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Culture - Page 274

  • Maredret, du 8 au 13 juillet : stage de chant grégorien

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    Le contenu du cours est centré sur le chant grégorien et la pose de voix, mais sera également ouvert aux capacités des participants en vue de pratiquer la polyphonie ancienne et autres surprises...

    Le stage se conclura par un concert des participants le dimanche 13 juillet à 17h.

    Pour tous renseignements:
    Sœur Gertrude
    Responsable de l'Accueil Monastique
    082 213 183 (Permanence de 09h30 à 11h00)
    accueil@abbaye-maredret.be
    Site Internet Abbaye
  • À quoi servent encore les monarchies ?

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    De Frédéric Rouvillois sur « FigaroVox » :

    840731247_B97784831Z.1_20130722193854_000_G981233RT.2-0.jpgFigaroVox: Le roi Juan Carlos vient d'abdiquer. L'occasion de revenir sur l'utilité de la monarchie constitutionnelle, jugée souvent comme un archaïsme dans notre monde contemporain. Que ce soit en Belgique, en Espagne, au Danemark, ou aux Pays-Bas, les souverains ne semblent avoir de pouvoir autre que symbolique: ont-ils un poids politique?

    Frédéric Rouvillois: Il convient tout d'abord de distinguer monarchie constitutionnelle et monarchie parlementaire. Dans les monarchies purement constitutionnelles, le roi conserve l'essentiel du pouvoir: c'est le cas du Prince de Monaco ou du roi du Maroc depuis la Constitution de 2011. En revanche dans les monarchies parlementaires de type européen, selon la formule de Louis-Philippe «le roi règne mais ne gouverne pas», c'est-à-dire qu'il ne s'occupe pas de la gestion quotidienne de l'Etat.

    Mais alors, à quoi servent ces monarques?

    Il me semble qu'ils répondent à quatre fonctions politiques essentielles.

    Une fonction de symbole : ils incarnent la stabilité, la continuité et l'unité d'un régime. Le roi est le père de la Nation, garant de son unité.

    Une fonction d'incarnation. Le Prince donne un visage à l'Etat, contribuant ainsi à réchauffer le «plus froid des monstres froids» naguère décrit par Nietzsche. Face au pouvoir sans visages de nos technocraties contemporaines, la royauté parait finalement un pouvoir très humain!

    Une fonction de garantie des droits et libertés. Depuis le XVIIIème siècle, il y a un lien profond entre monarchie parlementaire et Etat de droit. On en a eu un exemple frappant au XXème siècle dans le monde arabe où le déclin des libertés et des droits de l'homme a immanquablement suivi le passage de pays monarchiques à un système républicain. Ce fut le cas en Libye, en Tunisie, en Egypte, en Irak, en Afghanistan, où les monarchies tempérées ont laissé place à des Républiques radicales dirigées par d'une main de fer par des dictateurs. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, loin d'incarner l'arbitraire, le roi dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle est bien souvent l'ultime recours pour le citoyen: sous l'Ancien Régime en France, et dans la tradition monarchique en général, il existe un droit de pétition et un droit de grâce dont le roi est le seul garant.

    Enfin, il exerce une fonction d'arbitre. C'est d'ailleurs ce rôle de modération et de tempérance que Juan Carlos a joué en 1979. Plus généralement, le roi est là pour appeler au peuple pour trancher quand il y a un conflit entre les pouvoirs.

    Finalement, la monarchie constitutionnelle est le régime le plus libéral au sens politique du terme. D'ailleurs en France au XIXème siècle, les libéraux comme Constant ou Tocqueville ne s'y étaient pas trompé et appelaient à la création d'une monarchie parlementaire, plus propre à préserver les libertés individuelles.

    Les rois, princes et princesses sont souvent réduits à la peoplisation. Ces régimes politiques sont-ils en train de se réduire à un simple folklore?

    La peoplisation touche l'ensemble des politiques, et même la sphère religieuse, avec la peoplisation récente du pape François. Mais les monarques ne sont pas réductibles au papier glacé de Point de vue : si c'étaient le cas, ils auraient été remplacés depuis longtemps par des stars de cinéma. S'il y a une telle persistance et une telle continuité de ces régimes, et un tel consensus au sein des populations, c'est bien qu'ils reposent sur un socle profond.

