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Culture - Page 156

  • HolyWins 2019 à Cornillon (Liège) : un joli succès avec 170 participants pour cette fête familiale autour de tous les saints

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    Joli succès pour la 12ème édition de HolyWins, fête familiale autour de tous les saints

    Liège, le 31 octobre 2019. Plus de 170 enfants et adultes ont fêté tous les saints ce mercredi 30 octobre après-midi au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. La plupart des enfants étaient déguisés en saints ou saintes, voire en anges avec leurs grandes ailes blanches.

    Tout a commencé par un grand jeu par équipe où chaque stand proposait une animation menant à la découverte d'un saint ou bienheureux belge, connus comme le père Damien, saint Hubert, saint Lambert, sainte Julienne ou moins connus comme Marie-Thérèse Haze, Hugues de Fosses ou Eve de saint Martin. Ensuite, le théâtre de marionnettes de l'Etoile a joué deux pièces qui ont régalés les enfants et leurs parents ou grands-parents. D'abord, un extrait de la vie de saint Hubert, grand chasseur devenu évêque de Maastricht-Liège, célèbre pour sa rencontre avec un cerf dans les bois de Fourons. Ensuite, une histoire très amusante de Tchantchès arrivant chez saint Pierre, donc au paradis. Les enfants ont été ensuite invités à vivre un temps de prière en musique et en chansons. Après un petit temps de prière méditative, ils ont pu déposer une bougie - électrique - au pied du saint Sacrement pour une intention de leur choix. Pour clôturer cette belle fête, un goûter gourmand a régalé petits et grands : gaufres et  chocolat chaud préparés par les soeurs clarisses, et bien entendu des dizaines de crêpes au sucre de canne ou au choco !

    Florence, co-organisatrice explique: "Holywins est une initiative de familles de la Communauté de l'Emmanuel impliquées dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 12 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. C'est intéressant de constater qu'elle grandit d'année en année. Plus de 600 enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint."

    Nathalie, maman participante, dit: "C'est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je suis venue à Holywins avec mes enfants pour qu'ils apprennent la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d'activités ouvre leur coeur."

    Emma, enfant participante, déguisée en ange : "Je trouve que c'était chouette, un bon moment pour se regrouper avec les amis, les jeux étaient bien et le goûter aussi."

    Pierre-Yves, participant, déclare: "Cela me semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent la mort et les ténèbres, car je crois que la mort est un passage vers la lumière."

    Cette fête familiale Holywins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie ... et en Belgique.

    Contact: holywins.liege (at) gmail.com
    Page web d’Holywins: 
    https://www.saintejulienne.org/fr/holywins/
    Page facebook: 
    https://www.facebook.com/HolyWinsBelgique/

    Inscrivez-vous si vous voulez être tenus informés pour Holywins 2020:
    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSffYX3xBEspIFMM5vlVRFXSK89XICrGHImyc2311D5akI3C1Q/viewform

     

     

  • Une vie après la vie ?

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    De Louis Daufresne sur la Sélection du Jour :

    Y a-t-il une vie après la vie ?

    On naît pour mourir mais est-ce qu’on meurt pour naître ? En ce jour de la Toussaint, on pourrait croire que la question ne concerne que le christianisme, Saint-Paul invitant comme on le sait à se dépouiller du « vieil homme » pour revêtir le « nouveau ». L’apôtre recommande d’imiter Jésus-Christ et, à ce titre, se situe dans l’ordre de la foi et de l’esprit. Mais la question peut se lire autrement, dans le registre du corps et de la conscience. C’est ce que montre le film Thanatos, l’ultime passage, sorti en salle cette semaine« Il n’y a pas plus universel que la mort. C’est l’égalité parfaite entre tous les hommes », constate son réalisateur Pierre Barnerias. Mais qui nous parle de ce qui se passe à ce moment-là ? À la vérité, les religions ne communiquent guère sur le sujet, se bornant à la loi des deux f : fidélité et finalité : plus on est fidèle, plus on se rapproche du salut. D’où le rôle-clé joué ici-bas par la persévérance dont tous les rituels servent à entretenir la flamme. Les religions sautent l’obstacle de la mort en canalisant le fleuve de nos angoisses vers l’immense réceptacle capable de les vidanger. Ce fleuve s’appelle l’espérance. Celle-ci est un discours que l’on se raconte. Sauf que la mort n’est pas un discours : ce que l’on en sait découle de l’expérience et non de la croyance. Les religions n’ont pas de prises sur ce phénomène palpable. Car évidemment, pour en parler, il faut l’avoir vécu.

