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Santé - Page 48

  • Libre opinion: Léopold II et le Congo. Une lettre ouverte au bourgmestre de Bruxelles

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    A Bruxelles, ce dimanche 7 juin, une  manifestation antiraciste a été détournée de son objet par des idéologues transformant la juste condamnation d’une odieuse bavure policière aux Etats-Unis en une mise en cause de la Belgique et de son œuvre coloniale au Congo. Eux-mêmes furent d’ailleurs débordés par des casseurs responsables de violences, déprédations, vols avec effraction et transgression des mesures sanitaires publiques requises contre l’expansion pandémique du covid 19.

    Bref, un échec mérité sur toute la ligne pour ces apprentis-sorciers.

    Sur le site web de « La Libre Afrique » on peut lire, ci-dessous, la lettre ouverte interpellant les Bourgmestre, Echevins et Conseillers communaux responsables de l’ordre public dans la Ville de Bruxelles. Elle est signée par des représentants qualifiés des milieux belgo-congolais attachés à notre ancienne colonie :

    " Monsieur le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles,

    Mesdames et Messieurs les Échevins et Conseillers Communaux,

    Pour des raisons apparemment plus liées à la situation prévalant aux USA à la suite des tragiques évènements qui s’y sont déroulés, nous constatons une pétition qui circule chez nous sans réels fondements ni nuances, partant d’une posture erronée : l’histoire commune du Congo belge appartient d’abord et avant tout aux Belges et aux Congolais.

    Nous souhaitons vous apporter un éclairage sur ce débat qui relève à notre sens en premier lieu des citoyens et responsables belges, avant d’être la cible d’associations « mondialistes » et idéologiquement marquées, jusqu’à la caricature, sans le moindre intérêt ni respect de la réalité historique.

    Ce qui a motivé l’initiative citoyenne d’une contre-pétition, partagée par des Belges qui ne renient pas leur histoire, rappelant qu’un pays qui ne peut assumer son histoire ne peut exister.

    Parce que la pétition exigeant le retrait des statues de Léopold II se base essentiellement sur des fantasmes et non sur l’Histoire :

    https://afrique.lalibre.be/33111/libre-opinion-leopold-ii-fantasmes-et-histoire/

    L’historien Jean-Luc Vellut, éminent spécialiste de l’Afrique, a déjà fustigé l’ignorance en Belgique de l’histoire coloniale et du grand chapitre belge de l’histoire de l’Afrique centrale. Cette ignorance a pour effet d’entretenir un niveau désespérément polémique et moralisateur du débat. L’avancement de la recherche scientifique dans divers domaines permet aujourd’hui de commencer à remettre les faits dans des proportions plus exactes et à nous éclairer sur la complexité de ce passé commun. Entretemps, l’histoire coloniale belge continue à être pétrie de « fake news ». Un autre historien, Guy Vanthemsche, démontre le caractère très hypothétique des chiffres de mortalité hors norme brandis ici comme faits avérés, et s’en prend aussi à l’absurdité et à l’indécence qu’il y a à comparer des pertes que l’on peut attribuer à la conquête coloniale avec celles, planifiées, dues aux régimes totalitaires du XXe siècle. On pourrait y ajouter les horreurs des guerres régionales et de zones d’insécurité chroniques en Afrique centrale avec leur lot de hordes de populations déplacées.

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  • Don d'organes après la mort : l'Angleterre et les Pays-Bas passent au consentement présumé

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Don d’organes post mortem : l’Angleterre et les Pays-Bas passent au consentement présumé

    03/06/2020

    Depuis le 20 mai dernier, les citoyens anglais sont présumés consentir au don d'organes après leur mort, à moins qu'ils n'aient manifesté leur opposition auprès du Système National de Santé (NHS). Pour augmenter le nombre de donneurs d'organes et ainsi répondre à la longue liste d'attente en matière de transplantation (plus de 6.000 personnes en attente de greffe en avril 2019), l'Angleterre fait donc le choix de quitter le régime dit “d'opt-in”. Ce dernier requiert des citoyens d'enregistrer leur consentement pour figurer au nombre des donneurs d'organes potentiels. Parmi les pays européens, seuls l'Allemagne, le Danemark et l'Irlande conservent actuellement ce système de consentement explicite.

