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Politique - Page 532

  • Fin de vie : la dérive utilitariste de nos sociétés modernes

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    Sur FIGAROVOX, alors qu'une manifestation réunit, ce dimanche à Paris, les opposants à l'euthanasie, le philosophe Thibaud Collin s'interroge sur la dérive utilitariste de nos sociétés modernes.

    Fin de vie: société de la performance et « culture du déchet »

    Thibaud Collin est un philosophe et écrivain français. Agrégé de philosophie, il travaille sur des questions de philosophie morale et politique. Il enseigne en classes préparatoires à Paris, au Collège Stanislas. Il est notamment l'auteur de «Divorcés remariés, l'Église va-t-elle (enfin) évoluer?» (Desclée De Brouwer).

    Quarante ans jour pour jour après la promulgation de la loi Veil, le Parlement s'empare de la question de «la fin de vie». Ce rapprochement pourrait paraître incongru à certains tant ces thèmes semblent poser des problèmes différents, l'un le «droit des femmes», l'autre le «droit de mourir dans la dignité». Il n'en est rien. L'euthanasie existe déjà en droit français, précisément depuis 40 ans. Certes le mot ne se trouve pas dans la loi Veil mais la chose, sans nul doute. En effet, celle-ci dépénalise l'avortement jusqu'à dix semaines mais en cas de malformations graves du fœtus l'autorise jusqu'au terme de la grossesse. Quel est l'argument justifiant une telle différence de traitement? La logique euthanasique. Il s'agit de supprimer l'enfant pour «son bien» ; par «compassion». Comment infliger à un enfant une vie handicapée? Mieux vaut le libérer d'emblée de souffrances futures. Ainsi au commencement et au terme de la vie humaine, le même raisonnement légitime le fait de donner la mort. La mort n'est plus ce qu'il faut éviter à tout prix, la vie étant un bien à sauvegarder quelqu'en soit le coût. A la mort se substitue désormais la souffrance, physique et/ou psychique. En quoi tout cela nous révèle-t-il la manière dont notre société se représente l'homme? Et quelle vision de l'homme de telles pratiques impliquent-elles et favorisent-elles?

    Leur présupposé commun est que la vie n'est pleinement humaine que si elle est prise dans un projet lui donnant un sens. La valeur d'une vie dépend de la construction dont elle est l'objet. Il faut que le matériau à partir duquel réaliser cette œuvre soit adéquat au but recherché. Mais le matériau, quel est-il si ce n'est la personne dans son corps et ses diverses potentialités? Et à certains moments, le matériau disponible peut apparaître comme incapable de réaliser le projet de vie. Lorsque la personne subit des maux qui oblitèrent ses forces d'action et de création, la vie peut apparaître comme un fardeau insupportable et désormais insensé. Le handicap, la souffrance, la grande dépendance remettent en cause le projet de vie incapable d'assumer cette passivité envahissante. A l'aune d'un tel critère, de telles conditions de vie peuvent même sembler violer la dignité de la personne. La mort est alors envisagée comme une libération et devient l'objet d'un appel à la bienveillance d'autrui. C'est ici que se met en place le cercle des dispositions sociales influençant les mentalités et par là les attitudes, et réciproquement.

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  • Rapport Tarabella: 2/3 de la Commission parlementaire européenne ignorent 40 000 citoyens... la mobilisation continue!

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    Bruxelles, le 24 janvier 2015

    Alors que plus de 40 000 citoyens avaient exprimé leur opposition à l'inclusion d'un soutien de l'UE à l'avortement, un sujet hors de la compétence de l'UE, le Rapport Tarabella du Parlement européen a été adopté par la Commission des Droits des Femmes et l'Egalité des Genres du Parlement européen

     

    (FEMM) le 20 janvier. La Fédération des Associations Catholiques en Europe (FAFCE) avait signalé la présence d'un paragraphe qui vise à promouvoir un "droit à l'avortement" et invité des citoyens à signer la  pétition "Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela!" pour défendre la dignité humaine et le principe de subsidiarité. 

