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Culture - Page 275

  • Internet n'est pas suffisant

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    Le pape a reçu les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, intitulée : « Annoncer le Christ à l'ère numérique », samedi dernier, 7 décembre 2013, dans la salle du consistoire du palais apostolique du Vatican. Il s'est notamment adressé à eux en ces termes (zenit.org) :

    ... parmi les opportunités et les dangers de la toile, il faut « examiner chaque chose », sachant que nous trouverons certainement de la fausse monnaie, des illusions dangereuses et des pièges à éviter. Mais, guidés par l'Esprit Saint, nous découvrirons aussi de précieuses opportunités pour conduire les hommes à la voie lumineuse du Seigneur.

    Parmi les possibilités offertes par la communication digitale, la plus importante concerne l'annonce de l’Évangile. Certes il n'est pas suffisant d'acquérir des compétences technologiques, même si c'est important. Il s'agit par-dessus tout de rencontrer des femmes et des hommes réels, souvent blessés ou perdus, pour leur offrir de vraies raisons d'espérer. L'annonce demande des relations humaines authentiques et directes pour déboucher vers une rencontre personnelle avec le Seigneur. Pourtant Internet ne suffit pas, la technologie n'est pas suffisante. Ceci ne veut pas dire que la présence de l’Église sur la toile soit inutile ; au contraire, il est indispensable d'être présents, toujours dans le style évangélique, dans ce qui est devenu pour tous, spécialement les jeunes, une sorte de cadre de vie, pour réveiller les questions irrésistibles du cœur sur le sens de l'existence, et indiquer la voie vers Celui qui est la réponse, la Miséricorde faite chair, le Seigneur Jésus.

  • Du sexe jusqu'à l'écoeurement

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    Coup de gueule d'un étudiant, en "opinion" dans La Libre, pour dénoncer cette inflation :

    Une opinion de Jonathan Dehoust, étudiant en 2ème année de Sciences politiques.

    Du sexe partout et pour tous

    Bruxelles. Un arrêt de métro quelconque d’un jour de semaine comme un autre. Je suis sur le quai à patienter 4 minutes que l’on m’emmène à la Gare centrale et mon humeur n’est pas des meilleures. Dehors, une tempête a commencé. Impression d’avoir reçu un seau d’eau entier sur la tête. Je fais les cent pas. À côté du distributeur de sodas, il y a une affiche publicitaire : celle pour "le premier site de rencontres extraconjugales pensé par des femmes". On peut y voir une mariée en blanc, doigts croisés derrière le dos. Bref, la glorification du mensonge et de l’infidélité en plein lieu public, aux yeux de tous, même de ses enfants de divorcés à moitié drogué et/ou névrosés selon les statistiques. Tout est permis, l’éthique n’existe plus, me suis-je dit. Finies les traditions et les principes, à bas la morale. Un quart d’heure avant d’être sur ce quai, en pleine Rue Neuve, mon attention s’était portée sur une publicité pour un soutien-gorge qui illustrait une femme en lingerie fine. Un gosse lui touchait les seins à travers la vitre. Hier encore, j’entendais que Miley Cyrus s’était dénudée dans son dernier clip, acclamée par Britney Spears, la même qui avait chanté "I’m a slave for you" soit, en français, "je suis un esclave pour toi". Pendant ce temps, la FNAC proposait comme cadeau de Noël le "Journal d’une maîtresse SM", suite au succès de "50 nuances de Grey".

    Du sexe. Partout. Pour tous. Sur Internet, dans le cinéma, les séries, la musique, la télévision, la politique, la mode. Omniprésent. Impossible de le rater. Si bien que le mâle hétérosexuel occidental est devenu dépendant de ce feu d'artifices quotidien de seins et de culs. L'utilisation constante de la femme en tant qu'objet de fantasme à des fins publicitaires et commerciales n'est plus un secret pour personne. C'en est devenu une normalité, même pour "La femme", elle qui se bat, avec raison, pour plus de reconnaissance dans un monde dirigé par les hommes. La crédibilité dans le combat est dès lors difficile… Elle demande une égalité dans les hauts postes administratifs dans le même temps qu’elle sert d’objet de désir dans chaque abribus.

