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Culture - Page 200

  • Quand Jean d'Ormesson confessait sa foi

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    Le 12 juin 2014, sur le Figaro, Etienne de Montety interviewait Jean d'Ormesson qui vient de nous quitter :

    Jean d'Ormesson: «Croire en Dieu, on aurait tort de s'en priver…»

    INTERVIEW - Il publie un très personnel cantique de la Création.

    En 1980, Jean d'Ormesson écrivait Dieu, sa vie, son œuvre. En 2014, son panthéisme joyeux s'est transformé en action de grâces. Il publieComme un chant d'espérance: un court livre où l'écrivain fait part de son émerveillement et de sa stupéfaction face au mystère de l'univers. Il le fait avec brio, comme à son habitude. Commencé comme un court traité de cosmologie, le livre tourne vite à la quête de Dieu. Ce Dieu-là n'est pas celui qui régnait en maître chez ses grands-parents à Saint-Fargeau, il y a cent ans ; c'est une Personne plus insaisissable et plus riche à la fois: l'auteur des beautés de la Création, et celui qui donne la vie et la joie. Et ce Dieu, Jean d'Ormesson l'avoue, l'émeut chaque jour davantage.

    À quand remonte votre intérêt pour Dieu?

    Mon livre traite de Dieu, non pas parce que je vieillis, mais parce que ce sujet m'intéresse depuis longtemps. J'ai été élevé dans la religion catholique. Généralement, quand les gens disent ça, c'est pour mieux s'en démarquer. Ce n'est pas mon propos. Je ne suis jamais allé au catéchisme, hormis quelques mois au cours Bossuet, c'est ma mère qui m'a transmis la foi. Enfant, j'ai lu et relu l'Histoire sainte. Je revois mon père, qui était un catholique de gauche, me disant: est-ce bien vrai, tout ça? Sa remarque m'ouvrit un abîme de perplexité. Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement. Je suis étonné d'être en vie, je n'en reviens pas que le soleil se lève le matin ; je suis stupéfait d'écouter l'andante du Concerto 21 de Mozart. L'éternité, le temps, l'histoire me remplissent d'étonnement

    Avez-vous conservé la foi de votre enfance?

    À trente ans, j'étais toujours dans le même état d'esprit, mais toujours aussi peu pieux: je célébrais Dieu dans sa création. Si j'étais né aztèque, je crois que j'aurais été un adorateur du Soleil. Je trouvais des raisons de croire en découvrant la lumière du matin sur la Méditerranée, dans les calanques de Porto, en Corse, mais aussi en séjournant à Palmyre, à Rome, à Venise, à Damas, devant la mosquée des Omeyyades. Face au mystère de la création, il m'a toujours paru impossible de s'en tenir aux certitudes. Mes doutes m'embarrassaient, me paralysaient jusqu'à ce que j'apprenne que les plus grands saints ont douté. Ainsi Mère Teresa elle-même a connu des périodes de doutes profonds. Léon Bloy a raison: il n'y a qu'une tristesse, c'est de ne pas être un saint. Mais un saint n'est pas un être parfait!

    Pas pieux, donc, mais croyant…

    Je n'accorde pas une grande importance à l'astrologie, mais je note que je suis Gémeaux, signe de la dualité. Je suis gaulliste et européen, de droite mais assez à l'aise avec des hommes de gauche comme Mitterrand et Mélenchon. Et je suis catholique et agnostique. Songez que lorsque j'assiste à une messe, je suis volontiers un peu ironique. Mais je ne supporte pas qu'on critique la foi catholique devant moi. De nombreux auteurs me confortent dans cette position ambivalente. Il y a une histoire célèbre chez les juifs, ce sont deux rabbins qui se disent: «L'important c'est Dieu, qu'il existe ou non.» Un Père de l'Église dit par ailleurs: ma foi est la forme de mon espérance. C'est exactement mon cas.

    Alors à quoi croyez-vous précisément?

