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Culture - Page 155

  • Bruxelles : un jeune étudiant donne une seconde vie aux crucifix

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    De Youna Rivallain sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Une seconde vie pour les crucifix

    20/11/2019

     
	Amaury Rheinart, ici sur le marché de Marolles, à Bruxelles, acquiert des croix pour en faire des objets d'art. Une façon de

    Amaury Rheinart acquiert des croix pour en faire des objets d'art. Une façon de "se positionner en tant que chrétien". © Johanna de Tessières/ Collectif Huma

    À Bruxelles, un jeune étudiant en école de commerce court les brocantes pour racheter des crucifix, qu'il rénove avant de les revendre pour leur donner un nouveau foyer.

    Un matin d'automne, sur le marché aux puces des Marolles, à Bruxelles. Au milieu des badauds, Amaury Rheinart enjambe les cartons de bric et de broc. Comme tous les dimanches, ce grand gaillard de 20 ans est à la recherche de crucifix sur les stands des exposants. Son but : en récupérer, en réparer et en rénover le plus grand nombre possible et les confier à des foyers, pour aider ces derniers à prier. Il y a quelques mois, Amaury Rheinart a même lancé son site web, Crucifix Constantin, pour mettre en valeur ses créations originales simples et colorées.

    Un déclic né chez les scouts

    « L'idée m'est venue en plusieurs fois », nous confie l'étudiant en école de commerce. Pendant une veillée scoute, il est d'abord touché par le témoignage d'une dame profondément attachée à la figure du Sacré-Coeur. « Dès qu'elle en voyait une représentation dans une brocante ou chez un antiquaire, elle l'achetait aussitôt. » Deuxième élément déclencheur : en 2017, un responsable des Scouts d'Europe invite ces derniers à être des « garants de notre patrimoine religieux ». « Il nous a exhortés à restaurer les calvaires de campagne, à enlever le lierre qui les recouvre. »

    J'ai voulu me positionner en tant que chrétien.

    Pour Amaury Rheinart, c'est le déclic. Grand amateur de brocantes, surtout depuis qu'il est en stage dans la ville de Bruxelles, il retrouve sans cesse de vieux crucifix, parfois abîmés, à même le sol. « Pour moi, c'est le symbole du monde d'aujourd'hui, qui délaisse l'image du Christ. J'ai voulu me positionner en tant que chrétien. » Un dimanche d'août 2019, sans aucune formation artistique, Amaury Rheinart se lance : avec 20 € en poche, il part à la pêche aux crucifix dans le bazar à ciel ouvert du marché des Marolles. Après d'âpres négociations, il en achète cinq. La semaine suivante, il profite d'une pause déjeuner pour courir acheter de la peinture (le turquoise, le rouge et le jaune, ses trois couleurs de signature), et emprunte quelques outils. C'est le début du projet Constantin - du nom du premier empereur à avoir autorisé le culte chrétien.

    « Volonté missionnaire »

    Après avoir poncé, réparé, repeint et verni chaque croix, il propose à ses acheteurs de dédier le crucifix à une intention particulière. « Au début, je leur demandais de prier pour les intentions du brocanteur qui m'a vendu l'objet. Mais c'était difficile, pour certains, de prier pour quelqu'un qu'ils ne connaissent pas. » Désormais, Amaury Rheinart demande à chacun de ses « clients » de choisir lui-même l'intention, et lui propose aussi de prier pour ceux qui délaissent le Christ dans leur grenier ou leur cave. 

    Je trouve beau que des crucifix qui ont été sauvés de la poubelle puissent encore porter une intention.

    Au-delà de la simple acquisition d'un joli objet« c'est une manière d'engager l'acheteur dans une volonté missionnaire et dans une dynamique plus large de prière ». Luciano Legros, étudiant, a découvert le projet Constantin via les réseaux sociaux. « Je ne voulais pas acheter une croix neuve dans une boutique, j'avais envie de mettre du sens dans ma démarche. » Il a choisi une croix peinte en rouge, et l'a dédiée aux martyrs du XXIe siècle. « Je trouve beau que des crucifix qui ont été sauvés de la poubelle puissent encore porter une intention. » Chaque création Constantin est vendue entre 12 et 33 €. « Mon but n'est pas de gagner de l'argent, explique Amaury Rheinart, mais de rénover le plus d'objets religieux possible. » Tous les bénéfices servent donc à acquérir de nouvelles trouvailles sur les marchés aux puces... pour illuminer le plus grand nombre de maisons.

