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Culture - Page 278

  • Le temps de la Septuagésime

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    Ce dimanche, dans la liturgie traditionnelle, commencent les trois semaines préparatoires au Carême : septagésime, sexagésime, quinquagésime, les ornements violets et les chants sont déjà ceux  de la pénitence : plus de gloria ni d’alleluia. Un commentaire monastique de Dom Pius Parsch nous rappelle le sens de cet alleluia qui ne reviendra pas avant la nuit de Pâques :

    « Avec la Septuagésime se produit, dans la liturgie, un changement brusque de sentiments; c'est alors que disparait des chants liturgiques un petit motif. Enfants d'un siècle de peu de foi, nous n'en sommes pas frappés; mais le Moyen Age croyant ressentait vivement ce changement: l'Alleluia cesse et nous ne l'entendrons plus que dans la nuit de Pâques.

    A la messe, le Roi divin, qui fait son entrée au moment de l'Evangile, n'est plus salué par le chant de l'Alleluia. De même les huit Heures de prière du jour ne commencent plus par l'Alleluia. On le remplace par le chant ou la récitation de cette formule: Louange à toi, Seigneur, Roi de la gloire éternelle. C'est assurément un beau salut; mais ce n'est qu'un supplément qui nous fait deviner toute l'importance que l'Eglise attribue à l'Alleluia.

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  • Des individus réduits à l'état d'atomes interchangeables et anonymes...

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    "... on a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes. La liberté véritable ne peut avoir qu'un contenu concret : elle est faite d'équilibres entre des petites appartenances, des menues solidarités : ce contre quoi les idées théoriques qu'on proclame rationnelles s'acharnent; quand elles sont parvenues à leurs fins, il ne leur reste plus qu'à s'entre-détruire. Nous observons aujourd'hui le résultat."
    Claude Lévi-Strauss - De près et de loin (1988).
     
    (via Metablog)

  • Eugenio Corti nous a quittés

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    De Philippe Maxence sur l'Homme Nouveau :

    Eugenio Corti : un gentilhomme des lettres s'en est allé…

    Corti-2.jpgLa nouvelle m’est parvenue en prenant son temps, entrant à sa manière en dissidence avec cette modernité qui se perd dans le mouvement qu’elle baptise progrès au détriment de l’être, ce petit reflet divin dans la Création. Eugenio Corti, le romancier italien, – le grand romancier italien –, a rendu son âme à Dieu le 4 février dernier. Que faisions-nous ce jour-là alors que l’écrivain s’apprêtait à retrouver son Créateur, pour cette rencontre qui est la rencontre ? Rien d’important ou d’essentiel, de toute façon, au regard de l’éternel face-à-face qui débutait à ce moment-là.

    Face à l'auto-destruction

    Eugenio Corti est né le 21 janvier 1921 à Besana in Brianza et il est mort au même endroit, relié de toutes les fibres de son être à cette terre lombarde qui lui a donné une grande partie de lui-même, dans cette alchimie secrète qui s’opère entre l’individu, l’histoire, la géographie et les traditions venues du fond des âges.

    Sa vie ressemble pour beaucoup à son personnage du Cheval rouge. Fils d’un petit industriel, Eugenio Corti fit ses études à Milan avant que la guerre interrompe le cours de celles-ci et le projette dans la grande folie d’une humanité décidée à s’auto-détruire. En s’engageant dans l’armée, Eugenio Corti a donné à son existence la direction décisive même si alors il ne pouvait l’imaginer. Devenu lieutenant, il se porte volontaire pour le Front de l’Est, afin de se battre contre le bolchevisme aux côtés des Allemands, alors alliés des Italiens.

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  • Amin Maalouf aux Grandes conférences catholiques à Bruxelles

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    Dans son dernier roman, "Les Désorientés" (Grasset, 2012), ce bâtisseur de passerelles entre Orient et Occident conte un retour d’exil dans cet Orient perdu, fantasmé.

