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Sciences - Page 34

  • Liège, 19 mars : Les Droits de l'Homme au défi des progrès scientifiques et médicaux

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    Cercle universitaire L'Union Royale          Groupe de Réflexion sur l'éthique sociale

    des étudiants catholiques de Liège
     
    Avec le concours du forum de conférences "Calpurnia"
     
    Prochaine rencontre du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du forum de conférences Calpurnia.

    Cette rencontre sera animée par Vincenzo d'ORIO, Bernard ARS et Paolo SIMONI. Elle aura lieu le mardi 19 mars 2013 à 18H00 dans les conditions indiquées ci-dessous.

                                                                           

    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

     Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

        Mardi 19 mars 2013 à 18h00 

     

      Les Droits de l'Homme au défi des Progrès Scientifiques et  Medicaux  

        

    Un dialogue entre  

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      Vincenzo d'ORIO,  Doyen de la Faculté de Médecine de l'Université de Liège, et Bernard ARS, Président de la Société Médicale Belge de Saint-Luc. 

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     Le débat sera modéré par Paolo SIMONI, Professeur à la Faculté de Médecine de l'Université de Liège 

      

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org  

    RSVP  avant le 16 mars  2013      

     

    e-mail : info@ethiquesociale.org internet :  http://www.ethiquesociale.org/

    tél : 04.344.10.89

  • Liège, 14 mars : Le Saint Suaire de Turin, actualité sur une des énigmes les plus passionnantes

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    Le suaire de Turin est vénéré depuis bien longtemps avant l’invention de la photographie. S’agit-il du tissu qui recouvrait le visage du Christ lors de la résurrection ?

    Le premier photographe qui a développé l’image de ce célèbre tissu s’est rendu compte que le négatif représentait le corps et le visage d’un homme ressemblant à Jésus de Nazareth, portant des marques de clous dans les mains, les pieds et le côté !

    Cette énigme est l’une des plus passionnantes de notre époque. Elle divise les scientifiques dont certains ne parviennent pas à démontrer le contraire.

     

    « Le saint Suaire de Turin - actualité sur une des plus passionnantes énigmes de la Science »

    Par l’abbé Philippe Dalleur, spécialiste du sujet, docteur en Sciences Appliquées à l’Université Catholique de Louvain et professeur de philosophie à l’Université Pontificale de la Sainte Croix à ROME

    Jeudi 14 mars, dès 20h15, Presbytère de Saint Jacques, 8 place Saint Jacques, 4000 Liège

     

    Une organisation des groupes adultes et jeunes de la Communauté de l’Emmanuel sur Liège avec la paroisse Saint Jacques.

  • Liège, 19 mars : Les Droits de l'Homme au défi des progrès scientifiques et médicaux

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    Cycle de Débats : LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

    Mardi 19 mars 2013 (18H00) :

    « Les Droits de l’Homme

    au défi des progrès scientifiques et médicaux »

    table ronde avec le Pr Vincenzo d’ORIO, Doyen de la Faculté de Médecine de l’Université de Liège, et le Dr Bernard ARS, Président de la Société Médicale Belge de Saint LucModérateur : Pr Paolo SIMONI de la Faculté de Médecine de l’Université de Liège.

    Les progrès scientifiques (nouvelles technologies) et médicaux (avancées biomédicales) ont-ils modifié la donne au point de nécessiter un réajustement des droits de l'homme? Quels sont ces progrès et en quoi constituent-ils des changements dont il faudrait tenir compte au niveau de la formulation des droits de l'homme?

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, 
    Place du XX août, 7, 1er ét.
     (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    P.A.F : 10€  (à régler sur place).

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance

    par e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org  ou Tel 04.344.10.89

     RSVP avant le 15 mars 2013 

     

  • Le cardinal Ries

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    "Le cardinal Ries a été un homme de foi" a souligné le Nonce lors des funérailles célébrées à Tournai ce matin. Ce discours consensuel ne doit pas masquer certains traits assez affirmés de cette personnalité de tout premier plan.

