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Politique - Page 529

  • La disparition des Chrétiens d'Orient marque la fin de notre «humanité historique»

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    Jean-François Colosimo : «Les chrétiens d'Orient sont un peuple errant et persécuté»

    Par Wladimir Garcin (FIGARO VOX)  

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Alors que la coalition internationale poursuit ses frappes contre l'Etat Islamique, Jean-François Colosimo décrypte la longue agonie des Chrétiens d'Orient dans son livre Les Hommes en trop.

    Jean-François Colosimo est écrivain et essayiste. Président du Centre national du livre de 2010 à 2013, il dirige désormais les éditions du Cerf. Son dernier livre, Les Hommes en trop, la malédiction des chrétiens d'Orient, est paru début septembre.

    FigaroVox: La France est en guerre contre l'Etat Islamique, qui persécute les minorités chrétiennes. Le sort des Chrétiens d'Orient a-t-il joué dans la décision de cette intervention?

    Jean-François COLOSIMO: Il est clair que la situation des chrétiens d'Orient en Irak est désastreuse. Pour le christianisme, l'ancienne Mésopotamie, la terre d'Abraham, est perdue. Soyons clairs: il restera des Chrétiens en Irak, mais ils n'auront plus la taille critique suffisante pour entraîner le mouvement de diversité et de sécularisation nécessaire aux sociétés qui risquent de s'uniformiser dans le fanatisme. De plus, les Chrétiens de Syrie connaissent un destin similaire à celui de leurs semblables irakiens, et empruntent à leur tour le chemin de l'exil via le Liban, la Jordanie et la Turquie.

    Les Chrétiens sont persécutés depuis 10 ans en Irak, et souffrent depuis 3 ans en Syrie, sans que cela ait provoqué le moindre engagement militaire d'un quelconque pays occidental. Les décapitations récentes de journalistes américains, toutefois, ont placé Barack Obama devant la nécessité absolue d'un réengagement militaire dans la région. Les Etats-Unis, désormais sur la voie de l'indépendance énergétique grâce aux gaz et aux huiles de schiste, n'ont cependant plus aucun intérêt à être présents sur le terrain. Le but de la conférence de Paris était donc de rassembler une coalition supplétive dans le cadre d'une intervention au Moyen-Orient.

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  • La Belgique : pays européen le plus touché par le djihadisme?

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    Du sénateur belge Alain Destexhe sur le site « FigaroVox » :

    « Par rapport à sa population, la Belgique est le pays qui compte le plus de djihadistes au Moyen Orient. La montée en puissance du radicalisme islamique n'est pas un phénomène récent mais pendant trop longtemps les plus hautes autorités de l'Etat ont préféré se comporter comme les trois singes: ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire.

    La petite Belgique a déjà connu une dizaine de procès pour terrorisme islamiste. Il a cependant fallu attendre l'attentat de Nemmouche contre le musée juif de Bruxelles et le problème posé par les Belges en Syrie, avec la perspective de leur retour, pour que le grand public prenne conscience de l'ampleur de la menace.

    En 2001, en Afghanistan, le célèbre commandant Massoud était assassiné par des Tunisiens résidant en Belgique, munis de faux passeports belges. Cet épisode aurait pu servir de coup de semonce. La majorité du monde politique a préféré ne pas entendre les sermons de plus en plus radicaux dans les mosquées, ne pas voir la multiplication d'actes affirmant la supériorité de l'islam sur les valeurs occidentales, ne rien dire plutôt que de prendre le risque de «stigmatiser» ou de s'aliéner une communauté qui compte de plus en plus au plan électoral. La Belgique, surtout sa capitale mais aussi des villes comme Anvers ou Verviers, sont minées par le communautarisme islamique. Le pays ne dispose pas en matière d'intégration d'une doctrine de référence comme l'était autrefois l'assimilation en France.