    L’écrivain franco-libanais Amin Maalouf était lundi de passage à Bruxelles. Cet inlassable observateur du monde et des sociétés arabes - élu à l’Académie française en 2011, l’année même des révolutions arabes - était l’orateur d’un soir aux Grandes conférences catholiques. Dans son dernier roman, "Les Désorientés" (Grasset, 2012), ce bâtisseur de passerelles entre Orient et Occident conte un retour d’exil dans cet Orient perdu, fantasmé. Un "exil" qu’il connaît bien pour avoir quitté le Liban, en 1976, en raison de la guerre civile. Et qu’il prolonge souvent sur l’île d’Yeu, au large de la Vendée. La « Libre » l’a interrogé sur l’échec des « printemps » arabes (extraits) :

     «  (…) Les révolutions arabes ont remis ces sociétés - longtemps paralysées, étouffées par des régimes autoritaires ou despotiques - dans la marche du monde. A la lumière de ce qui s’est passé depuis trois ans, croyez-vous en la capacité des peuples arabes de se réinventer, de se moderniser ?

    Je pense que ces sociétés peuvent sortir de la grande impasse historique dans laquelle elles se trouvent aujourd’hui. Cependant, je dois vous avouer que l’espoir que j’ai eu en voyant ce qui se passait dans un certain nombre de pays arabes, il n’en reste aujourd’hui plus grand-chose. Je suis profondément déçu. Le seul pays où quelque chose d’intéressant s’est produit, c’est la Tunisie. Le reste, c’est plutôt lamentable. Mais il ne faut pas en tirer de conclusions pour l’avenir. Je crois que quelque chose est apparu il y a trois ans, qui révèle qu’il y a une certaine aspiration. Elle a été noyée, détournée, elle a été bafouée, écrasée dans certains pays, mais peut-être qu’elle reviendra.

    Que manque-t-il encore aux sociétés arabes, qui ont retrouvé la parole et le goût de la liberté, pour progresser dans la voie du développement ?

    Je crois qu’il n’y a pas de recette miracle. Il faut des institutions qui fonctionnent, une acceptation de l’égalité de tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance religieuse, ethnique, ou autre. Je crois que c’est un monde qui n’est pas fondamentalement différent du reste de la planète. Ce sont les mêmes principes qui vont conduire au progrès, c’est-à-dire l’état de droit, la démocratie, une vie politique fiable, la séparation de la politique et de la religion, la séparation de l’identité, ou de l’aspiration identitaire, et de la religion. (…)

    L’islam paraît se mêler plus de la vie quotidienne dans ces sociétés...

    Je pense que l’islam ne se mêle pas. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui utilisent la religion pour faire avancer leurs positions politiques. Mais dès que les gens ont la possibilité de réfléchir, il leur arrive de se révolter. On l’a vu en Tunisie, en Egypte. C’est une attitude qu’on peut retrouver dans tous les pays musulmans; des gens qui se disent : "Nous sommes de bons croyants mais nous ne pensons pas du tout que la religion ait vocation à gouverner tous les aspects de notre vie." Il est tout à fait possible d’avoir une place raisonnable pour la religion. »

     Réf. Amin Maalouf: "Il ne reste plus grand-chose de l’espoir"

     "Tout à fait possible" ? Amin Maalouf, qui est un adepte de la philosophie des « Lumières », sous-estime peut-être le rôle des identités religieuses traditionnelles dans ces sociétés où la sécularisation à l’occidentale ne signifie rien. JPSC. 

  • A propos du tutoiement

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    Dans un célèbre film de Jean Renoir, « La grande illusion » (1936), qui met en scène deux officiers français internés en Allemagne pendant la « Grande Guerre » (1914-1918), le capitaine de Boëldieu  (Pierre Fresnay) répond à son frère d’armes, le lieutenant Maréchal ( Jean Gabin) : « je dis vous à mon père, je dis vous à ma mère, pourquoi vous tutoierais-je ? ». Aucune morgue dans le ton de cette réplique, seulement ce qu’on appelait alors la bonne éducation.

    Notons qu’elle n’était pas l’apanage des gens « bien-nés ». Dans nos dialectes populaires de Wallonie,  l'utilisation du vos (=vous) était aussi l'usage (y compris pour s'adresser aux animaux domestiques !). Ti (=tu ) était considéré comme vulgaire, et généralement mal perçu par la personne à qui il s’ adresse. Même si le wallon disparait aujourd’hui, en tant que langue de conversation, il reste encore des traces de son influence sur l’emploi du pronom « tu », en Belgique francophone. Le vouvoiement exprime la politesse, le tutoiement est familier et ne s’emploie normalement pas sans la permission de l’interlocuteur.