    On accuse souvent les monarchies parlementaires d'avoir un coût élevé pour le contribuable: est-ce une réalité?

    Cette accusation est une blague! En effet en termes économiques, les monarchies rapportent bien plus qu'elles ne coûtent! Regardez le mariage de William et Kate, il a coûté plusieurs dizaines de millions de livres…mais en rapporté plusieurs centaines (tourisme, etc..). Sans parler de la principauté de Monaco, qui doit son essor économique à la famille royale…

    Quand on voit le prix exorbitant d'une campagne présidentielle (révélé dernièrement par l'affaire Bygmalion), on se dit qu'un roi héréditaire couterait presque moins cher..

    Justement, à vous entendre, on a l'impression qu'un régime politique ne pourrait survivre sans monarque. Est-ce le cas de la France également?

    Evidemment. Dans l'esprit du Général, la Vème République était conçue comme une «monarchie républicaine», où le Président jouait le rôle d'une «espèce de monarque». Il savait que les régimes où il n'y a pas d'incarnation suprême, type IVème République, sont les plus instables. Le président français est un monarque constitutionnel. L'article 5 de la Constitution de 1958 exprime clairement le rôle d'arbitre que j'évoquais, au dessus des pouvoirs, des partis, en lien direct avec le peuple. Voilà pourquoi la «présidence normale» est une aberration: un roi normal, ça n'existe pas!

    Dans ce cadre l'abdication signe-t-elle une forme d'échec politique, ou s'inscrit-elle logiquement dans les institutions?

    L'abdication est un «plus» pour la monarchie. Le roi, qui n'est pas soumis aux aléas politiques a une possibilité de renoncement. On l'a vu avec Benoit XVI, chef de la monarchie catholique, on le voit avec Juan Carlos: quand le roi se sent trop faible pour gouverner, quand il sent que rester en place pourrait nuire aux institutions, il peut renoncer à son trône. C'est ce qu'avait fait de Gaulle en 1969, preuve ultime qu'il se considérait bien comme un monarque.

    Réf.Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni à quoi servent encore les monarchies ?

    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'invention du Progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récemment Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011). Son dernier livre Crime et utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme, a été publié chez Flammarion.

    JPSC 

  • Sacré Charlemagne !

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    katschhof-joerg-hempel.jpgTrois expositions à  Aix-la-Chapelle en 2014

    Aachen en Rhénanie-Westphalie du Nord

    Le 28 janvier 814, Charlemagne (Karl der Große) mourait à Aix-la-Chapelle. À l'occasion du 1200e anniversaire de sa mort, la ville d'Aix-la-Chapelle propose du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014 trois expositions pour découvrir sa vie et ses exploits.

    Charlemagne. Pouvoir, Art, Trésors

    Karlsbueste-Andreas-Herrmann.jpgLe roi des Francs et des Lombards, devenu un empereur d'Occident en l'an 800, est considéré comme un personnage historique fondateur tant en France qu'en Allemagne. Il fut l'un des précurseurs de l'Europe. L'empire qu'il a bâti s'étendait de l'Elbe aux Pyrénées et de la mer du Nord au centre de l'Italie. C'est de sa partition que naîtront au fil de l'histoire des pays comme la France, l'Allemagne, mais aussi les pays de l'actuel Benelux ou encore l'Italie. Charlemagne a introduit une réforme de l’éducation qui est qualifiée de "Renaissance carolingienne" depuis le 19e siècle. Sous son règne, la culture et le patrimoine culturel de l’Antiquité ont été redécouverts et régénérés. Charles fit venir de nombreux savants à sa cour et il encouragea la création d’écoles dans les abbayes et les évêchés. L’engagement de Charlemagne au profit de l’éducation, de la littérature et de l’art sont à l’origine de la culture européenne. Il créa également une administration avec une législation et une monnaie uniques. L'exposition présente de nombreux trésors artistiques et historiques de l'époque carolingienne venus de nombreux musées, tant allemands, tant étrangers en plus des trésors qu'Aix-la-Chapelle, la capitale de Charlemagne abrite déjà : La cathédrale, le tombeau de Charlemagne, la salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle ou encore le Centre Charlemagne.

