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Politique - Page 494

  • L'homélie "pro-life" et "pro-mother" de notre archevêque en ce jour de Pâques

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    Homélie de Mgr Léonard en ce jour de Pâques 2015

    Jean, le disciple bien-aimé, arrive le premier au tombeau. Mais c’est Pierre, le premier Pape, qui doit faire le constat officiel. Et Pierre voit, mais sans comprendre. Nous lui ressemblons souvent. Nous voyons, mais sans vraiment comprendre. Il constate que le linceul qui enveloppait le corps est resté là, dans un ordre intact. Il voit aussi le linge qui avait été noué autour de la tête pour maintenir la mâchoire fermée. Il n’est pas étendu à plat comme le linceul, mais enroulé à sa place, là où se trouvait la tête du défunt. « C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. » Jean comprend dans la foi ce que le regard de Pierre n’avait pas encore saisi à ce moment, à savoir qu’une force qui n’est pas de ce monde a vidé le linceul de son contenu et a inauguré un monde nouveau en faisant passer Jésus de la croix à la gloire.

    C’est le monde entier, c’est toute l’histoire du monde qui a basculé de la mort à la vie, du désespoir à l’espérance, avec la Résurrection de Jésus. Je sais bien qu’il n’est pas facile de croire à la résurrection de Jésus et à la nôtre, mais, sans Pâques, la naissance de l’Eglise et la rédaction du Nouveau Testament seraient totalement incompréhensibles. Même s’il est exigeant, le choix de la foi est le plus intelligent qui soit. Il vit et il crut. Nous aussi, nous osons croire que Jésus est ressuscité et que notre vie véritable est déjà, provisoirement cachée avec le Christ en Dieu. Mais « quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire ».

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  • Kenya : le massacre horrible des 142 jeunes étudiants exécutés parce que chrétiens

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    kenya,shebabs,islamistes,djihadistes,massacre,horreurDe Laurent Marchand, sur son blog :

    Kenya, assassinés parce que Chrétiens

    Chaque mois, 322 chrétiens sont persécutés dans le monde. 214 églises ou lieux de culte chrétiens attaqués. 722 actes de violence perpétrés. Ce décompte, c’est une organisation américaine qui le tient. Opendoorsus.org  Il confirme ce que le rapport annuel de l’Aide à l’Eglise en détresse relevait en 2014. La liberté religieuse est un des droits de l’homme les plus violés dans le monde, et les chrétiens sont en train de devenir la première minorité religieuse persécutée. Au Proche Orient, bien sûr, mis à feu et à sang par les combattants de Daech. Mais aussi en Asie et plus encore en Afrique. Le massacre des 142 jeunes étudiants du campus de Garissa,  au Kenya, jeudi, ajoute à l’horreur. Ce sont des étudiants, la plupart chrétiens, venus de tout le pays, qui ont été pris pour cible. C’est l’avenir du pays, le choix de l’éducation et la confession qui a guidé les assassins. Les premiers récits sont impressionnants. Les tueurs des milices shebab ont fait appeler les étudiants dans leur famille, avant de les assassiner froidement. Ils ont trié les victimes potentielles en fonction de leur appartenance religieuse. Vendredi, des survivants ont raconté comment les shebab se sont amusés avec leurs otages, les faisant ramper dans des mares de sang ou téléphoner à leurs parents pour leur demander de réclamer le retrait des troupes kényanes de Somalie, avant de les tuer. Des étudiants se sont barbouillés du sang de leurs amis exécutés afin de passer pour morts, alors que les islamistes cherchaient, pièce après pièce, des personnes à abattre. "+Nous ne craignons pas la mort, cela va être de bonnes vacances de Pâques pour nous+, criaient les assaillants en swahili, avant de tirer", a raconté Salias Omosa, 20 ans, un étudiant traumatisé hébergé dans un camp militaire proche de l'université.  En ce jeudi saint, une véritable Saint-Barthélemy djihadiste a été mise en scène.

