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Culture - Page 153

  • Bruxelles (Cambre), 22 novembre : Visioni, un concert exceptionnel en première mondiale

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    Un concert exceptionnel, une première mondiale!

    par l'Ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre,sous la direction d'Anthony Vigneron Ana Camélia Stefanescu, (soprano), Martina Antognozzi (Harpe) et Alain Carré (récitant) en première partie oeuvres de Jean Sébastien Bach, Johann Krebs, Tomaso Antonio Vitali par Paulina et Kasia Sokolowska ( Violon et Hautbois) et Xavier Deprez organiste titulaire de la cathédrale saint Michel et Gudule.

    L'écriture musicale

    Voici tout entière décrite l'intensité de l'écriture musicale, toute en sensibilité de Jacques Alphonse De Zeegant que nous retrouvons dans toutes ses oeuvres de l'opéra à la musique de chambre, de la symphonie aux concertos, mais plus encore dans cette merveilleuse composition de Visioni où le compositeur a laissé libre cours à ses émotions les plus profondes.

    LE CONCERT

    Visioni
    Si Visioni fut une oeuvre écrite à la demande de moniales Bénédictines du Nord de l’Italie lors d’un séjour dans leur monastère où Jacques Alphonse eut l'occasion d'assister à leurs offices accompagnés à la Harpe par l’une d’entre elles. Si cette première version pour choeur de femmes en alternance avec la voix d’une soprano illustre des versets de l'Apocalypse descriptifs du Christ en Gloire , fut créée en 2011, lors du concert des Grandes heures de la Cambre sur l'Apocalypse de saint Jean. Si une seconde version pour choeur mixte fut créée en 2014 à l'abbaye de la Cambre lors d'un concert des Grandes Heures.
    C’est aujourd'hui que nous découvrirons une oeuvre amplifiée débordante d'allégresse en forme de triptyque où se répondront en écho les visions du Christ en gloire: celle du prophète Daniel et celle de saint Jean dans l'Apocalypse avec celle culminante de la Jérusalem céleste. Ecrite pour choeur mixte, l’oeuvre sera créée par l'Ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre sous la direction d'Anthony Vigneron, la soprano Ana Camélia Stefanescu et Martina Antognozzi à la harpe. Pour apprécier tout le suc de la composition, les textes chantés en langue italienne seront introduits dans leur version en langue française par le comédien et récitant Alain Carré...

    Le Prélude
    Quel meilleur prélude que le Prologue de Saint Jean éclairé en première partie par cette oeuvre éclatante pour orgue et violon de Johann Krebs avec à l'orgue Xavier Deprez, organiste titulaire de la cathédrale saint Michel et Gudule, Paulina Sokolowska au violon et celles plus intimistes de Tomasio Antonio Vitali, Jean Sébastien Bach avec Xavier Deprez à l'orgue, Paulina Sokolowska au violon et Kasia Sokolowska au hautbois.

  • Jacques Galloy, missionnaire numérique des médias chrétiens

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    De Jean-françois Sacré sur le site de l'Echo.be :

    Jacques Galloy Le missionnaire numérique des médias chrétiens

    Jacques Galloy trouve encore le temps d'animer sa propre émission dédiée à de "grands témoins inspirants". ©© Debby Termonia

    L'ex-CFO d'EVS est devenu un multi-investisseur. Mais ce qui occupe le plus clair de son temps aujourd'hui c'est le développement de 1RCF, le nouveau réseau digital de la radio catholique.

    C'était la fête il y a dix jours au CSA. Les locaux du régulateur de l'audiovisuel accueillaient le lancement officiel en Fédération Wallonie-Bruxelles, de la radio numérique (DAB +), technologie permettant d'enrichir l'offre tout en améliorant les conditions d'écoute. Parmi les patrons de radios présents, Jacques Galloy n'était pas le moins souriant. À 49 ans, ce Liégeois bon teint, fervent chrétien, pilote 1RCF, la nouvelle radio catholique francophone digitale. "C'est formidable, dit-il, nous allons pouvoir apporter les bonnes nouvelles et la Bonne Nouvelle sur l'ensemble du territoire de la Fédération!" Jusqu'à présent, RCF - réseau de 65 radios locales françaises et belges créé dans les années 80 - c'était trois radios en FM à Bruxelles, Liège et Namur.

