Il s'agit tout particulièrement du débat autour de la question de la liberté religieuse où Vatican II a "innové" et semble avoir rompu avec les condamnations de cette même liberté religieuse par Pie IX au XIXème siècle. C'est un des points majeurs du débat qui opposa et oppose toujours les traditionalistes (Mgr Lefebvre, l'abbé de Nantes, aujourd'hui décédés, et d'autres encore bien vivants) aux tenants de la Réforme conciliaire.
Idées - Page 122
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Le débat autour de Vatican II se poursuit...
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Le réalisme moral en politique
Liberté Politique publie son numéro de printemps
(N° 52)LE REALISME MORAL EN POLITIQUE : La responsabilité politique des chrétiens s’inscrit aujourd’hui dans un contexte d’enfermement de la conscience morale occidentale. Dans un système qui se fonde sur la privatisation des principes communs, on ne peut plus se contenter de vouloir remonter la pente politique sans s’attaquer aux causes du mal. Une société ne peut tenir longtemps sans principes substantiels sur le vrai et le bien. Ce défi, plus moral que politique, condamne-t-il les chrétiens à la position d’idéalistes minoritaires ? La seule réponse consiste à se soustraire à l’horizon politicien : la vraie victoire des chrétiens, c’est l’enrichissement du débat public par un peu plus de vérité et l’orientation de la politique vers plus de bien et moins de mal. -
Le prix Lyssenko attribué à Philippe Meirieu
Philippe Meirieu, prix Lyssenko 2011
Le Prix Lyssenko, un anti-prix :
Le samedi 30 avril 2011, à 15 heures, en l'Espace Léopold Bellan, 64 rue du Rocher, à Paris VIIIe, le Club de l’Horloge remettra à Philippe Meirieu le prix Lyssenko.
Cette nomination apparaît comme la réparation d’une injustice. Car dès l’origine du Prix Lyssenko en 1990, Philippe Meirieu méritait d’être couronné. C’est en effet ce doctrinaire des pédagogies nouvelles qui a inspiré les méthodes actuellement en vigueur dans l’Education nationale : Philippe Meirieu a mis l’élève au centre de l’école et relayé les savoirs au second plan ; Philippe Meirieu a promu le pédago-ludisme au détriment de l’effort d’apprentissage ; Philippe Meirieu a inspiré les Instituts de formation des maîtres (IUFM), aujourd’hui remplacés mais dont l’esprit demeure ; Philippe Meirieu a contribué à imposer toutes les pédagogies de rupture visant à éloigner les parents de l’éducation de leurs enfants ; le tout avec un vocabulaire pédant visant à sacraliser le pédagogiquement correct.
A lire également : Les fondements idéologiques du « pédagogisme », par Henri Nivesse
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Immigration (suite)
Un ami nous indique un site intéressant où la question de l'immigration a été abordée en profondeur. Il s'agit d'un site français, celui de l'Académie d'Education et d'Etudes Sociales (A.E.S.).
En 2005-2006, cette Académie a développé une réflexion portant sur : "Immigration et Bien Commun".
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Plus moderne que la modernité
La Tradition est plus moderne que la modernité Didoc.be nous propose cette réflexion de Fabrice Hadjadj On oppose souvent conservatisme et progressisme, tradition et modernité. Fabrice Hadjadj nous explique qu’on ne peut être vraiment « moderne » qu’en accueillant la tradition.
"La modernité de l’époque de Péguy avait encore des ambitions humanistes. Or tout cela est fini. Le siècle passé entre le temps de Péguy et notre temps a posé les conditions d’une complète sortie de l’humanisme. Le fait nouveau, c’est notre conscience de la finitude non plus individuelle, mais collective de l’espèce humaine. Le XXe siècle avec Kolyma, Auschwitz et Hiroshima (j’emploie des noms propres parce qu’ici les noms communs sont insuffisants à désigner ces événements), le XXe siècle fut à la fois le temps de l’apothéose puis de la mort des idéologies du progrès. Pourquoi cela ? Parce que le progressisme fut au pouvoir, et, au lieu de faire une société plus juste, il produisit le totalitarisme. Dès lors, comme dit Rimbaud dans Une saison en enfer : « Pourquoi un monde moderne, si de pareils poisons s’inventent ! ». Si vous mettez par-dessus ces catastrophes le darwinisme qui nous explique que l’humanité n’est qu’un bricolage dû au hasard et à la concurrence, il devient difficile de croire en l’avenir, à l’histoire et à la postérité." découvrir la suite ICI
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Il vaut mieux qu'un seul homme meure...
Philippe Chevallier (dans L'Express, publié le 02/02/2011) se penche sur la théorie du bouc émissaire développée par René Girard, philosophe encore trop méconnu et dont l'approche anthropologique jette une grande clarté sur le mystère de la Rédemption.