  • Le déclin du christianisme nuit sérieusement à la société : ce sont des athées qui le disent

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    De Jonathon Van Maren via didoc.be :

    Les athées donnent l’alerte : le déclin du christianisme est en train de nuire sérieusement à la société

    26 novembre 2019

    Il y a à peine quelques années, le mouvement agressif des « nouveaux athées » était en marche. Parmi eux, il y avait des polémistes comme Christopher Hitchens et des biologistes renommés comme Richard Dawkins. Ceux-ci étaient en première ligne dans la charge menée contre la religion et les derniers vestiges de la foi chrétienne en Occident.

    La religion, selon une déclaration fameuse de Hitchens, « empoisonne tout » et ne pouvait être considérée au mieux que comme la « première et la pire » des tentatives de résoudre des questions existentielles. Si ces superstitions poussiéreuses pouvaient être balayées par les vents rafraîchissants de la raison et des Lumières, une société fondamentalement meilleure naîtrait de ses cendres, — c’est du moins ce qu’on pensait.

    Mais comme le christianisme s’estompe chaque fois plus dans le rétroviseur de notre civilisation, beaucoup d’athées intelligents commencent à réaliser que les Lumières pourraient n’avoir réussi que parce qu’elles ont exercé une influence sur une culture chrétienne. Dans une société vraiment séculière, dans laquelle hommes et femmes vivent leur vie sous un ciel vide et s’attendent à être recyclés plutôt que ressuscités, il n’y a pas de fondement moral solide pour le bien et le mal. Des antithéistes comme Christopher Hitchens se moquaient et vilipendaient l’idée que l’humanité avait besoin de Dieu pour distinguer le bien du mal, mais il a suffi d’à peine deux générations de Grande Sécularisation pour ne plus distinguer le masculin du féminin.

    Il serait intéressant de savoir comment feu Hitchens aurait répondu aux insanités qui ont proliféré depuis sa disparition, et s’il aurait finalement réalisé, comme l’ont fait certains de ces amis aussi impies que lui, que l’on ne doit pas trouver le christianisme crédible pour se rendre compte qu’il est nécessaire. Douglas Murray, qui s’est mis occasionnellement à se proclamer un « athée chrétien », a publiquement discuté avec le camarade de Hitchens, Sam Harris, un des « cavaliers de l’Apocalypse », sur la question de savoir si une société basée sur les valeurs des Lumières est tout simplement possible sans le christianisme. Harris maintient l’espoir qu’une telle société est possible. Murray est séduit par l’idée, mais sceptique.

    Murray a admis chaque fois plus qu’il jugeait le projet athéiste sans espoir. Quand il m’a rejoint récemment dans mon show pour discuter de son dernier livre, The Madness of Crowds, il a redit croire qu’en l’absence de la capacité séculariste d’élaborer une éthique sur des questions fondamentales comme la sainteté de la vie, nous pouvons être forcés de reconnaître que le retour à la foi est la meilleure option qui s’offre à nous. Il a fait remarquer qu’il y a une possibilité très réelle que notre conception moderne des droits de l’homme, basée comme elle l’est sur un fondement judéo-chrétien, peut très bien ne survivre au christianisme que l’espace de quelques années. Coupée de sa source, notre conception des droits de l’homme peut se dessécher et mourir très rapidement, nous laissant chercher notre chemin à tâtons dans l’épaisseur impénétrable de l’obscurité.

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  • Pourquoi pas Artège pour vos achats de livres pour Noël ?

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    Une librairie en ligne qui mène le bon combat :

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    https://www.editionsartege.fr/home

  • Bruxelles (Stockel), 11 décembre : une conférence de Fabrice Hadjadj "A moi la gloire"

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    IMG_1834.pngFabrice Hadjadj - 11/12 (source)

    MER.11 Dec.
    20H15-22H00
    GRATIS

    Nous aurons le plaisir d’accueillir Fabrice Hadjadj en l'église Notre-Dame de Stockel pour parler de son dernier livre, « A moi la gloire ».

