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Société - Page 382

  • Shaanxi (Chine) : des églises catholiques converties en centres communautaires

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    De Zhou Xiaolu sur le site "Bitter Winter" :

    Des églises catholiques du Shaanxi converties en centres communautaires

    Les autorités présentent aux catholiques une alternative à la démolition de leurs églises : dépouiller leurs lieux de culte de tout symbole religieux. Les bâtiments sont ensuite proclamés « centres culturels » et la pratique d’activités religieuses y est interdite.

    Au cours de l’année qui s’est écoulée, le PCC a pris une série de mesures pour réprimer les Églises et les temples, dont certains appartiennent aux cinq religions autorisées. Des églises protestantes et catholiques ont été démolies ou fermées, des croix ont été démantelées. Toutefois, ces mesures suscitent souvent l’indignation de l’opinion publique. Pour éviter les critiques, le PCC expérimente des méthodes plus subtiles pour empêcher les églises d’opérer.

    Bitter Winter a publié de nombreux articles sur la manière dont les églises des Trois-Autonomies ont été converties en usines ou autres entreprises séculières. Ces derniers jours, Bitter Winter a visité plusieurs églises catholiques dans le comté de Qishan administré par la ville de Baoji dans la province de Shaanxi. Nous avons constaté que, bien que les églises n’aient pas été démolies, leur apparence a été modifiée. L’une d’elles a été convertie en centre communautaire. Un panneau où sont inscrites les « valeurs socialistes fondamentales » est accroché au mur à l’intérieur de l’église. Les activités religieuses sont aussi interdites dans l’église.

    Des croyants locaux ont confié à Bitter Winter qu’en septembre de l’année dernière, les autorités du comté de Qishan ont commencé à prétendre que deux églises catholiques locales n’avaient jamais reçu l’approbation officielle des autorités. Selon elles, il s’agirait de « bâtiments illégaux » qui, selon les réglementations et les politiques nationales, devraient être démolis. Lorsque les croyants ont protesté contre la démolition, les autorités leur ont dit que, s’ils voulaient éviter la démolition de l’église, ils devaient “d’abord enlever la croix, puis accrocher un panneau indiquant Centre d’activités culturelles” ».

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  • Racines, identité, patriotisme au coeur d'un message du pape à des jeunes

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    Le Pape François invite les jeunes à cultiver leur identité et leurs racines

    Le Pape a reçu ce samedi midi en audience au Vatican environ 2600 étudiants et enseignants du collège San Carlo de Milan, qui fête le 150e anniversaire de sa fondation.

    Dans un long dialogue sous forme de questions-réponses avec les jeunes, le Pape est revenu sur plusieurs sujets qui lui sont chers, comme la souffrance des enfants. Il a expliqué que dans certaines situations, ce ne sont pas des réponses logiques et intellectuelles que recherchent les enfants, mais tout simplement le regard de leur papa ou de leur maman, qui est le plus beau cadeau qui puisse leur donner de la force. «Le regard d’un homme qui est devenu papa, d’une femme qui est devenue maman, ne s’achète pas dans les magasins», a affirmé le Pape, en rappelant que «c’est la grandeur de la fécondité qui te fait grandir et les questions qui n’ont pas de réponses vont feront grandir dans le sens du mystère».

    «Sur la conscience d’un peuple qui fabrique les armes et les vend il y a la mort de chaque enfant, de chaque personne, il y a la destruction des familles», a rappelé le Pape avec clarté. Dans le monde il y a plus de 900 millions de mines anti-personnel, qui tuent et mutilent de pauvres paysans. Ceci, ce n’est pas Dieu qui l’a fait, a martelé le Pape. «C’est toi qui l’as fait, nous, ma patrie, mon pays», a encore souligné François en revenant sur l’expérience d’un jeune participant au Synode, un ingénieur qui avait remporté un concours pour travailler dans une usine où l’on fabrique des armes mais qui n’a pas voulu salir ses mains et son intelligence pour faire des choses qui auraient tué des autres. «Nous avons besoin de ces jeunes courageux», a expliqué le Pape, et non pas de jeunes passifs et suivistes qui tombent, par exemple, dans le mimétisme du harcèlement en suivant les plus forts.

