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Culture - Page 275

  • A Saint-Hubert, du 10 mai au 9 novembre : exposition "De chasubles en dalmatiques: esthétique et symboles"

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    event37450.jpgExposition : "De chasubles en dalmatiques: esthétique et symboles ..."

    Description
    Exposition en accès libre tous les jours de 9h à 18h. Accès libre tous les jours. Visite guidée conseillée afin d'avoir accès à la crypte et à la sacristie: sur réservation, 1,5€ par personne. 061/612388 accueil@basiliquesainthubert.be Demandez le Catalogue de l'exposition.
    Le vêtement liturgique est d'origine lointaine et témoigne de nombreux symboles. En partant de quelques exemplaires précieusement conservés dans notre sacristie, nous allons vous emmener dans les domaines de la croyance, de la ferveur et du langage artistique. Chacun pourra y découvrir ce qui résonnera en lui: des couleurs aux formes, des évocations aux réalités. Tout comme les vitraux, les chasubles, capes et étoles servaient de livres ouverts. Et pas seulement aux enfants de chœoeur! 

    Renseignement
    Lieu:
    Basilique
    6870 Saint-Hubert

    Contact:
    Les Hubertins asbl
    Tel: 061/61.23.88
    E-mail: accueil.basilique.saint-hubert@skynet.be
    Site Web: www.basiliquesainthubert.be

  • Liège : concert des « Bengalis » avec le chœur gallois « New Harmony Singers », à l’église du Saint-Sacrement

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    Le dimanche 25 mai 2014, il n’y a pas que les élections : rendez vous incontournable à l’église du Saint-Sacrement à 15h30 pour une rencontre chorale entre les New Harmony Singers du Pays de Galles et les Bengalis du Pays de Liège :

    gallois 05-2014 (1).jpg

     http://www.lesbengalisdeliege.be/

    JPSC

  • Les reliques, une idolâtrie en vogue?

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    Benoit-XVI-embrasse-le-reliquaire-de-Jean-Paul-II_scalewidth_630 (1).jpgIls ont été nombreux les pèlerins du dernier week-end à tenter d'obtenir une relique des saints Jean-Paul II ou Jean XXIII. (photo ci-contre : Benoît XVI embrasse une relique de Jean-Paul II, lors de sa béatification). Comment comprendre cette pratique si ancienne dans l'Église qui nous renvoie parfois à la superstition ?   Bosco d’Otreppe nous en parle sur son blog, hébergé par la « Libre » :

    Des reliques insolites et curieuses : un morceau de la mangeoire du Christ ; des fragments de sa croix qui pourraient en former d'innombrables ; un bout de tissus qui aurait touché la dépouille d'un saint ; des centaines de milliers de personnes lors des tournées internationales des reliques de Padre Pio, de Sainte Thérèse ou de Saint Jean-Bosco pour ne citer qu'eux ; des basiliques parfois immenses pour les accueillir, les entourer, les honorer.

    Que représentent ces étranges reliques pour les catholiques ? Pourquoi une telle adoration qui a parfois donné lieu à des commerces douteux (aujourd'hui formellement interdits par le droit canon) ? Quel est leur sens ? Comment éviter de tomber dans la superstition ou dans un « paganisme mal digéré » comme nous l'évoque Hervé Godin, séminariste français à Rome, et guide chevronné au Vatican.

    « Quand nous visitons une église avec des reliques, souvent, avec nos esprits très rationnels, nous sommes un peu heurtés, car elles nous semblent incompréhensibles et scandaleuses tant elles évoquent de sombres trafics qui nous cachent aujourd'hui leur sens profond. »

    Pourtant c'est très simple explique l'Église; tous, nous sommes attirés par des objets de personnes célèbres, ou attachés à ce qui a pu appartenir à des proches. Ce phénomène qui nous rappelle ce qu'elles ont été pour nous n'est donc pas proprement religieux.