    Ce qui ne laisse pas de m'étonner et de m'émerveiller, c'est l'Incarnation: Dieu s'est fait homme. Je sais bien, avec Renan, que dans de nombreuses religions anciennes, les dieux prennent forme humaine: Zeus prit les traits d'Amphitryon pour séduire Alcmène. Mais le Dieu des chrétiens est le seul qui s'incarne par amour. L'amour est la grande nouveauté du christianisme qu'on retrouve dans d'innombrables propos du Christ: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés», etc. Les chrétiens le savent: quand ils font le bien, c'est à l'imitation de Dieu, mais je suis rempli d'admiration pour les non-chrétiens qui font eux aussi le bien.

    Votre livre montre cependant que votre approche de Dieu procède plutôt de la science que la foi.

    Le XXe siècle a été un siècle horrible à cause des guerres et des massacres. Et un siècle magnifique à cause de la science. On y a fait des découvertes exceptionnelles notamment concernant les origines de l'Univers, de Planck à Hubble. La réflexion sur l'univers est proprement saisissante: nous vivons sur une scène, coincés entre le mur de Planck qui donne le départ de l'Univers et celui de la mort. Nous vivons dans une parenthèse miraculeuse, qui a eu un commencement et aura une fin.

    Tous ces scientifiques nous éclairent sur la façon dont a pu se construire l'Univers. Mais pourquoi tout ceci a-t-il été créé?

    Ça relève de la foi. «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» demandait Leibnitz. Or la nécessité de l'Univers n'est pas nécessaire. D'ailleurs, la science et la foi ne sont pas du tout incompatibles. Il est loin, le temps où Bertrand Russell pouvait, après une longue discussion sur l'existence de Dieu, couper court en disant: «Vous ne m'avez pas donné assez de preuves…» Croire en Dieu, c'est beaucoup plus simple que de ne pas y croire, et c'est beaucoup plus encourageant. On aurait tort de s'en priver!

    Il y a le mal qui est un mystère et un scandale, qui peut faire douter de Dieu.

    Oui, mais le mal est arrivé avec l'homme et avec la pensée. Avant l'homme, le mal n'existe pas. Il y a la souffrance, mais pas le mal. Le mal est l'apanage de l'homme. Car le mal est indissociable de la conscience du mal. Il procède de l'homme, de sa responsabilité, c'est-à-dire de la liberté de faire le mal. Le mal est le prix de notre liberté. Dieu n'est pour rien là-dedans.

    Et l'Église catholique dans tout ça, comment la trouvez-vous?

    Les ricaneurs sont nombreux qui citent Loisy: «Jésus annonçait le royaume, mais c'est l'Église qui est venue»… Or la succession de trois papes, Jean-Paul IIBenoît XVIet François, chacun illustrant à sa manière les trois vertus théologales, l'espérance, la foi et la charité, montre le caractère durablement exceptionnel de l'Église catholique, et ce depuis deux mille ans. Je mourrai dans son sein si elle veut de moi et j'aimerais bien avoir un prêtre à mes côtés.

    Comme un chant d'espérance, de Jean d'Ormesson, Éditions Héloïse d'Ormesson, 160 p., 16 €.

  • Bolland (Herve), 17 décembre : Concert de Noël avec l'ensemble ukrainien Loubistok

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    L'EGLISE SAINT-APOLLINAIRE DE BOLLAND

    VOUS INVITE A UN VRAI CONCERT DE NOËL 

    2004 2005 2006 ...2017 : DEPUIS QUATORZE ANS SANS INTERRUPTION !

    Dimanche 17 décembre 2017 à 15 heures,

    église Saint-Apollinaire de Bolland

    VOTRE CONCERT DE NOËL !

    SUR UN PODIUM POUR UNE MEILLEURE VISIBILITE

    LOUBISTOK

    BOLLANDINI CANTORES

    CHŒUR MIXTE SAINT-APOLLINAIRE

    P.A.F. : 10 € (8 en prévente, à verser au 732-0056429-26, Chorale de Bolland)

    Réservation au 087 / 67 55 73 (téléphone, fax, répondeur)

    RÉCEPTION APRES LE CONCERT (PRIX TRÈS MODÉRÉS)

    VIN CHAUD OFFERT A LA SORTIE S'IL FAIT FROID !