    Aux Pays-Bas, la nouvelle loi instaurant le consentement présumé au don d'organes entrera en vigueur le 1er septembre 2020. Dans la mise en oeuvre de ce nouveau système, l'Etat néerlandais prend davantage de précautions pour informer ses citoyens. Il leur demande depuis quelques mois d'inscrire au registre des donneurs leur choix de donner ou non leurs organes après leur mort. A défaut d'inscription, la personne recevra début septembre une lettre de rappel, puis une deuxième lettre mi-octobre si elle n'a toujours pas opéré de choix. Sans réaction de sa part après ces deux courriers, elle sera présumée consentir au don d'organes post mortem. Le même procédé d'information s'appliquera aux jeunes atteignant 18 ans ainsi qu'aux nouveaux habitants des Pays-Bas. La nouvelle loi change également la donne en matière d'euthanasie. Auparavant, il fallait que le patient demandant l'euthanasie aborde de lui-même la question du don d'organes. Désormais, si la demande d'euthanasie d'un patient est validée, le médecin aura l'obligation de consulter le Registre des donneurs et prendra l'initiative, si le patient ne le fait pas, de lui demander s'il veut donner ses organes après son euthanasie. (Voir le nouveau Dossier IEB : “Don d'organes & euthanasie : éthiquement compatibles ?)

    En Angleterre comme aux Pays-Bas, lorsque se posera la question du prélèvement d'organes et que le patient est présumé y consentir, ses proches pourront s'opposer au prélèvement s'ils font valoir que le don d'organes ne correspond pas à la volonté réelle de la personne. En l'absence de proches, le risque demeure toutefois de prélever les organes d'une personne qui n'était pas au courant du régime de consentement présumé, et/ou qui n'aurait pas souhaité être prélevée de ses organes. Il est probable que ce genre de cas se présente moins aux Pays-Bas, où chaque citoyen sera averti personnellement de la nouvelle réglementation en matière de don d'organes.

    Les basculements successifs des pays européens vers le consentement présumé au don d'organes apporteront-ils une réponse suffisante aux longues listes d'attentes pour les greffes?

    Dans un récent article publié au sein du Netherlands Journal of Legal Philosophy, le professeur Herman De Dijn pointe le paradoxe qui existe entre l'acceptation sociale du don d'organes et la réticence persistante des familles au moment où se pose la question du prélèvement chez un proche. Pour le philosophe, ce paradoxe ne peut être compris que si l'on considère la valeur réelle et symbolique que revêt le corps d'une personne décédée, un corps “qui ne peut être réduit à une dépouille mortelle plus ou moins utilisable”. Il importe que la discussion éthique et juridique autour du don d'organes fasse droit à cette dimension humaine, en veillant à ne pas céder aux lourds intérêts scientifico-technologiques et commerciaux en la matière.

    Pour aller plus loin : Dossier IEB “Le don d'organes : donner pour sauver

  • Prendre soin de la génération montante n'est pas une option, c'est notre devoir

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    Une chronique d'Erwan Le Morhedec sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Tu honoreras ton père et ta mère

    Réalise-t-on qu'en Espagne comme au Canada, il a fallu envoyer rien moins que l'armée dans des maisons de retraite désertées, pour y trouver des pensionnaires morts dans leurs lits et d'autres dans l'état de déchéance physique que l'on imagine, après une longue absence des soins les plus élémentaires ? À la lecture du rapport des forces armées, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a eu les mots convenus. Il a « eu de la tristesse » et a « été fâché ». Il faudra « améliorer » la situation. 

