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Culture - Page 272

  • Celestin V, un pape modèle ?

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    De Sandro Magister sur chiesa.espressonline.it :

    Célestin V pape modèle? La légende et la réalité

    Jorge Mario Bergoglio a choisi pour être ses guides saint François mais aussi saint Pierre del Morrone, qui fut pape pendant quelques mois, à l’âge de 85 ans. Mais, d’après les historiens, ce pontificat fut désastreux.

    "Ces deux saints ont donné l’exemple. Ils savaient que, en tant que clercs – l’un était diacre et l’autre était évêque, évêque de Rome – en tant que clercs, ils devaient tous les deux donner l’exemple de la pauvreté, de la miséricorde et du dépouillement total de soi-même".

    C’est en ces termes que Jorge Mario Bergoglio a indiqué quels étaient les deux saints qu’il considérait comme ses modèles : non seulement, comme on pouvait le prévoir, François, dont il a pris le nom, mais également, de manière inattendue, Pierre del Morrone, qui fut pape pendant quelques mois, en 1294, sous le nom de Célestin V.

    Et c’est bien pour cette raison que les propos de François ont un caractère de nouveauté. En tant que pape, Célestin V n’a jamais été particulièrement apprécié par ses successeurs, anciens ou récents. Ceux-ci ont plutôt évoqué et admiré son "humble" renonciation au souverain pontificat et davantage encore la sainte vie d’ermite qu’il avait menée avant son élection.

    François, au contraire, a célébré Célestin V et l’a cité comme étant son modèle précisément en tant qu’"évêque de Rome" et souverain pontife. Parce que – a-t-il déclaré – celui-ci avait accompli, en se dépouillant de lui-même et en donnant la primauté à la miséricorde de Dieu, un choix "à contre-courant, non seulement comme ascèse personnelle mais également comme témoignage prophétique d’un monde nouveau".

    En effet la légende a très rapidement fleuri autour de Célestin V, avant même sa canonisation, survenue en 1313.

    Lire la suite sur le site de S. Magister

     

  • La nostalgie du jeune blogueur

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    Nous publions cet extrait du texte, traduit sur le site « Benoît et moi »,  d’un  blog au titre un peu énigmatique « That the bones you have crushed may thrill » ‘qu'ils dansent, les os que tu as broyés’ (paraphrase du verset 10 du psaume de David pénitent : « et exultabunt ossa humiliata : et ils exulteront les os que tu as brisés). L'auteur est un jeune anglais, originaire de Brighton, converti au catholicisme en 2001 et « plutôt conservateur », note notre consoeur de "Benoît et moi".

    _DSC8420cover.jpg«  (…) Comme blogueurs catholiques, nous sommes souvent nostalgiques dans notre souvenir du règne de Benoît XVI, à cause de la sûreté avec laquelle Benoît gouvernait l'Église.  Sous Benoît XVI, il n'a jamais été envisageable qu'un article de foi ou de doctrine transmis par lui puisse être de quelque façon «peu sûrs».  La conviction claire de Benoît XVI, avant, pendant et après sa démission, était que la vérité allait gagner et que le Chef de l'Eglise catholique a été et est Notre Seigneur Jésus-Christ qui garde l'Eglise et sera avec l'Eglise jusqu'à la fin des temps, La nourrissant en temps de trouble et de persécution ou en temps de paix et de liberté. 

    Pourtant, l'amour et le respect de la Vérité n'étaient pas la seule raison pour laquelle Benoît XVI était admiré. Il y avait une douceur et une sainteté dans la personnalité de Benoît qui restent très attirantes pour ceux qui ont vécu son règne. La profondeur de sa connaissance des Écritures, son humilité personnelle, ses manières douces, sa courtoisie et son respect d'autrui, sa vie fervente de prière, sa prudence, sa sagesse, son obéissance à la sainte tradition de l'Eglise, son auto-effacement et sa sagesse spirituelle pénétrante. Benoît XVI était - et est - doué de nombreuses vertus célestes pour lesquelles nous pouvons sincèrement remercier le Seigneur. Son pontificat a été marqué par la construction de ponts vers ceux qui ont dévié ou qui se sont éloignés de la voie qui mène au salut. La vision liturgique de Benoît XVI était de manifester, mettre en avant - la beauté et l'attrait de Jésus-Christ et de son Évangile. Pour lui, tout était - est - centré sur le Christ. Contrairement à la croyance populaire, Benoît XVI n'allait pas expulser ceux du centre vers la périphérie, ou pousser ceux des périphéries hors de l'église, mais il allait ramener ceux des marges vers le centre pour découvrir la joie de l'adoration de Dieu et la découverte de Sa miséricorde et Sa vérité.

