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Idées - Page 120

  • Breivik : Nos "élégances morales" ont-elles les yeux en face des trous ?

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    Sur "Causeur.fr", Elisabeth Levy dit son agacement à l'égard de tous ceux qui voudraient rendre responsables des agissements de Breivik à Oslo ceux qui dénoncent l'incurie de nos sociétés dans la gestion de l'immigration. Celle-ci est pourtant patente comme viennent de le manifester les émeutes hyper-violentes (du "jamais vu", foi de journaliste) dans les banlieues au nord de Londres.

    Extrait :

    "Je ne sais absolument pas dans quelle mesure un discours ambiant peut expliquer un passage à l’acte. Mais si c’est le cas, on peut soutenir que ce ne sont pas les propos dans lesquels il croyait entendre un écho de ses propres obsessions qui ont enragé Breivik, mais le conte de fées qui sert de discours officiel aux médias sur l’immigration et les bienfaits de la coexistence. Peut-être n’a-t-il pas basculé parce qu’il se croyait compris, comme le proclament mes estimables confrères, mais parce qu’il se sentait isolé dans un monde indifférent à ses angoisses.

    Quoi qu’il en soit, je ne vois toujours pas en quoi il serait criminel d’observer les difficultés d’acculturation de l’islam ou de souhaiter la préservation d’un certain cadre de vie collectif. L’ennui, c’est que si je ne vois pas, les arbitres de nos élégances morales voient très bien. Grâce à ce maudit Norvégien, la police de la pensée est de nouveau sur les dents"

  • Conseils pour écrire un courrier des lecteurs

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    "Didoc" met en ligne une note intitulée "Comment écrire un courrier des lecteurs ?" dont l'auteur est Stéphane Seminckx. Cela nous paraît du plus haut intérêt à l'heure où les campagnes médiatiques se multiplient et où nous sommes invités à réagir efficacement.

    "Les courriers des lecteurs sont parmi les rubriques les plus lues d’un journal. Ils sont un moyen rapide et efficace pour communiquer un message à un large groupe de lecteurs. Ils sont acceptés comme traduisant l’opinion d’une vaste proportion de la société.

    Les courriers des lecteurs peuvent soulever un problème et convaincre beaucoup de lecteurs. Ils sont également un outil pour corriger et clarifier des faits, ou pour contester ou soutenir une idée, une attitude, une revendication. Ils ont un véritable impact pour un investissement de 20 minutes de votre temps."

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  • L'idéologie du terroriste norvégien n'est pas "catho-compatible"

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    Guillaume de Prémare et Patrice de Plunkett en font la démonstration sur le site "urgence com'catho" (vendredi 29 juillet 2011)

    "Après le carnage provoqué par Anders Behring Breivik, présenté par les médias comme « fondamentaliste chrétien », il convient de décrypter les motivations affichées par le meurtrier norvégien. Y a-t-il un lien entre le christianisme et ce déchaînement de violence aussi soudain qu’inattendu ? Sur quelles bases idéologiques Breivik s’appuie-t-il ? Comment ces bases idéologiques peuvent-elles être appréhendées au regard de ce qu’est le christianisme ? La prose de Breivik lui-même, contenue dans un manifeste de 1500 pages qu’il a publié sur Internet, donne des éléments concrets pour répondre à certaines interrogations brûlantes..."

    lire la suite  : http://www.urgencecomcatho.com/

  • Pâque Nouvelle : l’Église existe pour évangéliser

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    pâques nouvelles 3271.jpgLes revues belges de bonne qualité destinées à la formation chrétienne de l’ « honnête homme » ne courent pas les rues. Pâque Nouvelle en est une. La deuxième livraison 2011 de ce périodique trimestriel vient de paraître.

    Dans la rubrique consacrée à la doctrine de la foi, l’abbé Serge Théate, professeur d’écriture sainte au grand séminaire de Namur, aborde le sujet de la rétribution divine du bien et du mal  (Dieu punit-il nos actes mauvais ? Les bons sont-ils toujours récompensés ?) en montrant combien cette notion s’est purifiée au fil de l’histoire biblique pour acquérir la plénitude de son sens dans la personne du Christ.  Mgr Julien Ries, ensuite, évoque les représentations de l’au-delà telles qu’elles se sont développées dans l’Église à partir des textes fondateurs du christianisme, dont il résume ainsi la doctrine en la matière : « la certitude d’un jugement pour tout homme et dont la référence est son comportement au cours de sa vie ; l’état de béatitude de celui qui se trouvera définitivement avec le Christ dans sa gloire ; la situation misérable de celui qui, librement, a choisi de se séparer du Christ de manière définitive » et précise-t-il ailleurs « le besoin de purification, exprimé dans les doctrines de la réincarnation des religions anciennes et dans la croyance de beaucoup de nos contemporains, qui trouve dans le purgatoire une expression conforme à l’amour de Dieu pour l’homme et au mystère de la Rédemption par le Christ ».