    Cultiver ses  racines et lutter contre le relativisme

    Concernant la question du lien entre la préservation de notre identité et la confrontation aux autres cultures, le Pape a expliqué que notre société ne devait pas se satisfaire d’être «liquide»mais au contraire cultiver ses racines. Pour cela, les jeunes doivent parler avec les anciens, qui «sont la mémoire du peuple». La génération intermédiaire, qui a été celle du changement, «n’est pas tellement capable» aujourd’hui de transmettre les valeurs comme les personnes plus âgées. Le Pape a évoqué ses souvenirs personnels de Buenos Aires, quand il exhortait les jeunes à aller rencontrer les anciens dans les maisons de repos. Ils jouaient de la guitare et petit à petit les personnes âgées s’animaient, et finalement les jeunes ne voulaient pas partir : ils étaient fascinés par les anciens, qui leur apportaient des racines.

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  • D'ici 25 ans, il n'y aura plus de prêtres catholiques en France

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    Du site podcastusbeketrica.com, :

    Jérôme Fourquet : « D'ici 25 ans, il n'y aura plus de prêtres catholiques en France »

    Analyste politique et directeur de département Opinion à l’IFOP, Jérôme Fourquet vient de publier, au Seuil, L’Archipel français – Naissance d’une nation multiple et divisée. Une plongée en chiffres et en cartes dans un phénomène selon lui irréversible : l’atomisation de notre société.

    Effondrement du socle catholique français, dislocation du Parti communiste, fin de la conscription, mais aussi chute drastique du nombre d’enfants envoyés en colonies de vacances, spectaculaire diversification des prénoms… « En quelques décennies, tout a changé », prévient d’emblée cet essai ultra-documenté et objectif.

    Les jeunes générations ne s’en rendent pas forcément compte, mais ce pays, la France, est passé, depuis la fin des années 1970, de l’état de territoire unifié à celui « d’archipel », à la manière des Antilles ou des Cyclades : un amoncellement d’îlots au sein desquels cohabitent sans se croiser « différents groupes ayant leur propre mode de vie, des mœurs bien à eux et parfois une vision du monde singulière ».

    « Où va la France ? », se demandait Trotski en 1938… Quatre-vingt ans plus tard, Jérôme Fourquet a un début de réponse : vers la division. Un constat qui méritait bien un entretien avec l’auteur de ce brutal constat.

  • Un regard critique sur le plaidoyer du pape en faveur des migrations

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    De Benoît Dumoulin sur le site de l'Incorrect :

    LE PAPE FRANÇOIS OU L’APOLOGIE DES MIGRATIONS

    Le pape François s’est rendu au Maroc les 30 et 31 mars derniers à l’invitation du roi Mohammed VI. L’occasion, pour lui, d’aborder une nouvelle fois le thème des migrations, par un discours immigrationniste qui ignore le malaise identitaire qui étreint l’Europe.

    Est-ce parce qu’il est issu d’une famille de migrants piémontais installés en Argentine que le pape François prend si à cœur la question migratoire ? Il est vrai que la situation s’est dégradée en Méditerranée où l’on dénombre près de 17 000 personnes décédées depuis 2014. Personne ne peut rester insensible à cette tragédie humaine et accepter que la mare nostrum devienne un cimetière, comme l’avait expliqué le pape devant le Parlement européen en 2014.

    Mais, au Maroc où il s’est rendu les 30 et 31 mars derniers, c’est un discours bien plus politique qu’il a tenu, notamment lors d’une visite d’un centre de la fondation Caritas qui abrite des migrants africains. Dans le prolongement de ses précédentes prises de position, le pape François se fonde sur le pacte de Marrakech approuvé par les représentants de 160 pays en décembre dernier, pour exiger « une migration sûre, ordonnée et régulière » qui profitera aux sociétés des pays d’accueil. Celles-ci « en seront enrichies si elles savent valoriser au mieux la contribution des migrants, en prévenant tout type de discrimination et tout sentiment xénophobe ». L’idée est de pouvoir construire « une société interculturelle et ouverte », avec « des villes accueillantes, plurielles et attentives aux processus interculturels, capables de valoriser la richesse des différences dans la rencontre de l’autre ».