    La Belgique n'est pas non plus assez équipée pour lutter contre la menace. Certes, juges et policiers font de leur mieux. Il existe un organisme chargé d'analyser les menaces terroristes. Mais la «Sureté de l'Etat», chargée du renseignement intérieur, n'a pas le droit d'opérer en dehors du territoire belge et dépend largement des services étrangers comme ceux de la France.

    Lorsque les autorités ont eu connaissance de la présence de Belges en Syrie, la première réponse officielle a été … humanitaire, avec la mise sur pied de groupes de parole pour essayer de comprendre le problème sur un mode compassionnel. Comme les aspirants terroristes étaient en majorité des jeunes, ils furent d'abord considérés comme des victimes de la société. La ministre de l'Intérieur de l'époque allant même jusqu'à orchestrer le rapatriement de Syrie en Belgique de la femme enceinte d'un djihadiste pour qu'elle puisse accoucher dans de bonnes conditions au frais du contribuable! Il a fallu le ras-le-bol de quelques bourgmestres flamands et des mises en scène spectaculaires comme une vidéo d'un jeune de 7 ans originaire d'une commune bruxelloise appelant au djihad, sous l'œil bienveillant de son père, pour que la Belgique se réveille. Le nouveau gouvernement «suédois» de centre-droit, en gestation, annonce la mise sur pied d'un plan ambitieux de lutte contre le radicalisme.

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  • La guerre à venir contre le djihadisme: l'avis d'un catholique

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    Avis d’un catholique : la guerre à venir contre le djihadisme, septembre 2014 (21 mn).
    Cet avis n’engage qu’Arnaud Dumouch
    Analyse du mécanisme en jeu : comme en Europe en 1918, l’alliance dans des les âmes musulmanes entre une frustration de la fierté et une théorie du complot Juif. Les prophéties du Coran et des Hadith qui nourrissent cette alliance.
    Position catholique à tenir dans les évènements à venir : rester fixer sur le Magistère, comme il aurait fallu le faire en 1939 en s’appuyant sur les deux encycliques condamnant le communisme et le Nazisme : 1° L’islam n’est pas cet islamisme djihadiste (bien que le djihadiste s’appuie sur des textes du Coran « interprétés comme cela les arrange » (citation de Flavius Joseph concernant les zélotes de la guerre des juifs contre les romains. 2° Croire que les souhaits pastoraux de Vatican II, de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de François sur une future réconciliation avec l’islam, loin d’être naïfs, viennent de Dieu.
    La prophétie de Genèse 33 sur la réconciliation finale entre Esaü (symbole de l’islam) et Jacob (symbole du christianisme).

  • La GPA à la Une : GRANDE MANIF A PARIS DIMANCHE 5 OCTOBRE

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    D'action pour la Famille :

    LA GPA A LA UNE :

    GRANDE MANIF A PARIS DIMANCHE 5 OCTOBRE

    Nous voici en pleine rentrée et déjà l’actualité nous appelle à la mobilisation pour défendre  les belles valeurs qui nous font vivre et que nous voulons promouvoir avec détermination : nous ne lâcherons rien !

    Action pour la famille vous encourage vivement à manifester contre la GPA (gestation pour autrui) à Paris le dimanche 5 octobre à l’appel de La Manif pour TousDes cars partiront dimanche matin de Bruxelles et vous y ramèneront le soir. Inscrivez-vous avant le 29 septembre en envoyant un mail à manifpourtousbruxelles@gmail.com 

    Effectuez ensuite un virement sur le compte 

    LMPT Bruxelles
    IBAN:
     BE39 3631 1433 1819    BIC: BBRUBEBB 

    Tarif de soutien : 60 €
    Tarif adulte : 50 € 

    Tarif jeune ou étudiant: 40 €
    Tarif enfant (moins de 16 ans): 15 € 

    Les inscriptions seront confirmées seulement après le paiement des places.