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  • L'Eglise et la franc-maçonnerie

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    Valeurs Actuelles de ce jour vient de mettre en ligne un dossier consacré à "l'Eglise face aux francs maçons" : c'est ici : http://www.valeursactuelles.com/dossier

    "Evoquant récemment dans un livre d’entretiens son parcours de pasteur luthérien devenu prêtre catholique, De Luther à Benoît XVI (Édi tions de L’Homme nou veau), le père Michel Viot l’a sous-titré Itinéraire d’un ancien franc-maçon. “Ancien”, parce que avant de rejoindre l’Église catholique, en 2001, le père Viot avait quitté, en 2000, la Grande Loge nationale de France. Un itinéraire qui rappelle, contre ce que l’on croit parfois, que l’appartenance à la franc-maçonnerie demeure incompatible avec l’appartenance à l’Église catholique : une interdiction constante, rappelée encore en 1983 par Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avec l’assentiment explicite de Jean-Paul II...."

    (découvrir la suite sur le site de Valeurs Actuelles)

  • "Pourquoi les catholiques ont raison"

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    Ci-contre, la présentation sur Amazon.ca

    Il y a peu, Michael COREN, publiait un livre intitulé : "Why Catholics are right". Il fallait oser! Nous traduisons la traduction du commentaire qu'il fait à ce propos sur "Catholic Register"

    "Mon nouveau livre vient d'être publié. Il est intitulé "pourquoi les catholiques ont raison"; c'est un livre de vulgarisation dans lequel un journaliste explique et défend l'Eglise. Parmi les chapitres, il y en a qui sont consacrés aux catholiques face au scandale des abus sexuels, aux catholiques dans l'Histoire, aux catholiques et la théologie, aux catholiques et la Vie. En d'autres termes, j'ai répondu aux attaques habituelles banales, mais qui entraînent souvent l'adhésion et que l'on entend à de multiples reprises sur l'Eglise. Il est publié par une maison d'édition importante et non religieuse - la McClelland & Stewart, Random House, aux États-Unis -; ainsi je pense réellement que cela pourrait faire une différence.

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  • La place du chrétien en politique

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    Le Directeur de "La Nef", Christophe Geffroy, répond aux questions de Antoine Besson qui se livre, sur Liberté politique, à une "enquête sur les médias chrétiens". Il faut lire l'entièreté de cette interview et notamment ce qui concerne "les points non négociables" sur lesquels un catholique ne peut transiger :

    • le respect de la vie,
    • la défense de la famille,
    • le droit des parents d’éduquer leurs enfants,
    • le respect de l’embryon humain,
    • la protection des plus jeunes face aux « formes modernes d’esclavage » (drogue, prostitution)
    • la liberté religieuse
    • « le développement dans le sens d'une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité »

    Nous avons "épinglé" cette question : "Quelle est la place du chrétien en politique?" à laquelle C. Geffroy répond :

     

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  • La beauté sauvera le monde... suite

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    "A LA RECHERCHE DE L’HUMANISME CHRETIEN

    Par Robert Royal, rédacteur-en-chef de The Catholic Thing

    mardi 12 juillet 2011

    Des croyants intelligents se retrouvent souvent près de désespérer de la glissade de notre civilisation dans l’immaturité et la stérilité, une adolescence sénile. De grandes vérités sont là que les gens meurent d’entendre ; des bienfaits transcendants s’offrent librement à nous. Même en faisant la part des chemins labyrinthiques que la grâce emprunte dans un monde déchu, il est difficile de pénétrer les raisons pour lesquelles nos contemporains prospères se contentent d’aussi peu..."

    lire la suite sur le site de France Catholique qui a mis en ligne la traduction de ce texte : cliquer sur le lien suivant : France Catholique

  • Quand un historien pourfendait l'illusion communiste

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    50264_277272060198_8081637_n.jpg"De nos jours, les historiens sont généralement un groupe timoré, réduisant la grande histoire de l’action humaine à une petite discipline académique anxieuse, dans laquelle les fonctions sont achetées par d’interminables volumes calculant de menus détails, comme la quantité de céréales qui fut consommée au XVème siècle par les Guatémaltèques.

    Il semble inutile d’observer qu’il n’en a pas toujours été ainsi. En fait, même de mémoire vivante, il n’en a pas toujours été ainsi. La publication en Anglais de l’ouvrage Le passé d’une illusion, Essai sur l’idée du communisme au XXème siècle, nous rappelle que François Furet, l’historien éminent de la Révolution française, est décédé en France (en 1997)  à l’âge de soixante-dix ans.  Et Furet, comme son précurseur intellectuel Alexis de Tocqueville, était quelqu’un qui prenait l’histoire au sérieux – appréciant de manière franche et impartiale le passé afin de guider la façon par laquelle nous devrions vivre aujourd’hui.