    S’il rappelle « le droit d’émigrer » comme « celui de ne pas être contraint à émigrer », le pape voit avant tout dans l’immigration une source d’enrichissement mutuel. Il n’a probablement pas à l’esprit le déracinement des immigrés ni les difficultés d’intégration qu’engendre une immigration de masse, surtout quand l’immigré porte une culture différente de celle du pays d’accueil. Il s’agit, pour lui, d’une obligation morale qui ne souffre aucun doute. D’ailleurs, il culpabilise ceux qui s’opposent à la pression migratoire, en expliquant qu’ils cèdent à « la peur » qui fait le lit « des populismes » qui, par le passé, ont pu conduire Hitler au pouvoir. On croirait entendre un dignitaire du parti socialiste ; mais non, il s’agit du pape.

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  • Pakistan : des jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et converties à l'Islam

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    Une dépêche de Fides.org :

    ASIE/PAKISTAN - De la nécessité d’un plan d’action national contre le phénomène des jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et converties à l’islam

     

    Lahore (Agence Fides) – « Il est urgent que le nouveau gouvernement pakistanais d’Imran Khan mette en place des mesures sérieuses et efficaces pour protéger les jeunes, chrétiennes et hindoues, qui subissent de continuelles violences physiques et morales ». Tel est l’appel remis à l’Agence Fides par Anjum James Paul, responsable laïc chrétien, enseignant d’une école publique et Président de la Pakistan Minorities Teachers Association. Il observe que « le festival de Holi est devenu un jour de deuil pour les hindous en ce que deux sœurs, Ravina, 13 ans, et Rina, 15 ans, qui vivent dans le Sindh, ont été enlevées le 20 mars et converties de force à l’ìslam ». Le responsable remarque que « de même, une jeune chrétienne de 13 ans, Sadaf Khan, a été enlevée, convertie à l’islam et contrainte à s’unir en mariage avec un musulman en février dernier au Pendjab ».

    « Ces actes – poursuit-il – sont intolérables. L’heure est venue de décider si les jeunes chrétiennes et hindoues ont le droit de vivre librement ou bien si elles doivent vivre cachées, en étant exposées à de dangereux crimes qui demeurent impunis ». « Nous exhortons avec force le gouvernement à garantir la vie des femmes pakistanaises chrétiennes et hindoues et à prendre des mesures afin de bloquer la plaie des enlèvements, des conversions et des mariages forcés, en affrontant les violations des droits des minorités religieuses au Pakistan ».

    S’adressant au Premier Ministre pakistanais, Imran Khan, Anjum James Paul dit à Fides : « Nous nous souvenons de ses promesses de protéger les droits des minorités religieuses faites au cours de la campagne électorale de 2018. Les minorités religieuses souffrent à cause de la discrimination et de la persécution au Pakistan », concluant : « Contre cet horrible phénomène qui foule aux pieds les droits fondamentaux élémentaires de la vie, de la liberté de conscience et de la religion, il faut un plan d’action national qui bloque les enlèvements, les conversions à l’islam et les mariages forcés ».

    Selon des communiqués envoyés à l’Agence Fides par l’Eglise au Pakistan, quelques 1.000 jeunes chrétiennes et hindoues sont enlevées au Pakistan chaque année. De nombreux autres cas ne font pas même l’objet d’une plainte, du fait de la complicité de la police ou d’une magistrature complaisante qui décourage les minorités d’entreprendre des actions légales. Les femmes des communautés religieuses minoritaires – le Pakistan compte environ 2% de population hindoue et 1,5% de population chrétienne – vivent dans une condition de « double vulnérabilité », exposées à des abus et à des discriminations en tant que femmes et en tant que non musulmanes. (PA) (Agence Fides 23/03/2019)

  • L'Eglise catholique sous le feu des médias

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    D'Aline Lizotte sur "Smart Reading Press" :

    L’ÉGLISE CATHOLIQUE FACE À LA CRISE MÉDIATIQUE

    Parmi les réactions récentes aux scandales dans l’Église, plusieurs livres ont été publiés, qui proposent des réformes pour y remédier et ouvrir à un nouvel avenir. En pointe, celui de Marie-Jo Thiel, L’Église catholique face aux abus sexuels sur mineurs, propose des analyses fondées sur la sociologie et la psychologie systémiques, qui voudraient orienter ces réformes vers une profonde remise en cause d’un système autoritariste et sacralisant, présenté comme la cause structurelle de ces déviances. Réforme véritable ou leurre dangereux ? Aline Lizotte propose des clefs pour un discernement.