    Reconversion éclectique

    Pour la communauté entrepreneuriale et financière, Jacques Galloy est loin d'être un inconnu. Après avoir fait ses armes chez PwC et RTL Group, il a piloté pendant onze ans les finances d'EVS, la pépite liégeoise active dans les technologies numériques pour la télévision. Une époque bénie où EVS affichait des marges flatteuses qui faisaient pâlir de jalousie ses confrères. En 2013, il quitta l'entreprise pour incompatibilité d'humeur avec le nouveau CEO de l'époque, le hollandais Joop Janssen lequel ne fera d'ailleurs pas long feu. Depuis, il a joliment rebondi que ce soit comme investisseur et/ou administrateur tout en s'engageant dans la communauté chrétienne. Avec le digital comme fil conducteur de ce parcours éclectique.

    "Je voulais profiter de cette nouvelle vie pour faire quatre choses, raconte-t-il attablé dans une petite salle de réunion en sous-pente au siège liégeois de RCF logée dans les locaux de l'Evêché. D'abord, vivre plus intensément avec mon épouse et mes cinq enfants; ensuite, vivre la transition digitale, c'est pourquoi j'ai appris à coder et à créer un site internet afin de comprendre de quoi on parle. Par ailleurs, je voulais mettre mon expérience à profit en investissant dans des petites sociétés technologiques liégeoises afin de les accompagner dans leur croissance et, enfin, dégager du temps bénévolement pour travailler sur le contenu médiatique lié à l'annonce de la Bonne Nouvelle."

    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a tenu parole, même s'il reconnaît travailler plus qu'à l'époque d'EVS. "La différence, c'est que je travaille le plus souvent de chez moi, beaucoup via Skype ou WhatsApp." Sous la casquette d'investisseur et/ou administrateur, on l'a trouvé ces dernières années dans des société comme Physiol (implants intra-oculaires avec correction optique, mais revendue en février), Ateme (un des leaders dans le streaming et la compression vidéo en ligne), X-Ris (rayons X - il en est sorti récemment), Trasis (leader en radiopharmacie), Osimis (images médicales en open source), Noshaq (depuis 18 mois, il est administrateur de l'ex-Meusinvest), Mydimm (mobilier sur mesure en ligne), Andaman7 (échange de dossiers médicaux en ligne), Séraphin.be (courtage en ligne d'assurances) et Saje Productions, start-up parisienne active dans la production et la distribution de films "d'inspiration chrétienne", selon ses propres termes.

    Le GPS des clochers

    Ce dernier mandat permet à Jacques Galloy d'activer son réseau de contacts dans le milieu de l'Eglise. Bien utile quand, comme lui, on s'investit à fond dans les médias chrétiens, y consacrant ces derniers mois l'essentiel de son temps de manière totalement bénévole. Il ne le dira pas mais son ambition est de dépoussiérer tout ça en jouant la carte du digital. "La transition digitale me passionne, c'est une révolution comme on en n'a jamais connu, c'est une formidable opportunité pour nos médias chrétiens", martèle-t-il. Exemple: le site egliseinfo.be qu'il développe depuis 2014 avec une équipe et qui reprend l'ensemble des horaires des messes en Belgique francophone: "C'est devenu le GPS des clochers, s'amuse-t-il. C'est du pur digital avec un moteur de recherche, du référencement, une page sur Facebook, le site enregistre 450.000 requêtes annuelles, et connaît une croissance de 30%."

    Se considérant comme un "missionnaire du numérique", Jacques Galloy a monté une équipe et s'est investi à fond dans le dossier de candidature de RCF à un réseau DAB +. Un dossier de 200 pages qui leur a pris des mois de travail et qui continue à beaucoup les accaparer car une fois le réseau obtenu, il a fallu lancer la chaîne. "L'atout du digital c'est qu'il offre une équité sur les canaux de distribution, tout le monde bénéficie de la même couverture et de la même qualité d'écoute, relève-t-il. Ce qui va faire la différence c'est le message. Le numérique a permis une explosion des médias de sens, des médias inspirants alors que les grands médias audiovisuels traditionnels sont pris par un jeu publicitaire qui appauvrit leurs grilles de programmes." De manière pragmatique, Jacques Galloy remarque que le numérique permet de produire des contenus pour des coûts très faibles. "Le coût de la production a été diminué par vingt en vingt ans, aujourd'hui avec des bouts de ficelle on parvient à s'exprimer. Et pour des médias qui vivent que de dons et non de recettes commerciales, c'est évidemment une opportunité unique."

