Charlemagne, le grand Roi
Culture - Page 272
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Il y a 1200 ans, quand mourait Charlemagne...
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Peut-on vendre à l'encan le patrimoine religieux ?
De François Teutsch sur Boulevard Voltaire :
L’archevêque de Rouen bazarde le patrimoine de l’Église…
Brader le patrimoine religieux est très à la mode dans les diocèses. Baisse du nombre de pratiquants, crise des vocations, difficultés financières face aux charges énormes d’entretien des bâtiments, les raisons sont parfois légitimes de vendre des édifices inutilisés depuis des décennies. L’archevêque de Rouen, Mgr Jean-Charles Descubes, s’y met également. Mais lui va beaucoup plus loin : il fait vendre, ce 30 janvier, à l’hôtel Drouot, de nombreuses pièces d’art sacré appartenant au diocèse : vêtements liturgiques anciens ; objets d’art, crucifix ou enluminures ; calices et ostensoirs ; et, surtout, reliquaires garnis de reliques.
La maison de ventes a procédé à une publicité discrète. Et on la comprend : tardives, les réactions sont plutôt stupéfaites ! Un prêtre du diocèse estime que l’affaire est grave ; des laïcs s’adressent à l’archevêque pour lui demander des explications. De quel droit décide-t-il ainsi de vendre, loin de sa ville, des objets appartenant au patrimoine ancestral de la communauté chrétienne ? Pourquoi n’a-t-il pas communiqué sur le sujet, expliqué la cause de cette vente, proposé à ses diocésains de se porter acquéreur ? Aucune réponse n’a été apportée à ces questions insolentes.
L’archevêché a mollement contesté, par un communiqué aussi sec qu’obscur. Mais le catalogue de l’exposition, bien réel, est explicite. Il comporte notamment, chose spécialement choquante, des reliques.
On pense ce qu’on veut de la piété populaire envers les reliques des saints. D’un point de vue laïc, c’est une violation délibérée du Code civil, qui est clair : « Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence », puis « Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles. » D’un point de vue catholique, c’est la même chose : « Il est absolument interdit de vendre les saintes reliques. » (Code de droit canonique)
Que Mgr Descubes et les divers « conseils » qui l’entourent se moquent éperdument de ces « vieilleries » n’étonne personne. Le mépris que certains clercs affectent envers d’anciennes formes de dévotion n’a d’égal que leur enthousiasme pour une modernité perpétuellement dépassée. Mais qu’ils acceptent que des restes humains, autrefois vénérés comme reliques de saints, soient vendus à l’encan est un scandale.
Il paraît que le diocèse de Rouen est dans une situation financière difficile. Ce ne sont pas les quelques milliers d’euros rapportés par cette vente qui y changeront grand-chose. (...)
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Théorie du genre, du pur fantasme ?
Le monde de l'information fait passer pour totalement infondée la rumeur selon laquelle les responsables de l'éducation (en France, mais aussi ailleurs...) font entrer à l'école des initiatives inspirées de la théorie du genre (voir ICI). L'Observatoire de la théorie du genre met les choses au point :
Rumeurs sur la théorie du genre à l’école - Certaines craintes des parents sont légitimes
Depuis quelques jours et suite à la circulation de sms entre parents d’élèves, le ministère de l’éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disante rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école.
Si le contenu de certains sms, notamment ceux relatés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère, que rien n’est vrai. Les parents ont, malheureusement, plusieurs raisons de se montrer vigilants.
Depuis presque un an, l’observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ».
On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.
Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :
Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.
L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.
La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.
La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !
La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.
Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres "non-genrés" comme "Papa porte une robe".
Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.
Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques.
Dans ces conditions, l’Observatoire de la théorie du genre appelle les parents à la vigilance et les invite à signer la pétition adressée à Vincent Peillon pour demander la fin de l’expérimentation du programme « ABCD égalité ». Cette pétition a déjà rassemblé plus de 70.000 signataires et dépasse les 10.000 partages.
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Israel : découverte d'une église du 6e siècle
Israël. Encore une église byzantine mise au jour (source)
Les vestiges d’une église vieille de quelque 1500 ans, ornée de magnifiques mosaïques, et cinq inscriptions ont été découverts lors des fouilles de sauvetage menées par les Autorités des Antiquités d’Israël, avant la construction d’un nouveau quartier à Moshav Aluma, près de Pelugot Junction, à côté de la route principale reliant Ashkelon à Beit Guvrin et Jérusalem. L’édifice mesure 22 mètres de long et 12 mètres de large. Il comprend une nef centrale divisée par des colonnes de marbre. À l’avant du bâtiment se trouve une grande cour ouverte (atrium) avec un sol en mosaïque blanche, ainsi qu’une citerne. Partant de la cour, une salle rectangulaire transversale (narthex) avec un sol en mosaïque fine décorée de motifs géométriques colorés ; en son centre, en face de l’entrée de la salle principale, une inscription dédicatoire de douze lignes, en grec, contient les noms de Jésus et de Marie, et celui de la personne qui a financé la construction de la mosaïque.