    Tel que promis, je fais. La semaine dernière, après la condamnation du cardinal Barbarin, nous avons vécu une semaine quasi hystérique d’opinions diverses. Tout s’est passé comme si cette condamnation et la décision de l’archevêque d’offrir sa démission au pape avaient donné un coup de pied dans une fourmilière. Les protestations sont venues de toute part, souvent erronées ou naïves ou idéologiques.

    On a lu par exemple dans plusieurs journaux que quarante-huit prêtres du conseil presbytéral du diocèse de Lyon auraient voté un sorte de demande pressante au pape pour qu’il accepte la démission de l’archevêque afin, disait-on, de pouvoir «tourner la page». Mais cette information est fausse. Le message de rectification du Père Yves Baumgarten, vicaire général, désigné pour diriger provisoirement le diocèse de Lyon, publié sur le site du diocèse, dit le contraire : «Les conseils du diocèse ont été entendus le 26 mars dans un très bel esprit de communion, de paix et d’unité. Les débats ont été riches et sereins. Je ne peux pas accepter que ce beau travail de communion soit réduit aux quelques lignes écrites dans certains médias qui ne reflètent absolument pas l’esprit de cette assemblée et qui présentent une interprétation partiale des avis responsables qui ont été demandés et donnés. Les membres des conseils ont exprimé les souffrances et incompréhensions ressenties actuellement par les laïcs et les prêtres de notre diocèse. Beaucoup ont également souligné la richesse du travail pastoral réalisé par notre cardinal depuis 17 ans.»

    Par contre, l’opinion de Danièle Hervieu-Léger, directrice d’étude de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, transmise par La Croix1, émet un tout autre son : Mgr Barbarin «a perdu sa dignité d’évêque, dont la première responsabilité est d’assurer l’unité du peuple qui lui est confié. Il était peut-être légitime de faire appel comme citoyen, mais pas comme évêque. L’archevêque de Lyon aurait eu la dignité de ne pas faire appel, le pape aurait pu accepter sa démission, celle de quelqu’un qui s’est simplement tu et qui porte les fautes morales et juridiques commises par ses prédécesseurs. Le cardinal Barbarin serait alors sorti par le haut».

    On ne peut qu’être étonné de cette remarque. Même Jésus Christ n’a pas fait cela. Il n’a jamais acquiescé à la condamnation prononcée par le Sanhédrin qui l’accusait d’avoir blasphémé, ni n’a confirmé l’autorité de Pilate le condamnant injustement. A-t-il perdu pour autant sa dignité ? Il n’est jamais demandé de donner son assentiment à une injustice !

    Fait surprenant, l’opinion de Chantal Delsol, publiée dans le Figaro Vox2, qui définit l’Église comme un «société holistique», et lui fait la leçon : elle «se voit obligée, sous peine de reproches intolérables, de se porter à la défense des individus contre l’institution. Cela est nouveau, inédit. C’est un pas important franchi dans la défense de l’individualisme. L’abandon du secret revient à rejoindre la société moderne, dans laquelle l’individu vaut davantage que la communauté ».

    L’Église une société holistique ! Surprenant ! On est attardé si, avec saint Paul, on la considère comme un «corps mystique» ou, avec Lumen gentium, comme une «Communion». Quant à considérer que la personne, dans son individualité, vaut mieux que l’institution, on réfléchit face à cette assertion qui vient en droite ligne du personnalisme d’Emmanuel Mounier et qui met le bien de la personne individuelle au-dessus du Bien commun. Et comment devrait faire le Politique si sa tâche consiste d’abord à poursuivre le bien de chacune des personnes individuelles, en tenant compte d’abord des individualismes égoïstes, dont la primauté devrait être satisfaite contre le Bien commun qui, bien défini, est le meilleur bien de la personne3.

    Quant à notre inénarrable Véronique Margron, je laisse à Jérôme Fouquet le soin de l’analyse de son «moment de vérité4», qui sera publié la semaine prochaine. Pour ma part, je me suis surtout occupée du livre de Marie-Jo Thiel5 : L’Église catholique face aux abus sexuels6.

