertir pour donner un cours de citoyenneté dont les ambitions sont très larges. Le cours confessionnel, réduit de moitié, devra-t-il se focaliser davantage sur le contenu de la religion concernée ? Quant au professeur de religion ou de morale reconverti en professeur de citoyenneté, il devra faire preuve d'expertise dans des domaines aussi divers que ceux des sciences sociales, politiques, juridiques et environnementales pour répondre aux exigences des programmes en gestation.

     

    Communiqué de l’instance pour le cours de religion catholique 30/03/15

    Aux inspectrices et inspecteurs pour le cours de religion catholique, 
    Aux professeurs de religion catholique de l’enseignement officiel,

    Madame, Monsieur,

    A la demande de Monseigneur Harpigny, agissant au nom des évêques de Wallonie-Bruxelles, une instance a été créée pour le cours de religion catholique. Trois missions lui ont été dévolues : la recherche, la communication et – s’il échet – la négociation au sujet des cours de religion catholique, de l’enseignement primaire et secondaire.

    Cette instance est constituée des vicaires ou délégués de chaque diocèse belge francophone (J. Piton pour le diocèse de Tournai, M. Vincent pour le diocèse de Namur, M. Deltour pour le diocèse de Liège et C. Gillard pour le diocèse de Malines-Bruxelles) et du délégué de l’évêque référendaire pour le cours de religion catholique auprès du Cabinet de la Ministre de l’Enseignement obligatoire (M. Desmedt). Cette instance bénéficie de l’expertise de deux professeurs de l’UCL (Professeurs Christians et Derroitte) et assurera aussi la consultation d’invités externes. La présidence de cette instance est assurée par C. Gillard. Monseigneur Harpigny y est invité permanent.

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  • Au Moyen-Orient : "une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse"

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    De l'orient le jour.com :

    « Je vais être clair : au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse... Les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yazédis, les Turkmènes, les Kurdes, les Shabaks, tous sont menacés par ce que j'appelle le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. » C'est ce qu'a déclaré, vendredi soir, à New York, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l'occasion d'un débat public au Conseil de sécurité, consacré aux « victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ». Ce fut aussi l'occasion pour le chef du Quai d'Orsay d'appeler le Liban « modèle de coexistence entre les communautés – établi par la Constitution, le pacte national et l'accord de Taëf – et fragilisé par la paralysie institutionnelle à élire, dans les meilleurs délais possibles, un président qui garantisse la pérennité de ce modèle ».

    Lire tout l'article : "Fabius presse le Liban d'élire un président 'qui garantisse la pérennité du modèle de coexistence'"

    Lire aussi le discours à l'ONU du patriarche des Chaldéens, Mgr Sako

  • Crise ukrainienne : quand les Etats de l'Union Européenne ont tout faux

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    Du lieutenant-général e.r. Francis Briquemont, en opinion, dans lalibre.be :

    ... c’est l’année où toute l’Europe commémorait le début de la guerre 1914-1918 en clamant “vive la paix” que la crise ukrainienne a éclaté, il y a un peu plus d’un an.

    C’est une crise qu’il était possible d’éviter et qu’il est un peu trop facile de rejeter automatiquement sur V. Poutine alors que les Européens ont démontré toute l’étendue de leur faiblesse politique au sein de l’UE et leur “ignorance” (voulue  ?) de la géographie. Les querelles se sont envenimées à un point tel qu’il y a un mois la situation tournait à la guerre totale entre les communautés ukrainiennes. C’est alors, avec un an de retard, que le tandem A. Merkel/F. Hollande est intervenu pour arracher l’accord de Minsk qui a mis fin (provisoirement  !) aux combats.

    Mais que d’erreurs ont été commises  : par les révolutionnaires d’abord. Naïveté politique surprenante en croyant qu’il suffisait de crier “vive l’Europe” et “à bas Poutine” pour réussir la révolution. Réactions incompréhensibles ensuite (stupides  !)  : en abolissant d’emblée l’usage de la langue russe, ils ont permis à V. Poutine de récupérer sans effort la Crimée et surtout la base militaire lui donnant accès aux mers du Sud – une obsession russe depuis des siècles; autre erreur majeure des nouveaux dirigeants ukrainiens  : avoir voulu récupérer par la force la région du Donbass russophone tout en lui coupant totalement les vivres. Quand le sang a coulé entre deux communautés d’un Etat – j’ai connu cela en Bosnie – il est bien difficile d’apaiser les esprits. Enfin, les Ukrainiens ont-ils cru que les Européens ou l’Otan allaient se précipiter à leur secours et déclencher une guerre en Europe  ?

