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Culture - Page 153

  • Bolland (Herve), 22 décembre : concert de Noël avec Tatiana Mamonov et le Quattro Lamiere

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    INVITATION AU CONCERT DE NOËL À BOLLAND

    ÉGLISE SAINT-APOLLINAIRE DIMANCHE 22 DÉCEMBRE, 15 h

    Avec la participation de…

    TATIANA MAMONOV, alto de l’Opéra Royal de Wallonie

    QUATTRO LAMIERE, quatuor de cuivres (région germanophone)

    BOLLANDINI CANTORES ET CHORALE SAINT-APOLLINAIRE

    A. F. 10 € (8 en prévente)

    087/67 55 73 ou 0497/28 57 30 ou gilbert_lesoinne@yahoo.fr

    Paiement par compte : BE59 7320 0564 2926

    Réception après le concert. Vin chaud à la sortie

    Qu’on se le chante !

  • La messe traditionnelle gagne du terrain

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    Résultat de recherche d'images pour "messe pie V"
    De François Hoffman dans le numero 978 de Monde & Vie du 14 novembre 2019 reproduit sur le site de Paix Liturgique :

    L'INEXORABLE PROGRESSION DE LA MESSE TRADITIONNELLE

    DU 25 AU 7 OCTOBRE DERNIER, SUMMORUM PONTIFICUM ORGANISAIT SON TRADITIONNEL PELERINAGE A ROME. UNE MEMORABLE CONFERENCE A PERMIS DE FAIRE LE POINT SUR LA SITUATION DE LA FORME EXTRAORDINAIRE DU RITE ROMAIN. L’OCCASION DE RAPPELER QUE LE DEVELOPPEMENT DE LA MESSE TRADITIONNELLE TRADUIT UNE DYNAMIQUE DE FOND DANS L’EGLISE DE FRANCOIS

    C’est un aspect dont on parle assez peu en ces temps de grisaille ecclésiale et de calamiteux synode amazonien, mais la messe traditionnelle continue à progresser. La dynamique enclenchée en 1988 se poursuit. Pourquoi retenir l'année 1988 ? Parce que cette année-Ia, les sacres de Mgr Lefebvre, suivis du Motu proprio Ecclesia Dei de saint Jean-Paul II, donnèrent une assise solide à ce qui a permis la propagation du rit traditionnel. Expliquons-nous : du côté de la FSSPX, les sacres ont doté le rit tridentin d’une garantie de survie grâce à la possibilité d’ordonner des prêtres dédiés à sa célébration. Une sorte assurance épiscopale contre l’extinction de la messe traditionnelle. Quant au Motu proprio de saint Jean-Paul II du 2 juillet 1988, il a traduit en exigence romaine la célébration de ce même rit. Ainsi, la progression du rit tridentin doit à la « coconstruction » paradoxale de deux prélats apparemment opposés, mais dont l’action a été complémentaire.

    Si on se situe dans une perspective globale, cette progression est un phénomène structurel dans I’Eglise contemporaine. Depuis l’année climatérique de 1988, le rit tridentin n’a cessé de s’étendre à de nouveaux pays, tout en diversifiant ses publics. A la fin de l’année 2019, la messe traditionnelle était célébrée dans 87 pays (80 à la fin de l'année 2018). C'est le bilan général. Mais dans le détail, il est aussi encourageant. II y a bien sûr de nouveaux pays, comme la Serbie, la Géorgie, le Salvador, le Burkina-Faso et la Namibie, dont certains ne sont nullement de tradition catholique. Les Emirats arabes unis sont peut-être l'exemple le plus significatif du développement de I’usus antiquior dans un pays étranger à tout univers tridentin, voire chrétien ! Inversement, le rite traditionnel reste absent de ces deux pays à majorité catholique que sont la République démocratique du Congo (RDC) et le Venezuela. On peut supposer que cette absence sera tôt ou tard réparée. Ensuite, le rit traditionnel se consolide dans des pays où il est déjà présent comme aux Etats-Unis ou en Pologne (seul un diocèse serait réfractaire à sa célébration). Enfin, l'Afrique fait figure de continent prometteur. A la différence de l’Occident fatigué, il y a des vocations nombreuses et des laïcs encore fervents, comme en témoignent les nombreuses demandes de fidèles. Des ingrédients idéaux pour encourager le développement de la messe traditionnelle. Une nouvelle cartographie du rit traditionnel se dessine donc dans I‘Eglise. Elle est bien différente de celle qui avait cours pendant les années 1990 et 2000. L'Europe et même I’Occident au sens large y ont une part moins importante.