    (…) En quittant l'office de la papauté, Benoît XVI a identifié le «péché» comme la cause de la désunion au sein de l'Eglise, quand nous aurions peut-être imaginé qu'il allait utiliser le mot «erreur». Je me demande si nous avons vraiment accepté le message Bénédictin dans sa plénitude, car il me semble maintenant clair que le pape Benoît XVI n'a pas considéré que seule l'erreur pouvait être une menace pour l'Eglise, mais le péché lui-même, qui peut se manifester dans tant de différentes façons, dans ces péchés comme l'orgueil, la luxure, l'envie, la méchanceté, la cupidité, la calomnie, la médisance, et notre incapacité à «aimer tendrement, agir avec justice et marcher humblement avec notre Dieu».  Je pose la question - et je me la pose à moi - nous qui prétendons être les fils et filles spirituels fidèles de ce saint pape, avons-nous vraiment accepté le message complet de Benoît XVI ou l'avons-nous, nous aussi, rejeté? »

    Réf. : Bel hommage au Pape émérite, et message aux blogueurs qui se veulent ses héritiers (10/7/2014) et thatthebonesyouhavecrushedmaythrill.blogspot.co.uk

    Oui, sans être injustement critique à l’égard de son successeur, on peut être nostalgique de la « petite musique » profonde et limpide à la fois,  dont nous a enchantés, avec persévérance et un mépris complet du qu'en dira-t-on, ce Pontife ami des chats et de Mozart. Puisse-t-elle longtemps encore bercer notre souvenir, elle qui, à l'instar de la liturgie, « capte l'harmonie cachée de la Création, nous révélant le chant qui sommeille au fond des choses ». JPSC.

  • «Une, sainte, catholique… et médiatique»?

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    De Grégory Solari (photo) sur le blog "Ecclesia" (« La Croix ») :

    gregory solari.jpg« Faudra-t-il bientôt ajouter «médiatique» aux «quatre notes» de l’Eglise définies par le Credo du concile de Nicée («une, sainte, catholique, apostolique») ? Je pose la question en souriant, mais le pontificat du pape François pourrait le donner à penser. On se souvient des motifs invoqués par Benoît XVI pour expliquer le geste de sa renonciation. Parmi ceux-ci, le pape émérite avait invoqué les moyens techniques de communication. Depuis lors, le pape François encourage l’Eglise à évangéliser les réseaux sociaux ; lui-même donne l’exemple. Avant – ou plutôt : en même temps que d’être doctrinale ou pastorale, sa parole s’impose d’abord à l’attention du monde (pas seulement catholique) par son caractère médiatique.

    Technique et évangélisation

    La salle de presse du Saint-Siège, plutôt que d’annoncer les événements, commente les propos – ou rectifie ceux qui ont été mal rapportés – que le Saint-Père répand autour de lui sur un mode (on pourrait dire : en haut débit) que les théologiens ont du mal à déterminer. Derrière le caractère sinon comique du moins inusité de cette situation, c’est encore une fois la question des moyens techniques d’évangélisation qui est posée. Sont-ils appropriés pour annoncer l’Evangile ? Provoquent-ils les mêmes effets ? Implantent-ils durablement la Parole dans le cœur de l’homme ?

    La langue de la technique

    On sait comment la culture classique de saint Jérôme – le traducteur de la Vulgate –, l’empêcha longtemps, comme saint Augustin, de lire l’Ecriture. La langue de la Bible était trop simple pour leur goût de lettrés romains. Aujourd’hui,  nous sommes menacés non par un excès mais par un ersatz de culture ; ce que Heidegger appelait le langage de la technique formate notre langue – et ainsi formate à notre insu notre manière d’être. Dans cette configuration, ce n’est plus la simplicité de la Parole qui peut arrêter un lecteur « trop» cultivé: c’est son caractère vivant, organique, auquel l’homme est déshabitué par la technique. Or la Parole, nous dit Origène, est «le corps parfait et unique du Verbe »; c’est-à-dire un corps non pas médiatique (ni technique), mais eucharistique.

    L’eucharistie, média et Médiateur

    Faut-il donc opposer le médiatique au liturgique ? La question est mal posée ; demandons-nous plutôt si l’Eucharistie n’est pas dotée d’une dimension médiatique et reformulons la question sous la forme d’un syllogisme : les médias rendent présent un absent (une image, une voix située ailleurs que là où vous l’entendez) ; or l’eucharistie rend présent un Absent (ou un «hyper Présent» : le Christ invisible) ; donc l’eucharistie est une forme de médias. Avec cette différence qu’elle ne véhicule pas un message extérieur à son support, comme le font les instruments techniques ; comme la Parole elle-même, l’eucharistie ne véhicule pas le message du «parti» (ici catholique) : elle est le message et le Messager ; et comme le dit saint Augustin, recevoir l’eucharistie, c’est d’abord être reçu par le Christ lui-même – «qui mange ma chair demeure en moi (Jn 6). Autrement dit, il faut d’abord avoir été introduit dans ce qu’on appelle le «cercle herméneutique» (la communauté croyante) pour 1) reconnaître et 2) recevoir le Verbe fait chair.