    Informations pratiques

    Lieux d'exposition 

    Krönungssaal Rathaus / Salle du couronnement de l'Hôtel de Ville
    Aachener Rathaus, Markt 

    "Lieux de pouvoir"
    L'exposition retrace la vie de la cour de Charlemagne à l'époque carolingienne.

    Centre Charlemagne
    Le Centre Charlemagne a ouvert ses portes dès le 14 janvier 2014, l'exposition aura lieu à partir du 19 juin 2014.
    Katschhof (entre Hôtel de Ville et Cathédrale)
    "L'art sous Charlemagne"
    Des ivoireries, orfèvreries et manuscrits d'une valeur inestimable de l'époque carolingienne et es œuvres d'art provenant de l'École Palatine" de Charlemagne.


    Domschatzkammer / Trésor de la cathédrale
    Johannes-Paul-II.-Straße
    "Trésors perdus"
    Certains objets du trésor de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle datent de l'époque de Charlemagne comme sarcophage dans lequel Charlemagne fut inhumé.

    Expositions du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014

    Prix d'entrée

    Pour les trois expositions

    Adultes : 14 €
    Tarif réduit : 10 €
    Carte famille : 32 €

    Horaires d'ouverture

    Tous les jours de 10 à 18 heures
    Jeudi de 10 à 21 heures

    Point Info Haus Löwenstein 
    Markt 39 
    Ouvert tous les jours 
    de 10 à 13 et de 14 à 18 heures
    www.karldergrosse2014.de 
    www.route-charlemagne.eu

    Ref. ici : Sacré Charlemagne Trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014

    JPSC

    Le règne de Charlemagne était aussi au coeur de la "nuit de la cathédrale" de Liège learton5 (1).png samedi 31 mai, avec une conférence intéressante de Florence Close, chargée de cours à l'Université de Liège. Le règne de Charlemagne fut, entre autres,  celui de l'efflorescence d'un chant liturgique nouveau, né de la fusion des psalmodies gallicanes et romaines: le chant grégorien. Pour la circonstance les vêpres et les complies qui encadraient la soirée lui ont été entièrement dédiées, avec le concours d'une quinzaine de choristes issus de l'académie belge de chant grégorien http://www.gregorien.be

  • Message du pape pour la 48e journée mondiale des communications sociales

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    MESSAGE DE LA JOURNEE DES COMMUNICATIONS SOCIALES

    "La communication au service d’une authentique culture de la rencontre", tel est le titre du message du Pape François pour la 48 Journée mondiale des communications sociales (1 juin). Voici le texte portant la date du 24 janvier, fête de saint François de Sales, patron de la presse catholique:

