Culture - Page 154
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Bruxelles (église royale Sainte-Marie), 15 décembre : Concert de chants de Noël par la chorale de la Communauté Roumaine Catholique de Bruxelles
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Bruxelles (église royale Sainte-Marie), 14 décembre - 10 mai : Expo Marian Furtuna "Sous le signe de l'icône"
Vivez une soirée exceptionnelle dans ce cadre plein d'histoire offert par l'Eglise Royale Sainte Marie ! Nous vous proposons une exposition de peinture réalisée par l’artiste roumain Marian Furtuna de Cluj-Napoca.
Par son travail, l’artiste transpose le visiteur dans un monde spirituel et immatériel. Ses tableaux créatifs et travaillés sont une invitation à la découverte du monde chrétien avec un œil ouvert. La mixité et l’intemporel de ces œuvres trouveront place devant le regard admiratif des visiteurs de notre église, une église du patrimoine national belge, un monument, de style romano byzantin. Par sa beauté et ouverture, l’église sera le théâtre d’un évènement exceptionnel, où les œuvres de Marian Furtuna seront mises sous la lumière des beaux vitraux tout en restant sous l’écho d’une forte spiritualité.
Mot de l’artiste :
‘’La spiritualisation vue comme prolongation, verticalité ou écoulement est né étant l’expression de signes à l’intérieur desquels la plasticité et l’expressivité de la couleur, du dessin, de la composition, de la belle symphonie s’opèrent en permanence. ‘’
Vernissage le 14 décembre à 17h – lors du concert annuel des chants de Noel de la communauté roumaine catholique de Bruxelles
Pour plus d’information : prêtre Filip CHERESI 0472 438 509
Entrée gratuite -
Comment espérer encore quand les cathédrales brûlent et les sociétés vacillent?
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Bruxelles (Uccle), 6 décembre : Concert de Noël des Séminaires Redemptoris Mater à Saint-Marc
Cette année les deux séminaires Redemptoris Mater présents en Belgique vous proposent un concert de Noël afin de vous donner l’occasion de faire connaissance avec les séminaristes provenant de plusieurs pays du monde et actuellement en formation à Namur et à Bruxelles. Au programme, nos séminaristes interprèteront des grands classiques de Noël, mais aussi des chants moins connus en provenance d’Amérique du Sud et d’ailleurs.
Concert du Vendredi 06 Décembre 2019 à 19h
Église Saint-Marc à UCCLE
Avenue De Fré 76, 1180 Uccle
Contact : Abbé Alejandro ESCALANTE
+32 483 08 83 52
Réservez vos billets au prix de 10€ pour le concert d’UCCLE par e-mail
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Bruxelles, 17 décembre : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier "Sciences et connaissance : lumières thomistes"
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Le grégorien est bien vivant à Liège
Du site de la RTBF :
Le chant grégorien continue à vivre à Liège au travers de cours
Ils sont une quinzaine à suivre ce cours - © RTBF - Olivier ThunusUn chant un peu particulier à présent : le chant grégorien. Il s’interprète à une seule voix, en latin, et est pratiqué depuis des siècles dans les églises et abbayes notamment. Un chant qui continue à s’enseigner. A Liège, une académie lui consacre des cours et ils sont une quinzaine à les suivre.
Dans ce cours, on retrouve des débutants et des élèves plus expérimentés. Charlène Franssen, liégeoise de 23 ans, en fait partie. " A l’âge de 10 ans, j’étais à la maîtrise de l’Opéra royal de Wallonie et une fois, on a fait un concert. C’était du Britten, qui s’était inspiré de chants grégoriens. J’ai dit ça à mon grand-père et il était tout fou. Et donc je me suis inscrite à cette académie ", explique-t-elle.
Une autre élève n’en est pas à ses débuts. Sylvie Clerbois a découvert le chant grégorien au cinéma, durant son enfance, dans une scène du film " La mélodie du Bonheur ". Elle décide ensuite de rejoindre une chorale et apprend le grégorien… à l’oreille : " Je chante beaucoup à l’oreille. Quand la prof, Isabelle, nous fait lire la partition, avec les notes, je suis complètement perdue. Je ne sais pas lire une partition. Par contre, je peux me mettre à côté de quelqu’un et reproduire la note ", précise-t-elle.