    Le rapport adopté comporte des points positifs mais inclut également le paragraphe même que des dizaines de milliers de citoyens ont demandé aux membres de la Commission FEMM de retirer, avec un accent accru sur le "droit à l'avortement" et une extension aux "santé et droits sexuels et génésiques". 

    La mobilisation des associations oeuvrant en faveur de la dignité humaine et des citoyens continue, appelant les eurodéputés à réaffirmer la position adoptée par le Parlement européen en décembre 2013 lorsque le rapport Estrela sur « la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) a été rejeté. A sa place, les eurodéputés ont adopté une résolution qui réaffirme le principe de subsidiarité et déclare clairement que «la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres».

    Le message est clair: l'UE n’est pas compétente pour statuer sur des questions telles que l'avortement, il s’agit de décisions nationales qui en aucun cas peuvent être prises à Bruxelles. 

    En moins d'une semaine la pétition citoyenne lancée par la FAFCE a réuni plus de 50 000 signatures de citoyens qui demandent au Parlement européen de ne pas soutenir un "droit à l'avortement". Le Président de la FAFCE, Antoine Renard, souligne que "ces citoyens s'attendent à ce que les députés européens respectent le principe de subsidiarité et ne dépassent pas les compétences de l'UE. Les nombreuses signatures montrent le besoin d'une double subsidiarité au sujet de l'avortement." 

    La FAFCE invite les citoyens à continuer à se faire entendre et envoyer un signal fort et uni en faveur de la vie et la dignité humaine en vue du vote qui aura lieu en séance plénière du Parlement européen en mars - la mobilisation continue! 

  • N'importe quoi

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    Lu sur Sud-Presse.be :

    Liège: la Province abonne ses 56 conseillers à Charlie Hebdo sans leur avis

    Ils n’avaient rien demandé, ils le recevront pourtant tous durant un an. Les 56 conseillers qui forment le conseil provincial de Liège ont appris, jeudi, qu’ils allaient recevoir, gratuitement, durant un an, l’hebdomadaire Charlie Hebdo dans leur boîte aux lettres.

    C’est une idée du premier député en personne, André Gilles (PS) : « Effectivement, expliquait-il, jeudi soir, aux vœux de la Maison de la Presse. J’ai trouvé que c’était une bonne idée en guise de solidarité avec vos confrères. »

    De prime abord, l’idée paraît louable bien sûr.

    Mais au-delà de la question du prix (56 fois 116 = 6.496 euros tout de même), il y a l’abonnement « forcé » à une publication qui, certes, symbolise aujourd’hui mondialement la liberté d’expression, mais qui n’était guère appréciée par une bonne frange de la population avant les fameux événements.

    Ainsi, la même initiative avait été prise il y a une semaine en France par le président du conseil régional du Pays de la Loire, Jacques Auxiette (PS). Il avait abonné ses 93 conseillers régionaux à Charlie sans leur demander leur avis.

    Et la réaction ne s’était pas fait attendre.

  • Le face à face entre archaïsme religieux et religion laïciste

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    Un article d'Emmanuel Tranchant sur Liberté Politique :

    Charlie-Kouachi : le choc des décivilisations

    Les « balles tragiques à Charlie Hebdo » ont entraîné une émotion à la démesure de l’évènement. Si l’on suit René Girard, la belle unanimité républicaine issue du meurtre des héros de la libre pensée par des rétrogrades obscurantistes doit culminer dans la déification des victimes : « Nous sommes Charlie, communiellement ».

    Le laïcisme intégriste prétend en être le catalyseur ; il apparaît ainsi comme un ersatz de religion archaïque. L’unanimité célébrée autour de Charlie établit un nouveau laps de paix, avant la prochaine crise mimétique porteuse d’un bouc émissaire pré-désigné : le religieux.

    Car c’est au religieux que la pensée dominante a déclaré la guerre, cette pensée porteuse du « changement de civilisation » cher à Mme Taubira. Charlie Hebdo en est l’idole caricaturale ; la dérision son arme de destruction massive de toute autorité et de toute verticalité. Et il faudrait maintenant que la mort de ses feus journalistes sanctifie le retour à cette autorité républicaine qu’ils se sont appliqués à dissoudre : pathétique !