    "Nous vivons dans un monde de plus en plus petit où il semblerait alors facile de se faire proches les uns des autres. Le développement des transports et des technologies de communication nous rapprochent, nous connectant toujours plus, et la mondialisation nous rend interdépendants. Cependant, au sein de l'humanité persistent des divisions, parfois très marquées. Au niveau mondial, nous voyons l'écart scandaleux entre le luxe des plus riches et la misère des plus pauvres. Souvent il suffit d'aller dans les rues d'une ville pour voir le contraste entre les personnes vivant sur les trottoirs et les lumières étincelantes des boutiques. Nous y sommes tellement habitués que cela ne nous frappe plus. Le monde souffre de nombreuses formes d'exclusion, de marginalisation et de pauvreté, ainsi que de conflits où se mélangent les causes économiques, politiques, idéologiques et, malheureusement, même religieuses. Dans ce monde, les médias peuvent contribuer à nous faire sentir plus proches les uns des autres; à nous faire percevoir un sens renouvelé de l'unité de la famille humaine, qui pousse à la solidarité et à l'engagement sérieux pour une vie plus digne. Bien communiquer nous aide à nous rapprocher et à mieux nous connaître les uns les autres, à être plus unis. Les murs qui nous divisent ne peuvent être surmontés que si nous sommes prêts à nous écouter et à apprendre les uns des autres. Nous avons besoin de régler les différences à travers des formes de dialogue qui nous permettent de grandir dans la compréhension et le respect. La culture de la rencontre exige que nous soyons disposés non seulement à donner, mais aussi à recevoir des autres. Les médias peuvent nous aider dans ce domaine, surtout aujourd'hui, alors que les réseaux de communication humaine ont atteint une évolution extraordinaire. En particulier, l'Internet peut offrir plus de possibilités de rencontre et de solidarité entre tous, et c'est une bonne chose, c’est un don de Dieu. Il y a cependant des aspects problématiques: La vitesse de l’information dépasse notre capacité de réflexion et de jugement et ne permet pas une expression de soi mesurée et correcte. La variété des opinions exprimées peut être perçue comme une richesse, mais il est également possible de s’enfermer dans une sphère d'informations qui correspondent seulement à nos attentes et à nos idées, ou même à des intérêts politiques et économiques déterminés. L'environnement communicatif peut nous aider à grandir ou, au contraire, à nous désorienter. Le désir de connexion numérique peut finir par nous isoler de notre prochain, de nos plus proches voisins. Sans oublier ceux qui, pour diverses raisons, n'ont pas accès aux médias sociaux, et risquent d'être exclus. Ces limites sont réelles, pourtant elles ne sauraient justifier un rejet des médias sociaux. Elles nous rappellent plutôt que la communication est, en définitive, une conquête plus humaine que technologique. Par conséquent, qu’est-ce qui nous aide dans l'environnement numérique à grandir en humanité et dans la compréhension mutuelle ? Par exemple, nous devons retrouver un certain sens de la lenteur et du calme. Ce qui demande du temps et la capacité de faire silence pour écouter. Nous avons également besoin d’être patients si nous voulons comprendre celui qui est différent de nous : la personne s'exprime pleinement non pas quand elle est simplement tolérée, mais lorsqu’elle se sait vraiment accueillie. Si nous désirons vraiment écouter les autres, alors nous apprendrons à regarder le monde avec des yeux différents, et à apprécier l'expérience humaine comme elle se manifeste dans différentes cultures et traditions. Mais nous saurons également mieux apprécier les grandes valeurs inspirées par le christianisme, comme la vision de l'homme en tant que personne, le mariage et la famille, la distinction entre la sphère religieuse et la sphère politique, les principes de solidarité et de subsidiarité et bien d'autres.

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  • L’Ascension du Christ de Hans von Kulmbach

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    Emmanuelle Hénin, spécialiste de la peinture de la Renaissance, décrypte le célèbre tableau du peintre Hans von Kulmbach :

    ASCENSION-CHRIST-HANS-VON-KULMBACH.jpg« Ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée ». Le langage symbolique de l’évangéliste (élévation, ciel, nuée) est pris en quelque sorte au pied de la lettre par le peintre : en peinture, la métaphore devient image visible. « Ils le virent » Le regard des apôtres est bien le sujet principal du tableau. Comme dans le texte, l’événement est présenté de leur point de vue. Avec Marie, ils forment un cercle, une chaîne de regards et de mains jointes : petite communauté soudée par la prière, la charité et l’attention à l’autre. Deux d’entre eux s’embrassent, d’autres s’étonnent, tant ils sont peu préparés au départ du maître, malgré les multiples annonces et le dernier discours d’adieu. Cette poignée d’hommes rustres n’a pas conscience de former le noyau de l’Église universelle, appelée bientôt à essaimer sur toute la terre. Humble et émouvante naissance de la chrétienté. « S’élever et disparaître à leurs yeux » Ils forment cercle autour d’un vide, que le peintre a placé au centre de son tableau pour signifier la disparition de Jésus : ce que contemplent les apôtres, c’est une absence. Depuis une montagne évoquant le mont Thabor de la Transfiguration, Jésus sort de leur champ de vision, selon une expérience que l’artiste a voulu faire partager au spectateur. « Dans une nuée » Au registre supérieur, le peintre a préféré élider la représentation du Christ en gloire pour insister sur la disparition et sur le désarroi des apôtres. La nuée tourbillonnante, la trouée lumineuse, le manteau rouge du Christ sont des signes suffisants de sa glorification. Loin d’abandonner les hommes, Jésus par son ascension unit la terre au ciel, élève la nature humaine en la faisant participer de la nature divine. Un jour, nous serons nous aussi assis à la droite du Père.

