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Culture - Page 48

  • « Monsieur le Président, nos petites églises s’effondrent sous vos yeux ! »

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    Du "Forum Catholique" :

    Une information que je n'avais pas vu passer sur le Forum ni nulle part d'ailleurs :

    Lettre ouverte au Président de la République : « Nos petites églises s’effondrent sous vos yeux ! »

    Dans une lettre ouverte adressée au chef de l'Etat et publiée par le JDD, 131 parlementaires de la droite et du centre appellent à défendre « nos petites églises rurales » qui constituent selon eux « l’âme de la France ».

    Rédaction JDD

    18/02/2023

    « Monsieur le Président de la République,

    « Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays, c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. » Qui aurait pu croire qu’en 2023 ces mots d’Edgar Quinet résonneraient avec tant de justesse ?

    Peu à peu la France change, se transforme et nous tendons à ne plus reconnaître ce qui a fait son charme, sa beauté exceptionnelle, son âme, tout simplement. Oui, Monsieur le Président, nos petites églises rurales sont l’âme de la France. Elles sont pour celui qui parcourt les terres et les mers un point de repère précieux qui révèle la présence d’un village. Souvent autour d’elles, le centre-bourg s’organise, le commerce et la vie de la cité se déploient. Tandis que notre époque est lancée dans une course éperdue contre le temps, nos églises continuent imperturbablement de scander la réalité des heures.

    À l’écart des constructions modernes, l’église, qu’elle soit de calcaire, de granit, de briques ou de tuffeau, symbolise un îlot de beauté, une bouffée d’oxygène, rare, si rare à notre époque où dominent le bloc et le béton. Pour les anciens comme pour les plus jeunes, elle constitue la mémoire du village, le souvenir de la guerre et des manifestations heureuses. En un mot, elle est l’écrin de nos plus précieux héritages. Oui, nos églises ont un passé. Mais nous voulons aussi qu’elles aient un avenir. Or cet avenir est menacé. Il l’est par les bulldozers, il l’est aussi faute de moyens, dans un silence assourdissant.

    Beaucoup de Français l’ignorent, les chapelles et églises, en tout cas l’essentiel de celles construites avant 1905, ne sont que rarement la propriété des diocèses puisque 90 % d’entre elles appartiennent aux communes. Et ce n’est pas en violation de la loi de séparation des Églises et de l’État, qui nous est chère, mais au contraire en application de son article 9. C’est donc aux villages et villes de France qu’il revient d’entretenir cet immense et magnifique patrimoine, élément d’identité, et même souvent d’identification, de celui qui croit au ciel comme de celui qui n’y croit pas.

    Mais nos communes sont asphyxiées, étouffées par la prolifération des normes et des dépenses obligatoires. Malgré leur dévouement, les maires et les associations sont condamnés à être les spectateurs de cet abandon. Ils ont la volonté, mais que peuvent-ils sans moyens ? Retenez ce chiffre terrifiant : d’ici à 2030, en l’absence de plan de sauvetage, entre 2 500 et 5 000 églises pourraient disparaître (mission d’information sénatoriale no 765 sur l’état du patrimoine religieux d’Anne Ventalon et de Pierre Ouzoulias). Et chaque jour, ce sont, en moyenne, deux édifices cultuels qui sont vandalisés.

    C’est donc à vous, Monsieur le Président, que nous lançons cet appel. Un appel au sursaut, un appel à l’action, comme vous avez su le faire lorsque Notre-Dame de Paris fut submergée par les flammes. Partout les clochers s’effondrent, parfois par l’action de l’homme, plus souvent sous l’effet du temps, pierre par pierre, jusqu’à ce que la ruine soit nettoyée d’un dernier coup de pelleteuse. À chaque fois qu’une église s’efface, c’est un fragment d’âme de la France qui s’évanouit.

    Monsieur le Président, il est temps d’agir pour préserver notre héritage plurimillénaire et lui assurer un avenir car nos églises ne sont pas de simples bâtiments : elles sont un patrimoine partagé et vivant. Alors, ensemble, sauvons les petites églises de nos 36 000 villes et villages, car comme le clamait Winston Churchill, « un peuple qui oublie son passé n’a pas d’avenir. »»

    A l’initiative de :

    Henri Leroy, Valérie Boyer, Edouard Courtial, Emilie Bonnivard, Philippe Gosselin

    Cosigné par :