    Le catholicisme, lui, y a vu le moyen de rapprocher le croyant du saint en question, de ce qu'il a pu réaliser durant sa vie, ou bien dans le cas de la mangeoire par exemple, de rendre visible un mystère (le mystère de l'incarnation, du Dieu qui se fait homme). « Ce n'est donc pas la relique pour elle-même que l'on adore, mais bien ce qu'elle représente. Du coup, la question de l'authenticité devient secondaire. L'essentiel est la réflexion, la méditation et la prière que la vue d'une relique induit. »

    Cependant, il est certain que l'Église veille à contrer la multiplication des faussaires, ou à éviter toute idolâtrie et superstition. « Les reliques nous conduisent à Dieu lui-même précisait Benoit XVI aux jeunes en 2005. En effet, c’est lui qui, par la force de sa grâce, donne à des êtres fragiles le courage d’être ses témoins devant le monde. »

    Voici ce que viendront chercher de nombreux catholiques à travers les reliques de Jean-Paul II et de Jean XXIII ce week-end à Rome, reliques qui ne pourront en aucun cas être vendues par qui que ce soit.

    Voici aussi ce que les pèlerins viennent chercher quand ils se recueillent sur les ossements de Saint Pierre au Vatican. « L'image que l'on garde de Saint Pierre à travers les évangiles, c'est celle d'une personne exubérante, qui dit sa foi de manière spontanée, un peu désordonnée, et en même temps celle d'une personne très faible, loin d'être parfaite, qui doute et qui a même trahi le Christ. Pourtant Jésus lui a demandé de fonder son Église. Le mystère rendu visible par ces reliques, c'est cet encouragement qui nous renvoie à notre propre fragilité : même au travers des plus faibles, Jésus peut réaliser de grandes choses » conclut le séminariste."

     Réf. : Les reliques, une idolâtrie en vogue?

    JPSC

  • Le grand écart de Froidebise

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    Froidebise (1).jpgDans la « Libre Belgique-Gazette de Liège », Paul Vaute salue le centenaire de la naissance du compositeur et organiste de renom Pierre Froidebise (photo) : namurois de souche (il était né en 1914 à Ohey) mais établi depuis 1942 à Liège où il mourut, trop jeune (1962)…

    « Son centenaire sera l’occasion de revisiter une œuvre qui enjambe les siècles.

    Selon le musicologue Thierry Levaux, il fut "une des personnalités les plus marquantes de la vie musicale liégeoise au lendemain de la dernière guerre" (1). C’est assez dire qu’il ne convenait pas que le centenaire de Pierre Froidebise, né à Ohey le 15 mai 1914, passe inaperçu en terres principautaires. Une exposition itinérante et des concerts sont dès à présent programmés, notamment sous l’égide de l’ASBL Art et Orgue en Wallonie. D’autres dates viendront sans doute s’ajouter à l’agenda (2).

    Musicien complet, tout à la fois compositeur, organiste, musicologue et pédagogue, Froidebise s’établit à Liège dès 1942, après avoir été formé au Séminaire de Floreffe et aux Conservatoires de Namur et de Bruxelles. En Cité ardente, il fut professeur au Conservatoire, organiste à l’église Saint-Jacques puis maître de chapelle au Grand Séminaire. Comme interprète et comme créateur, il enjambe littéralement les siècles, dans un grand écart qui va de la musique ancienne à l’avant-garde de son temps. Il a contribué ainsi à faire redécouvrir le patrimoine et les instruments médiévaux, notamment par son "Anthologie de la musique d’orgue des origines à la Renaissance", publiée en 1957 avec un enregistrement en trois disques. Mais il s’est illustré tout autant sur le terrain du dodécaphonisme, de son "Hommage à Chopin" (1941) à sa célèbre "Stèle pour Sei Shonagon", une poétesse japonaise des Xè-XIè siècles (1958), en passant par la cantate "Amercœur" (1948) dont le texte évoque des noms de lieux liégeois.

    Il aurait pu…

    Éclectisme ? "Il était interpellé par beaucoup de choses différentes, nous dit sa fille Anne Froidebise, professeur d’orgue au Conservatoire royal de Liège. Il y a dans ses papiers énormément de conférences, de travaux de divulgation, y compris des choses sur Mozart ou Bartók. Sa curiosité énorme explique ces deux branches très opposées sur lesquelles il a travaillé".