    Résultats de ce surdosage de sexe ? Un désastre. Un bouleversement sociétal digne d’un cataclysme : développement massif et précoce de l'hypersexualité – un enfant sur deux quitte l’école primaire en ayant déjà vu un porno −, promotion accrue de l'exhibitionnisme, banalisation de la pornographie extrême et machiste, renforcement des troubles et déséquilibres identitaires chez les adolescents et surtout, le pire, perte progressive et ressentie par tous du sentiment amoureux entre les hommes et les femmes. Hier, le sexe était intime, caché, privé, le résultat d'un amour partagé. Aujourd'hui, il est devenu public, omniprésent, vendeur et, de ce fait, ne peut se concilier avec la foi en l'amour sincère.

  • Le pape François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines

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    François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines (source)

    Le Pape François a fustigé ce samedi matin l’athéisme pratique largement répandu dans le monde contemporain qui propose un modèle erroné de l’homme et de la société. Il a encouragé les chrétiens laïcs à penser et à agir conformément à l’Evangile et à la Doctrine sociale de l’Eglise surtout dans le domaine politique. Le Saint-Père recevait une délégation de l’Institut Dignitatis Humanae, qui a pour vocation de promouvoir la dignité de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

    Les dérives de la société actuelle dénoncées

    Le pape François s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, quand il décrit sans complaisance les dérives de la société actuelle. « Malheureusement à notre époque, pourtant si riche en conquêtes et espoirs, il existe des pouvoirs et des forces qui finissent par produire une culture du déchet dont les principales victimes sont les êtres humains les plus faibles et fragiles ». Le Souverain Pontife cite les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées malades, les handicapés qui risquent d’être expulsés d’un engrenage qui se veut performant coûte que coûte. A la base de cette mentalité, il pointe du doigt l’athéisme pratique qui nie la Parole de Dieu. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, tout homme et toute femme possède une dignité qui échappe aux pouvoirs et aux idéologies, insiste le Pape François. La Parole de Dieu impose des limites à toute hégémonie et donne espérance et réconfort à ceux qui ne sont pas en mesure de se défendre. D’où cet appel aux consciences personnelles et sociales.

    L’importance du doute et de la parole de Dieu

    Si nous laissons la parole de Dieu remettre en question notre manière de penser et d’agir, nos priorités et nos choix, alors les choses pourront changer. Le modèle à suivre pour les laïcs engagés est la Doctrine sociale de l’Eglise qui réclame la défense de la liberté religieuse, de la vie à chacune de ses étapes, du droit à un travail décent, de la famille, de l’éducation, etc. Le pape François invite à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, fondement de liberté et de justice. Il exhorte les laïcs chrétiens à agir avec cohérence surtout dans le domaine politique. 

  • Les racines culturelles et spirituelles de l'Europe

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    les-racines-culturelles-et-spirituelles-de-l-europe_article_large.jpgAuteur : Giovanni Reale

    Chez Mame, 264 pages, 22,50 €

    "Ce livre est né de mon intervention, le 20 juin 2002, lors de la cérémonie d'inauguration du congrès européen : « Vers une Constitution européenne ? » Il avait pour but de soulever les problèmes que la préparation d'une Constitution européenne entraîne inévitablement. Cet ouvrage attire davantage l'attention sur l'identité du citoyen européen en général que sur la Constitution européenne.

    Ces pages ont pour but de montrer comment l'Europe est née, comment elle s'est constituée, afin de permettre à l'homme européen de se connaître lui-même, et donc de renaître.

    J'ai voulu donner leur juste place aux grands fondements culturels et spirituels qui ont donné vie à l'idée de l'Europe, mais également aux raisons qui ont conduit à les oublier."