    Un changement de climat significatif

    La progression ne consiste pas seulement dans le nombre de messes célébrées selon le rit traditionnel. Tout d’abord, le clergé célébrant ce rit s'est diversifié. II ne s’agit plus seulement des instituts traditionnels comme les fraternités sacerdotales Saint-Pie X ou Saint-Pierre – c’était encore le cas dans les années 1990 —, mais aussi du clergé diocésain, voire de religieux de congrégations classiques. La propagation du rite s‘est aussi faite par des prêtres incardinés dans des diocèses. On notera à cet égard un phénomène d’« entrepreneur de la Tradition » encore peu étudié par les spécialistes des mouvements religieux : des prêtres érudits, maitrisant internet, défendant le rite traditionnel et contribuant à son extension par une implication active. Quant à la hiérarchie épiscopale, il faut noter que la « bergoglisation » d’une partie de l’épiscopat n'a pas été synonyme d’une fermeture diocésaine au rit traditionnel. Tel jésuite en civil se dit même prêt à célébrer cette messe. On pourrait multiplier les témoignages. Quant au public, il se diversifie : on peut le voir dans ces nouvelles générations, totalement perméables aux réseaux sociaux, mais qui usent justement de ces deniers pour militer en faveur de la messe traditionnelle. Mais la propagation se fait aussi dans les différentes institutions chrétiennes. Dans telle université pontificale, la messe traditionnelle est dite régulièrement. Non seulement le rit tridentin est redécouvert, mais ce sont aussi ses « petits frères », victimes de la réforme de 1969, qui retrouvent droit de cité dans l'Eglise. A ce titre, on peut souligner la diffusion du rit dominicain traditionnel. II est célébré par certains dominicains qui usent pourtant du Novus Ordo Missae. A l’instar de telle vénérable maison où sa célébration se fait en alternance avec celle du nouveau rit et celle du rit romain traditionnel. Ce mouvement inexorable de retour aux formes traditionnelles de la liturgie, tel évêque africain n’a pas hésité à le qualifier de « mouvement du Saint-Esprit ».

  • "Une vie cachée" : un Terrence Malick mystique et magnifique

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    En Belgique, il faudra, semble-t-il, attendre le mois de février 2020 pour que ce film apparaisse sur les écrans.

    De Christophe Caron sur le site de La Voix du Nord :

    «Une vie cachée»****: Terrence Malick mystique et magnifique

    Un dilemme moral en forme de chemin de croix. Un cheminement spirituel aussi long (2 h 53) que beau et profond. Qu’on ne s’y trompe pas, le nouveau film du cinéaste américain va diviser, une fois de plus. On vous explique ici pourquoi il s’agit d’un film important. Et pourquoi il nous a envoûtés.

    L’Autrichien Franz Jägerstätter (le comédien August Diehl) se résigne à l’épreuve morale même s’il pense à ses proches. Regard vers la lumière. De l’influence de l’art spirituel et pictural sur l’œuvre de Terrence Malick...
    L’Autrichien Franz Jägerstätter (le comédien August Diehl) se résigne à l’épreuve morale même s’il pense à ses proches. Regard vers la lumière. De l’influence de l’art spirituel et pictural sur l’œuvre de Terrence Malick...

    M comme Malick

    Terrence Malick, 76 ans aujourd’hui, est l’un des plus grands cinéastes américains vivants. L’un des plus discutés aussi, sans doute l’apanage des géants. Si la première partie de sa filmographie semble faire l’unanimité (Les Moissons du ciel, La Ligne rouge, Le Nouveau Monde), la suite est sujette à davantage de controverses. The Tree of Life par exemple, qui a néanmoins décroché la Palme d’or à Cannes en 2011. Un chef-d’œuvre selon nous.