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  • Les nouvelles priorités de l'armée belge

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    Lu sur sudinfo.be :

    L'armée belge veut devenir encore plus «gay friendly»

    La direction des ressources humaines de la Défense vient de publier une note pour favoriser la diversité. Il s’agit de faire savoir aux « holebis » qu’ils sont les bienvenus et même recherchés afin que l’armée soit le reflet de la société belge.

    « Holebi », ce mot désigne les personnes homosexuelles, lesbiennes ou bisexuelles. «  Il existe, au sein de la communauté holebi, des candidats de valeur qui envisagent peut-être une carrière à la Défense. Il faut qu’il soit clair qu’ils sont les bienvenus à la Défense  », souligne la direction générale des ressources humaines de l’armée, dans une directive « L’orientation sexuelle dans la politique de diversité ».

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  • Il y a vingt-cinq ans, le Roi Baudouin refusait de signer la loi sur l'avortement

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    dyn001_original_250_295_jpeg_2664393_549087aa97c26690f186ebc22c1565a7.jpgLu ICI :

    Au matin du 4 avril 1990, une nouvelle inouïe est transmise par la radio: la Belgique n'a plus de Roi! Baudouin ayant refusé de signer la loi autorisant l'avortement, le gouvernement a déclaré qu'il se trouve dans l'impossibilité de régner. Le 29 mars, le Parlement avait voté une loi libéralisant l'avortement, acceptée par le Sénat le 6 novembre précédent. Or, selon la Constitution belge, aucune loi ainsi votée par les Chambres ne peut être promulguée sans avoir reçu la signature du Roi.

    Des choix parfois douloureux

    Dans nos sociétés, il semble que le vote d'une majorité ne se discute pas, et qu'il suffise pour rendre une loi légitime. Mais, dans son encyclique Evangelium vitæ, publiée le 25 mars 1995, le Pape Jean-Paul II rappellera que le vote démocratique n'est pas un absolu: «Dans la culture démocratique de notre temps, l'opinion s'est largement répandue que l'ordre juridique d'une société devrait se limiter à enregistrer et à recevoir les convictions de la majorité... En réalité, la démocratie ne peut être élevée au rang d'un mythe... Son caractère «moral» n'est pas automatique, mais dépend de la conformité à la loi morale, à laquelle la démocratie doit être soumise comme tout comportement humain» (nn. 69-70). Le Roi Baudouin se trouve dans la situation que Jean-Paul II décrira dans la même encyclique: «L'introduction de législations injustes place souvent les hommes moralement droits en face de difficiles problèmes de conscience en ce qui concerne les collaborations, en raison du devoir d'affirmer leur droit à n'être pas contraints de participer à des actions moralement mauvaises. Les choix qui s'imposent sont parfois douloureux et peuvent demander de sacrifier des positions professionnelles confirmées» (n. 74). Baudouin sait qu'en refusant de signer, il s'expose à être incompris par nombre de ses concitoyens au sens moral affaibli, et risque même de devoir abdiquer.

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  • Kénya : le bilan effroyable de l’attaque contre les étudiants chrétiens : 147 morts !

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    De Daniel Hamiche sur l'Observatoire de la Christianophobie :