    Lorsque, voici un demi-siècle, au moment du concile Vatican II, les traductions liturgiques de la messe en français se mirent à tutoyer (en latin la question ne se pose pas) Dieu lui-même, elles ont choqué plus d’un fidèle. Ces familiarités ont aussi déteint sur la gestuelle et la dignité même du culte et, quelquefois,  la manière dont s’expriment ses ministres dans leurs relations « pastorales ». Le pape François lui-même utilise volontiers le tutoiement "démocratique" ou un langage peu formel. Lors d’une visite à la paroisse Saint-Cyril à Rome le curé s’est d’ailleurs cru autorisé à le saluer à son tour en ces termes : « Merci, François, parce que tu es ici parmi nous ... nous avons vraiment besoin d'un pape qui réveille nos cœurs du long sommeil de l'ennui ». C’est le site « Benoît  et moi » qui rapporte cette anecdote couleur du temps, tirée de  www.papalepapale.com.

    Autres temps, autre mœurs …

    JPSC

  • Zurbaran, maître de la Contre-Réforme espagnole à l'honneur à Bruxelles

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    prev_pfile222540_activity13203.jpgZURBARÁN

    Maître de l'âge d'or espagnol

    Francisco de Zurbarán est l’un des grands peintres baroques espagnols, à l’instar de Velázquez et de Murillo. Pour la première fois en Belgique, il sera possible de voir un aperçu de sa production artistique. Son œuvre (essentiellement des sujets religieux) se caractérise par un naturalisme pur, empreint d’une sensibilité poétique moderne. Le « peintre de la contre-réforme » traduit dans ses toiles la nouvelle mentalité apparue après le Concile de Trente (1545-1563), qui a fait souffler sur l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles un vent de nouveauté, non seulement dans le domaine des beaux-arts mais aussi dans le théâtre, la littérature et la musique.

    Du MERCREDI 29.01 au DIMANCHE 25.05.2014

    au PALAIS DES BEAUX-ARTS

    informations

  • Octobre 2014 : le cardinal Burke à Saint-Pierre de Rome avec le peuple des « tradis »

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    Communiqué du « Cœtus Internationalis Summorum Pontificum » 2 février 2014, en la fête de la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie :

    burke.jpg« Le CISP est très heureux d’annoncer que c’est le cardinal Raymond Leo Burke, préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, qui célébrera à Saint-Pierre de Rome, le samedi 25 octobre 2014 à midi, pour les pèlerins du troisième pèlerinage du peuple Summorum Pontificum. Le CISP remercie Son Éminence, le cardinal Comastri, archiprêtre de Saint-Pierre, pour sa disponibilité et la rapidité avec laquelle il nous a permis de fixer dès aujourd’hui la date et l’heure de cette célébration qui représente désormais le temps fort de son pèlerinage ad Petri Sedem.

    Nous pouvons ainsi donner bien plus tôt que d’habitude le feu vert aux préparatifs du pèlerinage, ce qui devrait aider les pèlerins non européens, même les plus éloignés de Rome, à se joindre plus facilement à nous. D’année en année, grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, les richesses de la forme extraordinaire du rite romain deviennent toujours plus accessibles à l’Église universelle (Instruction Universæ Ecclesiæ du 30 avril 2011) et il nous semble juste de permettre aux fidèles des périphéries de l’orbe catholique de pouvoir s’unir à ce moment de prière
    et de témoignage.

    Nous rappelons que le pèlerinage commencera le jeudi 23 octobre et se terminera pour la fête du Christ-Roi, dimanche 26 octobre. »

    Référence : Le cardinal Burke à Saint-Pierre de Rome avec le peuple Summorum Pontificum

    JPSC

  • Il y a 1200 ans, quand mourait Charlemagne...

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    Sur Herodote.net :

    Charlemagne, le grand Roi     

    Il y a 1200 ans, le 28 janvier 814, mourait Charlemagne. 

    Assisté de clercs visionnaires, il a creusé les fondations d'un nouveau monde, le nôtre. 