    Le cardinal Ries a également été un observateur lucide de l'évolution du monde et de l'Eglise. A travers son oeuvre scientifique, il s'est agi de rendre sa place à la dimension spirituelle de l'homme niée par des approches modernes déterministes et réductrices. A la suite d'Eliade et de Durand, il s'est évertué à donner toute sa place à l'homme religieux (l'homo religiosus) à travers une démarche anthropologique qui prend acte du rôle de la dimension symbolique, mythique et rituelle qui ouvre l'homme à la transcendance depuis l'émergence de l'homo habilis.

    En dehors de son travail scientifique, Julien Ries a pu prendre, tout comme son ami Monseigneur Delhaye, toute la mesure de la dérive de certains milieux ecclésiastiques "progressistes" à l'égard de la foi et de l'Eglise catholiques. Il n'était pas tendre lorsqu'il fustigeait la mollesse et l'orthodoxie approximative de certains dignitaires belges du plus haut niveau.

    Durant des années, ce personnage éminent ne dédaigna point de desservir en toute humilité une petite paroisse des environs de Namur. Il mettait  son point d'honneur à ce que tout y soit bien tenu, avec un souci d'ordre et de propreté bien affirmé. A cette époque, il n'a pas manqué d'encourager des jeunes qui ont trouvé dans le mouvement des scouts d'Europe les valeurs d'éducation et de spiritualité qui manquaient ailleurs.

    C'est grâce à lui encore que tout un patrimoine de livres qui risquaient le naufrage alors que se fermaient nombre de bibliothèques ecclésiastiques a pu être sauvé, permettant ainsi à l'UCL de reconstituer sa bibliothèque après le stupide partage survenu à la suite de la scission de l'Alma Mater louvaniste. Il a également, grâce au Centre Cerfaux Lefort, approvisionné de très nombreuses institutions à travers le monde qui cherchaient à compléter leurs fonds documentaires.

    Nul n'étant prophète en son pays, c'est l'Université Catholique de Milan qui a recueilli tout l'héritage des livres et des manuscrits de ce grand chercheur dont l'oeuvre fut saluée par Claude Levi Strauss et couronnée par l'Académie Française.

  • Le cardinal Julien Ries est mort

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    Julien-Ries.pngFait récemment cardinal par le pape Benoît XVI, Julien Ries a parcouru une longue trajectoire de prêtre et de professeur. Jusqu'à la fin, il a oeuvré et travaillé au service de l'Eglise avec un immense dévouement et une très grande compétence. Son sujet de prédilection était l'homo religiosus auquel il a consacré de nombreux ouvrages et articles qui font autorité. Il s'inscrivait dans le sillage des plus grands : Dumézil, Eliade, Durand, etc., pour faire sa place à cette dimension symbolique et religieuse de l'homme qui l'ouvre à la transcendance depuis l'aube des temps. Le Professeur Ries était attaché à l'Université Catholique de Louvain dont il déplorait toutes les dérives et où il ne comptait pas que des amis. A travers le monde, nombre d'institutions lui sont redevables de les avoir approvisionnées en ouvrages recueillis inlassablement par le Centre Cerfaux-Lefort qu'il avait créé et entouré de tous ses soins. 

    L'agence Belga consacre une dépêche à la disparition de ce grand homme qui ne fut pas toujours salué comme prophète en son pays mais dont l'oeuvre scientifique marquera incontestablement l'histoire des religions. Nous perdons un auguste ami, mais puisse sa naissance au Ciel en faire un intercesseur et un soutien efficaces dans ces combats qui nous requièrent chaque jour davantage.

    Voir : http://www.belgicatho.be/archive/2012/01/24/un-entretien-avec-le-cardinal-julien-ries.html

  • Lunch-débat à l’Université de Liège, le mercredi 27 février 2013 à 18 heures : « Les droits de l’homme et la famille » »

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    014.JPGLe Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège organisent cette année un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mercredi 27 février 2013 à 18 heures, c’est Michel GHINS qui occupera la tribune en traitant le sujet suivant : « Les droits de l’homme et la famille » : les droits de l'homme sont aujourd'hui invoqués pour modifier la notion traditionnelle de la famille : "droits reproductifs", mariage homosexuel, adoption par des couples homosexuels, gestation pour autrui... Doit-on considérer que ces applications nouvelles entrent dans la cohérence des droits de l'homme ou que, au contraire, elles les dénaturent?  Des enjeux et un débat d’une actualité brûlante.