Parmi les débutants, Francis Kienen. Il a décidé de suivre ces cours par intérêt pour le Moyen-Age dans sa globalité : " Je pense que le grégorien est quelque chose qui a apporté une partie de notre civilisation et actuellement, je pense que le grégorien n’est pas du tout démodé. Est-ce difficile à apprendre ? C’est difficile parce qu’on n’a pas l’habitude d’en entendre tous les jours. On ne retrouve pas non plus nos petites notes habituelles en cinq lignes. Ici, c’est sur quatre lignes, avec un tas de ponctuations et des mots qui sortent d’on ne sait pas trop où ", s’amuse-t-il quand même.
Une partition de chant grégorien, cela peut sembler difficile à déchiffrer - © RTBF - Olivier Thunus
Pour apprendre le chant grégorien, il ne faut pas nécessairement être un grand musicien. Le plus difficile : les paroles en latin. " C’est à la fois une difficulté et une chance parce qu’il faut réfléchir sur le texte. Il faut le traduire. C’est aussi en réfléchissant sur ce texte que vous pouvez arriver à interpréter ce que vous chantez. C’est donc un obstacle qui se transforme en opportunité ", affirme Isabelle Valloton, professeur de ce cours.
Mais faut-il une base musicale pour suivre ces cours ? " Ça aide toujours. Maintenant, ce n’est absolument pas un prérequis nécessaire. Nous avons chaque année des élèves qui commencent de zéro ", estime la professeure.
A Liège, ils sont une quinzaine d'élèves, d'horizons très variés : " C’est très divers. Il y a des personnes plus âgées mais il n’y a pas que ça. Il peut y avoir des personnes qui viennent des conservatoires ou de musicologie dans les universités. Et puis il y a des jeunes qui aiment bien ", détaille Jean-Paul Schyns, secrétaire de l’académie.
Des jeunes, il y en a quelques-uns dans ce cours. Pour Charlène Franssen, ce n’est pas étonnant : " Je pense que dans le monde actuel, il y a plein de choses qui sont vraiment tendance, comme le yoga ou la méditation. Or je pense que le chant grégorien peut apporter une forme de méditation, donc les jeunes peuvent avoir un attrait pour ça ".
Objectif final de ce cours : un concert durant les journées de clôture des différents cours proposés par l’Académie, du 22 au 24 mai prochain.
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Le pape souligne la valeur de la crèche de Noël
D'Anita Bourdin sur zenit.org : Greccio © Vatican Media
La crèche, signe que Dieu ne « laisse jamais seul »
Allocution à Greccio, sur les pas de saint François (traduction complète)
« Dieu ne nous laisse jamais seuls; nous accompagne de sa présence cachée mais pas invisible », déclare le pape François en pèlerinage à Greccio, en Italie, en Ombrie, ce dimanche 1er décembre 2019.
Le pape s’est rendu pour la seconde fois en ce lieu de la première crèche de saint François d’Assise, où il était venu, en visite privée, en janvier 2016.
Il y a signé son « exhortation apostolique », « Admirabile signum », sur « la signification et la valeur de la crèche ». Puis il a présidé une liturgie de la Parole, ce dimanche 1er décembre 2019, premier dimanche de l’Avent.
Le pape, parti du Vatican à 15h15 et arrivé à 16h55. A sa descente d’hélicoptère, il a salué des personnes malades ou handicapées avant de se rendre en voiture au sanctuaire.
Le sanctuaire de Greccio est comme « une deuxième Bethléen » disait le pape Jean-Paul II qui est venu le 2 janvier 1983.
Le pape François a été accueilli par l’évêque de Rieti, Mgr Domenico Pompili, le « gardien » du couvent franciscain, le p. Francesco Rossi, et Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation.
Dans la grotte de la première crèche, il s’est recueilli en prière puis a il a signé sa lettre.
Il a ensuite exhorté la communauté franciscaine à cette fidélité à la simplicité et à la pauvreté, à l’humilité de S. François. Il prié avec la communauté un Notre Père avant de la bénir, et il a ajouté: « Et si vous avez une minute, priez aussi pour moi! »
Le pape a été accueilli, à la sortie de la grotte de Greccio, par des jeunes en costumes médiévaux. Puis des enfants ont chanté pour lui.