    « La notion de gloire, essentielle à la révélation biblique plus encore qu’a la raison païenne, a été souvent négligée au profit d’une humilité qui semble mieux convenir aux pusillanimes. Dans ces pages, Fabrice Hadjadj essaie de la repenser, allant gaiement de la gloire de Dieu à celle du caillou, du paon ou de la coquette – en passant par sa propre gloire à lui, sans vergogne. »

    Fabrice Hadjadj, philosophe, dramaturge et essayiste, est aussi directeur l’Institut Philanthropos en Suisse. Il collabore aux revues Art Press et Limite. Il a publié de nombreux livres salués par la critique, notamment Réussir sa mort (2005), La Foi des démons (2009), Comment parler de Dieu aujourd’hui (2013) et A moi la gloire (Editions Salvator). Son œuvre est traduite en onze langues.

    Entrée gratuite, réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

  • Quand l'humoriste Jean-Marie Bigard fait don de 300.000 euros pour sauver un enfant malade du cancer

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Quand Bigard a donné 300 000 euros pour sauver un malade du cancer

    Vendredi 22 novembre 2019

    Invité de la chaîne KTO, l’humoriste a témoigné d’un épisode méconnu de sa vie. 

    C’est une facette du personnage qu’on ne connaissait pas. Invité de l’émission Une nuit au monastère le 16 novembre dernier, sur la chaîne catholique KTO, l’humoriste Jean-Marie Bigard, surtout réputé pour son langage fleuri et ses blagues en dessous de la ceinture, a livré un témoignage bouleversant au présentateur Charles Mercier. 

    L’enfant a guéri de son cancer

    En effet, celui qui figure sur la liste de Marcel Campion pour les prochaines élections municipales a révélé qu’il avait fait un don de 300 000 euros à un enfant malade afin qu’il puisse guérir. Tout commence lorsqu’il apprend que la concierge portugaise de son immeuble a un fils atteint d’un cancer de la gorge. Ruiné à l’époque, il se tourne vers une connaissance pour lui emprunter de l’argent. « Mais pourquoi tu vas donner de l’argent à cet homme que tu ne connais pas ? », lui demande l’homme. « Parce qu’il a tapé à ma porte », répond l’humoriste. Finalement, cette connaissance lui prête les 300 000 euros nécessaires. Trois mois après ce geste, le fils de la concierge l’appelle et lui dit « J’ai une rémission de mon cancer », raconte Jean-Marie Bigard, les larmes aux yeux. 

    Coup du destin, une semaine après cette bonne action, l’humoriste signe un contrat publicitaire qui lui rapporte… 400 000 euros. « Toutes mes actions me sont rendues à chaque fois. Je suis riche de ce que je donne. Je suis attentif. Je sais que derrière chaque chaise, chaque buisson, dans ton lit, il y a Dieu. Donc je fais attention », confie-t-il alors à la chaîne. 

  • Pourquoi le culte de la Pachamama au Vatican n'était pas inoffensif

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Athanasius Schneider dénonce de nouveaux symboles païens dans le culte de Pachamama au Vatican : on a scandalisé les plus petits

    Il faut avoir perdu le sens de la foi et des réalités pour prétendre que la cérémonie du 4 octobre au Vatican, à l'orée du synode sur l'Amazonie, était autre chose qu'un rituel païen, et les statuettes dont nombre ont fini dans le Tibre autre chose que des images d'une divinité des Incas, Pachamama, la Terre-Mère. Tel est l'essentiel d'une tribune publiée par Mgr Athanasius Schneider en allemand le mardi 19 novembre sur Kath.net. La version anglaise est ici sur LifesSiteNews.

    Mgr Schneider évoque plusieurs symboles liés au culte de la fertilité dans les religions païennes que l'on a retrouvés dans la cérémonie des jardins du Vatican et par la suite, lors d'autres événements du synode. Il établit clairement le lien avec le culte de Gaïa tel qu'il est promu par les écologistes, les environnementalistes, jusqu'aux hautes sphères des institutions internationales comme l'UNESCO.


