Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 504

  • Euthanasie : toujours plus et encore plus loin

    IMPRIMER

    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : étude sur la pratique de l’euthanasie en Flandre 

    Ce 15 mars, le New England Journal of Medicine a rendu publics les résultats d’une étude menée par deux universités belges sur les pratiques médicales en fin de vie, basée sur un questionnaire transmis à quelques 6188 médecins exerçant dans la partie néerlandophone de la Belgique et auquel plus de 3700 ont répondu.

    Il en ressort une très nette augmentation des euthanasies pratiquées en Flandre entre 2007 et 2013, puisque lepourcentage des morts par euthanasie sur le total des décès en Flandre est passé de 2% à 4,6 %.

    Les résultats montrent également une différence flagrante entre le nombre d’euthanasies rapportées à la commission de contrôle (1454 cas rapportés en Flandre en 2013) et le nombre d’euthanasies réellement pratiquées, qui tourne autour de 2800Ce qui signifie que, dans la pratique, près d’une euthanasie sur deux échappe à tout contrôle.

    Quant au pourcentage des décès ayant été volontairement hâtés sans consultation du patient, il reste stable à 1,7% en 2013.

    Les responsables de l’étude identifient deux raisons à la hausse de la pratique de l’euthanasie. D’une part, de plus en plus de personnes demandent à être euthanasiéesD’autre part, il y a de plus en plus de médecins qui acceptent d’accéder à ces demandes, puisqu’en 2007, ils y accédaient dans 56% des cas, et qu’en 2013, c’est près de 77% des demandes d’euthanasies qui sont acceptées par les médecins, qui se sentiraient plus « aptes » à la pratiquer, révèle une étude parallèle.

    Dans près de 74% des cas, les soignants d’un service de soins palliatifs ont été partie prenante, ce qui, selon les responsables de l’étude, prouve qu’« après 11 ans, l’euthanasie est de plus en plus considérée comme une réelle option de choix de mort ». L’euthanasie fait donc désormais partie des soins palliatifs, selon ce que certains appellent le modèle belge des soins palliatifs intégraux. 

    Si l’on compare l’évolution des chiffres avec ceux des Pays-Bas, certaines différences sont frappantes. Le professeur Deliens affirme que la Flandre est sans doute plus permissive, et que le fait d’intégrer l’euthanasie dans les services de soins palliatifs comme cela se passe en Belgique, a certainement un impact non négligeable sur l’évolution du nombre d’euthanasies, car aux Pays-Bas, euthanasie et soins palliatifs sont deux circuits complètement séparés.

    Source : The New England Journal of Medicine

    Belgique : euthanasie toujours plus loin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A peine un an après la promulgation de la loi dépénalisant l’euthanasie des mineurs, s’exprime maintenant la volonté d’aller plus loin. Conférences, symposiums et articles de presse traduisent la volonté de certains médecins d’étendre le champ d’application de l’euthanasie aux personnes démentes (lien vers VUB-Gent) mais aussi aux nouveau-nés prématurés et/ou porteurs d’un handicap, et pour lesquels l’équipe médicale jugerait que la « qualité de vie » pose question. (Symposium International d'éthique clinique chez le nouveau-né et l'enfant)

    Parallèlement à cela, le docteur Wim Distelmans souhaite voir encadrer la pratique de la sédation terminale, qui est selon lui, utilisée à des fins euthanasiques. « Le nombre de morts provoquées (intentionnellement) par sédation, est sept fois plus élevé que le nombre d’euthanasies », estime le docteur Distelmans. Il suggère dès lors, "par souci de transparence", que les sédations terminales bénéficient d’un cadre légal équivalent à celui de l’euthanasie : demande expresse du patient, déclaration écrite, commission d’évaluation…

    Le docteur Distelmans ne mentionne pas la différence fondamentale entre une sédation qui donne intentionnellement la mort, et la sédation contrôlée, qui vise à placer pour un temps déterminé le patient dont les symptômes sont réfractaires à tout analgésique dans un état de conscience minimale. L’intention de la sédation qualifie la portée de l’acte. Une notion subtile et essentielle à comprendre pour apprécier la portée de la sédation en phase terminale mais non pas terminale, cette dernière pouvant à juste titre être considérée comme une euthanasie masquée.

  • "La Terre vue du Ciel"; échos du 3e Forum chrétien de la Vie sociale (LLN, 14 mars)

    IMPRIMER

    unnamed.jpg

    "La terre vue du ciel"


    Compte-rendu du très intéressant 3ème Forum Chrétien de la Vie Sociale organisé à Louvain-le-Neuve le 14 mars dernier par la Communauté de l'Emmanuel, en partenariat avec RCF.