    Il est désormais clair que l’opération d’envergure menée hier matin, à partir de 5 h/5 h 30, par le groupe islamiste Al-Shabaab contre le Garissa University College, visait à l’extermination des étudiants chrétiens et que les premières victimes furent les participants à un culte chrétien matinal dans l’enceinte du campus. Différents témoignages de rescapés du massacre, confirment que seuls les chrétiens étaient ciblés. Le dernier bilan officiel s’élève au nombre effroyable de 147 morts dont deux policiers kenyans, et environ 80 blessés. Le nombre des morts parmi les agresseurs – dont on ne connaît toujours pas le nombre – n’est pas signalé. Comme l’on estime à 815 le nombre d’étudiants présents sur le campus cette nuit là, qu’environ 500 ont réussi à échapper aux tueurs musulmans mais que plus de 140 furent massacrés, cela veut dire qu’entre 150 et 200 étudiants, filles et garçons, ont été enlevés par Al-Shabaab. Sheik Abdiasis Abu Musab, porte-parole d’Al-Shabaab, a fait à cet égard des déclarations sans ambigüité concernant les jeunes enlevés : « On a trié les gens et relâché les musulmans ». Des chrétiens, filles et garçons, sont donc toujours otages du groupe terroriste musulman. L’affaire était donc bien une action terroriste antichrétienne.

    Source : Morning Star News (2 avril)

  • Le ministre Marcourt veut pousser les étudiants en médecine à pratiquer des avortements

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    Lu sur lavenir.net :

    Marcourt invite les doyens à sensibiliser les étudiants à l’IVG

    Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a indiqué jeudi avoir consulté les doyens de Facultés de médecine, leur demandant de «définir des actions concrètes […] afin de sensibiliser les étudiants à la pratique de l’IVG».

    Nous manquons de praticiens, nous devons «répondre à ces avancées éthiques», a-t-il fait observer alors que la Belgique se souvient de la loi dépénalisant l’avortement votée il y a 25 ans.

    Le ministre souhaite approfondir le champ d’action au sein des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des facultés de médecine afin de «renforcer l’information, la sensibilisation et la formation des jeunes candidats médecins concernant les gestes médicaux posés lors d’une IVG». Et Jean-Claude Marcourt d’espérer que cet appel soit «salutaire et fasse naître des vocations».

    Un des problèmes soulevés à l’heure de faire le bilan de la dépénalisation de l’avortement réside dans le risque de pénurie du personnel médical habilité à pratiquer l’IVG.

    25 ans après, les ministres souhaitent informer

    La ministre des droits des femmes en fédération Wallonie-Bruxelles, Isabelle Simonis, tient également à s’inscrire dans une politique «volontariste» en matière d’avortement. Elle souhaite ainsi développer un «outil d’information généraliste» accessible à toutes les jeunes filles et femmes et ce, dans les meilleurs délais. «Une des plus grandes lacunes est l’absence d’information objective quant aux solutions face à une grossesse non-désirée. Nous devons y remédier», a-t-elle soulevé jeudi.

    Il y a quelques semaines, l’Université Libre de Bruxelles menait différentes actions en rappelant le combat du professeur Willy Peers. L’institution soulignait à cette occasion les avancées éthiques et sociales en matière de droit à l’avortement et de la liberté de la femme de pouvoir disposer de son corps.

    C’est ce vendredi 3 avril 2015 que la Belgique célèbre les 25 ans de la loi Lallemand-Michelsens qui dépénalise l’avortement.

  • Non, l'IVG ne constitue pas un acquis positif pour les femmes !

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    Dans un entretien avec Christian Laporte paru dans la Libre (p. 53), Carine Brochier (administratrice de l'Institut Européen de Bioéthique) estime que la libéralisation de l'IVG ne constitue aucunement un acquis positif pour les femmes :

    Quel est votre bilan de la dépénalisation de l’IVG?

    Plus de 320000 femmes se sont fait avorter en Belgique. Ce sont là les cas déclarés… Cela fait 320000 drames, car comme l’a dit Simone Veil elle-même en novembre 1974, “l’avortement est toujours un drame et cela restera toujours un drame”… On en porte les traces toute sa vie… Certains ont vu dans la libéralisation de l’avortement un trophée pour la libération de la femme. C’est l’inverse! Qui a vraiment pensé à soutenir ces femmes en détresse et l’enfant qu’elles avaient en elles? Car éliminer le fœtus qu’on porte en soi est toujours un acte éprouvant qui marque le corps et l’esprit. Je puis en attester car j’ai été à la rencontre de ces femmes et jeunes filles.