    M comme mutique

    Il existe très peu d’images de Terrence Malick. Pas d’interview non plus. Par contrat, il n’est pas tenu d’assurer la promo de ses films. Quand il a décroché la récompense suprême sur la Croisette en 2011, il était présent… mais personne ne l’a vu ! Le grand mystère reste cette absence de vingt ans entre Les Moissons du ciel (1978) et La Ligne rouge (1998). À l’instar d’un Stanley Kubrick, Malick cultive le culte du secret.

    M comme mystique

    C’est notamment ce qui agace ses détracteurs : une sorte de panthéisme qui s’est accentué de film en film. Dieu, la foi, la croyance, la nature divinisée… Autant de thèmes qu’on retrouve dans tous ses films, accompagnés ces dernières années d’une sorte d’expérimentation formelle dénuée de toute ligne narrative qui a déconcerté plus d’un spectateur : À la merveille (en partie tourné au mont Saint-Michel), Knights of CupsSong to Song. Bref, le cinéaste, diplômé de philosophie et passionné de peinture, donnait l’impression d’avoir quitté la sphère terrestre.

    M comme magnifique

    Une vie cachée célèbre le retour de Terrence Malick à une narration linéaire : le dilemme moral d’un paysan autrichien objecteur de conscience refusant de s’engager dans l’armée nazie, en 1938. Il est arrêté, emprisonné et condamné à mort pendant que sa femme continue de travailler la terre et à couver ses enfants, au sein d’un village incrédule, voire agressif. Comment comprendre un tel comportement jusqu’au-boutiste d’ailleurs inspiré d’une histoire vraie (l’Autrichien sera béatifié et déclaré martyr par l’Église catholique en 2007) ?

    Pour le coup, Malick ne s’avance pas masqué. Il propose un chemin de croix sacrificiel, vertigineux et hypnotique que les images, d’une beauté subjuguante, élèvent au rang de symphonie spirituelle. Plutôt que de prosélytisme, il est ici question de résistance, de courage et de foi, dans un poème tragique qui devrait bouleverser les plus farouches des athées.

    «Une vie cachée»****

    Fiche

    Réalisateur. Terrence Malick.

    Interprètes. August Diehl, Valerie Pachner, Maria Simon, Bruno Ganz.

    Durée. 2 h 53.

    Genre. Drame.

    Résumé. Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa famille, Franz veut rester un homme libre et entreprend une correspondance avec sa femme Franziska, qui est restée au village.

  • Seriez-vous prêts à mourir pour sauver la planète ?

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    « Ecothanasia » : fiction contemporaine, réalité future ?

    11/12/2019

    Seriez-vous prêts à mourir pour sauver la planète ? C'est à cette question provocatrice mais non moins percutante que nous confronte la pièce de théatre « A la vie, à la mort », jouée en ce moment au Théâtre Le Public à Bruxelles.

    L'intrigue se déploie dans un futur proche, et tourne autour du programme Ecothanasia mis en place par le gouvernement belgeEcothanasia propose à des personnes – plus ou moins âgées et en bonne santé - de mourir volontairement, afin que les économies réalisées par leur vie raccourcie (soins médicaux, pension, …) soient réinvesties dans des projets écologiques portés par de jeunes entrepreneurs.

    Dans la pièce, la participation à Ecothanasia est également présentée comme permettant de se racheter une bonne conscience, pour une génération culpabilisée par l'héritage écologique désastreux qu'elle laisse à ses (éventuels) enfants.

    Cette fiction dystopique est montée sur les planches au moment précis où, en Belgique, jaillissent de nouvelles propositions politiques – bien réelles, celles-là – visant notamment à permettre l'euthanasie pour les personnes dont la vie serait « achevée », ou qui seraient « fatiguées de vivre ».

    Par ailleurs, à mi-chemin entre la réalité et la fiction, la presse belge s'est faite l'écho d'une récente note « humoristique » du nouveau président du parti MR, Georges-Louis Bouchez. A l'occasion d'une discussion interne au parti sur l'euthanasie, le Ministre des Pensions et médecin Daniel Bacquelaine indique « ne plus pratiquer l'euthanasie », ce à quoi son nouveau président répond : « Dommage ! Ce serait une solution pour les pensions ».