    Il répond au passage à tous ceux qui invoquent frauduleusement des exemples d'« inculturation » pour prétendre que la figurine de la Pachamama est soit une légitime représentation de la fécondité féminine, soit une représentation locale de la Bienheureuse Vierge Marie. Non : c'est la représentation d'une déesse païenne, et elle a été idolâtrée sous les yeux du pape.


    Je vous propose ici ma traduction de travail de ce texte, réalisée avec l'autorisation de Mgr Schneider et approuvée par lui. – J.S.

    Pourquoi le culte de la Pachamama au Vatican n'était pas inoffensif

    Le 4 octobre 2019, en la fête de St. François d'Assise, en présence du Pape François et d'autres hauts dignitaires ecclésiastiques, a eu lieu dans les Jardins du Vatican une cérémonie au caractère évidemment religieux, comme l'indique le communiqué de presse du Vatican du 4 octobre 2019 : « Au cours de la cérémonie de prière, qui marquait la conclusion de  l'initiative “Saison de la Création” récemment promue par le Pape François, un arbre venant d'Assise a été planté comme symbole d'écologie intégrale, pour consacrer le synode sur l'Amazonie à saint François, peu avant le quarantième anniversaire de la proclamation par laquelle le pape faisait du Poverello d'Assise le saint patron des écologistes. A la fin de la célébration, le Saint-Père a récité le Notre Père. Des représentants des populations indigènes d'Amazonie, des frères franciscains et divers membres de l'Église ont assisté à la cérémonie. »

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

    et Mgr Vigano abonde dans le même sens

    Lire aussi : https://www.kath.net/news/69801

  • « Foliamusica » : un concert exceptionnel à Liège ce dimanche 24 novembre à 15h30 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132)

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    Quatre fois l’an, l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) ouvre ses portes aux jeunes musiciens professionnels sélectionnés par l’association  « Foliamusica » (responsable Cécile Leleux) : chaque concert est suivi d’une rencontre avec les artistes.

    A ne pas manquer, pour clore la saison en cours 

    ce dimanche 24 novembre 2019 à 15h30 :

    Foliamusica Van Der Rest.png

    Pauline Van de Rest, violon

    accompagnée de Philippe Ivanov, piano

    Anaïs Cassiers, piano

     

    Programme

    ____________

    J.S. Bach

    Partita 3 pour violon solo, Loure et Gavotte en Rondeau, BWV 1006

    W.A. Mozart

    Sonate pour violon kv304

    Schumann

    Etudes symphoniques pour piano op.13

    Scriabine

    Sonate-Fantaisie pour piano n°2 op.19

    Sarasate

    Fantaisie Carmen pour violon

             Venez découvrir des jeunes talents exceptionnels !

    Entrée : P.A.F 10€ et réduction 8€, gratuit pour les moins de 16 ans

    Réservation possible : 0473 321 983  

    www.foliamusica.be

     

    _____________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    restauration-flyer - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • L’étonnant regain de popularité d'une divinité inca vénérée au Vatican

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    De Mikael Corre sur le site du journal La Croix :

    L’étonnant regain de popularité de la Pachamama, divinité inca

    La déesse de la fertilité a une personnalité ambigüe, à la fois généreuse et fertile, mais aussi vindicative lorsqu’elle ne reçoit pas son dû.

    le 19/11/2019 à 15:01

    L’étonnant regain de popularité de la Pachamama, divinité inca

    Déesse amérindienne, la Pachamama symbolise la terre-mère.ELENA - STOCK.ADOBE.COM

    Rapportées d’Amérique du Sud pour le récent Synode sur l’Amazonie au Vatican, trois statuettes de femmes enceintes, trois pachamamas, du nom de cette déesse amérindienne symbolisant la terre-mère, ont été volées dans une chapelle où elles avaient été exposées. Elles ont ensuite été jetées dans le Tibre par des catholiques traditionalistes, accusant l’Église de s’adonner à un culte païen…

    Qui est cette fameuse Pachamama ? Une déesse de la fertilité venue tout droit du panthéon inca, cette civilisation précolombienne née au XIIIe siècle au Pérou. Comme la plupart des divinités andines, la Pachamama a une personnalité ambiguë, à la fois généreuse et fertile, mais aussi vindicative lorsqu’elle « ne reçoit pas son dû », comme l’explique l’anthropologue Céline Geffroy Komadina, qui rappelle que « la relation qui s’établit entre elle et les hommes se trouve dans un équilibre si précaire que des manquements au protocole peuvent entraîner des représailles de cette divinité ». On est loin de la figure exclusivement bienveillante, et un peu mielleuse, de la Pachamama telle qu’on la présente souvent aujourd’hui.

