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Politique - Page 638

  • Pakistan : le courage de Malala, une adolescente face aux talibans

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    Malala défie les talibans (Osservatore Romano)

    Sans crainte, elle a ouvertement critiqué les talibans après la violence déchaînée dans la vallée de Swat, et les militants l'ont prise pour cible, la touchant à la tête et au cou. Malala Yousafzai, 14 ans, a survécu à l'attaque et a été opérée avec succès à Peshawar. Dans les jours à venir, elle sera transférée à l'étranger pour un traitement ultérieur. Malala - à l'âge de onze ans - avait déjà écrit une chronique en ourdou pour la BBC pour dénoncer les atrocités commises par les talibans. Elle est devenue le symbole d'un courage indomptable qui, même au risque de sa propre vie, ose défier la logique de la violence et des abus. Le Premier ministre, Raja Pervez Ashraf, a déclaré que Malala est comme sa fille. Elle a le courage de combattre la culture du silence, dit-il, mais de se demander ensuite : "Si cette culture persiste, de tels enfants pourront-ils vivre en sécurité?" C'est précisément à cause de son engagement que Malala avait déjà remporté un prix national. Et maintenant, le Pakistan, mais pas seulement ce pays, reconnaît en elle un véritable modèle. 

  • Une conférence internationale sur la défense de la vie s'est tenue à Varsovie

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    Le rassemblement pro vie de Varsovie consolide les efforts pour la défense de la vie

    Par Piero Tozzi, J.D.

    VARSOVIE, 12 Octobre (C-FAM) Des professeurs européens et américains pro vie et des praticiens du droit se rassemblaient à la fin du mois dernier à l’Université de Varsovie pour une conférence sur les « fondements intellectuels et les moyens juridiques permettant la protection de la vie pendant la phase prénatale ». La conférence bénéficiait du haut parrainage honoraire de Son Altesse Royale la Grande Duchesse de Luxembourg, et du parrainage honoraire de son altesse Paul, le Duc d’Oldenbourg.

    Organisée par le Centre juridique polonais Ordo Iuris et par le Rule of Law Institute, la conférence a pour origine l’échec serré de l’initiative citoyenne « loi civile » l’année dernière en Pologne, qui visait à faire abolir les exceptions à l’interdiction générale de l’IVG en Pologne. Aleksander Stępkowski, professeur à la faculté de droit de l’Université de Varsovie et l’un des principaux organisateurs de la conférence, représentait l’institut Ordo Iuris. D’après lui la Pologne a besoin d’informer ses parlementaires et son public à l’importance de la défense de la vie « à toutes les étapes de [son] développement, puisque l’avortement semble être le premier pas dans la direction d’un refus de protéger la vie de ceux qui son déjà nés, mais sont dépendants d’une manière ou d’une autre. »

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  • Quand on distribue des implants contraceptifs nuisibles à la santé aux femmes victimes de la pauvreté

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    USAID fait distribuer les implants du type Norplant aux femmes victimes de la pauvreté

    WASHINGON, DC, 12 octobre (C-FAM) l'Agence américaine pour le développement international annoncé une Journée Mondiale de la Contraception, en partenariat avec les donateurs internationaux. Celle-ci a pour but d’aider à la distribution de Jadelle, la seconde génération de l’implant contraceptif Norplant, aux femmes victimes de la pauvreté dans les pays pauvres. Or ce contraceptif n'est pas même autorisé dans les pays riches.Jadelle a été développée par le Population Council, un groupement connu pour son idéologie eugéniste : « Les objectifs de l’eugénisme auront plus de chance d’être atteints sous un nom autre qu’eugénisme. », écrivait Frederick Osborn, le premier président du Population Council, fondée par John D. Rockefeller III dans les années 1950.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (11/10/2012)

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    Euthanasie suivie d'un prélèvement d'organes

    Sommaire (cliquer sur les titres des articles pour y avoir accès)
  • Quand des élèves sont malades de l'école

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    Ivan Rioufol, sur son blog, attire l'attention sur la dégradation de l'école publique en France, mais ses constats valent pour nos écoles, tant libres que publiques :

    L'école, malade d'un insoignable égalitarisme
    La gauche, au service des syndicats d’enseignants qui se sont appropriés la gestion de l’Education nationale, ne peut mener à terme la nécessaire refondation de l’école. Il est en effet illusoire d’attendre de responsables toujours en place qu’ils corrigent eux-mêmes les désastres qu’ils ont produits, singulièrement depuis quarante ans. (...) Si le retour à la semaine de 4 jours et demi et l’allégement des horaires pour les plus jeunes font partie des projets utiles, l’emprise de l’idéologie égalitariste ... rend illusoire toute réaction face au décervelage des élèves, causé par l’échec de la transmission du savoir et par l’illettrisme. Plus que jamais, l’Education nationale donne le sentiment de vivre dans un monde clos, imperméable au désarroi des familles qui observent l’emprise de la déculturation et de la crétinisation des esprits. (...)