    Ecothanasia, provocation artistique ou intuition politique ?

    « A la vie, à la mort », jusqu'au 31 décembre 2019 au Théâtre Le Public à Bruxelles 

    Sur les récentes propositions d'élargissement de la loi sur l'euthanasie :

  • 1999-2019, 20 ans. Bon anniversaire et longue vie à KTO !

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    De  sur le site du Point :

    Mgr di Falco – La vraie histoire de KTO

    Jean-Michel di Falco Léandri a porté il y a 20 ans la chaîne de télévision KTO sur les fonts baptismaux. Il nous en raconte la genèse.

    Mgr di Falco - La vraie histoire de KTO

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  • Quand "les deux papes" débarquent sur nos écrans

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    D'Odile Tremblay sur le site du Devoir :

    «The Two Popes»: deux papes pour un Netflix

    Dans des performances de haut calibre, Anthony Hopkins (à gauche) incarne Benoît XVI et Jonathan Pryce (à droite) se glisse dans la peau de François.

    Photo: TIFF Dans des performances de haut calibre, Anthony Hopkins (à gauche) incarne Benoît XVI et Jonathan Pryce (à droite) se glisse dans la peau de François.

    Netflix toujours. Omniprésent. Non seulement à travers ses films projetés au TIFF, mais dans ceux qu’il achète au marché, en les retirant ainsi pour la plupart du circuit des salles.

    Tellement puissant Netflix, qu’il prend même ses aises au Vatican. Ainsi, était présenté ici The Two Popes du Brésilien Fernando Meirelles (City of God), produit par la grosse plateforme en question. Tout indique que le film connaîtra également une sortie dans les cinémas, tant Netflix voudra le positionner en vue des Oscar.

    Approuvé de toute évidence par le Vatican (qui a fourni quelques documents d’archives), The Two Popes aborde la saga improbable mais vraie du pontificat abrégé de Benoît XVI et de la prise de pouvoir de François. (...)

    Plutôt que de creuser les divers scandales qui grenouillaient dans les coulisses vaticanes, Meirelles et ses scénaristes ont plutôt imaginé des rencontres entre les deux porteurs de blanche calotte, avant la démission de Benoît XVI et après. Il a humanisé ainsi les deux papes, surtout le premier, au plus faible capital de sympathie que l’actuel locataire du siège de Saint-Pierre.

    Le film est porté par la double prestation exceptionnelle d’Anthony Hopkins (Benoît) et de Jonathan Pryce (François). Maquillage aidant, ce dernier ressemble au pape actuel physiquement, dans ses manières et son énergie, à un point criant. Hopkins apporte une touche plus inusitée à son personnage cérébral, ici plus sensible que nature. Pryce hérite de la partition sympathique du duo. L’humour de Bergoglio, son empathie et sa simplicité crèvent l’écran à travers ce jeu d’acteur inspiré.

    Par-delà tout ce que le film passe sous silence, évacuant vite les scandales pédophiles et les complots de palais, on peut parler d’une réussite Netflix. La finesse des dialogues entre les deux hommes, vraies passes d’armes souvent tissées d’humour, exposent les positions respectives des papes sur les réformes à apporter à l’Église et sur leurs visions du monde : l’une conservatrice, l’autre plus progressiste, rendant ce film passionnant.

    Les répliques échangées ont beau relever du domaine de la fiction, elles collent aux deux personnages et ne sonnent jamais faux. Les doutes de ces hommes face à leurs capacités de jouer un rôle clé dans un contexte de mutations sociales et de remises en question des positions de l’Église s’éclairent sous un jour neuf.

    Meirelles est un grand cinéaste. Ses magnifiques gros plans sur ces visages expressifs, ses déambulations à travers les splendeurs du Vatican au glorieux passé (dont la Chapelle Sixtine recréée), les rituels millénaires du concile servis par d’amusants montages, la caméra subtile et vivante de Cesar Charlone servent la proposition du film, qui plonge dans les grands questionnements contemporains sans appuyer la note.