    QU’ON SE LE CHANTE !

     

    Loubistok nous revient, pour la quatorzième année consécutive.

    Le temps passe, mais nos jolies Ukrainiennes de Lviv nous enchantent toujours par la justesse et les couleurs chatoyantes de leurs voix slaves, par leur répertoire agréable et varié, mêlant noëls et pièces folkloriques, par la succession habile des chants a cappella et des pièces accompagnées au violon, à la flûte, au kobza, à la bandoura, par leur sourire et leurs merveilleux costumes traditionnels !

    Avec deux autres chœurs pour deux fois cinquante minutes d’une jouissance artistique assurée.

    Réservez tôt pour obtenir les meilleures places ! 

    Avec le soutien et le concours de la Ville de Herve

  • Quand la pub fait l'impasse sur Noël... et si c'était tant mieux ?

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    Coup de tonnerre sur nos pauvres sociétés européennes : une certaine marque de bière très connue ne produira plus de « bière de Noël » mais de la « bière d’hiver ». Dans le même temps, ce même mot recule aux frontons des temples du commerce et des enseignes municipales. Exit Noël, la société laïque pare ses tables pour « les fêtes de fin d’année » (le jour de l’An soit, et la deuxième, quelle est-elle ?)

    Et les uns de relayer ces horreurs estampillées #christianophobie, tandis que d’autres sabrent le champagne : l’emprise de Léreligion sur la société recule !

    Ridicule. Aussi ridicule, et ce n’est pas peu dire, que la brusque toquade de quelques élus pour l’origine vaguement mariale du graphisme du drapeau européen, ou que Jean-Luc Mélenchon voyant dans le folklorique titre de chanoine de Latran la preuve d’une mainmise vaticane sur la République française. Ah ! si monsieur Mélenchon connaissait mieux le pape François… vu son programme économique, écologique et social, cette allégeance, il l’appellerait de ses vœux ! Mais passons. C’est ridicule, oui, de voir un « viol de conscience », un « obscurantisme tentaculaire » dans le mot de « Noël » appendu aux vitrines pleines de foie gras, et une libération dans son retrait. Voilà une liberté qui ne coûte pas cher à consentir et qui fait oublier le reste.

    Grotesque tartarinade laïcarde, oui. Mais est-ce tellement mieux de s’arc-bouter, au nom de la défense de « l’identité chrétienne », sur la présence du mot Noël sur les emballages de marrons glacés ? C’est un fait, même s’il nous déplaît fort, à nous chrétiens : l’immense majorité de nos concitoyens ne fête pas, fin décembre, la venue du Dieu fait homme. Et ce n’est pas parce qu’elle s’est convertie au grand méchant z’islam. L’hypothèse salafiste est assez peu crédible pour expliquer la disparition d’un nom de fête chrétienne de sur un… pack de bière. À moins que l’expression « pression des milieux islamistes » n’ait pris un sens nouveau, plus mousseux et aussi quelque peu inattendu. Bref, c’est juste que nos concitoyens sont majoritairement sans religion et que du coup, l’étiquette Noël relève plutôt du simulacre.

    Peu importe à qui célafôte. C’est ainsi : la France n’est plus un pays majoritairement chrétien et l’on peut toujours clabauder « ouimédeculturechrétienne » ou « didentitéchrétienne », imposer de parler de Noël à quelqu’un qui se fiche comme d’une guigne de ce qui s’est passé à Bethléem dans une certaine étable, cela ne nous mène à rien. C’est se bercer d’illusions, faire semblant, et contraindre les autres à le faire. Ils ne croient plus. C’est ainsi.

    Et dans ces conditions, je crois que nous n’avons aucun intérêt à combattre pour défendre le royaume du Christ sur des boîtes de chocolats ou les calendriers des postes. Ne nous plaignions-nous pas chaque année ? N’était-ce pas même devenu proverbial, que Noël ne fût plus pour la majorité qu’une fête commerciale ? Et bien ! que le commerce fasse sa bringue, et nous, fêtons Noël. L’Enfant n’a pas besoin de catalogues de jouets mi-partis roses et bleus, ni de Mon Chéri, ni de Pyrénéens. Il se passera très bien d’être prétexte à lucullutiennes agapes, concours du cadeau hors de prix et rubans rouges autour des tablettes et des iphone. Rien de nouveau, nous le répétons chaque année.