    Davantage d’informations sur le site de La Manif pour Tous http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    En Belgique, la GPA n’est pas interdite et des couples étrangers y ont recours. Elle se pratique dans certains hôpitaux, et certains législateurs souhaitent l’ « encadrer pour éviter les dérives mercantiles ». Action pour la famille est en faveur d’une législation interdisant la GPA. Ceci non seulement pour protéger les femmes qui pour des raisons économiques accepteraient de « louer leur ventre » - et il en existe en Belgique ! - mais également pour éviter des situations très difficiles pour l’enfant et sa mère porteuse.  On sait que des liens affectifs forts se nouent entre l’enfant et la maman qui le porte en elle. Ces liens sont brisés par le transfert de l’enfant au couple commanditaire, ce qui peut entraîner des dommages psychologiques importants aussi bien pour l’enfant que pour sa mère porteuse.

    L’enfant n’est pas une marchandise, un objet qui s’achète et qui se vend, et les femmes ne sont pas des machines à fabriquer des enfants parfaits sur commande ! Une législation qui « encadrerait » la GPA serait totalement impuissante à empêcher cette marchandisation du corps humain et produirait au contraire de multiples situations dramatiques. 

    La GPA peut aussi être pratiquée en ayant recours à des dons anonymes de sperme ou d’ovules. Action pour la famille rappelle son soutien au droit de l’enfant à connaître son origine et demande la suppression de l’anonymat des donneurs de sperme et des donneuses d’ovules. Ainsi, l’enfant aura toujours la possibilité, s’il le souhaite, de connaître son père ou sa mère biologique.

    Please : diffusez ce message à vos contacts, inscrivez-vous sur notre page Facebook 
    https://www.facebook.com/agafasbl

     

     et invitez vos amis !

    Grand merci pour votre soutien !

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

  • Les frappes aériennes : pire que bien ?

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    ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Archevêque arménien catholique d’Alep sur la situation actuelle (fides.org)

    Alep – Les raids aériens contre les bases djihadistes en Syrie, effectués par les Etats-Unis avec le soutien d’un certain nombre de pays arabes, ne suscitent pas d’attentes positives au sein de la population syrienne d’Alep, qui craint que « ce type d’intervention extérieure ne fasse empirer la situation ». C’est ce qu’indique à l’Agence Fides l’Archevêque arménien catholique d’Alep, S.Exc. Mgr Boutros Marayati. « Ici, les gens n’ont pas une vision claire de ce qui se passe – fait remarquer l’Archevêque – mais ils ne voient certainement pas les auteurs des bombardements comme des libérateurs ». Le sentiment majoritaire est que les raids aériens ne résoudront pas les problèmes et qu’ils pourraient même les accroître. L’incertitude dans laquelle tous vivent chaque jour augmente encore, les pères et les mères de famille se demandant chaque jour s’il est encore possible de rester ou si l’unique solution consiste désormais à fuir ».

    Entre temps, les écoles ont rouvert leurs portes dans les quartiers d’Alep contrôlés par le gouvernement. Les chefs des Eglises et communautés chrétiennes se rencontrent une fois par mois – la prochaine réunion étant fixée pour samedi 27 – afin de faire le point sur la situation et de trouver des formes communes permettant d’alléger les souffrances et les difficultés de la population. « Nous restons ici – répète l’Archevêque – et nous cherchons à soutenir tout un chacun afin de faire en sorte que les personnes demeurent ici, qu’elles ne s’en aillent pas, tant que cela est possible. L’eau n’est fournie que deux heures par jour. Les missiles des rebelles tombent chaque jour sur nos quartiers et la nourriture manque. Nombreux sont ceux qui s’en vont. Mais il en est également qui sont revenus du Liban et de la zone côtière de Latakieh lors de la rentrée des classes. Notre seule mission, dans cette situation, est de chercher à faire vivre les bourgeons d’espérance qui germent parmi les ruines ».