    Ce refus dogmatique de toute différenciation, ce rejet idéologique de l’élitisme, sont à la source des maux dont souffre l’école publique, qui ne cesse de dégringoler dans les classements internationaux et qui se laisse gagner, dans les cités abandonnées, par l’insécurité et la violence. Les fossoyeurs de la culture générale, qui ne raisonnent qu’en fonction du plus petit dénominateur commun, refusent ainsi les devoirs à la maison car ils y voient une source de discrimination, certaines familles étant culturellement plus aptes que d’autres à soutenir leurs enfants. La louable recherche de l’égalité est tombée dans le sectarisme du nivellement qui fait du système français, qui fut jadis exemplaire, un épouvantail méritant que les familles lui tournent le dos. Il n’y a rien à attendre d’une école publique qui s’enfonce toujours plus dans ses erreurs, avec la prétention de socialiser plus que d’éduquer, au nom d’une morale laïque qui se mord la queue. Devant tant d’incompétences, les initiatives privées sont plus que jamais attendues. Qu’en pensez-vous ? 
    Je signale, sur l’illettrisme, un livre d’Evelyne Tschirhart : Des élèves malades de l’école, Editions de Paris.
    On peut lire une interviewe de cette auteure (Evelyne Tschirhart) sur le site d'Enquête et Débat
  • Des violations des droits humains en Allemagne dénoncées à l'ONU

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    L'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens fait état de six violations des droits humains en Allemagne auprès de l'ONU:

    En ce mois d'octobre, l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens a déposé une plainte contre l'Allemagne à l'Examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Ci-dessous vous trouverez la liste des infractions en matière de droits de l'homme en ce qui concerne le christianisme constatées en Allemagne. 

    On pourra voir les cas les plus récents en Europe ici et utilisez la recherche avancée pour trouver des cas et des rapports de l'Allemagne.

    1. INTERDICTION DE scolariser ses enfants à la maison: violation des droits des parents

    Les droits des parents sont communément compris comme incluant le droit de choisir la forme de l'éducation de ses enfants, y compris la possibilité de ne pas recourir à l'éducation institutionalisée, en recourant notamment à la scolarisation à domicile.

    Cependant, l'Allemagne ne permet le "homeschooling" que dans les circonstances les plus exceptionnelles. En général, les parents n'ont pas la possibilité de scolariser leurs enfants à la maison. Les contrevenants doivent payer des amendes et, parfois, des peines de prison sont prononcées. La loi remonte au Reichsschulgesetz nazi de 1938 et est maintenant inscrite dans les lois des différents Etats, avec des amendes variables.

    Le rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'éducation, M. Vernor Munez a évoqué, dans son rapport de 2006 sur l'éducation en Allemagne, une «criminalisation» de la scolarisation à domicile. Aucune amélioration n'a été constatée depuis.

    2. PHARMACIENS: Liberté de Conscience en voie de disparition

    La loi allemande exige que les pharmaciens de fournir des médicaments prescrits dans un délai raisonnable (§ 31 Abs. 1 Satz 1 et § 17 Abs. 4 SGB V). Il n'y a aucune exception pour les médicaments éthiquement ambigus, tels que la pilule du lendemain pilule (avortement précoce). Si une pharmacie refuse de la délivrer, la concession peut être retirée (§ § 1 Abs. 2, 2 et 4 APOG). L'avortement chirurgical est soumis à une clause d'objection de conscience, mais la destruction précoce de l'embryon ou la prévention de la nidation ne sont pas qualifiés comme avortement en droit allemand (§ 218 Abs. 1 Satz 2 StGB). Une initiative des pharmaciens a demandé au ministère allemand de la santé de clarifier la question en 1986. Le ministère a répondu en déclarant que la liberté de conscience (Artikel 4 Abs. 1 GG) devait également être accordés à des pharmaciens et qu'aucune amende ne s'appliquerait au refus de la vente de produits abortifs précoces, tant qu'ils ne sont pas prescrits pour des raisons thérapeutiques . La réponse du Ministère, cependant, n'est pas juridiquement contraignante. L'incertitude quant au fait de savoir si la lettre du ministère datée de 1986 serait suivie par les tribunaux actuels constitue une difficulté dans les considérations éthiques et la liberté d'agir selon sa conscience des pharmaciens en Allemagne. Il serait donc opportun d'ajouter une clause de conscience.