     

    Podcasthttp://rcf.fr/spiritualite/temoins-de-la-foi/la-terre-vue-du-ciel-compte-rendu-du-3eme-forum-chretien-de-la-vie-so

  • Action pour la Famille appelle à rejoindre la Marche pour la Vie du 29 mars

    IMPRIMER

    unnamed.png

    DIMANCHE 29 MARS 14H MONT DES ARTS 
    MARCHE POUR LA VIE

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw appelle à participer à la Marche pour la vie du dimanche 29 mars à Bruxelles.

    Pourquoi ?

    Parce que nous soutenons toutes les femmes qui, dans des circonstances parfois très difficiles, ont le courage de garder leur enfant alors qu’elles subissent toutes sortes de pressions pour avoir recours à l’avortement. Ces femmes ont le droit d’être accompagnées, entourées et aidées.

    Parce que nous demandons que l’adoption soit toujours proposée comme une alternative à l’avortement si la mère se trouve dans l’incapacité d’élever son enfant.

    Parce que nous voulons que les femmes que leur situation oblige à abandonner leur enfant se voient offrir un soutien psychologique approprié. N’est-il pas paradoxal que les partisans de l’abandon programmé d’un enfant par sa mère dans le cadre de la gestation pour autrui soient souvent  aussi  ceux qui invoquent le traumatisme de l’abandon pour justifier une interruption de grossesse ?

    Parce que nous nous opposons au discours ambiant qui, contrairement à la loi, fait de l’avortement un droit et aussi un acte anodin, sans importance et sans conséquence, alors qu’il s’agit toujours de mettre fin à la vie d’un enfant à naître.

    Parce que nous voulons que les femmes qui ont subi un avortement ne soient pas abandonnées mais puissent bénéficier d’un accompagnement psychologique adéquat si elles le souhaitent.

    Parce que nous sommes en faveur d’un discours positif qui promeuve dans les écoles, les médias, la société toute entière, l’accueil de la vie et de l’enfant.

    Parce que nous demandons que toutes les écoles mettent en place une véritable éducation affective fondée sur l’amour compris comme don de soi et respect de l’autre, et non pas une simple information centrée sur les pratiques sexuelles et la maîtrise de techniques de protection et de contraception.

    Parce que nous prônons le développement des soins palliatifs et que nous nous opposons à l’euthanasie.

    Parce que, enfin, nous défendons une société solidaire et fraternelle, qui protège et aide les plus vulnérables et les plus fragiles d’entre nous : les femmes en détresse suite à une grossesse, les enfants à naître et les personnes souffrantes en fin de vie.

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

    Nous sommes sur Facebook : inscrivez-vous !
    https://www.facebook.com/agafasbl
     

    Plus d’infos sur la Marche sur http://march4lifebrussels.weebly.com/

  • L'IVG en Iowa : les femmes d'abord confrontées à la réalité de leur enfant en gestation

    IMPRIMER

    1ere-echographie-2.jpgIOWA : DES MESURES DISSUASIVES VIS-À-VIS DE L’AVORTEMENT

      de gènéthique.org

    Lundi 16 mars, la chambre de l’Iowa a adopté une proposition de loi prévoyant l'obligation pour les médecins de proposer systématiquement aux femmes qui veulent avorter de voir une échographie de leur enfant et d’entendre les battements de son cœur.

    « La femme aura ainsi l’opportunité de prendre pleinement conscience de la réalité de la vie de l’enfant qui grandi en elle », justifie le républicain Sandy Salmon. Tandis que les opposants à cette proposition de loi y voient quant à eux, comme l'exprime Mary Mascher,  « une mesure de plus pour humilier une femme qui a pris la décision difficile de ne pas mener sa grossesse à terme ».

    La proposition de loi a été adoptée à 57 voix contre 39. Le texte doit maintenant être présenté au Sénat.

    Des mesures similaires rendant obligatoire la proposition par le médecin d’une échographie pré-avortement ont été adoptées dans d’autres états américains, notamment en Virginie (cf. synthèse de presse du 29 février, du 02 juillet  et du 23 avril 2012), et au Texas (cf synthèse de presse du 19 janvier 2012). Une mesure sujette à controverse qui a été rejetée dans l’état de l’Oklahoma (cf. synthèse de presse du 14 novembre 2013).