Greccio © Vatican Media
Puis le pape a présidé une célébration de la parole au cours de laquelle il a invité à « garder les yeux tournés vers l’Enfant Jésus. Son sourire, qui a éclaté dans la nuit, disperse l’indifférence et ouvre les cœurs à la joie de ceux qui se sentent aimés du Père qui est dans les cieux ».
Au terme de la liturgie, il a remis sa lettre officiellement. Elle a ensuite été lue intégralement dans la chapelle du sanctuaire, en italien, par deux adultes et deux jeunes.
Le récit de la première crèche inaugurée par S. François d’Assise dans la grotte de Greccio, pour Noël, en 1223, a été racontée par son biographe et compagnon, Tommaso da Celano. Il a voulu faire comprendre la simplicité et la pauvreté de Bethléem. Il a été lu, après l’évangile de la Nativité, lors de la célébration de la Parole dans la Chapelle du sanctuaire.
Voici les paroles prononcées par le pape au cours de cette liturgie.
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A Rixensart (13 décembre) et à Bruxelles (15 décembre) : Choeurs de garçons de l'Académie Musicale de Liesse
15 DÉCEMBRE | LES CHŒURS DE GARÇONS DE LIESSE CHANTENT À BRUXELLES
Les Chœurs de garçons de l’Académie Musicale de Liesse vous invite le dimanche 15 décembre pour 2 concerts à Bruxelles :A 10h30 : Messe chantée en l’église Sainte-Catherine
A 18h : Concert d’œuvres sacrées à la Chapelle du Sacré-Cœur de Lindthout
Entrée libre
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Les Eblouis ou les dérives sectaires du charismatisme
De Louis Daufresne sur La Sélection du Jour :
« Les Éblouis » : glissement progressif du délire
Depuis Grâce à Dieu de François Ozon, sorti en février, on sait que le clergé peut être complice des abus sexuels de ses prêtres. Avec Les Éblouis de Sarah Suco, c’est au tour des communautés charismatiques de « dérouiller ». Les voilà accusées de « dérive sectaire ». Il y a comme un décalage : des faits dont on ne peut mesurer l'ampleur et remontant aux années 80 sont présentés comme généralisables à une situation présente. La réalisatrice a beau souligner que « Ce n’est pas un film à charge contre l’Église catholique », l'institution prend quand même cher, par son absence de contrôle. Ici, la dérive sectaire advient sans que nulle autorité n'intervienne, un laxisme semblant relever d'une autre époque. Dans Les Éblouis, la communauté catholique ne ressemble pas au Temple solaire ou à une cellule djihadiste du Sahel. Sarah Suco le précise : la communauté agit « dans la paroisse du coin d’une ville de province », en l’espèce Angoulême. C’est sous cet aspect un peu subliminal que la responsabilité de l’institution catholique est engagée, à double titre :
1. avoir confié une paroisse et ses fidèles à un loup « déguisé » en berger. Manque de discernement.
2. Ne jamais s’être assuré qu’il s’agissait bien d’un berger et pas d’un loup. Manque d'autorité.
Sarah Suco sait de quoi elle parle. Toute sa jeunesse (de 8 à 18 ans !), elle la vécut dans une communauté dont le nom n'est pas cité, ce qui permet de taper large. Camille met en scène sa propre histoire. Tout est filmé à la hauteur de son ressenti. Pour un premier rôle au cinéma, la prestation de Céleste Brunnquell est magistrale. Qu’il s’agisse de ses parents (Camille Cottin et Éric Caravaca) ou du berger/gourou (Jean-Pierre Darroussin), les autres rôles sonnent parfaitement juste.
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Yoga à l'école : une pratique spirituelle ?
Du site des Editions bénédictines :
Yoga à l'école, une pratique spirituelle ?
octobre 2019
ISBN : 9782848632124
100 pages - 140x200 cmVersion papier : 11.00 €
En France et dans de nombreux pays Occidentaux, le Yoga s’est introduit dans les écoles et connaît un essor très important y compris dans les classes de primaires. C’est ce que l’on découvre dans la presse française, qui présente la pratique du yoga comme un moyen de détente face à l’anxiété des élèves, ou encore une aide à l’apprentissage pour mieux contrôler ses émotions et ses réactions.