    Le remède à cette forme de crime contre notre humanité tiendrait-il donc dans une injection de fonds ? Lui rappellera-t-on que c'est aussi sous son mandat que le Canada a adopté une loi sur l'euthanasie, sur la base de laquelle des malades et des personnes âgées se voient suggérer jusque dans leur chambre de faire preuve d'une « ultime liberté » ? Certains lèveront haut les bras devant le lien ici fait. 

    Rendons grâce alors à François de Closets de l'avoir rendu explicite. En réponse à une tribune dans Le Monde appelant le gouvernement à relever « le défi de la longévité », il accuse les signataires d'être les représentants d'une « génération prédatrice » imposant encore une nouvelle charge aux plus jeunes. Aux auteurs, il reproche de n'avoir pas abordé le vrai sujet : revendiquer la « dernière liberté », « choisir sa mort ». À nos aînés et aux générations qui suivront, c'est bien l'issue qu'il propose : suicidez-vous. 

    À nos aînés et aux générations qui suivront, c'est bien l'issue qu'il propose : suicidez-vous. 

    Il est détestable d'attiser ainsi des conflits générationnels faciles et revanchards : prendre soin de la génération montante n'est pas une option, c'est notre devoir, parce qu'elle est une part de nous. C'est donc à une autre conversion du regard et de nos sociétés que nous invite cette période d'épidémie et de confinement. Nous devons trouver les nouvelles modalités d'intégration de nos aînés dans la société, cesser de ne voir du prix que dans la beauté, l'autonomie, la performance de la jeunesse. Les moyens financiers ne suffiront pas s'ils ne sont pas précédés de cette conversion. 

    Qui peut croire en effet qu'une génération convaincue que la précédente est un poids, encline à penser que l'ultime service qu'elle puisse lui rendre serait de demander la mort – ou qu'à tout le moins, si nécessaire, elle en a le moyen – ne sera pas portée à abandonner ses père et mère ? Comment penser, rêver et investir pour « ceux qui s'accrochent » ?

  • Polémique significative au Québec au sujet d'un protocole de triage des patients

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    QUÉBEC : UN PROTOCOLE DE TRIAGE DES PATIENTS FAIT POLÉMIQUE

    04 juin 2020

    Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, un protocole a été institué autorisant de « refuser les soins intensifs aux personnes atteintes d'une grave déficience cognitive ». Ainsi, en cas de pénurie de lits, « un médecin pourrait donc refuser l'accès à un respirateur à une personne souffrant de trisomie 21 ou aux prises avec un trouble du spectre de l'autisme sévère », s’est insurgée la députée Jennifer Maccarone, mère de deux enfants autistes. « Triage. Québec, une initiative de la Société québécoise de la déficience intellectuelle, a mis la main sur les critères d’exclusion retenus par le comité d’experts chargé de concevoir le protocole, qui n’ont pas été rendus publics. »

    André Fortin, « porte-parole libéral en matière de santé », a interpellé la ministre de la Santé, Danielle McCann, sur le sujet. « Une personne handicapée, une personne autiste, une personne atteinte de trisomie 21 a les mêmes droits que tous les autres Québécois, affirme-t-il. C'est un fondement de la société québécoise. »

    Reconnaissant l’existence de ce protocole et indiquant « qu'il avait été élaboré par un groupe d'experts », la ministre s’est défendue affirmant qu’il « n'est pas en application actuellement au Québec, parce qu'effectivement la crise a été bien gérée, [...] on n'a pas eu à faire ce genre de triage ». Disant « comprendre l'inquiétude des familles des personnes handicapées » et affirmant que « la vie d'une personne en situation de handicap est aussi importante que n'importe quelle vie d'un être humain », la ministre « n'a toutefois pas condamné le protocole, comme l'avait demandé le Parti libéral du Québec, et elle n'a pas pris l'engagement de le changer ».

    Pour le Dr Joseph Dahine, « expert clinique au protocole de triage », « la déficience intellectuelle ou le trouble du spectre de l’autisme ne sont pas des critères d’exclusion ». « Pour qu'une personne ne soit pas mise sous respirateur, il faudrait conclure que son état l'empêcherait d'être libérée de la respiration artificielle », comme pourrait l’être « une démence de type Alzheimer ».