    Peu d'hommes ont autant que lui pesé sur le cours de l'Histoire.

    Revenons sur ce personnage exceptionnel et méconnu... 
     
    Charlemagne s'entretient avec son fils Pépin, roi d'Italie
     
     
     
     
     
  • Peut-on vendre à l'encan le patrimoine religieux ?

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    De François Teutsch sur Boulevard Voltaire :

    L’archevêque de Rouen bazarde le patrimoine de l’Église…

    Brader le patrimoine religieux est très à la mode dans les diocèses. Baisse du nombre de pratiquants, crise des vocations, difficultés financières face aux charges énormes d’entretien des bâtiments, les raisons sont parfois légitimes de vendre des édifices inutilisés depuis des décennies. L’archevêque de Rouen, Mgr Jean-Charles Descubes, s’y met également. Mais lui va beaucoup plus loin : il fait vendre, ce 30 janvier, à l’hôtel Drouot, de nombreuses pièces d’art sacré appartenant au diocèse : vêtements liturgiques anciens ; objets d’art, crucifix ou enluminures ; calices et ostensoirs ; et, surtout, reliquaires garnis de reliques.

    La maison de ventes a procédé à une publicité discrète. Et on la comprend : tardives, les réactions sont plutôt stupéfaites ! Un prêtre du diocèse estime que l’affaire est grave ; des laïcs s’adressent à l’archevêque pour lui demander des explications. De quel droit décide-t-il ainsi de vendre, loin de sa ville, des objets appartenant au patrimoine ancestral de la communauté chrétienne ? Pourquoi n’a-t-il pas communiqué sur le sujet, expliqué la cause de cette vente, proposé à ses diocésains de se porter acquéreur ? Aucune réponse n’a été apportée à ces questions insolentes.

    L’archevêché a mollement contesté, par un communiqué aussi sec qu’obscur. Mais le catalogue de l’exposition, bien réel, est explicite. Il comporte notamment, chose spécialement choquante, des reliques.

    On pense ce qu’on veut de la piété populaire envers les reliques des saints. D’un point de vue laïc, c’est une violation délibérée du Code civil, qui est clair : « Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence », puis « Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles. » D’un point de vue catholique, c’est la même chose : « Il est absolument interdit de vendre les saintes reliques. » (Code de droit canonique)

    Que Mgr Descubes et les divers « conseils » qui l’entourent se moquent éperdument de ces « vieilleries » n’étonne personne. Le mépris que certains clercs affectent envers d’anciennes formes de dévotion n’a d’égal que leur enthousiasme pour une modernité perpétuellement dépassée. Mais qu’ils acceptent que des restes humains, autrefois vénérés comme reliques de saints, soient vendus à l’encan est un scandale.

    Il paraît que le diocèse de Rouen est dans une situation financière difficile. Ce ne sont pas les quelques milliers d’euros rapportés par cette vente qui y changeront grand-chose. (...)

  • Théorie du genre, du pur fantasme ?

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    Le monde de l'information fait passer pour totalement infondée la rumeur selon laquelle les responsables de l'éducation (en France, mais aussi ailleurs...) font entrer à l'école des initiatives inspirées de la théorie du genre (voir ICI). L'Observatoire de la théorie du genre met les choses au point :

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    Rumeurs sur la théorie du genre à l’école - Certaines craintes des parents sont légitimes

     

    Depuis quelques jours et suite à la circulation de sms entre parents d’élèves, le ministère de l’éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disante rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école.

    Si le contenu de certains sms, notamment ceux relatés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère, que rien n’est vrai. Les parents ont, malheureusement, plusieurs raisons de se montrer vigilants.

    Depuis presque un an, l’observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ».

    On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.

    Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :

    - Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.

    - L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.

    - La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.

    - La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : «  que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

    - La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.

    - Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres "non-genrés" comme "Papa porte une robe".

    Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.

    Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques.

    Dans ces conditions, l’Observatoire de la théorie du genre appelle les parents à la vigilance et les invite à signer la pétition adressée à Vincent Peillon pour demander la fin de l’expérimentation du programme « ABCD égalité »Cette pétition a déjà rassemblé plus de 70.000 signataires et dépasse les 10.000 partages.