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  • Quand la pratique de l'euthanasie transforme la gestion de la douleur en ordonnance de mort

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    De Lillian Quinones sur le site anglophone "The Federalist" :

    Cette infirmière belge a observé l'euthanasie transformer la gestion de la douleur en ordonnance de mort

    Sophie Druenne a été témoin du fléau du cadre légal de l'euthanasie légalisé en Belgique et de la dévalorisation de la vie humaine par des médecins chargés de la protéger.

    Après avoir administré une dose mortelle, le médecin a quitté la pièce. Mais le patient ne mourait pas. Pour Sophie Druenne, une infirmière en soins palliatifs exerçant sous l'autorité du médecin belge qui avait approuvé la demande d’euthanasie, ça a été un point de rupture.

    «La situation était tellement absurde que nous riions», m'a confié Sophie au début de notre entretien. «Nous avons dû rappeler le praticien pour lui dire que le patient était toujours en vie et qu'il fallait lui faire une injection supplémentaire. Et je me suis surprise à rire tout en me protégeant de ce qui se passait.

    Racontant l’histoire à ses amis et à sa famille à l’extérieur de l’hôpital, Sophie a pris conscience de l’horreur de cette situation et a commencé à remettre en question la soi-disant expérience sociale de la Belgique en matière d’euthanasie. Légalisée en 2002, l'euthanasie a été décriminalisée sous certaines conditions. Son champ d'action continue de s'élargir, avec l'inclusion des mineurs en 2016, et les législateurs envisagent maintenant d'élargir ce champ pour inclure les patients psychiatriques. Cependant, ce ne sont pas ces lois qui ont changé l’opinion de Sophie sur la politique de son pays en matière d’euthanasie, mais le système de soins palliatifs intégrés tel qu'il fonctionne en Belgique.

    Les soins palliatifs sont une aide médicale qui traite les symptômes d'une maladie généralement grave plutôt que la maladie elle-même, qui parfois ne peut pas être traitée ou pas facilement. Les soins palliatifs intégrés (IPC) englobent les soins palliatifs traditionnels dans le cadre de la pratique de l’euthanasie au XXIe siècle en Belgique. Dans ce nouveau modèle de soins pour les mourants, médecins et infirmières sont formés pour discuter de l'euthanasie en tant que dernière option médicale avec leurs patients. Les partisans des IPC le décrivent comme un «rapprochement».

    Historiquement, les soins palliatifs étaient définis par les convictions anti-euthanasie de sa fondatrice, Cicely Saunders, une infirmière britannique qui avait mis au point une méthode holistique de prise en charge des mourants dans les années 1940. Témoin de l’apparition de stratégies et de médicaments efficaces pour la gestion de la douleur au cours de sa vie, elle estimait que la demande d’euthanasie d’un patient traduisait un manque de prise en charge adéquate de ses besoins spirituels, émotionnels et sociaux.

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  • Dans le monde, il y a aujourd'hui plus de grands-parents que de petits-enfants

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Le monde a maintenant plus de grands-parents que de petits-enfants

    Pour la première fois dans l’histoire, il y a plus de personnes âgées dans le monde que de jeunes enfants, selon les Nations Unies.

    Selon un récent rapport de l’ONU, le nombre de personnes de plus de 65 ans dépassait celui des moins de 5 ans à la fin de 2018.

    Il y a aujourd’hui environ 705 millions de personnes de plus de 65 ans sur la planète, tandis que les 0-4 ans sont environ 680 millions.

     Les tendances actuelles indiquent une disparité croissante entre les plus âgés et les plus jeunes d’ici 2050 — il y aura deux personnes de plus de 65 ans pour chaque enfant de 0 à 4 ans.

    Cet écart grandissant symbolise une tendance que les démographes suivent depuis des décennies : dans la plupart des pays, nous vivons tous plus longtemps et nous ne faisons pas assez d’enfants.

    « Il y aura très peu d’enfants et beaucoup de gens de plus de 65 ans, ce qui rend très difficile la survie de la société au niveau mondial », a déclaré à la BBC Christopher Murray, directeur de l’Institute for Health Metrics and Evaluation à l’Université de Washington.