    Selon le protocole, « au moins cinq personnes devront avoir évalué la décision de ne pas intuber un patient ».

    Pour aller plus loin :

    Sources: Radio Canada, la Presse canadienne (04/06/2020) – Le Journal de Québec, Geneviève Lajoie (03/06/2020)

  • Un impact du confinement sur les demandes d'euthanasie ?

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    Du site de l'IEB :

    Coronavirus et confinement : quel impact sur les demandes d’euthanasie ?

    03/06/2020

    La fin progressive de la crise sanitaire est l'occasion de dresser un premier bilan de l'impact sociétal du confinement, en particulier concernant les personnes âgées.

    L'on sait en effet le lourd tribut qu'a payé cette catégorie de la population, tant du point de vue des décès que de l'isolement.

    Au coeur de la tourmente, les maisons de repos se sont vu contraintes de couper leurs résidents de tout contact physique avec l'extérieur, en ce compris leurs proches.

    Confinement et "euthanasie passive"

    Si un tel isolement a pu être jugé nécessaire pour ralentir la propagation du virus, son coût s'est indéniablement répercuté sur le moral des résidents. Le syndrome de glissement (décès par désespoir) est difficilement quantifiable mais non moins tangible. Plusieurs institutions n'ont alors pas hésité à parler d' « euthanasie passive », expression désignant le sacrifice dont auraient été l'objet les personnes âgées en maison de repos : le refus quasi-systématique de prise en charge à l'hôpital dont ces résidents ont fait l'objet aurait ainsi permis d'éviter l'engorgement des services hospitaliers de soins intensifs. L'absence de soins hospitaliers appropriés a inexorablement conduit de nombreux résidents infectés par le COVID-19 à décéder en maison de repos. Si la saturation hospitalière n'a finalement jamais été atteinte, il est aujourd'hui encore difficile de mesurer l'impact et la pertinence de ce refus de prise en charge.

    Isolement et demande d'euthanasie

    Par ailleurs, dans un pays tel que la Belgique où l'euthanasie est dépénalisée, il est permis de s'interroger sur l'impact de cet isolement sur les demandes d'euthanasie – au sens classique du terme.

    A cet égard, le directeur de la maison de repos ‘De Wending' à Turnhout a fait part d'une augmentation inédite des demandes d'euthanasie au sein de son institution depuis le début du confinement. Luc Op de Beeck explique cette augmentation par le fait que « la soif de vivre de ces résidents a disparu après deux mois passés sans la moindre visite physique ». Outre les trois personnes ayant introduit une demande formelle d'euthanasie, le directeur estime que « de nombreux autres résidents y songent également, sans pour autant l'avoir exprimé ».

    Par-delà les questionnements qu'il suscite du point de vue des mesures de confinement, cet exemple illustre le lien étroit pouvant être régulièrement établi entre une demande d'euthanasie et la solitude de la personne qui formule cette demande. Face à l'isolement physique et/ou psychique, c'est généralement le besoin d'accompagnement qui est avant tout exprimé par la personne qui dit vouloir mourir.

    Quoi qu'il en soit, il n'est aujourd'hui pas possible de conclure à une augmentation globale des demandes d'euthanasie en Belgique depuis le début de la crise sanitaire. D'aucuns évoquent par ailleurs la tendance à ce que soient reportées certaines demandes d'euthanasie formulées juste avant le confinement. Un tel report s'explique en partie par le désir des personnes de pouvoir ritualiser l'acte euthanasique, le cas échéant entourés de certains proches – chose rendue plus ardue durant le confinement. Plus largement, il est également permis de voir dans cette possible baisse des euthanasies le signe d'une volonté actuelle de la société de se battre pour la protection de la vie des personnes fragiles.

    Tendance passagère ou évolution durable ? Les prochains mois nous le diront peut-être, de même que les chiffres relatifs au nombre d'euthanasies déclarées pour l'année – et, plus encore, le printemps – 2020.