    The Two Popes, qui en fin de parcours met beaucoup l’accent sur l’humanisme de François face aux migrants dont nul ne sait que faire, est aussi une entreprise de réhabilitation d’un Vatican mal en point. On imagine les tractations en haut lieu de l’équipe pour faire approuver ceci en laissant tomber cela afin d’obtenir l’imprimatur du Vatican. Mais en plongeant en des eaux plus intimes et moins controversées que la réalité des coulisses, le film a pu se permettre de s’en affranchir…

    Ajoutons cet extrait de la critique parue dans La Libre de ce jour (11 décembre) Arts Libre, p. 6:

    Le solitaire et le solaire 

    Dès leur premier échange à Castel Gandolfo, le palais d’été du pape, tout les oppose. Pour l’un, l’Église s’inscrit hors du temps afin de servir de repère à toutes les générations. Pour l’autre, c’est l’inverse, elle doit être en phase avec les préoccupations des fidèles. Pour l’un, elle est rigueur; pour l’autre, elle est compassion. Leurs positions sont antagoniques, voire inconciliables, mais leur discussion se déroule sans éclat, à propos feutrés. Insensiblement, le fossé apparaît moins profond – pas un mot, par exemple, sur la place des femmes. Il semble même se combler à la faveur du partage d’une préoccupation intime : comment entendre la voix de Dieu ? … Et c’est là qu’on voit tout le talent de Fernando Meirelles, dans cette utilisation subtile de l’humour. D’abord pour marquer sa neutralité, son “objectivité” avec une pointe d’irrévérence, lorsque, réunis pour le conclave, les cardinaux pénètrent dans la chapelle Sixtine en tenue d’apparat au son de Dancing Queen d’ABBA. Ensuite, une petite blague, un trait d’esprit viennent régulièrement oxygéner les échanges théologiques et idéologiques entre les deux leaders. Enfin, et surtout, c’est notamment par le rire que se tisse une complicité entre les deux hommes, confessant l’un à l’autre leurs angoisses et leurs remords.

  • Chaque Flamand paie 79 euros par an pour la religion...

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    Cela devait arriver : le poids représenté par le financement des cultes, en particulier du culte catholique, paraît de plus en plus insupportable à une population devenue indifférente à l'égard de la religion.

    De Metro, 10 décembre, p. 2 :

    Les Flamands paient 79 euros chaque année pour la religion (en 2018, les religions reconnues en Flandre ont reçu 474.621.366 euros d'impôts, selon le calcul du député flamand Maurits Vande Reyde (Open Vld). Chaque Flamand paie 79 euros par an pour la religion, principalement pour les professeurs de religion, ensuite pour les salaires et les pensions des ministres du culte. Vande Reyde propose de supprimer le financement par le gouvernement. "Les diocèses ont d'énormes ressources financières. Qu'ils paient les salaires des pasteurs et l'entretien des églises. Et faisons des cours de religion un cours de formation générale au lieu de donner à chaque religion son propre professeur."

    https://www.knack.be/nieuws/belgie/het-wordt-tijd-dat-we-geen-belastinggeld-meer-aan-religie-geven/article-opinion-1541345.html

  • L'écologie : une idéologie comme le communisme ?

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    Du Point via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Climat — « L'Occident est fatigué et déprimé »

    Posted: 09 Dec 2019 01:32 PM PST

    Extinction Rebellion, Greta Thunberg, catastrophisme, nucléaire... Rencontre avec Pascal Bruckner et l’écologiste pragmatique Michael Shellenberger.  Farouches contempteurs de l’écologie radicale, ils se connaissent depuis 2012. Nommé « héros de l’environnement » par le magazine Time en 2008, l’Américain Michael Shellenberger est un écologiste pragmatique qui défend le nucléaire comme meilleur outil pour lutter contre le réchauffement climatique. Bien connu de nos lecteurs, l’essayiste et romancier Pascal Bruckner, qui vient de publier Une brève éternité (Grasset), voit dans l’écologisme politique une tentation totalitaire.


    Bruckner (à gauche) et Shellenberger (à droite)

    Le Point — Vous êtes tous les deux des critiques de l’écologie radicale. Pourquoi ?