    Deux décivilisations sont face à face : une religion archaïque, l’islam, qui peut évoluer vers sa maturité rationnelle, et certaines de ses élites s’y appliquent. Long processus.

    Ne comptons pas sur le laïcisme — deuxième décivilisation — pour l’y aider (les juifs et les chrétiens le pourraient mais, au nez laïcard, ça sent le Zemmour) : il est une religion civique régressive, inapte à toute intelligence religieuse, et stérilement incapable de la conversation, caractéristique de l’esprit français des Grands Siècles, effacée par les médias et l’école dévoyée de la République. Religion civique qui prétend en remontrer au monde entier : « Éduquons au blasphème ces masses musulmanes incultes et que brûlent ici ou là drapeaux français et églises chrétiennes, peu nous chaut ! Merci Charlie. »

    Arrogance et irresponsabilité. Cette deuxième décivilisation est la plus grave : en devenant religion idéologique, elle a exténué l’esprit des Grandes Lumières et déconstruit l’élégante civilité qu’il faisait fleurir. 

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  • Portugal : le parlement refuse le droit à l'adoption pour les couples homosexuels

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    Du site de la RTBF :

    Le Portugal refuse le droit à l'adoption pour les couples homosexuels

    Les trois propositions de loi, présentées par le Parti socialiste, le Bloc de gauche et les Verts, ont été rejetées avec une trentaine de voix d'écart (Belga)

    Le Parlement portugais a une nouvelle fois rejeté jeudi plusieurs textes autorisant les couples homosexuels à adopter des enfants, en dépit des voix favorables de l'ensemble de l'opposition de gauche.

    Les trois propositions de loi, présentées par le Parti socialiste, le Bloc de gauche et les Verts, ont été rejetées avec une trentaine de voix d'écart et une dizaine d'abstentions, sur 220 députés présents. La majorité de droite au pouvoir avait déjà refusé de voter des textes similaires en février 2012 puis en mai 2013. La vote de jeudi a toutefois été plus serré qu'auparavant car les 16 élus du Parti communiste, qui s'étaient opposés à l'élargissement du droit à l'adoption en 2012 avant de s'abstenir en 2013, se sont prononcés en faveur des textes soumis au Parlement. En mars 2014, les députés portugais avaient rejeté à une courte majorité une proposition de loi présentée par des élus socialistes, qui aurait accordé aux homosexuels le droit d'adopter les enfants de leur conjoint. Au Portugal, l'adoption à titre individuel est ouverte à tous mais la loi autorisant le mariage entre homosexuels votée en février 2010, alors que les socialistes étaient encore au gouvernement, exclut explicitement le droit à l'adoption pour les couples de même sexe.

  • Plusieurs centaines de milliers de participants à la Marche pour la Vie à Washington

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    (Radio Vatican

    « Chaque vie est un don. #marchforlife » Par ces quelques mots relayés sur les comptes Twitter du Pape en anglais et en espagnol, François apporte son soutien à la Marche et à la veillée de prière pour la vie à Washington, aux Etats-Unis, jeudi et vendredi. Une neuvaine de prière se déroule également du 17 au 25 janvier pour accompagner cette Journée de la vie naissante, célébrée le 22 janvier.

    Des dizaines de milliers de personnes aux États-Unis – certaines estimations estiment le nombre de participants à un demi-million – ont convergé vers la capitale, Washington, DC, jeudi, pour participer à la marche annuelle pour la vie, qui s'est tenue comme chaque année à la date anniversaire du vote de l'arrêt Roe v. Wade de la Cour Suprême (1973), décision qui a légalisé l'avortement dans les cinquante États.