    L’intérêt pour cette divinité un peu délaissée après la conquête espagnole au XVIe siècle connaît en effet un étonnant regain. Dans les Andes, son culte est ainsi devenu l’une des références principales des mouvements indigènes, indissociable du combat de défense de la terre, des langues et des cultures. L’opposition historique à des intérêts industriels, souvent américains, explique qu’elle soit également devenue une référence de l’écologie politique. En témoigne la Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère, formulée en 2010 par les peuples amérindiens lors de la Conférence mondiale des peuples contre le changement climatique.

    En Occident, la Pachamama a dans le même temps été popularisée par le développement du chamanisme dans les mouvements de développement personnel et par toute une littérature new age amalgamant à l’excès les cultes de différents panthéons, amérindiens ou grecs (Gaïa) par exemple. Le best-seller du développement personnel dans les années 1990, Les Quatre Accords toltèques, en est un exemple. Le culte rendu aujourd’hui à la Pachamama comprend ainsi une part de « réinvention de la tradition », mais traduit néanmoins pour de nombreux Amérindiens un rapport sincère à la terre.

  • Bruxelles, 22-24 novembre : exposition-vente de peintures au profit de KTO Belgique

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     INVITATION VERNISSAGE 

    Venez nombreux à cet événement exceptionnel : vernissage et exposition de tableaux réalisés à partir de diverses techniques. Les artistes souhaitent mettre généreusement leur talent au profit de KTO en offrant leurs oeuvres moyennant un don à KTO Belgique.

    À l'approche de Noël, voici une belle occasion pour vous faire plaisir ou faire plaisir à un proche tout en soutenant KTO Belgique !

    Soyez les bienvenus les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 novembre prochain au Collège Saint Michel (Bruxelles). 

    KTO vit de votre générosité et ne reçoit aucun subside ni de l’Eglise ni de l’Etat.

    IBAN : BE04 7360 3279 2431

    Les dons ne sont pas déductibles en Belgique.

    KTO Belgique ASBL
    Avenue de la Belle Alliance, 1 - 1000 Bruxelles
    belgique@ktotv.com - 02/888.99.79

  • Bruxelles (Cambre), 22 novembre : Visioni, un concert exceptionnel en première mondiale

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    Un concert exceptionnel, une première mondiale!

    par l'Ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre,sous la direction d'Anthony Vigneron Ana Camélia Stefanescu, (soprano), Martina Antognozzi (Harpe) et Alain Carré (récitant) en première partie oeuvres de Jean Sébastien Bach, Johann Krebs, Tomaso Antonio Vitali par Paulina et Kasia Sokolowska ( Violon et Hautbois) et Xavier Deprez organiste titulaire de la cathédrale saint Michel et Gudule.

    L'écriture musicale

    Voici tout entière décrite l'intensité de l'écriture musicale, toute en sensibilité de Jacques Alphonse De Zeegant que nous retrouvons dans toutes ses oeuvres de l'opéra à la musique de chambre, de la symphonie aux concertos, mais plus encore dans cette merveilleuse composition de Visioni où le compositeur a laissé libre cours à ses émotions les plus profondes.

    LE CONCERT

    Visioni
    Si Visioni fut une oeuvre écrite à la demande de moniales Bénédictines du Nord de l’Italie lors d’un séjour dans leur monastère où Jacques Alphonse eut l'occasion d'assister à leurs offices accompagnés à la Harpe par l’une d’entre elles. Si cette première version pour choeur de femmes en alternance avec la voix d’une soprano illustre des versets de l'Apocalypse descriptifs du Christ en Gloire , fut créée en 2011, lors du concert des Grandes heures de la Cambre sur l'Apocalypse de saint Jean. Si une seconde version pour choeur mixte fut créée en 2014 à l'abbaye de la Cambre lors d'un concert des Grandes Heures.
    C’est aujourd'hui que nous découvrirons une oeuvre amplifiée débordante d'allégresse en forme de triptyque où se répondront en écho les visions du Christ en gloire: celle du prophète Daniel et celle de saint Jean dans l'Apocalypse avec celle culminante de la Jérusalem céleste. Ecrite pour choeur mixte, l’oeuvre sera créée par l'Ensemble Vocal de l'Abbaye de la Cambre sous la direction d'Anthony Vigneron, la soprano Ana Camélia Stefanescu et Martina Antognozzi à la harpe. Pour apprécier tout le suc de la composition, les textes chantés en langue italienne seront introduits dans leur version en langue française par le comédien et récitant Alain Carré...