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Le chemin
Nous prenons la liberté de reproduire le témoignage d'un converti, Philippe Poindron, professeur honoraire à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg, publié sur son blog ("Politis") à l'occasion du Jeudi Saint, et intitulé "Chemin" :
"Bien avant l'ouverture de ce Blog, je cherchais à cerner la vérité, à rendre avec des mots exacts la réalité. Depuis mon premier billet, je n'ai cessé d'approfondir cette exigence. Il a fallu d'abord se dégager de bien des préjugés. Oh ! certes, on dira que j'en suis plein, que je suis un affreux suppôt d'une droite honnie, un inconditionnel du Président de la République, que sais-je encore. C'est que je me heurte à bien des systèmes d'idées totalisateurs, mais à aucune pensée susceptible de surplomber et d'unifier le réel. Totalisateurs l'hédonisme, le consummérisme, l'écologisme, le socialisme, le libéralisme, le marxisme, l'islamisme, le nihilisme, l'anarchisme, le freudisme, etc. Ils expliquent tout à l'intérieur de leur système, mais aussitôt qu'ils expliquent se lève une foule d'objections qui vient mettre à bas leur bel échaffaudage et les systèmes s'écroulent sous le poids de leur insuffisance.
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Nos rêves
Quand, en France, on dit « science des rêves », l'écho répond « Freud » [1]. Or, la science des rêves est née en 1953, quatorze ans après la mort de Freud, et ce dernier n'y est pour rien. Les trois initiateurs ont nom Kleitman, Aserinsky et Dement. Ce sont tous trois des neurophysiologistes américains, quoique Kleitman, le maître des deux autres, soit né en Russie et ait fait une partie de ses études à Paris. [2]
Répétons-le une fois de plus : nous appelons science dans nos chroniques une méthode d'investigation permettant d'établir des prévisions calculées, c'est-à-dire chiffrées, prévisions que l'expérience vient confirmer ou infirmer. Il n'existe aucune science qui ne réponde à cette définition. En 1953, donc, Kleitman enseignait la physiologie à l'Université de Chicago. Il avait alors cinquante-huit ans et cherchait obstinément depuis sa jeunesse une approche expérimentale à l'étude des rêves. Cette approche s'était toujours dérobée, malgré d'innombrables expériences, dont certaines, très pénibles, faites sur lui-même.
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Vatican II, pierre d'achoppement
Sandro Magister, vaticaniste bien connu et dont l'analyse est souvent très pertinente, consacre sa chronique de cette semaine aux "grands déçus du pape Benoît". "Ce sont quelques-uns des principaux penseurs traditionalistes. Ils avaient parié sur lui et maintenant ils se sentent trahis. Leurs dernières déceptions: le Parvis des gentils et la rencontre d'Assise. Ils portent contre Ratzinger la même accusation que contre le Concile: avoir remplacé la condamnation par le dialogue."
Nous reproduisons cette chronique ici à titre de matière à réflexion, sans cacher que nous partageons nombre des interrogations de ceux que le Concile et l'après-concile rendent perplexes.
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Un numéro d'avril de "la NEF" particulièrement riche
"Le dossier de ce numéro d’avril est consacré à un sujet peu traité par les catholiques : les dérives de l’économie libérale moderne par la primauté donnée à la finance et à ses rendements sur tout autre considération, humaine, sociale, nationale, savoir-faire technique… Revenir à une économie et des entreprises à taille plus humaine est cependant possible : je vous invite à découvrir cette réflexion dans ce numéro."
Christophe Geffroy
Directeur de La NefLien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Défense de la Vie, Doctrine Sociale, Economie, Eglise, Foi, Idées, International, Jeunes, Livres - Publications, Société 0 commentaire -
La nouvelle tyrannie
Une personne visitant notre blog et y découvrant les notes relatives à la dérive totalitaire de l'Europe me renvoie à une chronique de Sandro Magister intitulée "L'Espagne catholique a un nouveau héraut : Juan Manuel de Prada". J'ai suivi cette suggestion et je suis vraiment reconnaissant à notre visiteuse de nous avoir conduit à cette découverte. De Manuel de Prada, S. Magister nous dit que : "cet écrivain confirmé est devenu un défenseur infatigable de l'Eglise et du pape, y compris dans "L'Osservatore Romano". Son histoire est celle d'une conversion, comme il y en a tant en Europe, qui l'a fait passer de l'incroyance à la foi chrétienne."
On pourra lire ci-dessous la traduction de la préface écrite par de Prada pour "La nueva tiranía".
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Une réflexion terriblement actuelle
"Une démocratie durable doit être une démocratie défendable, dans un monde dangereux, où les dictatures sont majoritaires. Avec le « politiquement correct », vous êtes emporté à faire la guerre de façon irréfléchie à tous les (petits) dictateurs de la planète, et vous êtes psychologiquement incapables de voir revenir les cercueils une fois que vous êtes entré en action. Le monde devient trop dangereux pour continuer ce jeu. Il faut penser la guerre, à froid, autrement elle vous cueille en état d’impréparation.
Le relativisme vague du politiquement correct ne connaît pas, ne veut pas connaître, de contradiction. La guerre est une contradiction en acte."
Henri Hude, dans une interview accordée à l'Homme Nouveau (12 mars), et figurant à présent sur son site.