    Bien sûr, même de son propre temps – quand la plupart de ses pairs étaient des sur-spécialistes ou des historiens sociaux zélés, – Furet avait quelque chose d’un retour à la noble tradition historiographique du XIXème siècle, par l’accent qu’il mettait sur la politique et les forces personnelles et intellectuelles. Le Furet bourru, qui enseignait à la fois à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris et au Committee on Social Thought de l’Université de Chicago, tint seul pendant de nombreuses années, s’efforçant de modérer la fierté envers la Révolution française. Il devint la plus improbable des icônes culturelles. Son travail, qui l’a placé au centre du discours national français, est devenu l’une des forces les plus importantes de la réorientation de la compréhension moderne que la France avait d’elle-même...."

    Découvrir la suite de cet article de Kenneth R. Weinstein initialement paru dans The Weekly Standard, le 23 août 1999 (titre original : The Illusion that Failed) et dont la traduction paraît aujourd'hui dans "Nouvelles de France" : http://www.ndf.fr/

  • Une citation de Aldous Huxley à méditer

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    En 1961, lors d'une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie, au sujet du contrôle du comportement humain, Aldous Huxley confirmait ses propos et anticipait : « Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour des sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s'en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale. »

  • Ce que Padreblog.fr vous invite à lire pour bronzer intelligent...

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    J'espère que les "Padre" ne m'en voudront pas de reproduire leur sélection de livres pour l'été (merci Hélène!) :

    "Padreblog vous offre une petite sélection de livres pour l’été afin de bronzer intelligent. Gros pavés ou opuscules ils se lisent facilement, du genre « je-comprends-même-au-bord-de-la-piscine ». Bon été !

    Confessions d’une catho branchée par Frigide Barjot : prenez une femme un peu déjantée, mettez-y la Foi catholique, rajoutez beaucoup d’humour et l’audace désarmante d’une femme au franc-parler et vous obtiendrez cette autobiographie de Virginie Tellenne alias l’humoriste Frigide Barjot (Plon, 310 pages ; 22 €).

    Inigo de François Sureau : comment un gentilhomme espagnol découvre l’enjeu de la vie : se divertir ou se convertir. Le boulet tranchera … (Gallimard, 150 pages ; 12.50 €).

    Claire de Castelbajac du Père Dominique-Marie Dauzet : l’histoire de cette jeune fille, disparue en 1975 qui découvre l’amour de Dieu, immense, étonnant, si simple. Une sainte pour notre temps ? (Presses de la Renaissance, 250 pages ; 18.50 €).

    Les réseaux cathos de Marc Baudriller : un feu d’artifice d’infos et d'anecdotes qui présente le visage d'une communauté catholique diverse, plus libre et plus audacieuse. Pour enfin comprendre que l'époque de l'enfouissement est révolue et qu’il est temps de rayonner dans ce monde tel qu'il fonctionne et tel qu'il est (Robert Laffont, 330 pages ; 20 €).

    Deux petits pas sur le sable mouillé d’Anne-Dauphine Julliand : la poignante histoire de Thaïs atteinte d'une maladie génétique orpheline. Et celle de sa mère qui lui fait la promesse d’une vie trop courte où ne manquera jamais l'amour. Une énorme leçon de courage et, paradoxalement, une hymne à la vie (Les Arènes, 230 pages ; 17 €).

    Le camp des saints de Jean Raspail : pas très politiquement correct mais tellement bien écrit ! La réédition du roman qui prédit la troisième guerre mondiale, sans armes, entre une multitude affamée et une minorité de nantis. « Le récit de notre inconscience et de notre acquiescement face à ce qui va nous dissoudre » dit l’auteur … (Robert Laffont, 372 pages ; 22 €).

    Dieu est Humour (volumes 1 et 2) du Père Bernard Peyrous et Marie-Ange Pompignoli : deux petits dictionnaires de spiritualité humoristique … à conseiller et à offrir à tous et surtout à ceux qui croient que le catholicisme est une religion de tristesse (Editions de l’Emmanuel, 140 pages ; 14 €).

    Dix raisons de croire du Père Guillaume de Menthière : on ne peut aujourd’hui être un chrétien adulte sans l’avoir voulu et réfléchi. Un exposé simple et accessible qui montre que la foi ne relève pas d'une déficience mentale. Le livre qui pourra aider pour les discussions du soir entre amis (Salvator, 240 pages ; 18.50 €).

    Initiation à la lectio divina du Père Joseph-Marie Verlinde : le livre qui vous permettra de suivre la récente invitation du pape à prendre l’évangile dans vos bagages de vacances ! (Parole et Silence, 180 pages ; 17 €).