    Le budget belge des quatre radios RCF est en effet modeste, de l'ordre de 650.000 euros en Belgique. 30% des ressources viennent des collectes lors des messes, 50% de l'appel aux dons des auditeurs et 20% de mécènes: associations, entrepreneurs, congrégations religieuses... "Cela nous permet de financer une dizaine d'équivalents temps plein et l'infrastructure technologique, détaille-t-il, mais nous pouvons aussi compter sur un réseau de 240 bénévoles, dont 95% sont des laïcs, dans la programmation, l'animation, les événements, etc. qui permettent de développer la notoriété. Nos 5.000 donateurs ont de vrais ambassadeurs." Jacques Galloy l'admet: "La pratique religieuse baisse c'est indéniable, mais cette communauté reste très vivante, 65% de nos auditeurs sont engagés dans le bénévolat."

    On s'en doute, les audiences sont assez modestes. Sur base d'une étude menée pour la seule antenne liégeoise et extrapolée aux deux autres radios, Jacques Galloy l'évalue aujourd'hui à environ 150.000 auditeurs par an, auxquels il faut ajouter l'écoute de 200.000 podcasts. "Mais avec la nouvelle radio en DAB +, on ambitionne de capter 500.000 auditeurs par an d'ici 2025", relève-t-il.

    La force du réseau

    Les radios RCF sont des radios de contenus: il n'y a que 30% de musique, 70% est parlé: infos, magazines, débats, ouverture aux autres cultes... Ce contenu est aussi alimenté via des collaborations avec le réseau de médias chrétiens. Là aussi, Jacques Galloy a répondu à plusieurs sollicitations. Il est administrateur de KTO TV, la télévision catholique (financée essentiellement par des dons, elle est basée à Paris mais avec des décochages belges) et de Cathobel, où il représente l'évêque de Liège: cette plateforme publie l'hebdomadaire Dimanche, produit la messe radiodiffusée sur la RTBF, possède une agence de presse et a propre site web. Ces ASBL sont autonomes mais collaborent entre elles.

    Malgré cet emploi du temps de ministre, Jacques Galloy trouve encore le temps d'animer une fois par semaine une émission d'une heure dédiée à "de grands témoins inspirants" qui a déjà dépassé les 200 épisodes.

    Son nom sonne comme un slogan marketing: "RCF God's talents" (allusion à Belgium's Got Talents, format de divertissement décliné un temps sur RTL). "J'y ai déjà reçu des patrons chrétiens comme Marc Nollet de Physiol, Jacques Berghmans, de Lhoist et Tree Top, Yves Warnand, de Dauvister, Bruno Colmant, Julien Compère du CHU de Liège... ou de politiques comme Raoul Hedebauw, des cinéastes, des journalistes mais aussi des gens ordinaires qui ont une vie extraordinaire comme des infirmières, des bénévoles etc. J'invite des gens de toutes les obédiences et, hormis quelques anti-cathos, j'ai rarement des refus. Je crois qu'aujourd'hui, l'intolérance a changé de camp."

  • Qu'il ferme sa gueule...

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    De LCI :

    Flèche de Notre-Dame : l'architecte prié de "fermer sa gueule" par le général missionné par Macron

     

    Le général Jean-Louis Georgelin, missionné par Emmanuel Macron pour piloter la restauration de Notre-Dame de Paris, s'en est pris vertement mercredi 13 novembre à l'architecte en chef du monument en le priant de "fermer sa gueule" au sujet de la flèche de la cathédrale. L'architecte en chef de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, s'était prononcé dès le mois de juin pour une restauration à l'identique de la flèche de Viollet-le-Duc, détruite lors de l'incendie qui a ravagé la cathédrale le 15 avril. Le président de la République avait pour sa part exprimé sa volonté d'inscrire un "geste contemporain" sur l'édifice emblématique. 

    Mercredi, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, le général Georgelin n'a pas caché son agacement face aux propos de Philippe Villeneuve. "Quant à l'architecte en chef, je lui ai déjà expliqué plusieurs fois, qu'il ferme sa gueule et que nous avancions en sagesse pour que nous puissions sereinement faire le meilleur choix pour Notre-Dame, pour Paris, pour le monde", a lancé le général Georgelin en réponse à la question d'un député. Une séquence relayée sur Twitter : 

    Le ministre de la Culture, Franck Riester, a désavoué jeudi les propos de Jean-Louis Georgelin, estimant qu'ils n'étaient  "pas acceptables". "Le respect est une valeur cardinale de notre société. En tant que responsables publics, nous devons être exemplaires."