  • Le drame de l'humanisme chrétien

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    La défaite de la pensée catholique

    Par Guillaume de Prémare, chronique prononcée sur Radio Espérance – le 6 décembre 2013 (via Liberté Politique)

    Le dernier ouvrage d’Alain Finkielkraut – L’Identité malheureuse – est en tête des ventes dans la catégorie Essais. C’est une bonne nouvelle parce que Finkielkraut est un intellectuel inquiet, qui recherche la vérité et se trouve bien malheureux de trouver si peu de semblables pour partager cette quête avec lui.

    DEPUIS LONGTEMPS déjà, il s’inquiète de l’avenir de la pensée. Il a écrit La Défaite de la pensée il y a près de trente ans, décrivant le processus barbare de déconnexion de la pensée et de la culture, pour conclure dramatiquement que « la vie avec la pensée cède doucement la place au face-à-face terrible et dérisoire du fanatique et du zombie ».

    Ce zombie, qui est-il ? L’homme asservi aux pulsions de la consommation et de la publicité ? Certes… Mais plus profondément, le zombie est peut-être celui que Finkielkraut nomme « l’homme démocratique ». Je cite L’Identité malheureuse : « Affranchi de la tradition et de la transcendance, l’homme démocratique pense comme tout le monde en croyant penser par lui-même, il ne se contente pas d’adhérer au jugement public, il l’épouse jusqu’à ne plus pouvoir le discerner du sien propre. »

    Le vide de pensée de « l’homme démocratique » est ainsi le fruit d’un affranchissement. Ah l’affranchissement ! Voici, disait-on, la condition de l’avènement irrépressible de l’âge adulte de l’humanité. Pour cet homme adulte, la transmission des générations est un encombrant conditionnement ; et insupportable l’idée qu’il puisse y avoir quelque chose au-dessus de lui, de plus grand que lui et qui ne lui appartient pas. La tradition et la transcendance sont incompatibles avec sa quête : le culte narcissique de lui-même.

    Le drame de l’humanisme chrétien

    Intellectuellement, la pensée catholique dominante a été défaite dans ce mouvement historique. Défaite parce qu’elle s’est elle-même – au moins partiellement – privée de la tradition et de la transcendance, pour proclamer à son tour « le culte de l’homme ». En validant le projet de l’homme moderne, la pensée catholique s’est rendue inutile à l’homme moderne. « Tu reconnais la validité de mon culte — ricane ce dernier —, eh bien ce culte n’a pas besoin de Dieu, il n’a donc pas besoin de toi. Libre à toi de célébrer aussi le culte d’un Dieu mort ; cette survivance de l’enfance de l’humanité m’indiffère ».

    Et quand la pensée catholique ordinaire et horizontale se trouve contrainte — en dernier recours — de se référer — quand même ! — à la tradition et à la transcendance, c’est l’incompréhension. Impardonnable blasphème car cela revient nécessairement à faire vaciller l’autel que l’homme s’est dressé à lui-même ; cet autel dont l’humanisme chrétien s’est fait le bien imprudent thuriféraire. Ici se noue le drame de l’humanisme chrétien.

    La grandeur de la tradition

    L’homme moderne n’a pas principalement besoin que la pensée catholique sacralise la démocratie universelle, les droits de l’homme et une fraternité immanente. Primo, parce que l’homme moderne le fait très bien tout seul. Secundo, parce que ces notions se trouvent vides de sens lorsqu’elles sont arrachées à la tradition et à la transcendance, vides de références communes irréfragables, vides de la sagesse des siècles.

    L’homme moderne a davantage besoin que la pensée catholique lui montre la grandeur de la tradition et de la transcendance. Il a besoin que lui soit montrée la beauté de ce qui est plus grand que lui. Il a besoin d’entendre qu’il est petit et non pas grand ; il a besoin d’entendre qu’il n’est rien s’il est seul, que rien ne subsiste sans la transmission des générations ; qu’il  n’est pas simplement le fruit de sa liberté, mais aussi la résultante de tant et tant qui lui échappe. Il a besoin d’entendre que son culte égocentrique est un mouroir pour l’esprit. Il a besoin d’entendre que le seul culte qui élève l’homme est le culte rendu à Dieu.