    Dans son homélie, lors de la messe célébrée la veille, mercredi soir, dans la Basilique du Sanctuaire National de l'Immaculée Conception à Washington, l'archevêque de Boston et Président du Comité de l'épiscopat américain pour les activités pro-vie, le Cardinal Sean O'Malley a appelé toutes les personnes qui se consacrent à la cause de la vie de renouveler leur engagement à servir les plus faibles et les plus vulnérables, de rendre l'Evangile crédible par le témoignage de la joie qu'il apporte à ceux qui confessent et vivent la Bonne Nouvelle. "Ce qui doit caractériser le mouvement pro-vie," dit le Cardinal O'Malley, "est un amour particulier pour les pauvres, pour ceux qui sont marginalisés, pour ceux qui souffrent et tout spécialement pour la vie humaine en  danger d'être sacrifiée. »

    Le cardinal O'Malley a ajouté, « nous devons travailler sans relâche pour changer les lois injustes, mais nous devons travailler encore plus fort pour changer les cœurs, pour bâtir une civilisation d'amour. »

    par ailleurs :

    (LeSoir.be) Aux Etats-Unis, la Chambre vote une loi anti-avortement, mais le Sénat risque de la bloquer

    La Chambre américaine des représentants, dominée par les républicains, a adopté jeudi une proposition de loi qui pérenniserait l’interdiction de l’utilisation de fonds publics fédéraux pour des avortements ou des assurances incluant l’avortement, au jour anniversaire de la légalisation de l’IVG.

    Depuis plus de 35 ans, le Congrès a interdit par des mesures régulièrement reconduites l’usage de fonds fédéraux pour subventionner des procédures d’avortement, mais la proposition de loi adoptée jeudi, par 242 voix contre 179, rendrait ces interdictions permanentes.

    Le texte a peu de chance d’être adopté par le Sénat, où les démocrates ont une minorité de blocage, et la Maison Blanche a brandi la menace d’un veto présidentiel.

  • Le Président égyptien Al-Sissi à Al-Azhar le 28 décembre 2014 : "nous devons changer radicalement notre religion"

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    Vidéo historique (sous-titrée en français) du Président égyptien Al-SISSI durant son allocution aux Ulémas musulmans de l’Université d’AL-Azhar en Égypte. C’est important d’écouter ce message explosif venant d’un chef d’état musulman. C’est la première fois dans l’histoire du monde qu’un chef musulman, et à Al-Azhar même, ose formuler avec un brillant courage cette critique. Dans ce discours prononcé à Al-Azhar, le 28 Décembre 2014, le Président Égyptien Abd Al-Fattah Al-Sisi appelle à lutter contre l'idéologie extrémiste et dit: "Nous devons changer radicalement notre religion." Appelant à un "discours religieux qui soit en accord avec son temps". Al-Sisi a averti que "la nation Islamique est déchirée par l'extrémisme et court à sa perte".

  • Tout savoir sur les "cellules dormantes"

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    Du "Courrier du Maghreb et de l'Orient" :

    ÉTAT ISLAMIQUE – Paris, Bruxelles… Le retour des « cellules dormantes »

     

    La série d’attaques terroristes inédites, intervenue dans la capitale française entre le 7 et le 9 janvier 2015, a remis de façon dramatique au goût du jour un phénomène que l’on avait tendance à oublier, celui des cellules terroristes dormantes. Celles-ci ne sont pas une invention d’Al-Qaïda, mais l’organisation fondée par Ben Laden en avait popularisé l’usage avec la cellule de Hambourg, exécutante des attentats du 11 septembre 2001. Calquées sur les méthodes d’infiltration du contre-espionnage, ces cellules avaient essaimé en Occident à la faveur de la « guerre contre la terreur » qui rendait toute action directe difficile à organiser et à mener.

    Ainsi, les deux « agents » de l’attentat contre Charlie Hebdo étaient membres d’une même cellule et avaient fait partie, en 2005, d’un même réseau jihadiste d’acheminement des combattants vers Al-Qaïda en Mésopotamie (Irak), à l’époque dirigée par le Jordanien Abou Moussab Al-Zarqawi. Mais ces « agents » se revendiquaient d’AQPA (Al-Qaïda dans la péninsule Arabique, basée au Yémen). Tous se connaissaient et avaient également participé à une tentative d’évasion d’un ancien chef du GIA algérien (Groupe islamique armé), groupe commanditaire notamment de la série d’attentats de 1995 à Paris. De plus, l’un des terroristes (Amedy Coulibaly) s’est explicitement réclamé, dans une interview à BFM TV, avant d’être abattu le 9 janvier 2015, de l’organisation de « l’État islamique » (DAECH). Même si aucune des organisations citées n’a revendiqué ces actions, nous nous trouvons aujourd’hui face à une conjonction exceptionnelle de menaces émanant de réseaux différents mais aux objectifs communs : semer la terreur et déstabiliser les démocraties occidentales.