La nef principale est ornée d’une mosaïque colorée décorée de rinceaux de vigne formant quarante médaillons qui contiennent des représentations d’animaux : zèbre, léopard, tortue, sanglier, divers oiseaux ailés ainsi que des dessins géométriques et floraux. Trois médaillons contiennent des inscriptions dédicatoires en grec commémorant de hauts dignitaires religieux : Démétrios et Héraclès. Les deux nefs latérales sont également décorées de mosaïques pavimentales représentant des dessins géométriques et floraux, et des symboles chrétiens.
Un atelier de poterie a aussi été découvert : amphores, pots, cratères, bols et différents types de lampes y ont été mis au jour, ainsi que des récipients en verre typiques de l’époque byzantine. Toutes ces découvertes indiquent une culture locale riche et florissante. L’église récemment découverte peut avoir servi comme centre de culte chrétien à toutes les communautés environnantes.
Quant à l’avenir du site, il a été décidé de le préserver pour les générations futures. La magnifique mosaïque sera conservée, retirée du site et exposée au public dans un musée régional.
Source : HeritageDaily, 2014 (http://www.heritagedaily.com/2014/01/discovery-of-a-major-church-with-mosaic-from-the-byzantine-period/100962)
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L'affaire Dieudonné, l'avis d'un catholique (Arnaud Dumouch, 2014)
Dieudonné : Antisémite ou antisystème ? (34 mn). Cette vidéo n'engage que son auteur, pas l'Eglise catholique.
Analyse de la crise de l'humoriste Dieudonné comme un thermomètre du malaise de l'Europe.
Une cause : l'Europe et son passé douloureux : La génération de mai 68 y a réagi légitimement et violemment aux horreurs des générations précédentes (capitalisme pur, Nationalisme, Nazisme) autour de l'hyper mémoire de ces malheurs et, au sommet, de la shoah. Par réaction passionnelle, elle a exalté des valeurs inverses de celles du XIX° et XX° s.
Une maladie : La génération suivante (qu'elle soit de Droite, de Gauche, traditionaliste, catholique, d'origine immigre musulmane et Noire) est en train de réagir à cet excès mémoriel. Mais une partie le fait en l'attribuant à un complot des élites Juives (parce que beaucoup de Juifs sont dans les élites).
Un thermomètre : Dieudonné a surfé sur ce courant et sa position « anti-pensée unique » a touché l'axe de la pensée de mai 68 : la mémoire de la shoah.
Le remède : Interdire le thermomètre est contre-productif. Par contre, analyser cette maladie Occidentale de son histoire est essentiel. Le faire sans idéologies : toutes les mémoires doivent être mises en avant, et surtout les mémoires soigneusement cachées par mai 68 : Sa complicité avec le Communisme, son exaltation folle de l'hédonisme destructeur jusqu'au excès actuels.
Le faire par des films, des humoristes, des débats. Eviter les procès et les lois mémorielles, sauf s'il peuvent soulager l'overdose actuelle du politiquement correct.
Par Arnaud Dumouch, agrégé en sciences religieuses, 2014.Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Idées, Médias, Politique, Société 2 commentaires -
"Augustin ou le Maître est là" tiré de l'oubli grâce au pape François
Lu sur le Figaro.fr :
Joseph Malègue sauvé par le pape François
Augustin ou le Maître est là, le grand livre de cet écrivain français tombé dans l'oubli est réédité grâce au souverain pontife, qui l'a cité à plusieurs reprises.
C'est donc à Jorge Maria Bergoglio, pape François, que l'on doit la remise en circulation de Augustin ou le maître est là, génial et étonnant roman de Joseph Malègue publié en 1933 et injustement ignoré par les histoires littéraires. Dans un long entretien d'août 2013, le Pape a en effet évoqué Joseph Malègue parmi ses romanciers de prédilection. Quelques mois auparavant, en citant Léon Bloy à l'occasion de sa première homélie romaine, il avait rendu hommage à un pamphlétaire catholique à demi oublié ; mais avec Joseph Malègue, il est allé plus loin, puisque c'est un écrivain complètement oublié qu'il a tiré du purgatoire.