    La rencontre a lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat deimagesCA53EDLR.jpg l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

     Inscription obligatoire par tél. 04.344.10.89 ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € , à régler sur place. 

    Professeur à l’Université Catholique de Louvain  (Institut Supérieur de  Philosophie), où il enseigne la philosophie des sciences et de la nature, Michel GHINS n’est pas seulement un brillant intellectuel, membre de plusieurs sociétés scientifiques internationales, mais un homme de terrain et de conviction et c’est à ce titre aussi qu’il préside l’association « Action pour la Famille  ». 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/Liège, 27 février : les droits de l'homme et la famille

     

  • France : mobilisation pour empêcher la recherche sur l'embryon humain

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    Un appel de la Fondation Lejeune :

    Le Sénat a adopté le 4 décembre dernier une proposition de loi du parti radical autorisant la recherche sur l’embryon humain. Si le texte est voté dans les mêmes termes par l’Assemblée Nationale, la France basculera d’un principe d’interdiction à un principe d’autorisation : le changement est majeur.

    Il y a urgence : la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale a désigné mercredi 30 janvier le rapporteur de cette proposition de loi (Dominique Orliac, parti radical). L’examen du texte aura lieu le 28 mars, dans un mois seulement, à l’Assemblée Nationale.

    Vous le savez, la recherche sur l’embryon est inutilement immorale. Immorale car elle détruit l’embryon. Inutile car les cellules souches non-embryonnaires (parmi lesquelles les IPS du Professeur Yamanaka, Prix Nobel de médecine 2012) dépassent aujourd’hui les cellules souches embryonnaires.

    Dans ce contexte, la Fondation Jérôme Lejeune a lancé une campagne de mobilisation contre l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain (www.vous-trouvez-ca-normal.com). Cette mobilisation doit prendre de l’ampleur pour faire émerger le débat dans la sphère publique. Demain, il sera trop tard.

    Pour tout comprendre des enjeux de la proposition de loi, vous pouvez télécharger la synthèse « 3 clefs pour comprendre et agir » (http://www.fondationlejeune.org/images/documents_pdf/recherche-sur-l-embryon-3-clefs-pour-comprendre-et-agir.pdf).

    Comment agir ? C’est simple :

    • Signez la pétition et diffusez-la à votre entourage !

    Rendez-vous sur www.vous-trouvez-ca-normal.com/je-signe-la-petition et recevez le journal hebdomadaire de la campagne pour vous tenir informé et décrypter l’actualité et les concepts.

    • Envoyez des cartes de protestation à vos députés !

    Les parlementaires sont sensibles aux courriers qu’ils reçoivent de leurs électeurs. Plus de 35 000 cartes de protestations ont été commandées à ce jour sur le site de la campagne! Commandez-en gratuitement sur www.vous-trouvez-ca-normal.com/ecrire-a-mon-depute

    • Diffusez à vos familles, vos amis !

    La mobilisation est une affaire de réseaux ! Dès aujourd’hui, chacun active son carnet d’adresses : 
    - Ajoutez l’adresse www.vous-trouvez-ca-normal.com à votre signature de mail
    - Donnez des cartes de protestation à votre entourage

    • Likez ”la page Facebook“ Vous trouvez ça normal ? ” et invitez vos amis à faire de même

    La Fondation compte sur vous : il en va du respect de l’être humain comme principe fondamental de notre droit et de notre société.

    Merci par avance.