    Et comment ne pas évoquer une fois de plus les erreurs des Etats de l’UE. Comment les dirigeants occidentaux ont-ils pu imaginer que l’UE pouvait signer un pacte d’association avec l’Ukraine en “snobant”V. Poutine. Comment ont-ils (du moins certains) pu laisser croire aux rebelles ukrainiens que leur pays pouvait se rapprocher de l’UE et de l’Otan sans que la Russie soit directement concernée. Il y a un an, le couple franco-allemand aurait dû oser organiser un sommet avec V. Poutine sur l’avenir d’une Europe stable et associée de l’Atlantique à l’Oural. Est-ce encore possible  ? J’en doute car je ne crois pas que la France et l’Allemagne puissent, aujourd’hui, imposer un tel projet au sein d’une Otan dominée par les Etats-Unis, car de cette Europe-là, les Etats-Unis n’en veulent pas. Lisez R. Kaplan, il nous explique pourquoi. Espérons quand même que l’UE puisse rétablir des relations stables avec la Russie, au moins sur le plan économique, même si cela ne plaît pas aux Ukrainiens et à quelques va-t’en “crise”… En fait, il y a un an, les Européens ont oublié cette réflexion de Napoléon  : “Regardez la carte d’un Etat et vous connaîtrez sa politique étrangère.”

    Lire tout l'article : "La revanche de la géographie et le conflit ukrainien"

  • Douze cents participants à la Marche pour la Vie malgré le vent et la pluie

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    Plusieurs rassemblements avaient lieu simultanément ce dimanche 29 mars dont la Manifestation pour la Vie et un grand Chemin de Croix réunissant de très nombreux fidèles à la Basilique de Koekelberg. Cela explique sans doute, en dehors des mauvaises conditions climatiques, pourquoi les participants à la Marche pour la Vie se sont retrouvés en effectifs limités.

    "Espérance Nouvelle" rend compte de cette manifestation; c'est à lire ICI

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    ... et, du Salon Beige : Marche pour la vie à Bruxelles

    Aujourd'hui, sous la pluie, plus d'un millier de Belges se sont mobilisés pour défendre la vie depuis sa conception :

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    L'an prochain, la Marche pour la vie de Bruxelles aura lieu le 19 avril.

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  • Sommes-nous en train de vivre la fin de notre civilisation ?

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    Du blog de François-Xavier Bellamy :

    Vivons-nous la fin de notre civilisation ?

    Entretien avec Michel Onfray et François-Xavier Bellamy, paru dans le Figaro du 25 mars 2015. Propos recueillis par Vincent Tremolet de Villers et Alexandre Devecchio.

    LE FIGARO – Michel Onfray, dans Cosmos, le premier volume de votre triptyque philosophique, vous rappelez la beauté du monde. Nous ne la voyons plus ?

    Michel ONFRAY – Nous avons perdu l’émerveillement. De Virgile jusqu’à la naissance du moteur, il nous habitait. Mais depuis, nous avons changé de civilisation : de leur naissance à leur mort, certains individus n’auront vécu que dans le béton, le bitume, le gaz carbonique. Des saisons, ils ne connaîtront que les feuilles qui tombent des quelques arbres qui restent dans leur rue. Il s’agit d’une véritable rupture anthropologique et ontologique : la fin des campagnes, la mort de la province et de la paysannerie au profit d’une hyper cérébralisation. Le vrai problème n’est pas l’oubli de l’être, comme disait Heidegger, mais l’oubli des étants qui constituent le Cosmos.

    François-Xavier BELLAMY – Il faut aller plus loin encore : l’homme n’est plus en contact avec la nature qui l’environne, ni surtout avec la nature dont il se reçoit… Nous avons perdu le sens des saisons, mais aussi celui du rythme naturel de notre propre vie. Le citoyen est devenu citadin, et il a oublié que l’homme ne se construit pas ex nihilo, qu’il n’est pas un produit parmi d’autres, artificiel et transformable, dans la société de consommation. Cette négation du vivant va jusqu’au déni de sa propre mort. Prenez la loi sur la fin de vie : le fait de transformer la mort en sédation, en un simple sommeil, par le prodige de la technique, est une façon pour l’homme d’écarter tout ce qui fait sa condition naturelle.

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