    Hans von Kulmbach

    Ce peintre ainsi appelé du nom de son village natal (1480-1522) est un des disciples les plus doués de Dürer, et travaille à ses côtés à Nuremberg à partir de 1500. Moins adroit que lui dans la peinture des visages et de la psychologie, il partage son sens subtil de la couleur, influencé par l’art de Venise. Il exécute surtout des dessins, des portraits et des tableaux religieux, et s’inspire parfois des compositions du maître. C’est le cas pour cette Ascension, qui reprend précisément le schéma d’une gravure de la Petite Passion (1511) : cette façon de montrer seulement les pieds du Christ apparaît au VIe siècle et perdure jusqu’à la fin du Moyen Âge.

    Sur le site web de "La Vie", ici: L’Ascension du Christ de Hans von Kulmbach

     JPSC  

  • Famille Chrétienne ? A Liège, une conférence du Président du Conseil pontifical pour la famille

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    Le diocèse de Liège accueillait ce lundi 26 mai Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille: à l'église Saint-Jacques, celui-ci a donné une conférence et répondu ensuite à plusieurs questions concernant le Synode des évêques, la pastorale du mariage et la situation de la famille dans la société actuelle.

    C’est Mgr Jean-Pierre Delville qui a accueilli le prélat devant un parterre d'invités et une très nombreuse assistance,

     Le texte de la  conférence de Mgr Paglia se trouve sur le site web de l’évêché de Liège. Extraits :

     « Devant nos yeux, la crise profonde que la famille traverse partout dans le monde est évidente, en particulier là où le niveau de vie augmente. L’hégémonie d’une culture de l’individualisme et du consumérisme –qui va de pair avec la mondialisation du marché pur et simple– semble avoir pour premier effet l’affaiblissement d’abord, et la destruction de la famille ensuite, et avec la famille, la destruction de toutes les formes de vie associée stables. Il ne s’agit pas d’un projet explicite, parce que tout le monde se rend compte de la grande utilité de l’institution familiale dans la création d’une forme stable de tissu social. La crise est plutôt la conséquence d’une série de processus économiques, sociaux et culturels mis en mouvement par le progrès économique et la modernisation culturelle. (…) Dans cette perspective, la famille n’est plus niée, mais elle est placée à côté des nouvelles formes d’expérience relationnelle qui sont apparemment compatibles avec elle, même si en vérité, elles la démontent ".

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  • Ce samedi 24 mai: Plain-Chant sur Liège

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    cours 2011-2012 042.JPG

    Ce samedi 24  mai, deux églises accueillent au cœur de Liège la XI journée du Plain-Chant.

    Les voix de l’Académie de Chant grégorien (dir. Stéphan Junker) dialoguent cette fois avec la polyphonie baroque de l’Ensemble Artemiss (dir. Bénédicte Messiaen).

    À  16 heures, concert en l’église des Bénédictines (Bd d’Avroy, 54) : le plain-chant des liturgies royales de la fin du moyen âge aux temps modernes et le Miserere à trois voix de Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749).

    À 18 heures, en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), grande messe votive du Christ-Roi, avec la Messe Royale du 1er ton du Liégeois Henry Du Mont (Looz, 1610-Paris 1684), des motets de François Couperin (1668-1733) et le Magnificat parisien  du 6e ton royal à quatre voix mixtes (ms 1739).

    Aux orgues Le Picard (XVIIIe s.) des Bénédictines et Thomas du Saint-Sacrement : Patrick Wilwerth et Eric Mairlot.

    Réception à 19h00. Entrée libre à toutes les manifestations. Renseignements : e-mail  sursumcorda@skynet.be . Tél. 04.344.10.89 .

    Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • La Fête de l'Orgue 2014 à Liège

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    Pour sa 5e saison, la Fête de l'Orgue à Liège s’ouvre avec un Hommage à Pierre Froidebise, rendu par l’organiste américaine Carolyn Shuster-Fournier le dimanche 25 mai, à 16h, à la Salle philharmonique, en partenariat avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Du 25 mai au 30 juin, une exposition retrace la vie et l’œuvre de Pierre Froidebise dans les couloirs de la Salle philharmonique.