    Contre la recherche sur l’embryon

    Pétition en ligne sur : www.vous-trouvez-ca-normal.com

  • Maladies rénales : nouveaux espoirs grâce aux cellules souches pluripotentes

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    Alors que certains voudraient à tout prix recourir aux cellules souches embryonnaires en sacrifiant des embryons humains, la recherche de pointe recourant aux cellules souches pluripotentes - qui ne soulève pas de problèmes éthiques - est de plus en plus prometteuse. Ainsi, de nouvelles perspectives concernant le traitement des maladies rénales pourraient se dessiner comme on le découvrira en cliquant sur les liens suivants :

    http://www.genethique.org/?q=content/japon-du-tissu-r%C3%A9nal-obtenu-%C3%A0-partir-de-cellules-ips&pub=20130122230000

    http://www.nature.com/ncomms/journal/v4/n1/full/ncomms2378.html

  • Pilule : la polémique enfle

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    Nous lisons sur gènéthique.org :

    (France) Polémique sur la pilule: 1300 gynécologues signent un manifeste

    En pleine polémique concernant l'usage des pilules de 3ème et 4ème génération, "un manifeste commun du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), de la Fédération nationale des collèges de gynécologies médicale, et de la Société française de gynécologie, a recueilli 1293 signatures de spécialistes". Celui-ci fait suite à l'article du quotidien Le Monde, du 11 janvier dernier, "qui met en cause l'intégrité de 4 gynécologues-obstétriciens, (le Pr Israël Nisand, les Dr Christian Jamin, Sylvain Mimoun et Brigitte Letombe) aux liens d'intérêt avec les laboratoires relativement ténus" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11/01/13). Dans leur manifeste, les gynécologues précisent: "Nous, gynécologues et gynécologues-obstétriciens publics et libéraux, leur manifestons notre soutien personnel et professionnel. Nous travaillons tous pour le bien des femmes, avec l'industrie pharmaceutique, dans le respect de la loi et de l'éthique médicale et de la transparence. Nous ne sommes pour autant ni achetés ni vendus". 

    Pourtant, selon le médecin généraliste Sauveur Boukris, l'affaire de la pilule, tout comme l'affaire du Mediator en 2010, sont bien "la conséquence d'un système fondé sur le marketting médical". Dans le cadre de la pilule, il précise: "les laboratoires pharmaceutiques présentent des contraceptifs comme une innovation thérapeutique alors que c'est faux. En les baptisant '3è' ou '4è génération', ils laissent entendre que les précédentes sont obsolètes. Et les médecins tombent dans le panneau!". Enfin, il explique que si "les médecins sont si facilement manipulés", c'est "parce que l'industrie pharmaceutique est leur principale source d'information par l'intermédiaire des visiteurs médicaux ou des congrès". Pour Sauveur Boukris, la solution serait par conséquent que "les médecins et les étudiants [aient] un regard plus critique" mais également "que les autorités de contrôle ne donnent pas trop vite des autorisations de mises sur le marché et que leurs experts ne soient jamais consultants pour les laboratoires". 

    Sources :  legeneraliste.fr 22/01/13 - Le Quotidien du Médecin.fr 22/01/13 - Pèlerin 24/01/13 - 

  • L’Université Catholique de Louvain est ravie : le ministre de l’enseignement supérieur francophone va noyer sa réforme dans un enchevêtrement de structures.

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    Un accord a été trouvé au sein de la majorité gouvernementale. Fumée blanche Cette fois, ça y est. Paraît-il. La réforme du paysage de l’enseignement supérieur est bel et bien sur les rails. Lu dans « La Libre » (extraits) :

     ( …) La structure s’organisera finalement en trois niveaux :

    1Une structure faîtière unique, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares).

    Présentée comme le "noyau dur" de cette réforme, l’Académie unique regroupera l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur "afin de compléter et de coordonner au mieux l’offre d’enseignement supérieur en Communauté française". S’inscrivant dans une logique de "recherche permanente de l’excellence", elle entend ainsi contribuer à l’amélioration de la visibilité de notre enseignement supérieur sur le scène internationale. Aux yeux de ses concepteurs, l’Ares constitue l’organe principal de cette nouvelle structure, un organe de pilotage chapeautant les deux autres (pôles géographiques et zones académiques "interpôles").