    Si elle n’assume pas cela vigoureusement, la pensée catholique pourra continuer à pisser dans son violon démocratique jusqu’à la consommation des siècles.

    Guillaume de Prémare, chronique prononcée sur Radio Espérance – 6 décembre 2013.

  • Une pétition circule pour que Sainte-Sophie de Constantinople ne redevienne pas une mosquée

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    Lu sur Orthodoxie.com :

    Pétition de l’organisation HALC à l’UNESCO pour que Sainte-Sophie de Constantinople ne soit pas transformée en mosquée

    L’organisation HALC (Hellenic American Leadership Council)  a lancé une pétition internationale auprès de l’UNESCO afin que Sainte-Sophie de Constantinople ne soit pas transformée en mosquée. Jusqu’à présent, près de 15000 signatures ont été récoltées. On peut consulter le texte de la pétition ici.

    Par ailleurs, on apprend sur Orthodoxie.com que le plus grand monastère byzantin d'Istanbul sera prochainement transformé en mosquée :

    Le plus grand monastère byzantin d’Istanbul sera transformé en mosquée après sa restauration, l’an prochain. Il s’agit du monastère de Stoudios (ou Stoudion), connu également comme le monument İmrahor et qui sera alors appelé «mosquée İmrahor İlyas Bey ». Le monument restauré, qui fait partie du Musée Sainte-Sophie, connaîtra le même sort que les églises Sainte-Sophie de Trébizonde et d’İznik (Nicée, ndlr) qui ont déjà été transformées en mosquées. « Je ne voudrais pas parler en tant que membre du conseil, mais mon opinion personnelle est qu’un héritage culturel ne devrait être considéré comme un héritage antagoniste. Si nous le répercutons ainsi, cela portera préjudice aux sociétés à un macro-niveau » a dit Laki Vingas, représentant le directeur général des Fondations. M. Vingas a ajouté que cette question créée des douleurs dans la société, ce n’est pas seulement le problème de la communauté grecque ». « Un héritage culturel fait partie des héritages universels, ce qui veut dire qu’ils sont l’héritage commun de l’humanité » a-t-il conclu. La transformation du monument İmrahor en mosquée vient au moment où le débat continue quant à l’opportunité de rouvrir Sainte-Sophie de Constantinople comme lieu de culte. Plus récemment, le vice premier-ministre Bülent Arınç a exprimé l’espoir de voir Sainte-Sophie utilisée comme mosquée. Vingas a déclaré : « Mon opinion personnelle est que, lorsque vous tentez de créer une nouvelle vision, vous devriez veiller à ne pas créer de nouveaux problèmes pour l’avenir ». Le monastère, qui remonte au Vème siècle, était le plus important monastère de Constantinople pendant la période byzantine, constituant également un centre de l’intelligentsia. La basilique a été transformée en mosquée sous la période du sultan ottoman Bayezid II. Après deux incendies importants au XVIIIème et au XIXème siècle, le monastère a été détruit dans sa plus grande partie. En 1946, il a été transformé en musée conformément à la décision d’un cabinet ministériel.

    Source : Hurriyet Daily news, traduit de l’anglais pour Orthodoxie.com

  • Minerval pour tous dans les Académies: le coup de gueule d'un professeur

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    POUR BEAUCOUP, LA CULTURE SE LIMITE A CELLE DES POMMES DE TERRE.

    A propos du minerval pour tous dans les Académies.

    C’est un prof en fin de carrière qui pousse aujourd’hui, non pas un cri de détresse, mais de dégoût.

    Sans vouloir faire d’amalgame, je pense qu’un grand nombre de nos politiciens n’ont aucune considération pour le monde culturel, le foot est sans doute plus rentable électoralement.

    Notre fonction d’enseignant n’est même pas considérée à sa propre valeur : quels sont les licenciés qui ne perçoivent qu’un salaire de régent ? Les profs de l’enseignement artistique bien sûr.