    Pour une libération sexuelle véritable de Thérèse Jacob-Hargot : l’appel impertinent pour que se lève une génération qui aspire à la véritable libération, qui soit au service de l'amour et de la sexualité, respectueuse de la vie humaine et de l'environnement (FX de Guibert, 137 pages ; 15 €).

    Et pour finir, un best-seller mondial :

    Lumière du monde de Joseph Ratzinger-Benoît XVI : une série d’entretiens où le pape se livre sans détours. On a l’impression d’être en face de Benoît XVI, assis dans un bon fauteuil, avec, dans la cheminée, le feu qui crépite ! Le ton est libre, simple, léger parfois, mais au fil de la « soirée », la conversation se fait plus profonde, embrassant les enjeux du monde et de l'Eglise ou les grandes interrogations spirituelles (Bayard Centurion, 300 pages, 21 €)."

    http://www.padreblog.fr/blog/45-eglise/158-livres-dete-le-coup-de-coeur-des-padre

  • La mort d'un insoumis : Vladimir Dimitrijevic

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    Dans Valeurs Actuelles, ce bel hommage rendu au patron des éditions de l'Age d'Homme par Bruno de Cessole, intitulé "Adieu à un insoumis, Vladimir Dimitrijevic"

     

    "C’est à l’entrée de Clamecy, sur cette route de Lausanne à Paris qu’il empruntait tous les quinze jours au volant d’un véhicule croulant sous les livres, et où il avait déjà subi un grave accident, que ce grand “passeur” de l’édition a trouvé la mort ce mardi 28 juin. Une mort qui endeuille non seulement sa famille et ses proches mais tous les ressortissants de l’univers sans frontières de la littérature et de l’esprit.

    Il y a deux semaines, nous dialoguions ensemble autour du micro de Lydwine Helly et c’était, comme toujours, un bonheur que de l’écouter célébrer la littérature et les écrivains qui nous étaient chers. « C’est la famille ! », s’exclamait-il avec une ferveur communicative, avant de m’offrir, prodigue, ses “derniers-nés” : le premier volume de la nouvelle édition des oeuvres complètes de Charles-Albert Cingria, le volume 36 des Cahiers Alexandre Vialatte, et le somptueux Dictionnaire Octave Mirbeau… Le lendemain, je passai rue Férou pour un hommage à Vladimir Volkoff dont il publiait un inédit, Douce orthodoxie. Et nous convenions de nous revoir prochainement pour l’article que je comptais écrire sur le quarante-cinquième anniversaire de la création de l’Âge d’Homme, qu’il avait lancé en 1966 à Lausanne.

    Le destin en a décidé autrement. “Dimitri”, comme l’appelaient ses amis, a rejoint la seule patrie où il ne connaîtra pas la douleur de l’exil, ce bannissement qu’il avait lui-même choisi pour ne pas subir l’oppression communiste dont sa terre natale, la Yougoslavie, était victime. Démuni et solitaire, mais riche de courage, de ferveur et de projets, le jeune homme qui avait débarqué en Suisse avec un faux passeport à l’orée des années 1950 avait exercé maints petits boulots précaires avant de concrétiser son rêve, servir la cause du livre, d’abord comme libraire puis comme éditeur.

    L’Âge d’Homme n’était pas une maison d’édition banale, c’était, c’est, un archipel voué à accueillir les “anges exilés”, incompris ou bannis de toutes les littératures européennes. En quelques décennies, au mépris des contingences mesquines mais avec une générosité, un enthousiasme, rares, Dimitri y a publié 4 500 ouvrages, de tous horizons, avec pour seuls critères la qualité des textes et l’exigence, l’engagement des auteurs, de quelque obédience qu’ils fussent. On ne compte plus les écrivains russes et slaves, mais aussi italiens, anglais, français et suisses, dont il fut le découvreur, l’exhumeur ou l’ambassadeur, aussi tenace que convaincant. D’Andreï Biély à Alexandre Blok, d’Ignacy Witkiewicz à Alexandre Zinoviev, de Thomas Wolfe et Ivy Compton-Burnett à Eugenio Corti et Umberto Saba, de Milos Tsernianski à Ivo Andritch, de Georges Haldas à Étienne Barilier, de Pierre Gripari à Vladimir Volkoff…

    Que grâces lui soient rendues pour avoir ouvert tant de portes, et si bien servi ceux qui font chanter les mots de la tribu. Et que l’Âge d’Homme poursuive encore longtemps son aventure !"

    Bruno de Cessole

    À lire L’autobiographie sous forme d’entretiens avec Jean-Louis Kuffer : Personne déplacée, aux éditions Pierre-Marcel Favre (1986)