    Donner le désir

    Voilà pourquoi, arrivés au moment de l’offertoire, les néophytes, les païens et les excommuniés étaient liturgiquement «renvoyés» de l’assemblée ; non par souci de cacher des choses, mais en raison de cette logique eucharistique que Louis Bouyer a très bien décrite dans Initiation chrétienne. Une pratique fort peu médiatique au demeurant, mais qui n’a pas empêché le succès de la première évangélisation du monde païen. Au contraire. Car en retirant «l’accès à l’information», c’est le désir que l’on avivait. Qu’implique cette logique eucharistique? Plusieurs choses. J’en retiens deux: d’abord un primat de la volonté sur la raison ; il faut vouloir connaître – et connaître non pas une information mais un Mystère. Ensuite, et la chose est liée, un primat de l’amour sur l’être.

    Habiter liturgiquement le monde

    Autrement dit, cette logique se démarque de ce qui caractérise l’accès à la vérité sous la forme de l’identification de la raison et de l’être (l’ontologie). Or c’est sur cette identification que repose le processus technicien, comme l’a vu Heidegger, à savoir sur le passage à l’effectivité de tout ce que cette identification – avec la maîtrise sur les choses qu’elle permet – rend possible. A ce processus, Heidegger a opposé ce qu’il appelle une «habitation poétique du monde». Que le philosophe de l’oubli de l’Être ait oublié que le christianisme avait commencé de proposer bien avant lui une «habitation liturgique» du monde ne doit pas nous empêcher de prendre au sérieux, et sa critique de la technique, et la réponse poétique qu’il apporte à celle-ci. Sans quoi, il est à craindre que de même que, comme le disait Bernanos hier, «les curés risquent d’être les derniers marxistes», demain ils soient les derniers à chanter les louanges de la technique.

    Ref. «Une, sainte, catholique… et médiatique»?

    A lire par les  nouveaux communicateurs qui peuplent aujourd’hui les couloirs du Siège apostolique. Grégory Solari est le fondateur et l’animateur d’une excellente maison d'édition catholique francophone, établie à Genève depuis les années 1990, puis à Paris rue Jacob, depuis décembre 2009,

    JPSC

  • Un « Apôtre » de courage

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    Montrant les préjugés auxquels doivent faire face les convertis de l’islam, L’Apôtre a été primé au festival du film du Vatican. Lu sur le site « Famille Chrétienne » :

    « Cheyenne-Marie Carron a vu son film L’Apôtre, récompensé le 3 juillet par la Capax Dei Foundation. Cette fondation, présidée par Liana Marabini, organise, sous le patronage du Conseil pontifical pour la culture, le festival de cinéma du Vatican Mirabile Dictu. C’est la cinquième année qu’a lieu ce festival. C’est aussi son cinquième film que réalise Cheyenne Carron. Le sujet en est brûlant, car il s’agit de la conversion d’un jeune musulman au christianisme. Le film ne cherche pas la polémique et évite tout prosélytisme déplacé. Le jeune Akim vit dans une famille française apparemment bien intégrée et tranquille. Lui et son frère Youssef se destinent à devenir imams. Ils participent régulièrement à la prière musulmane commune et suivent les enseignements islamiques.

    Un assassinat a lieu dans le quartier : la sœur d’un prêtre est poignardée par un voisin. Le prêtre décide de continuer de résider auprès de la famille de l’assassin car il sent que cela les aide à vivre. Akim est interloqué d’une décision si peu naturelle. Son admiration pour l’attitude du prêtre va être son chemin d’accès à la découverte du Christ. Mais si lui trouve normal d’avancer sur cette voie, qu’il découvre lumineuse et pacifique, son frère Youssef, et toute sa communauté, ne l’entendent pas ainsi. Karim va découvrir ce qu’il en coûte de vouloir quitter l’islam.

    L’Apôtre ne cherche nullement à dresser le christianisme contre l’islam. S’il montre l’attitude hostile des musulmans envers ceux d’entre eux qui veulent se convertir, c’est par un souci de vérité, dont Cheyenne-Marie Carron témoigne avec un évident courage. Mais elle le fait avec la volonté affichée de lutter contre les préjugés. Non pas d’abord les préjugés qu’on nous invite toujours à combattre, ceux que les Français de tradition chrétienne auraient à l’encontre des musulmans, mais bien ceux que les musulmans ont à l’encontre des chrétiens. Car c’est pour les musulmans que ce film est fait. Et s’il est douteux que la fin, trop irénique, les ébranle beaucoup, en tout cas la mise en relief de leurs a priori et de leur violence a de quoi les interpeller. Film de vérité et de justice, c’est aussi un film de courage et de paix.

