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Politique - Page 503

  • Pas vraiment rassurant...

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Pourquoi l'armée belge doit vivre avec des extrémistes en son sein?

    Suite à nos révélations concernant le passage dans les rangs de l'armée belge du jihadiste verviétois Lotfi Aoumeur, 24 ans, nous avons tenté d'en savoir plus sur la façon dont la Défense tente de se prémunir de l'éclosion d'éléments radicaux en son sein. Selon un représentant syndical, la grande muette manque de moyens, matériels et juridiques, pour pouvoir suivre réellement les éléments potentiellement problématiques et s'en débarrasser.

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  • Angélisme, relativisme, égalitarisme : la trilogie du vide danois

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Le Danemark aussi est confronté à la montée de l’islamisme. Les attentats de Copenhague, œuvre comme à Paris d’un natif du pays, mettent en exergue l’incapacité de l’Occident à répondre à « l’islamo-fascisme » dont parle Manuel Valls. Pour le blog « Causeur », le Danemark « illustre mieux que n’importe quel autre pays l’état de fatigue et d’usure générale de l’Occident ». Une nation où « l’angélisme prime, où la relativité et l’égalitarisme se livrent une âpre concurrence et où les valeurs sont priées de ne pas s’afficher outrageusement sur la place publique », note le magazine. Non sans conséquences… »

    Causeur.fr écrit en effet ceci (extrait) :

    […] À peine un mois s’est écoulé depuis les attentats qui ont visé Paris et qui, semblait-il, avaient insufflé un esprit de fronde contre l’islamisme radical à travers le monde, celui que l’on appelle l’esprit du 11 janvier. La réalité est tout autre, c’est désormais un esprit de peur qui règne sur l’Europe, tant les évènements se suivent et se ressemblent dans le mode opératoire et le choix des victimes. Mais surtout, pour incroyablement violents que furent les attentats de Paris, ceux de Copenhague gravissent un échelon supplémentaire dans la terreur, du moins du point de vue symbolique.

    Nation avant-gardiste par excellence, territoire revendiquant à hue et à dia son enchantement, terre précurseur du progrès et de l’individualisme, le Danemark illustre mieux que n’importe quel autre pays l’état de fatigue et d’usure générale de l’Occident que Michel Houellebecq met en scène dans son roman pour expliquer l’établissement de l’islam. Dans cette contrée à l’origine de toutes les avancées sociétales, où l’angélisme prime, où la relativité et l’égalitarisme se livrent une âpre concurrence et où les valeurs sont priées de ne pas s’afficher outrageusement sur la place publique, on ne peut s’empêcher de donner raison à la maxime nietzschéenne selon laquelle la nature a horreur du vide. Et par conséquent d’y voir une cible idéale de l’islamisme radical.

    Le Danemark, c’est aussi le pays de la liberté d’expression, parfois jusqu’à l’extrême. Sans comparaison possible avec la France, il est quasiment permis de tout penser et de tout dire. C’est ainsi que le Danmarks Nationalsocialistiske Bevægelse, parti nazi officiel et légal, exhibe fièrement ses croix gammées lors de ses manifestations publiques, où que l’association pédophile danoise, la DPA, crée en 1985, ne fut dissoute qu’en 2004. En attaquant à Copenhague, les terroristes portaient l’estocade à la liberté d’expression et à sa sanctuarisation sans limites.  Est-il d’ailleurs nécessaire de rappeler que le Danemark fut le lieu d’origine du « blasphème », lorsqu’en 2005, le Jyllands-Posten publiait les premières caricatures de Mahomet ? […]

     Ref. Une Europe sans transcendance est-elle capable de résister à l’islamisme ? et Le Danemark frappé par le terrorisme islamiste

    JPSC

  • L'Occident est-il en train de tomber dans le piège tendu par Daech ?

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    Aux provocations de l'Etat Islamique, les 22 puissances de la "coalition" répondent en multipliant raids et frappes. Mais, ce faisant, ne tombent-elles pas dans le piège que leur tend le "califat"? Cet article de Jean-Gabriel Fredet paru sur challenges.fr, faisant écho aux analyses de Pierre-Jean Luizard, permet d'approfondir la réflexion : 

    Les clés pour comprendre l'irrésistible ascension de Daech

    Dans 'Le piège Daech, l’Etat islamique ou le retour de l’histoire', l'historien Pierre-Jean Luizard explique les métamorphoses d'un groupe qui étend son emprise au Proche et Moyen-orient.