    Michael Shellenberger — Je pense qu’il y a un lien entre les changements globaux que sont l’élection de Trump, le Brexit ou la montée du nationalisme et Extinction Rebellion, et Greta Thunberg. L’argument développé par Pascal dans Le Fanatisme de l’apocalypse, c’est que le climat s’est imposé comme un problème à la fin de la guerre froide. J’étais moi-même alarmiste à propos de la guerre froide et du risque de guerre nucléaire et, lorsqu’elle a fini, très abruptement, je me suis dit « où est passé mon millénarisme  ? ».

    J’ai donc recyclé ma crainte de la fin du monde vers une peur de catastrophe environnementale. Quand les activistes climatiques parlent du changement climatique, ils le font de la même manière qu’ils parlaient de la guerre nucléaire avant la chute du mur de Berlin. Aujourd’hui, nous assistons à une désintégration de l’ordre politique planétaire, avec un repli sur les frontières nationales. On le voit avec le retrait des États-Unis du Moyen-Orient. Extinction Rebellion et Greta Thunberg sont des réactions à Trump et au Brexit, le signe d’une panique chez les progressistes, internationalistes et cosmopolites contre ce retour à un nationalisme de droite. Je pense que ça ne fonctionnera pas, parce qu’il y a trop peu de raisons de garder une solidarité internationale libérale aujourd’hui. On risque de revenir à un monde bipolaire, États-Unis contre Chine. Je ne sais pas ce que l’Europe sera dans ce nouveau monde.

    Pascal Bruckner — Il y a beaucoup de choses dans ce que vient de dire Michael. La fin de la guerre froide a posé un problème majeur à l’Occident : la disparition de l’ennemi. On a donc cherché un ennemi de substitution. L’altermondialisme a d’abord succédé au communisme, puis ont suivi l’écologie et l’islam radical. Avec l’écologie profonde, l’ennemi est devenu l’homme lui-même. L’homme en ce qu’il est le créateur de son destin et en tant que dominateur de la nature pour imposer sa culture et sa civilisation. Toute l’ambiguïté de l’écologie est qu’on ne sait jamais si elle cherche à sauver la Terre ou à punir les hommes. Il semblerait qu’on ait envie de punir les hommes, et il y a d’ailleurs toute une fraction de l’écologie qui est exterminatrice. C’était déjà le cas avec le commandant Cousteau qui préconisait la disparition de plusieurs centaines de millions d’hommes, c’est vrai aussi avec les collapsologues comme Yves Cochet qui envisage avec un grand sourire l’extinction de l’espèce humaine. Sur ce plan-là, Extinction Rebellion est intéressant parce que ce sont des enfants de la classe moyenne supérieure, plutôt bien élevés et bien éduqués [enfin... plutôt qui ont fréquenté l’école pendant de nombreuses années].

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  • Sur les écrans : le portrait d'un père de famille catholique autrichien résistant au nazisme

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de Famille Chrétienne :

    Franz Jägerstätter

    Portrait de Franz Jägerstätter -  ©IRIS PRODUCTIONS

    MAGAZINE – Le héros du film de Terrence Malick, Une vie cachée, qui sort le 11 décembre, est un père de famille catholique autrichien résistant au nazisme. Un bienheureux encore peu connu dans l’Église.

    « Jägerstätter ! » : ces quatre syllabes prononcées avec une froideur métallique par un homme en uniforme à la prison nazie de Brandebourg annoncent le dénouement de la tragédie que raconte Une vie cachée, le dernier film de Terrence Malick : l’exécution d’un agriculteur autrichien catholique qui a refusé de servir dans les armées allemandes à l’époque d’Hitler. En ce 9 août 1943, il est à peine plus de 15 h, et Franz s’abandonne à la Providence, après avoir écrit un dernier mot à son « épouse bien-aimée » et à sa mère : « Ces dernières semaines, j’ai souvent demandé à notre Mère du Ciel que, si cela était la volonté de Dieu, je meure bientôt pour fêter avec elle la fête de l’Assomption au Paradis. […] À vous que j’aime plus que tout, je souhaite une belle vie. Ne m’oubliez pas dans vos prières ! Suivez les commandements de Dieu, et par sa grâce nous nous reverrons bientôt au Ciel. » Quelques instants plus tard, Franz Jägerstätter est guillotiné pour « entrave à l’effort de guerre ».