    Qu’est-ce qu’une « cellule dormante » ?

    Le concept de « cellule dormante » est hérité du contexte de la Guerre froide (1947-1989), même s’il n’est pas spécifique à cette période de l’histoire contemporaine. Il désignait, dans le vocabulaire des services secrets de l’Est comme de l’Ouest, un réseau d’agents, hommes et/ou femmes, infiltrés dans le pays cible en vue d’y mener des activités d’espionnage ou de sabotage pour le compte d’un pays tiers, qui est souvent leur pays d’origine. La série télévisée intitulée The Americans en rend compte de façon réaliste dans le contexte de la Guerre froide aux États-Unis.

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  • Aux Philippines, le pape a dénoncé les "colonisations idéologiques" qui cherchent à détruire la famille

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    C'était lors de la Rencontre avec les Familles, au Mall of Asia Arena, le vendredi 16 janvier 2015 (source) :

    (...) Soyons attentifs aux nouvelles colonisations idéologiques. Il y a des colonisations idéologiques qui cherchent à détruire la famille. Elles ne naissent pas du rêve, de la prière, de la rencontre avec Dieu, ni de la mission que Dieu nous donne. Elles viennent du dehors, c’est pour cela que je dis que ce sont des colonisations. Ne perdons pas la liberté de la mission que Dieu nous donne, la mission de la famille ! Et de même que nos peuples, à un moment de leur histoire sont parvenus à maturité pour dire « non » à toute colonisation politique, nous devons comme famille être très très clairvoyants, très habiles et très forts pour dire « non » à toute tentative de colonisation idéologique de la famille ; et demander à saint Joseph, qui est l’ami de l’ange, de nous envoyer l’inspiration pour savoir quand on peut dire « oui » et quand il faut dire « non ».

    Les pressions sur la vie de la famille aujourd’hui sont nombreuses. Ici, aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences des catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi ; en outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. Ce sont les colonisations idéologiques. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie.

    Je pense au bienheureux Paul VI, à un moment où se posait le problème de l’accroissement de la population, il a eu le courage de défendre l’ouverture à la vie dans la famille. Il savait les difficultés qui se trouvent en toute famille, c’est pour cela que, dans son encyclique, il a été si miséricordieux pour les cas particuliers ; et il a demandé aux confesseurs d’être très miséricordieux et compréhensifs avec les cas particuliers. Mais il a regardé au-delà : il a regardé les peuples de la terre, et il a vu cette menace de destruction de la famille par la privation d’enfants. Paul VI était courageux, c’était un bon pasteur et il a mis en garde ses brebis contre les loups qui arrivent. Que, du ciel, il nous bénisse ce soir !

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  • Résolution Tarabella : l'Europe la première à reconnaître un droit à l'avortement ?

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    RÉSOLUTION TARABELLA : L'EUROPE SERA-T-ELLE LA PREMIÈRE À RECONNAITRE UN "DROIT À L'AVORTEMENT" ?

     

    Après l’échec du rapport Estrela (Cf. Synthèse Gènéthique du 10 janvier 2014), le rapport Tarabella est la nouvelle tentative pour faire reconnaître un "droit à l'avortement" au sein de l'Union européenne.

     

    Ce rapport, déposé par l’eurodéputé belge, membre du groupe socialiste, Marc Tarabella, contient une proposition de résolution qui a été adoptée hier en commission parlementaire FEMM[1]. La proposition de résolution sera présentée en plénière au Parlement européen et soumise au vote de l’ensemble des eurodéputés le 9 mars prochain [2].

     

    La FAFCE, Fédération des Associations Familiales Catholiques, a lancé une pétition sur internet pour (Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !) demandant aux eurodéputés de respecter le principe de subsidiarité. En effet, les questions relatives à l'avortement ne sont pas des compétences de l'Union européenne.