Cherchez dans les dictionnaires, dans les encyclopédies. Vous ne trouverez rien, ou presque. François Mauriac, qui a lu Augustin et l'a semble-t-il admiré, ne l'évoque nulle part dans son Bloc-notes. Malègue était mort en 1940, Bernanos en 1948, l'époque du roman catholique semblait close. Seule l'Histoire chrétienne de la littérature (1996) de Jean Duchesne a fait une place au romancier évoqué par le Saint-Père. Mais comme un auteur du second rayon, remisé entre Édouard Estaunié, Daniel-Rops, Maxence van der Meersch et Gilbert Cesbron.
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Le pape à la RAI : évitez la désinformation, la diffamation et la calomnie
Le pape François à la Rai: « Qu'elle soit un service rendu à la vérité, à la bonté et à la beauté »
Le pape François s'est entretenu avec les responsables et les employés de la Rai en visite au Vatican à l'occasion du 60 anniversaire de l'institution. Et il a rappelé à tous la valeur du service public et l'importance d'une information correcte.
Le pape François ne laisse jamais passer l'occasion d'adresser un discours; rencontrant samedi, le 18 janvier, environ 8000 salariés de la Rai, gestionnaires, employés et travailleurs, il a rappelé au monde de l'information et du divertissement télévisuel leurs devoirs et leur mission.
«La Rai doit être au service de la vérité, de la bonté et de la beauté », a dit le Saint-Père, qui a également recommandé d'« éviter ces choses qui font tant de mal : la désinformation, la diffamation, la calomnie ». Et d'ajouter : La « mission », surtout de la Rai, est de « maintenir un niveau d'éthique élevé. La qualité éthique de la communication est, en fin de compte, le fruit de consciences attentives et non superficielles, toujours respectueuses des personnes, aussi bien de celles qui font l'objet de l'information, que des destinataires du message ».
S'adressant aux employés de la Rai, il leur a dit: "votre profession, outre qu'informative, est aussi formative; c'est un service public, c'est-à-dire un service rendu au bien commun. Tout les professionnels qui font partie de la Rai, gestionnaires, journalistes, artistes, employés, techniciens et travailleurs savent qu'ils appartiennent à une entreprise qui produit de la culture et de l'éducation, qui offre de l'information et du divertissement, atteignant, dans chaque instant de la journée, une grande partie des Italiens ".
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L'apparition d'un nouveau conformisme
De Jean-Michel Castaing sur Liberté Politique :
Aux sources du conformisme qui vient
Pour saisir la crise spirituelle de la postmodernité, il faut revenir aux sources du nihilisme. L’absence de transcendance dans notre société a un effet inattendu : l’apparition d'un nouveau conformisme.
LA “CRISE DE SENS” constatée par les sociologues, déplorée par les hommes d'Église, représente à la fois une perte de foi en la signification de l'existence, et une désespérance devant sa privation de finalité. « À quoi bon? », « La vie n'est-elle pas absurde au final? »: ces deux questions se recoupent, sont solidaires. Le sens est à la fois signification et direction. Mais plus importante que la définition de ce nihilisme, et que la tentative d'en cerner les origines, demeure la question de son accointance surprenante avec le conformisme du moment.
Pourquoi la crise de la notion de vérité a-t-elle partie liée avec l'assentiment au monde comme il va? N'est-ce pas là une thèse paradoxale? Comment le déboulonnage du Vrai, qui était censé, dans l'esprit des relativistes, libérer l'homme de carcans ancestraux, en est-il venu à rendre ce même homme si docile à l'idéologie dominante, renonçant à tout esprit critique à son endroit? Afin de répondre à cette question, un bref excursus sur les origines du nihilisme est nécessaire.
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Golgotha picnic à Liège
De janvier à mars, le Théâtre Proscenium de Liège présente la pièce de Rodrigo Garcia "Golgotha picnic" qui a suscité de nombreuses manifestations de protestations lorsqu'elle a été présentée en France. "Ce texte sulfureux, dit le metteur en scène, s'attaque aux déviances de 2000 ans de christianisme". Il le fait de telle façon que la présentation par le Théâtre Proscenium se sent obligée de prévenir : "ce spectacle comporte des propos et des images qui pourraient heurter certaines sensibilités".
C'est l'occasion, pour nous, de publier à nouveau cette belle lettre du Père Daniel Ange adressée en 2011 aux auteurs, acteurs et promoteurs de Golgota Picnic :
« Nous devons subir en silence les absurdités de ceux qui dénigrent, déforment, ridiculisent nos convictions… Faudrait-il se laisser égorger en silence ?
