Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Idées - Page 121

  • Le prix Lyssenko attribué à Philippe Meirieu

    IMPRIMER

    Philippe Meirieu, prix Lyssenko 2011

    Le Prix Lyssenko, un anti-prix

    Le samedi 30 avril 2011, à 15 heures, en l'Espace Léopold Bellan, 64 rue du Rocher, à Paris VIIIe, le Club de l’Horloge remettra à Philippe Meirieu le prix Lyssenko.

    Cette nomination apparaît comme la réparation d’une injustice. Car dès l’origine du Prix Lyssenko en 1990, Philippe Meirieu méritait d’être couronné. C’est en effet ce doctrinaire des pédagogies nouvelles qui a inspiré les méthodes actuellement en vigueur dans l’Education nationale : Philippe Meirieu a mis l’élève au centre de l’école et relayé les savoirs au second plan ; Philippe Meirieu a promu le pédago-ludisme au détriment de l’effort d’apprentissage ; Philippe Meirieu a inspiré les Instituts de formation des maîtres (IUFM), aujourd’hui remplacés mais dont l’esprit demeure ; Philippe Meirieu a contribué à imposer toutes les pédagogies de rupture visant à éloigner les parents de l’éducation de leurs enfants ; le tout avec un vocabulaire pédant visant à sacraliser le pédagogiquement correct.

    Voir la suite sur POLEMIA

    A lire également : Les fondements idéologiques du « pédagogisme », par Henri Nivesse

  • Immigration (suite)

    IMPRIMER

    Un ami nous indique un site intéressant où la question de l'immigration a été abordée en profondeur. Il s'agit d'un site français, celui de l'Académie d'Education et d'Etudes Sociales (A.E.S.).

    En 2005-2006, cette Académie a développé une réflexion portant sur : "Immigration et Bien Commun".

     

    Lire la suite

  • Plus moderne que la modernité

    IMPRIMER
    La Tradition est plus moderne que la modernité

    Didoc.be nous propose cette réflexion de Fabrice Hadjadj


    On oppose souvent conservatisme et progressisme, tradition et modernité. Fabrice Hadjadj nous explique qu’on ne peut être vraiment « moderne » qu’en accueillant la tradition.

        "La modernité de l’époque de Péguy avait encore des ambitions humanistes. Or tout cela est fini. Le siècle passé entre le temps de Péguy et notre temps a posé les conditions d’une complète sortie de l’humanisme. Le fait nouveau, c’est notre conscience de la finitude non plus individuelle, mais collective de l’espèce humaine. Le XXe siècle avec Kolyma, Auschwitz et Hiroshima (j’emploie des noms propres parce qu’ici les noms communs sont insuffisants à désigner ces événements), le XXe siècle fut à la fois le temps de l’apothéose puis de la mort des idéologies du progrès. Pourquoi cela ? Parce que le progressisme fut au pouvoir, et, au lieu de faire une société plus juste, il produisit le totalitarisme. Dès lors, comme dit Rimbaud dans Une saison en enfer : « Pourquoi un monde moderne, si de pareils poisons s’inventent ! ». Si vous mettez par-dessus ces catastrophes le darwinisme qui nous explique que l’humanité n’est qu’un bricolage dû au hasard et à la concurrence, il devient difficile de croire en l’avenir, à l’histoire et à la postérité." découvrir la suite ICI

     

  • Il vaut mieux qu'un seul homme meure...

    IMPRIMER
    René Girard et la théorie du bouc émissaire

    Philippe Chevallier (dans L'Express, publié le 02/02/2011) se penche sur la théorie du bouc émissaire développée par René Girard, philosophe encore trop méconnu et dont l'approche anthropologique jette une grande clarté sur le mystère de la Rédemption.

    Lire la suite

  • Le chemin

    IMPRIMER

    Nous prenons la liberté de reproduire le témoignage d'un converti, Philippe Poindron, professeur honoraire à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg, publié sur son blog ("Politis") à l'occasion du Jeudi Saint, et intitulé "Chemin" :

    "Bien avant l'ouverture de ce Blog, je cherchais à cerner la vérité, à rendre avec des mots exacts la réalité. Depuis mon premier billet, je n'ai cessé d'approfondir cette exigence. Il a fallu d'abord se dégager de bien des préjugés. Oh ! certes, on dira que j'en suis plein, que je suis un affreux suppôt d'une droite honnie, un inconditionnel du Président de la République, que sais-je encore. C'est que je me heurte à bien des systèmes d'idées totalisateurs, mais à aucune pensée susceptible de surplomber et d'unifier le réel. Totalisateurs l'hédonisme, le consummérisme, l'écologisme, le socialisme, le libéralisme, le marxisme, l'islamisme, le nihilisme, l'anarchisme, le freudisme, etc. Ils expliquent tout à l'intérieur de leur système, mais aussitôt qu'ils expliquent se lève une foule d'objections qui vient mettre à bas leur bel échaffaudage et les systèmes s'écroulent sous le poids de leur insuffisance.