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  • Liège, 10 décembre : Concert-méditation de Noël "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie"

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  • Philo à Bruxelles le 12 décembre : 2e séance à la découverte de saint Thomas avec Stéphane Mercier

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    La première conférence fut un vrai succès. La petite salle était remplie : 50 personnes dont une bonne proportion d'étudiants et de jeunes professionnels...

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  • "Tout mais pas ça !" Un film à ne pas manquer

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    De Bruno Bouvet sur le site du journal La Croix :

    Tout mais pas ça », chacun cherche sa voie

    L’Italien Edoardo Falcone traite sur le mode de la comédie, enlevée mais inégale, l’effondrement des certitudes d’un chirurgien dont le fils veut devenir prêtre.

    Edoardo Pesce et Marco Giallini / Copyright Claudio IannoneStars 

    Tout mais pas ça ! **

    d’Edoardo Falcone

    Film italien, 1 h 27

    Enlevée, drôle, incisive, caustique et à la fois pleine de charme. La première demi-heure de Tout mais pas ça ! emporte l’adhésion du spectateur comme les plus belles comédies à l’italienne des années 1970.

    C’est précisément dans cette veine, avec musique entraînante et dialogues ciselés, que se situe le réalisateur, Edoardo Falcone, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les cinéphiles transalpins ont accordé leurs suffrages (700 000 spectateurs) au premier film de cet ancien scénariste.

    Le tsunami familial que provoque l’annonce par Andrea, un sémillant étudiant en médecine, de son souhait de devenir prêtre, est assez irrésistible. Panique à bord : chacun voit ses certitudes chamboulées, et les rôles trop bien établis se recomposent…

    Une réflexion sur la vocation

    Toutefois, une très longue séquence, fondée sur un quiproquo balourd et étiré jusqu’à la corde fait craindre que Tout mais pas ça ! ne tienne pas ses promesses et vire à la pantalonnade. Il n’en est rien et le film se ressaisit pour développer, non sans finesse, une jolie variation sur le thème de la vocation, au sens large.

    De quoi remplit-on son existence ? Quel sens lui donne-t-on ? Tommaso, visage fermé et amabilité de cerbère, s’est-il jamais posé la question ? Ce brillant chirurgien connaît tout de la cardiologie mais n’écoute guère son cœur. Pas davantage ceux des autres.

    Il a, depuis longtemps, réduit Carla sa femme (touchante Laura Morante) au rôle de (joli) accessoire. Il méprise Bianca, sa fille, qu’il n’a jamais pris le temps d’écouter et mène au pas de charge son équipe médicale, sans aucun égard pour leurs états d’âme.

    Un apprivoisement réciproque

    Quant à Andrea, son fils, pourquoi choisirait-il une autre voie que celle de marcher sur ses traces ? La seule différence à laquelle pourrait consentir Tommaso est d’ordre privé : quand Andrea réunit toute la famille pour faire « la » grande annonce, le médecin est persuadé qu’il va apprendre que son fils est homosexuel.

    S’il a choisi le sacerdoce, ce ne peut être que sous l’influence malfaisante d’un prêtre, Don Pietro, dont il va s’évertuer, lui, le savant aux conceptions rigoureusement laïques, à révéler le vrai visage. Le duel entre l’athée et l’homme de Dieu offre des scènes inégales, desservies par des gags un peu appuyés.

    Il touche juste, en revanche, quand il laisse la place à l’apprivoisement réciproque et à l’éclosion de la sensibilité du rude Tommaso.

    Bruno Bouvet
  • Sus aux crucifix !