    Victimes d’accidents, des personnes déclarées mortes par la médecine sont revenues à la vie terrestre. Cela s’appelle une expérience de mort imminente (EMI), plus connue son le nom anglais de NDE (near death experience). En passant de l’autre côté, ces anonymes ont fait l’expérience d’une nouvelle naissance, relativisant ainsi la frontière de la mort. Cette expérience n’a rien à voir avec une hallucination. Il s’agit d’une décorporation qui, au lieu d’abolir la conscience du sujet, la déplace dans une autre dimension. De Sydney à Long Island, de Londres à Toulouse, tous les témoignages réunis par Pierre Barnerias concordent : le plus souvent, il y a ce fameux tunnel, cette lumière irradiante, et surtout cet Amour impossible à retranscrire en langage humain. L’enquête confronte des médecins de renom à ce qui contredit toute la doxa matérialiste. « Pourquoi s'obstiner à croire qu'il n'y a rien après la mort ? » interroge Pierre Barnerias. Chez nos ancêtres, aux yeux desquels l’être subsistait dans l’âme, l’ultime passage était vécu comme une migration, pas comme une rupture. Notre société soi-disant évoluée définit la mort en creux : c’est la fin de la vie. Point barre. Cette vision très minimaliste, bas de plafond, sous-tend qu’il n’y a rien à comprendre. Mais (ce qui est le cas dans le film) quand une mère perd brutalement son fils dans un accident de la route, elle va chercher des réponses, exiger une sorte de droit de suite. L’environnement déchristianisé, très peu résilient, n’a rien à lui offrir. Bien au contraire, il augmente la détresse. Puisque la mort est incompréhensible, rien ne peut être dit à son sujet. Et c’est logique, si on considère qu’elle n’est que la porte sur le néant, l’aube du sommeil éternel. C’est pour cela que les « expérienceurs » (comme on les appelle) mettent souvent des décennies à raconter leur voyage dans l’au-delà. De peur d’être pris pour fous. Dans un univers médical ultra technicisé, tout est fait pour maintenir le patient ici-bas, comme si passer de l’autre côté n’était pas concevable. Ceux qui ont vécu des EMI prouvent le contraire. Notre conscience perdure au-delà de nos sens et si invraisemblable que cela puisse paraître, on peut voir les yeux fermés et marcher tout en se voyant allongé dans son lit.

    Qui peut douter que de tels récits révolutionnent notre manière d’envisager la vie ? Les témoignages recueillis par Pierre Barnerias reflètent cette transformation : d’abord, tous ont désiré rester « là-haut », ne pas redescendre, tellement ils s’y sentaient bien. Simplement, « on » leur a dit que leur temps sur Terre n’était pas fini. La seule expérience négative met en scène un tunnel sombre où des êtres méchants maltraitent « l’âme » en l’entraînant vers un monde terrifiant. Et encore, ce cas inouï s’achève sur une rencontre avec… Jésus ! Ensuite, une fois revenus, les expérienceurs ont changé de vie. Ils n’étaient plus animés que par la volonté de répandre l’Amour autour d’eux. On voit ainsi un patron de boîte de nuit new-yorkais rompre avec la seule trinité qui guidait ses pas, sexe - argent - pouvoir. C’est grâce à leur « voyage » que certains ont pu surmonter la mort de leur proche dans l’accident qui les avait plongés dans le coma. Thanatos se feuillette en images comme le Guide du routard de l’au-delà. Très habilement, Pierre Barnerias ne fait de la retape pour aucun clergé. Son précédent opus, (pour Marie) et le 3° secret était plus clivant. Ici, l’Amour transcende toutes les croyances et il est dommage qu’il ait renoncé à inclure la séquence avec l'expérienceur musulman. Quoi qu’il en soit, le documentaire devrait continuer à libérer la parole sur un sujet trop ignoré du grand public et du corps médical. Les EMI changent notre regard sur le vieillissement et sur le soin que peuvent attendre les personnes abusivement dites « en fin de vie ». Car comme nous tous, elles n’en sont pas encore au début.