    Aujourd’hui, on s’attaque aux petits enfants, aux personnes en difficulté par leur handicap ou par leur situation précaire.

    17€, c’est vrai, ce n’est pas beaucoup, sauf que cela s’ajoute à beaucoup d’autres choses, les familles connaissent l’impact de la rentrée sur leur budget. Et puis demain, 20€, puis 25€, puis 30€ d’ici à, deux ou trois ans…

    Dans un pays, où le citoyen ne cesse d’ouvrir son portefeuille pour des taxes en tous genres, pour supporter un pays minuscule avec des ministres, des bureaux, des voitures, en veux-tu, en voilà, dans ce pays où de plus en plus de gens ont du mal à nouer les deux bouts, dans ce pays où l’on se plaint parfois de la difficulté d’intégrer les personnes d’origine étrangère (j’en ai eu plusieurs dizaines dans mes classes de formation musicale), voilà qu’une nouvelle fois, c’est le petit que l’on sacrifie.

    Je vous parlais du peu d’intérêt de nos responsables politiques, en voici un exemple : j’ai été durant 12 années le président (bénévole) d’une section du cdH, j’ai donc tout naturellement contacté ce parti afin de pouvoir rencontrer son président, envoyé un e-mail à son secrétariat et donné plusieurs coups de téléphone en prenant soin de laisser mes coordonnées : aucune réponse, même pas un accusé de réception.

    De plus, ces braves gens qui travaillent dans leurs beaux bureaux, n’ont aucune vue sur la réalité du terrain, la mise en œuvre de cette  décision va  être bien difficile à réaliser, il faudra que la ministre offre quelques boites de Dafalgan à nos directions et à notre personnel administratif, mais c’est l’aspect social de la chose qui est écœurante.

    Et si les partis politiques qui touchent plusieurs millions d’euros de subventions nous donnaient un coup de main pour pouvoir continuer à laisser nos enfants s’enrichir par la culture, ils pourraient, par exemple, augmenter la cotisation de leurs membres et verser la différence pour soutenir notre enseignement. Tiens, le stade Roi Baudouin, ne me semble pas si vieux, il parait qu’il est obsolète, il avait pourtant coûté beaucoup d’argent, combien va coûter le nouveau ? Je suis contre le sport ? Pas du tout, je constate simplement les démesures,.

    Voilà, j’ai fini de râler, et on me demande si je ne regrette pas de quitter mes fonctions de prof, allons donc…

    Michel Van den Bossche

    Professeur d’orgue et de formation musicale, Ath, Forest et Enghien.

    Si vous partagez ces quelques lignes avec moi, diffusez-les partout où vous le pourrez.

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  • Deux réflexions intéressantes sur l’exhortation « Evangelii gaudium » du pape François

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    jpg_1350680.jpgLe vaticaniste Sandro Magister souligne deux points sur lesquels l’enseignement du nouveau pape s’éloigne notablement de celui de ses précédesseurs  (extraits) :

    ROME, le 3 décembre 2013 – Dans la très longue exhortation apostolique "Evangelii gaudium" qui a été rendue publique il y a une semaine, le pape François a fait comprendre que, sur deux points au moins, il voulait se distinguer des papes qui l’ont précédé.

    Le premier de ces points est aussi celui qui a eu le plus d’écho dans les médias. Et il concerne à la fois l'exercice de la primauté du pape et les pouvoirs des conférences épiscopales. Le second point concerne le rapport entre le christianisme et les cultures. 

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  • A la venue de Noël...

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    ... chacun se doit bien réjouir, car c'est un testament nouvel que tout le monde doit tenir (comptine provençale).

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    Pierre Matot a débuté sa carrière comme professeur d’orgue, d’harmonie et de solfège au conservatoire de Huy. Il fut ensuite chargé de cours d’orgue et professeur d’harmonie au conservatoire royal de Liège et termina sa carrière d’enseignant comme directeur de l’Académie Grétry à Liège. Ses récitals d’orgue l’ont conduit dans plusieurs pays d’Europe, aux Etats-Unis et au Mexique. Notamment associé au corniste Francis Orval, au violoniste Michel Leclerc, à la mezzo Cécile Leleux, il participa aussi à plusieurs concerts donné par l’orchestre philharmonique de Liège.