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  • Fondamentalisme, évolutionnisme, créationisme, la Bible face à la science

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    La Bible et les savants : confrontation toujours explosive 

    par Joel Prieur

    texte paru dans "Monde&Vie" n°865 d’octobre 2012 - via Metablog

    Deux enseignantes catholiques. Une même passion pour la pédagogie. Un même sérieux dans le travail d’information et de présentation des données. Une scientifique. Une philosophe. Le résultat : un livre très abouti, présenté sous forme de manuel, mais d’une grande limpidité d’écriture, intitulé Les formes de la vie et la question de l’évolution. Un petit bijou pour les chercheurs de vérité, aussi éloigné du fondamentalisme stupide que de la servilité vide envers une absurde déesse Science.

    Dominique Spisan et Eva Dejoie, vous venez de publier un ouvrage de synthèse sur Les formes de la vie et la question de l’évolution. Qu’est-ce qui vous a poussées à écrire ce nouveau livre sur un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre?

    E. D.: Le fait justement que si on a beaucoup écrit, on a rarement vu où se situaient les questions réelles, ce qui rend problématiques les conclusions de la plupart des livres consacrés à l’évolution, qu’ils soient pour ou contre celle-ci : en effet, c’est un sujet qui se situe au croisement de trois domaines fondamentalement différents et distincts, la science, la philosophie et la théologie. Or, dans l’immense majorité des cas, les plans sont mélangés ; des présupposés philosophiques ou religieux, qui relèvent parfois d’a priori inconscients, interviennent dans les débats scientifiques sans se présenter comme tels. Deux écueils sont ainsi à éviter : mélanger les niveaux ou réduire a priori la question à une seule de ses dimensions, en déniant la légitimité d’approches complémentaires. L’intention était donc d’offrir au grand public une vision d’ensemble des questions qui sont en jeu, à la fois en distinguant soigneusement les domaines, en respectant la complexité des problèmes et en donnant la synthèse la plus claire possible. En même temps, il permet aux élèves du collège et du lycée de disposer d’un cours de biologie sur l’évolution répondant aux exigences des programmes officiels qui abordent le sujet de la sixième à la terminale.

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  • Non, l'homme n'est pas unidimensionnel

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    Massimo Introvigne, dans la Bussola Nuova Quotidiana, consacre un article à Gilbert Durand (1921-2012), « un des plus grands anthropologues du XXe siècle », décédé le 6 décembre dernier. Mais pourquoi s’intéresser à son œuvre scientifique ? Tout d’abord parce que Gilbert Durand, qui fut par ailleurs un grand résistant, a contribué à donner ses lettres de noblesse à une approche anthropologique qui s’intéressait aux mythes et aux symboles, leur conférant le statut de « légitimes objets d’étude ».

    Sa rencontre avec Gaston Bachelard a été décisive ; en effet, celui-ci avait ouvert la voie en commençant à étudier les images et les symboles, « mais très influencé par le positivisme et la psychanalyse freudienne ».  Enseignant la sociologie à l’Université de Grenoble, Durand a étudié les sociologues des XIXe et XXe siècles et a constaté que l’étude des mythes et des symboles faisait totalement défaut dans leur approche. Grâce notamment à une nouvelle rencontre, celle Roger Bastide qui a exploré les religions afro-brésiliennes, il approfondit sa démarche anthropologique et publie en 1960 « Les structures anthropologiques de l’imaginaire ». Il fonde ensuite un centre de recherche sur l’imaginaire qui assure la notoriété de « l’école de Grenoble ». D’autres rencontres seront décisives : celles de l’islamologue Henri Corbin « qui à son tour le présente à l'historien des religions Mircea Eliade (1907-1986) et l'introduit au Cercle d'Eranos, un lieu de rencontre pour l'étude des mythologies de toutes les époques et de tous les pays, cercle qui se réunit à Ascona et où le psychanalyste Carl Gustav Jung (1875 - 1961) a joué un rôle central » (bien que Jung était déjà mort quand Durand est entré dans ce cercle). Durand s’est ouvert davantage aux formes symboliques non occidentales, surtout après son mariage avec une jeune Chinoise, ce qui l'a amené à étudier le riche patrimoine des mythes et des symboles de la Chine.

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