    Lire la suite

  • Nos rêves

    IMPRIMER

    Quand, en France, on dit « science des rêves », l'écho répond « Freud » [1]. Or, la science des rêves est née en 1953, quatorze ans après la mort de Freud, et ce dernier n'y est pour rien. Les trois initiateurs ont nom Kleitman, Aserinsky et Dement. Ce sont tous trois des neurophysiologistes américains, quoique Kleitman, le maître des deux autres, soit né en Russie et ait fait une partie de ses études à Paris. [2]

    Répétons-le une fois de plus : nous appelons science dans nos chroniques une méthode d'investigation permettant d'établir des prévisions calculées, c'est-à-dire chiffrées, prévisions que l'expérience vient confirmer ou infirmer. Il n'existe aucune science qui ne réponde à cette définition. En 1953, donc, Kleitman enseignait la physiologie à l'Université de Chicago. Il avait alors cinquante-huit ans et cherchait obstinément depuis sa jeunesse une approche expérimentale à l'étude des rêves. Cette approche s'était toujours dérobée, malgré d'innombrables expériences, dont certaines, très pénibles, faites sur lui-même.

    Lire la suite

  • Vatican II, pierre d'achoppement

    IMPRIMER

    Sandro Magister, vaticaniste bien connu et dont l'analyse est souvent très pertinente, consacre sa chronique de cette semaine aux "grands déçus du pape Benoît". "Ce sont quelques-uns des principaux penseurs traditionalistes. Ils avaient parié sur lui et maintenant ils se sentent trahis. Leurs dernières déceptions: le Parvis des gentils et la rencontre d'Assise. Ils portent contre Ratzinger la même accusation que contre le Concile: avoir remplacé la condamnation par le dialogue."

    Nous reproduisons cette chronique ici à titre de matière à réflexion, sans cacher que nous partageons nombre des interrogations de ceux que le Concile et l'après-concile rendent perplexes.

    Lire la suite

  • Un numéro d'avril de "la NEF" particulièrement riche

    IMPRIMER

    "Le dossier de ce numéro d’avril est consacré à un sujet peu traité par les catholiques : les dérives de l’économie libérale moderne par la primauté donnée à la finance et à ses rendements sur tout autre considération, humaine, sociale, nationale, savoir-faire technique… Revenir à une économie et des entreprises à taille plus humaine est cependant possible : je vous invite à découvrir cette réflexion dans ce numéro."

    Christophe Geffroy
    Directeur de La Nef

    Lire la suite

  • La nouvelle tyrannie

    IMPRIMER

    Une personne visitant notre blog et y découvrant les notes relatives à la dérive totalitaire de l'Europe me renvoie à une chronique de Sandro Magister intitulée "L'Espagne catholique a un nouveau héraut : Juan Manuel de Prada". J'ai suivi cette suggestion et je suis vraiment reconnaissant à notre visiteuse de nous avoir conduit à cette découverte. De Manuel de Prada, S. Magister nous dit que : "cet écrivain confirmé est devenu un défenseur infatigable de l'Eglise et du pape, y compris dans "L'Osservatore Romano". Son histoire est celle d'une conversion, comme il y en a tant en Europe, qui l'a fait passer de l'incroyance à la foi chrétienne."

    On pourra lire ci-dessous la traduction de la préface écrite par de Prada pour "La nueva tiranía".

    Lire la suite

  • Une réflexion terriblement actuelle

    IMPRIMER

    "Une démocratie durable doit être une démocratie défendable, dans un monde dangereux, où les dictatures sont majoritaires. Avec le « politiquement correct », vous êtes emporté à faire la guerre de façon irréfléchie à tous les (petits) dictateurs de la planète, et vous êtes psychologiquement incapables de voir revenir les cercueils une fois que vous êtes entré en action. Le monde devient trop dangereux pour continuer ce jeu. Il faut penser la guerre, à froid, autrement elle vous cueille en état d’impréparation.

    Le relativisme vague du politiquement correct ne connaît pas, ne veut pas connaître, de contradiction. La guerre est une contradiction en acte."

    Henri Hude, dans une interview accordée à l'Homme Nouveau (12 mars), et figurant à présent sur son site.

    A lire ICI

     

  • La capote et la burqa

    IMPRIMER

    Jacques de Guillebon est essayiste et journaliste indépendant.

    Il est notamment l'auteur de Nous sommes les enfants de personne (Xénia, 2010), du Nouvel ordre amoureux (L'Oeuvre, 2008) et publiera prochainement un nouvel ouvrage intitulé L'anarchisme chrétien.

    Il vient de consacrer une note, sur Atlantico, où il se livre à un curieux rapprochement entre la capote et la burqa. Surprenant mais pertinent :

    à découvrir ICI

  • Kundera et les révolutions arabes

    IMPRIMER

    Sur Causeur.fr, nous découvrons avec plaisir cette réflexion de Bruno Maillé, intitulée : "Révolutions arabes : l’illusion anti-lyrique; On va vers l’inconnu, et alors ?"

    Ce texte est d'une écriture rafraîchissante, mais aussi très approprié aux temps que nous vivons. Nous avons en effet tendance à vouloir dire ce qui va se passer en fonction de ce que nous croyons savoir.

    "Gardons-nous, dit l'auteur, de la joie mauvaise de prétendre ramener l’inconnu au déjà-connu. Renonçons au mensonge de la fausse familiarité tentant de toute force de conjurer et d’abolir l’événement. Les prophéties annonçant doctement que l’inconnu va vite rentrer au bercail du déjà-connu, qu’il ne peut que glisser gentiment dans les ornières du déjà-connu, sont stériles et impuissantes."

    à lire ICI