    L’auteur des fusillades de Copenhague a-t-il été, comme le pense le service de renseignement danois, "inspiré par les événements qui se sont déroulés à Paris et par la propagande diffusée par l’Etat islamiste" ?

    Hypothèse vraisemblable. Et raison supplémentaire pour s’intéresser à l’appareil médiatique au cœur de la structure d’un "califat" qui, à la différence d’Al-Qaida qui reste confiné au terrorisme et à une guerre sans fin, proclame sa volonté de construire un Etat pérenne.

    Comment, en quelques mois, l’ "Etat islamique en Irak et au Levant" est-il- né ? Réponse dans Le piège Daech, l’Etat islamique ou le retour de l’histoire (*), un document passionnant signé par l’historien Pierre-Jean Luizard. Ce chercheur de terrain du CNRS qui arpente le Proche-Orient depuis des années y donne une "grille". Un outil pour comprendre les métamorphoses d’un groupe qui, profitant des crises en chaîne secouant l’Irak et la Syrie, contrôle le quart de leur territoire et dispose aujourd’hui des structures administratives et de ressources financières permettant de diffuser le message d’un combat à mort entre "islam et mécréance".

    Message médiéval, moyens high tech

    Pour Pierre-Jean Luizard, al-Furqan, la cellule de communication sur internet qui mobilise les services de rédacteurs anglophones et de techniciens rompus aux effets spéciaux, est une des clés du succès de l’Etat islamique.

    C’est elle qui diffuse les appels aux meurtres des "croisés occidentaux" et les vidéos spectaculaires de décapitations d'"ennemis" et de "délinquants" mais aussi de lapidations ou d’exécutions en masse "justifiées" par une interprétation littérale, médiévale de la charia qui renvoie aux principes de l’Islam des compagnons du prophète. Cette ultra-violence calculée, qui vise à terroriser ses ennemis, attire paradoxalement les candidats au djihad du monde entier. Car en insistant sur l’histoire coloniale de la région, en présentant les musulmans comme d’éternels victimes d’un Occident dominateur, la cellule de propagande cristallise le sentiment d’injustice de certains jeunes des banlieues. En appelant à la guerre sainte contre les occidentaux dans un discours "universaliste" qui prétend transcender le caractère communautaire et confessionnel du mouvement, ces vidéos veulent s’adresser à la communauté mondiale. 

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  • BXL, 16 mars : Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien ?

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    De auschwitz.be :

    Journée d'étude

    « Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien ? », 16 mars 2015

    La prochaine journée d'étude de l'ASBL Mémoire d’Auschwitz, intitulée « Quelle(s) mémoire(s) pour le génocide arménien », aura lieu le lundi 16 mars à Bruxelles au Palais des Académies.
     
    armenie site
     
    Le génocide des Arméniens de Turquie (1915-1916) suscite toujours de nombreux débats. D’une part, l’obstination des gouvernements turcs de nier cette qualification est en opposition radicale avec sa reconnaissance par de nombreux gouvernements. D’autre part, les communautés arméniennes militent pour cette reconnaissance en construisant la mémoire publique de ce génocide.

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  • Mgr Oscar Romero par-delà le mythe

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    De "Chrétiens dans la Cité", la lettre d'information de Denis Sureau :

    Pour Mgr Oscar Romero, au-delà du mythe

     

    Figure en Amérique latine, et ailleurs, Mgr Oscar Romero vient d'être déclaré martyr de la foi par le pape François. Sa béatification ne devrait pas tarder. Quel est le sens de cette reconnaissance, par-delà le mythe ?

     

    Le 24 mars 1980, l'archevêque de San Salvador, Mgr Oscar Romero était tué en pleine messe, probablement par un commando lié au pouvoir dictatorial. Depuis, lit-on sur Wikipédia, « certains le considèrent comme le saint patron officieux des Amériques et de San Salvador. Au-delà du catholicisme, Oscar Romero est honoré par d'autres Églises chrétiennes notamment la Communion anglicane : il se trouve être l'un des dix martyrs du XXe siècle à figurer parmi les statues situées au-dessus de la grande porte Ouest de l'Abbaye de Westminster à Londres. » Un véritable mythe Romero s'est développé, faisant de lui un héraut du « progressisme » et de la « théologie de la libération ». Cependant, un examen plus attentif de sa vie et de ses paroles révèle une réalité plus simple encore : il était seulement catholique. 