    Homme de foi profonde, qui aurait pu, quand on considère le début de sa carrière, devenir un César Franck du XXè siècle, il fut aussi compositeur pour le théâtre et le cinéma ainsi qu’homme de radio, associé à la naissance du troisième programme de la RTB (aujourd’hui Musiq3). Mort trop jeune sans doute - à 48 ans, le 28 octobre 1962 - pour avoir pu donner toute sa mesure, il n’en a pas moins marqué durablement la mouvance musicale contemporaine. "Henri Pousseur a laissé beaucoup de témoignages de reconnaissance, précise Anne Froidebise. C’est un nom qui reste au moins connu comme celui de l’initiateur d’une ouverture. Dans le domaine de l’orgue, Hubert Schoonbroodt a été l’élève de Pierre Froidebise".

    La vie, l’œuvre et l’influence du musicien, qui n’ont été ici qu’esquissées, seront retracées dans le cadre de l’exposition à travers douze panneaux et des sources complémentaires qui pourront y être ajoutées chemin faisant : photos, programmes, partitions, correspondances, coupures de presse… En attendant, il faut l’espérer, que ce centenaire suscite de nouveaux enregistrements. »

    (1) "Dictionnaire des compositeurs de Belgique du Moyen Âge à nos jours", Conseil de la musique de la Communauté française de Belgique, 2006, pp. 255-260.

    (2) L’exposition sera visible en l’église d’Ohey samedi 17 mai (15-20h.) et dimanche 18 (10-18h.), avec un concert samedi à 20h., puis à la Salle philharmonique de Liège du 20 mai au 30 juin avec un récital d’orgue le 25 mai. Suivront le Grand Séminaire de Liège en septembre et l’église des Bénédictines en décembre avec un concert d’orgue par Anne Froidebise. »

    Réf. Le grand écart de Froidebise

     

    Renseignements pour la manifestation à Ohey : 0472 37 60 56 ou si@ohey.be ou www.ohey.be (syndicat d’initiative)

    JPSC 

  • BXL (UOPC), 15 mai : conférence de François Mathijsen "Les expériences paranormales"

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    Conférence de François Mathijsen (Editions Fidélité)

    Le jeudi 15 mai à 18h30,

    François Mathijsen présentera son livre
    Les expériences paranormales (coll. « Que penser de… ? »)

    à la librairie UOPC, 14-16, avenue Gustave Demey, 1160 Bruxelles.

    Entrée gratuite.

    Accès

    livre-Les-experiences-paranormales-9782873565893.jpgLe paranormal ne cesse d’intriguer et de séduire. Visions, sorcellerie, écriture automatique, divination, précognition, lévitation… Quelles sont donc la nature et l’origine des phénomènes paranormaux ? A priori, deux causes dont possibles : des facultés humaines encore inconnues ou des puissances néfastes. Les conséquences des rapports avec des puissances extérieures sont souvent dommageables. S’appuyant sur la tradition de l’Église, François ­Mathijsen propose des moyens efficaces pour rompre tout lien avec ce monde des ténèbres.

  • Le sondage du « Figaro »

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    Lu sur le site web du Figaro cette question à ses lecteurs:

     Trouvez-vous normal que Manuel Valls aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ?

     Résultat ce samedi 26 avril au soir :

      41022 Votants
     

     57% Oui   43% Non

    Imaginerait-on la question suivante posée par la « Libre Belgique » à ses bobos de lecteurs (et même aux autres) : trouveriez-vous normal qu’Elio Di Rupo aille à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII ? Pas une seule réponse. La morne plaine d'outre-Quiévrain n'est pas la France.

    JPSC

  • Le pape François ne s’opposerait pas à l’ordination des hommes mariés à la prêtrise

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    De Jean Mercier sur le site de « La Vie » :

    Selon un évêque brésilien, Erwin Kraütler, évêque de Xingu, le pape François n’aurait pas d’objection à l’ordination d’hommes mariés, et souhaiterait que ce sujet soit pris en charge par les épiscopats locaux, en fonction de leurs besoins, comme le révèle le journal britannique The Tablet.