    Emmanuelle Anthoine, Philippe Bas, Jérôme Bascher, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, François-Xavier Bellamy, Catherine Belrhiti, Martine Berthet, Etienne Blanc, Jean-Baptiste Blanc, Anne-Laure Blin, Eric Bocquet, Christine Bonfanti-Dossat, François Bonhomme, Bernard Bonne, Gilbert Bouchet, Jean-Marc Boyer, Alexandra Borchio-Fontimp, Yves Bouloux, Xavier Breton, Fabrice Brun, François-Noël Buffet, Alain Cadec, François Calvet, Christian Cambon, Jean-Noël Cardoux, Patrick Chaize, Daniel Chasseing, Marie-Chris-tine Chauvin, Alain Chatillon, Olivier Cigolotti, Eric Ciotti, Dino Cinieri, Jean-Pierre Corbisez, Pierre Cordier, Josiane Corneloup, Laure Darcos, Marc-Philippe Daubresse, Jean-Pierre Decool, Véronique Del Fabro, Stéphane Demilly, Albéric de Montgolfier, Louis-Jean de Nicolaÿ, Christelle D’Intorni, Julien Dive, Francis Dubois, Françoise Dumont, Laurent Duplomb, Sabine Drexel, Agnès Evren (50), Gilbert Favreau, Nicolas Forissier, Bernard Fournier, Christophe-André Frassa, Laurence Garnier, Jean-Jacques Gaultier, Annie Gene-vard, Frédérique Gerbaud, Sylvie Goy-Chavent, Pascale Gruny, Daniel Guéret, Michelle Gréaume, Victor Habert-Dassault, Ludovic Haye, Michel Herbillon, Christine Herzog, Patrick Hetzel, Jean Hingray, Alain Houpert, Corinne Imbert, Jean-Marie Janssens, Alain Joyandet, Philippe Juvin, Mansour Kamardine, Christian Klinger, Marc Laménie, Daniel Laurent, Jean-Baptiste Lemoyne, Pierre-Antoine Lévi, Gérard Longuet, Vivette Lopez, Véronique Louwagie, Viviane Malet, Didier Mandelli, Alain Marc, Olivier Marleix, Alexandra Martin, Franck Menonville, Marie Mercier, Sébastien Meurant, Brigitte Micouleau, Jean-Marie Mizzon, Jean-Pierre Moga, Laurence Muller-Bronn, Yannick Neuder, Sylviane Noël, Eric Pauget, Cyril Pellevat, Philippe Pemezec, Evelyne Perrot (100), Christelle Petex-Levet, Stéphane Piednoir, Kristina Pluchet, Rémy Pointerau, Nicolas Ray, Damien Regnard, André Reichardt, Vincent Rolland, Anne Sander, René-Paul Savary, Michel Savin, Vincent Segouin, Nathalie Serre, Bruno Sido, Jean Sol, Laurent Somon, Michèle Tabarot, Philippe Tabarot, Jean-Pierre Taite, Jean-Louis Thiériot, Claudine Thomas, Isabelle Valentin, Antoine Vermorel-Marques, Pierre-Jean Verzelen, Stéphane Viry, Dany Wattebled.

    Soit 131 parlementaires de la droite et du centre dont 91 sénateurs, 37 députés et 3 députés européens.
  • Le Dieu de l'Islam : un Dieu au-dessus de l'histoire (Rémi Brague)

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    Des propos recueillis par Marguerite de Lasa sur le site du journal la Croix :

    Rémi Brague : « Dans l’islam, Dieu est au-dessus de l’Histoire »

    Le philosophe Rémi Brague publie chez Gallimard Sur l’islam, une présentation générale de l’islam à l’usage des non-musulmans. Catholique, il a longtemps enseigné la philosophie de langue arabe, et suggère aujourd’hui de délaisser nos catégories chrétiennes pour tenter de comprendre l’islam.

    14/03/2023

    La Croix : Quel est votre objectif avec ce livre ?

    Rémi Brague : Je l’ai écrit pour me clarifier les idées. J’ai enseigné pendant vingt ans la philosophie de langue arabe, mais des penseurs comme Avicenne, Averroès et Al Farabi ont un rapport complexe à l’islam.

    J’avais donc un but de philosophe : mettre de la clarté, introduire des distinctions là où il y a beaucoup de confusions et de préjugés, dans un sens comme dans l’autre. Surtout, j’ai voulu m’interroger sur nos difficultés à comprendre l’islam tel qu’il se comprend lui-même, car nous avons tous, croyants comme athées, des lunettes chrétiennes.

    Vous expliquez que le « véritable islam » peut renvoyer aussi bien au fondamentalisme qu’à l’islam mystique… Pourquoi est-il si périlleux de le définir ?

    R. B. : Tout le monde prétend incarner le véritable islam. Les musulmans se critiquent mutuellement à qui mieux mieux. Les gens d’Al-Azhar prennent leur distance – discrètement, d’ailleurs – par rapport aux gens de Daech, lesquels accusent tous les autres musulmans d’être des « vendus » aux Occidentaux. Comme il n’y a pas de magistère, pape ou grand sanhédrin, n’importe qui peut dire ce qu’est l’islam. Personnellement, je n’ai aucune autorité pour dire quel est le véritable islam. Par contre, je peux essayer de montrer la continuité de certaines idées. Du IXe au XIXe siècle, il y a par exemple l’idée que la raison humaine n’est pas capable de dire ce qui plaît à Dieu. La révélation ne porte donc pas sur la nature de Dieu mais sur sa volonté.

    C’est une grande différence avec le christianisme

    R. B. : Oui, c’est une sorte de chassé-croisé. Le christianisme, avec saint Thomas d’Aquin, dit : « Dieu est difficile à connaître, nous avons besoin de voies pour prouver son existence. » En revanche, pour savoir comment nous comporter, nous avons la raison naturelle. L’islam dit exactement le contraire. L’existence de Dieu est une évidence : il suffit d’ouvrir les yeux, de voir les merveilles de la création, et Dieu est là.