    Le général Georgelin était devant les députés pour les informer de l'avancée des opérations. "La cathédrale est toujours en état de péril", a-t-il prévenu. "La phase de sécurisation de l'édifice n'est pas terminée. Elle ne sera terminée que quand l'ancien échafaudage de la flèche aura pu être démonté". Avec l'arrivée de l'hiver, "nous ne sommes pas à l'abri d'un fort coup de vent qui pourrait déstabiliser cet échafaudage", a aussi souligné le général Georgelin. Par ailleurs, "la cathédrale ne semble plus être émettrice de plomb vers l'extérieur du chantier", a-t-il assuré. "Je suis dans la restauration de ce qui existe", avait expliqué l'architecte Philippe Villeneuve à la mi-octobre sur RTL. "Le futur c'est soit je restaure à l'identique, ça sera moi, soit on fait une flèche contemporaine et ça sera un autre", avait ajouté l'architecte, au chevet de la cathédrale depuis 2013.

  • Philo à Bruxelles, 19 novembre : "Un animal métaphysique connecté au réel", avec Stéphane Mercier

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  • La femme face au christianisme (KTO)

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    De KTOTV :

    « FEMMES, soyez soumises à vos maris ! » Le mot de saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens résonne à nos oreilles comme le symbole d'un christianisme patriarcal. Plaçant la femme à un niveau inférieur, il fait aussi de l'apôtre des gentils une sorte de misogyne, à la source d'une Église elle-même machiste, plaçant la femme dans un rôle secondaire tout au long de son histoire. Spécialistes de la condition féminine à l'époque médiévale et moderne, Laurence Moulinier et Agnès Walch reviennent sur la réalité du rôle des femmes dans les sociétés chrétiennes. Le Moyen Âge a-t-il affirmé que les femmes n'avaient pas d'âme ? Quelle était la nature de leurs droits ? Et quel rôle, au fond, le christianisme a-t-il joué dans l'émancipation des femmes ? Cinquième opus de 7 rendez-vous de 52 minutes.
  • Quand les "sorcières" deviennent les icônes du féminisme

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    De REACnROLL sur Causeur.fr :

    Faire des « sorcières » les icônes du féminisme est absurde

    "Maléfique" de Disney, le film préféré de Marlène Schiappa?


    A l’heure où Marlène Schiappa signe une tribune visant à réhabiliter les sorcières, Barbara Lefebvre dénonce sur REACnROLL cette glorification de la figure du mal féminin, la réécriture de l’histoire et le brouillage des repères dans les fictions destinées aux enfants, et les conséquences que cela implique.


    Causeur vous propose de lire un extrait d’une intervention récente de Barbara Lefabvre sur REACnROLL. La chroniqueuse constate que désormais, dans les films Disney, les méchants ne sont plus vraiment des méchants, mais de pauvres personnages victimes de discrimination…

    Verbatim

    Faire aujourd’hui des sorcières des icônes de la libération de la femme ou d’un féminisme avant l’heure est complètement absurde, anachronique et faux. Cela me terrifie. On vit à une époque où parce qu’on est ministre ou président de la République, on peut dire n’importe quoi sur des périodes de l’Histoire, et d’ailleurs plus on les prend loin dans le temps mieux ça vaut, pour essayer de construire des récits sur aujourd’hui, pour justifier un discours politique de la bien-pensance, du néo-féminisme, du néo-antiracisme etc…

    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages…

    Cela porte également préjudice aux études historiques.

    Nous avons des jeunes historiens aujourd’hui qui sont aussi dans cette logique du buzz, c’est-à-dire de chercher des sujets de niche qui peuvent les mettre sur le devant de la scène. Aujourd’hui par exemple, quand on est historien et qu’on veut écrire une thèse, on doit trouver un sujet porteur pour se faire remarquer du monde académique où hélas, se développe cette mode des sujets de micro-histoire ou de sujets soit-disant « sulfureux ». En réalité, cela porte préjudice à l’étude historique.

    >>> Retrouvez l’intégralité de cette intervention en vous abonnant sur RNR.TV <<<


    Ce phénomène-là, je le vois aussi dans la propagande culturelle qui nous vient des Etats-Unis depuis un certain nombre d’années, qui consiste à une inversion complète des valeurs à travers l’inversion des personnages. Ayant une enfant en âge de regarder ces niaiseries que sont les séries Disney notamment, je me rends compte que vous avez toute une réécriture des histoires de Disney, notamment La belle au bois dormant avec le personnage de Maléfique.