    Ecouter aussi sur RCF : https://rcf.fr/spiritualite/temoins-de-la-foi/vincent-lafargue-devenir-pretre-apres-une-experience-de-mort-imminent

  • Bruxelles (Woluwe-Saint-Lambert), 15 novembre : "Et je choisis de vivre"; un film à ne pas manquer

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    C'est avec enthousiasme que nous vous proposons la projection du film documentaire "Et je choisis de vivre" au collège Don Bosco (270 chaussée de stockel, 1200 Woluwe-Saint-Lambert) le vendredi 15 novembre à 19h30.

    Ce film lumineux, qui retrace la quête de sens d'une mère ayant perdu un jeune fils, parvient à mettre des mots sur le deuil et entrevoir la possibilité d'un nouvel élan de vie.

    "À tout juste 30 ans, Amande perd son enfant. Pour se reconstruire, elle entreprend alors un parcours initiatique dans la Drôme, accompagnée de son ami réalisateur, Nans Thomassey. Ensemble, et sous l’œil de la caméra, ils partent à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont, comme Amande, vécu la perte d’un enfant."

    Il nous tient à cœur d'ouvrir un espace de parole autour du deuil périnatal, un sujet terriblement tabou, qui touche malheureusement plus de monde que l'on ne croit.

    A la suite de la projection, nous vous invitons, autour d'un verre, à échanger à propos du film.

    Préventes (jusqu'au 13 novembre):

    • 8€/adulte
    • 5€/- de 16 ans

    Sur place (en liquide uniquement):

    • 10€/adulte
    • 5€/- de 16 ans

    Pour réserver, merci d'envoyer un mail à l'adresse centredb1200@hotmail.com et d'effectuer le versement au compte BE29 0014 3768 2264 avec comme communication "EJCDV + nom + nombre de places".

    SI vous ne pouvez pas participer à l'événement mais souhaitez tout de même marquer votre solidarité au projet, nous vous proposons d'effectuer un don sur le même compte avec en communication "Don EJCVD". L'intégralité de la somme perçue sera reversée au service de néonatologie de l'hôpital Erasme. Service qui nous est cher au vu de notre histoire et dont l'équipe réalise tous les jours un travail fabuleux auprès des bébés et de leurs parents.

  • Accueillir le handicap : le touchant témoignage de Florence Givelet sur RTL

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    2019_11_01_10_04_52_Greenshot.pngVoir également : https://www.cathobel.be/2019/06/12/ouvrir-son-coeur-et-accueillir-la-difference/

  • Flandre : la célébration religieuse des obsèques en désuétude

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  • Obtenir l'euthanasie lorsqu'on considère sa vie "accomplie" ?

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    Lu sur De Standaard, le 30 octobre, p. 9: 

    L’euthanasie si on juge que sa vie est “accomplie” ? 

    La présidente de l’Open VLD, Gwendolyn Rutten, estime que les temps sont mûrs pour ouvrir un débat sur le droit à l’euthanasie des personnes qui jugent que leur vie est “accomplie”. … “On doit pouvoir mettre un point final pas seulement lorsque l’on souffre de manière insupportable, mais aussi lorsque notre vie est accomplie et qu’on le réclame de manière explicite, librement, indépendamment et durablement.” L’appel demeure jusqu’à présent isolé dans le monde politique. Le SP.A se dit étonné : il essaie depuis un certain temps d’ouvrir le débat sur l’extension de l’euthanasie aux cas de démence mais son initiative n’a pas été suivie jusqu’ici. La N-VA et le CD&V ne veulent pas entendre parler d’une extension de la loi tant que cette dernière n’a pas fait l’objet d’une évaluation approfondie. Quant au PS et au MR, ils estiment qu’un tel débat n’est pas à l’ordre du jour. Dans son rapport relatif aux années 2014-2015, la Commission de contrôle et d’évaluation de la loi euthanasie avait été claire sur cette question. Dans l’état actuel de la loi, le grand âge et la fatigue de vivre qui s’ensuit, sans cause de maladie, ne sont pas des motifs valables pour justifier une euthanasie.