    Par contre, pour savoir s’il faut se laisser pousser la barbe ou se la raser, s’il faut que les femmes portent un voile ou non, la raison ne suffit pas. Nous chrétiens, avons du mal à comprendre pourquoi beaucoup de musulmans considèrent que ne pas manger de porc, ou se tailler la moustache, c’est important. Pour nous, cela relève du culturel, voire du folklore.

    Et pourquoi est-ce si important pour les musulmans ?

    R. B. : Parce qu’ils considèrent que cette loi vient directement de Dieu. Nous, chrétiens, vivons sous l’autorité de la conscience, dont notre civilisation pensait jusqu’à il y a peu que c’était la voix de Dieu. Rousseau s’exclame : « Conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix. » Mais la théocratie en islam, c’est simplement le fait que la loi est censée venir de Dieu. Certes, il y a des médiations : le droit islamique (fiqh) est humain, puisque c’est la manière dont on comprend et applique des injonctions divines.

    Mais pour un musulman pieux, si le Coran dit par deux fois que les femmes doivent faire quelque chose – on ne sait trop quoi – avec une pièce de tissu, c’est Dieu qui le dit. Quant aux hommes, un hadith du Prophète leur commande : « Ne faites pas comme les chrétiens, laissez-vous pousser la barbe et taillez votre moustache. » Et le Coran dit que Mohammed est « le bel exemple » (XXXIII, 21). Si Dieu le veut, il faut obtempérer.

    Cela a pour conséquence que leurs « valeurs dépendent de l’arbitraire divin », dites-vous.

    R. B. : Oui, il y a là une discussion classique en philosophie, dès l’Euthyphron de Platon : Est-ce que certaines pratiques sont bonnes parce que Dieu les commande ? Ou est-ce que Dieu les commande parce qu’elles sont bonnes ? Un chrétien répond : les valeurs font partie de Dieu, elles sont un prisme dans lequel se décompose la lumière divine. C’est la thèse que soutiennent la majorité des philosophes : Dieu commande les choses parce qu’elles sont bonnes. En islam, en revanche, les choses sont bonnes parce que Dieu les a commandées. Si l’on considère que le bien est autre chose que Dieu, on se livre au seul péché que Dieu ne pardonne jamais, à savoir l’association (chirk).

    Pour expliquer le moindre développement de la théologie en islam par rapport aux mathématiques ou à l’astronomie, vous affirmez que, « l’islam ayant d’emblée un contenu plausible, il n’a pas connu les défis du mystère chrétien ». Que voulez-vous dire ?

    R. B. : La théologie vise à expliciter le mystère à l’aide de catégories d’origine philosophique. En islam, vous n’avez pas besoin de ça : il n’y a qu’un seul Dieu, il a tout créé et envoie des prophètes de temps en temps, dont le message est le même si les peuples auxquels ils ont été confiés ne le trafiquent pas. C’est plausible : il n’y a pas besoin d’un effort intellectuel prodigieux pour dire cela.

    En revanche, dire que Dieu est un dans la communion des trois personnes, c’est plus difficile. Même chose pour expliquer qu’il y a dans la personne du Christ la nature humaine et la nature divine. En revanche, dans le kalâm, les traités de théologie islamique, il s’agit de montrer que le dogme est plausible, et les autres croyances absurdes. C’est de l’apologétique, qui ne constitue qu’une partie de la théologie chrétienne.

    Quelle est la différence dans la conception de Dieu entre le christianisme et l’islam ?

    R. B. : Pour un musulman, Dieu est inconnaissable. Nous pouvons connaître sa volonté, mais n’avons aucune idée de ce qu’il est. D’ailleurs, le christianisme est en partie d’accord : « Si comprehendisnon est Deus » : « Si je peux en faire le tour, c’est que ce n’est pas Dieu », disait saint Augustin. Mais chez les chrétiens, on peut essayer de s’en approcher, parce que Dieu a commencé par s’approcher de nous. Finalement, ce qui distingue vraiment le christianisme et le judaïsme d’un côté, et l’islam de l’autre, c’est la notion d’alliance. Le fait que Dieu ait une aventure avec l’humanité. Dans l’islam, il est au-dessus de l’Histoire.

  • La présence de Satan dans le monde moderne (Club des "Hommes en noir")

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    PRÉSENCE DE SATAN DANS LE MONDE MODERNE. L’ANALYSE DU CLUB DES HOMMES EN NOIR

    10 mars 2023
     

    Peut-on tuer sous l’emprise du diable ? Quelle est la part de Satan lorsque nous péchons ? Les réponses du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence, les abbés de Tanouärn et Célier, le père Danziec et Jeanne Smits.

  • Comment la révolution sexuelle a conduit à des millions d'avortements

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    D'Andreas Wailzer sur LifeSiteNews :

    Un auteur catholique explique comment la révolution sexuelle a conduit à des millions d'avortements

    Si nous devenons esclaves de la pulsion sexuelle, que nous ne pouvons pas la contrôler et que nous ne pouvons pas contrôler complètement la fertilité et que nous avons cette idée que c'est moi qui décide de la vie et de la mort, alors l'avortement augmente", a déclaré Gabriele Kuby à LifeSiteNews.

    9 mars 2023

     LifeSiteNews a eu la rare opportunité de parler en personne avec un expert allemand sur les effets de la révolution sexuelle.  