    Le Prélude
    Quel meilleur prélude que le Prologue de Saint Jean éclairé en première partie par cette oeuvre éclatante pour orgue et violon de Johann Krebs avec à l'orgue Xavier Deprez, organiste titulaire de la cathédrale saint Michel et Gudule, Paulina Sokolowska au violon et celles plus intimistes de Tomasio Antonio Vitali, Jean Sébastien Bach avec Xavier Deprez à l'orgue, Paulina Sokolowska au violon et Kasia Sokolowska au hautbois.

  • Jacques Galloy, missionnaire numérique des médias chrétiens

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    De Jean-françois Sacré sur le site de l'Echo.be :

    Jacques Galloy Le missionnaire numérique des médias chrétiens

    Jacques Galloy trouve encore le temps d'animer sa propre émission dédiée à de "grands témoins inspirants". ©© Debby Termonia

    L'ex-CFO d'EVS est devenu un multi-investisseur. Mais ce qui occupe le plus clair de son temps aujourd'hui c'est le développement de 1RCF, le nouveau réseau digital de la radio catholique.

    C'était la fête il y a dix jours au CSA. Les locaux du régulateur de l'audiovisuel accueillaient le lancement officiel en Fédération Wallonie-Bruxelles, de la radio numérique (DAB +), technologie permettant d'enrichir l'offre tout en améliorant les conditions d'écoute. Parmi les patrons de radios présents, Jacques Galloy n'était pas le moins souriant. À 49 ans, ce Liégeois bon teint, fervent chrétien, pilote 1RCF, la nouvelle radio catholique francophone digitale. "C'est formidable, dit-il, nous allons pouvoir apporter les bonnes nouvelles et la Bonne Nouvelle sur l'ensemble du territoire de la Fédération!" Jusqu'à présent, RCF - réseau de 65 radios locales françaises et belges créé dans les années 80 - c'était trois radios en FM à Bruxelles, Liège et Namur.

    Reconversion éclectique

    Pour la communauté entrepreneuriale et financière, Jacques Galloy est loin d'être un inconnu. Après avoir fait ses armes chez PwC et RTL Group, il a piloté pendant onze ans les finances d'EVS, la pépite liégeoise active dans les technologies numériques pour la télévision. Une époque bénie où EVS affichait des marges flatteuses qui faisaient pâlir de jalousie ses confrères. En 2013, il quitta l'entreprise pour incompatibilité d'humeur avec le nouveau CEO de l'époque, le hollandais Joop Janssen lequel ne fera d'ailleurs pas long feu. Depuis, il a joliment rebondi que ce soit comme investisseur et/ou administrateur tout en s'engageant dans la communauté chrétienne. Avec le digital comme fil conducteur de ce parcours éclectique.

    "Je voulais profiter de cette nouvelle vie pour faire quatre choses, raconte-t-il attablé dans une petite salle de réunion en sous-pente au siège liégeois de RCF logée dans les locaux de l'Evêché. D'abord, vivre plus intensément avec mon épouse et mes cinq enfants; ensuite, vivre la transition digitale, c'est pourquoi j'ai appris à coder et à créer un site internet afin de comprendre de quoi on parle. Par ailleurs, je voulais mettre mon expérience à profit en investissant dans des petites sociétés technologiques liégeoises afin de les accompagner dans leur croissance et, enfin, dégager du temps bénévolement pour travailler sur le contenu médiatique lié à l'annonce de la Bonne Nouvelle."