    L’universitaire est également l’auteur d’un article paru en 2018, dans lequel il suggère que près de la moitié des pays du monde est confronté à un « un effondrement de la natalité », ce qui signifie qu’il n’y a pas assez d’enfants pour maintenir une population suffisante.

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  • "Grand remplacement", réalité ou intox ?

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    Du site "Boulevard Voltaire" :

    Jean-Paul Gourévitch : « Le changement de population est indiscutable »

    Ā l’occasion de la parution, chez Pierre-Guillaume de Roux, de son dernier ouvrage, Le Grand Remplacement, réalité ou intox ?, Jean-Paul Gourévitch a donné un entretien à Boulevard Voltaire. Alors, le Grand Remplacement : réalité ou intox ?

    Vous publiez Le grand remplacement, réalité ou intox ? Aux Éditions Pierre-Guillaume de Roux.
    La sortie de votre livre tombe très bien dans l’actualité puisque nous sommes une semaine après la tuerie de Christchurch. Le tueur s’est revendiqué de Renaud Camus et a notamment cité la théorie du grand remplacement.
    Grand remplacement, réalité ou intox ?

    J’ai écrit cet ouvrage non pas par rapport à la tuerie de Christchurch puisque c’est un ouvrage que j’ai commencé il y a une bonne année. Je l’ai fait pour essayer de montrer ce qu’il y avait à la fois d’exact et d’erroné dans cette théorie du grand remplacement. D’où le titre réalité ou intox.

    Il est vrai que cette tuerie, et surtout l’instrumentalisation qui en a été faite, laisse entendre que finalement l’extrême droite, et en particulier Renaud Camus, serait coupable d’inciter à la haine et aux attentats. C’est quelque chose d’inadmissible.

    Ce n’est pas parce qu’on n’aime pas Renaud Camus qu’il faut l’accuser de pousser à la rébellion. C’est un homme tout à fait pacifique. Le grand remplacement est un concept, une thèse, mais pas un outil de combat.

    Peut-on parler d’un changement de population en Europe occidentale ?

    Le changement de population est indiscutable. Je prends les chiffres très officiels. Ceux de l’office français de l’immigration et de l’intégration. Il y a en France 11 % d’immigrés au sens du mot immigré, c’est-à-dire né étranger dans un pays étranger et de parents étrangers. Si on y ajoute les descendants directs, qu’ils soient issus de deux parents étrangers ou d’un couple mixte, on arrive à 24 %. C’est une proportion beaucoup plus importante que la proportion qui existait autrefois. Transformation oui, cela ne veut pas dire automatiquement grand remplacement.

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  • Manifeste pour le cardinal Barbarin

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    L’archidiocèse de Lyon est en pleine effervescence. Lu sur le site web « riposte catholique » : 

    Un manifeste pour le cardinal archevêque de Lyon vient d’être mis en ligne par une équipe de fidèles et de prêtres du diocèse de Lyon. Tout le monde peut le signer ici :

    Oser une parole libre à propos du retrait du cardinal Philippe BARBARIN

    Laïcs engagés, prêtres en responsabilité, hommes et femmes de bonne volonté, du diocèse de Lyon, ou membres actifs de la société civile rhodanienne, nous souhaitons faire entendre une autre voix que celle des déclarations fracassantes relayées et entretenues par les médias.

    Tous, nous sommes scandalisés par les abus commis sur des enfants innocents et par le silence inconscient ou coupable, toujours inadmissible, qui les a accompagnés. Tous, nous voulons que
    réparation soit faite et que de tels actes soient bannis, autant qu’il dépend de nous. Nous demandons à la société civile et aux institutions d’avoir le même courage que l’Eglise aujourd’hui.

    Après le classement sans suite d’une enquête préliminaire, en 2017, le cardinal Barbarin a été condamné en 2019 pour non-dénonciation. Lui et le parquet de Lyon ont fait appel de ce jugement, ce qui amène à présumer innocent l’archevêque de Lyon. « Cela est important, rappelait le pape aux journalistes à son retour du Maroc le 31 mars 2019, car cela va contre une condamnation médiatique superficielle ».

    Nous sommes très sensibles à la volonté de pacification et de réparation manifestée par l’Archevêque de Lyon dans la remise de sa mission au pape. Nous remercions le Saint Père d’avoir rappelé la présomption d’innocence et confirmé Mgr Barbarin dans sa mission.