     

    Comme le journaliste Patrice de Plunkett l'a souligné, Mgr Romero était un compagnon de route de l'Opus Dei et avait été l'un des premiers évêques du monde à demander la béatification de son fondateur Josémaria Escrivá (cf. L'Opus Dei, Presses de la Renaissance, 2006). Sa piété était des plus classiques, et il portait même le cilice. Il n'était pas le défenseur d'une théologie de la libération qui, imprégnée de marxisme, réduisait le combat chrétien au plan horizontal de la lutte armée. Il prêchait « pour une authentique libération chrétienne », une libération intégrale, précisant : « Je fais également un appel pour que dans cette lutte nous renoncions à des libérations simplement temporelles, à des libérations qui ne transcendent pas l’au-delà de l’Histoire, à des libérations qui veulent résoudre les problèmes par la haine, par la violence et par la lutte armée » (homélie du 6 janvier 1978). En même temps, il était scandalisé par les injustices qui crient vengeance vers le ciel, et par les crimes commis par le pouvoir à travers l'armée, la police et leurs « commandos de la mort » liés aux grands propriétaires terriens. Avec courage, la veille de son assassinat, il avait rappelé aux militaires qu'« aucun soldat n'est tenu d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu ; personne ne doit suivre une loi immorale ». Le théologien américain William Cavanaugh s'est appuyé sur cet exemple pour opposer la discipline de l’Église – notre condition de disciples du Christ –, qui est une discipline de vie, à la discipline du Léviathan étatique, qui est une discipline de violence et de mort. Ainsi Mgr Oscar Romero a illustré « la capacité de résistance que nous donne la pratique religieuse de l’Église quand elle lie les chrétiens les uns aux autres dans la paix du Christ » (Eucharistie et mondialisation, Ad solem, 2001). Au risque du martyre.

  • Des deniers publics bien dépensés?

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    Lu ICI :

    En 2013, l'ensemble des partis politiques belges a reçu 73 millions d'euros de deniers publics. C'est ce qui ressort d'une étude de Jef Smulders, chercheur à la KUL, pour un courrier hebdomadaire du Crisp, dont fait écho Le Soir mardi.

    Passant au crible la comptabilité des partis entre 2008 et 2013, le chercheur souligne le fait que sans cet argent public, les partis ne pourraient pas exister. 

    Les contributions publiques représentent ainsi 94,6% du budget du CDH, 90,5% de celui d'Ecolo, 87,9% de celui du PS et 81,5% du budget du MR.

    En termes absolus, du côté francophone, ce sont les socialistes qui reçoivent le plus d'argent public avec 12,11 millions d'euros, suivis par le MR qui, en 2013, a bénéficié de 6,96 millions. 

    Cotisations en baisse

    Les sources privées sont relativement faibles, à peine 500 euros pour le PS mais jusqu'à 16.090 euros pour le FDF. Les cotisations des membres, la plus importante des sources privées, sont en constante baisse.

    Il est toutefois à noter que les règles de financement des partis ont été revues à la suite de la sixième réforme d'Etat, votée en 2014. 

  • Schaerbeek restaure ses églises

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    Après Sainte-Suzanne, ce sera au tour de l'église Saint-Servais d'être rénovée. Lu sur lalibre.be :

    Schaerbeek : L'église Saint-Servais sera aussi rénovée

    Ce n’est pas parce qu’elles ne font plus le plein comme jadis qu’il faut négliger la sauvegarde et la mise en exergue des églises ! Même sans porter la signature de grands architectes, ce patrimoine religieux n’en demeure pas moins le témoin de l’évolution de nos communes.

    Et il fait pleinement partie du paysage urbain même lorsqu’elles ne se situent pas - nécessairement - au milieu du village ! Les autorités communales schaerbeekoises l’ont parfaitement compris en prenant à bras-le-corps la rénovation et la restauration de certains lieux du culte.

    Ainsi le chantier de l’église Sainte-Suzanne devrait débuter dans les tout prochains mois. Il sera lancé avant les grandes vacances 2015 et devrait durer deux ans. La commune a déjà désigné un entrepreneur pour ce chantier et n’attend plus que l’ultime aval de la Région bruxelloise.

    Une autre église a besoin d’un sérieux rafraîchissement : c’est l’église Saint-Servais sise chaussée d’Haecht et qui clôture la superbe perspective de l’avenue Louis Bertrand. Cet édifice de style néogothique est aussi envahi peu à peu par une couche noirâtre de pollution. C’est la raison pour laquelle une somme de 3,3 millions a été prévue dans le budget 2015 pour sa rénovation comme pour la restauration des vitraux de l’hôtel de ville.