    Maléfique a fait l’objet d’un film, avec Angelina Jolie, tome 1 et tome 2, puisqu’il y a eu la version numéro 2 qui est assez édifiante aussi et où finalement Maléfique n’est pas la méchante sorcière qu’on imaginait naïvement… En fait, Maléfique se révèle être la mère adoptive d’Aurore, la belle au bois dormant, puisqu’elle va finalement l’accueillir étant donné qu’Aurore décide que c’est sa mère son parent d’intention car son père, le roi, s’avère être un très méchant roi et au final c’est Maléfique qui se trouve être le personnage positif.

    A lire aussi: Comment le mot « féminicide » nous est imposé

    Dans Maléfique 2, la suite, c’est carrément le monde de Maléfique qui est un monde de monstres, de trolls etc, qui s’avère être discriminé, dans un état de quasi-apartheid, par le monde des humains, à savoir le royaume du descendant du père d’Aurore ! Aurore fait le go-between entre ces deux mondes, et c’est Michelle Pfeifer qui s’avère être le personnage qui persécute Maléfique… [La sorcière] n’est donc plus une méchante mais une gentille et vous avez toute une série de productions Disney sur ce thème. Vous avez une autre série qui s’appelle Descendants, ils en sont au troisième volet. Dans ces films, tous les enfants des méchants ne sont pas des méchants mais des gentils qui vont réussir à se mêler au monde bien-pensant.

    Je vois à travers tout ce récit une façon d’insuffler dans les esprits des nouvelles générations que le méchant n’est jamais méchant et que lorsque le discours général vous dit que c’est un méchant, en réalité c’est sans doute que c’est un gentil.

    Je trouve cette incapacité récente à donner aux enfants des repères clairs, qui sont les repères simplistes des contes, problématique. [Autrefois] il y avait le méchant et il y avait le gentil. Et ensuite, quand on commençait à avoir un esprit critique un peu affûté, quand on devenait adulte, on n’était effectivement plus dupe de ce côté binaire des récits des contes et légendes. Mais ces contes et légendes, dans leur récit binaire, nous aident aussi à nous construire dans notre capacité à être dans un discernement moral.

    Aujourd’hui, je ne vois pas comment les enfants peuvent avoir ne serait-ce qu’un début de discernement moral puisqu’on leurs explique systématiquement que le méchant n’est pas méchant, que le grand méchant loup, il n’était pas si méchant que ça, et puis après tout « peut-être que la grand-mère elle avait envie de se faire manger par le grand méchant loup. » Je trouve que c’est absolument sidérant et cela nous prépare une génération qui va être incapable d’avoir le moindre discernement moral et ça m’inquiète, c’est pourquoi cette histoire de sorcières [Marlène Schiappa NDLR] n’est pas aussi anecdotique qu’on croit, elle s’insère vraiment dans un discours général qu’on tient… aux enfants.

    >>> Retrouvez l’intégralité de cette intervention et les réactions de Régis de Castelnau en vous rendant sur RNR.TV <<<

  • Liège : « Foliamusica » à l’église du Saint-Sacrement les samedi 16 et dimanche 24 novembre à 15h30

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    Quatre fois l’an, l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) ouvre ses portes aux jeunes musiciens professionnels sélectionnés par l’association  "Foliamusica " (responsable Cécile Leleux) : chaque concert est suivi d’une rencontre avec les artistes.

    Prochaines découvertes pour clore la saison en cours : le samedi 16 novembre 2019 à 15h30 et dimanche 24 novembre 2019 à 15h30 . Venez découvrir les jeunes talents !

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    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

  • Paul à Athènes et la Pachamama

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    Pachamama et les dieux de la Grèce antique.  La leçon de Paul à Athènes

    Le synode sur l’Amazonie est derrière nous mais le « scandale » qui a accompagné son déroulement est encore loin d’être apaisé.

    Et celui qui a provoqué ce « signe de contradiction », c’est le pape François lui-même, tout d’abord en assistant, le 4 octobre dernier dans les jardins du Vatican, à des prosternations devant des objets de culte non identifiés parmi lesquels la statuette en bois d’une femme nue et enceinte portée en procession le jour suivant dans la basilique Saint Pierre et ensuite, le 25 octobre dans la salle du synode, en identifiant cette statuette comme étant une Pachamama, du nom d’une divinité Inca et en niant en même temps toute « intention idolâtre », allant jusqu’à émettre à nouveau l’hypothèse d’une « exposition durant la sainte messe de clôture du synode ».