Est-ce faire de la politique que de crier son désarroi devant la terreur ? »
(Pierre Claverie, évêque d’Oran, assassiné le 1.09.96)
J’ose être franc avec vous. Permettez-moi quelques questions. Je le fais au nom d’un grand nombre. Pourquoi ? Mais pourquoi donc ce déchaînement de christianophobie ? Ce besoin irrationnel de détruire le christianisme par le biais de la dérision, du cynisme, de l’ironie.
Peut-être n’est-ce pas du tout votre intention explicite. Peut-être n’en n’avez-vous pas conscience. Mais que vous le vouliez ou non, vos œuvres sont tellement provocantes qu’une multitude en est heurtée, blessée, bouleversée. Des chrétiens biens sûr, toutes églises confondues, mais aussi des croyants d’autres religions et simplement des hommes et des femmes, souvent non croyants, mais qui gardent encore un certain sens du respect, de l’honnêteté, de la dignité humaine. Et même des artistes, qui savent encore ce que signifie l’art.
Non et non ! On ne peut faire tout passer sous ce label. Cessons de prostituer la beauté.
La plupart sont des gens simples, des pauvres, des petits, qui en tant que tels méritent encore un plus grand respect.
Pourquoi, mais pourquoi ainsi les blesser dans ce qu’ils portent de plus intime, de plus profond, de plus vrai en eux-mêmes ?
Le saviez-vous ? Pour nous, pour une multitude, la personne de Jésus est ce que nous avons de plus précieux au monde. Il est tout pour nous. Il a transformé notre vie, illuminé notre existence, transfiguré nos souffrances. Il est Celui qui a livré sa vie pour nous ouvrir à tout jamais la Vie après la mort, nous donner ce Ciel dont vous vous moquez, mais qui demeure notre unique avenir. Un jour, vous le saurez… lorsque vous frapperez à la porte…
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Chronique de la cathophobie ordinaire
Un ami nous écrit :
Chronique de la cathophobie ambiante…
En ce moment beaucoup de personnes, notamment dans la classe politique française et belge, sont particulièrement émus par les propos de Dieudonné: il faut interdire tout ce qui peut choquer l’une ou l’autre sensibilité. Vraiment?
En visite au musée de la photographie à Charleroi, je suis tombé aujourd’hui (12/01/2013) sur l’exposition temporaire d’un « artiste » dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici, Marcel Mariën (1920-1993). De toute évidence, un amateur de la provocation, puisque parmi ses « oeuvres », l’une d’elle s’appelle « La Sainte Famille »: on trouve un relief de Marie et Jésus sur lequel a été ajouté un dessin pour le moins obscène.
Après ma polie protestation, la préposée aux caisse m’a fait savoir que j’étais le premier à réagir, mais que je pouvais toujours me plaindre auprès du musée, ce que je n’ai pas manqué de faire. Si comme moi, vous souhaitez réagir, voici leur adresse électronique: mpc.info@museephoto.be
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Supprimer les partis politiques ?
Un ami attire notre attention sur la mise en ligne d'une page d'un livre audio. Il s'agit de la note de Simone Weil (1909-1943) intitulée : "Note Sur La Suppression Générale Des Partis Politiques".
Présentation sur litteratureaudio.com :
L’homme démocratique moderne regarde comme une vache sacrée le pluralisme des partis politiques.
Le texte que l’on va entendre ici déboulonne l’édifice de cette statue encore aimée, consciemment ou inconsciemment.
Cette institution des partis est en effet adorée d’autant plus religieusement que l’on se complaît souvent, dans la simple imprécation verbale contre les partis, sans tirer au clair le concept même de parti politique.
C’est donc tout le mérite de la Note de Simone Weil, écrite vraisemblablement dans les années 1940 que de faire ce travail d’analyse et d’en tirer les conclusions.
« L’usage même des mots de démocratie et de république oblige à examiner avec une attention extrême les deux problèmes que voici :
Comment donner en fait aux hommes qui composent le peuple de France la possibilité d’exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ?
Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu’il circule à travers lui aucune espèce de passion collective ?
Si on ne pense pas à ces deux points, il est inutile de parler de légitimité républicaine.
Des solutions ne sont pas faciles à concevoir. Mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait d’abord la suppression des partis politiques. »
Simone Weil, Note sur la suppression générale des partis politiques.
Pour écouter, cliquer sur le lien suivant : http://sd-36232.dedibox.fr/WEIL_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques_.mp3
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La messe du pape Marcel
On célèbre aujourd'hui la mémoire du pape Marcel Ier (IVe siècle) mais, - comme nous le fait remarquer le commentaire ci-dessous -, ce fut le pape Marcel II qui inspira à Palestrina (XVIe s.) une très belle messe polyphonique dont voici le Kyrie :