    S’exprimant le 5 avril dernier dans les colonnes d’un journal autrichien, le Salzburger Nachrichten (repris en anglais par The Tablet), Mgr Kraütler faisait référence à une conversation qu’il a eu en privé avec François la veille, soit le 4 avril. Faisant référence à la pénurie de prêtres dans son diocèse, le plus grand du Brésil, avec 27 prêtres pour 700.000 croyants, l’évêque a expliqué au pape que la messe ne pouvait être célébrée que deux ou trois fois l’an. “Le pape a expliqué qu’il ne pouvait pas prendre personnellement tout en main depuis Rome. C’est à nous, les évêques locaux, qui connaissons mieux les besoins de nos fidèles, d’être courageux et de faire des suggestions concrètes.”. Selon Kraütler, interprétant le pape, “les conférences épiscopales régionales et nationales devraient rechercher le consensus et la réforme et ensuite proposer leurs propositions de réforme à Rome.”

    Le Brésilien a précisé que la possibilité d’ordonner des viri probati – des hommes dont la solidité de foi et de caractère a été éprouvée par la vie – avait été évoquée avec le pape à propos de la pénurie des prêtres. “Le pape lui-même m’a parlé d’un diocèse au Mexique dans laquelle chaque communauté a un diacre mais pas de prêtre. Il y a 300 diacres là bas qui ne peuvent célébrer l’eucharistie.” Et le pape aurait dit que“Cest aux évêques de faire des suggestions.”

    La question des viri probati est régulièrement discutée depuis les années 1970, mais a toujours été reçue de manière négative, en particulier par Jean Paul II puis Benoît XVI. Rappelons que l’Eglise catholique, sous les deux derniers pontificats, a donné de nombreuses dérogations (environ 400) à la loi du célibat pour d’anciens ministres de la Réforme, protestants ou Anglicans. Mais l’admission au sacerdoce d’hommes mariés qui ne seraient pas passés par cette voie là n’a encore jamais été explorée.

    La plupart des évêques – dont le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, en septembre dernier – se sont toujours exprimés sur le sujet en rappelant que le célibat n’est pas un dogme, mais une loi de type disciplinaire. Même si d’autres estiment qu’il s’agit d’une tradition si ancienne (mille ans) qu’elle peut être assimilée à un dogme et qu’une rupture de pratique sur le sujet ne serait pas si facilement envisageable, voire qu’elle instituerait un clergé à deux vitesses.

    Le pape François lui-même, en tant que cardinal Bergoglio, a déjà expliqué qu’il ne trouvait pas indispensable de modifier la loi actuelle, en expliquant tout le bien qu’il pense du célibat sacerdotal. Son propos à l’évêque brésilien s’inscrit dans le contexte de communautés très dispersées sur un territoire immense.

    Réf. Le pape ne s’opposerait pas à l’ordination des hommes mariés à la prêtrise

    A la haute époque de l’expansion missionnaire occidentale aussi les communautés étaient très dispersées, sans que jamais on évoque cet « argument » pour enfreindre la règle du célibat sacerdotal. Par ailleurs, cette revendication émane bien plus du monde occidental contemporain que des peuples du tiers-monde eux-mêmes.    

    Ceci dit, le célibat sacerdotal n’est pas une fin en soi et tout dépend de la manière dont il est vécu.

    Mais l’acharnement avec lequel on réclame son abolition dans l’Eglise latine depuis la fin du concile Vatican II (lequel, soit dit entre parenthèses, n’a jamais évoqué cette question) a quelque chose d’idéologique, à la fois réducteur et suspect.

    Dans un certain esprit occidental sensible à l’esprit de la Réforme protestante et au libéralisme des Lumières, derrière la mise en cause de ce signe du célibat s’en cache (à peine) une autre : celle de  l’identité du prêtre et du sacrement de l’ordre lui-même. C’est un débat biaisé.