    Gabriele Kuby, auteur catholique et conférencière internationale, soutient que le renversement des mœurs sexuelles traditionnelles a conduit à d'immenses souffrances, à une décadence culturelle et morale, et à des millions de bébés avortés chaque année. Son livre The Global Sexual Revolution (La révolution sexuelle mondiale) a été traduit en 15 langues et constitue l'un des ouvrages les plus complets sur la question. 

    Mme Kuby s'est entretenue avec Andreas Wailzer, journaliste de LifeSiteNews, à Vienne, pour discuter de l'impact de la révolution sexuelle sur notre culture actuelle. L'auteur allemand a également parlé des racines idéologiques de ce mouvement, de la voie synodale allemande, de l'infiltration de l'Église et du lien entre l'augmentation du nombre d'avortements et la normalisation de la contraception.  

    "Si l'on sexualise les gens, si l'on sexualise les jeunes, on détruit la famille, on détruit le mariage et on crée le chaos dans l'ensemble de la société", a déclaré M. Kuby. 

    "C'est Dieu qui nous l'a donné. Nous sommes nés avec un des deux sexes. Nous sommes attirés l'un par l'autre. Et cette attirance, si elle se concrétise, donne une vie très forte. Et si nous ne respectons pas les limites, cette pulsion sexuelle nous dominera." 

    "Nous voyons des masses et des masses de personnes dépendantes de la pornographie et dépendantes de leur pulsion sexuelle. Et le prix à payer est que l'amour de leur cœur ne sera pas comblé." 

    "La grande promesse de la contraception était qu'elle réduirait le nombre d'avortements", a déclaré Mme Kuby. Or, c'est le contraire qui s'est produit, car la contraception "bouleverse complètement l'attitude à l'égard de l'enfant". 

    "L'enfant est un don du Seigneur. C'est un don tout au long de l'Ancien Testament, tout au long de la Bible. La vie est un don. Nous n'avons pas créé la vie. La vie est un don de Dieu. Et un enfant est un don de Dieu. Et nous détruisons cette attitude selon laquelle un enfant est un don ; [au lieu de cela] nous disons que c'est un produit de moi", a-t-elle poursuivi.  

    "Si nous devenons esclaves de la pulsion sexuelle, que nous ne pouvons pas la contrôler et que nous ne pouvons pas contrôler complètement la fertilité, et que nous avons cette idée que c'est moi qui décide de la vie et de la mort, alors l'avortement augmente... Chaque année, nous tuons 73 millions de bébés avant qu'ils ne naissent en tant qu'êtres humains". 

    Kuby fait remonter la destruction de la morale sexuelle traditionnelle à la Révolution française, à la fin du XVIIIe siècle. "J'ai commencé mon livre par la Révolution française, parce qu'ils ont mis [une prostituée] sur l'autel [de la cathédrale Notre-Dame]", a-t-elle déclaré. "Ils ont fait cela pour se débarrasser des anciennes limites sexuelles, et cela n'a pas du tout fonctionné. 

    "Tous ces promoteurs de la révolution sexuelle, anarchistes et communistes, ou du moins parfois membres du parti communiste pendant un certain temps, ont vécu une vie sexuelle complètement chaotique." Kuby explique que tous les penseurs qui ont appelé au bouleversement des normes sexuelles traditionnelles se sont radicalement opposés à l'Église catholique et à son anthropologie. "Ces penseurs ont dû lutter contre ce message [de l'Église catholique] parce que, bien sûr, il allait à l'encontre de [leur propre] conscience". 

    Les idées des révolutionnaires sexuels n'ont cependant pas pu être tenues à l'écart de l'Église catholique, explique M. Kuby. "Toutes ces influences ont pénétré dans l'Église au cours des 50 dernières années. "Dans les années 70, les séminaires ont été minés par les homosexuels. Il y a ce livre, Goodbye Good Men. Il montre comment ils ont été intentionnellement sapés par des lobbyistes homosexuels qui ont fréquenté les séminaires. 

    "La révolution sexuelle mondiale" est un livre sur les prédateurs, conclut M. Kuby. Qui l'a mis en place dans la société ? Dans les écoles, les jardins d'enfants, les universités, partout ? Qui sont ceux qui l'ont fait et comment l'ont-ils fait ? C'est la question de "la révolution sexuelle mondiale".

  • Jusqu'où peuvent aller le blasphème et la provocation

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    Jusqu'où peuvent aller le blasphème et la provocation (très certainement subsidiée par des fonds publics) :

    Une programmation queer au "Central" "moteur principal du maillage culturel régional de La Louvière" :

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    Chantaaaal de Lourdes à Rome

    date à déterminer | Le Palace 

    ​Chantaaaal arrive à Lourdes, en voyage organisé avec ses amies du club de macramé de son petit village du sud-ouest de la France, pour implorer le miracle de l’amour. Devant le tombeau de Bernadette de Soubirou, ce n’est pas la Vierge Marie qui lui apparaît mais le Pape François. Elle l’entend lui susurrer : « Chantaaaal je t’aime ! ». Convaincue par cette révélation papale, Chantaaaal décide de prouver son amour à François en lui rendant une visite surprise au Vatican. Pour marquer le coup de façon spectaculaire, Chantaaaal prépare une demande en mariage sous forme de comédie musicale. En chansons, Chantaaaal s’inspire de la Bible (qu’elle n’a pas lue) pour révéler son amour à François et devenir la toute première Papesse de l’Histoire.