  • Belgique : le déconfinement du culte est autorisé à partir du lundi 8 juin 2020

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    conference_episcopale_de_belgique-300x170.jpgCommuniqué de presse de la Conférence des Evêques de Belgique [03/06/2020]

     "NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES"  

     "Le Conseil national de Sécurité a accordé aujourd’hui son feu vert aux cultes de notre pays, pour la reprise des célébrations liturgiques publiques à partir du lundi 8 juin. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à permettre cette reprise après une longue attente.

    Les mesures de sécurité décidées et approuvées par le Gouvernement et qui devront être appliquées, ont été transmises à tous les responsables pastoraux locaux et aux fabriques d’église, fin de la semaine dernière (*). Elles sont aussi disponibles sur les sites web Cathobel et Kerknet. Leur mise en œuvre est en cours. Les responsables pastoraux locaux décideront du moment où ils seront prêts pour la reprise des célébrations. La sécurité et la santé de chacun sont primordiales. 

    L’une des mesures les plus importantes dans le cadre de cette première phase de déconfinement pour les cultes est la limitation à 100 participants par célébration, ou 200 à partir du 1er juillet. Lorsque c’est insuffisant, nous proposons que les fidèles se joignent aux célébrations du week-end dans d’autres églises ou d’organiser temporairement plus de célébrations sur place. Les célébrations de la semaine reprendront également dans de nombreuses églises. 

    Nous tenons également à exprimer nos remerciements. Pour la compréhension et la patience qui furent les vôtres pendant ce long moment où nous n’avons pu célébrer ensemble dans les églises ; pour les alternatives créatives spontanément cherchées et mises en place via la radio, la télévision et des nombreux live-streams ; pour la prière individuelle à la maison, à l’église, dans une chapelle de campagne et tant d’autres lieux ; pour l’échange de prières et d’autres textes encourageants ; pour tant de nourriture spirituelle offerte par Cathobel, Dimanche, les médias sociaux et autres canaux ; pour ce souci des autres exprimé par un appel téléphonique, un mail,  une carte, un WhatsApp, une visite dans le respect de la distance, des courses faites les uns pour les autres et toute autre aide spontanément offerte ; et surtout pour la proximité témoignée à ceux qui ont perdu un proche ou qui ont été atteints par le virus .

    Pendant de nombreuses semaines, nous n’avons pas pu célébrer ensemble dans nos églises, mais nos liens profonds ont cherché et trouvé beaucoup d’autres voies.

     Les Évêques de Belgique

     SIPI – Bruxelles, mercredi 3 juin 2020 »

     

    (*) Pour lire ce document, cliquez ici : Le texte du « protocole » (en PDF) 

    Ref. NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES [03/06/2020]

    JPSC

     

     

  • Démenti : non, le service religieux pentecôtiste de Bremerhaven n'a pas provoqué l'infection de 57 fidèles

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    De Kath.net :

    Bremerhaven: Le service religieux pentecôtiste n'a pas contribué à la propagation du coronavirus

    3 juin 2020

    Bureau de presse: " Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais bien les contacts familiaux et sociaux. "

    Bremerhaven (kath.net) Un service de la Pentecostal Free Evangelical Christian Community à Bremerhaven n'a pas conduit à la propagation du virus corona. Le bureau de presse a informé la ville, comme le rapporte le magazine d'information évangélique "idea". "Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais les contacts familiaux et sociaux." Les médias avaient initialement signalé que 57 fidèles avaient été infectés.

  • Le don d'organes et l'euthanasie sont-ils éthiquement compatibles ?

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    Du site de l'IEB :

    Don d'organes & euthanasie : éthiquement compatibles ?

    Nouveau Dossier de l'IEB : Don d'organes & euthanasie : éthiquement compatibles ?

    Nouveau Dossier de l'IEB : Don d'organes & euthanasie : éthiquement compatibles ?

    Dans un contexte de pénurie d'organes face aux longues listes de patients en attente d'un organe sain, quel regard poser sur le développement du don d'organes après l'euthanasie ? Élan d'altruisme, ou relent d'utilitarisme ?