    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a tenu parole, même s'il reconnaît travailler plus qu'à l'époque d'EVS. "La différence, c'est que je travaille le plus souvent de chez moi, beaucoup via Skype ou WhatsApp." Sous la casquette d'investisseur et/ou administrateur, on l'a trouvé ces dernières années dans des société comme Physiol (implants intra-oculaires avec correction optique, mais revendue en février), Ateme (un des leaders dans le streaming et la compression vidéo en ligne), X-Ris (rayons X - il en est sorti récemment), Trasis (leader en radiopharmacie), Osimis (images médicales en open source), Noshaq (depuis 18 mois, il est administrateur de l'ex-Meusinvest), Mydimm (mobilier sur mesure en ligne), Andaman7 (échange de dossiers médicaux en ligne), Séraphin.be (courtage en ligne d'assurances) et Saje Productions, start-up parisienne active dans la production et la distribution de films "d'inspiration chrétienne", selon ses propres termes.

    Le GPS des clochers

    Ce dernier mandat permet à Jacques Galloy d'activer son réseau de contacts dans le milieu de l'Eglise. Bien utile quand, comme lui, on s'investit à fond dans les médias chrétiens, y consacrant ces derniers mois l'essentiel de son temps de manière totalement bénévole. Il ne le dira pas mais son ambition est de dépoussiérer tout ça en jouant la carte du digital. "La transition digitale me passionne, c'est une révolution comme on en n'a jamais connu, c'est une formidable opportunité pour nos médias chrétiens", martèle-t-il. Exemple: le site egliseinfo.be qu'il développe depuis 2014 avec une équipe et qui reprend l'ensemble des horaires des messes en Belgique francophone: "C'est devenu le GPS des clochers, s'amuse-t-il. C'est du pur digital avec un moteur de recherche, du référencement, une page sur Facebook, le site enregistre 450.000 requêtes annuelles, et connaît une croissance de 30%."

    Se considérant comme un "missionnaire du numérique", Jacques Galloy a monté une équipe et s'est investi à fond dans le dossier de candidature de RCF à un réseau DAB +. Un dossier de 200 pages qui leur a pris des mois de travail et qui continue à beaucoup les accaparer car une fois le réseau obtenu, il a fallu lancer la chaîne. "L'atout du digital c'est qu'il offre une équité sur les canaux de distribution, tout le monde bénéficie de la même couverture et de la même qualité d'écoute, relève-t-il. Ce qui va faire la différence c'est le message. Le numérique a permis une explosion des médias de sens, des médias inspirants alors que les grands médias audiovisuels traditionnels sont pris par un jeu publicitaire qui appauvrit leurs grilles de programmes." De manière pragmatique, Jacques Galloy remarque que le numérique permet de produire des contenus pour des coûts très faibles. "Le coût de la production a été diminué par vingt en vingt ans, aujourd'hui avec des bouts de ficelle on parvient à s'exprimer. Et pour des médias qui vivent que de dons et non de recettes commerciales, c'est évidemment une opportunité unique."

    Le budget belge des quatre radios RCF est en effet modeste, de l'ordre de 650.000 euros en Belgique. 30% des ressources viennent des collectes lors des messes, 50% de l'appel aux dons des auditeurs et 20% de mécènes: associations, entrepreneurs, congrégations religieuses... "Cela nous permet de financer une dizaine d'équivalents temps plein et l'infrastructure technologique, détaille-t-il, mais nous pouvons aussi compter sur un réseau de 240 bénévoles, dont 95% sont des laïcs, dans la programmation, l'animation, les événements, etc. qui permettent de développer la notoriété. Nos 5.000 donateurs ont de vrais ambassadeurs." Jacques Galloy l'admet: "La pratique religieuse baisse c'est indéniable, mais cette communauté reste très vivante, 65% de nos auditeurs sont engagés dans le bénévolat."

    On s'en doute, les audiences sont assez modestes. Sur base d'une étude menée pour la seule antenne liégeoise et extrapolée aux deux autres radios, Jacques Galloy l'évalue aujourd'hui à environ 150.000 auditeurs par an, auxquels il faut ajouter l'écoute de 200.000 podcasts. "Mais avec la nouvelle radio en DAB +, on ambitionne de capter 500.000 auditeurs par an d'ici 2025", relève-t-il.