    Dans un centre de planning familial pratiquant l’IVG?

    J’ai aussi voulu rencontrer les psychologues. La détresse est bien là tout comme – même avec beaucoup de dévouement – l’incapacité à gérer ces situations de crise. Pour respecter la liberté de la femme, ils évitent d’employer des mots comme bébé, enfant, papa, naissance, termes qui risqueraient de projeter la femme dans le futur et la réalité de la venue au monde d’un enfant. Mais est-­ce la rendre libre en occultant la réalité?

    Leur vie après l’IVG vous a aussi fort interpellée?

    Les associations qui accueillent les femmes en post­IVG disent que beaucoup portent une nouvelle détresse psychologique, un poids dont elles n’osent pas parler puisque c’est irréparable et que souvent leur entourage n’était pas au courant ou les poussait à l’IVG. Au moment de l’avortement, elles sont soulagées face à la panique et à une situation d’urgence. Mais tôt ou tard, la réalité ressurgit comme un tsunami et de façon inattendue. Or, que nous dit­on aujourd’hui? Que l’avortement est une libération pour les femmes et qu’au nom de la libération de la femme – “Mon corps, mon choix” –, l’IVG devrait être plus accessible. Remettre en question l’avortement est perçu comme réactionnaire et stigmatisant pour les femmes qui y auraient eu recours. Parler des conséquences psychologiques et de la violence de cet acte est perçu comme inadapté, à la limite de l’intolérance. Car on priverait les femmes du droit de disposer de leur corps. Ecartons ici toute revendication idéologique: que voyons et qu’entendons-­nous lorsque ces femmes blessées sont rattrapées par la réalité? Est-­ce une victoire de voir combien l’avortement, quelles que soient l’éducation et la culture de la femme, laisse des traces en elle? La réalité est là, dans ces larmes…

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  • La doctrine sociale de Jean-Paul II reste d'actualité, dix ans après sa mort

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    De Liberté Politique.com :

    Dix ans après, l’actualité de la doctrine sociale selon Jean-Paul II

    L’Église universelle commémore ce 2 avril le dixième anniversaire du retour à Dieu de saint Jean-Paul II. L’économiste Jean-Yves Naudet rend hommage à son prophétisme. Le vainqueur du « socialisme réel » a renouvelé la pensée sociale de l’Église en l’enracinant dans une anthropologie à la hauteur des défis contemporains.

    DIX ANS APRES la mort de Jean-Paul II, on mesure l’ampleur de son apport à la doctrine sociale de l’Église et le caractère prophétique de ses mises en garde. Un enseignement qui s’adresse à « tous les hommes de bonne volonté », car il s’appuie certes sur la foi, mais aussi sur la raison.

    Il se situe dans la droite ligne des enseignements de ses prédécesseurs, depuis Léon XIII et Rerum novarum (1891), et ses successeurs, Benoît XVI et François, chacun avec son style propre, se situent aussi dans la même ligne : le monde change, des défis nouveaux apparaissent (François rédige une encyclique sur les questions écologiques), mais les principes restent, car ils « appartiennent au patrimoine doctrinal de l’Église » (CA § 3). 

    La clef de voûte, qui sert de guide « à toute la doctrine sociale de l’Église » et qui permet de juger toutes les situations, tous les systèmes, « c’est la juste conception de la personne humaine, de sa valeur unique » et donc de sa « dignité incomparable » (CA § 11).

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  • Des associations féministes réclament l'abolition de la gestation pour autrui

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    gpa-pma.jpgLu sur le site de la RTBF :

    La conférence de la Haye de droit international privé veut encadrer et permettre la reconnaissance de la gestation pour autrui (GPA). Plusieurs associations féministes dénoncent des dérives de plus en plus fréquentes et réclament l'abolition de cette pratique.