    Le prélèvement des organes après une euthanasie résulte de la juxtaposition de deux procédures distinctes mais concordantes : celle de la demande d'euthanasie d'une part, et celle du don d'organes d'autre part. Concrètement, comment s'accordent l'euthanasie et le don d'organes ? La loi permet-elle ce cumul ? Mais surtout, quelle évaluation éthique poser sur la succession de l'euthanasie par un don d'organes ?

    C'est pour tenter de répondre à ces multiples questionnements qui surgissent autour de la combinaison de l'euthanasie et du don d'organes que ce dossier de l'IEB est publié à l'heure où cette pratique tend à être promue par certains chirurgiens et universités. Il en présente les contours pratiques, juridiques et éthiques.

    Lire le dossier complet ICI.

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  • Le sens de la messe : «  Le seul sacrifice agréable à Dieu  »

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    Lu sur le site de France Catholique :

    « Après deux mois de privation, les fidèles vont retrouver le chemin de la messe. Qu’elle soit en forme ordinaire ou extraordinaire, c’est l’occasion de refaire le point sur ce sommet de la vie chrétienne, avec l’abbé Jean de Massia, prêtre de la Fraternité Saint-Pierre. Il participe au pèlerinage N.D. de Chrétienté.

    Qu’est-ce que la messe ?

    Abbé Jean de Massia : On trouve la définition dès le Concile de Trente : la messe est la réactualisation, le renouvellement, du sacrifice du Christ offert sur la croix au Golgotha.

    Le Christ ne souffre pourtant pas sa Passion à chaque messe…

    C’est bien là le grand mystère de notre foi : il n’y a pas deux sacrifices, d’un côté celui de la Croix et celui de la messe. C’est le même, la messe est le sacrifice de la Croix représenté. Quand je vais à la messe en 2020, je monte au Golgotha. L’unique sacrifice offert une seule fois de manière sanglante, Jésus l’offre encore aujourd’hui, il le réactualise de manière non sanglante et sacramentelle – à travers le pain et le vin devenus corps et sang. Jacques Maritain parlait d’une présence du «  moment de la Croix  » au moment de la Messe : sous nos yeux il se passe la même chose qu’il y a 2 000 ans.

    Que dire des messes sans fidèles, vécues lors du confinement ?

    C’est une situation inédite, peu de théologiens y ont réfléchi. Pour autant, je ne pense pas que l’on puisse dire qu’il s’agit d’une absence de culte public, au sens où l’Église le définit : le prêtre prie aux intentions des fidèles, parle au pluriel et la communion de l’Église et des saints est bien présente à la messe. En réalité les messes qualifiées de «  privées  » n’existent pas. Le Christ offre la messe par l’Église à travers les prêtres et donc chaque messe revêt ce côté public essentiel au culte divin. Cependant, sans présence de fidèles, sans possibilité de se rassembler, le culte est gravement incomplet car notre religion est une réalité incarnée – Jésus a pris un corps : le corps mystique ne peut pas s’exprimer concrètement si les fidèles sont absents. Et les fidèles sont privés de la manifestation sensible du culte, si nécessaire pour leur foi.

    Que dire des messes suivies devant l’ordinateur ?

    En soi, je peux m’unir au sacrifice du Christ où que je sois : dans ma chambre, au travail, etc. Mais comme nous ne sommes pas des anges, nos actes intérieurs ont besoin d’être portés par quelque chose de très concret. Et pour beaucoup l’ordinateur ne répond pas vraiment à la demande… Attention, je ne dis pas que cela ne sert à rien car le virtuel nous permet de sanctifier le jour du Seigneur, d’écouter sa Parole, l’enseignement du prêtre, d’être en prière. Mais cela ne remplacera jamais la réalité de la présence à la messe. La messe étant le sommet de l’union avec Dieu qui se rend présent, tout cela ne peut se vivre à distance. C’est comme une relation d’amour à distance : on peut se téléphoner, mais cela ne remplace pas la vraie rencontre !