    3. Militants pro-vie: la liberté de réunion et la liberté d'expression en cause

    D'inspiration chrétienne, des organisations non gouvernementales expriment leur foi et leurs convictions en protestant devant les cliniques d'avortement, ou sont simplement présentes devant des centres hospitaliers afin d'offrir des solutions de rechange. À Fribourg et Munich, cette activité a été limitée à plusieurs reprises. Les tribunaux locaux ont cédé à la pression des institutions ciblées, pour des raisons qui pourraient être principalement financières. Les tribunaux ont limité les modalités des manifestations ainsi que mis en place des limitations géographiques. Des appels sont en cours.

    4. HOSTILITÉ ANTIRELIGIEUSE: Violations de la liberté de religion et de la liberté de réunion

    Des groupes antireligieux ont créé un climat hostile aux discours ouvertement religieux. Outre les campagnes de diffamation et de stéréotypes négatifs, l'incitation à la haine et des incidents tels que le blocage des installations universitaires lorsqu'il s'agit de professeurs ou de conférenciers aux vues divergentes, ainsi que les mobilisations contre des manifestations pacifiques sont enregistrées par l'Observatoire. Des slogans antireligieux et des images sont souvent utilisés de manières blessantes, comme la destruction publique de croix, l'image de Jésus crucifié comme un cochon, ou des slogans tels que «Nous sommes ici pour vous blesser» ou «Si Marie avait pu recourir à l'avortement, cela nous aurait épargné des gens comme vous ". Ces attaques physiques ou verbales violentes des anti-religieux violent la liberté de religion ainsi que la cohésion sociale.

    5. INCIDENTS vandalisme et de haine contre les lieux de culte chrétiens

    En Allemagne, on constate un très net accroissement du vandalisme contre les églises, les bâtiments appartenant à l'Eglise et les cimetières chrétiens.

    6. L'éducation sexuelle obligatoire: violation des droits des parents

    Les Lander allemands détiennent la compétence pour les lois de l'éducation. Ils ont tous une loi sur la fréquentation scolaire obligatoire. Il n'ya aucune exemption pour les cours d'éducation sexuelle. Ces leçons, dans la pratique, sont souvent basées sur des idées libérales, ne préconisant guère de limites morales. Des questions telles que la chasteté, l'abstinence, la fertilité naturelle et la signification de la sexualité dans la poursuite du bonheur ne sont normalement pas discutées. Ces contenus de l'éducation sexuelle créent des difficultés pour les parents chrétiens. S'ils s'y opposent, ils s'exposent à des amendes. Dans de très nombreuses procédures, beaucoup de parents chrétiens ont été condamnés à des amendes.

  • Quel avenir pour les chrétiens réfugiés au Kurdistan irakien ?

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    Le Secours Catholique attire l'attention sur ces chrétiens oubliés :

    Kurdistan irakien : quel avenir pour les chrétiens ?

    Le Kurdistan irakien est en proie à des bombardements de la Turquie voisine, qui vise des militants indépendantistes kurdes du PKK. Le Secours Catholique suit avec attention l’évolution de la situation des nombreux chrétiens qui ont trouvé refuge dans cette région autonome de l’Irak.

    Alors que des avions turcs ont bombardé des positions kurdes dans le Kurdistan irakien dans la nuit du 7 au 8 octobre, les relations entre l’Irak et la Turquie s’enveniment dangereusement, menaçant la sécurité des habitants du Kurdistan irakien et notamment des nombreux chrétiens qui y ont trouvé refuge.D’un côté, la Turquie est en guerre ouverte contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui luttent depuis 1984 pour l’indépendance du sud-est du pays. Le conflit connaît un regain de violence depuis cet été, et la Turquie n’hésite pas à cibler le Kurdistan irakien, où le PKK dispose de plusieurs positions.De l’autre, l’Irak dénonce « la violation de la souveraineté et de la sécurité » du pays. Le gouvernement a annoncé la semaine dernière vouloir mettre fin à la présence de soldats turcs stationnés au Kurdistan, fruit d’un accord signé sous Saddam Hussein en 1995.Or depuis la chute de Saddam Hussein, les chrétiens d’Irak sont nombreux à trouver refuge dans la région autonome du Kurdistan irakien, sécurisé par des dizaines de milliers de militaires kurdes, et traditionnellement accueillant envers les minorités.