    Édouard Huber »

    Ref : Un « Apôtre » de courage

    La conversion d’un proche est toujours déstabilisante pour un croyant sincère. Reste qu’une religion ne peut jamais être confondue avec une idéologie. Cela vaut pour les musulmans comme pour les chrétiens. Comme l’a justement dit saint Jean : c’est d’abord sur l’amour vrai que nous serons, en fin de compte, jugés par l’unique Seigneur de l’Univers. JPSC 


    L'APÔTRE - BANDE ANNONCE 1 - Un film de... par Che-Carr

  • Saint-Siège, expertise, management et communication

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    Selon Anna Latron sur le site de « La Vie » :

    « L'IOR change de direction

    Lors de la conférence de presse qui s'est tenue ce mercredi 9 juillet au Vatican, le cardinal George Pell, préfet du Secrétariat pour l'économie, a confirmé le changement de direction à la tête de l'Institut pour les œuvres de religion (IOR) : c'est bien le Français Jean-Baptiste de Franssu qui doit lancer la deuxième phase de réforme de la “banque du Vatican”, que nous évoquions récemment. Après l'assainissement permis par l'Allemand Ernst von Freyberg, le Français aura plus spécialement la mission de prendre en main la gestion des actifs de la banque et la fidélisation des clients, “composés à 80% de clercs, de congrégations religieuses et de diocèses”.

    Au cours des trois prochaines années, les statuts de l'IOR seront revus sur la base de trois priorités, exposées ainsi par son nouveau directeur: “Renforcer l'activité de l'IOR”“transferer progressivement les actifs actuellement sous gestion (de l'IOR, ndlr) vers un Centre de gestion des actifs du Vatican (Vatican Asset Management, VAM) de manière à éviter la juxtaposition des activités de ce type au sein des institutions vaticanes” et “se concentrer sur les activités de conseil et les services de paiement pour le clergé, les congrégations, les diocèses et les employés laïcs du Vatican”.

    Quant à l'affaire qui impute une partie des pertes financière de l'IOR en 2013 au cardinal Tarcisio Bertone, Mgr Pell, déclarant qu'il n'est pas au courant des détails, a souligné que “chacune des ces accusatione sera prise au sérieux et de façon appropriée par les autorités compétentes”.

    Le cardinal George Pell a exposé (en anglais) dans les grandes lignes ces changements“essentiels” pour rectifier “les faiblesses” et les “risques identifiés”. Il a précisé que ces réformes suivent les recommandations de la COSEA, la Commission pontificale d’étude sur l’organisation de la structure économique et administrative du Saint-Siège, mise en place il y a un an pour enquêter sur la banque du Vatican et plus largement sur l'organisation administrative du Saint-Siège.

    Le Secrétariat pour l'économie monte en puissance Parmi les réforme annoncées par le cardinal Pell : celle de l'Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA). La gestion des biens du Vatican est transférée, par motu proprio (en italien), au Secrétariat pour l'économie qui est désormais chargé de contrôler les agences du Saint-Siège et de surveiller toutes les procédures d'acquisition.

    L'APSA, quant à elle, jouera un “rôle de trésorerie”, étant en quelque sorte la Banque centrale du Vatican, et devra développer le dialogue avec les autres banques centrales. Pour le Vatican Insider(en italien), ce transfert fait du cardinal Pell un “super-ministre de l'économie” à la tête d'un dicastère“renforcé”.

    Audit des médias du Vatican

    Plus inédit, l'annonce de la mise en place d'un comité d'enquête sur les médias du Vatican. Présidé par un Britannique, Lord Christopher Patten, il doit procéder à des réformes structurelles d’ici 12 mois. Objectifs de cette structure : améliorer la coordination entre les nombreux médias existants (Radio Vatican, News.va, vatican.va, Centre Télévisé du Vatican...) et réduire leurs coûts en faisant des “économies substantielles”.

    Ce comité doit également réfléchir aux nouveaux modes de consommation des médias pour faire connaître le message du pape aux jeunes. “Au vu du succès de l'application “The Pope App” et du compte Twitter du pape, les canaux digitaux seront renforcés, afin de rejoindre le plus grand nombre de personnes possibles, et notamment les jeunes”, a précisé le cardinal Pell.

    Une tâche à laquelle va collaborer le dominicain français Eric Salobir, consultateur du Conseil pontifical pour les communications sociales et membre de ce nouveau comité. En 2006, il a rejoint l'équipe du Jour du Seigneur, l'émission dominicale de France 2, où il a mené, notamment, le développement numérique. Membre fondateur du site Retraite dans la ville qui propose des retraites spirituelles à suivre en ligne, il est à l'initiative de la création du laboratoire d'idée OPTIC (Order of Preachers for Technology, Information and Communication).