    Quel est le risque d’être privé de la messe ?

    Pour certaines âmes de grande qualité ce manque va être un catalyseur et ils retrouveront Jésus avec encore plus d’amour. Mais il faut être réaliste : parfois, nous allions à la messe plus par devoir ou par habitude. Ne plus y aller, à cause du confinement, nous met en danger : il faudra être vigilant à ne pas perdre cette habitude, et retrouver le chemin de la messe le plus vite possible. Aller à la messe le cœur débordant d’amour c’est l’idéal, mais y aller par devoir, c’est bien également : on y reçoit des grâces, des enseignements et les sacrements opèrent en nous en nous sanctifiant.

    Il est impossible donc d’être missionnaire sans vivre des sacrements ?

    Vers qui amener les gens si ce n’est vers Jésus, réellement présent dans son Église ? C’est le but même de la mission. Et on ne puise cette force de la mission que dans les sacrements, dans l’eucharistie, notre plus beau trésor. Si l’on vit la charité fraternelle sans prière ni sacrement, on place alors l’homme au-dessus de Dieu et on ne peut plus apporter Dieu aux autres. »

    Ref. «  Le seul sacrifice agréable à Dieu  »

    Prions pour que le déconfinement de la messe, concédé moyennant des conditions restrictives rigoureuses, se déroule sans incidents ni contre-témoignages indignes de la grandeur de l’Eucharistie qui est le sacrement par excellence de la vie chrétienne.  

    JPSC

  • Kinshasa : Coronavirus ezali awa te !

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    Lu sur le site « La Libre Afrique » : 

    Coronavirus Kinshasa d53edf75cdbae03dd11b78b2bc2ce5b6d8e09637.jpg« Il n’y a pas de coronavirus! ». A Kinshasa en République démocratique du Congo, la lutte contre la propagation de la maladie Covid-19 se heurte au déni de l’épidémie, qui commence à prendre des formes violentes sur fond de forte poussée des nouveaux cas.

    « Le coronavirus est une réalité, protégez-vous et protégez les autres! », répète au mégaphone une volontaire de l’ONG catholique Caritas, Mamie Batata, en campagne de « sensibilisation » dans un quartier populaire de la capitale congolaise.

    « Dégagez, fichez nous la paix! la maladie n’existe pas », lui répondent des habitants de Kimbanseke.

    C’est dans cette même commune de Kimbanseke que le Comité officiel en charge de la lutte contre le Covid-19 a annoncé le 20 mai la séquestration de trois de ses agents. Une autre équipe « a été menacée au couteau ».

    « On compte des séquestrations, des violences verbales, physiques et même des menaces de mort », a ajouté le Comité en début de semaine.

    En Conseil des ministres vendredi, le ministre de la Santé Eteni Longondo « a déploré la multiplication des incidents contre les équipes de la riposte » à l’épidémie.

    Comme Caritas, les mouvements citoyens Lucha et Filimbi partent en caravane avec des messages de prévention et des masques à distribuer à travers la plus grande mégapole d’Afrique francophone (dix millions d’habitants, estimation a minima).

    Place de la Victoire, dans le centre de la capitale, ou dans la commune périphérique de Selembao, des dizaines d’habitants les accueillent en faisant « non » de l’index et en hurlant « Corona eza te! » (il n’y a pas de corona, en lingala).

    « Ici chez nous au Congo, il n’y a que la malaria et la simple fièvre. Le corona, c’est en Europe, en Chine », affirme l’un d’entre eux, Hussein, à l’AFP. « Nous avons des anticorps, depuis nos ancêtres ».

    « Ce n’est pas vrai », lance-t-il quand on lui sort les stastiques officielles (2.966 cas, dont 2.680 à Kinshasa, pour 69 décès, avec une moyenne de plus de 100 nouveaux cas par jour, en très nette poussée). « Une maladie comme le coronavirus, il faut qu’il y ait des preuves et des images ».