    La force du réseau

    Les radios RCF sont des radios de contenus: il n'y a que 30% de musique, 70% est parlé: infos, magazines, débats, ouverture aux autres cultes... Ce contenu est aussi alimenté via des collaborations avec le réseau de médias chrétiens. Là aussi, Jacques Galloy a répondu à plusieurs sollicitations. Il est administrateur de KTO TV, la télévision catholique (financée essentiellement par des dons, elle est basée à Paris mais avec des décochages belges) et de Cathobel, où il représente l'évêque de Liège: cette plateforme publie l'hebdomadaire Dimanche, produit la messe radiodiffusée sur la RTBF, possède une agence de presse et a propre site web. Ces ASBL sont autonomes mais collaborent entre elles.

    Malgré cet emploi du temps de ministre, Jacques Galloy trouve encore le temps d'animer une fois par semaine une émission d'une heure dédiée à "de grands témoins inspirants" qui a déjà dépassé les 200 épisodes.

    Son nom sonne comme un slogan marketing: "RCF God's talents" (allusion à Belgium's Got Talents, format de divertissement décliné un temps sur RTL). "J'y ai déjà reçu des patrons chrétiens comme Marc Nollet de Physiol, Jacques Berghmans, de Lhoist et Tree Top, Yves Warnand, de Dauvister, Bruno Colmant, Julien Compère du CHU de Liège... ou de politiques comme Raoul Hedebauw, des cinéastes, des journalistes mais aussi des gens ordinaires qui ont une vie extraordinaire comme des infirmières, des bénévoles etc. J'invite des gens de toutes les obédiences et, hormis quelques anti-cathos, j'ai rarement des refus. Je crois qu'aujourd'hui, l'intolérance a changé de camp."

  • Qu'il ferme sa gueule...

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    De LCI :

    Flèche de Notre-Dame : l'architecte prié de "fermer sa gueule" par le général missionné par Macron

     

    Le général Jean-Louis Georgelin, missionné par Emmanuel Macron pour piloter la restauration de Notre-Dame de Paris, s'en est pris vertement mercredi 13 novembre à l'architecte en chef du monument en le priant de "fermer sa gueule" au sujet de la flèche de la cathédrale. L'architecte en chef de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, s'était prononcé dès le mois de juin pour une restauration à l'identique de la flèche de Viollet-le-Duc, détruite lors de l'incendie qui a ravagé la cathédrale le 15 avril. Le président de la République avait pour sa part exprimé sa volonté d'inscrire un "geste contemporain" sur l'édifice emblématique. 

    Mercredi, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, le général Georgelin n'a pas caché son agacement face aux propos de Philippe Villeneuve. "Quant à l'architecte en chef, je lui ai déjà expliqué plusieurs fois, qu'il ferme sa gueule et que nous avancions en sagesse pour que nous puissions sereinement faire le meilleur choix pour Notre-Dame, pour Paris, pour le monde", a lancé le général Georgelin en réponse à la question d'un député. Une séquence relayée sur Twitter : 

    Le ministre de la Culture, Franck Riester, a désavoué jeudi les propos de Jean-Louis Georgelin, estimant qu'ils n'étaient  "pas acceptables". "Le respect est une valeur cardinale de notre société. En tant que responsables publics, nous devons être exemplaires."

    Le général Georgelin était devant les députés pour les informer de l'avancée des opérations. "La cathédrale est toujours en état de péril", a-t-il prévenu. "La phase de sécurisation de l'édifice n'est pas terminée. Elle ne sera terminée que quand l'ancien échafaudage de la flèche aura pu être démonté". Avec l'arrivée de l'hiver, "nous ne sommes pas à l'abri d'un fort coup de vent qui pourrait déstabiliser cet échafaudage", a aussi souligné le général Georgelin. Par ailleurs, "la cathédrale ne semble plus être émettrice de plomb vers l'extérieur du chantier", a-t-il assuré. "Je suis dans la restauration de ce qui existe", avait expliqué l'architecte Philippe Villeneuve à la mi-octobre sur RTL. "Le futur c'est soit je restaure à l'identique, ça sera moi, soit on fait une flèche contemporaine et ça sera un autre", avait ajouté l'architecte, au chevet de la cathédrale depuis 2013.