  • Halloween est la fête du démon

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    Du blog "Catéchisme et spiritualité" :

    HALLOWEEN VU PAR UN PRÊTRE EXORCISTE : "HALLOWEEN EST LA FÊTE DU DÉMON".

    archive du 31 OCTOBRE 2016

    L’exorciste contre Halloween: “Protégez vos enfants et habillez-les en saints”

    Don Ermes Macchioni, de la paroisse de Sassuolo, nous met en garde et organise une contre-fête pour faire face à la célébration du mal : « amenez vos enfants à l’oratoire vêtus de blanc et protégez-les de ces histoires spirituelles qui ne sont jamais inoffensives »

    Source de l'article. Traduit par Stephix.

    Halloween est la fête du démon. Il se cache derrière des vêtements noirs, des chapeaux à pointe, des citrouilles sculptées et des rites au sens douteux qui commencent tous par « farces ou friandises ». Don Ermes Macchioni, prêtre et exorciste de la paroisse de Sassuolo, nous met en garde et organise pour le 31 octobre prochain une contre-fête pour faire face à la célébration du mal : 

    « Venez à l’oratoire e amenez vos enfants habillés de blanc – a dit le prêtre à ses paroissiens – ou mieux encore, déguisés en saints. Protégez vos enfants cette nuit-là, parce que, même sans le vouloir et à leur insu, ils se réjouiraient et danseraient pour celui qu’on appelle « le grand cornu » et qui ne peut pas les sauver. Amenez-les à la messe le lendemain, le jour des Saints, et protégez-les de ces histoires spirituelles à la mode qui ne sont malheureusement jamais inoffensives ».
    On dirait qu’on parle de croisades du mal contre le bien, où les hordes d’esprits doivent être combattues avec des vêtements blancs et des témoignages chrétiens, et elles arrivent de la province de Modène.
    « À la fin du XIXème siècle – continue Don Ermes – les esprits l’ont avoué. Même si les rites sont devenus superficiels, chaque fois que nous les évoquons, eux se sentent appelés pour la cause et autorisés à revenir. C’est pour cela que je dis, chacun peut faire ce qu’il veut, mais le soir du 31 octobre, si les baptisés ne veulent pas jouer les hypocrites, qu’ils viennent fêter la fête de la lumière habillés de blanc. Là aussi on peut danser, mais en rappelant la lumière et non les ténèbres ».

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  • Quand meurent les moines

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    La mort des moines, un témoignage de paix et de joie

    Rédigé par Odon de Cacqueray, entretien avec Nicolas Diat le  dans Religion

    La mort des moines, <br>un témoignage de paix et de joie

    La mort dans les monastères, c'est le thème du livre de Nicolas Diat : Un temps pour mourir (1). À travers ce qu'il a vu et les témoignages collectés, l'auteur nous éclaire sur les derniers instants de ceux qui ont consacré leurs âmes à Dieu. Dans ces grandes citadelles de prière, la mort elle-même est un enseignement.

    Lors de l’écriture de votre livre, avez-vous trouvé un trait commun dans la mort des moines ?

    Je dirais que le trait commun, c’est la paix. Je n’oublie pas qu’un certain nombre de moines que j’ai pu rencontrer, ou les pères infirmiers des abbayes, ont évoqué avec moi des moments d’angoisse, de peur et d’effroi de leurs frères devant la douleur, ou devant la perspective de la mort qui s’annonçait. Mais la paix est ce qui traverse toutes les expériences et tous les témoignages de mon livre. Il ne s’agit pas d’une paix factice, un peu facile, mais une certitude, une évidence.

    Au-delà de la souffrance, de la douleur, des doutes, je pense qu’il y a aussi un trait commun à tous ces témoignages, c’est la joie.

    D’où viennent cette paix et cette joie ?

    J’ai réalisé un travail dans huit monastères. De l’abbaye de Lagrasse à la Grande Chartreuse, en passant par Fontgombault, Solesmes, Cîteaux, Mondaye, Sept-Fons, et En-Calcat, les moines dont je parle ont quitté ce monde avec la conscience d’avoir été jusqu’au bout de ce que Dieu leur demandait. Ce qui n’empêche pas des chemins tortueux ou des dernières heures éprouvantes. La mort n’est jamais facile. À l’exception évidente de la Grande Chartreuse où le chemin de purification des fils de saint Bruno est si fort que la mort des solitaires est très différentes de celle des autres monastères.

    Enfin, je pense que la joie et la paix des moines sont le fruit d’heures et d’heures de prière. Ces hommes ont la certitude d’avoir mené le bon combat.