    Entre ces deux événements, pendant les trois semaines qu’a duré le synode, les plus hauts responsables de l’information vaticane s’étaient toujours refusés de réponse aux demandes répétées d’éclaircissement de la presse internationale, alors que dans une église toute proche, ces statuettes continuaient à faire l’objet d’un culte, sauf les jours où elles furent enlevées et jetées dans le Tibre par un jeune catholique autrichien enflammé d’un zèle anti-idolâtre.

    Après le synode, la polémique s’est poursuivie, y compris parmi les évêques et les cardinaux, certains d’entre eux émettant de vives critiques et d’autres en revanche, comme l’évêque austro-brésilien Erwin Kräutler, souhaitant inclure Pachamama dans la liturgie catholique.

    Jusqu’à ce que le Pape François intervienne de nouveau, vraisemblablement avec l’intention de clore la dispute, sans y faire explicitement référence mais en consacrant une audience publique toute entière sur la place Saint-Pierre justement à cet « extraordinaire exemple d’inculturation du message de la foi » accompli par l’apôtre Paul à Athènes, « n’agressant pas les adorateurs d’idoles mais se faisant ‘pontife’, constructeur de ponts ».

    Lire la suite

  • La Belgique occupe la première place du classement des pays les plus accueillants au monde pour les athées et les libres-penseurs

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    Lu sur La Dernière Heure de ce jour (14 novembre) p. 4: 

    La Belgique paradis des non-croyants

    La Belgique fait partie des pays les plus accueillants au monde pour les athées et les libres-penseurs, indique mercredi Humanists International, l’organisation qui regroupe les associations humanistes et laïques. Selon un rapport publié mercredi, qui analyse le traitement des non-croyants dans chaque pays, la Belgique occupe la première place du classement en compagnie des Pays-Bas et de Taiwan. Derrière le trio de tête, le “Freedom of Tought Report” classe la France, le Japon ainsi que les États insulaires de Nauru et Sao Tomé-et-Principe. L’Afghanistan, l’Iran et l’Arabie saoudite se retrouvent en bas du classement.

  • Renouveau religieux au XIXe siècle : comment ils sont allés à contre-courant...

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    D'Aymeric Pourbaix sur le site de France Catholique :

    Comment ont-ils fait ?

    13 novembre 2019

    Saint Eugène de Mazenod. Intérieur de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure à Marseille où se trouve son tombeau.

    L’histoire enseigne qu’un siècle ne se dévoile vraiment dans sa profondeur que 200 ans plus tard. Notre temps pourrait ainsi être le bon moment pour redécouvrir la richesse spirituelle du XIXe siècle, par-delà sa caricature de rigorisme janséniste. Car après la Révolution française et les ravages du scepticisme des Lumières – ce que le Père de Lubac a appelé l’humanisme athée –, le formidable renouveau religieux et spirituel de l’Église en ce siècle ne laisse pas d’interroger.

    À contre-courant

    À côté des questions extérieures à la foi – comme la forme politique du régime – il faut considérer le réveil de l’église dans sa dimension profonde. Celle qui consiste, disait Newman, à enseigner, à prêcher et à guider. Et de ce point de vue, on ne peut que constater l’étonnante résurrection de la foi et de la pensée catholique, contre-courant puissant qui inflige un démenti aux prophètes de la mort de Dieu. C’est Lacordaire prêchant à Notre-Dame de Paris au cours de ses fameuses Conférences (1835), Montalembert défendant les libertés de l’Église à la tribune de la chambre des Pairs, Veuillot maniant sa plume alerte dans la presse, Ozanam soufflant sur les braises encore chaudes à la Sorbonne et dans les Conférences de Saint-Vincent-de-Paul. Avec pour guide la papauté, Rome, dont l’autorité connaît un succès grandissant au XIXe, et qui culmine avec la reconnaissance de l’infaillibilité pontificale lors du concile Vatican I (1870).

    Mais ce réveil des forces spirituelles ne concerne pas uniquement les élites. Le peuple catholique se voit entraîné par le merveilleux essor de la piété mariale, encouragée par de nombreuses apparitions. Telle l’œuvre de prière pour la conversion des pécheurs, créée par l’abbé Desgenettes à N.-D. des Victoires, en 1837, et qui connaît un succès foudroyant. Mais aussi la vogue extraordinaire des missions paroissiales entre 1815 et 1830, à l’instar du saint évêque de Marseille, Mgr de Mazenod, qui s’appuya sur la langue provençale.Assez naturellement, cet élan de conversion allait déboucher sur des œuvres sociales, notamment les confréries, développées en France par les laïcs, et qui constitue une des sources du catholicisme social.