    JPSC

  • Le 25 avril 1214 : la naissance de saint Louis

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    Le « siècle de Saint Louis », c'était il y a 800 ans

    sur Herodote.net :     

    Louis IX entouré de ses conseillers et de Blanche de Castille (miniature du XVe siècle, BNF)
     
    Il y a 800 ans, le 25 avril 1214, naissait près de Poissy le futur Louis IX (Saint Louis). 

    Son règne de 44 ans a coïncidé avec l'apogée du Moyen Âge français. 

    Saint Louis fut le modèle du roi chrétien mais aussi un dirigeant remarquable par son humanité et son sens politique. 

    Il valait la peine de lui consacrer un dossier exceptionnel...
     
     
     
  • François Hollande : des vœux sélectifs ?

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    PHOd1c20024-ca29-11e3-aba3-226d678fc316-805x453.jpgSe retranchant derrière la laïcité, François Hollande n'a pas souhaité une bonne fête de Pâques aux catholiques français. On se souvient pourtant qu'il avait adressé ses vœux aux musulmans de France pour la fête de l'Aïd. Deux poids, deux mesures ? De Gérard Leclerc  sur « Figarovox » :

    François Hollande n'a pas souhaité une bonne fête de Pâques aux catholiques français. Rien d'étonnant à première vue, car la France est un pays laïque. Néanmoins, on se souvient qu'il avait adressé ses «vœux de bonheur, de santé et de réussite aux musulmans de France» pour la fête de l'Aïd qui clôture le ramadan. Que vous inspire ce deux poids, deux mesures?

     Gérard Leclerc: Le salut aux musulmans de François Hollande est de nature opportuniste et politique. C'est une clientèle électorale essentielle au Parti socialiste, qui est en train de lui échapper à cause des réformes sociétales, et qu'il s'agit de bien soigner.

    François Hollande s'est éloigné du catholicisme, pourtant prégnant dans sa famille, et retranché dans un agnosticisme fermé à l'égard de toute inquiétude religieuse.

    Cela témoigne-t-il d'une hostilité particulière que vouerait le président aux catholiques suite à l'affaire du mariage pour tous, ou plus généralement une indifférence de la classe politique française à l'égard des catholiques?

    Je pense qu'il s'agit d'un problème propre à François Hollande, mais qui rejoint également une tradition et une culture française. Comme l'a souligné Samuel Pruvot dans son livre François, Hollande, Dieu et la République (Salvator, 2013), François Hollande s'est éloigné du catholicisme, pourtant prégnant dans sa famille, et retranché dans un agnosticisme fermé à l'égard de toute inquiétude religieuse.

    Il rejoint ainsi une tradition française positiviste née avec les Lumières qui ont eu en France une tonalité bien particulière par rapport à d'autres pays européens, celle d'une philosophie antichrétienne et anticatholique qui a débouché sur la déchristianisation entreprise par laRévolution française. De là provient l'ambiguïté fondamentale de la notion de laïcité dont on ne sait pas si elle traduit une neutralité du pouvoir ou la promotion délibérée d'un athéisme d'État.

    Le premier à avoir manifesté son hostilité à la mention des «racines chrétiennes de l'Europe», c'est Jacques Chirac, dans la lignée du radical-socialisme plutôt que dans celle du gaullisme

    De l'autre coté de la Manche, David Cameron s'est fait tacler par des intellectuels pour avoir parlé de l'Angleterre comme d'un «pays chrétien». Selon vous, David Cameron a-t-il raison d'assumer le caractère chrétien de son pays?

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  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 1er trimestre 2014

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    SOMMAIRE

    Editorial : La Croix, douloureuse et glorieuse  

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    Scalfari en remet une couche

    Les Antilles et Haïti auront leur cardinal

    Quand l’ONU entend rééduquer l’Eglise

    France : la mobilisation contre la « familiphobie » ne faiblit pas

    A Rome : consistoire sur la famille

    Ukraine : les images censurées par la presse occidentale

    Euthanasie des mineurs : l’enfant face au choix ?