    Comme chaque année, un spectacle est tout spécialement conçu pour les enfants, en partenariat avec les Jeunesses Musicales de Liège : L'Orgue pantomime avec les Frères Taquins, les plus célèbres mimes du pays qui donneront la réplique à l'organiste Serge Schoonbroodt aux claviers de l'orgue fraîchement restauré de la Collégiale Saint-Barthélemy, le vendredi 30 mai.

    Le week-end des 31 mai et 1er juin permettra aussi d'entendre au Temple protestant (rue Lambert Le Bègue) le batteur jazz bien connu Michel Debrulle en duo avec l'organiste Yoann Tardivel, des élèves des académies de musique (Organistes en fête), ainsi que les jeunes talents Stéphane Mottoul (orgue) et Aurélien Fillion (compositeur) dans un programme conçu autour de César Franck à l’église Sainte-Marie-des-Anges. Et le point fort de cette nouvelle saison est sans conteste Ce soir, on improvise ! avec l'organiste allemand Bernhard Leonardy qui improvisera à la Salle philharmonique sur des mélodies proposées par le public et pourquoi pas une chanson de notre Stromae national.

    La salle des pas perdus de la Gare des Guillemins propose aussi durant un mois une exposition de quatre orgues de la Fédération Wallonie-Bruxelles en format « lenticulaire ».

  • Plain Chant sur Liège le samedi 24 mai 2014

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    LES VOIX DU PLAIN-CHANT

    ET DE LA POLYPHONIE BAROQUE

    L’histoire du plain chant  ne s’arrête pas avec l’âge d’or du grégorien (VIe-VIIIe s.), ni avec l’invention de l’organum et de la polyphonie. Au siècle même de Louis XIV, le gallicanisme inspire des plains chants qualifiés parfois de baroques dont certaines œuvres sont demeurées populaires jusqu’au XXe s.,  comme le salve regina  oratorien ou les messes royales du Liégeois Henry Du Mont (1610-1684) : une littérature modale écrite avec un savoir faire qui mérite le détour. 

     

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    Programme du concert

     

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    (16h, église des Bénédictines, Bd d’Avroy, 54)

    Académie de chant grégorien:

    Plain chant des liturgies royales

    Introït « Ecce advenit » (fête des rois mages) • Alleluia « Potestats eius » (fête du Christ-Roi) • Offertoire « Posuisti » (couronnement des martyrs) • Antienne « Sancte martyr » (office de la fête du rois saint Olav de Norvège) • Antienne ad magnificat « Preciosus martyr » (vêpres de la fête du roi saint Olav de Norvège)

    Sanctus, Agnus Dei et Ite missa est de la « Messe Royale » du 1er ton (Henry Du Mont, 1669) 

    « Magnificat » du 6e ton royal en faux-bourdon,liturgie parisienne, 1739 (ci-dessous, interprété par le choeur de Notre-Dame de Paris, avec Pierre Cochereau aux grandes orgues:) 

     

     

    Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard"  (1737)

    oeuvres baroques 

    Ensemble vocal "Artemiss" et Eric Mairlot à l’orgue:

    «Miserere» à trois voix de Louis-Nicolas Clérembault (16376-1749) 

     

     Programme des chants de la messe 

     

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    (18h, église du Saint-Sacrement, Bd d'Avroy, 132) 

    Académie de chant grégorien: 

    Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus » en l’honneur du Christ-Roi

    Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei de la « Messe Royale » du 1er ton d’Henry Du Mont (Looz 1610 – Paris 1749)

    « Magnificat » du Ton Royal (Paris, XVIIe s.) 

    Ensemble vocal « Artemiss » et Eric Mairlot à l’orgue :

    Trois Motets

     « Jubilemus, exultemus » et « consacrons nos airs » de François Couperin (1668-1733) • « Benedicam Dominum » d’Henry Du Mont (1676-1749) 

    Patrick Wilwerth: 

    à l’orgue Thomas du Saint-Sacrement 

    La messe sera célébrée selon le missel de 1962 

     

     Les acteurs musicaux de la journée 

      