    Enfin, un comité d'experts doit étudier la situation du régime de retraite des employés du Vatican et faire des propositions à ce sujet d'ici la fin de l'année. Si toutes les pensions versées actuellement sont “sûres”, affirme Joseph Zahra, secrétaire du Conseil pour l'économie, de nouveaux statuts doivent être rédigés pour adapter le régime vatican des retraites aux nouvelles structures éco-administratives du Saint-Siège. Des travaux dirigés par Mgr Brian Ferme, secrétaire du Conseil pour l’Économie. Parmi les experts : les Italiens Nino Savelli et Andrea Lesca, l'Autrichien Bernhard Kotanko et un autre Français, Antoine de Salins ».

    Réf. Finances, médias, retraites : réformes tous azimuts au Vatican

    Enfin un langage digne de ce monde ? JPSC

  • Altérité et identité: apprendre à se recevoir

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    Th-Collin-1_medium.jpgComment accepter de recevoir d’un autre son identité ? Comment penser l’identité et l’altérité comme des limites créatrices ? De Thibaud Collinphilosophe, membre du conseil éditorial de Liberté politique (Dernier ouvrage paru : Sur la morale de M. Peillon, Salvator, 2013) s'adressant aux "Veilleurs" de Versailles.  Extrait :

     « ( …) 1/ L'altérité à l'origine de l'identité

    Notre époque est traversée par cette inquiétude identitaire : « Qui suis-je ? », « Que suis-je ? » Ces questions résonnent aussi bien dans notre vie personnelle que dans notre vie collective. Il y a deux manières d’y répondre, soit en s’orientant « vers l’aval », soit « vers l’amont ».

    La première consiste à dire : je suis ce que je décide d'être et je construis mon identité en m’agrégeant à tel ou tel élément de la vie sociale. C’est l’identité élective des minorités postmodernes. Je peux ainsi répondre que je suis catholique ou breton ou gay, etc. C’est le principe du communautarisme qui n’est qu’une manifestation de l’individualisme. Mon identité est relative à moi-même et, du coup, je peux avoir des identités multiples selon les heures de ma journée, mes fréquentations, etc.

    La deuxième réponse est de considérer l’identité comme d'abord réceptive. Je me reçois d'une source qui est autre que moi (orientation vers « l'amont ») : de mes parents, de ma nation, de Dieu. Voilà ce qui me constitue fondamentalement. Je suis né comme être humain. Comme vous le savez, il y a un lien intime entre les mots naissance et nature. Dans la naissance, je suis donné à moi-même comme ayant telle nature (humaine), comme étant fils ou fille de mes parents, appartenant à telle nation (là encore on retrouve la même étymologie renvoyant à la naissance, c’est-à-dire à la réceptivité et à la croissance).

    Peu à peu, je découvre ce que je suis et qui je suis en étant capable de m'approprier cette origine, en y consentant : tel est le grand mouvement de la culture dont le cœur est le culte comme le rappelle le philosophe allemand, ami de Benoît XVI, Joseph Pieper dans un beau livre Le Loisir comme fondement de la culture (Ad Solem). Pieper a écrit ce livre au lendemain de la guerre dans une Allemagne ravagée par la catastrophe et il part à la recherche du fondement sur lequel reconstruire un monde authentiquement humain.

    Seul notre accueil du don premier, celui que Dieu nous fait, nous permet de nous identifier, de découvrir notre identité. Or comment se nomme cet accueil si ce n’est le culte par lequel non seulement nous rendons à Dieu ce qui lui est dû mais aussi par lequel nous nous rendons disponibles à ce qu’Il veut nous donner. L’ouverture à ce qui est le plus Autre nous met donc en contact avec notre identité. Cette réponse au don reçu est la grande source de l'inédit dans nos vies. Lorsque la liberté répond au don, elle est pleinement responsable et de là jaillit sa réelle fécondité. Les saints restent le modèle de cette liberté pleinement responsable des dons de Dieu, de la nature et de la culture.

    En effet, plus je me reçois d'une source autre, plus je peux moi-même devenir source pour autrui : c’est la joie de la transmission que nous pouvons expérimenter dans l’éducation de nos enfants, dans nos liens d’amitié, etc. Cette fécondité présuppose ce temps d’appropriation libre de ce que nous avons reçu, une véritable maturation personnelle. Ce moment d’appropriation est essentiel. Le négliger engendre une forme d’instrumentalisation des personnes qui sont réduites à n’être que des canaux de transmission. Cela engendre dès lors un durcissement. C’est ainsi que des cultures deviennent des folklores sans vie, des objets de musée. 