    Seul en scène de et avec Jordan Deschamps co-écrit et co-mis en scène avec Camille Fievez. Coproduction Central et Cabaret Mademoiselle | projet produit par En Scène Production durée : 1h15

    plus de détails et de photos : ICI

    Autre objectif de ces entreprises subversives : casser les codes de notre folklore

  • Les jeunes enfants soumis à une campagne de promotion des travestis

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les jeunes enfants sont soumis à une campagne de promotion des travelos

    Dans les écoles, les bibliothèques ou les médias, les petits Français sont soumis depuis quelques mois à une campagne de promotion des « drag-queen ». Quel est l'objectif si ce n'est de déstabiliser tous leurs repères dans une période où ces jeunes enfants se construisent ?

    En Grande-Bretagne, un spectacle de travelos pour bébé provoque la colère et l’indignation

    • Dans ce numéro destiné aux bébés, un homme à moitié nu et chaussé de cuissardes exécute un numéro de bondage (asservissement) devant des enfants et des parents lors d'un "événement sensoriel".

    • Le cabaret "CabaBabaRave" se présente lui même comme « une "petite tranche de plaisir de l'après-midi" qui mêle cabaret et "moments sensoriels captivants pour les bébés" avant de "se terminer en rave". » (plus de détails en anglais)

  • En route vers le totalitarisme nouveau du « monde d’après » …

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    Profitez tant qu’il est encore temps de votre liberté d’expression. L’ONU envisage d’autoriser des logiciels d’IA à censurer toutes vos interventions sur Internet. Si vous osez émettre des objections contre l’avortement, contre l’idéologie du genre, contre le néo-féminisme intersectionnel ou contre tout autre rengaine de la pensée unique, vous serez censuré(e), voire poursuivi(e) en justice !

    En route vers le totalitarisme nouveau du « monde d’après » …

    De zenit.org :

    L’intelligence artificielle au service de la censure de ceux qui s’opposent à l’avortement et à l’idéologie du genre

    Les gouvernements occidentaux progressistes encouragent la censure mondiale par le biais de l’intelligence artificielle

    Les premiers programmes d’intelligence artificielle viennent de commencer à émerger, mais les pays progressistes ont déjà l’intention d’utiliser la nouvelle technologie pour faire taire les conservateurs et tous ceux qui s’opposent à l’avortement et aux revendications homosexuelles/trans.

    Les gouvernements occidentaux progressistes encouragent la censure mondiale par le biais de l’intelligence artificielle pour lutter contre la « violence sexuelle et sexiste facilitée par la technologie », un nouveau terme qui peut être utilisé pour consolider l’opposition à l’avortement et aux droits des homosexuels/trans comme une forme de violence en ligne et la réprimer.

    La violence sexiste facilitée par la technologie comprend « le harcèlement, la manipulation d’informations, la désinformation et la cybercriminalité, la misogynie en ligne et l’incitation à la haine », selon les propositions présentées cette semaine par l’Union européenne, les États-Unis, le Canada et d’autres pays progressistes dans le cadre des négociations de l’accord annuel de la Commission des Nations Unies sur le statut juridique et social de la femme.

    Les propositions de l’Union européenne appellent à un « changement de paradigme » dans la technologie qui « contribue à transformer les normes sociales », notamment en programmant des algorithmes « qui adoptent une approche de la numérisation basée sur les droits de l’homme, centrée sur les personnes et sensible aux questions de genre, avec des principes féministes d’inclusion, d’intersectionnalité et de changement.

    Ces mesures sont nécessaires pour surmonter les « préjugés sexistes » dans les données et la technologie, selon l’Union européenne. Ils recommandent « de prendre des mesures algorithmiques équitables pour corriger les préjugés et les obstacles de la vie réelle », notamment « en améliorant la conservation et la modération du contenu ».

    L’administration Biden ne s’est pas opposée à ces appels à restreindre la liberté d’expression malgré les récentes critiques selon lesquelles les agences fédérales auraient mené des campagnes de censure massives par le biais de plateformes de médias privés, notamment les géants des médias sociaux Google, Facebook et Twitter.

    La proposition américaine dans les négociations appelait le « secteur privé » à continuer de modérer et de gérer le contenu à la demande des gouvernements, en essayant de contourner les critiques selon lesquelles la censure sanctionnée par le gouvernement, même si elle est menée par un intermédiaire privé, viole la liberté d’expression du premier amendement de la Constitution américaine.

    Les négociations sur les conclusions concertées de la Commission de la condition de la femme ont commencé cette semaine par un stratagème des pays occidentaux progressistes pour clore le débat sur tout langage lié à la « santé sexuelle et reproductive et aux droits reproductifs ». Lors des dernières négociations, ils se sont montrés inflexibles en affirmant que ce langage est immuable et ne peut être retiré de la politique de l’ONU.

    Parmi les autres sujets qui devraient être négociés, citons le droit des enfants à la confidentialité en ligne. Le projet d’accord proposait de manière controversée l’adoption d’une « approche fondée sur les droits de l’homme » et recommandait de suivre « les normes des droits de l’homme ». Les récentes déclarations du système des Nations unies sur le droit à la vie privée sont très controversées.