    Les débats furieux qui accompagnent la GPA, gestation pour autrui, autrement dit le recours à des mères porteuses, ressemblent à ceux qui entourent la pénalisation ou pas des clients de la prostitution. Ils divisent au sein de mêmes mouvements politiques, à gauche comme à droite, mais aussi parmi les féministes ou les militants des droits des homosexuels. Les uns et les autres argumentent au nom des mêmes valeurs : liberté individuelle, droit des femmes sur leur corps, intérêts des enfants.

    Le 23 mars 2015, des collectifs et associations féministes manifestaient leur colère contre l'autorisation de la GPA envisagée par la Conférence de la Haye de droit international privé. Cette organisation intergouvernementale dont la mission est d’unifier progressivement les règles de droit privé entre différents pays souhaite en effet un encadrement transnational de la Gestation pour autrui, afin de faciliter la "reconnaissance mutuelle des filiations issues de contrats de mères porteuses". Il ne s'agit en aucun cas de se prononcer sur la légalité ou le bien fondé de la GPA mais de permettre à des enfants nés dans de telles conditions d'acquérir une identité civile en conformité avec leur vie réelle.

    GPA à géométrie variable, enfants fantômes ou réels

    Ainsi en France, des enfants nés de mères porteuses, aux États-Unis, en Belgique ou en Inde, là où c'est autorisé, ne pouvaient devenir français. Jusqu'à ce qu'en juin 2014, la Cour européenne des droits de l’Homme condamne la France pour avoir porté atteinte à l’identité de trois enfants nés par GPA, en refusant de transcrire dans l’état civil français leur acte de filiation légalement établi aux États-Unis. Et en janvier 2015, la même cour estimait que l’Italie n’aurait pas dû séparer un enfant né d’une GPA à l’étranger de ceux qui souhaitaient devenir ses parents. Le couple avait agi dans l’illégalité, cette pratique étant interdite également en Italie.

    Mais cette simple réflexion juridique équivaut à une légalisation de fait pour certaines associations féministes, lesquelles demandent aux Nations-Unies une "convention d’abolition du recours aux mères porteuses , sur le même modèle que l’abolition de l’esclavage". Une revendication née, pour les signataires de cet appel, de situations absurdes et inquiétantes qui surgissent avec cette pratique, telles des mères portant l'enfant de leur fils ou de leur fille…

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  • Sommaire du n° d'avril de La Nef

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    Sommaire du n°269 d'avril 2015
    SOMMAIRE DU N° 269 D’AVRIL 2015

    ÉDITORIAUX

    « Tu ne tueras pas » ?, par Christophe Geffroy
    Quand ce pays sera sans nous, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Convertir les Saoudiens ?, par Maurice Saliba
    Du nouveau à l’Institut Catholique de Toulouse, entretien avec 
    Andrea Bellantone, Aude Suramy et le P. Th.-D. Humbrecht
    À rebours : Libéral-libertaire ?, par Falk van Gaver
    Après les élections : reconstruire autrement, par Jacques    de Guillebon
    Géopolitique d’abord : Le règne des Faucons, par Paul-Marie Coûteaux
    Théologie de la libération : réhabilitation, par Falk van Gaver
    Série libéralisme (7) : Pour un juste libéralisme, par Charles Beigbeder
    Lettres toscanes : Le Calife ou le Christ, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Procréation eugéniste, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Remettre Dieu à sa place, entretien avec le cardinal Robert Sarah

    DOSSIER : VERS L’EUTHANASIE ?
    La culture de mort en marche, par Jacques de Guillebon
    La boucle est bouclée…, par Jean-Marie Le Méné 
    Euthanasie : ce qu’en dit l’Église, par Mgr Jacques Suaudeau
    Refuser de voir la mort en face, par Thibaud Collin
    Soins palliatifs : l’urgence, par Marie-Laetitia Girard
    « Oui, on peut agir ! », entretien avec Jean Frédéric Poisson
    Une légalisation déguisée, entretien avec Marion Maréchal-  Le Pen

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (5/5) : Le traitement qui sauve…, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Miracles, prodiges et signes, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Pierre Emmanuel, l’œil du cyclone, par Romaric Sangars
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma,
    Internet, Livres jeunes
    Un livre, un auteur, entretien avec Paul Clavier
    Portrait : Grégor Puppinck, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • Cours philosophiques : la neutralité serait-elle la condition du vivre ensemble ?