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  • Abbaye de Maredret, 13/7 : concert (chant grégorien, polyphonie et orgue)

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  • Des livres pour vos vacances

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    Voici la liste des livres « coup de cœur » que les Padre (padreblog.fr) vous recommandent d’emporter avec vous cet été. La lecture et la prière sont les deux lieux essentiels du renouvellement : n’oublions pas l’un ET l’autre !

    Ne manquez pas des ouvrages sortis cette année

    L’Eglise n’a pas dit son dernier mot du Père Matthieu ROUGE. Pour comprendre que le christianisme n’a pas fini de ré-enchanter le monde et pour sortir du déclinisme ambiant (Robert Laffont, 2014, 258 pages, 19.5 €).

    Le roman de Saint Louis de Philippe de VILLIERS. L’épopée d’un roi de France et père de famille, qui a su allier politique et sainteté. Sous la plume de l’auteur, on expérimente le rayonnement et la sainteté de celui dont on célèbre cette année le 800ème anniversaire de la naissance (Albin Michel, 2013, 504 pages, 22 €).

    Le prodigieux mystère de la joie du Père Matthieu DAUCHEZ. Un Padre au cœur de l’enfer, qui se laisse instruire par des miséreux qui ne possèdent rien mais qui ont tout (Artège, 2014, 160 pages, 15 €).

    Chrétiens en danger de Marc FROMAGER. Le christianisme est de loin la religion la plus persécutée dans le monde. Mais les raisons d’espérer sont nombreuses ! Un ouvrage pour redécouvrir la chance que nous avons de prier et de célébrer en paix (Les Béatitudes, 2013, 189 pages, 14 €).

    Aimer en vérité de l’abbé Pierre-Hervé GROSJEAN. On ne présente plus cet ouvrage que tous les jeunes entre 15 et 22 ans devraient avoir lu (Artège, 2014, 150 pages, 11 €). Pour les plus grands, L’Amour, une affaire sacrée, une sacrée affaire du Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE explique également, avec flamboyance et vérité, comment s’aimer et s’aimer bien (Le Rocher, 2014, 120 pages, 12 €).

    Les Veilleurs, enquête sur une résistance de Henrik LINDELL. L’ouvrage qui présente l’un des plus beaux fruits des mouvements sociétaux de l’année passée (Salvator, 2014, 139 pages, 14.90 €).

    Redécouvrez des grands classiques et des chefs d’oeuvre

    Le Maître de la terre, la crise des derniers temps de Robert Hugh BENSON. Un roman visionnaire, écrit en 1907. Une réflexion très actuelle sur les inévitables dérives d’un monde qui veut se construire sans Dieu (Téqui, 1993, 420 pages, 15 €). (Voir ICI, ndB)

    Mémoire et identité de JEAN-PAUL II. Le livre testament du Pape, publié à peine trois mois avant sa mort. Sous un ton très personnel, celui qui a été canonisé cette année décrit la mort d’un Occident qui perd sa mémoire et ne sait plus définir son identité. Un véritable bréviaire pour une Europe désincarnée (Flammarion, 2005, 250 pages, 17 €).

    Terre des hommes d’Antoine de SAINT-EXUPERY. Un petit livre superbement écrit, tout en caresses et en légèreté, sur le dos des nuages. Un sublime morceau de littérature française qui offre des réponses à une question essentielle : qu’est-ce qui permet de devenir vraiment un homme ? (Le texte est téléchargeable sur Internet ou chez Folio).

    Augustin ou le maître est là de Joseph MALEGUE. Le « Proust catholique » des années 1930, écrivain lu avec ferveur par Paul VI comme le conteur de l’histoire de l’âme et par le pape François comme le grand romancier moderne des « classes moyennes de la sainteté ». Un magnifique roman d’une confondante actualité sur la crise religieuse des sociétés d’abondance (Le Cerf, 2014, 832 pages, 30 €).

    (liste de l’été 2013; liste de l’été 2012; liste de l’été 2011)

  • La Revue « Vérité & Espérance-Pâque Nouvelle » fait peau neuve

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    La Revue trimestrielle Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle éditée par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) fait peau neuve. Elle prend désormais l’allure d’un vrai magazine, pour mieux  servir l’information et la formation chrétiennes qui constituent son objet social. Tirée à 4.000 exemplaires dans cette mise en page renouvelée, elle reste fidèle à la ligne éditoriale qui est la sienne. Au sommaire de ce numéro de juin 214 :

    SOMMAIRE n° 91 (2e trimestre 2014)  

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    Comment conjuguer justice et miséricorde ?

    Rwanda : le pays où Dieu pleure peut-être encore

    Pas de « barnum » pour la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II

    Qu’est-ce que le fondamentalisme ?

    La JOC belge n’est plus ni ouvrière, ni chrétienne

    Diocèse de Liège : retour sur le « miracle » de la Vierge de Jalhay

    Vendredi-Saint à Liège : la religion s’affiche

    Qui veut torpiller le P. Zanotti-Sorkine et la Fraternité des Saints-Apôtres ?