    Selon un expert de l’ONU sur les droits de l’homme liés à la vie privée, le droit des enfants à la vie privée comprend le droit d’« explorer en toute sécurité et en privé leur sexualité à mesure qu’ils grandissent, que ce soit hors ligne ou en ligne », le droit aux « soins de santé trans » et à la « reconnaissance légale du genre », ainsi que le droit de se livrer à « des activités sexuelles consensuelles entre pairs, y compris des informations et des services de sexting ». Par conséquent, les agences des Nations Unies affirment que le droit des enfants à la vie privée inclut l’accès à la pornographie.

    Les conclusions concertées devraient être intégrées aux normes et aux bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) que l’Assemblée générale est prête à adopter pour toutes les plateformes technologiques par le biais du « Digital global compact », un nouvel accord international sur la réglementation technologique, y compris la technologie artificielle, qui devrait être adopté en septembre 2024 dans ce qui a été surnommé « le Sommet du futur ».

  • Agitation africaine; non à la bénédiction des couples homosexuels, oui à l’intolérance entre tribus

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    L’Afrique s’agite. Non à la bénédiction des couples homosexuels, oui à l’intolérance entre tribus

    Le Pape François aime beaucoup la messe en rite congolais. Et ça lui plaît également – il l’a dit – que la communauté congolaise à Rome soit « dirigée par une sœur qui commande comme si elle était évêque ». Les statistiques le confirment : aujourd’hui, la République Démocratique du Congo est le troisième pays au monde avec les plus hauts indices de fréquentation de la messe catholique, avec 37,5 millions de pratiquants réguliers, précédé seulement par les Philippines et le Mexique. Quatre autres pays africains complètent le Top 10 : le Nigéria, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Angola. Tous devant l’Italie.

    L’Afrique est aussi le seul continent où les catholiques sont aujourd’hui en croissance. Lors de son récent voyage au Congo et au Soudan du Sud, François a été accueilli par des foules imposantes. Il a effectué cette seconde visite en compagnie du primat de l’Église anglicane, Justin Welby, et le modérateur de l’Église presbytérienne d’Écosse Iain Greenshields : tous les trois ensemble pour montrer à ce peuple déchiré par une guerre civile la bonté d’une paix entre trois frères de foi.

    Mais il y également l’autre visage de l’Afrique catholique, bien plus inquiétant celui-là, pour le Pape François et pas seulement pour lui, en bien comme en mal.

    Le premier signe d’inquiétude est donné par ce qui est arrivé à l’Église anglicane, immédiatement après le voyage au Soudan du Sud, les premiers jours du mois de février.

    Pour faire bref, l’Église d’Angleterre présidée par Welby a approuvé la bénédiction des couples de même sexe, sous la pression des factions nord-atlantiques de l’anglicanisme, mais avec l’opposition de celle des pays du Sud, et plus particulièrement de l’Afrique, qui représente les trois quarts de l’ensemble.

    Avec pour résultat le refus d’obéissance au primat anglican de la part du Global South Movement de l’anglicanisme, qui a justement comme président l’archevêque du Soudan et du Soudan du Sud, Justin Badi Arama.

    En substance, on a assisté à une scission. Arama a déclaré que l’archevêque de Cantorbury Welby a trahi l’Église anglicane et a donc cessé d’être considéré comme le primat de l’ensemble de la communion.

    Ce qui est frappant, c’est la similitude entre la cause de cette scission et ce qui se passe chez les catholiques. Parce que là aussi, il y a une faction du Nord, avec à sa tête l’Église d’Allemagne, qui veut la bénédiction des couples homosexuels et qui la pratique déjà, avec l’opposition d’une bonne partie du Sud, en particulier en Afrique : une opposition qui se fait encore plus intransigeante dans le champ politique, comme le monde le cas du Soudan du Sud.

    Le Pape François a jusqu’ici laissé aller cette tension à distance des différentes positions, se montrant à compréhensif pour tous, à sa manière. Mais quand le synode mondial qui le Pape a convoqué en octobre se trouvera face à une telle question et à d’autres semblables, il est prévisible que l’opposition africaine éclatera au grand jour.

    « Nous préférons une Église qui soit une maison avec des règles et des principes, et non une tente dans laquelle n’importe qui peut rentrer », a déclaré le Père Vitalis Anaehobi, Nigérian, secrétaire général de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest qui comprend le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, le Bénin, le Mali, le Togo, le Ghana, le Sénégal, l’Île Maurice, le Cap-Vert, la Guinée Bissau, la Gambie et la Sierra Leone, en présentant les résultats des synodes locaux préparatoires à la session de Rome.

    Les déclarations d’Anaehobi étaient clairement une pique polémique visant le slogan « inclusif » choisir par Rome pour le synode, repris par le prophète Isaïe : « Élargis l’espace de ta tente ».

    Mais il y a également un autre élément inquiétant dans le catholicisme africain. C’est le fait qu’il soit empreint d’oppositions tribales.