     

    "Les partisans de l’avortement à tout prix repartent à l’assaut de Bruxelles", commente Famille Chrétienne en renvoyant sur la tribune des 343 féministes qui appellent de leur vœux la reconnaissance d'un "droit fondamental à l'IVG" dans toute l'Europe.

     

    Dans le même temps, le Collectif "One Of Us", constitué en fédération européenne depuis la récolte de 2 millions de signatures pour la protection de l'embryon humain, a publié hier une tribune dansValeurs Actuelles, pour faire part de sa présence dimanche prochain à la Marche pour la Vie de Paris.

     

    [1] Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres.

    [2] Date approximative

    Source:  Valeurs Actuelles 20/01/ 2015 - Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) 20/01/2015 - Libération 17/01/2015 

  • Dire OUI à la Vie en marchant à Paris dimanche prochain

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    http://enmarchepourlavie.fr/

    partir de Bruxelles : 

    Départ à 9H sur le parvis de la basilique de Koekelberg.

    Pour s'inscrire : envoyer un mail à jvl-jpv@live.be, ou téléphoner au 02.649.08.79. ou verser 20€ sur le compte BE35 0882 1425 7837 de Jeunes Pour la Vie.
    Arrêt possible à l'arrêt du métro Simonis (le demander)

  • Les évêques de France publient une déclaration sur la fin de vie

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    France: Déclaration des évêques sur la fin de vie (source : zenit.org)

    "Ne prenons pas le problème à l'envers !"

    Le Groupe de travail de la Conférence des Évêques de France sur la fin de vie publie, ce mardi 20 janvier 2015, une Déclaration sur la fin de vie dont voici le plan.

    On peut trouver la déclaration entière à cette adresse en ligne: http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/389425-prenons-pas-probleme-lenvers/

    1. Nous saluons avec admiration l’effort des équipes médicales et des bénévoles qui, avec compétence et dévouement, accompagnent au quotidien des personnes en fin de vie ainsi que leurs proches. Leurs pratiques attestent la pertinence des soins palliatifs. Ceux-ci ont fait leurs preuves ! Ils forment aujourd’hui un savoir médical autorisé, toujours en progrès, pour que des personnes vivent dans les meilleures conditions possibles leur fin de vie.

    2. Nous rappelons que la Loi dite « Leonetti » donne un cadre médical, éthique et juridique adapté pour la plupart des cas rencontrés. Votée à l’unanimité, elle exprima une unité nationale. L’expérience des dix dernières années en matière de soins palliatifs en confirme le bien-fondé. Elle a été appelée la « voie française », inspiratrice de nombreux pays.

    I - Développer une culture palliative : une cause nationale prioritaire
    Paragraphes 3 à 7 : toujours prendre soin de la personne.
    Paragraphe 8 : les recommandations de « bonnes pratiques », essentielles au jugement médical.
    Paragraphe 9 : intégrer les actes d’accompagnement dans la tarification médicale.
    Paragraphe 10 : aborder de façon globale l’ensemble des problèmes de la fin de vie

    II - Droit à la sédation : tenir compte de chaque situation et de la fluctuation des souhaits
    Paragraphe 11 : la sédation dans le cadre actuel de la loi.
    Paragraphe 12 : le nouveau « droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès ».
    Paragraphe 13 : le principe du « double effet ».

    III - Les directives anticipées : clarifier les conditions de leur rédaction
    Paragraphe 14

    IV - Limitation et arrêt de traitements : respecter la dignité intrinsèque de l’être humain
    Paragraphe 15 : l’« obstination déraisonnable » ; « seul maintien artificiel de la vie » ; état irréversible ; alimentation et hydratation artificielles.
    Paragraphe 16 : patients en état de conscience minimale ou en « état d’éveil sans réponse ».

    V - Vers la fraternité
    Paragraphe 17 : donner sens à l’accompagnement et au devoir d’en acquérir la compétence.
    Paragraphe 18 : une authentique manière d’aimer, qui honore les soignants.
    Paragraphe 19 : Pour les croyants en Dieu, comme pour les chercheurs d’infini…