    Au programme de son récital :  kyrie anonyme (XIVe s.), œuvres de Conrad Paumann (XVe s.),Thomas de Santa Maria, Antonio de Cabezon et trois anonymes (XVIe s.), Johann Pachelbel (XVIIe s.), Jean-Sébastien Bach et Wolfgang-Amadeus Mozart (XVIIIe s.) et César Franck (XIXe s.).

    L’orgue de l’église du Saint-Sacrement est un instrument reconstitué et harmonisé à l’ancienne en 1983 par le facteur d’orgue André Thomas (Ster-Francorchamps), à partir des vestiges de l’orgue de Sibret, près de Bastogne. Il servit jusqu’en 1995 à la chapelle Saint-Lambert (XVIIIe s.) à Verviers, avant d’être racheté pour l’église du Saint-Sacrement à Liège (édifice achevé en 1766).

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    NOËLS A L'ORGUE

    Eglise du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), samedi 7 décembre 2013, 11 heures. Entrée libre. Apéritif offert à l’issue du concert, dans les locaux attenant à l’église.

     JPSC

  • BD : la vie de Benoît Labre, prix 2014 de la bande dessinée d'Angoulême

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    2014-01_bd_quelques_ecorces-c15c1.jpgLu ICI :

    Le prix international 2014 de la bande dessinée chrétienne d'Angoulême est décerné à l’album :

    « Quelques écorces d’orange amère : une vie de Benoit Labre »

    Scénario Christophe Hadevis - Dessin d’Erwan Le Saëc - Couleur Tatiana Domas

    Éditions de l’Emmanuel

    Parmi les 9 albums sélectionnés, le jury de la bande dessinée chrétienne d’Angoulême, réuni à la Conférence des Evêques de France à Paris le mercredi 27 novembre 2013, sous la présidence du Père Michel Manguy, vicaire épiscopal curé doyen à Angoulême, a choisi de primer l’album :

    « Quelques écorces d’orange amère : Une vie de Benoit Labre »

    Le jury a apprécié le graphisme et plus particulièrement la dominante des couleurs qui parlent d’elles-même et illustrent la tonalité de l’existence de Benoit Labre. Une histoire qui sort des sentiers battus traditionnels. Celle d’un homme qui vit un total abandon à Dieu. Qui va de lieux en lieux comme un type paumé et dans cette errance spirituelle sa seule accroche est Dieu. Il y avait ses détracteurs, des gens qui le traitaient de fou et tous ceux qui ont découvert qu’il y avait un homme extraordinaire derrière ce vagabond.

    C’est tout à fait dans le ton de ce que nous dit l’Eglise à travers le pape François et son regard sur le pauvre. Nous venons de vivre la démarche Diaconia autour du frère, des exclus et des démunis et cette bande dessinée donne une tonalité à notre regard sur l’être humain sa pauvreté, sa désespérance et comment Dieu est présent dans l’être humain en toutes circonstances.

    plus de détails : http://angouleme.catholique.fr/Quelques-ecorces-d-orange-amere

  • 4/6 décembre : Gustave Thibon sur la chaîne TV Histoire

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    Gustave Thibon, il était une foi sur Accueil  
    Genre : Emissions
    Générique : Produit par KILAOHM et Histoire
    Auteur : Patrick Buisson
    Réalisé par Guillaume LAIDET
    Résumé : En faisant dialoguer le philosophe, le conteur, le théologien que fut Gustave Thibon avec lui-même, ce film restitue l'inquiétude spirituelle des chrétiens confrontés depuis le milieu du XX° siècle à une mutation technique, culturelle et anthropologique sans précédent. Plus qu'une méditation à voix haute, il fait entrer en résonance les images et la parole, la musique et le verbe pour tenter d'ouvrir d'autres "chemins vers l'invisible". C'est à travers ce procédé narratif que se reforme l'imagier d'un monde et d'une humanité aujourd'hui presque totalement disparus, celle où les hommes n'étaient pas exclusivement mus par le désir du consommateur et la raison du technicien. Ce documentaire pose aussi la question du coût de la sortie du religieux pour une société qui ne connaît plus que des "icônes" ou des "idoles".
    Diffusion : 
    04/12/2013 20:40:00 
    06/12/2013 15:25:00 
    Durée : 
    65 minutes 