    3760014190506_600.jpgFondé en 2002 à Louvain-la-Neuve, l’Ensemble Vocal féminin Artemiss est initialement dirigé par Charlotte Messiaen qui dirige aussi l’Ensemble Vocal du Brabant-Wallon, dont les choristes sont issues pour la plupart. Quelques unes d’entre elles chantent ensemble depuis plus de vingt ans et les projets ponctuels qu’elles animent (mariages, concerts) entretiennent ce plaisir toujours renouvelé de se retrouver autour du chant. Elles ont eu la chance d’être accompagnées ou de recevoir les conseils de James Ottaway, Jacques Willemyns, Sébastien van Bellegem, Fabien Moulaert ou encore Nicolas Achten. Aujourd’hui, c’est Bénédicte Messiaen qui a repris la direction de l’Ensemble.

    Cliquez ici pour afficher artemiss.

     mairloteric.jpgNé à Liège en 1968, Éric Mairlot étudie l’orgue aux Conservatoires royaux de Bruxelles et Liège avec Hubert Schoonbroodt et Anne Froidebise. Il y obtient plusieurs Premiers Prix ainsi qu’un Diplôme Supérieur d’orgue.

    Licencié en musicologie de l’Université Libre de Bruxelles, il a collaboré de 1993 à 1995 à l’Inventaire des Orgues de Wallonie.

    De 1996 à 1999, il a travaillé à la Bibliothèque royale Albert Ier de Bruxelles. Depuis 2000, il est rédacteur des programmes de salle de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) et chargé de programmation. En 2005, il a pris part à l’inauguration du grand orgue Schyven (1888) restauré de la Salle philharmonique de Liège, et en 2007, a joué la Symphonie « avec orgue » de Saint-Saëns avec l’OPRL en Suisse (Zurich, Berne et Genève). Depuis 2010, il est organiste titulaire du grand orgue Schyven (1884) de l’église royale Saint Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles, église principale du diocèse aux Forces armées belges. Depuis janvier 2013, il est également assistant bibliothécaire de l’OPRL.

    L’Académie de Chant grégorien

    13_05_11_18-07-24_DxO-border.jpgest présente à Liège depuis 2003.  Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy. À Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie organise aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est  confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. A Liège, les cours sont animés par Stéphan Junker, avec le concours de Gérald Messiaen.  

    Stephan Junker

    13_05_11_16-42-30_DxO-border.jpgest  licencié en philologie classique de l’Université de Liège et diplômé du conservatoire de Bruxelles, où il fit partie de la classe de Jules Bastin. Il est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers.

     Stéphan Junker dirige aussi le choeur de la cathédrale Saint-Paul à Liège

     

    Patrick Wilwerth

    025.JPGorganiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.

    Patrick Wilwerth est titulaire des orgues de l'église du Saint-Sacrement à Liège

    Entrée libre à toutes les manifestations.

    Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

    voir aussi: http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • KTO: débat sur le film "Cristeros"

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    JPSC

  • Pudeur, pédophilie, famille, Soljénitsyne : la newsletter de l'Observatoire Sociopolitique de Fréjus-Toulon

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    De l'Observatoire Sociopolitique de Fréjus-Toulon

     

    Rhabillez-vous !
    Par le père Louis-Marie Guitton.

    Tout récemment nous avons assisté à un véritable festival autour de la nudité, à l’occasion de la polémique causée par la diffusion du livre pour enfant « Tous à poil ». Scandale d’un côté, dérision de l’autre
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    Pédophilie : rompre le silence !
    Par Falk van Gaver.

    C’est un sujet dont personne n’aime parler, et particulièrement pas les catholiques, échaudés par la révélation médiatique de nombreux crimes sexuels dans l’Église.
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    Un nouveau modèle de famille pour la société française
    Par Mélina Douchy-Oudot.

    L’un des rapports commandés par le gouvernement et remis au ministre délégué chargé de la famille sur lequel ont notamment travaillé certains de mes collègues juristes parmi lesquels, outre le Professeur Anne-Marie Leroyer

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    Nos jeunes
    Par Philippe Conte.

    Alexandre Soljenitsyne rédige en1995 trois courts récits intitulés « Nos jeunes » qui décrivent les différentes voies par lesquelles la jeunesse soviétique est amenée, dans les années 30, à adhérer à la « nouvelle culture », à la « nouvelle idéologie ».

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