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  • La COMECE se réjouit de l'attribution du Prix Nobel à la recherche sur les cellules adultes

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    La COMECE (Commission des Conférences Episcopales de la Communauté Européenne) salue l'annonce de ce jour de l'attribution du Prix Nobel de médecine à la recherche sur des alternatives à la recherche embryonnaire des cellules souches

    Le Prix Nobel de physiologie ou médecine 2012 a été attribué conjointement à John B Gurdon (Royaume-Uni) et Shinya Yamanaka (Japon) "pour la découverte de ce que les cellules adultes peuvent être reprogrammés pour devenir pluripotentes ». Il s'agit d'une étape importante dans la reconnaissance du rôle clé que les cellules souches non embryonnaires jouent dans le développement de nouvelles thérapies médicales, comme alternative aux cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). En conséquence, dans le cadre de la recherche Horizon nouveau programme 2020, le financement devrait être réorienté plutôt que de poursuivre une recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines qui s'avère problématique sous l'angle éthique et peu prometteuse d'un point de vue scientifique et économique.

    Du point de vue scientifique, les CSEh ont été, jusqu'à présent plutôt décevantes, répondant de moins en moins aux attentes de la promesse clinique. Il est à noter que, récemment, GeronCorp., leader mondial de la société de recherche sur l'embryon, a annoncé qu'elle fermait son programme sur les cellules souches.

    En revanche, il y a eu des progrès scientifiques continus dans les domaines de la recherche impliquant des cellules souches alternatives (adultes, provenant du cordon ombilical ou pluripotentes induites) qui présentent de meilleures perspectives pour des applications cliniques; ou qui ont déjà abouti à de larges résultats cliniques (et ne posent pas de problèmes éthiques particuliers). Le Prix Nobel récompense aujourd'hui de tels efforts pour découvrir des alternatives aux CSEh en recourant aux cellules adultes, spécialisées, qui une fois reprogrammée deviennent des cellules immatures capables de se développer dans chaque tissu du corps.

    En outre, la recherche sur les CSEh ne peut plus être poursuivie, car, dans la décision récente de la Cour Européenne de Justice dans l'affaire Greenpeace v Brüstle, la Cour définit clairement l'embryon humain comme un ovule humain, dès sa fécondation, ou dès qu'il est obtenu par clonage, et confirme que les inventions biotechnologiques utilisant des CSEh ne peuvent pas être brevetées.

    Pourtant, en dépit de tous ces nouveaux développements scientifiques et des décisions juridiques, la Commission européenne a décidé de laisser ouverte la possibilité de financer la recherche sur les CSEh dans le programme de recherche Horizon 2020 qui est actuellement en discussion au Conseil de l'UE et le Parlement européen. Dès lors, la COMECE demande aux institutions européennes d'adopter une règle prévoyant que toute recherche impliquant la destruction d'embryons humains ou l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines ne doivent pas être financés dans le cadre d'Horizon 2020.

  • France : "Mariage homosexuel"; l'évêque de Fréjus-Toulon s'adresse aux prêtres de son diocèse

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    De l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon; lettre de Mgr Rey aux prêtres :

    Chers frères,

    Comme vous le savez, le ministre de la Justice présentera au gouvernement fin octobre un projet de loi visant à étendre aux personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté.

    « Tout est mis en œuvre, avec la complicité des médias et des lobbys, pour faire émerger une humanité nouvelle qui déconstruit la famille dite traditionnelle. Les enfants sont les premières victimes de cette rupture anthropologique. La société elle-même est fragilisée si l’on remet en cause l’institution familiale puisqu’elle repose sur l’engagement mutuel d’un homme et d’une femme pour accueillir la vie dans le berceau de leur fidélité. » (Editorial dans l’EFT du mois d’octobre)

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  • La Chine communiste ne renonce pas aux bonnes vieilles méthodes

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    Du site "Eglises d'Asie" : Séances de rééducation patriotique pour le clergé shanghaïen 

    Selon des informations en provenance de Shanghai, l’ensemble du clergé diocésain ainsi que les religieuses attachées au diocèse a été contraint de prendre part à des 'séances d'études", imposées par les autorités et sensées renforcer leur conscience "patriotique". Cette mesure s’inscrit dans le cadre des pressions exercées sur l’Eglise locale depuis l’ordination, le 7 juillet dernier, de l’évêque auxiliaire « officiel » du diocèse, Mgr Thaddeus Ma Daqin, et la spectaculaire annonce de son retrait de l'Association patriotique, l’organe dont se sert Pékin pour imposer sa politique à la partie « officielle » de l’Eglise de Chine.