  • Un livre de Didier Rance : « En Albanie, les croyants ont été exterminés »

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    Durant plusieurs décennies de dictature communiste (1945-1990), l’Église albanaise a souffert comme jamais. Les explications de Didier Rance, auteur d’un ouvrage sur le martyre de ces chrétiens, Albanie : ils n’ont pas réussi à tuer Dieu. Albanie. Ils ont voulu tuer Dieu est le titre d’un livre que vous avez écrit sur ce petit pays d’Europe peu après la chute du régime communiste. Y sont-ils parvenus ? Interview par Bertille Perrin dans « Famille Chrétienne » :

    « Un prêtre albanais m’a dit un jour : « Dans les autres pays communistes, il y a eu une persécution antireligieuse ; en Albanie, c’était une extermination ». D’après la Constitution, c’était un pays athée. Les Albanais étaient censés naître athées. Le moindre signe d’une connaissance religieuse était considéré comme une trahison envers le pays.

    La répression a pris des dimensions incroyables : 80 % des prêtres catholiques sont morts martyrs. Lorsque je suis allé en Albanie en 1995, il n’y avait plus que 15 prêtres vivants dans tout le pays, contre 200 avant le communisme. Ce sont des chiffres sans équivalent.

    Comment ont-ils fait, concrètement, pour « éliminer Dieu » ?

    Le régime voulait créer un homme pour lequel même l’idée de Dieu n’existe plus. Chaque domaine de la vie a été vidé de toute référence à Dieu. Les prénoms religieux étaient interdits, l’administration d’un sacrement était punie de mort, les dirigeants se rendaient dans les écoles pour voir si les enfants connaissaient des prières.

    J’ai connu un homme dont le père avait été tué pour avoir transmis la culture religieuse à ses enfants. Le fait même de connaître le Notre Père était un crime. Toutes les églises ont été rasées, soit plus de 2 000. La cathédrale de Shkodër, elle, a été transformée en palais des sports.

    L’Albanie compte un grand nombre de martyrs. Seront-ils béatifiés ?

    À ce jour, une quarantaine de dossiers sont en cours de traitement à la Congrégation pour la cause des saints. J’aurais voulu que la procédure soit terminée pour le voyage du pape, mais il ne fait aucun doute que ce n’est qu’une question de temps.

    Les rares prêtres non emprisonnés célébraient parfois l’eucharistie. Mais pour eux-mêmes, car c’était vraiment trop dangereux pour les fidèles.

    Au-delà des destructions d’églises et de l’interdiction du culte, le régime a-t-il aussi employé la culture pour lutter contre le christianisme ?

    Avant le communisme, la culture albanaise était très irriguée par le christianisme. Par exemple, le premier prêtre qui fut fusillé par les communistes était un poète connu. Petit à petit, ils ont liquidé tous les mouvements chrétiens, les revues ou les imprimeries.

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  • BXL : l'Institut Sophia organise un Atelier de bioéthique ouvert à tous

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    201409euthanasie.jpgAtelier de bioéthique pour tous!

    Le lundi 29 septembre commence cet atelier de bioéthique !

    Il est ouvert à TOUS !

    L’objectif poursuivi est de donner les outils aux participants pour comprendre, dialoguer et accueillir.

    L’actualité souligne la nécessité d’avoir des chrétiens bien formés : demain l’EUTHANASIE des personnes atteintes de démence mais aussi la question de la GPA (mères porteuses).

    Cet atelier INTERACTIF se donnera tous les LUNDIS - De 13h30 à 15h40 durant 12 semaines. (congés scolaires exclus)
    Les échanges sont très riches de par la dynamique du petit groupe (8 à 15 participants)

    Lieu : IET, boulevard Louis Schmidt 24 – 2ème étage – 10 40 Bruxelles (Square Montgomery)

    Animatrice : Carine Brochier Tél. 00 32 (0) 477 042 367

    Il est important de s’inscrire par mail :  institutsophia@yahoo.fr

    • La bioéthique est-elle réservée aux scientifiques et aux politiciens ? 
    • Le public comprend-t-il toujours les termes techniques utilisés dans la presse ? 
    • Comment le citoyen peut-il s’informer pour participer au débat et exercer judicieusement certains choix difficiles ? 
    • Quid de l’engagement et de la communication en tant que catholiques?

