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Sciences - Page 35
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Namur, 2 octobre : "La science a-t-elle tué Dieu" par Dominique Lambert
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Quand le web s'enflamme à propos du "mariage" de Jésus
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Quand la pilule abortive se révèle doublement mortifère
Par Wendy WrightNEW YORK, 7 septembre (C-FAM) Plusieurs études récentes démontrent qu’il existe un lien entre les pilules abortives – pourtant célébrées comme alternatives aux IVG illégales et dangereuses – et l’augmentation du nombre de morts maternelles et de souffrances.Une étude du Sri Lanka conclut que « dans les pays en voie de développement, le « mauvais usage [des avortements médicalisés] a conduit à des avortements partiels ou infectés, par là augmentant [le nombre de ] morts maternelles et la morbidité. »
Une étude importante finlandaise conclut : « [L]’avortement médicalisé étant de plus en plus pratiqué dans certains pays, cela pourrait avoir pour résultat d’augmenter les taux de morbidité liée aux interruptions de grossesses dans le monde. »
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Les conséquences obstétricales des IVG à répétition
Une étude alerte sur les conséquences obstétricales des IVG à répétition
Source : http://www.genethique.org
Une importante étude finlandaise explique que "le risque d’hypotrophie et de prématurité est majoré pour les bébés nés de mères ayant pratiqué 3 ou plus interruptions volontaires de grossesse (IVG)". Après avoir "analysé les données d’une cohorte nationale de 300 858 primipares sur la période 1996-2008", les chercheurs d’Helsinki précisent que par rapport aux femmes n’ayant jamais avorté, "les femmes ayant eu recours à [3 IVG ou plus], [dont la majorité sont chirurgicales], auparavant, ont présenté un risque faible mais statistiquement significatif de donner naissance à un bébé de très petit poids, de petit poids, prématuré ou très grand prématuré".
Plus précisément, si "le risque de prématurité augmente après chaque IVG, il devient significatif après la 2ème intervention". Ainsi, précise le Dr Reija Klemetti, principale auteure de l’étude, "pour 1000 femmes n’ayant pas avorté, trois d’entre elles donneront naissance à un bébé avant 28 semaines. Le risque augmente à 4 femmes pour celles ayant avorté une fois, à 6 pour celles en ayant fait deux, et à 11 pour celle en ayant fait 3 ou davantage". Elle ajoute que "pour les femmes ayant eu au moins 3 IVG, le risque était augmenté d’un tiers (35%) pour la prématurité [inférieure à 37 semaines], de 43% pour l’hypotrophie et multiplié par 2 pour les très petits poids".
Puis l’étude évoque les facteurs qui pourraient être responsables de ces conséquences. Ainsi, le "facteur infectieux" arrive en premier "puisque les femmes ayant avorté ont un risque plus grand de chorio-amniotite, d’infection perpartum et d’infections néonatales". En outre, "il est possible […] que l’aspiration endo-utérine endommage l’endomètre, entraînant des anomalies de placentation et d’accouchements prématurés", de même que "l’intervention chirurgicale peut être à l’origine d’un traumatisme mécanique du col".
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Benoît XVI va instituer une académie pontificale pour la langue latine
On a tendance à l’oublier : le latin reste la langue « normative » de l’Eglise, celle dans laquelle sont publiés les documents officiels, ceux qui font foi pour interpréter le sens de sa parole liturgique ou la législation canonique, jusqu’au moindre des actes du magistère.
Non, le Saint-Siège n’envisage pas de remplacer cette langue, rompue depuis près de deux mille ans à exprimer la pensée théologique et ecclésiologique, par l’anglais basic des enceintes internationales contemporaines. Et une langue officielle unique c’est aussi plus simple que le système de l’Union européenne qui accorde une égale valeur aux 23 langues de ses pays membres , sur la concordance desquelles -du finnois au magyar en passant par le luxembourgeois- s’escriment ensuite les jurisconsultes.
Le vaticaniste Andrea Tornielli annonce que le pape Benoît XVI va publier un motu proprio «Foveatur lingua latina», pour promouvoir le développement de la connaissance de la langue de Cicéron, Augustin et Érasme de Rotterdam dans l'Église, mais aussi la société civile et l'école. Ce motu proprio instituera une «Pontificia Academia Latinitatis».