    Source: WNAX, 16/03/2015, BH Reality Check (Teddy Wilson), 16/03/2015

  • La grossesse n'est pas une maladie que l'on soigne en tuant un enfant

    IMPRIMER

    De C-Fam :

    Lila Rose secoue l’audience de l’ONU

      Lila-Rose-CSW-Side-Event-1600x500-1-1600x500.jpg

    NEW YORK, 13 Mars (C-Fam). Une salle de conférence de l’ONU remplie d’environ 400 jeunes assis dans des fauteuils de diplomates qui ont bondi sur leurs pieds pour applaudir une jeune femme la nuit dernière. Lila Rose et ses vidéos clandestines montrant la pratique de l’avortement impitoyable de Planned Parenthood, ont fait leur première apparition dans le bâtiment aout.

    “Je demande pardon pour comment mon pays a exporté la violence contre les plus innocents » partout dans le monde, a-t-elle déclaré. Et je veux partager ce que mes équipes ont vu au sein de l’industrie de l’avortement ».

    New-York est le lieu de naissance de Planned Parenthood, la plus grande chaine d’avortement aux Etats-Unis et un puissant acteur politique au niveau international, a-t-elle soulevé.

    Lila a montré les vidéos d’employés de Planned Parenthood expliquant comment on obtient un avortement pour la sélection du sexe, un avortement en fin de grossesse et comment obtenir de façon frauduleuse une aide du gouvernement.

    “Si nous ne traitons pas les membres les plus faibles de notre société avec le même respect que nous avons pour nous-mêmes, où est la justice ? Où est l’égalité ? Où est la défense des droits de l’homme ? a clamé Lila à la foule.

    Plusieurs employées qui pensaient qu’elles luttaient pour la justice en matière de reproduction ont abandonné Planned Parenthood, a raconté Lila. Elles ont réalisé que «cela n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux pour les femmes, peut-être que nous pouvions faire mieux pour les femmes que de tuer leur chair et leur sang, peut-être que c’est coercitif, peut-être que c’est un mensonge que nous avons soutenu par de puissants intérêts politiques et commerciaux », et auxquels l’avortement rapporte plusieurs millions de dollars.

    Un gros effort est fait pour ne pas reconnaitre l’enfant dans l’utérus. « Mais une fois que nous reconnaissons ce que la science et la raison nous disent sur la vie dans l’utérus » les gens peuvent voir l’humanité dans un enfant à naître.

    La notion de “mon corps, mes droits” nous conduit à l’idée que « je fais ce qui me plait » avec le « corps qui est dans mon corps ». Cela met tout le poids de l’enfant sur la femme, parce que la société dit à la femme « tu en prends en soin. Tu y fais face ».

    L’avortement est proposé comme la seule solution aux femmes qui sont confrontées au défi d’être enceintes « si tu veux évoluer dans ta carrière, si tu veux rester avec ton copain ».

    Mère Teresa disait que l’avortement est le plus grand destructeur de paix.

    “Quand on s’empare du membre le plus faible de la société et qu’on lui nie ses droits humains, au lieu de les protéger, nous ne pouvons pas obtenir la paix à laquelle nous aspirons » a soulevé Lila.

    Quand un enfant qui est dans « la situation la plus dépendante, qu’il est le membre le plus faible de notre société se voit nier son droit le plus fondamental », a-t-elle dit, « cela engendre une crise des droits de l’homme au cœur de la société, et vous ne pouvez pas avoir la paix ».

    Un lieu commun des lobbys de l’avortement, spécialement pour faire pression sur les pays afin qu’ils légalisent l’avortement, est que la grossesse est « une maladie qui est traitée en tuant un enfant ».

    Encore maintenant “les femmes continuent de mourir à cause de l’avortement » aux Etats-Unis « parce qu’il s’agit d’un acte violent antinaturel contre la mère et contre son enfant » a déclaré Lila.

    Une vidéo faisait le contraste entre Planned Parenthood fournissant l’avortement en fin de grossesse avec des photos de Toby, un enfant né à 24 semaines, puis des photos de lui à neuf mois, deux ans et jouant dans un bateau à trois ans.

    Une femme de l’audience a passé un message à un étudiant de la Coalition de la Jeunesse Internationale qui l’avait invitée à l’évènement. Elle était en faveur de l’avortement avant, mais maintenant elle était contre, disait-elle dans son message.

    L’archevêque Bernardito Auza du Saint Siège a organisé l’évènement intitulé “Young and Courageous Because Life Can’t Wait” (« Jeunes et courageux car la vie n’attend pas ») avec le C-Fam (l’éditeur du Friday Fax).

    Traduit par Laetitia de la Vega.

  • Ils n'ont sans doute rien d'autre à faire, ni de plus intelligent...