    Sans nier le sincère désir de paix et d’unité des membres des conseils réunis mardi 26 mars 2019, nous ne nous reconnaissons pas dans les propos du courriel « Flash info » du diocèse du 27 mars 2019. Nous ne partageons pas ces conclusions, même si elles n’expriment aucune hostilité dans le fond au cardinal Barbarin – contrairement à ce que les médias ont laissé entendre. Nous ne pouvons oublier le grave avertissement du pape ce 31 mars : « la condamnation médiatique a ruiné la vie de prêtres qui ont ensuite été jugés innocents ».

    Nous aussi, nous souhaitons qu’une nouvelle page se tourne, mais sans provoquer ni désordre ni injustice pour personne, ni pour les victimes des abus, ni pour les autorités du diocèse.

    Nous voulons dire notre proximité à toutes les victimes, celles regroupées dans l’association « La parole libérée » et celles qui n’en font pas partie.

    Nous remercions le cardinal Barbarin pour ce qu’il a entrepris et réalisé dans l’archidiocèse de Lyon depuis sa venue en 2002 ; nous n’oublions pas les fruits qu’il a portés. Dans les tempêtes et les épreuves, nous lui disons notre profonde estime.

    La solution temporaire, choisie par l’archevêque en accord avec le Pape, doit être comprise et respectée.

    Elle a un sens politique fort. Nous avons tous à nous purifier courageusement devant l’appel du Seigneur à la sainteté et à l’unité, sans nous défausser sur des victimes quelles qu’elles soient.

    Avec humilité et confiance, nous voulons consacrer nos efforts au service de tous, par la prière, la vie sacramentelle, l’accueil et la justice, sans laquelle aucune paix n’est possible.

    Vendredi 5 avril 2019 : Parole portée par un collectif dont M. Humbert de RIVAZ est fait le représentant.

    Ref. Manifeste pour le cardinal Barbarin 

    Je signe parce que « la thèse défendue en première instance par la juridiction lyonnaise – la prescription du délit principal (l’agression sexuelle) n’empêche pas l’existence du délit accessoire (la non-dénonciation) – est loin de convaincre. En effet, ainsi que l’indique le chapitre du Code pénal dans lequel figure l’article 434-3, celui-ci a pour objet de sanctionner les « entraves à la justice », à savoir d’éviter que la non-dénonciation d’une agression sexuelle assure l’impunité à l’agresseur. Or, dans le cas où une personne prend connaissance d’une agression sexuelle à une date où, du fait de la prescription, cette agression ne peut plus faire l’objet d’une condamnation, il est difficile de comprendre comment la non-dénonciation pourrait faire entrave à la justice. En outre, la thèse du tribunal correctionnel de Lyon emporterait, si elle était confirmée, des conséquences incalculables, concernant non seulement tout évêque, mais également tout éducateur, enseignant, travailleur social, etc. Il suffirait, par exemple, qu’un homme parvenu à un certain âge (disons 70 ans) confie de manière précise à un membre de sa famille avoir été victime d’une agression sexuelle à l’âge de 10 ans (soit 60 ans auparavant…) pour que ce dernier soit tenu, sauf à encourir une sanction pénale, de dénoncer immédiatement ces faits à l’autorité judiciaire. Ainsi, au-delà même du jugement moral qu’il convient de porter sur la gestion de l’affaire Preynat par le cardinal Barbarin, il est à espérer que les juges d’appel donneront de la loi pénale l’interprétation qu’exige le bon sens. En tout cas, doit être saluée la décision du pape François, motivée par le principe de la présomption d’innocence, de ne pas accepter, en l’état, la démission proposée par le cardinal Barbarin. » (Jean Bernard dans « La Nef » n° 313, avril 2019)

    JPSC

  • En Chine...

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    Du blog d'Yves Daoudal :

    En Chine

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    Les autorités ont entièrement détruit hier les locaux de la paroisse de Qianyang (Shaanxi, diocèse de Fengxiang). Le bâtiment abritait une église à l’étage, et au rez-de-chaussée des religieuses infirmières. C’était le lieu de culte et de services médicaux de 2.000 paysans catholiques, construit grâce à des dons de fidèles d’autres paroisses du diocèse.