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    De SudInfo :

    Le crucifix banni des locaux de la Croix-Rouge: le rappel à l'ordre crée la polémique (+Vidéo)

    Le crucifix et les autres signes convictionnels religieux sont en principe désormais bannis des espaces publics des locaux de la Croix-Rouge. C’est l’objet d’un mail envoyé voici une quinzaine de jours aux maisons de la Croix-Rouge de la province de Liège.

    A lire aussi : Les principes de base de la Croix-Rouge à respecter... et une démission à la clé

    Les croix et autres symboles religieux sont devenus indésirables à la Croix-Rouge. Un coup de balai déclenché par une plainte.

    À Verviers, la décision crée la polémique, alors que la croix accrochée au mur n’avait jamais fait de vagues, dans la Vestiboutique, rue Renkin...

    > Ce qui s’est passé à Blégny, et les conséquences pour l’antenne locale

  • Vache crucifiée : signons la pétition adressée à l'évêque d'Hasselt

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    PETITION: Remove the ‘crucified cow’ on display in Catholic church

    A “crucified cow” has been erected as “art” at the center of a consecrated Catholic church in the Belgian town of Borgloon. Local Catholics are urging the local bishop to have it removed and offer public prayers of reparation, but so far it has remained in place.

    The “art” exhibit by Tom Herck is to be displayed until early December in the small parish church of Saint John the Baptist.

    The “artist” went through the grueling process of actually nailing the 500 kg corpse of a cow to a cross before covering it with silicone paint. The cow on the cross, surmounting a basin containing 5,000 litres of milk, is supposed to symbolize industrial breeding and thrown-away food. Visitors are welcomed with beef and cheese appetizers.

    The artist's choice of a church supposedly points to wasted architectural space in a time of housing shortage. Herck openly admits he is particularly seeking to attract attention to the “innumerable” churches that remain empty in Flanders on Sundays because, he says, the Flemish are no longer interested in “insufferably tedious Masses.”

    The local Catholic group Katholiek Forum says the local diocese’s lethargy has been slow to act. They say the “crucified cow” is a “satanic image and a disgusting insult to God and Catholicism.”

    To: Bishop Patrick Hoogmartens

    We join Catholics in your diocese who are outraged over the display of a “crucified cow” in a consecrated Catholic church.

    Please do all that is in your power to protect this most sacred space for the due worship of God, banish this sacrilege, and offer public prayers of reparation.

    We pledge to pray for you in your role as shepherd of the Diocese of Hasselt.

     SIGN THIS PETITION

  • Le compositeur Arvo Pärt prix Ratzinger 2017

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    Créateur d'une musique épurée, d'inspiration profondément religieuse — Arvo Pärt  (photo: ici à laArvo  Part chez Benoit XVI.jpg droite de Benoît XVI le 18 novembre dernier, au monastère "Mater Ecclesiae" avec les deux autres lauréats du prix Ratzinger 2017) est de confession chrétienne orthodoxe, et les chants orthodoxes ainsi que les chants grégoriens ont influencé son style sur la modulation lente des sons.

    Son emblématique « Da pacem Domine » dont nous proposons l’écoute ci-dessous est une œuvre composée d'un mouvement unique dont l'exécution dure environ cinq minutes. Originellement composée pour quatre voix, il existe différentes partitions de cette œuvre pour d'autres combinaisons de voix et d'instruments.

    La composition à quatre voix de "Da Pacem Domine" repose sur quatre techniques médiévales: le cantus firmus (chant donné) issu d'un chant grégorien et chanté à la voix d'alto ;l'organum, technique d'accompagnement en intervalles de quartes et de quintes, chanté à la basse ;le hocquet, retard des voix de soprano et de ténor par rapport au cantus firmus, technique notamment utilisé par Guillaume de Machault et l'école de Notre-Dame au XIIIe siècle ;le faux bourdon.

    Le chœur universitaire de Liège a retenu ce motet pour le programme de son prochain concert annuel et l’Ensemble vocal « Praeludium » parmi les chants de la messe de l’Epiphanie qui sera célébrée le samedi 6 janvier prochain à l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132, 17h00).

     

    Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

    « Le prix Ratzinger 2017 a été attribué à Theodor Dieter, Karl-Heinz Menke, et Arvo Pärt.