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  • Exhortation post-synodale : 6 points écrits d'avance

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Des paroles aux faits.  Les six points sur lesquels l’exhortation post-synodale est déjà écrite

    Le synode sur l’Amazonie étant à présent derrière nous, il ne reste qu’à attendre ce que le Pape François va décider, sur base des votes qui lui ont été remis dans le document final.

    À en juger par le discours improvisé que Jorge Mario Bergoglio a prononcé en espagnol dans la salle du synode au terme des travaux l’après-midi du samedi 26 octobre, ses décisions ne tarderont pas.  Et elles sont déjà écrites en bonne partie.

    Pour les trouver, il suffit d’analyser morceau par morceau le discours du Pape, dans sa transcription littérale.

    *

    Avant tout, le Pape François a fait comprendre que pour le prochain synode, son thème de prédilection sera la synodalité :

    « L’un des thèmes qui a été voté, qui a eu la majorité – trois thèmes on eut la majorité pour le prochain synode -, c’est celui de la synodalité.  Je ne sais pas encore si c’est ce thème qui sera retenu ou pas, je n’ai pas encore décidé, j’y réfléchis et j’y pense mais je peux déjà vous dire que nous avons fait beaucoup de chemin et que nous devrons cheminer encore davantage sur ce chemin de la synodalité. »

    *

    Deuxièmement, le Pape a dit que le document dans lequel il établira comment mettre en pratique les votes du synode sur l’Amazonie ne tardera pas à arriver, probablement déjà en décembre :

    « L’exhortation post-synodale qui – ce n’est pas obligatoire que le Pape la fasse – la chose la plus probable, non excusez-moi, la chose la plus simple serait : ‘Bien, voici le document, débrouillez-vous’, quoi qu’il en soit, un mot du Pape sur ce que le synode a vécu pourrait être le bienvenu.  Je voudrais la rédiger avant la fin de l’année, de sorte à ne pas laisser passer trop de temps, tout dépend du temps que j’aurai pour penser. »

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  • Le quoc ngu (écriture vietnamienne romanisée) : un don inestimable offert par l’Église catholique au peuple vietnamien

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    L’Église saluée pour son rôle dans la romanisation de l’écriture vietnamienne

    31/10/2019

    La Commission épiscopale sur la culture de la Conférence des évêques du Vietnam (CBCV) a organisé, du 25 au 26 octobre, une conférence au centre pastoral d’Hô-Chi-Min-Ville afin de marquer les quatre cents ans de la création du système d’écriture romanisé de la langue vietnamienne (1618-2018). L’événement a rassemblé de nombreux catholiques et intellectuels vietnamiens, qui ont salué le rôle de leurs ancêtres catholiques et des missionnaires étrangers. Ceux-ci ont permis de créer et développer le « chu quoc ngu » (transcription latine de la langue nationale, accompagnée de nombreux signes diacritiques), qui a contribué à répandre le catholicisme dans le pays.

    Près de deux cents personnes ont participé à une conférence, les 25 et 26 octobre à Hô-Chi-Min-Ville, organisée par la conférence épiscopale vietnamienne à l’occasion des 400 ans de la création du quoc ngu, la transcription latine de la langue vietnamienne (créée en 1618). Parmi les participants se trouvaient de nombreux experts linguistes et historiens, ainsi que des spécialistes de la culture vietnamienne et de l’histoire de l’évangélisation dans le pays. Mgr Joseph Nguyen Chhi Linh, archevêque de Hué, dans le centre du Vietnam, et président de la CBCV, était présent avec cinq autres évêques vietnamiens et des représentants d’autres confessions religieuses. La conférence marquait aussi le centième anniversaire de l’enseignement du chu quoc ngu dans les écoles – le système d’écriture a été autorisé officiellement en 1919. Mgr Joseph Dang Duc Ngan, responsable de la Commission épiscopale sur la culture, rappelle qu’au début du XVIIe siècle, les missionnaires occidentaux se sont associés à leurs collègues vietnamiens et asiatiques afin de créer la première forme d’un système de transcription de la langue vietnamienne, basé sur la grammaire et l’alphabet latins.