    Famille chrétienne ? A Liège, une conférence du président du Conseil pontifical pour la famille

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    Pain et Trinité : la quatrième demande du Pater

    Les sept dons de l’Esprit ou l’Échelle intérieure

    Le rôle de la famille dans l’expansion du christianisme  


    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège 

     

  • L'Eglise à l'heure d'internet

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    Lu sur J+V, le site des acteurs de la pastorale des jeunes et des vocations (France) :

    L’Eglise à l’heure d’internet : les enjeux et perspectives, avec Antonio Spadaro s.j.

    Jeudi 19 juin 2014, la conférence des évêques de France accueillait Antonio Spadaro s.j., directeur de la Civilta Cattolica, sur le thème « L’Eglise à l’heure d’internet : enjeux et perspectives théologiques et ecclésiologiques ».

    Si internet modifie nos modes de vie et de pensée, il ne peut rester sans impact sur la manière de vivre et de penser le christianisme. Que devient l’Eglise dans ce nouveau contexte numérique ? Le p. Antonio Spadaro a réalisé les entretiens avec le pape François parus dans les revues jésuites en septembre 2013.

    Professeur à la Grégorienne à Rome, il est actuellement l’un de ceux qui réfléchissent le plus aux enjeux théologiques, ecclésiologiques et anthropologiques d’internet.

    Il  est intervenu à de nombreuses reprises sur ce sujet en Italie. Il a récemment publié Cyberthéologie, penser le christianisme à l’heure d’internet, sorti en français aux éditions Lessius en mars 2014. Il travaille aussi avec le Conseil pontifical pour les communications sociales et plusieurs Eglises locales sur ces sujets.

    En France mi-juin pour la rencontre annuelle des directeurs de revues jésuites de tous les pays, l’idée a germé avec François Euvé, sj, rédacteur en chef de la revue Etudes et des acteurs internet de la Conférence des Evêques de France, de profiter de sa venue en France pour organiser cette rencontre d’échanges et réflexions.

    Voici ce que nous avons retenu de ces échanges :

    Dans un premier temps, considérons la manière dont internet et les nouvelles technologies ont modifié notre vie quotidienne.

    Internet, au cœur de notre quotidien

    Aujourd’hui, c’est un fait, internet et les nouvelles technologies font partie de notre vie quotidienne. Quand nous prenons le train, l’avion, etc., nous nous déplaçons, nous voyageons ou communiquons grâce aux nouvelles technologies.

    Internet nous permet de rester en relation avec d’autres au-delà des frontières de l’espace et du temps. C’est un espace de vie qui prolonge le monde physique. En aucun cas, cet espace est un monde « parallèle », en dehors de notre vie « réelle ». Ce que nous y vivons est bien réel : les mots que j’échange avec les uns et les autres, ce que je partage, les informations que je cherche… C’est une autre dimension bien tangible de ma vie. Arrêtons de parler de monde « virtuel » ou d’ « outil » !
    Est-ce que je dis en parlant de ma maison, « j’utilise ma maison » ? Non, c’est mon lieu de vie. Internet n’est pas tant un outil qu’un lieu de vie !

    En opposant le numérique du monde physique, on fait des jeunes des ‘schizophrènes’ qui pensent que le numérique n’engage pas et que l’on peut faire n’importe quoi ... C’est terrible au niveau éducatif !

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  • La force évangélisatrice du chant grégorien

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne », sous la plume de Jean-Marie Dumont :

    una-voce-logo.png« L’Association Una Voce, qui cherche à développer la place du chant grégorien, fête cette année ses 50 ans.

    Midi sonne en plein cœur du 15e arrondissement de Paris. À quelques centaines de mètres du siège social de l’association Una Voce dont il est le président, Patrick Banken ne cache pas son enthousiasme. Cet homme posé et souriant, d’âge mûr, pilote en effet la célébration, les 4 et 5 octobre prochains, du cinquantenaire de cette association pour la promotion du chant grégorien.

    Il raconte : « Pendant toute une partie de ma vie, j’ai travaillé à l’étranger. Lorsque je revenais, il m’arrivait de m’arrêter dans un monastère : j’étais mélomane et j’aimais l’ambiance monastique. À force d’entendre du chant grégorien, ce chant est entré en moi. Je venais d’une famille à la foi peu enracinée et ce chant m’a converti, m’a permis de redécouvrir mes racines et de redevenir catholique pratiquant ».

    Selon lui, les conversions par le chant grégorien « ne sont pas rares ». « Notre association dispose de nombreux témoignages de personnes que ce chant a retournées. »

    Le grégorien,un chant pour accompagner la prière de l’Église.