    Déjà une église au XIIIe siècle

    "Elle aussi méritait bien une restauration par la commune, constatent Vincent Vanhalewyn, l’échevin des Travaux publics, et Etienne Noël, l’échevin des Cultes. Saint-Servais est presque aussi ancienne que Schaerbeek… Les premières traces d’une église y remontent au XIIIe siècle. Erigée à l’époque au cœur de l’ancien noyau villageois, elle se dressait au milieu de l’actuelle avenue Louis Bertrand. Le chœur se trouvait à l’emplacement occupé par le Vase Warocqué. Au tournant des XIX e et XX e siècles, la belle église romane a été détruite et a fait place quelques mètres plus haut à celle que nous connaissons aujourd’hui."

    Pour ce qui est des travaux, la commune de Schaerbeek vient de réceptionner le permis d’urbanisme de la Région bruxelloise et les travaux devraient pouvoir commencer dès 2016.

    Travaux largement subsidiés

    Schaerbeek ne devrait supporter que 20 % des frais des travaux, le reste étant pris en charge par la Région.

    "Ce bâtiment retrouvera bientôt son faste d’antan et reprendra la place qui lui est due, au-delà des croyances religieuses ou philosophiques de chacun, au sein du riche patrimoine de notre commune" , concluent les deux échevins.

  • Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

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    Et on fait quoi ? Lu sur le site « aleteia » (JPSC) :

    ei-copts.jpeg"Une nouvelle vidéo publiée sur les réseaux sociaux confirme ces nouvelles atrocités commises par les djihadistes, cette fois en Libye.

    Ces pêcheurs avaient été enlevés aux environs de Kafr el-Sheikh, dans le nord de l'Égypte. Encore une fois, les victimes ont été vêtues d'orange et décapitées par des tueurs habillés de noir et au visage masqué, après avoir défilé le long d'une plage. Les criminels contre l'humanité de l'autoproclamé État islamique ont donc encore frappé, diffusant sur les réseaux sociaux l'exécution scénarisée de ces 21 chrétiens coptes.

    La vidéo diffusée ce dimanche est intitulée : « Un message signé avec le sang à la nation de la Croix », tandis qu'un bandeau en incrustation explique qu'il s'adresse au « Peuple de la Croix fidèle à l'Église égyptienne ennemie ». Des photos de ces otages avaient été publiées dans le dernier magazine diffusé par l'autoproclamé État islamique.

    Cette vidéo a été diffusée sur YouTube et sur un compte Twitter servant de relais à la propagande de ces assassins. La divulgation de cette nouvelle vidéo pose à vrai dire une autre question, technologique : comment peut-il être encore toléré, acceptable, voire seulement possible, que la vidéo d'une telle exécution soit librement diffusée et consultable sur YouTube, le premier des médias vidéo en ligne qui soit au monde, qui fête justement ses dix ans, et Twitter, l'un des plus célèbres réseaux sociaux ?"

    Ref. Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

    Voir : Bientôt un califat à quelques encablures des côtes italiennes

  • Syrie : Maaloula a retrouvé son curé

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    Vu sur le « Salon Beige : dans le cadre du journal télévisé de TV Libertés de vendredi, le Père Toufik, le curé de Maaloula, ville martyre, est intervenu sur le quotidien de la communauté chrétienne. Son entretien poignant mérite d’être écouté par tous.

  • Bientôt un califat à quelques encablures des côtes italiennes ?

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    carte-libye-big.jpgLa semaine dernière, on évoquait la prise de Derna et l'on s'inquiétait de la menace que représente pour l'Italie l'extension de l'ISIS en Libye. Aujourd'hui, dans la Nuova Bussola Quotidiana (14/02), il s'agit de Syrte (trad. par nos soins) :

    L'Isis à la conquête de Syrte : le Jihad à nos portes

    par Gianandrea Gaiani

    Ali Zeidan, ancien Premier Ministre libyen qui vit maintenant en Allemagne, a prédit que l'Etat islamique va bientôt controler la côte méditerranéenne libyenne. Ils sont de plus en plus nombreux - a dit Zeidan se référant aux militants de l'ISIS - ils sont partout ". Leur présence, selon l'ancien premier ministre, se renforce dans certaines grandes villes de la Libye où ils recrutent les combattants des groupes islamistes rivaux. Zeidan s'est ensuite dit « inquiet » que l'ISIS soit aussi près de s'installer le long des côtes de la Méditerranée.

    "Si nous laissons la situation telle quelle pendant un mois ou deux encore, je pense que nous ne pourrons plus la contrôler. Il y aura une grande guerre dans le pays et elle se propagera aussi en Europe ". Une évocation qui semblera peut-être trop pessimiste mais qui trouve pourtant confirmation dans l'évaluation de la vitesse avec laquelle le califat d'Abou Bakr al-Baghdadi s'est imposé en Irak et en Syrie conquérant un territoire plus vaste que la Grande-Bretagne.