Le site de notre consoeur « Benoît en moi » a traduit l’information diffusée ici http://vaticaninsider.lastampa.it par le « Vatican insider » le 31 août :
« Jusqu'à présent, de l'autre côté du Tibre, c'était une fondation, «Latinitas», restée sous l'égide de la Secrétairerie d'État et désormais vouée à disparaître, qui s'occupait de maintenir en vie l'antique idiome: en plus de publier la revue du même nom, et d'organiser le concours international «Certamen Vaticanum» de poésie et de prose latine, dans les années passées, elle travaillait à traduire les mots modernes en latin.
L'institution imminente de la nouvelle académie pontificale qui s'ajoute aux onze existantes - parmi lesquelles il y a les plus sensibles, celles dédiées à la science et à la vie - est confirmée dans une lettre que le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la Culture, a envoyée à don Romano Nicolini, un prêtre de Rimini, grand défenseur du retour du latin au collège. Ravasi a rappelé que l'initiative de l'Académie est «voulue par le Saint-Père» et est parrainée par le dicastère de la culture du Vatican; en feront partie «d'éminents savants de différentes nationalités, dans le but de promouvoir l'utilisation et la connaissance de la langue latine à la fois dans le milieu ecclésial et le milieu civil, et donc scolaire». Une façon de répondre, conclut le cardinal dans la lettre, «à de nombreuses demandes qui nous parviennent de différentes parties du monde.»
Cinquante ans se sont écoulés depuis Jean XXIII, à la veille du Concile, promulgua la Constitution Apostolique «Veterum sapientia» pour définir le latin comme langue immuable de l'Eglise et en réaffirmer l'importance, demandant aux écoles et universités catholiques de le restaurer au cas où il aurait été abandonné ou réduit. Vatican II décidera de maintenir certaines parties de la messe en latin, mais la réforme liturgique post-conciliaire devait en abolir toute trace dans l'usage courant. Ainsi, alors qu'un demi-siècle plus tôt, des prélats de toutes les parties du monde avaient pu se comprendre mutuellement en parlant la langue de César et que les fidèles maintenaient un contact hebdomadaire avec elle, aujourd'hui, dans l'Eglise, le latin ne jouit plus d'une bonne santé. Et ce sont d'autres milieux, laïcs, qui sont motivés pour en faire la promotion.
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Sur gènéthique.org :
Sommaire de la semaine:
- L’âge du père en cause dans les maladies génétiques 27/08/12
- Propositions de loi sur la fin de vie : entre exemption de responsabilité des médecins et liberté de choix des patients 27/08/12
- Débat public sur la fin de vie : une lourde mission pour le Pr Didier Sicard 27/08/12
- Allemagne : révélation de malversations dans le circuit des transplantations d’organes 27/08/12
- Colombie-Britannique : contre l’avis du gouvernement fédéral, la justice canadienne persiste sur la voie du suicide assisté 27/08/12
- Grande-Bretagne : la crise économique serait à l’origine d’un nombre important d’avortements 27/08/12
- Décryptage de la "prière nationale pour l’Assomption" par le cardinal Barbarin 27/08/12
- Etats-Unis : une association va parcourir cinq Etats en bus pour protester contre l’avortement 27/08/12
- Luc Olekhnovitch effectue un bilan de la loi Leonetti 27/08/12
- La justice britannique refuse "le droit à mourir" 27/08/12
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Reprise des cours à l'Institut Sophia
Cours d’initiation : Questions de bioéthique
Premier quadrimestre année académique 2012-2013
A partir du 1er octobre, cours hebdomadaire, les lundis de 13h30 à 15h40
(congés scolaires exclus)
« Soins palliatifs, acharnement thérapeutique. Cellules souches. Clonage thérapeutique. Loi belge autorisant la recherche sur les embryons surnuméraires. Thérapie génique… »
Tels sont les titres dans la presse actuellement. Mais qu’en est-il exactement ?
La bioéthique est-elle réservée aux scientifiques et aux politiciens ?
Le public comprend-t-il toujours les termes techniques utilisés dans la presse ?
Comment le citoyen peut-il s’informer pour participer au débat et exercer judicieusement certains choix difficiles ?
Quid de l’engagement et de la communication en tant que catholiques ?
Ce cours de 20 heures est destiné à un public n’ayant pas forcément une formation scientifique ou philosophique, mais toutefois curieux de comprendre et de communiquer sur toutes ces questions essentielles.