     

  • Au Nigeria, les chrétiens sont en train de se faire massacrer dans l'indifférence générale

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    Nigeria: appel à l'aide de Mgr Stephen Dami Mamza

    source : zenit.org

    Mgr Stephen Dami Mamza, évêque du diocèse nigérian de Yola, capitale de l’État d’Adamawa au nord-est du pays, appelle la communauté internationale à l'aide, pour lutter contre l'élimination des chrétiens dans la région et améliorer la situation humanitaire des réfugiés.

    Depuis 2009, un génocide se poursuit en effet au Nigeria, orchestré par la secte terroriste islamiste Boko Haram (dont la tradition littéraire signifie « l’éducation occidentale est un péché ») créée en 2002 à Maiduguri par le religieux islamique Mohammed Yusuf.

    Selon les statistiques, les attentats terroristes ont causé plus de 20.000 morts lors d'attentats visant pour la plupart des assemblées de prières chrétiennes. Depuis début 2014, on déplore 2.053 civils tués dans quelque 95 attaques.

    La peur des atrocités commises par le groupe terroriste – très bien armé – a entraîné la fuite de populations entières qui ont du quitter leurs villages, comme en témoigne le P. Michael Walsh, missionnaire de l’Ordre de Saint Augustin, au Nigeria depuis 18 ans.

    En mai dernier, le Saint-Siège avait exprimé son « horreur » après l’enlèvement par Boko Haram de plus de 200 jeunes filles, âgées de 12 à 18 ans, au lycée de Chibok, dans l'État de Borno le 14 avril.

    Mgr Stephen Dami Mamza explique aux lecteurs de Zenit la gravité de la menace pour les communautés chrétiennes « en danger d’être complètement exterminées ».

    Zenit – Pouvez-vous nous expliquer ce qui se passe ?

    Mgr Stephen Dami Mamza – La situation au nord-est du Nigeria est très critique, surtout dans le sud du Borno et au nord d’Adamawa. Ces régions, à dominance chrétienne, ont été envahies par des membres de Boko Haram. Mon village natal, Bazza, est occupé par la secte depuis environ deux semaines. Les plus chanceux ont réussi à fuir vers les montagnes et à s'y cacher, d’autres n’ont pas réussi à fuir et ont été tués par les terroristes. D’autres encore ont été forcés à se convertir à l’islam. Les personnes prises au piège dans les montagnes sont sans nourriture et sans eau potable et beaucoup meurent de faim. Beaucoup de réfugiés sont arrivés à Yola et vivent maintenant dans des conditions de personnes déplacées. Toutes les paroisses de Yola sont pleines de ces personnes. Rien que dans ma cathédrale, nous accueillons plus de 5.000 personnes déplacées et enregistrées qui ont besoin de produits de première nécessité pour vivre.

    Quel est le dangers pour les communautés chrétiennes du Nigéria ?

    Les communautés chrétiennes, présentes dans tout le nord-est du pays, courent le risque d’être exterminées.

    Comment se fait-il qu’il n’y ait aucune résistance locale ou nationale contre Boko Haram ?

    On craint qu'il n'y ait aucune assistance de la part de la communauté internationale. Et notre armée ne semble pas prendre au sérieux cette révolte car elle a peur de Boko Haram et préfère fuir... Personnellement je ne sais pas qui soutient Boko Haram, mais il semblerait qu'il soit financé par des groupes et des individus locaux et internationaux.

    Quel est votre appel à la communauté internationale ?

    Je demande à la communauté internationale de venir à notre secours avant que nous soyons complètement exterminés. Notre armée devrait être aidée pour contenir la situation. Nous avons aussi besoin de matériels de secours pour les personnes déplacées. Les gens meurent de faim, de maladies, et n’ont pas d’abri…

    Traduction de Zenit

  • Syrie : une église mémorial du génocide arménien détruite par les djihadistes de l'Etat islamique

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    ASIE/SYRIE - Destruction de l’église mémorial du génocide arménien de Deir el-Zor de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »

    Deir el-Zor (Agence Fides) – Les djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont détruit une église arménienne de Deir el-Zor, la ville à majorité kurde qu’ils ont conquise ces derniers jours. La nouvelle, diffusée par des témoins locaux, a été confirmée par le Ministre des Affaires étrangères arménien, Edward Nalbandian, qui a condamné comme « une horrible barbarie » la destruction de l’église où étaient conservés les restes de victimes du Génocide arménien.
    L’église avait été consacrée en 1991 en tant que mémorial du Génocide et comprenait également un musée conservant les restes de victimes des massacres subis voici un siècle par les arméniens en territoire ottoman, massacres particulièrement concentrés justement dans la zone désertique autour de Deir el-Zor.
    Au sein du gouvernorat de Deir el-Zor, les djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont tué, en août dernier, des centaines de membres des tribus locales et ont également combattu, ces mois derniers, les miliciens islamistes d’al-Nusra afin de s’assurer le contrôle de la zone, riche en pétrole. (GV) (Agence Fides 22/09/2014)

  • La Fondation Lejeune / Gènéthique tiennent à votre disposition un manuel gratuit sur l'euthanasie

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    Après le Manuel Bioéthique des Jeunes et le Manuel Théorie du Genre et SVT, la Fondation vient de publier un Manuel EuthanasieCe manuel sur l’euthanasie, rédigé par un comité d’experts, s’adresse aux jeunes et aussi aux éducateurs, formateurs, professeurs, parents et professionnels de la santé.

    Pour commander vous pouvez envoyer votre demande (les manuels sont gratuits, mais les frais de port sont à votre charge.  N'hésitez cependant pas à participer en faisant un don) :

    Fondation Jérôme Lejeune

    37 rue des Volontaires

    75725 Paris cedex 15

    Par Mail envoyez votre commande à :

    lesgratuits@fondationlejeune.org

  • La violence du réveil islamiste n'est pas le fruit du hasard

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    Aux sources de la violence du réveil islamiste (sur Oasis - Michele Brignone)

    La naissance de l’État islamique (EI) n’est pas due à un improbable hasard : c’est l’effet, non calculé, de décennies de rhétorique et de propagande islamiste, générée elle-même notamment par les ambiguïtés d’un siècle de réflexion réformiste. Telle est l’analyse à contre-courant de l’intellectuel égyptien Sherif Younis.

    La montée de l’État islamique sur la scène du Moyen-Orient et la persécution féroce que ses militants exercent contre les minorités non islamiques (chrétiens, yézidis) et les musulmans « hérétiques » (chiites et sunnites « tièdes ») fait surgir de nouveau, de façon dramatique, une question récurrente : l’islamisme violent est-il un produit de l’Islam tout court, ou un monstrueux accident de l’histoire, dont le lien avec le Coran n’est qu’un prétexte ? Le débat que la progression de l’EI a suscité à l’intérieur même du monde islamique fait émerger une clé de lecture intéressante du phénomène djihadiste.

    Depuis que, le 29 juin dernier, le califat a été proclamé, les réactions hostiles de la part de personnalités musulmanes d’horizons et de sensibilités différents n’ont pas manqué, qui ont constitué un front pluriel : celui-ci comprend notamment des intellectuels importants proches des Frères musulmans et des idéologues de al-Qaeda. Les accents sont différents, mais tous contestent aussi bien les ambitions « califales » de l’État islamique que l’atrocité de ses méthodes.
    Parmi ces critiques, deux autorités institutionnelles islamiques importantes ont trouvé un certain écho médiatique : le Mufti d’Égypte Shawki Allam, et le Mufti d’Arabie Saoudite Abd al-Aziz al-Shaykh. Allam a affirmé que « l’organisation de l’État islamique est un danger pour l’Islam », soulignant que « c’est une grave erreur d’en parler comme d’un État islamique, parce qu’elle contredit toutes les valeurs de l’Islam et les finalités de la sharî’a ». Ces propos du Mufti – tenus notamment lors d’une interview récente à ce journal – ont été suivis d’une campagne lancée par la Dar al-Ifta égyptienne (l’institution, présidée par le Mufti, qui décide de l’émission de fatwas), afin que dans les médias, le mot « État islamique » soit remplacé par « l’organisation terroriste Isil ». Le Mufti d’Arabie Saoudite s’est exprimé en termes analogues : « L’extrémisme et la violence n’ont rien à voir avec l’Islam : ils sont son premier ennemi, et les musulmans sont leurs premières victimes ».