    L’Association Una voce a été créée en 1964, par des laïcs indisposés par les changements liturgiques brutaux qui affectaient la vie des paroisses françaises avant même la fin du Concile. Cinquante ans après, le contexte a évolué, mais les défis relatifs au chant d’Église demeurent. Pas de changement, donc, dans cet objectif que s’est fixé l’association : sauvegarder et développer le chant grégorien dans les paroisses. « Il y a incontestablement un regain d’intérêt pour le chant grégorien, poursuit Patrick Banken. Malheureusement, ce n’est pas toujours un intérêt liturgique. C’est bien d’écouter ces chants lorsqu’on est dans les bouchons, mais c’est avant tout un chant pour accompagner la prière de l’Église. »

    Dans ce contexte, l’association Una Voce entend se mettre « au service ». « Il ne s’agit pas de se mettre à chanter de but en blanc toute la messe en grégorien. En revanche, réintroduire une pièce comme un kyriale, un Alleluia, un Credo, ou bien un chant à la Vierge comme le Regina Coeli, c’est accessible à tout le monde ! » Cela ne demande, dit-il, « pas beaucoup d’effort », et l’association qu’il dirige se dit prête à soutenir, à la suite d’autres initiatives similaires, les personnes qui, dans leurs paroisses, souhaitent réintroduire cette forme de chant dont le concile Vatican II disait qu’il est « le chant propre de la liturgie romaine » et qu’il doit « occuper la première place ». 

    50 ans d’engagement en faveur du chant grégorien

    « Le chant grégorien, chant liturgique paroissial » : c’est autour de ce thème que l’association Una voce réunira dans trois mois et demi (4 et 5 octobre) dans les salles de l’église Sainte-Jeanne-de- Chantal, à Paris, ses membres et, plus généralement, toutes les personnes s’intéressant au chant sacré d’Église.

    Invités d’honneur de cet anniversaire : Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, qui célébrera la messe dans la forme extraordinaire du rite romain le dimanche, et Dom Jean Pateau, Père abbé de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault, dans l’Indre. Plus de mille personnes sont attendues. Originalité de l’événement : les interventions des tables rondes seront entrecoupées de mini-concerts donnés par différentes chorales s’étant portées candidates à l’interprétation de pièces grégoriennes. Plus d’informations : www.unavoce.fr.

    Réf. La force évangélisatrice du chant grégorien

    Pour la Belgique, signalons aussi les mérites de l’Académie de Chant Grégorien, active à Liège http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com, à Bruxelles et dans le Brabant wallon. Cette association dispose aussi d’une revue trimestrielle et  d’un site web  que l’on peut consulter ici : http://www.gregorien.be  JPSC 

  • Liège : un espoir pour Sainte-Croix ?

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    800px-LIEGE_Eglise_Sainte-Croix_(2).JPGLa Gazette de Liège évoque un espoir pour la collégiale Sainte-Croix, en tout cas un premier pas dans la bonne direction :

    C’est le prochain grand chantier de Liège après la place Saint-Lambert et les extensions du palais de Justice" : ainsi s’exprimait Jean-Marie Verdière au sujet de la rénovation de la collégiale Sainte-Croix, rapportant les propos de l’ancien échevin liégeois William Ancion, dans la "Gazette" du... 21 janvier 2004 ! Dix ans plus tard, le même, devenu entre-temps chef de cabinet de Michel Firket, annonce que la Ville va - enfin - se préoccuper de l’état jugé alarmant de cet édifice religieux dû au prince-évêque Notger et repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie. Il faut dire que l’inscription récente (voir "Gazette" du 25 octobre 2013) de la collégiale liégeoise sur la liste des monuments en péril dressée par le "World Monuments Fund" ne pouvait pas rester sans réponse. Mais ce dossier patrimonial fait l’objet d’un tel renvoi de balle entre la Ville et la Région que rien n’était moins sûr…

    Ainsi donc, la Ville, propriétaire du bâtiment depuis le début des années 2000, a décidé d’agir. En effet, il est question du lancement d’un marché en vue de la réalisation d’une étude relative à l’état sanitaire de la collégiale. Le point sera à l’ordre du jour du prochain Conseil communal et il fait en outre l’objet d’une inscription à hauteur de 50 000 euros dans le budget de la Ville. Laquelle a dans ses cartons un projet à vocation touristique de création d’un "circuit des collégiales" qui prendrait son départ de Sainte-Croix. "Il s’agit d’un premier pas qui est posé en vue d’une restauration globale, précise Jean-Marie Verdière. Le lancement de ce marché et la réalisation d’un diagnostic sanitaire sont un préalable aux études architecturales". L’objectif final étant constitué par la réhabilitation complète d’un édifice qui en a grand besoin et qui n’est plus affecté au culte depuis plusieurs années.

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