    Au Soudan du Sud, il y a eu un évêque, le missionnaire italien Christian Carlassare, qui est arrivé à pieds (photo) de son diocèse de Rumbek pour rencontrer le Pape à Djouba, accompagné par des dizaines de fidèles fervents mais qui, peu après sa nomination, dans la nuit du 25 avril 2021, a été victime d’une embuscade. On lui a tiré dans les jambes, le contraignant à une longue convalescence et à reporter de presque un an à consécration épiscopale. Ses agresseurs étaient un prêtre et quatre fidèles du diocèse, ensuite condamnés à sept ans de prison. Ils appartenaient à la tribu Dinka, la même que Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, et ils ne toléraient pas que le nouvel évêque, un étranger, remplace le coordinateur diocésain, lui aussi Dinka, qui avait jusqu’ici assuré l’administration provisoire du diocèse.

    En Afrique, il est fréquent que des faits de tribalisme éclatent lors de la nomination des évêques. Le 11 février dernier, le Pape François, quelques jours après être rentré de son voyage en Afrique, a nommé John Hassam Koroma évêque de Makemi en Sierra Leone. Ce diocèse n’avait plus d’évêque depuis 2012. Ou plutôt, on lui en avait bien envoyé un, mais qui n’a jamais pu y mettre les pieds. Il s’appelait Henry Aruna et sa seule faute était d’appartenir à la tribu Ende, mal vue des Temne qui sont dominants à Makemi. Trois ans plus tard, Rome a fini par assigner à Aruna un autre diocèse, celui de Kenema. Mais il aura fallu sept ans de plus et deux administrateurs provisoires avant de trouver un nouvel évêque pour Makemi qui soit enfin accepté.

    Il y ensuite les affaires encore non résolues de diocèses encore vacants à cause d’oppositions tribales. Le cas le plus emblématique est celui d’Ahiara au Nigeria. En décembre 2012, Peter Ebere Okpaleke est nommé évêque mais est empêché d’y entrer parce qu’il appartient à une sous-tribu adverse. Le blocage se prolongera pendant cinq ans jusqu’à ce qu’en 2017, le Pape François ne prenne lui-même la question en mains et convoque à Rome les protagonistes de l’affaire : l’évêque pris en otage, une représentation du clergé et des fidèles locaux ainsi que les principaux responsables de l’épiscopal nigérian.

    La terrible réprimande que le Pape réserva aux récalcitrants fut ensuite rendue publique. Il les a accusés de « détruire l’Église », de commettre « un péché mortel » et a ordonné à chaque prêtre du diocèse de remettre dans les trente jours une lettre de soumission totale, sous peine d’encourir la suspension « a divinis ».

    Mais malgré cette mesure extrême, François n’a pas obtenu ce qu’il voulait. En 2018, le Pape a accepté la démission d’Okpaleke de l’évêché d’Ahiara et lui a confié en 2020 un nouveau diocèse créé exprès pour lui, celui d’Ekwulobia. Et le 27 août 2022, il l’a même créé cardinal.

    Et le diocèse d’Ahiara ? Toujours sans évêque. Okpaleke appartenait à la même tribu, les Igbo, que les habitants du diocèse. Mais par malheur « je parle un dialecte Igbo et la population d’Ahiara en parle un autre », a-t-il déclaré dans une interview au journal « Avvenire » il y a quelques jours. « On s’est retrouvé devant un refus de dépasser un particularisme sous-ethnique pour construire une identité à un niveau plus élevé, non seulement dans la vision chrétienne qui considère les baptisés comme étant tous frères et sœurs, mais également au niveau d’une appartenance commune à une même tribu ou groupe ethnique ».

    *

    Sur les possibles effets des divergences entre Nord et Sud dans l’ensemble du christianisme, pas seulement protestant, le théologien vaudois Fulvio Ferrario a posé un jugement clair dans le numéro de mars 2023 du magazine « Confronti » :

    « Le scénario suivant semble se profiler : d’un côté le monde riche, fortement sécularisé ; de l’autre, une minorité nordique chrétienne conservatrice et un christianisme du Sud qui n’a pas traversé les révolutions culturelles modernes. Dans un tel contexte, le protestantisme classique, en tant qu’expression d’un christianisme ouvert au dialogue avec le monde séculier finirait broyé ». Et avec lui également « ces pans du monde catholique, suspectés de ‘protestantisme’ qui, plus ou moins timidement, affirment vouloir se différencier du monolithisme romain ».

  • Académie de Chant Grégorien à Liège : "Du plain chant aux instruments musicaux". Huit activités au choix. Activités cumulables. Une découverte de mars à juin 2023

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  • Bart De Wever part en guerre contre le mouvement woke

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    De Bart Haeck sur De Tijd :

    De Wever entre dans la bataille culturelle avec le mouvement woke

    Bart De Wever, président de la N-VA : "Toutes les bonnes et mauvaises choses que nos ancêtres ont faites ont fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui".

    3 mars 2023

    Le président de la N-VA Bart De Wever voit dans le mouvement woke de la gauche radicale une menace pour le fonctionnement de la démocratie en Flandre. Il a écrit un livre à ce sujet.

    Quatre ans après avoir écrit "sur l'identité", le président de la N-VA Bart De Wever a publié un nouveau livre, sur le mouvement woke. Il s'agit de la pensée qui soutient que nous devons nous "réveiller" et réaliser à quel point le racisme et l'injustice sociale sont enracinés dans les fibres les plus profondes de notre société.