    Depuis sa déclaration, le nouvel évêque est retenu au sanctuaire marial de Sheshan, où il vit en quasi résidence surveillée, laquelle est décrite par les autorités comme un « temps de retraite ». Bien que selon certaines sources shangaïennes, il jouirait d’un « un certain degré de liberté » physique, il reste empêché d’agir en tant qu’évêque.

    Du 10 septembre dernier à la fin de la semaine dernière, les prêtres du diocèse de Shanghai, au nombre d’environ 80, ainsi que les religieuses de Notre-Dame de la Présentation, congrégation diocésaine comptant quelque 80 sœurs, ont dû assister à des « sessions de travail » à l’Institut d’études du socialisme de Shanghai. Divisés en trois groupes, les prêtres et les religieuses devaient être présents dans l’Institut durant trois jours d’affilée, à raison de douze heures par jour de « classe ».

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  • Repenser la notion de "famille" ?

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    "En plein débat sur la famille (en France), Anne Josnin et François-Xavier Huard, de la Fraternité des Chrétiens indignés, nous proposent (sous le titre "Vous avez dit "famille traditionnelle") leurs réflexions sur l’urgence qu’il y a à repenser la notion même de famille aujourd’hui." 

    Le débat qui occupe en ce moment nos concitoyens porte sur la famille, telle que nous la voyons aujourd’hui. Il est de bon ton dans nos milieux de s’en référer comme à un mantra à la « famille traditionnelle ». Encore faudrait-il savoir ce qu’on entend par là. La famille de l’Antiquité était cellule économique et éducative autant que cellule reproductive et consommatrice, et par le chef de famille, membre de sa corporation, siégeant au conseil de village, etc, acteur politique. C’est ainsi que le bœuf, ou mieux l’esclave, selon Aristote, en faisaient partie : ils partageaient la pitance et la chaleur du foyer. Ce qui caractérise la famille d’alors, c’est donc à la fois qu’elle a toutes les prérogatives de la société, en « mini », et ceci peut-être regretté, oui, mais aussi qu’elle se fonde sur l’inégalité des rapports, homme-femme d’une part, maître –esclave de l’autre, avec un droit de vie ou de mort sur l’enfant comme sur l’esclave : on retrouve donc au cœur de la famille la violence constitutive des mœurs de l’Antiquité. On voit donc que si elle peut nous être source d’inspiration, en aucun cas elle ne peut servir de modèle pour aujourd’hui.

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  • Une tentative au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU pour créer un droit à l'avortement

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    Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, de son siège genevois, est passé près d’affirmer que l’avortement est un droit de l’homme. Il a en effet passé une résolution cautionnant de nouvelles lignes directrices sur la mortalité maternelle. Or ces lignes directrices ont été rédigées en collaboration avec des militants de l’avortement, et reflètent des opinions qui ont été rejetées par les Etats membres à l’Assemblée Générale de l’ONU.

    Cette résolution, qui bénéficie du soutien de la Nouvelle Zélande, du Burkina Faso, de la Colombie, consacre une « orientation technique » du Haut Commissaire de l’Onu pour les droits de l’homme qui inclut l’avortement aux termes de « droit à la santé sexuelle et reproductive ».

    Alors que la résolution a été adoptée sans vote, 20 des 47 membres du Conseil ont soumis un mémorandum d’opposition destiné à accompagner le projet de résolution lorsque l’Assemblée Générale de l’ONU en fera l’examen ce mois-ci. Les opposants ont objecté au fait que « tout le texte [de la résolution] vise à faire diffuser et appliquer un document jamais négocié entre les Etats, dont l’utilité n’a pas fait l’objet d’un examen [approfondi] », et qui promeut de nouveaux droits non définis dans les déclarations et instruments internationaux [de protection] des droits de l’homme existants, en particulier la référence aux « droits à la santé sexuelle et reproductive ».

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