    Qu’est-ce qui a pu conduire cet homme chaleureux de 36 ans, apprécié de tous dans son village de Haute-Autriche, aimant profondément Franziska avec laquelle il était marié depuis sept ans, père de trois petites filles, à cette fin brutale et odieuse ? Le désir poussé jusqu’à l’héroïsme d’aimer Dieu, de réaliser sa volonté et de ne l’offenser en rien, confronté à la déferlante du nazisme sur l’Europe. « Avant l’annexion (Anschluss) de l’Autriche par l’Allemagne en 1938, Franz était déjà très préoccupé », explique Cesare Giacomo Zucconi, auteur d’une biographie intitulée Christ ou Hitler ?. « Son village, Sankt Radegund, était situé à quelques kilomètres de la frontière allemande. Il entendait parler depuis plusieurs années du nazisme, de sa réalité, de ses conséquences pour l’Église. Certaines déclarations de l’évêque de Münster, Mgr Clemens August von Galen, sur les euthanasies pra­tiquées par les nazis, arrivaient en Autriche. » La préoccupation de ce paysan à la foi profonde s’accroît avec l’Anschluss, puis lorsqu’il est contraint de suivre un entraînement militaire en 1940-1941 à Enns. Jusqu’à ce 2 mars 1943 où, après avoir mûrement réfléchi et longuement échangé avec sa femme, il se rend à la caserne d’Enns où il est convoqué et exprime son refus d’être incorporé à l’armée allemande.

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  • Et pourquoi pas un sain et légitime « communautarisme chrétien »?

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    De Michel Janva sur le site du Salon Beige :

    Agir en chrétiens enfouis ou en tant que chrétiens identitaires ?

    7 décembre 2019

    Dans le nouveau numéro de L’Homme Nouveau, Rémi Fontaine publie une nouvelle contribution sur le communautarisme catholique. Extrait :

    […] Des sociologues comme Guillaume Cuchet ou Jérôme Fourquet l’ont assez répété : les catholiques ne sont plus qu’une infime minorité, même si elle demeure créative. De son côté, Yann Raison du Cleuziou nous a bien expliqué comment, pour se perpétuer et durer, les catholiques observants ont besoin, en sus de leurs propres paroisses, de communautés temporelles et autres réseaux autonomes explicitement confessionnels (écoles, scoutisme, médias…). Mais pour ne pas se replier sur eux-mêmes dans un communautarisme de mauvais aloi, ils ont également besoin de s’adresser aux autres, de s’ouvrir à eux non seulement dans un message missionnaire (spirituel et confessionnel) mais aussi dans une action politique à destination universelle (par nature aconfessionnelle).

    Pour le dire autrement, si en chrétienté les institutions confessionnellement catholiques étaient souvent pour tous (infidèles et incroyants compris) à cause de leur respect du droit naturel et de la liberté religieuse, les institutions aconfessionnelles mais conformes au droit naturel ne sont pas aujourd’hui exclusives des catholiques ! Cette apparence d’inversion copernicienne n’est pas contradictoire, au sens où loi naturelle et loi surnaturelle proviennent du même Dieu. Elle souligne simplement, hélas, la perte d’influence de la loi évangélique et la réduction des catholiques à cette faible minorité. Laquelle minorité, cependant, peut encore être politiquement réformatrice, avec d’autres, sous l’angle du bien commun temporel ouvert à la loi surnaturelle, comme le bon sol à la semence, dans la mesure d’une juste soumission et donc d’un retour au réel. […]

    Selon Leonardo Lugaresi, la question fondamentale que nous devrions nous poser à l’égard des premiers chrétiens n’est pas : « Comment ont-ils fait pour conquérir l’Empire romain ? » mais bien : « Comment ont-ils fait pour vivre en chrétiens dans un monde qui ne l’est pas encore ?… », en milieu hostile ? Cela vaut aussi pour les « derniers »chrétiens ! Non pas : « Comment conquérir l’empire séculariste ? » mais :« Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus ? » C’est la question que pose Rod Dreher dans son fameux livre si disputé sur Le Pari bénédictin.