    Le premier est un théologien luthérien très impliqué dans le dialogue œcuménique. Le deuxième est un théologien catholique, grand connaisseur de la pensée de Joseph Ratzinger et membre de la Commission théologique internationale. Le troisième est le compositeur vivant le plus joué dans le monde alors que sa musique est quasiment uniquement religieuse.

    Le cardinal Ruini, premier président du comité scientifique de la Fondation Ratzinger, avait dit que ce prix serait le « Prix Nobel de la théologie ».

    On fait remarquer qu’avec Arvo Pärt, pour la première fois le prix est attribué à quelqu’un qui n’est pas un théologien. En fait c’est une erreur de perspective, ou une myopie intellectuelle. Car Arvo Pärt est bien évidemment un théologien, l’un des plus importants théologiens de notre temps. Qui s’exprime par la musique, et non par les mots. Quoiqu’il utilise aussi des mots. Ceux de la liturgie. Et il est très remarquable que ce très pieux orthodoxe, qui ne se déplace jamais sans son impressionnant confesseur (sorte de moine sorti d’une Russie mythique), a composé la grande majorité de ses œuvres sur des textes de la liturgie catholique latine…

    Arvo Pärt Benoît XVI 2011.jpegLa photo montre Arvo Pärt avec Benoît XVI en 2011, lors du 60e anniversaire de sacerdoce du pape. A cette occasion avait été interprétée la version révisée du Vater unser (Notre Père en allemand) d’Arvo Pärt dédiée à Benoît XVI. Quelques mois plus tard Benoît XVI le nommait membre du Conseil pontifical de la culture.

    Le prix Ratzinger attribué à Arvo Pärt est aussi un hommage de la Fondation Ratzinger à l’amour du pape émérite pour la musique. En 2010, l’interprétation de Cecilia vergine romana d’Arvo Pärt lui avait inspiré un beau commentaire sur le… silence (ce qui en effet convient à cette musique).

    Ref. Arvo Pärt prix Ratzinger 2017

    JPSC

  • A l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège), dimanche 3 décembre 2017 à 10h00 : messe du premier dimanche de l’Avent

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    Ce prochain dimanche,  3 décembre 2017, commence le temps de l’Avent qui prépare la belle fête de Noël. A la messe dominicale de 10h00 célébrée en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132, à Liège), les violons de l’Ensemble Darius et l’organiste Patrick Wilwerth rehausseront l’ouverture de la nouvelle année liturgique par des pièces du répertoire baroque. Elles alterneront avec les chants grégoriens de la messe « Ad te levavi », l’hymne  « Conditor  alme siderum » (en usage depuis le VIIe s. mais qui sera interprétée dans la version à trois voix égales du compositeur Clemens non papa, XVIe s.) et l’antienne mariale « Alma Redemptoris Mater »  (dont les origines remontent à l’An Mil).

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_dec2017-page-001.jpg

    Introït de la Messe

     

    Hymne de l'Avent

    Ensemble Darius

    JPSC

  • Inviter le monde médical à se mettre à l’école des béatitudes

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Adrienne von Speyr, pour «une médecine à l’école des béatitudes»

    Prophétie pour la médecine du XXIe s.

    Adrienne von Speyr invite à opter pour «une médecine à l’école des béatitudes», car elle n’était pas seulement une théologienne ou une mystique, mais un « docteur » dont la pratique médicale et la réflexion apportent une lumière sur le rapport médecin-patient. Elle a été parmi les premières femmes à devenir médecin en Suisse.

    “Une femme au coeur du XXe s.”: c’est le titre d’un symposium dédié à la figure d’Adrienne von Speyr (1902-1967), organisé à Rome les 17-18 novembre 2017 par l’Association Lubac-Balthasar-Speyr et par le mensuel de L’Osservatore Romano « femmes Eglise monde ». La première partie a eu lieu à la “Casa Balthasar”, et la seconde au Vatican, à la “Casina Pio IV”. Les conférences ont réuni des experts d’Europe et l’Amérique, notamment le p. Jacques Servais, SJ, directeur de la “Casa Balthasar”, Mme Lucetta Scaraffia, directrice du mensuel, et le p. André-Marie Jérumanis, médecin de formation et professeur à la Faculté de théologie de Lugano qui a évoqué la figure d’Adrienne von Speyr médecin. Ces trois interventions ont été publiées en italien par L’Osservatore Romano des 18 et 19 novembre 2017.