Les cours ont lieu dans les locaux de l’Institut d’Etudes Théologiques (IET), 24 Boulevard St Michel, 1040 Bruxelles – (deuxième étage)
PAF: 120 euros (60 pour les moins de 30 ans)
Coordonnées bancaires de l’asbl Sophia : Banque ING : 363-0055152-96
Infos : 0477 042 367 (Carine Brochier)
Inscriptions: Institut Sophia - institutsophia@yahoo.fr
Bulletin de Institut Sophia Bruxelles - 27 août 2012
Sommaire
· L'année Sophia reprend: les étudiants et koteurs se préparent...
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S'interdire tout compromis avec le mal, un premier préalable
Quelle issue possible pour les croyants dans l'effondrement actuel? Beaucoup de gens acquiescent aux enseignements de l'Eglise puis s'en retournent à leurs occupations, professionnelles notamment, sans trop se poser de questions sur les implications éthiques de ce qu'ils font. Cette attitude aboutit à des compromis ou à des compromissions avec le mal auxquels aucun croyant ne devrait se livrer. Ainsi en va-t-il dans de nombreux secteurs d'activités, mais tout particulièrement dans celui, sensible, de l'activité médicale. Jeanne Smits relate le parcours d'un chercheur bardé de diplômes qui a choisi de refuser de participer à des recherches impliquant l'utilisation de cellules prélevées sur des foetus avortés. Son cas est exemplaire et devrait être suivi par toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin, ont une profession où ils sont confrontés à de tels choix éthiques.
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Cellules souches adultes : des perspectives de plus en plus prometteuses
C'est ce qui ressort des propos du Professeur Jacques Boniver, parus ICI
"...les cellules multipotentielles (CSM) - capables de donner naissance à plusieurs types cellulaires relevant d’un seul feuillet embryonnaire* –, ont été mises en évidence dans le corps adulte lors d’études du système sanguin au cours des années 50’. La moelle osseuse comprend en effet des cellules mères qui donnent les différents types de cellules du sang, comme les globules rouges, les plaquettes, les différents types de globules blancs (d’où la dénomination « cellules souches hématopoïétiques »). Cette découverte a été rapidement suivie d’une utilisation de ces cellules en médecine.
Par exemple, on peut prélever des cellules de moelle d’un sujet sain pour les réinjecter chez un patient atteint de leucémie après une chimiothérapie : c’est la greffe de cellules souches allogéniques. Les cellules souches du donneur s’implantent dans la moelle du receveur et y attisent la production de nouvelles cellules sanguines. La « greffe de moelle », comme on a dénommé ce procédé thérapeutique pendant longtemps, est la première application de la « thérapie cellulaire » ou « médecine régénérative », des cellules vivantes servant de médicament.
Chaque organe contient en fait des cellules souches multipotentielles capables de contribuer à la réparation de l’organe lorsqu’il est altéré suite à un traumatisme ou une maladie mais on comprendra aisément qu’il n’est pas facile d’avoir accès à de telles cellules chez un patient ou chez un donneur sain pour les transplanter dans un but thérapeutique. Les recherches sur les cellules souches sanguines ont amené des résultats surprenants : la moelle osseuse contient des cellules souches qui peuvent donner naissance à des cellules osseuses, cartilagineuses ou cardiaques, ce qui n’est pas très étonnant car il s’agit du même feuillet embryonnaire, mais aussi des cellules nerveuses ou hépatiques, ce qui fait penser que certaines de ces cellules sont en fait « pluripotentielles ». Ces découvertes ont suscité de grands espoirs pour l’expansion de la thérapie cellulaire pour les maladies cardiaques, hépatiques et du système nerveux mais le chemin pour recourir à de telles cellules souches à des fins thérapeutiques est ardu alors que les attentes sont énormes.
Ce sont ces cellules souches somatiques adultes auxquelles le cycle du Collège Belgique va se consacrer. Nous n’aborderons pas les cellules du système nerveux cette année, ni les cellules embryonnaires qui posent des problèmes éthiques et biologiques particuliers. -
Cette relation ultime et mystérieuse qui nous définit...
La limite comme condition nécessaire /
source : osservatoreromano.va
L’homme a besoin de l’infini
Aux Etats-Unis, Peter Singer, philosophe de l’université de Princeton et influent biomoraliste (connu comme le père des droits des animaux), en vue de soutenir les thèses sur l’avortement a écrit sur « Scotsman » du 15 août que « l’appartenance à l’espèce Homo sapiens n’est pas suffisante pour conférer un droit à la vie ». Le même jour lui a fait écho, rapporté par LifeSiteNews.com, le rabbin Bonnie Margulis, un des chefs de la Religious Coalition for Reproductive Choices du Wisconsin, soutenant que supprimer le droit à l’avortement violerait « l’essence même de l'être humain ».