    Un sain et légitime « communautarisme chrétien » est objectivement fondé dans la réalité. Ordonné au bien commun de la nation, dans cet équilibre vital entre l’enfouissement et l’identité, la dispersion et le regroupement, il ne correspond évidemment pas aux caricatures qu’on en fait habituellement, le comparant par exemple à l’entre-soi des végans ou des mormons ! « Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetées dans le ciel », disait Maritain. […]

  • Suisse : les chrétiens en chute libre

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    De RTS.ch.info :

    De plus en plus de Suisses se déclarent sans confession

    De plus en plus de Suisses se déclarent sans confession religieuse
    vendredi 6 décembre

    En 1970 encore, la Suisse se divisait grosso modo entre deux confessions: d'un coté les protestants et de l'autre les catholiques. Ceux qui se déclaraient sans religion ne formait alors que 1,2% de la population. Aujourd'hui, ce groupe constitue plus d'un quart de la population. Les sans-confessions dépassent même les protestants. Vingt-quatre pour cent de réformés, en 2017, c'est deux fois moins qu'il y a cinquante ans.

    Un chiffre en dit long. Rien qu'en Ville de Genève, on ne dénombre plus que 7% de réformés. "Les grandes villes suisses qui ont marqué le paysage protestant (Bâle, Zurich, Genève) se soustraient plus fortement à l'influence des institutions religieuses. Les personnes qui disent ne pas appartenir à des communautés religieuses habitent généralement dans des villes. Elles viennent souvent de familles protestantes", explique Irene Becci, professeure à la faculté de théologie et de sciences des religions à l'Université de Lausanne.

    Les catholique aussi font les frais de la sécularisation. Mais dans des proportions moindres. Aujourd'hui plus d'un tiers de la population (35,9%) se déclare catholique. Ils forment encore le groupe religieux le plus important de Suisse. 

    Et cette confession est encore majoritaire dans les cantons historiquement catholiques. Selon Irene Becci, "dans le catholicisme, il y a une variété assez importante en termes d'ethnicité, de langues, de migrations, ce qui permet une absorption des nouveaux venus. Les catholiques sont souvent issus des dernières migrations, comme les Sud-Américains. Mais aussi de celles des années 50-60, commes les Italiens, les Portugais ou les Espagnols."

    Ce qui n'est pas le cas dans les régions protestantes: Genève, Neuchâtel et Bâle-Ville sont aujourd'hui des cantons qui comptent une majorité d'habitants sans confession.

    Céline Fontannaz/pw

  • Namur, 8 décembre : les séminaristes du séminaire Redemptoris Mater chantent Noël

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    Les séminaristes du séminaire Redemptoris Mater chantent Noël (source)

    Les séminaristes des séminaires Redemptoris Mater de Namur et de Malines-Bruxelles donneront un concert de Noël ce dimanche 8 décembre à Jambes. Souvent originaires d'Amérique du Sud, ces passionnés de chant comme de musique interpréteront des chants de Noël, des chants de paix ... de chez nous et d'ailleurs.

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    C'est un concert très chaleureux qui s'annonce déjà, le dimanche 8 décembre prochain, à 17h, à l'église du Sacré-Cœur à Jambes (rue Duhainaut, 3). Un concert qui sera donné par les séminaristes des deux séminaires Redemptoris Mater présents en Belgique. Ces lieux de formation se trouvent notamment à Namur.

    Ces séminaires diocésains missionnaires internationaux forment des candidats à la prêtrise du monde entier ou presque. Ils viennent majoritairement d'Amérique latine. Une fois leur formation terminée, ils sont ordonnés et exercent leur ministère dans le diocèse.

    Au programme de ce concert, ils ont choisi de chanter les grands classiques de Noël mais pas seulement. C'est avec les chants de Noël repris à travers le monde que nous ferons connaissance. Pour les accompagner, des musiciens, des guitaristes. L'occasion de découvrir le talent tant vocal que musical de ces séminaristes.
    Le concert est organisé afin de soutenir la formation de ces jeunes. Le verre de l'amitié qui suivra le concert permettra de faire connaissance avec les séminaristes.

    Infos et réservations: abbé Claudio Diaz O497/39 50 99