    Puis vint la renaissance des anciens ordres monastiques : jésuites à Rome, puis bénédictins et dominicains en France. Sans oublier l’afflux de vocations, la fièvre de constructions, et la création de nouvelles congrégations, dans l’éducation (une vingtaine !), l’action caritative, la mission…Autant de témoins de la jeunesse perpétuelle de l’église, qui étonne les contemporains d’alors. Le préfet de police de Louis XVIII écrit en 1814  : «  Je crois apercevoir dans l’Europe et même en France [c’est dire !] je ne sais quelle pente vers les idées religieuses et mystiques.  »Pour nous, aujourd’hui, c’est une source d’espérance que Dieu n’abandonne pas son Église, malgré les duretés du temps. À travers cette série de plusieurs semaines, notre volonté n’est pas de nous complaire dans un passé révolu, mais comme le disait Paul Valéry, de «  retrouver l’esprit qui a fait ces choses  ».

  • La foi ne craint ni la science ni l’information

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    De Jean Duchesne sur le site aleteia.org :

    Pourquoi la foi ne craint ni la science ni l’information

  • Une protestation "contre les actes sacrilèges et superstitieux commis par le pape François"

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    Contra Recentia Sacrilegia

    Protest against Pope Francis's sacrilegious acts

    Nous soussignés, membres du clergé catholique et universitaires laïcs, protestons contre les actes sacrilèges et superstitieux commis par le pape François, successeur de Pierre, à l’occasion du récent synode sur l’Amazonie qui s’est tenu à Rome, et nous les condamnons.

    Ces actes sacrilèges sont les suivants :

    • Le 4 octobre, le pape François a assisté à un acte d’adoration idolâtre de la déesse païenne Pachamama.
    • Il a permis que ce culte ait lieu dans les Jardins du Vatican, profanant ainsi le voisinage des tombes des martyrs et de l’eglise de l’apôtre Pierre.
    • Il a participé à cet acte de culte idolâtre en bénissant une image en bois de la Pachamama.
    • Le 7 octobre, l’idole de la Pachamama a été placée devant l’autel principal à Saint-Pierre, puis transportée en procession dans la salle du Synode. Le pape François a dit des prières lors d’une cérémonie dont cette image faisait partie, et a ensuite rejoint cette procession
    • Lorsque des images en bois de cette divinité païenne furent retirées de l’église de Santa Maria in Traspontina, où elles avaient été placées de manière sacrilège, et jetées dans le Tibre par des catholiques indignés par cette profanation de l’église, le pape François, le 25 octobre, a présenté ses excuses et une autre image en bois de Pachamama a été replacée dans l’église.  Ainsi, une nouvelle profanation a été entreprise.
    • Le 27 octobre, lors de la messe de clôture du synode, il a recueilli une coupe utilisée lors du culte idolâtre de la Pachamama et l’a placée sur l’autel.

    Le pape François lui-même a confirmé que ces images en bois étaient des idoles païennes. Lors qu’il a présenté ses excuses pour le retrait de ces idoles d’une église catholique, il les a spécifiquement appelées Pachamama,  du nom d’une fausse déesse de la terre mère selon la croyance religieuse païenne en Amérique du Sud. 

    Le cardinal Walter Brandmüller, le cardinal Gerhard Müller, le cardinal Jorge Urosa Savino, Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque, Mgr Athanasius Schneider, Mgr José Luis Azcona Hermoso, Mgr Rudolf Voderholzer et Mgr Marian Eleganti  ont condamné divers aspects de ces actes comme idolâtres ou sacrilèges. Enfin, lors d’un entretien, le cardinal Raymond Burke a porté le même jugement sur ce culte.

    Cette participation à des actes idolâtres a été précédée par la déclaration intitulée « Document sur la fraternité humaine », signée par le pape François et Ahmad Al-Tayyeb, le Grand Imam de la mosquée Al-Azhar, le 4 février 2019.  Cette déclaration affirme :

    « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. Cette Sagesse divine est l’origine dont découle le droit à la liberté de croyance et à la liberté d’être différents. »

    La participation du pape François à des cérémonies idolâtres indique qu’il entendait cette déclaration dans un sens hétérodoxe, permettant au culte païen des idoles d’être considéré comme un bien positivement voulu par Dieu.