En attendant, dans les laboratoires, de nouvelles lignes cellulaires obtenues avec des embryons humains, certaines desquelles destinées à des tests in vitro pour réduire l’utilisation d’animaux d'expérimentations, continuent à être crées. Un groupe d’importants financiers de la recherche biomédicale et des groupes de patients ont présenté il y a quelques mois un document conjoint pour demander au Parlement européen de continuer à financer les recherches utilisant les cellules embryonnaires humaines.
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Apprentis sorciers et criminels
"Le SOUPIRAIL et les VITRAUX" proposent cette réflexion :
Nanotechnologies, biologie de synthèse, géo-ingénierie : Reporterre publie un entretien avec le scientifique canadien Pat Mooney (entretien d’abord paru dans Entropia, revue d’étude théorique et politique de la décroissance) qui dénonce « la croyance dans la toute-puissance des technologies, censées être la boîte à outils de tous nos problèmes » (extraits) :
« L’industrie est censée nous sortir de la crise alimentaire, de la crise pétrolière, du changement climatique, de la crise financière. L’industrie va prendre soin de nous ! [...] Cette attitude sans issue a conduit en réalité à perdre 5% de la diversité des espèces vivantes de la planète l’année dernière, 26 langages différents... La diversité culturelle se perd à une vitesse énorme. Et pourtant ils continuent. Et ils pensent qu’ils peuvent se contenter de donner une solution technologique à chaque chose. [...] Ce qui est proposé, c’est qu’au lieu d’affronter le pic pétrolier comme une réalité, au lieu d’assumer le fait que nous surconsommons les ressources énergétiques et ne pouvons pas continuer à ce rythme, on nous dit de ne pas nous inquiéter, car les nanotechnologies vont nous sauver. Ces nanotechnologies, nous dit-on, accéléreront la domestication de l’énergie du soleil et du vent. Et elles nous permettront de réduire massivement les consommations énergétiques des machines. Quant aux conséquences des agro-carburants sur la crise alimentaire, on nous dit : ne vous inquiétez pas pour ça, nous allons développer des agro-carburants de deuxième ou troisième génération à partir de biotechnologies dites biologie de synthèse. Voilà qui réglera les problèmes. [...] Avec les biotechnologies, vous déplacez un gène d’une espèce à une autre. C’est très simple, mais très chaotique. Alors qu’avec la biologie de synthèse, vous construisez votre propre ADN. Vous commencez par la base et vous structurez l’ADN pour parvenir à la structure exacte que vous voulez obtenir. Et vous décidez exactement comment vous voulez que l’organisme soit programmé.
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Un cardinal passionné par la dimension religieuse de l'homme
Un contact qui révèle une réalité supérieure
2012-08-04 L’Osservatore Romano
Julien Ries est né en 1920 à Arlon, en Belgique. Prêtre catholique du diocèse de Namur, il est historien des religions et le plus grand expert d’anthropologie religieuse. Pendant plus de vingt ans il a enseigné l’histoire des religions à l’université
catholique de Louvain-la-Neuve, dont il est à présent professeur émérite. Il a été créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 18 février 2012. La maison d’édition italienne Jaca Book publie actuellement ses œuvres complètes, dont le plan prévoit onze volumes en dix-huit tomes. En 2009, il a donné sa bibliothèque, ses manuscrits et la correspondance qu’il a entretenue au cours des années avec des chercheurs du monde entier à l’université catholique de Milan : un patrimoine qui constitue les Archives Julien Ries pour l’anthropologie symbolique au sein de cette université. A partir de 1982, il a participé à de nombreuses éditions du Meeting pour l’amitié entre les peuples qui se déroule chaque mois d’août à Rimini. Cette année aussi (la manifestation se déroule du 19 au 25 août) son intervention est programmée le 20 août lors de la rencontre et s’intitule « Homo Religiosus ». L’entretien s’est déroulé chez lui en Belgique, une maison remplie de livres, de souvenirs et de projets. Aujourd’hui encore le professeur cardinal consacre une grande partie de son temps à l’étude.
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