    À l’époque, les Vietnamiens utilisaient le chu han (caractères chinois classiques) et le chu nom (un système de caractères basé sur les caractères chinois et inventé par les Vietnamiens). Mgr Ngan explique qu’au début, le système d’écriture romanisé était utilisé afin d’étudier la langue vietnamienne, tandis que les Vietnamiens l’utilisaient pour apprendre les langues étrangères. L’évêque ajoute que les missionnaires étrangers qui avaient des connaissances linguistiques ont beaucoup travaillé pour l’amélioration du système d’écriture, afin de pouvoir prêcher et répandre le catholicisme plus efficacement auprès de la population locale. Le père Alexandre de Rhodes, un jésuite français en mission au Vietnam de 1625 à 1645, a travaillé à la mise au point du quoc ngu. Il est l’auteur de trois ouvrages sur l’alphabet romanisé, dont un dictionnaire trilingue vietnamien-portugais-latin publié à Rome en 1651, ainsi qu’un livre de grammaire vietnamienne et un livre de catéchisme. Le père Dominique Nguyen Duc Thong, rédemptoriste, explique que les missionnaires étrangers et les catholiques vietnamiens ont utilisé le quoc ngu pendant des siècles afin d’intégrer les valeurs catholiques aux traditions nationales, à la culture et à la société vietnamiennes, en développant la littérature nationale (poésie, théâtre, chansons, dictionnaires…).

    Un don inestimable

    Selon le père Tran Quoc Anh, jésuite, le quoc ngu est devenu un permis un moyen efficace de développer la nation vietnamienne et de communiquer avec le reste du monde. Auparavant, la plupart des gens ne savaient ni lire ni écrire, que ce soit en employant les caractères chu han ou chu nom, plus longs à assimiler. Le père Anh ajoute que les œuvres catholiques écrites en quoc ngu ont pu être apprises par cœur facilement par les catholiques vietnamiens illettrés, ce qui a permis de renforcer leur foi et de soutenir l’influence catholique dans la société vietnamienne. Le prêtre affirme ainsi qu’au cours des cinquante années qui ont suivi l’introduction de la foi, en 1615, par les premiers missionnaires étrangers, plus de 320 000 personnes ont embrassé le catholicisme. Il estime que 130 000 catholiques ont sacrifié leur vie au nom de leur foi durant les persécutions religieuses lancées par les autorités locales aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

    Parmi eux, 117 martyrs ont été canonisés en 1988, et un jeune catéchiste laïc, André de Phú Yên, a été béatifié en 2000. Le professeur Quyen Si Bui Van Chuc, spécialiste des langues et cultures asiatiques, explique que la clé de la popularité du quoc ngu vient du fait que le système d’écriture était facile à apprendre, à lire et à écrire. Il ajoute que les intellectuels catholiques se sont efforcés de répandre le nouvel alphabet en dehors des églises et dans toute la société. « Le quoc ngu est un don inestimable qui a été offert par l’Église catholique au peuple vietnamien », assure-t-il. « Les catholiques au Vietnam ont le devoir de le maintenir. » Le père Joseph Trinh Tin Y, secrétaire de la Commission épiscopale sur la culture, invite les Vietnamiens d’aujourd’hui à se montrer reconnaissants envers les missionnaires et leurs ancêtres catholiques pour avoir introduit le quoc ngu au Vietnam. Le prêtre souligne qu’ils ont dette de reconnaissance envers tous ceux qui ont contribué au développement du système d’écriture romanisé.

    (Avec Ucanews, Hô-Chi-Minh-Ville)

  • Bruxelles, 2 novembre : « Le Père Miséricordieux » à Notre-Dame de Stockel : venez nombreux !

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    « Le Père Miséricordieux » à Notre-Dame de Stockel : venez nombreux !

    Des jeunes qui chantent leur Foi dans le Père de Miséricorde, cela ne court pas les rues.  Pourtant vous en rencontrerez des dizaines à Notre-Dame de Stockel, ce samedi 2 novembre à 19h.

    Ils y présenteront une comédie musicale bilingue [avec prompteur] où ils revisiteront de manière interpellante la lumineuse Parabole du Père Miséricordieux (Lc 15, 11-32).  Ce spectacle vous fera pressentir que la Miséricorde du Père dont Jésus nous parle dans cette parabole est toujours d’actualité pour tous, jeunes et moins jeunes.  C’est aussi cette Miséricorde à laquelle sont confrontés les défunts dont l’Église nous propose de nous souvenir chaque 2 novembre.