    Elle donne lieu à des discussions sur la question de savoir si la VRT doit continuer à diffuser des épisodes de 'FC De Kampioenen' dans lesquels quelqu'un s'habille en noir pour l'Épiphanie, s'il est approprié pour un Blanc de traduire un poème d'un poète noir et s'il est transphobe de diviser la population binaire en hommes et femmes.

    La ligne de fond

    Le président de la N-VA, Bart De Wever, a publié un livre intitulé "about woke". Il y aborde la bataille culturelle avec un mouvement qui affirme que nous devons prendre conscience de la façon dont l'inégalité sociale a pénétré les fibres les plus profondes de notre vie quotidienne.

    Selon De Wever, il s'agit d'un "poison rampant" qui rend malade notre société, construite sur la citoyenneté et les idées des Lumières, de l'intérieur. Selon lui, le mouvement woke se manifeste "par la criminalisation de la société occidentale et la glorification de tout ce qui pourrait s'en écarter".

    Cette pensée se trouvait déjà dans "On Identity", dans lequel il explique ce que signifie être un citoyen d'un État-nation construit sur les idées des Lumières. "Je crois que le climat intellectuel dominant d'autodestruction postmoderne a imprégné notre culture ces dernières années, avec une auto-honte et un relativisme culturel inutiles", écrit-il.

    Universités

    Alors que la guerre du woke fait particulièrement rage dans les universités américaines, De Wever a donné des conférences dans certaines universités flamandes à l'automne 2022. Contrairement à ce que le marxisme voudrait faire croire, ce sont les idées qui déterminent l'histoire", écrit-il. Et comme le poisson pourrit par la tête, les campus sont l'endroit logique pour commencer à raconter une contre-histoire.

    Le mouvement woke se manifeste, selon Bart De Weaver, "comme la criminalisation de la société occidentale et la glorification de tout ce qui pourrait s'en écarter".

    Ces conférences ont maintenant abouti à un livre, dans lequel il dénonce le mouvement de balancier qui va trop loin. La critique justifiée de ce que Léopold II a fait au Congo a abouti à une historiographie dans laquelle il n'y a de place que pour la honte. L'accent mis à juste titre sur l'inégalité des chances pour les femmes s'est transformé en une vision de la masculinité comme une "construction culturelle pernicieuse qui doit être éliminée". À cet égard, De Wever cite un article de De Morgen intitulé "Les entreprises qui font des profits créent un environnement de promiscuité".

    Et les personnes ayant un statut de victime deviennent impensables dans un rôle d'agresseur. De Wever explique que lorsque Will Smith a donné un coup de poing au présentateur Chris Rock lors de la cérémonie des Oscars de 2022, une opinion est parue dans The Guardian, selon laquelle la couverture exagérée de l'incident était problématique car, après tout, les Blancs aiment désormais présenter les hommes noirs comme des agresseurs.

    Programme politique

    Si De Wever souhaite que la guerre culturelle autour du mouvement "woke" figure en bonne place dans l'agenda politique, c'est parce qu'il la considère comme une menace pour un débat politique sérieux et ouvert. Aux États-Unis, ce mouvement a non seulement radicalisé les démocrates, mais a également renforcé la réaction de la droite radicale de Trump.

    De Wever voit également dans le mouvement woke une menace pour la notion de citoyenneté et pour une identité flamande qui devrait être le liant de la res publica. Tout ce que nos ancêtres ont fait de bien et de mal a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui", dit-il. En revanche, une société balkanisée qui, dans un vide identitaire, encourage les groupes de victimes à éprouver du ressentiment à l'égard des groupes d'agresseurs, n'a pas d'avenir".

  • Sauver la différence des sexes

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    De gènéthique.org :

    Sauver la différence des sexes – Eugénie Bastié

    3 mars 2023

    La famille est devenue « le champ de bataille de la guerre des sexes » se désole la journaliste et essayiste Eugénie Bastié dans son dernier écrit « Sauver la différence des sexes ».

    Estimant qu’il y a urgence à préserver cette différence, elle se lance alors dans un plaidoyer en s’appuyant sur le triptyque suivant : réaffirmer l’existant, constater sa mise en danger, et mettre en avant la nécessité de sa protection.

    Eugénie Bastié tire alors la sonnette d’alarme sur cette déconstruction progressive de la société, qui remet en question jusqu’à l’évidence même de la différence des sexes, fragilisant ainsi la féminité et plus encore la masculinité. Selon elle, en prenant un virage radical pour réhabiliter la place de la femme, cette société qui se veut « égalitariste », ne fait que pousser l’homme et sa virilité dehors. Dès lors, comme le dit l’auteur américain Richard Reeves, « à l’école, au travail, dans leurs familles, les hommes n’ont plus de place dans la société du XXIe siècle ».

    Editions : Gallimard

    Date de parution : 01/03/2023

    Nombre de pages : 32

  • Wokisme, relativisme, islam, Nietzche : Thibaud Collin aborde 4 questions sur notre monde

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    D'Academia Christiana (sur youtube) :

    Victor Aubert reçoit Thibaud Collin, philosophe et essayiste français, spécialiste des questions de philosophie morale et politique. Durant cet entretien, ils évoquent quatre questions sur notre monde : le wokisme, le relativisme, l'islam et Nietzsche.