    Culture de mort en Belgique : une première mondiale

    Fraternité des Saints-Apôtres : les trois premières ordinations

    Fête-Dieu 2014 : Liège renouera avec la grande procession 

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    Transfiguration et Crucifixion

    Allons d’un pas allègre vers la bienheureuse espérance

    « Le » roman catholique réédité  

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

  • L'Europe unie pour bénéficier du porno sans frontière

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    Lu sur lefigaro.fr :

    "L'Europe unie, c'est le porno sans frontières"

    Joseph Daul, le président du Parti conservateur européen, a vanté mardi les avantages d'une Europe unie en expliquant que voir des films pornographiques était beaucoup plus compliqué du temps des frontières et des monnaies nationales.

    Dans une interview au quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), le président du Parti populaire européen (PPE, qui regroupe notamment la CDU allemande et l'UMP française) revient sur les grands moments de son engagement politique, en évoquant notamment ses rencontres avec les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine.

    Au détour d'une question sur la manière de convaincre les électeurs de voter aux élections européennes du 25 mai, M. Daul - qui a grandi en Alsace à quelques kilomètres de la frontière allemande - évoque ses souvenirs de jeunesse, à une époque où les Européens étaient encore soumis à des contrôles aux frontières et ne disposaient pas d'une monnaie unique.

    "Quand j'ai des groupes de jeunes visiteurs (au parlement européen) qui me disent que l'Europe ne sert à rien, je leur parle de la protection de l'environnement, de la sécurité alimentaire", explique le député de 67 ans.

    "Et puis je leur dis qu'à leur âge, à 18 ans, quand je voulais aller à Kehl", ville frontalière de Strasbourg, "pour voir les films pornos qui étaient interdits en France, il fallait parfois deux heures et demie pour passer la douane! On arrivait au cinéma et le film était terminé!".

    "Et puis une fois sur deux, j'avais oublié le porte-monnaie avec les marks! Quand on leur explique des choses comme ça, aux jeunes, ils voient tout de suite à quoi sert l'Europe", conclut M. Daul.

    Le député français, qui préside depuis 2007 le principal groupe politique du Parlement européen, ne sera pas candidat à un nouveau mandat en mai prochain.

    Il entend se consacrer pleinement à la présidence du Parti populaire européen (PPE), à laquelle il a été élu en novembre.

  • A propos des frontières de la Russie

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    La question ukrainienne a remis en lumière celle des frontières de la Russie. Sur le site web « Liberté politique », Michel Pinton tente d’y répondre (extraits) :

    Les-frontieres-de-la-Russie-ne-sont-pas-sovietiques_visuel (1).jpg« Il y a un peu plus de vingt ans, le système communiste s’effondra et l’Union soviétique disparut. Aussitôt, des nations que l’on croyait disparues ont resurgi. La résurrection la plus surprenante de toutes a été celle de la Russie. Pour en comprendre la réalité et la portée, j’eus l’honneur de conduire à Moscou, au nom du Parlement européen, une délégation de responsables politiques et religieux, d’universitaires et d’éditorialistes, venus débattre d’un projet ambitieux : examiner sur quelles bases l’Union européenne tout juste née et la Russie revenue à la vie pouvaient établir des relations stables, étroites et confiantes.

    Qu’est-ce qu’être Russe ?

    (…) Nos interlocuteurs de Moscou étaient hantés par une interrogation qui dépassait le cadre de nos discussions : qu’est-ce que la Russie à notre époque ? Ou en termes plus concrets : qui est Russe et comment cette affirmation identitaire peut-elle se manifester au XXIe siècle sur le triple plan politique, social et religieux ?

    Après avoir été enfermée dans une tombe pendant plus de soixante-dix ans, la nation revenue à la lumière était absorbée par cette question existentielle (…). Un problème particulièrement compliqué et douloureux fut évoqué plusieurs fois devant nous : celui de l’espace russe. Tous nos interlocuteurs étaient d’accord pour considérer que la République née trois ans plus tôt était enfermée dans des frontières artificielles. Elles avaient été tracées par Lénine et Staline de façon arbitraire, dans le but avoué d’effacer tout sentiment d’appartenance nationale.

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