Que signifie la pratique du yoga à l’école ? Le yoga est-il compatible avec le christianisme ? Est-ce dangereux pour les enfants ? Est-ce une nouvelle forme d’enseignement religieux qui ne dit pas son nom ? Le fait de laïciser le yoga (par exemple, la posture de “salutation au soleil” se change en “salutation au travail” pour ne pas inclure un astre à “vénérer” ; les enfants ne prononcent pas le mantra “aum”, mais les voyelles : le A, le I, le U, dont l’effet sur eux est similaire), le rend-il moins spirituel ? En modifiant les noms des exercices spirituels, pourrait-on donc réellement en modifier la signification et surtout les effets ? Autant de questions auxquelles l’auteur, chrétien pratiquant, tente de répondre à travers cet ouvrage.
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Antispécisme : en route vers la barbarie ?
ANTISPÉCISME : UN PAS VERS LA BARBARIE ?
synthèse de presse bioéthique de genethique.org
28 novembre 2019
En 1970, un psychologue anglais, Richard D. Ryder, crée le terme « spécisme » pour « stigmatiser la vision plurimillénaire selon laquelle l’espèce humaine se distinguerait de façon fondamentale de l’ensemble des autres espèces animales ». Avec les antispécistes, il compare « la prétention humaine à la supériorité au racisme » qu’ils dénoncent ensemble au nom du « principe d’égalité ». A quoi répond le sociologue Gérald Bronner, estimant que « l’antispécisme peut facilement être considéré comme l’expression radicale de l’égalitarisme qui caractérise les sociétés démocratiques ».
L’idéologie antispéciste s’inscrit dans un mouvement d’ « autodénigrement de l’homme occidental (…) réputé la lie de la création, seul être capable de carnages et de génocides », caractéristique d’une sorte de « haine de l’homme » qui n’est pas sans conséquences. « A force de dire que les humains ne valent pas mieux que les animaux, n’est-on pas tenté de traiter certains humains comme des animaux ? » Dans ce contexte, comment considérer la vie d’un « nouveau-né humain ou d’un malade d’Alhzeimer » ? En effet, « si prompte à s’émouvoir pour la souris en laboratoire, la pitié des antispécistes ne semble d’ailleurs jamais s’étendre à celle de l’embryon humain ». Pour la philosophe Chantal Delsol : « C’est simplement le début d’une barbarie nouvelle. Avec ce genre d’idées commencent les grands massacres ».
Sources: Valeurs actuelles, Laurent Dandrieu (28/11/2019)
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Les jeunes juifs s'éloignent de la synagogue
Du Soir de ce jour (29 novembre) p. 11 :
Les jeunes juifs, loin de la Synagogue
Le Centre communautaire laïc juif (CCLJ) a mené une étude auprès de la jeunesse juive bruxelloise. Les résultats dressent un portrait nuancé. … « L’enquête montre bien que la majorité d’entre eux ne définissent plus leur identité juive d’un point de vue religieux », entame Nicolas Zomersztajn. « Le processus de sécularisation et de laïcisation à l’œuvre dans la société belge s’opère aussi dans la communauté juive. » Si l’immense majorité « se sent » juif ou juive (94 %), six sur dix à peu près ne croient pas en Dieu et ne sont pas affiliés à une synagogue. « Il y a une réinterprétation du judaïsme qui évacue le respect des prescriptions religieuses (alimentation casher, Shabbat), même si les rites restent encore importants », poursuit le rédacteur en chef de la revue. Sarah Beeckmans, 15 ans, se reconnaît parfaitement dans cette description : « Je suis très attachée à ma religion. Je ne crois pas en Dieu, mais je crois en l’unité du peuple juif. » Concrètement, la jeune fille ne fréquente pas la synagogue « de son plein gré », mais uniquement pour des cérémonies auxquelles elle est conviée. Par contre, elle fait Shabbat tous les vendredis en famille : « Il n’y a rien de très religieux. Une fête juive, c’est surtout partager un bon repas en famille, transmettre les traditions, l’histoire du peuple juif. »
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