    « J’apprends que la maladie existe mais je n’ai vu personne dans mon entourage ou dans le quartier mourir de ça », renchérit Alphonse Mbelesadidi, un père de famille de 43 ans.

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  • La leçon d’une pandémie : un monde sans Espérance ?

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    Il faut bien en convenir, l’éditorial de Jacques Julliard dans le dernier numéro de Marianne (du 22 au 28 mai) auquel se réfère le site web de « L’Homme Nouveau »,  aborde une question importante – notre rapport actuel à la mort – et le changement de civilisation que révèle notre attitude pendant la pandémie :

    la porte de l'enfer 813kSvGAEcL._AC_SX450_.jpg« De quoi meurt-on ? Les réponses sont multiples, qui vont du cancer et des maladies cardio-vasculaires jusqu'aux accidents de la route et, aujourd'hui, au coronavirus. Pourquoi meurt-on ? Parce que la mort est inscrite dans notre patrimoine génétique. Pour quoi meurt-on ? Jadis, les réponses étaient variées : pour sa patrie, pour sa foi, pour la révolution, pour la République… Aujourd'hui, c'est une question sans réponse. On n'a plus grande envie de mourir pour ces nobles causes. On ne meurt plus guère, dans nos sociétés, que pour les siens, c'est-à-dire pour sa famille, a coutume de répondre Luc Ferry. La vérité est qu'on n'a moins que jamais envie de mourir. Tous les comportements, individuels ou collectifs, enregistrés pendant la pandémie que nous vivons témoignent de cette évidence : sauve qui peut, la vie ! Encore un petit moment, monsieur le bourreau ! Il n'y a pas d'autre explication à la facilité avec laquelle la moitié de l'humanité a accepté de se mettre pendant deux mois en vacance de son destin. Sur la grande scène de l'univers, nous avons accepté bien volontiers de nous muer en intermittents du spectacle. Vous allez me dire que c'est bien naturel. Je vous y prends : justement, ce n'est pas naturel ! C'est même la première fois. (…) Au-delà de ses raisons prophylactiques, la fermeture des églises, temples, mosquées revêt une signification symbolique, une sorte de bannissement de toute espèce de spiritualité. Confinés comme le commun des mortels, les hommes d'Eglise ne se sont guère fait entendre, incapables d'apporter à l'événement un surcroît de sens. Aux informations, cette interruption sans précédent du culte a été à peine mentionnée. Si le Mont-Saint-Michel est apparu si souvent à l'écran, ce n'est pas parce qu'il abrite une église abbatiale, c'est seulement parce qu'il est un haut lieu du tourisme, une tour Eiffel dans l'eau. Cette éclipse totale du religieux retire à un événement collectif de cette ampleur ce qui en faisait jadis la dimension émotive et spirituelle. Et c'est finalement le Conseil d'Etat (*) qui a ordonné la levée de l'interdiction de réunion dans les lieux de culte. Voulez-vous une définition de notre civilisation ? C'est peut-être la première pour laquelle aucun de ses bénéficiaires n'a envie de mourir ! Un morne silence s'est abattu sur toute la société, meublé de rigolades rebattues. »

    Ref. Au quotidien-n°51

    « ‘ Vous qui entrez ici, laissez toute espérance’ :  ces mots tracés d’une sombre couleur, je les vis écrits au-dessus d’une porte » raconte l’auteur de la Divine Comédie. L’orée du siècle présent serait-elle la porte et le vestibule du premier cercle de l’enfer dantesque ?

    (*) En Belgique, sans un regard sur le fond du dossier, le Conseil d’Etat a tout simplement rejeté le pourvoi en urgence déposé par deux cents jeunes chrétiens, renvoyant ceux-ci aux dispositions que le Conseil National de Sécurité serait susceptible de prendre le 3 juin prochain.  

    JPSC

  • Les chrétiens ont à offrir autre chose que du « religieux » version politique ou agrément médiatique

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    Un "billet" du Père Laurent Stalla-Bourdillon sur le site de La Vie :

    “Un confinement peut en cacher un autre”

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