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    De Laurent de Briey dans lalibre.be (via didoc.be)

    La Cour constitutionnelle a rendu récemment un arrêt sur les cours dits « philosophiques » dans l’enseignement officiel francophone. Ce document a fait couler beaucoup d’encre. Nous reproduisons ici un article d’opinion publié dans La Libre Belgique du 23 mars dernier.

    La neutralité, condition du vivre ensemble?

    Il n’est plus besoin de le rappeler : la Cour constitutionnelle a estimé la semaine dernière qu’un élève ne pouvait être obligé de s’inscrire dans un cours de religion ou de morale laïque. L’arrêt de la Cour mériterait d’être discuté, mais il me semble plus important d’essayer de clarifier les concepts de neutralité et de laïcité, ainsi que de se demander si la neutralité est réellement une condition du vivre ensemble.

    L’une des conclusions les plus frappantes de l’arrêt est d’affirmer que le cours de morale « laïque » n’est pas un cours « neutre », mais un cours confessionnel comme les autres. La morale laïque est fondée sur la conviction que la raison permet l’émancipation individuelle de l’obscurantisme religieux. Elle est donc porteuse d’une critique de la religion incompatible avec la neutralité.

    Cette conclusion conduit certains à considérer que nous avons besoin d’une laïcité à la française. Pourtant, le concept de laïcité en France trouve sa source dans la même critique révolutionnaire de la religion. Il est hérité des Lumières françaises qui, à la différence de l’Aufklärung allemand, a opposé foi et raison. Il est vrai que si la Prusse de Kant était protestante, la France de Voltaire était catholique.

    La laïcité à la française exprime dès lors la volonté de substituer l’Etat à l’Eglise comme seule institution pouvant légitimement organiser la vie en société. Par contre, dans les pays où la Réforme avait déjà favorisé une désinstitutionalisation de la religion, l’affirmation de la primauté de l’Etat n’a pas nécessité une même exclusion du religieux hors de la sphère publique.

    La laïcité est toutefois en évolution constante. Elle prend aujourd’hui une signification plus proche de la neutralité de l’État. Or, si la laïcité est un concept propre à la tradition républicaine, la neutralité appartient à la tradition libérale (principalement) anglo-saxonne. Pour le libéralisme, la finalité de l’Etat est de permettre à chaque individu de vivre conformément à ses propres convictions philosophiques. A cette fin, il doit assurer une égale liberté à chacun, en garantissant le respect des droits fondamentaux, tout en ne prenant pas lui-même position sur les questions confessionnelles. Dans ce cadre, la laïcité apparaît comme une interprétation particulière de la neutralité selon laquelle celle-ci serait garantie par l’exclusion des convictions philosophiques hors de la sphère publique.

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  • 40 Days for Life : plus de 400 enfants à naître sauvés de l'avortement

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    Lu sur Riposte Catholique :

    40-days-logo.jpg.jpg40 Days : plus de 400 enfants à naître sauvés de l’avortement !

    La campagne de Carême des 40 Days for Life, commencée le mercredi des Cendres 18 février, vient de s’achever ce dimanche des Rameaux (29 mars). La coordination des 40 Days for Life a annoncé ce lundi 30 mars que, pendant ces quarante jours, au moins 402 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement. Et ce nombre devrait croître dans les jours à venir au fur et à mesure que les informations remonteront à la coordination. (...)