    Du reste, les djihadistes combattent de part et d'autre les forces qui s'affrontent depuis des mois pour le contrôle de la Libye. Ils ont repoussé l'offensive contre Derna, leur bastion en Cyrénaïque, déclenchée par l'armée commandée par le général Khalifah Haftar, l'homme fort du gouvernement d'Abdullah al-Thani reconstitué à Tobrouk avec le soutien égyptien.

    Mais les djihadistes ont également affronté avec succès, dans la bataille autour de Syrte, les milices de Misurata et les islamistes de Tripolitaine liés à des groupes salafistes et aux Frères musulmans regroupés au sein d' "Aube de la Libye" et qui obéissent au gouvernement installé à Tripoli. C'est là que les terroristes de l'ISIS ont attaqué l'Hôtel Corinthia, fréquenté par des hommes politiques et par des envoyés du Qatar qui soutiennent les frères musulmans.

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  • "Ne nous oubliez pas!" Le cri de Mgr Sako

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    Livre : « Ne nous oubliez pas ! le SOS du patriarche des chrétiens d’Irak » par Laurence Desjoyaux et Mgr Sako (source)

    Préface du cardinal Barbarin, aux Éditions Bayard

    sako

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    Le constat est sans appel : l’histoire des chrétiens en Irak, pourtant vieille de deux mille ans, est peut-être sur le point de se terminer dans la douleur. Dans ce témoignage poignant, le patriarche des chaldéens raconte le calvaire des chrétiens, chassés et soumis à la terreur de Daesh. Il montre l’importance de leur présence pour l’Église et pour le pays tout entier, et défend le vrai dialogue entre les religions, celui qui cherche à comprendre le point de vue de l’autre, à le respecter et à l’approfondir. Une urgence qui concerne tous les peuples, toutes les religions. Laurence Desjoyaux, journaliste à La Vie, est spécialiste des minorités religieuses en Irak. En 2014, au cœur de l’offensive de l’État islamique, elle retrouve Mgr Louis Raphaël Sako, alors devenu patriarche. Il porte aujourd’hui la voix des chrétiens d’Irak.

    Pour se le procurer grâce à la Procure

  • La vision de Poutine : une Europe chrétienne « de Fatima à Vladivostok »

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Au lendemain de la signature des accords de Minsk sur le cessez-le-feu en Ukraine, une question demeure : que veut Vladimir Poutine en Ukraine ? Les réponses de Frédéric Pons, journaliste, spécialiste des questions de défense, qui vient de signer une biographie du président russe. Quelle analyse faites-vous de l’accord de cessez-le-feu signé à Minsk le 12 février ?

    Cet accord est un copier-coller de Minsk 1 de septembre 2014. C’est un accord transitoire qui cherche à mettre en place un cessez-le-feu. Il est basé sur un compromis : les Ukrainiens ont dû accepter ce que voulait Moscou : plus d’autonomie pour les séparatistes du Donbass. Par ailleurs, ils ont marqué un point : le contrôle de la frontière orientale est assuré par la Russie et échappe à Kiev. En échange, les Russes ont dû accepter de retirer leurs canons et de cesser l’offensive en cours où ils avaient l’avantage.

    Fondamentalement, que veut Poutine en Ukraine ?

    Outre l’objectif territorial que représente la Crimée, il a un objectif stratégique : empêcher l’Ukraine d’adhérer à l’Otan. C’est une constante. Pour cela, il entretient délibérément et à petit feu des troubles dans l’est du pays. La Russie ne veut pas d’Otan à ses frontières. Or, face à lui, la position européenne est ambiguë. D’un côté Français et Allemands sont d’accord, mais d’autres pays non. Et aux États-Unis, une partie du Congrès pousse à cette adhésion.

    Soldats sans insignes, armes lourdes maniées par des militaires au statut incertain : en Ukraine, Vladimir Poutine a-t-il inventé une nouvelle manière de faire la guerre ?

    Poutine fait de la politique. Et il la fait en jouant sur tout le spectre de la puissance – l’armée, les services, la propagande, le mensonge, la dissimulation. Ces outils ne sont pas nouveaux et sont utilisés depuis la nuit des temps. Il a constamment un coup d’avance sur ses adversaires. On voit bien qu’il prend de court l’Otan, qui fonctionne en mode binaire et purement militaire.

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