    Entre 6 et 17 ans, les jeunes de KISI (God’s Singing Kids ; www.kisi.be) vous offriront une comédie musicale de très grande qualité.  Cette joyeuse et talentueuse troupe sera accueillie par les pastorales néerlandophone et francophone de Stockel.  Le Père Benno Haeseldonckx et l’abbé Édouard Marot ont imaginé autour de ce spectacle les « 30 heures de la Miséricorde ».  Depuis le vendredi 1er novembre à midi, à l’issue de la messe solennelle et bilingue de la Toussaint jusqu’au samedi 2 novembre à 16h, le Saint-Sacrement sera exposé.  Venez Le rejoindre et prenez, pourquoi pas ?, une heure d’adoration en vous inscrivant via le Doodle suivant : https://doodle.com/poll/xztg4fkzn39pktwi.

    L’unique représentation de ce magnifique spectacle pour lequel l’entrée est libre, sera jouée dans l’église supérieure de Notre-Dame de Stockel.  Elle se terminera à 21h et sera suivie d’un verre de l’amitié.

    Pendant ce temps comme chaque samedi, dès 18h et jusqu’au lendemain avant la messe de 11h30, des fidèles se seront relayés devant le Saint-Sacrement, à l’initiative de l’infatigable abbé Édouard Marot, afin de prier pour les jeunes, particulièrement en danger chaque week-end en cette nuit du samedi au dimanche... (voir www.ndstockel.be) !

    Venez faire une cure de Miséricorde ce samedi 2 novembre à Stockel et invitez vos amis à faire de même !

    Où : église Notre-Dame de Stockel, rue de l’église à 1150 Bruxelles

    Quand : le 2 novembre 2019 à 19h.

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  • "Pro Europa Christiana" mobilise contre la représentation de "Jeanne d'Arc au bûcher" à la Monnaie

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    "Jeanne d'Arc au bûcher" est au programme de La Monnaie qui nous a habitués à des spectacles provocateurs qui font les délices des spectateurs bobos, tout particulièrement lorsqu'ils sont l'oeuvre de metteurs en scène réputés pour leur goût du scandale comme Romeo Castellucci. "Pro Europa Christiana" a lancé une pétition pour que ce spectacle soit déprogrammé; l'entreprise est sans doute louable mais a fort peu de chances  d'aboutir.

    Jeanne d’Arc dans une pièce obscène et transgenre : STOP !

    Le personnage-symbole de sainte Jeanne d’Arc est à nouveau la cible d’une représentation pornographique, cette fois à Bruxelles ! Une actrice intégralement dénudée prétend la représenter et pousse l’obscénité jusqu’à changer de sexe au cours de la représentation !

    Ça suffit ! Souiller publiquement la figure de sainte Jeanne d’Arc est inacceptable !

    A travers la Pucelle, c’est l’union de la France avec Dieu qui est prise pour cible.

    Réagissez en signant le message ci-dessous adressé au directeur du Théâtre de la Monnaie et au ministre belge des Institutions culturelles fédérales :

    10 352 Signatures

    Depuis le 30/08/19

    Mon message indigné à M. Peter de Caluwe, directeur du Théâtre royal de la Monnaie, et à M. Didier Reynders, ministre belge des Institutions culturelles fédérales

    Insulter sainte Jeanne d’Arc, c’est insulter Dieu et la France !

    Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre,

    Une version dénaturée de l’oratorio dramatique « Jeanne au bûcher » de Claudel et Honegger est programmée au Théâtre royal de la Monnaie du 5 au 11 novembre prochains.

    Au début de la pièce, un homme incarne la sainte, avant de se transformer en une femme hystérique entièrement nue. Pour le metteur en scène, Romeo Castellucci, il s’agit de « s’insurger contre les symboles, contre l’hagiographie, contre la commémoration nostalgique de l’histoire et contre la célébration de l’héroïne céleste ».

    Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre, souiller publiquement la figure de sainte Jeanne d’Arc est inacceptable ! Je vous demande l’annulation immédiate de ce spectacle obscène et offensant pour les chrétiens. 

    Veuillez croire, Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma vigilante considération

    (Pour signer, remplissez le formulaire ICI)

    La Féderation Pro Europa Christiana s'est associée à plusieurs associations pour promouvoir cette pétition.