    "Chrétiens dans la Cité" annonce cette émission de la façon suivante :

    La chaîne Histoire diffusera mercredi 4 décembre un superbe documentaire de Patrick Buisson sur Gustave Thibon, Il était une foi. L'étonnant "philosophe paysan de l'Ardèche" avait le sens des aphorismes percutants.

    Voici quelques de ses réflexions sur l'Etat, fort utiles en ces temps de statolâtrie mortifère : 

    "Tout ce qu'on peut demander à l'Etat, c'est de ne pas trop mettre d'obstacles à l'épanouissement du bonheur que nous portons en nous et que nous recréons chaque jour.

    C'est-à-dire de se cantonner dans sa tâche essentielle qui consiste à nous assurer la paix, la sécurité, la justice, en nous laissant la plus grande liberté possible de penser, d'aimer et d'entreprendre.

    Et pour cela, à l'inverse du courant centralisateur et bureaucratique qui submerge les nations modernes, il doit restreindre ses attributions au lieu de les étendre à l'infini comme il le fait aujourd'hui. Le vampire a beau se déguiser en donneur de sang, par la force des choses, il retient à son profit la plus grande partie du liquide vital qu'il prélève...

    Ce sont les malades incurables qui demandent à la médecine des remèdes-miracle. De même, ce sont les éclopés de la vie intérieure et de l'action créatrice qui croient au programme-miracle des partis politiques. L'Etat-Providence, l'Etat-Thaumaturge est le dieu de ceux qui n 'ont plus assez d'âme pour être heureux par eux-mêmes et qui réclament comme un dû ce bonheur qu 'ils sont incapables de recevoir comme un don." ("Le billet de Waasmunster", janvier 1978 )

    "Nous savons depuis toujours que César s'apparente au diable dans la mesure où il joue à Dieu. Le meilleur gouvernement est celui dont le pouvoir se limite à assurer l'ordre et la justice au-dedans et la paix au-dehors et qui, pour le reste, laisse aux individus et aux corps intermédiaires le soin d'organiser leur propre destin. Celui qui contrôle et arbitre les libertés sans les absorber". (...)

    Et c'est là qu 'achoppe l'idolâtrie de la politique. Les citoyens s'habituent de plus en plus à tout attendre de l'Etat, mais celui-ci n 'a même pas la ressource de la plus belle fille au monde qui peut au moins donner ce qu'elle a, tandis que l'Etat n'a rien par lui-même et ne peut donner que ce qu'il prend.

    Si l'on veut tout recevoir de lui, il faut consentir à s'abandonner totalement à sa providence aliénante jusqu'au jour où l'on s 'aperçoit, trop tard, que s'il ne peut rien pour notre bonheur, il peut presque tout contre la première condition de ce bonheur : notre liberté". ("Le billet de Waasmunster ", juillet-août 1981)

  • Religions et stéréotypes : y a du pain sur la planche !

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    Un "kot à projet" de Louvain-la-Neuve (Kapharnaüm) a réalisé cette video sur les stéréotypes à partir d'une enquête en "micro-trottoir". C'est éclairant et ça en dit long sur la perception (inspirée en grande partie par les médias) que le commun des mortels peut avoir des religions et de la religion catholique en particulier. C'est révélateur et cela nous donne une idée de l'effort qui doit être accompli pour rectifier ces jugements injustes et stéréotypés. A ce niveau, le pape François apparaît comme un modèle susceptible de faire passer une image positive du christianisme. Au boulot, donc ! En Avent!