    Il est réconfortant, naturellement, de voir que beaucoup de musulmans ne se reconnaissent pas dans les idées et les actions de l’État islamique. Mais affirmer de façon générale qu’il est étranger au « véritable » Islam risque d’être objectivement peu satisfaisant, comme le montre l’intellectuel égyptien Shérif Younis, l’un des interprètes les plus profonds et compétents de la pensée arabe et islamique moderne (encore que peu connu en Occident), dans deux articles publiés le 18 août et le 1er septembre dernier sur le grand quotidien égyptien Al-Ahram. Dans le premier, sous le titre « L’idéologie de l’État islamique et le réveil islamiste », Younis écrit, sans réticences et avec une franchise rare dans le débat public des pays arabo-islamiques : « accuser des organisations violentes comme celle-ci (l’EI) d’ignorer simplement l’Islam est une sorte de simplification grave, sinon même de connivence. La réalité est que la violence fait partie du réveil islamiste et se fonde sur la réactivation d’éléments traditionnels existants. Les amplificateurs gigantesques dans les mosquées, surtout dans les quartiers où vit une population chrétienne, le boycott des petites boutiques qui appartiennent à des chrétiens,

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  • Sommes-nous plongés dans une troisième guerre mondiale ?

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    Tel semble être le sentiment du pape :

    Lors de son retour de Corée :

    « Aujourd’hui, nous sommes dans un monde en guerre, partout !, avait estimé le pape dans sa conférence de presse dans le vol retour de Séoul le 18 août, reprenant l’expression de « troisième guerre mondiale, mais "disséminée" ». (source)

    Lors de la messe célébrée à Redipuglia :

    Le Pape François a une nouvelle fois dénoncé la «folie de la guerre» alimentée par les «planificateurs de la terreur» et par les «organisateurs de l’affrontement» assoiffés d’argent et pouvoir. La sévère mise en garde du Pontife Romain a résonné samedi matin, 13 septembre, au cours de la Messe célébrée à Redipuglia, en souvenir du centenaire de la Première guerre mondiale. Le Pape François – comme il l’avait déjà fait le 18 août dernier pendant son voyage en avion de retour de la Corée – a évoqué à nouveau l’image d’«une troisième guerre mondiale combattue “par morceaux”, avec des crimes, des massacres, des destructions». (source)

    Lors de la réception de délégués d'organisations juives :

    Le pape François a reçu mercredi 17 septembre au soir, à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, une délégation d’une quarantaine de dirigeants d’organisations juives membres du Congrès Juif Mondial, menée par son président Ronald S. Lauder. Ce dernier a fait quelques confidences sur les échanges entre le Souverain Pontife et les dirigeants juifs, qui portaient, notamment, sur la persécution des chrétiens du Moyen-Orient. Ronald S. Lauder a confié à la presse : « Le pape François nous a dit en privé qu’il pensait que nous étions entrés dans la Troisième Guerre mondiale. Mais contrairement aux deux premières, au lieu de se déclencher tout d’un coup, cette guerre arrive par étapes (…) [Le pape] nous a dit : “ça été d’abord votre tour, maintenant c’est le nôtre”. En d’autres termes, ce sont d’abord les juifs qui ont souffert d’attaques féroces et sur lesquelles le monde s’est tu, et aujourd’hui ce sont les chrétiens qui sont exterminés et le monde se tait ». Ronald S. Lauder a également stigmatisé l’apposition de la lettre noun sur les maisons des chrétiens de Mossoul, ne voyant pas de différence dans cette pratique « avec celle de l’imposition par les nazis de l’étoile jaune aux juifs pour les séparer des autres ». (source)