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    Le Premier ministre belge dans le jury de Mister Gay Flandres

    Le Premier ministre belge Charles Michel sera membre du jury pour l’élection flamande de Mister Gay. L’événement aura lieu le 29 mai à l'Elckerlyc Theater d'Anvers. Il devra voter parmi 12 finalistes pour élire le gagnant du concours.

    L'an dernier, Bart De Wever, bourgmestre anversois, avait sacré le grand gagnant du concours, Willem Joris, avec trois bises en prime.

  • BXL - Sainte-Catherine, 28 mars : Veillée pour la Vie avec Mgr Léonard

    IMPRIMER

    1484683_10153118693981070_2665455107328327679_n.jpg

  • Le Centre d'Action Laïque sort les flonflons pour fêter les 25 ans de la dépénalisation de l'avortement

    IMPRIMER

    Le 1er avril (!), le CAL célèbrera les 25 ans de la loi Lallemand-Michielsens dépénalisant l'avortement. Pouvait-on ne pas marquer le coup et ne pas célébrer cette "avancée politique majeure"? On se congratulera donc en assistant à la projection d'un film "documentaire", en inaugurant l'exposition Willy Peers, et en débattant. Lors de ces débats, il s'agira notamment de s'interroger pour voir s'il ne conviendrait pas d'allonger le délai de douze semaines, de sortir l'avortement du code pénal, ou encore de voir si la notion de détresse relève du compromis ou de la nécessité. On se retrousse donc les manches du côté de la laïcité pour élargir encore les possibilités d'interrompre les grossesses. L'avenir est décidément très sombre pour les petits d'homme en gestation dans le sein maternel...

  • De Pie XII à François, l’impossibilité chronique de désigner les assassins

    IMPRIMER

    De Dominique de la Barre sur le site du journal suisse « Le Temps » :

    « A première vue, Pie XII et le pape François présentent peu de traits communs. Le premier affiche une figure élancée d’aristocrate, le second, d’origine modeste, une physionomie rondouillarde; l’un fait une carrière brillante au sein de la curie, tandis que l’autre se révélera un évêque de proximité; là où Pie XII adopte une attitude hiératique, François fait appel à un langage simple, voire familier. Pourtant, à septante ans de distance, un point les réunit, à savoir la difficulté à déterminer la bonne réponse à apporter face à des forces hostiles à l’Eglise comme à l’humanité tout entière.

    Eugenio Pacelli est élu pape alors que règne le temps des totalitarismes et des guerres. Bon connaisseur de l’Allemagne pour y avoir vécu dix-sept ans, il devra aborder la question de l’attitude à adopter envers le nazisme et sa conception païenne de l’homme. On a beaucoup reproché à Pie XII ses silences face à la Shoah mais à vrai dire ces silences se font entendre dès l’invasion allemande de la Pologne, pays de tradition catholique, à laquelle fera suite une occupation d’une extrême brutalité, au cours de laquelle six millions de Polonais trouveront la mort, dont trois millions de juifs et trois millions de «gentils». Dès 1939, ceux-ci attendront en vain une condamnation des violences nazies; en majorité catholiques, les Polonais s’attendent à ce que le pape veille en premier lieu sur ses propres ouailles, qu’il réprouve les violences commises par les Allemands, dont environ un quart sont aussi catholiques, et qu’il expose de manière claire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En vain. Pie XII, alors fraîchement élu, s’en tiendra à une stricte neutralité entre les belligérants et à une diplomatie discrète. Lorsque la réalité de la Shoah deviendra claire, Pie XII sera pressé de toutes parts d’élever la voix en public contre ce qui apparaît de plus en plus nettement comme une extermination systématique des juifs d’Europe. En 1942, à l’occasion du message radiodiffusé de Noël, le pape prononcera la phrase suivante: «Ce vœu [de mettre fin à la guerre], l’humanité le doit à des centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, par le seul fait de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à une progressive disparition.»

    Lire la suite

  • Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

    IMPRIMER

    Durant ces trois derniers mois, nous dit Pierre Piccinin, j'ai rencontré des partisans de l'Etat islamique, à Bruxelles et à Paris...

    C'était avant et après les attaques de Paris (Charlie Hebdo).

    Pas du tout des "paumés", "en mal de repères". 

    Une argumentation logique et sans concession...

    Du "Courrier du Maghreb et de l'Orient" :

    Une enquête au cœur de l’État islamique… à Paris et Bruxelles !