    Aucune raison n’a été donnée pour cette destruction. Mais le diocèse de Fengxiang a la particularité d’être le seul où il n’y a aucun membre de l’Eglise officielle (l’Association patriotique), bien qu’il y ait un Bureau des Affaires religieuses… Selon certains, la destruction aurait donc pour but de faire pression sur le clergé et les fidèles pour qu’ils rejoignent l’Eglise officielle. Selon d’autres, ce serait parce que les autorités de la province sont des maoïstes fanatiques qui veulent éradiquer toute religion ; ils s’en seraient pris particulièrement à cette église parce qu’elle est connue pour son eau bénite miraculeuse.

    *

    Mgr Guo Xijin, évêque clandestin de Mindong, a accepté par obéissance au pape de devenir évêque auxiliaire de l’évêque officiel Vincent Zhan Silu (vice-président de l’Association patriotique). Lequel est donc désormais reconnu par le Saint-Siège. Mais la réciproque n’est pas vraie : Mgr Guo Xijin n’est toujours pas reconnu par le gouvernement communiste, et on lui a signifié que tout ministère de sa part est illégal tant qu’il ne s’inscrira pas à l’Association patriotique. En application de l’accord secret, Mgr Guo Xijin avait accepté d’être en communion avec l’évêque officiel, mais l’évêque officiel, quoique reconnu par Rome, n’est pas en communion avec son évêque auxiliaire, comme cela se verra particulièrement le jeudi saint où celui-ci ne pourra pas concélébrer.

  • Le sultanat de Brunei fait entrer en vigueur un nouveau code pénal inspiré de la charia

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    Lu sur ce site :

    BRUNEI, LA CHARIA, TOUTE LA CHARIA

    Il aura finalement fallu qu’une star hollywoodienne, George Clooney, s’en émeuve pour que le monde se soucie soudain de la décision du sultanat de Brunei de faire entrer en vigueur, le 3 avril, un nouveau code pénal très largement inspiré de la charia.

    Mais si la plupart des médias se focalisent sur le fait que les relations homosexuelles pourront désormais être punies de mort par lapidation, ce nouveau code pénal prévoit également des châtiments corporels voire la peine de mort pour apostasie, blasphème et adultère. Ce n’est là, en fait, que la poursuite d’un projet annoncé dès 2013 par le richissime sultan Hassanal Bolkiah, visant à appliquer au niveau national, comme en Arabie Saoudite, un code pénal appliquant strictement la charia, et toute la charia. Dès 2014, des amendes et des peines de prison avaient déjà été introduites pour exhibitionnisme ou manquement à la prière du vendredi.

    La population du sultanat de Brunei ne compte que 435.000 habitants, à 70% musulmans. Ce nouveau code prévoit également, loi islamique oblige, l’amputation d’une main ou d’un pied pour les voleurs. Le ministère français des Affaires étrangères s’est élevé contre les dispositions de ce nouveau code pénal, estimant cette législation est "contraire aux engagements internationaux pris par Brunei en matière de droits de l’Homme, que ce soit à l’ONU et au sein de l’Association des nations l’Asie du Sud-Est (Asean)."

    L’acteur américain George Clooney, le chanteur britannique Elton John et des élus américains, focalisant sur l’atteinte aux droits des homosexuels, ont lancé un appel à boycotter les neufs hôtels de luxe appartenant au sultan de Brunei, dont deux se trouvent à Paris : le Meurice et le Plaza Athénée. Mais pourquoi, dans ce cas, ne pas faire de même à l’égard des avoirs de l’Arabie Saoudite, pays où les mêmes textes sont d'ores et déjà appliqués ? Au-delà du caractère violent et rétrograde d’une application stricte de la charia au sein du petit état situé sur l'île de Bornéo, il n’est pas certain que quiconque y soit un jour lapidé : pour que cette peine de mort particulièrement cruelle soit appliquée, l’accusé devra avoir avoué son crime, ou l'avoir commis devant au moins quatre témoins. Pour autant, la législation islamique relative au blasphème au Pakistan, et le cas dramatique d’Asia Bibi, montrent à quel point des témoins peuvent parfois être prêts à mentir.