  • Israel : découverte d'une église du 6e siècle

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    700_g7v3jkyc12q8fagjdirmtwtckbmworq5.jpgIsraël. Encore une église byzantine mise au jour (source)

    Les vestiges d’une église vieille de quelque 1500 ans, ornée de magnifiques mosaïques, et cinq inscriptions ont été découverts lors des fouilles de sauvetage menées par les Autorités des Antiquités d’Israël, avant la construction d’un nouveau quartier à Moshav Aluma, près de Pelugot Junction, à côté de la route principale reliant Ashkelon à Beit Guvrin et Jérusalem. L’édifice mesure 22 mètres de long et 12 mètres de large. Il comprend une nef centrale divisée par des colonnes de marbre. À l’avant du bâtiment se trouve une grande cour ouverte (atrium) avec un sol en mosaïque blanche, ainsi qu’une citerne. Partant de la cour, une salle rectangulaire transversale (narthex) avec un sol en mosaïque fine décorée de motifs géométriques colorés ; en son centre, en face de l’entrée de la salle principale, une inscription dédicatoire de douze lignes, en grec, contient les noms de Jésus et de Marie, et celui de la personne qui a financé la construction de la mosaïque.

    La nef principale est ornée d’une mosaïque colorée décorée de rinceaux de vigne formant quarante médaillons qui contiennent des représentations d’animaux : zèbre, léopard, tortue, sanglier, divers oiseaux ailés ainsi que des dessins géométriques et floraux. Trois médaillons contiennent des inscriptions dédicatoires en grec commémorant de hauts dignitaires religieux : Démétrios et Héraclès. Les deux nefs latérales sont également décorées de mosaïques pavimentales représentant des dessins géométriques et floraux, et des symboles chrétiens.

    Un atelier de poterie a aussi été découvert : amphores, pots, cratères, bols et différents types de lampes y ont été mis au jour, ainsi que des récipients en verre typiques de l’époque byzantine. Toutes ces découvertes indiquent une culture locale riche et florissante. L’église récemment découverte peut avoir servi comme centre de culte chrétien à toutes les communautés environnantes.

    Quant à l’avenir du site, il a été décidé de le préserver pour les générations futures. La magnifique mosaïque sera conservée, retirée du site et exposée au public dans un musée régional.

    Source : HeritageDaily, 2014 (http://www.heritagedaily.com/2014/01/discovery-of-a-major-church-with-mosaic-from-the-byzantine-period/100962)

  • L'affaire Dieudonné, l'avis d'un catholique (Arnaud Dumouch, 2014)

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    Dieudonné : Antisémite ou antisystème ? (34 mn). Cette vidéo n'engage que son auteur, pas l'Eglise catholique.
    Analyse de la crise de l'humoriste Dieudonné comme un thermomètre du malaise de l'Europe.
    Une cause : l'Europe et son passé douloureux : La génération de mai 68 y a réagi légitimement et violemment aux horreurs des générations précédentes (capitalisme pur, Nationalisme, Nazisme) autour de l'hyper mémoire de ces malheurs et, au sommet, de la shoah. Par réaction passionnelle, elle a exalté des valeurs inverses de celles du XIX° et XX° s. 
    Une maladie : La génération suivante (qu'elle soit de Droite, de Gauche, traditionaliste, catholique, d'origine immigre musulmane et Noire) est en train de réagir à cet excès mémoriel. Mais une partie le fait en l'attribuant à un complot des élites Juives (parce que beaucoup de Juifs sont dans les élites). 
    Un thermomètre : Dieudonné a surfé sur ce courant et sa position « anti-pensée unique » a touché l'axe de la pensée de mai 68 : la mémoire de la shoah.
    Le remède : Interdire le thermomètre est contre-productif. Par contre, analyser cette maladie Occidentale de son histoire est essentiel. Le faire sans idéologies : toutes les mémoires doivent être mises en avant, et surtout les mémoires soigneusement cachées par mai 68 : Sa complicité avec le Communisme, son exaltation folle de l'hédonisme destructeur jusqu'au excès actuels.
    Le faire par des films, des humoristes, des débats. Eviter les procès et les lois mémorielles, sauf s'il peuvent soulager l'overdose actuelle du politiquement correct.

    Par Arnaud Dumouch, agrégé en sciences religieuses, 2014.