    Le travail de médecin comme diaconie

    « Elle n’a pas été seulement une théologienne ou une mystique, mais un docteur », explique le p. Jérumanis : « Elle voulait servir Dieu dans le service médical du prochain. Certes, sa conversion au catholicisme changera son être chrétien et sa façon de vivre son ouverture à Dieu en réalisant dans son travail de médecin cette synthèse entre contemplation et action, entre profession médicale et désir de servir totalement le Créateur. »

    L’auteur souligne que, « pour éviter des distorsions de lecture et rendre service à la mission d’Adrienne dans le monde contemporain », il faut « inclure sa personnalité » en tant que médecin. Ce qu’Adrienne von Speyr indique comme « être à disposition » – disponibilité – se comprend aussi, ajoute le p. Jérumanis, à partir de sa conception du médecin et de la façon dont elle « a vécu sa profession jusqu’au bout, en étant à la disposition des autres par sa personne, son professionnalisme, sa compassion, sa prière, sa charité envers les pauvres, en étant elle-même entièrement à la disposition de Dieu. »

    Elle avait vu agir son père, Theodor, lui-même médecin ophtalmologiste, qui avait déjà une consultation pour les pauvres. Alors qu’elle était enfant, elle allait jusqu’à vouloir prendre sur elle telle ou telle souffrance. Son oncle psychiatre, Wilhelm, avait noté sa capacité d’apporter la paix aux malades les plus agités de la Clinique Waldau, qu’elle pouvait même faire s’endormir. Il ne s’en opposera pas moins à sa « vocation » médicale. Opposition de sa mère aussi. Son père était décédé en 1918 lorsqu’elle avait 16 ans. Et elle a dû lutter pour devenir médecin et payer elle-même ses études. Elle installera son studio à Bâle en 1931. De longues journées au cours desquelles elle pouvait recevoir 60 ou 80 patients par jour, selon ses biographes.

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  • Faut-il gommer traditions et coutumes au nom de l'ouverture et de la tolérance ?

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    De Christian Carpentier, éditorialiste en chef, sur le site de SudInfo.be :

    Edito: une tolérance à double sens

    La polémique sur la croix de la mitre de saint Nicolas pourrait rester anecdotique, s’il s’agissait d’un cas isolé. Ce n’est hélas pas le cas. Elle arrive après tant d’autres de même souche, qui ont successivement porté sur les crèches, les sapins et autres bûches de Noël, quand ce n’était pas sur la dénomination des congés scolaires.

    Que la Belgique, comme bien d’autres, soit issue d’une vieille domination catholique, personne ne peut le nier. Qu’elle soit également une terre historique de migration non plus. Pas plus d’ailleurs que ce dernier constat suppose des efforts – pas toujours suffisants de part et d’autre – en matière d’intégration de ces nouvelles populations.

    Ce qui est en train de changer, ce sont les frontières que certains tentent de leur faire franchir, à ces efforts nécessaires. Cela pose lourdement question, donnant la désagréable impression que notre société, au nom de cet indispensable vivre ensemble, serait obligée de renier ses traditions et ses coutumes. Donc, souvent, son histoire. Disons-le tout net : ce n’est pas acceptable.

    Les créateurs de ces polémiques disent vouloir favoriser l’intégration de ceux que le passé catholique de nos contrées indisposerait. Mais ils le font de façon tellement ridiculement excessive que c’est l’inverse qu’ils suscitent. C’est d’autant plus inouï de bêtise qu’à ce que l’on sache, leur dernière cible a, de tout temps, été le patron des enfants. De tous les enfants. Quelle que soit leur origine ou leur confession. Une belle preuve de tolérance et d’ouverture d’esprit, à laquelle certains feraient bien de réfléchir sérieusement.