    « Le Califat existe. On peut le toucher. On peut y aller, en revenir, y repartir… Mais, en fait, il est partout ! Une ‘organisation terroriste’ ? C’est absurde de refuser d’appeler une chose par son nom. Ce n’est pas avec des mots qu’on peut diminuer l’importance d’une chose. » L’État islamique (DAESH) n’est pas une fable, en effet ; et cet État d’un autre genre n’existe pas seulement en Irak et en Syrie. L’État islamique s’est également étendu à la Jordanie, au Liban, à l’Arabie saoudite… À l’Égypte, à la Libye, à la Tunisie, au Maroc… Il est présent, massivement, dans tout le Maghreb. Il l’est aussi en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne… Il l’est dans toute l’Europe. Rencontre avec des « citoyens » de l’État islamique, à Bruxelles et à Paris, issus des ghettos arabo-musulmans… Mais pas seulement… Avec ces Musulmans d’Occident partisans du Califat, des jeunes… Mais pas seulement. Au-delà des réflexes des journaleux « bienpensants » et des donneurs de gages ballotés par l’hystérie collective du moment, la parole est à ces « barbares », à ces « terroristes », à ces « paumés en quête d’identité » et autres « illuminés »… Qui replacent l’Occident en face de ses contradictions.

    « Organisation ‘État islamique’ », « Daesh » (acronyme arabe pour « État islamique en Syrie et en Irak »), « mouvement terroriste ‘État islamique’ », autant d’appellations qui, comme des formules magiques, tentent de conjurer la renaissance d’un califat arabo-musulman au cœur islamique historique d’un Moyen-Orient en pleine recomposition, en mutation soudaine et implacable.

    C’est en effet le parti du déni, celui qu’ont choisi les cercles politiques et la plupart des commentateurs et des médias occidentaux, de réduire l’État islamique (EI) à la menace « terroriste » qu’il implique, se refusant à considérer à leur réelle échelle ce phénomène politique et le danger qu’il représente, mais aussi la remise en question qu’il impose aux sociétés de l’Ouest.

    Lire la suite

  • La minorité chrétienne du Pakistan victime d'un nouvel attentat

    IMPRIMER

    De rfi.fr :

    Selon un dernier bilan fourni par les services de secours, au moins 14 personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées ce 15 mars dans une double explosion à Lahore, au Pakistan. Les déflagrations ont retenti dans un quartier chrétien, au moment de la messe du dimanche. Cet attentat s’ajoute à la longue liste des violences contre les minorités religieuses du pays.

    Les églises étaient bondées de fidèles en ce jour de prière dominicale dans le quartier chrétien de Youhanabad, à Lahore. Deux explosions ont retenti, à quelques minutes d’intervalle, près de deux lieux de culte. Ce sont des kamikazes qui se sont fait exploser, ont annoncé les talibans pakistanais, qui ont rapidement revendiqué l’attentat.

    Sirènes

    Alors que les sirènes des ambulances résonnaient encore dans les environs, certains habitants réagissaient déjà violemment à ces attaques. Des centaines d’entre eux se sont rassemblés sur la principale avenue du quartier pour protester. La foule a lancé des pierres sur des policiers, les accusant de ne rien faire pour les protéger, puis deux personnes soupçonnées d’avoir participé aux attentats ont été lynchées, leur corps brûlé.

    Cibles

    Ces attentats sont les plus meurtriers contre la minorité chrétienne du pays depuis l’attaque qui avait causé la mort de plus de 80 personnes dans une église de Peshawar en décembre 2013. Les minorités religieuses sont régulièrement la cible de violences au Pakistan. Fin janvier, un attentat contre une mosquée chiite du sud du pays avait fait plus de 60 morts.

  • Importante manifestation anti-avortement à Madrid

    IMPRIMER

    cada_vida_importa-150.jpgA Madrid, des centaines de milliers de personnes ont participé à la manifestation "Chaque vie compte. Pour la vie, la femme et la maternité ". Cette manifestation a démarré ce samedi 14 de la calle Sevilla à la Puerta de Alcalá. 

    Le Président du Forum espagnol de la famille, Benigno Blanco, a souligné que « nous sommes ici aujourd'hui, encore une fois, pour éviter que se fasse un mur de silence autour de l'avortement ».

    En ce qui concerne les processus électoraux à venir, Benigno Blanco a fait appel à la responsabilité de chacun en toute liberté et prudence. Il a également exhorté "les parlementaires du PP à ne pas appuyer l'initiative du parti populaire au Parlement à propos des mineurs et de l'avortement si elle n'incorpore pas des garanties satisfaisantes pour la protection de la vie en remplacement de celles qui existent déjà.