    De plus, bien qu’il ait signifié en privé à Mgr Athanasius Schneider : « Vous [Mgr Schneider] pouvez dire que l’expression en question sur la diversité des religions désigne la volonté permissive de Dieu… »,  François n’a jamais corrigé la déclaration d’Abu Dhabi en conséquence. Dans son allocution du 3 avril 2019, François, répondant à la question « Pourquoi Dieu permet-il qu’il y ait tant de religions », fait incidemment mention de la « volonté permissive de Dieu » telle que l’a explicitée la théologie scolastique, mais en donnant un sens positif à ce concept : il a déclaré que « Dieu a voulu permettre cela » parce que, alors qu’« il y a beaucoup de religions », elles « regardent toujours au ciel, elles regardent Dieu [c’est nous qui soulignons] ».  Il n’y a pas la moindre allusion au fait que Dieu permet l’existence de fausses religions de la même manière qu’Il permet l’existence du mal en général. Au contraire, il en ressort clairement que Dieu permet l’existence de « beaucoup de religions » parce qu’elles sont bonnes en ce sens qu’elles « regardent toujours au ciel, elles regardent Dieu ».

    Plus gravement encore, le pape François a depuis lors confirmé la déclaration non corrigée d’Abu Dhabi en mettant en place un « comité inter-religieux »,  qui a ensuite reçu le nom officiel de « Haut Comité »,  situé aux Emirats arabes unis, en vue de promouvoir les « objectifs » du document ; et en promouvant une directive du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux adressée aux responsables de tous les instituts catholiques d’études supérieures, et indirectement aux professeurs d’université catholiques, leur demandant d’assurer « la diffusion la plus large possible du Document », ce qui comprend l’affirmation non corrigée selon laquelle Dieu veut la « diversité des religions » tout comme Il veut la diversité des couleurs, des sexes, des races et des langues.

    Tout culte d’adoration rendu à une personne ou une chose autre que le seul vrai Dieu, la Sainte Trinité, constitue une violation du Premier Commandement. Toute participation, sous quelque forme que ce soit, à la vénération des idoles est condamnée par ce commandement et constitue un péché objectivement grave, indépendamment de la culpabilité subjective, dont seul Dieu est juge.

    Saint Paul enseignait à l’Eglise primitive que le sacrifice offert aux idoles païennes n’était pas offert à Dieu mais plutôt aux démons, ainsi qu’il l’affirma dans sa Première Lettre aux Corinthiens  :

    « Quoi donc ? Veux-je dire que ce qui a été immolé aux idoles soit quelque chose, ou que l'idole soit quelque chose ? Non ; mais ce que les païens immolent, ils l'immolent aux démons, et non à Dieu. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. »
    (1 Cor. 10:19-21) 

    Par ces actions, le pape François encourt le reproche du second Concile de Nicée :

    « De nombreux pasteurs ont détruit ma vigne, ils ont souillé ma part. Car ils ont suivi des hommes impurs et, faisant confiance à leurs propres frénésies, ils ont calomnié la sainte Eglise, que le Christ notre Dieu s’est donnée à lui-même, et ils n’ont pas su distinguer le saint du profane, affirmant que les icônes de notre Seigneur et de ses saints ne sont pas différentes des images en bois des idoles sataniques. »

    Avec une immense tristesse et un amour profond pour la Chaire de Pierre, nous supplions le Dieu Tout-Puissant d’épargner aux membres coupables de Son Eglise sur terre le châtiment qu’ils méritent pour ces péchés effroyables.

    Nous demandons respectueusement au pape François d’exprimer publiquement et sans ambiguïté son repentir à l’égard de ces péchés objectivement graves et de toutes les offenses publiques qu’il a commises contre Dieu et la vraie religion, et de faire réparation de ces offenses.

    Nous demandons respectueusement à tous les évêques de l’Église catholique d’offrir une correction fraternelle au Pape François pour ces scandales et d’avertir leurs fidèles que, selon l’enseignement divinement révélé de la foi catholique, ils risquent la damnation éternelle s’ils suivent son exemple en violant le Premier Commandement. 

    Le 9 novembre 2019

    In Festo dedicationis Basilicae Lateranensis
    « Terribilis est locus iste : hic domus Dei est et porta cæli ; et vocabitur aula Dei »